AUSSO ONE – Carl Higdon

"Alien Abduction of the Wyoming hunter", First person account of Carl Higdon, by Margery Higdon

Sommaire cliquable de liens internes :
Planète d'origine des contacts
Identité du contacté
Epoque et lieu du contact
Publication de l'histoire
Comment a eu lieu le contact
  ➳ La manière dont il Carl été retrouvé et des observations bizarres qui ont eu lieu
  ➳ Observation d’une lumière changeant de couleur dans le ciel
  ➳ Épilogue
  ➳ La mise sous hypnose pour retrouver les éléments manquants
Apparence des habitants du monde inconnu

Extrait 1 : les souvenirs sur le monde des extraterrestres par l’hypnose
Extrait 2 : des tentatives d’autres contacts avec Carl faits par les extraterrestres
Extrait 3 : les éléments accréditant l’affaire

Compléments
🔗 Liens vers des documents plus complets sur ce contact

Planète d’origine des contacts :

Ils sont originaires d’une planète dont le nom n’a pas été donné, située selon le propos de l’extraterrestre à Carl à « 163 000 miles-lumière », qui indique une mauvaise traduction par les extraterrestres de notre système d’unité de la mesure de la distance. En effet cela ne veut absolument rien dire pour nous. On pourrait donc supposer 163 000 années-lumières, mais cela nous amènerait dans l’environnement de la voie Lactée dans des étoiles orbitant à distance (la voie Lactée faisant de l’ordre de 100 000 années lumière de diamètre). Cela peut aussi être beaucoup plus près puisque la distance donnée est mal énoncée, cela pourrait signifier tout autre chose.

Une seule chose est sûr : l’extraterrestre a indiqué à Carl que leur monde est dans un autre système que le notre, avec neuf planètes. Donc il est situé à plusieurs années-lumière de la Terre.

Identité du contacté :

Carl Higdon est né en 1933. À ses 16 ans il commence une carrière de foreur de puits de pétrole aux USA. En 1974, Carl Higdon est un ouvrier de 41 ans travaillant dans le forage pour l’industrie pétrolière depuis 25 ans, et il est depuis 15 ans dans la compagnie qui l’emploie à ce moment-là, la « AM Well Service », dont le siège est à Riverton (dans le Wyoming, aux USA).

Carl Higdon, filmé sur son lieu de travail pour un documentaire d'enquête, en train de travailler sur un puits de forage pétrolier dans le Wyoming.
Carl Higdon, filmé sur son lieu de travail pour un documentaire d'enquête, en train de travailler sur un puits de forage pétrolier dans le Wyoming.

Carl et Margery Higdon ont deux filles Rose et Lily, ainsi que ses deux fils, Mike et Lyle. Ils habitent le Wyoming aux USA, dans la ville de Rawlins. Sa femme Margery travaille comme secrétaire.

Carl et Margery Higdon
Carl et Margery Higdon

Le 25 octobre 1974, Carl Higdon profite d’un jour de congé inattendu pour partir à la chasse. C’est là qu’il fera une rencontre avec un extraterrestre qui l’amènera sur son monde sous influence mentale comme drogué. Il le ramènera après quelques tests médicaux car il ne convenait pas à ce qu’ils recherchaient. Les conditions du retour en état comme drogué et amnésique consigné dans un hôpital, avec son véhicule retrouvé à un endroit inaccessible sans trace de pneus sont plus que suggestives de la réalité du cas. Il ramènera aussi une preuve physique.

Après cette expérience marquante, Carl est retourné travailler dans les champs pétrolifères, où il a poursuivi sa carrière jusqu’à sa retraite en 1997, après quarante-huit années de service.

Margery a elle aussi repris le travail, pendant trente-deux ans, occupant des postes de secrétaire-comptable, puis d’assistante administrative. Durant cette période, elle a même repris des études et a obtenu un diplôme en gestion. En 1997, elle a dû prendre sa retraite à la suite d’une opération chirurgicale majeure.

En 2002, Carl et Margery ont construit eux-mêmes leur maison dans laquelle ils vivent depuis.

Carl et Margery Higdon, âgés
Carl et Margery Higdon, âgés

En 2017, Carl est dans ses 80 ans. Il souffre d’une dégénérescence maculaire affectant sa vue, ainsi que de problèmes cardiaques. Margery qui est mariée à Carl depuis 59 ans en 2017, publie un livre relatant l’histoire qui a affecté à jamais leur vie, ce qui est arrivé à Carl.

Époque et lieu du contact :

Le contact a eu lieu le 25 octobre 1974, dans la partie nord du parc national de Medicine Bow, près de Rawlins (où résidait Carl et sa famille) dans le Wyoming aux USA. Alors qu’il se dirigeait vers le Canyon McCarthy, Carl a été redirigé par des chasseurs rencontrés sur la route en panne de voiture vers la forêt où il a fait la rencontre, sinon il n’y serait jamais allé. Il s’est demandé après coup si ces chasseurs étaient des personnes anodines, ou des personnes mises ici pour lui faire provoquer cette rencontre en le faisant aller précisément là où il a été emmené.

Situation du Wyoming aux USA, avec emplacement du Canyon McCarthy
Situation du Wyoming aux USA, avec emplacement du Canyon McCarthy
Canyon McCarthy dans le Wyoming, où Carl Higdon vers où il est d’abord allé, pour y rencontrer d’autres chasseurs qui lui ont suggéré d’aller plutôt au nord de la forêt de Medicine Bow (forêt nationale)
Canyon McCarthy dans le Wyoming, où Carl Higdon vers où il est d’abord allé, pour y rencontrer d’autres chasseurs qui lui ont suggéré d’aller plutôt au nord de la forêt de Medicine Bow (forêt nationale)
Zone où a eu lieu le contact
Zone où a eu lieu le contact
Plan de la zone de la forêt du Wyoming où le contact  a eu lieu
Plan de la zone de la forêt du Wyoming où le contact a eu lieu

Publication de l’histoire :

Margery Higdon a publié un livre très court faisant le récit de ce qui est arrivé en 2017, soit 43 ans après. Il contient le récit mais il y manque de nombreux éléments de détail, qu’il faut aller glaner dans des articles de journaux et des interviews donnés par Carl Higdon, le livre n’est qu’un complément mais largement pas complet. Des journaux locaux et des enquêteurs divers sont allés interroger Carl Higdon dès les jours et les mois qui suivirent son histoire à l’époque et il y eu publication détaillée à ce sujet.

Article de Sue Taylor dans le « Daily Times de Rawlins » du 29 octobre 1974 (5 jours après le contact), parlant du cas de Carl Higdon
Article de Sue Taylor dans le « Daily Times de Rawlins » du 29 octobre 1974 (5 jours après le contact), parlant du cas de Carl Higdon
Article dans « Louisville Times », 7 novembre 1974, page 6 (moins de 15 jours après le contact), en réimpression de l’article identique par dans le « Daily Times de Rawlins » du 29 octobre 1974
Article dans « Louisville Times », 7 novembre 1974, page 6 (moins de 15 jours après le contact), en réimpression de l’article identique par dans le « Daily Times de Rawlins » du 29 octobre 1974
Article par Laramie du 16 mars 1975 de « The San Antonio Star », page 10
Article par Laramie du 16 mars 1975 de « The San Antonio Star », page 10
Article par Laramie du 16 mars 1975 de « The San Antonio Star », page 11
Article par Laramie du 16 mars 1975 de « The San Antonio Star », page 11

La rencontre de Carl Higdon a duré 2h30 aller-retour, et pas 8h comme indiqué dans le journal. La durée de 8h est en rapport avec le temps entre son contact et le moment où il a été retrouvé dans la nuit par le Sheriff, sa femme et des amis.

Article du 6 novembre 1975 dans le « Casper Star-Tribune » du Myoming, page 25
Article du 6 novembre 1975 dans le « Casper Star-Tribune » du Myoming, page 25
« Alien abduction of the Wyoming hunter », livre paru en 2017 en auto-édition par Margery Higdon, racontant l’aventure de Carl et de leur couple (car elle a été impliquée aussi) du 25 octobre 1974
« Alien abduction of the Wyoming hunter », livre paru en 2017 en auto-édition par Margery Higdon, racontant l’aventure de Carl et de leur couple (car elle a été impliquée aussi) du 25 octobre 1974

Comment a eu lieu le contact :

Le 25 octobre 1974, Carl s’apprêtait à aller travailler comme à son habitude. Cependant, ce matin-là, les membres de son équipe qu’il devait récupérer avec son pickup étaient malades, atteints de la grippe, et ne pouvaient pas l’accompagner. Face à ce contretemps, et comme il ne pouvait pas travailler seul, et sachant que c’était la saison de la chasse à l’élan, Carl décida de profiter de sa journée libre inattendue pour aller chasser.

Il retourna chez lui, prit son nouveau fusil 7 mm Magnum, et se dirigea vers le sud de la ville, en direction du canyon de McCarty. En chemin, alors qu’il s’approchait de l’embranchement menant au canyon, il rencontra un groupe de chasseurs dont le véhicule était en panne. Carl s’arrêta pour leur prêter main-forte. Pendant que les hommes travaillaient sur la camionnette, ils discutèrent de chasse, échangeant des histoires comme le font souvent les passionnés. Carl leur confia son intention de se rendre dans le canyon, mais les chasseurs lui suggérèrent plutôt de tenter sa chance dans la forêt, où la chasse y était, selon eux, plus prometteuse.

Carl Higdon discutant avec d’autres chasseurs rencontrés alors qu’il allait vers le Canyon McCarthy.<br>Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.
Carl Higdon discutant avec d’autres chasseurs rencontrés alors qu’il allait vers le Canyon McCarthy.
Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.

Une fois la camionnette réparée, ils partagèrent une tasse de café, puis les chasseurs repartirent. Influencé par leur conseil, Carl changea ses plans et décida de se diriger vers la forêt au lieu du canyon de McCarty. Était-ce une coïncidence ou était-ce planifié, ces chasseurs inconnus ont-ils fait partie d’un plan pour le conduire en ce lieu ou pas ? En tout cas, ce changement allait s’avérer crucial.

La journée était splendide, typique d’un automne ensoleillé. Carl se gara sur une petite colline dans la forêt et se servit une tasse de café, il était environ 16h. Alors qu’il se tenait devant son véhicule, observant les environs, un garde-chasse arriva. Les deux hommes discutèrent de chasse dans le secteur, tout en partageant un café dans une ambiance détendue. Carl exprima son intention de descendre la colline pour voir ce qu’il pourrait y trouver, sans se douter une seule seconde de ce qui l’attendait.

Entrée du Parc National de Medicine Bow pour aller dans la forêt nationale au Wyoming.
Entrée du Parc National de Medicine Bow pour aller dans la forêt nationale au Wyoming.

Le garde-chasse repartit, et Carl rangea sa tasse et son thermos dans la camionnette. Il sortit son fusil 7MM Magnum de son étui, le plaça sous son bras, et se mit en marche, quittant la colline pour s’enfoncer dans les bois. Il suivit un sentier sinueux, serpentant entre les arbres et les reliefs, s’enfonçant toujours plus profondément dans la forêt.

Il finit par bifurquer vers la gauche et arriva dans une clairière. Là, il s’arrêta pour observer le paysage et aperçut cinq élans rassemblés. Levant son fusil, il visa l’un d’eux, l’ajusta dans sa ligne de mire, et appuya sur la détente.

Carl Higdon vise avec son fusil un des 5 élans, dans la forêt.<br>Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.
Carl Higdon vise avec son fusil un des 5 élans, dans la forêt.
Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.

Carl appuya sur la détente… mais aucun bruit de détonation ne se fit entendre. À sa grande stupeur, il vit la balle de son fusil 7 mm Magnum sortir du canon, parcourir quelques dizaines de centimètres… puis s’immobiliser en plein air et tomber doucement au sol, comme au ralenti. Il observa toute la scène, incrédule, en temps réel, comme si le monde s’était figé autour de lui. Le silence était total : plus un craquement, plus un oiseau, plus un seul bruit d’insecte.

C’était impossible ! Une balle de Magnum 7 mm est censée voyager à plus de 1 000 mètres par seconde… et pourtant, Carl l’avait vue de ses propres yeux, flotter quelques instants dans l’air sur une courte distance avant de chuter sans bruit sur la neige au sol à 15 mètres environ. Les élans, quant à eux, n’avaient pas bougé. Aucun coup de feu ne les avait effrayés. Ils restaient figés, immobiles, tout comme le silence ambiant. Même les oiseaux ne chantaient plus. Un silence absolu régnait dans la forêt. Carl se demandait : que se passe-t-il ?

Troublé, il s’avança jusqu’à l’endroit où la balle était tombée. Intrigué, Higdon s’approcha et ramassa le projectile. En l’examinant de près, il remarqua que la partie en plomb avait disparu, il ne restait que l’enveloppe en cuivre, déformée ou partiellement fondue. Il la glissa dans sa gourde, puis fit quelques pas, tandis que le silence pesant régnait toujours sur les lieux.

C’est alors qu’il ressentit une présence derrière lui. Il se retourna… et vit un homme. Mais pas un homme comme les autres.

L’être humanoïde bizarre flottant en combinaison noire. <br>Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.
L’être humanoïde bizarre flottant en combinaison noire.
Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.

L’être devant lui mesurait environ un mètre quatre-vingt. Il avait des cheveux blond paille, des cheveux raides et dressés en pointe tout droit sur sa tête semblant en pics espacés d’environ 1 cm, avec deux mèches particulières à l’avant ou deux excroissances frontales, semblables à des antennes d’environ vingt centimètres. Son visage présentait des yeux anormalement petits, aucun sourcil, et il était d’un teint jaunâtre, semblait se fondre dans son cou, comme s’il n’avait pas de menton. L’entité portait une combinaison noire ajustée semblable à celle d’un plongeur qui le couvrait du cou jusqu’à la pointe des pieds, accompagnée d’une large ceinture ornée d’une étoile à six branches et d’un mystérieux emblème jaune. Il avait les jambes légèrement arquées. L’un de ses bras se terminait simplement par une sorte de tige conique qu’il lui suffisait de pointer en direction de quelque chose pour le faire flotter ou disparaître, tandis que l’autre s’arrêtait brusquement au niveau du poignet, sans main du tout.

L’homme étrange s’est avancé vers Carl en glissant au-dessus du sol sans aucun bruit.

L’homme s’adressa à Carl : « As-tu faim ? » Carl répondit : « Un peu. » Un petit paquet contenant 4 pilules flotta jusqu’à lui, comme suspendu dans l’air. L’homme lui demanda d’en prendre une. Carl obéit, sans vraiment savoir pourquoi. Il n’était pourtant pas du genre à prendre des médicaments, même pas de l’aspirine. Mais cette fois, il le fit, comme privé de sa volonté (certainement sous l’influence d’un champ télépathique qui outrepassait son libre-arbitre).

La communication par l’être était télépathique, il ne remuait pas les lèvres. Carl parlait normalement.

Carl Higdon reçoit la boite avec les 4 pilules de l’être humanoïde bizarre flottant en combinaison noire.<br>Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.
Carl Higdon reçoit la boite avec les 4 pilules de l’être humanoïde bizarre flottant en combinaison noire.
Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.

L’homme lui posa ensuite une question plus étrange encore : voulait-il venir avec lui ? Il désignait un objet de forme cubique situé à quelques mètres de là, mesurant environ deux mètres de haut. Et Carl, toujours sous l’effet de l’étrangeté de la situation, répondit simplement : « Autant y aller… ». Carl dit que ce choix est vraiment le sien sans influence, contrairement à la prise de pilule qui ne lui ressemble pas. Il avait déjà parlé une fois à sa femme dans le passé des gens qui faisaient des rencontres extraterrestres, et que si ça lui arrivait un jour il irait par curiosité. L’être pointe son bras avec la tige en cône vers lui et c’est le noir pour Carl.

Une représentation d’artiste de la scène de la rencontre de Carl Higdon avec l’humanoïde en combinaison noire.
Une représentation d’artiste de la scène de la rencontre de Carl Higdon avec l’humanoïde en combinaison noire
Carl Higdon voit le cube de verre désigné par l’être bizarre flottant en combinaison noire.<br>Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.
Carl Higdon voit le cube de verre désigné par l’être bizarre flottant en combinaison noire.
Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.

Il reprend conscience et se voit qu’il est à l’intérieur d’une sorte de cabine de verre en forme de cube, celle qui lui avait été montré avant certainement. Il la décrit ainsi, car il ne connaît aucun autre mot pour qualifier cet espace, entièrement transparent qui permet de voir l’extérieur. L’intérieur du cube a paru à Carl beaucoup plus grand qu’il ne paraissait l’être vu de l’extérieur. Il est assis dans un siège à dossier haut, semblable à un siège baquet. Ses bras sont immobilisés par des sangles. Il y avait deux autres êtres en plus de Carl et de l’extraterrestre qu’il avait rencontré. Bien qu’il ne puisse se retourner, il perçoit la présence des cinq élans derrière lui. Ils apparaissent en reflet sur le verre au-dessus de lui, comme dans un miroir : enfermés dans une cage, figés, sans mouvement. Ils lui semblaient comme congelés dans ce compartiment tout proche de lui. Carl leur dit qu’ils lui ont pris ses élans (ceux qu’il voulait chasser). Ce serait plutôt l’inverse semble-t-il, ils chassaient ces élans et Carl est arrivé et a perturbé cette chasse.

Carl Higdon est attaché sur un siège dans le cube de verre et trois êtres sont face à lui, celui de sa rencontre et deux autres du même genre..<br>Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.
Carl Higdon est attaché sur un siège dans le cube de verre et trois êtres sont face à lui, celui de sa rencontre et deux autres du même genre..
Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.

Ensuite, l’appareil cubique décolle silencieusement lorsque l’extraterrestre dirige son bras terminant par un cône vers ce qui semble être la console de commande du cube, et Carl aperçoit son propre pickup, vu d’en haut, garé sur la colline, sous lui.

Carl Higdon est attaché sur un siège dans le cube de verre et voit son pickup sous lui à travers la paroi transparente du cube, pendant que celui-ci s’élève dans les airs, avant qu’un des êtres de fasse disparaître le pickup d’un tour de bras.<br>Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.
Carl Higdon est attaché sur un siège dans le cube de verre et voit son pickup sous lui à travers la paroi transparente du cube, pendant que celui-ci s’élève dans les airs, avant qu’un des êtres de fasse disparaître le pickup d’un tour de bras.
Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.

Il est dit à Carl qu’ils vont sur leur monde « situé à 163 000 miles-lumière de là » (ce qui n’a pas de sens en terme d’unité de distance, une erreur dans le système d’unité terrien lors de la traduction par eux). Carl voit que le cube atteint l’espace et il regarde sous lui, il voit une sphère bleue ressemblant à une bille géante en marbre (note : c’est sa vision de la planète Terre).  Les 3 extraterrestres posent quelque chose sur sa tête, une sorte de casque dont partent 6 fils, 3 d’un côté et 3 de l’autre, fixé à sa tête par une sangle passant sous son menton : il ne pouvait plus bouger, et la fonction de ce casque ne lui a pas été expliquée. Et ensuite la conception du temps pour Carl a été altérée. Il a l’impression qu’en un temps très rapide il arrive à destination.

Carl Higdon se voit attacher un casque sur la tête avec 6 fils, il est complètement immobilisé.<br>Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.
Carl Higdon se voit attacher un casque sur la tête avec 6 fils, il est complètement immobilisé.
Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.

Commentaire personnel :

En fait il peut très bien être dans un vaisseau mère ou une base spatiale, dans l’espace peu lointain de la Terre plutôt que dans leur monde, il ne peut pas le savoir.

Il ne se rappelle pas consciemment être sortie de l’appareil, mais à travers la paroi transparente du cube il voit une lumière aveuglante qui jaillit. Elle est si forte que Carl peut à peine garder les yeux ouverts, ses larmes coulent abondamment. La lumière provient d’une tour, semblable à celle de la Space Needle de l’Exposition universelle qu’il connaît. Ils disent à Carl que cette lumière lui fait mal aux yeux comme celle de notre Soleil fait mal aux leurs.

Carl Higdon est aveuglé par la lumière intense tournante émise par le sommet de la tour, des êtres humains sont au pied de la tour qui paraissent être comme chez eux.<br>Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.
Carl Higdon est aveuglé par la lumière intense tournante émise par le sommet de la tour, des êtres humains sont au pied de la tour qui paraissent être comme chez eux.
Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.

Puis les souvenirs de la suite ont disparu (on les retrouvera grâce à l’hypnose dans l’Extrait 1 qui suit dans l’article)

Après ce qu’il a vécu, le vaisseau le ramène sur Terre et Carl se retrouve au-dessus de la forêt. Ausso One lui dit qu’il va désormais le quitter. Puis, sans transition, Carl flotte hors du vaisseau et descend doucement vers le sol. Il atterrit sur le flanc d’une colline, mais son pied glisse sur un rocher et il tombe brutalement. Il ressent une douleur intense à l’épaule, qui le fait crier : « Oh ! Mon épaule ! Ça fait mal ! »

Carl Higdon désorienté qui vient juste d’arriver au sol depuis une descente en lévitation du vaisseau dans la forêt, glisse sur un rocher et tombe, se faisant vraiment mal à l’épaule.<br>Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.
Carl Higdon désorienté qui vient juste d’arriver au sol depuis une descente en lévitation du vaisseau dans la forêt, glisse sur un rocher et tombe, se faisant vraiment mal à l’épaule.
Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.

Désorienté, Carl ne sait pas où il se trouve. Il aperçoit un panneau indiquant : "North Boundary Lincoln Forest", mais cela ne lui dit rien. Il commence à descendre la route qui mène au pied de la colline. Le froid et l’obscurité commencent à tomber.

Il arrive alors devant un pickup, sans réaliser qu’il s’agit du sien. Il entre à l’intérieur pour s’abriter et s’assoit. Il entend soudain des voix, qu’il finit par identifier comme provenant d’une radio bidirectionnelle. Après quelques tâtonnements, il comprend comment s’en servir et entre en contact avec quelqu’un. Son interlocuteur lui demande qui il est… et où il est. Mais Carl ne sait pas. Il est en état de choc : « Qui suis-je ? Où suis-je ? »

Carl finit par se rappeler le panneau lu plus tôt et dit : « J’ai vu un panneau qui disait North Boundary Lincoln Forest, mais je ne sais pas où c’est. » Il ajoute qu’il est assis dans un pickup « avec un bâton bizarre au milieu », sans se souvenir à quoi cela sert — alors même qu’il a appris à conduire une boîte manuelle étant jeune.

L’homme à la radio lui suggère d’ouvrir la boîte à gants pour y chercher des papiers, et de lire à voix haute ce qui y est inscrit. Tout en discutant, l’homme tente de garder Carl éveillé, lui répétant : « Qui êtes-vous ? Où êtes-vous ? »

Carl Higdon désorienté qui vient juste d’arriver dans son pickup embourbé dans un ravin marécageux inaccessible, qui parle à la CB pour appeler au-secours.<br>Image fictive générée par IA selon description de la scène.
Carl Higdon désorienté qui vient juste d’arriver dans son pickup embourbé dans un ravin marécageux inaccessible, qui parle à la CB pour appeler au-secours.
Image fictive générée par IA selon description de la scène.

Mais Carl est en détresse. Il répète en boucle, confus et frigorifié :
« Je ne sais pas… Je ne sais pas… J’ai si froid… »
Il cherche désespérément :
« Où sont mes élans ? Mes élans… Où sont-ils ? »
« Mon pickup… Mon pickup a disparu ! La grande boule bleue… Les hommes en noir… »
Et il continue de répéter, presque dans un état de choc hypothermique :
« J’ai si froid… si froid… »

Commentaires :

Une opération de recherche menée par les forces de l’ordre a permis de retrouver Carl Higdon dans sa camionnette, embourbée au fond d’un ravin profond. Le terrain était tellement boueux que les policiers ont dû affronter de grandes difficultés pour s’y rendre à pied. Par la suite, ils ont dû utiliser des planches de bois pour parvenir à extraire le véhicule de cette zone impraticable. Des 4x4 ont à peine pu s’approcher à distance du lieu, et en s’embourbant, alors que la camionnette de Carl n’était qu’un deux roues motrices. Le véhicule était à presque 5 km du lieu où il avait été initialement garé par Carl.

Les enquêteurs étaient totalement stupéfaits : il leur semblait incompréhensible qu’un véhicule ait pu se retrouver là, au beau milieu de ce véritable bourbier, sans qu’il n’y ait de traces claires d’accès de plus. Il aurait fallu que le véhicule soit déposé là par hélicoptère pour que ça soit possible. Il a fallu remorquer la voiture de Carl pour la sortie car il lui était impossible de rouler pour avancer et se frayer un chemin là où il était situé.

Ce sont ces mêmes policiers qui ont alerté la presse locale, ce qui a attiré l’attention des ufologues et permis à l’affaire de gagner en notoriété dans les cercles spécialisés.

On sait que la conversation radio a eu lieu vers 18h30 avec Roy Flemming, employé au AM Well Service, la société de forage de puits pétroliers où travaillait Carl. Donc toute son histoire a eu lieu en 2h30. Il sera retrouvé vers 23h30.

Vers 18 h 30, le téléphone sonna chez les Higdon. Bud Rosaker était au bout du fil, cherchant à savoir où se trouvait Carl. Margery, son épouse, lui répondit qu’elle n’en avait aucune idée précise, sinon qu’il était parti chasser ce jour-là.

Peu après, un nouvel appel parvint à Margery, cette fois de la part du bureau de l’entreprise à Riverton, Wyoming. C’était Andy Anderson, le supérieur de Carl. Il expliqua que l’entreprise avait une personne sur la radio de la compagnie, qui semblait blessée, et qu’ils pensaient qu’il s’agissait de Carl, sans en être tout à fait certains. Il insista pour savoir où Carl était allé chasser, mais Margery ne put que répéter qu’il avait simplement dit qu’il allait chasser, sans donner de lieu précis.

Grâce aux informations de la radio et à l’identification du pickup de la compagnie, les collègues de Carl finirent par confirmer que l’homme à la radio était très probablement lui. Le sheriff, informé de la situation, ajouta que le garde-chasse avait vu Carl plus tôt dans la journée, debout devant son pickup, garé sur une colline. Cela permit de restreindre la zone de recherche à la forêt au sud de la ville.

Le sheriff avait d’abord demandé une recherche aérienne, mais le pilote prévu avait bu de l’alcool et ne pouvait donc pas décoller. En conséquence, une équipe de recherche au sol fut mobilisée, composée de chasseurs expérimentés, équipés de véhicules à quatre roues motrices.

Le Sheriff Charles Ogburn du Comté de Carbon, qui a mené la recherche de Carl Higdon.
Le Sheriff Charles Ogburn du Comté de Carbon, qui a mené la recherche de Carl Higdon.

Alors que l’équipe faisait le plein de leurs véhicules, Bud appela Margery pour l’informer du départ imminent de la mission. Margery exprima son désir de les accompagner, mais Bud lui expliqua qu’il était impossible d’accéder à la zone sans un véhicule adapté.

Margery appela alors sa meilleure amie Marilyn James et lui demanda si elle et son mari Don pouvaient l’emmener. Marilyn accepta immédiatement. Don remplit son pickup d’essence, y ajouta des jerricans, puis ils vinrent chercher Margery chez elle. Ensemble, ils prirent la route vers le sud, en direction de la forêt.

La patrouille de recherche était déjà partie à ce moment-là. Tous les véhicules du groupe étaient équipés de radios CB, y compris celui de Don. En entrant dans la forêt, il tenta de prendre contact avec la patrouille via la radio CB, demandant s’ils avaient trouvé Carl. Une voix lui répondit :
« Le trouver ? BON SANG, on n’est même pas encore arrivés dans la zone ! On s’embourbe sans arrêt, il faut constamment s’aider à sortir de là. C’est un foutoir sans nom ici ! »

Le message était clair : ne pas s’aventurer plus loin. La voix leur ordonna :
« Restez en haut de la colline. N’essayez même pas de venir ici. On vous appellera dès qu’on l’aura trouvé. Le bureau est toujours en contact radio avec lui. On est à peu près sûrs de la zone. »

Recherches de Carl Higdon par des patrouilles, de nuit dans la forêt boueuse.<br>Image fictive générée par IA selon description de la scène.
Recherches de Carl Higdon par des patrouilles, de nuit dans la forêt boueuse.
Image fictive générée par IA selon description de la scène.

Alors, Margery, Don et Marilyn restèrent dans le pickup, attendant, anxieux. Le temps paraissait s’étirer indéfiniment. Bien que la nuit soit tombée, la clarté était étrange : il n’y avait pas de lune pleine, pourtant il faisait si lumineux qu’on aurait pu ramasser une pièce de dix cents par terre.

Après un long moment, Don tenta un nouveau contact radio. Il demanda s’ils avaient atteint Carl. La réponse fut toujours négative :
« Bon sang, NON ! On est toujours coincés. La route est étroite, elle tourne entre les arbres. C’est un vrai cauchemar. On avance lentement. On vous appellera quand on l’aura atteint. »

Et l’instruction fut répétée avec insistance :
« RESTEZ LÀ OÙ VOUS ÊTES ! RESTEZ – LÀ OÙ VOUS ÊTES ! »

Marilyn, Don et Margery, toujours installés dans le pickup au sommet de la colline, décidèrent de tenter de se reposer en attendant des nouvelles. Espérant piquer un petit somme, Marilyn posa sa tête contre le dossier. Soudain, elle se mit à crier :
« Arrêtez de bouger le camion ! »
Surpris, Don et Margery lui répondirent simultanément : « Mais on ne bouge pas du tout ! Qu’est-ce qui ne va pas ? »

Marilyn, troublée, montra du doigt une étoile étrange dans le ciel :
« Regardez cette étoile ! Elle bouge, elle change de couleur, elle fait des choses folles ! »
Don, fatigué et un peu agacé, lui dit simplement de fermer les yeux et de se rendormir. Il pensait qu’elle rêvait ou avait halluciné.

La lumière a été observée pendant 20 min environ. Elle passait du rouge, au vert et au blanc dans un schéma de pulsation.

Marily, Don et Margery  observent une lumière changeant de couleur dans le ciel et pulsant pendant 20 minutes, depuis leur pick up, en attente d’un appel du Sheriff concernant Carl.<br>Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.
Marily, Don et Margery  observent une lumière changeant de couleur dans le ciel et pulsant pendant 20 minutes, depuis leur pick up, en attente d’un appel du Sheriff concernant Carl.
Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.

Ils s’installèrent de nouveau pour essayer de dormir, quand la radio CB grésilla :
« On a trouvé Carl. Mais on va ressortir par une autre route, ce sera plus facile. Rejoignez-nous à la barrière en bas de la colline. » Carl Higdon a finalement été retrouvé vers 23h30 cette nuit-là.

Don mit alors le pickup en marche, fit demi-tour et descendit vers la barrière à l’entrée de la forêt. Il coupa le moteur, et les trois reprirent leur attente fébrile, cette fois pour voir revenir le groupe de recherche avec Carl.

À l’est, on apercevait les phares des véhicules, serpentant le long de la route sinueuse. Mais plus loin à l’est, un phénomène étrange attira brièvement l’attention : une lueur rouge-orangé intense, évoquant un lever de soleil. Pourtant, il était trop tard dans la nuit pour cela. Personne ne s’en soucia vraiment, comme si c’était un détail sans importance.

Marily, Don et Margery observent une lumière rouge orangée à l’Est à laquelle ils ne font pas attention, ils pensaient au lever du Soleil. Mais en fait il ne se lèvera que de nombreuses heures plus tard, ce n’était pas le soleil !<br>Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.
Marily, Don et Margery observent une lumière rouge orangée à l’Est à laquelle ils ne font pas attention, ils pensaient au lever du Soleil. Mais en fait il ne se lèvera que de nombreuses heures plus tard, ce n’était pas le soleil !
Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.

Finalement, le groupe atteignit la barrière. Quelqu’un en descendit pour ouvrir le portail, et les véhicules passèrent. Ils firent une halte pour faire le plein d’essence à l’aide des jerricans emportés, pendant qu’un membre refermait la barrière.

Margery courut jusqu’au véhicule où se trouvait Carl. Elle était soulagée de le retrouver… mais elle comprit vite que quelque chose n’allait pas. Il semblait différent, absent. Elle tenta de lui parler, mais il la regardait comme s’il ne la reconnaissait pas, ou comme s’il voyait à travers elle.

Lorsqu’elle lui demanda s’il avait attrapé son élan, Carl leva les yeux vers le pare-brise, le regard vide, et répondit d’une voix étrange, chantonnante :
« Ils ont pris mon élan. Ils ont pris mon élan. »
Il grelottait, il était transi de froid. Margery tenta de le couvrir avec son manteau, mais il recula en pleurant :
« Ne me touche pas ! Ne me touche pas ! »
Margery, paniquée, dit à Don :
« Prends le fusil ! Sors-le du camion ! Je ne sais pas ce qui lui arrive ! »

Don s’exécuta, retira le fusil de son support derrière Carl, puis s’éloigna. Margery tenta à nouveau d’entrer en contact avec son mari, mais il continuait à regarder fixement le ciel, répétant encore et encore, d’une voix monocorde :
« Ils ont pris mon élan. Ils ont pris mon élan. »

Le reste de l’équipe, désormais prête, remplit les réservoirs des véhicules, puis Bud décida qu’il fallait emmener Carl à l’hôpital, vu son état. Don prit Margery par les épaules, la ramena à son véhicule, et le convoi reprit la route, en direction du Carbon County Memorial Hospital, situé à Rawlins.

Peu de temps après, le convoi croisa Roy Fleming, qui montait en voiture par la route principale menant à la forêt. Roy avait fait tout le trajet depuis Riverton pour venir aider Carl, préoccupé par les nouvelles qu’il avait reçues.

Il arrêta le pickup de Bud pour demander des nouvelles. En voyant Carl dans cet état, Roy proposa qu’il serait peut-être plus confortable à l’arrière de sa propre voiture, pour s’allonger. Il descendit, fit le tour de son véhicule et ouvrit la porte arrière.

Mais à ce moment-là, tout dégénéra.
Carl se jeta hors du pickup de Bud et s’enfuit en courant !

Un adjoint du shérif réagit aussitôt : il se précipita près du fossé, s’accroupit, arme dégainée, appuyée sur son genou, prêt à intervenir. L’attitude de Carl était incompréhensible et imprévisible, personne ne savait ce qu’il pourrait faire.

Carl Higdon avec ses vêtements de chasse, pour un documentaire.
Carl Higdon avec ses vêtements de chasse, pour un documentaire.

Carl courait, les bras couvrant ses yeux, hurlant :
« LES LUMIÈRES… OH MON DIEU… LES LUMIÈRES ! »
C’est alors que Margery comprit : les phares des voitures l’éblouissaient, et ravivaient probablement un traumatisme lié à son enlèvement. Elle et Bud se mirent à crier à tout le monde :
« ÉTEIGNEZ VOS LUMIÈRES ! »

Tous s’exécutèrent aussitôt. Et là, Carl s’apaisa. Il marcha calmement vers la voiture de Roy, ferma violemment la porte arrière, ouvrit la porte avant, s’installa sur le siège passager, et referma doucement la porte.

Le convoi reprit alors la route en direction de l’hôpital de Rawlins. Cette fois, Carl était à l’avant avec Roy. En chemin, il se mit à lui parler étrangement.

Il demanda à Roy pourquoi il ne portait pas de noir, et ajouta :
« Est-ce que le soleil ne te brûle pas ? » — une référence directe aux êtres qu’il avait rencontrés.

Il évoqua alors son voyage dans l’espace, affirmant avoir parcouru 163 000 “light-miles”. Il parla de nombreuses choses qu’il aurait vécues lors de cette expérience. Des choses tellement étranges que, jusqu’à ce jour, Roy préfère ne pas en parler.

Carl est transporté aux urgences de l’hôpital Carbon County Memorial à Rawlins, dans le Wyoming, il y arrive à 2h du matin. Il souffre : ses yeux pleurent abondamment, son épaule le fait souffrir, et il réclame sans cesse ses "pilules de trois jours", celles qui, selon lui, flottent jusqu’à vous.

Le docteur Tongco, tout récemment arrivé dans la ville, est de garde ce soir-là. Carl est l’un de ses premiers patients, et ce qu’il entend le laisse profondément intrigué : Carl parle d’êtres habillés en noir, d’un voyage de 163 000 “light-miles” dans l’espace, de mains en forme de cônes qui, lorsqu’elles bougent, font disparaître les choses. Il raconte qu’il ne marchait pas, mais flottait simplement d’un endroit à l’autre.

Facture d’ordonnance du Dr Tongco qui s’est occupé de Carl Higdon aux urgences le matin du 26 octobre 1974.
Facture d’ordonnance du Dr Tongco qui s’est occupé de Carl Higdon aux urgences le matin du 26 octobre 1974.

Il répète, dans une agitation constante :
« LES LUMIÈRES – LES LUMIÈRES… ELLES BRÛLENT ! ELLES BRÛLENT ! »
Le docteur Tongco, fasciné, note toutes ces remarques dans le dossier médical de Carl.

Carl semble dans un état d’amnésie aiguë. Il ne sait pas qui il est. Lorsque Margery, sa femme, lui demande son nom, il répond :
« Ils m’appellent Carl… Qui est Carl ? »
Son épaule est douloureuse, ses yeux pleurent, mais aucun os cassé ni hématome visible.

Le docteur ordonne des analyses médicales complètes, y compris un test toxicologique, soupçonnant que Carl pourrait être sous l’emprise de drogues, vu son comportement. Mais aucune drogue n’est trouvée dans ses analyses, il déduit un choc amnésique. Pendant ce temps, l’infirmière Peterson tente de le soulager : elle lui applique une serviette humide pliée sur les yeux. En examinant son corps, Carl se plaint de douleurs, mais au second passage de la main, il dit :
« Ça va mieux maintenant. »

Malgré la serviette humide, la lumière continue de lui faire mal, alors l’infirmière éteint toutes les lumières de la salle d’urgence. Margery reste près de lui, assise sur une chaise, inquiète et épuisée. Mais Carl ne la reconnaît pas.

Le docteur revient avec les résultats :
Aucune fracture, aucun médicament dans le sang.
Diagnostic : choc amnésique.
Il décide de garder Carl à l’hôpital pour observation pendant quelques jours. On l’installe à l’étage dans une chambre. Carl ne sait toujours pas qui il est, ni qui est cette femme. Il l’appelle :
« La jolie dame des urgences. »

Il parle encore des pilules de trois jours, de flotter, d’un monde qu’il n’arrive qu’à évoquer partiellement. Margery lui donne un crayon et du papier, lui demandant de noter tout ce dont il se souvient.

Carl dessine alors l’être qu’il a rencontré, l’intérieur du cube, puis écrit le mot “Enders”, dessine une bifurcation de route, et écrit une adresse “615 Saltillo Street”, une autre adresse « 243 Fountian Wk. », un type de voiture, Ford 4 roues motrices conduite 1965. Il dit que c’est tout ce dont il se souvient. Il est épuisé. Il n’existe aucune « Saltillo street » ni référence à l’autre adresse à Rawlins dans le Wyoming, personne n’a compris et Carl ne savait plus à quoi il faisait référence une fois son état de choc passé.

Dessin fait par Carl Higdon, avec le dessin de l’intersection en bas à droite, et les adresses en bas à gauche, mauvaise qualité de scan récupéré.
Dessin global fait par Carl Higdon à l’hôpital le 26 octobre 1974, avec le dessin de l’intersection en bas à droite, et les adresses en bas à gauche, l'être en haut au milieu et le schéma dans le vaisseau en bas à gauche au-dessus des adresses, mauvaise qualité de scan récupéré.
Dessin et notes faits par Carl Higdon à l’hôpital le 26 octobre 1974, partie haute du dessin en bonne qualité.
Dessin et notes faits par Carl Higdon à l’hôpital le 26 octobre 1974, partie haute du dessin en bonne qualité.
Dessin et notes faits par Carl Higdon à l’hôpital le 26 octobre 1974, partie basse du dessin en bonne qualité.<br>A priori ce qui est dessiné sur la gauche au-dessus des adresses, c’est un schéma de l’intérieur du vaisseau avec des sièges et une console de contrôle du vaisseau qui contenait des leviers.
Dessin et notes faits par Carl Higdon à l’hôpital le 26 octobre 1974, partie basse du dessin en bonne qualité.
A priori ce qui est dessiné sur la gauche au-dessus des adresses, c’est un schéma de l’intérieur du vaisseau avec des sièges et une console de contrôle du vaisseau qui contenait des leviers.

Margery se prépare à rentrer chez elle, pour le laisser se reposer. Elle rassemble les vêtements de Carl. Roy, resté tout ce temps, propose de la ramener en voiture.

En arrivant chez elle, le soleil se lève, mais Margery remarque quelque chose d’étrange : elle croyait que le soleil s’était déjà levé plus tôt. Roy pense la même chose. Ils trouvent cela curieux, mais trop fatigués, ils n’insistent pas.

Avant de partir, Roy dit :
« Si je peux faire quoi que ce soit, n’hésite pas. Je resterai en contact. »

Margery, épuisée, entre dans la maison. Elle commence à ranger les affaires de Carl, et va se coucher. Mais en manipulant sa gourde, quelque chose tombe :
un morceau de métal tordu, étrange.

Elle le pose sur la commode et va dormir. Le téléphone sonne à plusieurs reprises — des gens voulant savoir comment va Carl. Tout semble flou pour elle. Elle se rappelle seulement avoir dit à quelqu’un, à propos de ce morceau de métal, et cette personne lui aurait dit :
« Apporte-le au shérif. »

Après avoir pris une douche et changé de vêtements, Margery se rendit au bureau du shérif pour remettre le morceau de métal trouvé dans la gourde de Carl. Le shérif étant absent, elle s’adressa à un adjoint.

Elle lui montra l’objet et lui demanda s’il savait ce que c’était. L’adjoint l’examina attentivement, puis l’emporta dans une pièce à l’arrière. Lorsqu’il revint, il déclara :
« C’est une douille. Une douille de fusil. Je n’ai jamais vu une chose pareille. On dirait qu’elle a été retournée de l’intérieur. »
Il repartit dans une autre pièce avec la douille et revint quelques minutes plus tard, confirmant :
« C’est une douille de 7MM Magnum. »

Margery, troublée, demanda comment une telle déformation avait pu se produire. L’adjoint, visiblement mal à l’aise, lui répondit sèchement :
« Laisse tomber. C’était une nuit bizarre. Laisse… ça… tranquille. »

Image couleur zoomée de la balle retournée sur elle-même, retrouvée dans les affaires de Carl Higdon.
Image couleur zoomée de la balle retournée sur elle-même, retrouvée dans les affaires de Carl Higdon.

Elle mentionna alors les mots écrits par Carl sur le papier, notamment le mot "Enders", qu’elle ne comprenait pas. L’adjoint répondit simplement :
« Il y avait effectivement un Enders dans la forêt cette nuit-là. Mais dans une autre zone. »

Et il insista à nouveau :
« Ne cherche pas à comprendre… Laisse tomber. »

La mémoire de Carl finit par lui revenir, de manière inattendue, lorsque sa fille aînée, Rose, entra dans sa chambre d’hôpital. Comme s’il avait été “programmé” pour se souvenir à ce moment-là. Les examens ayant tous été rassurants, le docteur Tongco le déclara apte à rentrer chez lui.

Peu après son retour, Carl reçut un appel du journal local, The Daily Times de Rawlins. Sue Taylor, une journaliste, avait entendu parler de la recherche et du sauvetage, et souhaitait vérifier les faits. Carl, avec une pointe d’ironie, lui répondit :
« Je ne sais pas si vous voulez parler à un fou… Je dois être fou, mais on m’a emmené à 163 000 miles lumières d’ici… et on m’a ramené. »
Il lui raconta ce dont il se souvenait, et l’histoire fit la une du journal local.

Par la suite, Roy Fleming appela Carl depuis Riverton pour lui proposer de parler à Rick Nantkse, un conseiller intéressé par ce type de cas. Carl accepta, en ajoutant encore une fois :
« Je veux bien, s’il accepte de parler à un fou. Tout ça est trop bizarre… »

Rick appela Carl et ils discutèrent longuement de son expérience. Rick lui demanda alors s’il accepterait de parler avec le docteur Leo Sprinkle, psychologue à l’Université du Wyoming, spécialisé dans les expériences liées aux OVNIs. Carl répondit :
« Oui, j’aimerais lui parler. Peut-être qu’il pourra m’aider à comprendre tout ça. »

La famille tenta de reprendre une vie normale. Rose et Lily, les filles de Carl, ainsi que Mike et Lyle, ses fils, retournèrent à l’école. Margery reprit le travail. Mais Carl, lui, restait profondément ébranlé.

Il refusait de conduire le pickup, il n’était pas retourné travailler et préférait marcher partout où il allait. Il avait peur de blesser quelqu’un. Il se réveillait la nuit, convaincu d’avoir rêvé toute cette histoire.

Margery essayait de le rassurer sur sa santé mentale, lui rappelant :
— Les équipes de recherche ne sont pas mobilisées pour des rêves.
— Les hôpitaux n’envoient pas de factures pour des rêves.
— Et le projectile ? Comment expliquer cette douille retournée ?

CE N’ÉTAIT PAS UN RÊVE.
Elle lui rappela :
« Marilyn et Don étaient avec moi quand on t’a retrouvé au sud. »
« J’ai toujours la balle déformée. »

C’est une preuve… quelque chose — s’est produit.

Le docteur Leo Sprinkle, psychologue à l’université du Wyoming, fit le déplacement en voiture depuis Laramie jusqu’à Rawlins pour rencontrer Carl. Il se rendit directement à son domicile. Carl l’accueillit à la porte, et le docteur se présenta, le remerciant de prendre le temps de partager son expérience. Carl l’invita à entrer, et ils s’installèrent à la table de la salle à manger.

Le docteur Sprinkle expliqua à Carl qu’il s’intéressait beaucoup à son cas, et que d’autres personnes dans le monde avaient rapporté des expériences similaires. Il précisa qu’il travaillait comme psychologue à l’Université du Wyoming, et qu’il avait progressivement orienté ses recherches vers les cas liés aux OVNIs. Il exprima le souhait d’étudier le cas de Carl de plus près, s’il en était d’accord, afin de retrouver des souvenirs ou des informations oubliées sur ce qu’il avait vécu.

Le Dr Leo Sprinkle qui a pris en charge Carl et l’a fait examiner par ses collègues pour vérifier a santé mentale, il lui a fait les séances d’hypnose pour l’aider à retrouver la mémoire des éléments perdues.
Le Dr Leo Sprinkle qui a pris en charge Carl et l’a fait examiner par ses collègues pour vérifier a santé mentale, il lui a fait les séances d’hypnose pour l’aider à retrouver la mémoire des éléments perdues.

Il demanda alors à Carl s’il accepterait d’être hypnotisé. Carl, désireux de comprendre ce qui lui était arrivé, répondit qu’il était tout à fait disposé à se prêter à l’exercice. Il voulait aller au fond de cette expérience étrange, et découvrir s’il restait des souvenirs enfouis.

Le docteur lui demanda aussi s’il pouvait enregistrer la séance, pour pouvoir l’étudier plus tard. Carl donna son accord sans hésiter, affirmant qu’il souhaitait aussi savoir ce qu’il avait peut-être oublié.

Puis, le docteur invita Carl à se détendre, mit en marche le magnétophone, et commença à expliquer les étapes de l’hypnose, prêt à plonger dans l’inconnu de cette mystérieuse expérience.

Cette première séance ne sera qu’une première approche légère où Carl est mis en souvenir de son retour au sol seulement, quelques minutes de souvenir. Le Dr. Leo Sprinkle invitera Carl à venir faire d’autres séances sur son lieu de travail. Le Dr. Sprinkle a fait une petite enquête auprès de l’entourage de Carl et à l’hôpital qui l’a recueilli pour essayer de se faire une idée de l’honnêteté et de la crédibilité de Carl. L’hypnose permettra de faire revenir à la mémoire de Carl les éléments manquants, qui constitueront la suite du contenu intéressant de cet article. Carl ira passer des tests à l’université et le Dr Spriknle ira les voir chez eux de nombreuses fois. Tout cela a duré pendant plusieurs mois pour que tout ré-émerge.

Apparence des habitants du monde inconnu :

Le Dr Sprinkle propose à Carl qu’un professeur d’arts de la ville de Rawlins appelé Rick Kenyon vienne faire un croquis de l’Être qu’il a vu. Carl accepte, trouvant l’idée intéressante. Le docteur contacte l’artiste pour organiser cela. C’est ainsi qu’on aura les croquis de l’affaire.

Rick commença à dessiner pendant que Carl décrivait l’Être :

« Il mesurait environ un mètre quatre-vingt, n’avait pas de menton, les jambes arquées, des cheveux couleur paille avec deux mèches dressées verticalement, comme des antennes. Il n’avait pas d’oreilles visibles, ses yeux étaient en biais, et sa peau avait la teinte d’un oriental.

L’Être avait deux bras, mais pas de mains. Un des bras se terminait brutalement, sans rien au bout. L’autre se terminait par un dispositif en forme de cône. Chaque fois qu’il pointait et agitait ce cône, les objets disparaissaient. Je ne sais pas où ils allaient. On ne pouvait tout simplement plus les voir. Il portait une combinaison noire, semblable à celle d’un plongeur. »

Lorsque Rick termina le croquis de l’Être, Carl s’exclama :
« C’est exactement lui. »

Voici le dessin réalisé initialement par Rick Kenyon, que Carl a validé comme complètement ressemblant.
Voici le dessin réalisé initialement par Rick Kenyon, que Carl a validé comme complètement ressemblant.
Voici un autre dessin de l'être extraterrestre qui sera réalisé plus tard par un dessinateur, avec de la couleur.
Voici un autre dessin de l'être extraterrestre qui sera réalisé plus tard par un dessinateur, avec de la couleur.

Voici ce qui a pu être retrouvé dans la mémoire de Carl comme supplément grâce à l’hypnose :

En sortant du vaisseau, Higdon aperçut une gigantesque tour surmontée d’une lumière incandescente tournoyante.

En fait Carl est emmené le long d’un couloir par deux des êtres, il pense qu’ils l’ont sorti de leur cube qui est arrivé en ce lieu. Carl remarque que les êtres ont fait en sorte de rester dans l’ombre lors de leur déplacement pour ne pas être exposés à cette lumière (ce qu’ils n’ont pas fait pour Carl). Mais ils ne marchent pas : ils flottent tous dans l’air. Il se souvenait que lui et deux extraterrestres avaient flotté hors du vaisseau pour aller vers la tour.

En bas de cette tour, il aperçoit des gens, des humains comme lui, semblant détendus et en pleine conversation.

Une représentation d’artiste du chemin vers la Tour à gauche, et des êtres à droite, dessins de Carl Higdon original de l’être au milieu en bas et schéma de la tour avec les 5 personnes sur une plate-forme à ses pieds au milieu en haut, dessin d'artiste selon description de Carl d'un être extraterrestre sur la droite.
Une représentation d’artiste du chemin vers la Tour à gauche, et des êtres à droite, dessins de Carl Higdon original de l’être au milieu en bas et schéma de la tour avec les 5 personnes sur une plate-forme à ses pieds au milieu en haut, dessin d'artiste selon description de Carl d'un être extraterrestre sur la droite.

Ce sont cinq personnes d'apparence humaine - un homme aux cheveux gris de 40 ou 50 ans, une fille aux cheveux bruns d'environ 10 ou 11 ans, une fille blonde de 13 ou 14 ans et un jeune homme de 17 ou 18 ans aux cheveux bruns et une fille blonde de 17 ou 18 ans. Ils étaient vêtus de vêtements ordinaires et semblaient parler entre eux.

Dessin de Carl Higdon de la tour qu’il a vue (30 m à 45 m de haut), l’emplacement où il a vu les 5 personnes sur une plate-forme au pied de la tour, et la distance séparant la tour du vaisseau cube qui avait atterri à côté à environ 15 mètres.
Dessin de Carl Higdon de la tour qu’il a vue (30 m à 45 m de haut), l’emplacement où il a vu les 5 personnes sur une plate-forme au pied de la tour, et la distance séparant la tour du vaisseau cube qui avait atterri à côté à environ 15 mètres.

Ausso a pointé sa « main » et ils (Ausso et Higdon) sont entrés dans la tour et sont montés dans un ascenseur jusqu'à une pièce où il se tenait sur une petite plate-forme et où un « bouclier » sortait du mur, une grande plaque genre mur d’environ 1,2m x 2,4m. Ausso se trouvait de l'autre côté. Le « bouclier » avait une apparence « vitreuse » et est resté devant Higdon pendant ce qu'il a estimé être 3 ou 4 minutes, puis est retourné dans le mur.

Carl Higdon devant la plaque vitreuse de dimensions 1,2 m x 2,4 m environ et qui est sortie du mur (sortie d'en haut), qui contient des instruments pour analyser son corps, dans la vaste pièce où il a été emmené. Ausso One était de l'autre côté de la plaque, pour commander et consulter les résultats de l'analyse certainement.<br>Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.
Carl Higdon devant la plaque vitreuse de dimensions 1,2 m x 2,4 m environ et qui est sortie du mur (sortie d'en haut), qui contient des instruments pour analyser son corps, dans la vaste pièce où il a été emmené. Ausso One était de l'autre côté de la plaque, pour commander et consulter les résultats de l'analyse certainement.
Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.

Carl comprend qu’il a subi un examen médical ou une sorte d’évaluation minutieuse par ce dispositif étrange, qui sembla scanner chaque parcelle de son corps pendant plusieurs minutes.

Les êtres concluent alors : « Il n’est pas ce que nous cherchons. Nous allons le ramener. »
Lorsque Carl est de nouveau emmené hors du bâtiment en flottant, il remarqua encore des personnes debout sous la tour. Elles semblaient humaines, comme lui, et à l’aise, comme si elles étaient là depuis un certain temps.

Il est ramené dans l’intensité des lumières brûlantes, insupportables. Ses yeux pleurent sans arrêt, il peine à voir quoi que ce soit. Puis, il se retrouve ramené vers le vaisseau cubique par un seul être cette fois, qui se présente une fois dans le cube : Ausso One. Il explique à Carl qu’il va le ramener, car il n’est pas le sujet qu’ils recherchent.

Carl Higdon avec Ausso One dans le vaisseau cube où il a été ramené pour son retour.<br>Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.
Carl Higdon avec Ausso One dans le vaisseau cube où il a été ramené pour son retour.
Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.

Ausso One révèle plusieurs choses : ils viennent sur Terre depuis de nombreuses années, à la recherche de poissons et d’animaux. Leur alimentation est transformée en pilules, chacune pouvant nourrir pendant trois jours. Ces pilules sont fabriquées à partir d’animaux. Sur leur planète, l’océan est jaune, tous les poissons y sont morts.

Il montre à Carl une carte de leur planète, un continent représenté. Ils se trouvent, selon lui, à 163 000 "light-miles" (unités inconnues, peut-être symboliques ou juste problème de traduction en unités terriennes) de la Terre. Leur système solaire, composé de neuf planètes, produit une force magnétique qu’ils utilisent comme source d’énergie.

Ausso One examine ensuite le fusil de Carl. Fasciné, il aimerait le garder, le qualifiant de « primitif », bien que Carl insiste qu’il est tout neuf. Ausso lui explique qu’ils portent des combinaisons noires car notre soleil les brûle, et que les symboles qu’ils arborent sont ceux de leur planète. Il conclut en affirmant : « Je suis chasseur. »

Dessin de Carl Higdon représentant l’intérieur du cube avec 4 sièges inclinables côte à côte, la cage contenant les 5 élans située derrière lui, et un panneau de contrôle du vaisseau avec 8 leviers placé en face. Il a aussi dessiné le symbole observé sur les ceinturons des êtres dans le coin en haut à droite.
Dessin de Carl Higdon représentant l’intérieur du cube avec 4 sièges inclinables côte à côte, la cage contenant les 5 élans située derrière lui, et un panneau de contrôle du vaisseau avec 8 leviers placé en face. Il a aussi dessiné le symbole observé sur les ceinturons des êtres dans le coin en haut à droite.

Note :

Carl Higdon pense avoir été impliqué, malgré lui, dans une sorte d’expérimentation médicale liée à la reproduction humaine. Toutefois, l’entité extraterrestre lui aurait indiqué qu’il ne correspondait pas aux critères requis. Fait intriguant : Higdon avait subi une vasectomie quelques années auparavant, ce qui le rendait incompatible avec toute manipulation génétique ou programme de reproduction, tel que celui que ses ravisseurs semblaient mener.

Un soir, alors qu’il regardait la télévision dans le salon, Carl proposa spontanément à sa femme, Margery, de faire une promenade en voiture. Il semblait savoir exactement où il allait. Il conduisit au sud de la ville, prit une route de terre vers l’ouest, puis monta une colline.

À leur arrivée, accompagnés de leur fils Mike, ils virent une vive lumière verte dans le ciel, en forme de cornet de glace renversé. Puis, des odeurs nauséabondes se firent sentir : des relents de chaussettes sales, mêlés à une forte odeur de soufre. Carl coupa le moteur et déclara :
« Je suis en retard. J’aurais dû être ici il y a quelques minutes. »

Carl Higdon et sa famille dans leur voiture de nuit, au point de rendez-vous que Carl avait reçu de manière télépathique pour un contact, mais ils sont arrivés trop tard. Ils ont observé un engin lumineux en forme de cône vert dans le ciel.<br>Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.
Carl Higdon et sa famille dans leur voiture de nuit, au point de rendez-vous que Carl avait reçu de manière télépathique pour un contact, mais ils sont arrivés trop tard. Ils ont observé un engin lumineux en forme de cône vert dans le ciel.
Image fictive générée par IA selon description de la scène et basée sur un dessin tiers comme modèle.

Ils restèrent immobiles quelques instants, avant que Carl ne frappe le volant avec ses poings, criant :
« Je dois être fou. Pourquoi suis-je ici ? Et si on était arrivés à l’heure… qu’est-ce qui nous serait arrivé ? »

Pris de panique, il redémarra et rentra immédiatement en ville. Margery se rappellera :
« Grâce à Dieu, nous ne saurons jamais ce qui était censé se produire. »

A priori il était prévu un nouveau contact qui n’a pas eu lieu, et avec sa famille entière !

Commentaire personnel :

En effet si lui ne convenait pas pour leurs expériences de reproduction, les autres membres de sa famille auraient pu convenir ça paraît évident.

Carl a senti plusieurs fois qu’il était comme sous surveillance, il a aussi vu plusieurs fois des lumières étranges dans le ciel. Il lui est arrivé d’avoir un contact télépathique avec Ausso One aussi, tout cela des années après. Il était donc suivi par ces êtres pendant un moment, et en cette raison mis sous surveillance probablement par des agences de renseignement (son téléphone était sur écoute, ils en ont eu l’intime conviction à cause de bruits bizarres sur leur ligne).

Beaucoup de gens ont demandé à Carl et à sa famille s’ils avaient gagné de l’argent grâce à cette histoire. La réponse est non. Au contraire, cela leur a coûté : en temps, en argent, et en émotions nerveuses. Carl a dû passer de nombreux tests physiques et psychologiques, tests au détecteur de mensonges, et subir une batterie d’examens épuisants. Carl et Margery ont tous deux dû s’absenter de leur travail, sans compensation.

Margery accompagnait Carl à chaque test, voulant comprendre les examens qu’on lui faisait subir et être présente à ses côtés durant les entretiens. Carl souhaitait aussi trouver des réponses, car il se demandait s’il n’était pas fou. Il avait du mal à croire lui-même ce qu’il avait vécu.

Pourtant, plusieurs éléments concrets viennent soutenir la véracité de son témoignage :

  • La battue qui l’a retrouvé en état de choc amnésique au fond de la forêt.
  • La camionnette embourbée dans un terrain inaccessible — sans aucune trace de pneus menant à l’endroit où elle se trouvait.
  • Le garde-chasse, témoin de Carl plus tôt dans la journée sur la colline avec son véhicule.
  • Les lumières mystérieuses aperçues par d’autres témoins ce soir-là.
  • Le rapport médical du Dr Tongco, lorsque Carl fut amené à l’hôpital.
  • Et surtout : la balle déformée.

Carl se souvenait très bien avoir tiré avec son fusil 7mm mag sur un élan, et avoir vu la balle flotter dans les airs, avant de tomber au sol. Il l’avait ramassée et mise dans sa gourde. Margery fit prendre des photos professionnelles de cette balle, comparée à une balle normale.

Le Dr Walter Walker, spécialiste en métallurgie pour l’APRO, examina le projectile : elle ne contenait aucune substance étrangère, mais Walker affirma qu’elle avait dû heurter quelque chose avec une force colossale, ce qui l’avait retournée de l’intérieur. Le fait qu’on n’y retrouve pas la partie en plomb, indiquait que la balle avait percuté un matériau extrêmement dur avec une force considérable.

Peu de temps après que le studio photo ait pris les clichés de la balle déformée, le studio a mystérieusement brûlé. Ensuite, la balle elle-même a disparu — elle était pourtant conservée dans un coffre-fort à l’Université du Wyoming, mais sa disparition ne s’est produite qu’après son analyse par un métallurgiste.

Photographie de la fameuse balle tirée par Carl Higdon le 25 octobre 1974 qui est sortie au ralenti de son fusil, et qui a été comme retournée sur elle-même.
Photographie de la fameuse balle tirée par Carl Higdon le 25 octobre 1974 qui est sortie au ralenti de son fusil, et qui a été comme retournée sur elle-même.
Image couleur zoomée de la même balle tirée par Carl Higdon le 25 octobre 1974.
Image couleur zoomée de la même balle tirée par Carl Higdon le 25 octobre 1974.
Des balles 7 mm Magnum du fusil de Carl Higdon et leur douille, une balle non tirée comparée avec la balle tirée par Carl Higdon et une douille tirée, la balle retournée sur elle-même est aussi en photo à côté.
Des balles 7 mm Magnum du fusil de Carl Higdon et leur douille, une balle non tirée comparée avec la balle tirée par Carl Higdon et une douille tirée, la balle retournée sur elle-même est aussi en photo à côté.
Carl Higdon et une de ses filles, il utilise un détecteur de métaux à la recherche de la partie en plomb de la balle qui a été éjectée de sa balle. Il ne retrouvera jamais la-dite partie en plomb. Encerclé en noir sur la photo l’endroit où se trouvait Carl quand il a tiré avec son fusil quand la balle est allée au ralenti. Photographie prise par Margery Higdon.
Carl Higdon et une de ses filles, il utilise un détecteur de métaux à la recherche de la partie en plomb de la balle qui a été éjectée de sa balle. Il ne retrouvera jamais la-dite partie en plomb. Encerclé en noir sur la photo l’endroit où se trouvait Carl quand il a tiré avec son fusil quand la balle est allée au ralenti. Photographie prise par Margery Higdon.

A l’occasion de la sortie sur terrain pour essayer de retrouver la partie de plomb manquante de sa balle, Carl Higdon a pu constater qu’à l’endroit où s’était posé au sol le cube transparent, il y avait des traces de brûlure sur des feuilles aux alentours au sol, et les arbres à proximité avaient une incurvation bizarre comme si ils avaient subi une altération interne.

Commentaire personnel :

On pense qu’une sorte de champ de force a été généré qui a absorbé le choc de la balle, et a enveloppé sa sortie dans une sorte de cocon qui a aussi coupé le son de détonation, l’a isolé de l’extérieur. Il est possible que le cube en verre qui était en fait posé à proximité ait eu un champ de force invisible étendu dans l'espace et que la balle ait pénétré ce champ de force, qui agissait comme protection contre tout type de projectile autour de l'appareil. A moins que ça soit une action directe de l'extraterrestre sur la balle tirée par Carl de façon volontaire, les deux sont possibles. Étant donné que cet extraterrestre chassait les mêmes élans que Carl mais ne les tuait pas pour les capturer, la deuxième possibilité est la plus probable, qu'il ait visé Carl avec son bras cône pour en fait émerge un champ de force localisé pour incapaciter le tir effectué.

Par ailleurs, le Dr Angela L. Howdeshell, psychiatre à l’Université du Wyoming, fit une évaluation complète de l’état mental de Carl. Résultat : aucune maladie psychiatrique détectée.

Un autre scientifique, Robert J. Hudek, biologiste, tenta de démystifier l’affaire, mais à mesure qu’il essayait de la discréditer, il en renforçait la crédibilité.

Des explications physiologiques furent même évoquées :

  • L’absence de sourcils de l’Être pourrait indiquer un environnement pauvre en lumière UV.
  • La combinaison noire servait probablement à se protéger du soleil terrestre.
  • Et un manque de vitamine D, causé par l’absence de lumière solaire, expliquerait les jambes arquées (comme dans les cas de rachitisme).

Avant sa rencontre, Higdon souffrait depuis longtemps de douloureux calculs rénaux, ainsi que de problèmes pulmonaires résultant d’une tuberculose contractée des années plus tôt. Or, ces deux affections ont disparu après l’événement. Une radio de ses poumons a montré qu’il n’y avait plus aucune trace des poumons abîmés présents sur des radios antérieures, sachant que les poumons abîmés par la tuberculose ne peuvent pas se reconstituer seuls quand l’affection est terminée, ils restent endommagés à vie. Il s’agit là d’un type de preuve difficile à remettre en question ou à falsifier.

Radio des poumons de Carl Higdon
Radio des poumons de Carl Higdon

En septembre 1978, Carl fit encore l’objet d’examens, cette fois réalisés par deux spécialistes reconnus : le Dr Greenberg, conseiller scientifique auprès de la police de Los Angeles (LAPD), et le Dr Sidney Walter, expert en santé publique, ancien conseiller de la FDA et du Département Fédéral des Affaires Sociales. Tous deux le jugèrent sincère. L’un des moments les plus marquants fut sa réaction sous hypnose lorsqu’il revécut l’exposition à une lumière intense — réaction que les experts interprétèrent comme un signe clair d’une exposition réelle à une source lumineuse très forte.

Le Dr Leo Sprinkle, chercheur en psychologie intéressé par les témoins d’Ovni en terme d’étude sociologique.
Le Dr Leo Sprinkle, chercheur en psychologie intéressé par les témoins d’Ovni en terme d’étude sociologique.

D’autres tests furent menés à l’aide d’un PSE (Psychological Stress Evaluator), un dispositif plus avancé qu’un simple détecteur de mensonge. L’expert chargé de l’analyse conclut :
« Je suis contraint d’admettre qu’un événement totalement extraordinaire s’est produit dans la vie de cet homme — les résultats du test le confirment sans l’ombre d’un doute. »

Carl Higdon en train de passer un test au polygraphe (détecteur de mensonge) pour un documentaire d’enquête mené sur lui. Encore un test de plus passé avec succès pour lui comme tant depuis des années.
Carl Higdon en train de passer un test au polygraphe (détecteur de mensonge) pour un documentaire d’enquête mené sur lui. Encore un test de plus passé avec succès pour lui comme tant depuis des années.

Après l’événement, Carl restait profondément marqué. Il refusait de conduire son pickup. Il marchait partout, se sentait insécurisé, craignant de perdre le contrôle ou de blesser quelqu’un.

Mais grâce au soutien du Dr Sprinkle, aux séances d’hypnose, aux tests et à l’accompagnement, Carl réussit progressivement à retrouver confiance en lui, à reprendre le travail, et à reconstruire sa vie.

Dans le même temps, la ligne téléphonique de la famille Higdon semblait surveillée. Ce genre d’événements, étranges et troublants, semble fréquent dans les cas liés aux OVNIs.

Heureusement, avant que la balle ne disparaisse, Margery avait eu l’intuition d’envoyer des copies des photos à plusieurs destinataires dans le monde entier. Lorsqu’on lui demande pourquoi elle a fait cela, elle ne le sait pas vraiment elle-même. C’était peut-être instinctif, ou sous une forme d’impulsion inexpliquée.

Et encore aujourd’hui, tant de questions demeurent, et si peu de réponses.

Des statistiques sur l’observation des Ovnis au Wyoming donnent 2 850 Ovnis observés depuis l’année 1940 dans cet état, ce qui est très élevé. C’est un endroit tassez sauvage et propice à des observations isolées en pleine nature.

Dans la même région du Wyoming il y a eu d’autres phénomènes étranges observés et une disparition mystérieuse d’un chasseur en 2019.

Il est possible que ces êtres continuent à emmener avec eux des gens, et les gardent avec eux comme les 5 humains que Carl Higdon avait vu sur la plate-forme au pied de leur tour lumineuse. S’il avait été considéré comme utile par leurs tests médicaux pratiqués (et il est probable que ça soit la vasectomie qui l’ait fait considérer comme inapte) il ne serait peut-être jamais revenu lui non plus.

Alors évidemment on ne peut pas être certain que la disparition d’un autre chasseur exactement dans la même zone soit liée à un enlèvement extraterrestre, mais cela fait partie des possibles pas improbables (même si il peut avoir été simplement tué par un animal ou un autre chasseur ou avoir refait sa vie ou autre explication plus simple). C’est le cas de Mark Anthony Strittmater qui est mentionné ici, qui a disparu dans la forêt nationale de Medicine Bow.

Avis de disparition du chasseur Mark Anthony Strittmater le 19 octobre 2019 dans la forêt nationale de Medicine Bow dans le comté de Carbone, même endroit que là où Carl Higdon a fait sa rencontre extraterrestre.
Avis de disparition du chasseur Mark Anthony Strittmater le 19 octobre 2019 dans la forêt nationale de Medicine Bow dans le comté de Carbone, même endroit que là où Carl Higdon a fait sa rencontre extraterrestre.

Pat McGuire, un cowboy originaire de Wheatland, possédait un ranch de 5 000 acres près de Bosler, une petite ville du Wyoming. En octobre 1973, lors d’une chasse dans les montagnes Tetons avec son beau-frère, McGuire fut témoin d’un phénomène étrange : une lumière orange dans le ciel, suivie d’une perte inexpliquée de plusieurs heures. Bien qu’il ait trouvé cela curieux, il n’en tira pas de conclusion immédiate.

À partir de 1976, McGuire vécut des événements de plus en plus étranges. Il découvrit des vaches mutilées sans explication, parfois sans oreilles ni organes sexuels, et sans aucune trace autour des cadavres. En campant avec son cousin pour surprendre le « coupable », ils observèrent des lumières vives dans le ciel. Plusieurs fois, McGuire vit ce qu’il pensait être des vaisseaux spatiaux atterrir, avec des silhouettes à l’intérieur. Il tenta de prendre des photos, mais les Polaroids ne révélèrent rien.

Pat McGuire, témoin d’Ovnis à répétition dans le Wyoming dans les années 1970.
Pat McGuire, témoin d’Ovnis à répétition dans le Wyoming dans les années 1970.

Un soir, alors qu’il campait avec un ami, Jimmy Ashley, et un chien, ils virent un engin se poser. Ashley s’approcha du vaisseau et fut soudainement entouré de flammes sans être blessé physiquement. Selon le fils de McGuire, Ashley ne fut jamais le même par la suite.

En 1976, McGuire rapporta ces incidents à l’Aerial Phenomena Research Organization (APRO), affirmant que les visites extraterrestres étaient fréquentes sur son ranch. L’affaire prit une tournure encore plus étrange lorsqu’il eut une vision indiquant l’endroit exact pour creuser un puits. Après des dizaines d’échecs précédents, il convainquit un foreur de tenter sa chance à cet emplacement. Alors qu’ils campaient sur le site, de mystérieux bruits se firent entendre et, soudainement, une source d’eau jaillit : un aquifère profond fournissant 5 000 litres d’eau potable. Cela attira l’attention des médias, notamment ABC News en 1980.

À partir de là, McGuire devint une figure controversée. Il affirma que des vaisseaux atterrissaient sur sa propriété 25 à 30 fois. Il décrivit les extraterrestres comme des humanoïdes sans poils, aux grands yeux et aux vêtements noirs, arborant une boucle de ceinture ornée d’une étoile ressemblant à celle de David. Il les appelait les "Star People", et ils lui auraient prédit une catastrophe climatique à venir, lui indiquant où creuser son puits. Ils exigèrent qu’il hisse le drapeau israélien sur son terrain et qu’il engendre 13 enfants, un pour chaque tribu d’Israël. Il divorça de sa première femme quand elle refusa d’avoir plus d’enfants, et se remaria.

Liens vers des documents plus complets sur ce contact :

• Livre complet "Alien abduction of the Wyoming hunter" publié par Margery Higdon, en anglais - format PDF: Cliquer ici

• Livre à l'achat sur Amazon "Alien abduction of the Wyoming hunter" publié par Margery Higdon, en anglais : Cliquer ici

• Liste d'articles de presse sur l'histoire de Carl Higdon : Cliquer ici


Vidéos documentaires en anglais :

• Carl Higdon Abduction, 1974 (par Think Anomalous) : Cliquer ici

• In Search Of UFO Captives ... With Leonard Nimoy! (1978), épisode sur le cas de Carl Higdon : Cliquer ici
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• The Carl Higdon Abduction (très courte vidéo) : Cliquer ici
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• Carl & Margery Higdon | The Carl Higdon Alien Abduction Story (interview live de Carl et Margery Higdon à partir de la minute 49, lien direct dans la vidéo au bon moment) : Cliquer ici
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