
Contacté : Artur BERLET
Planète du contact : Planète ACART à 65 millions de kilomètres en 1958, dans le système solaire, planète indéterminée (invisible ? pas dans le même plan dimensionnel ?)
Nom du contact principal : Acorc
Sommaire cliquable de liens internes :
• Planète d'origine des contacts
• Identité du contacté
• Epoque et lieu du contact
• Publication de l'histoire
• Comment a eu lieu le contact
➳ Le réveil dans un autre monde
➳ Enfin Artur arrive à communiquer et sa situation se débloque
➳ La convocation au conseil de leur gouvernement pour décider de son retour
• Apparence des habitants de Acart
• Description de leur monde et de leur civilisation
➳ Description physique de Acart
➳ Surpopulation
➳ Fraternité et bienveillance
➳ Gouvernement et lois
➳ Economie
➳ Repas
➳ Energie
➳ Histoire de l’évolution de leur civilisation
➳ Les villes
➳ Transport
➳ Hors-la-loi
➳ Vie dans les logements
➳ Vêtements
➳ Agriculture
➳ Sports
➳ Usine de production
➳ Observatoire astronomique - observation de la Terre, la Lune et système de défense spatial automatisé
➳ Croyance
➳ Espaces naturels
➠ Extrait 1 : vaisseaux spatiaux
➳ Description
➳ Energie de propulsion - énergie "solaire" que d’autres races extraterrestres appellent "magnétique"
➳ Armement
➳ Malaise du voyage spatial
➳ Description de l’intérieur du vaisseau
➳ Equipage
➠ Extrait 2 : le pourquoi du contact avec la Terre
➳ Surpopulation de leur monde et opportunités
➳ Le gouverneur demande à Artur de parler de ce qu’il a vu sur Acart
➠ Extrait 3 : atterrissage sur Terre en Antarctique
• Compléments : informations sur Acart par le biais des pléiadiens de Billy Meier
🔗 Liens vers des documents plus complets sur ce contact
Planète d’origine des contacts :
Ils sont originaires de la planète ACART, située à 65 millions de kilomètres de la Terre en 1958 (la distance varie dans le temps selon leur propos), donc dans notre système solaire, alors que personne ne l’a détectée et que logiquement elle doit être facilement détectable à cette distance (seuls Mars et Vénus s’approchent aussi près de la Terre). La position de cette planète est sujette à question, à savoir il est suggéré qu’elle soit dans un autre système proche (peut-être alpha du centaure), sa situation dans notre système étant mensongère pour masquer sa position réelle.
Les Acartiens indiquent disposer d'une technologie d’occultation visuelle pour leurs vaisseaux mais jamais cela n’est mentionné pour une planète entière. Et même si optiquement cachée, une planète proche a des effets orbitaux astronomiques détectables facilement. Sa position peut être volontairement falsifiée pour la protéger. Ou alors elle est une planète connue comme Mars ou Vénus et on doit supposer qu’on nous donne de fausses images de la planète dans ce qu’on en connaît publiquement. Il y a dans tous les cas quelque chose qui ne va pas avec la position de la planète.
Il est tout à fait envisageable que le contact qu’a eu Artur lui ait demandé de cacher le nom de la planète et sa localisation et de le falsifier de manière volontaire dans une demande forte à ne jamais trahir et que ça soit ce qu’il ait fait. On verra qu’il a été soumis à des questions sur la planète Acart pour avoir le droit de revenir, notamment sur ce qu’il dirait ou pas à son retour. Donc peut-être qu’il a passé un accord à ne jamais révéler, concernant une occultation de l’emplacement de la planète.
Identité du contacté :
Artur Berlet est né en 1931 dans une famille mixte d’immigrants, dans la ville rurale de Sarandi, au Rio Grande do Sul, dans le sud rural profond du Brésil. Son père était un immigré allemand, à moitié français. Sa mère était un mélange Brésilien et Portugais. Sa langue maternelle est l’allemand, tel qu’élevé chez lui, mais il parle aussi le portugais, qui est la langue du pays où il habite et à son école en tant qu’enfant. Il est allé à l’école pendant 2 ans étant tout petit et l’a quitté avec le livre d’apprentissage de 1ère année comme tout bagage, car il a dû travailler ensuite pour aider sa famille. Il est devenu conducteur d’appareils agricoles, et conduit un tracteur pour la municipalité de Sarandi. Pour son plaisir, il fait de la photographie en tant qu’amateur et a essayé un temps de vivre de la photo avant de revenir à son travail de conducteur de tracteur.
En 1958, c’est un homme de 90 kg et 1,76m, de couleur de peau foncée et d’apparence fine, aux cheveux châtains foncés et yeux bleus. Il est en bonne santé physique et mentale, et habitué à travailler dur. C’est quelqu’un de simple. Il a vécu toute sa vie à Sarandi. Il y est connu et respecté pour son honnêteté. Il n’a jamais raconté d’histoires ou fait des fantaisies, et il est apprécié de tous ceux qui le connaissent. Il a une femme et des enfants, et ils vivent avec de modestes moyens. Il n’avait eu que très peu d’éducation scolaire, ne lisait pas du tout de science-fiction.




En 1958, Artur Berlet est enlevé par un vaisseau spatial extraterrestre de 30 mètres de diamètre en forme de deux bols mis en position face à face inversés, alors qu’il est en campagne à moins de 15 km de Sarandi. Il est emmené sur la planète de son kidnappeur pour une durée de 9 jours, appelée ACART. Il a été interrogé et examiné pendant ce séjour. Après qu’Artur ait essayé de communiquer en portugais sans succès, il a essayé l’allemand et a eu la surprise de constater qu’un des extraterrestres parlait cette langue (sa langue maternelle) et c’est dans cette langue qu’il a ensuite discuté tout du long.
Puis ils l’ont ramené sur Terre à 100 mètres de la route, à 5 km de la ville de Sarandi, presque 9 jours plus tard. Il a continué à travailler comme conducteur d’engins pour la municipalité de sa ville, après son retour d’enlèvement.
Son récit est intéressant car à son époque, il n’existait aucune description maintenant classique du mécanisme des abductions et de ce qui s’y produit, il n’avait donc pas de source d’inspiration dans la littérature, pour ceux qui pensent à un canular. Et son histoire a été très peu diffusé pendant très longtemps, donc une inspiration des autres cas d’enlèvement à partir de son cas est aussi peu envisageable. C’est plutôt une confirmation d’un mécanisme commun.
Le Dr Walter K. Bühler et l’équipe SBEDV a enquêté tout d’abord sur le cas de l’enlèvement de Artur Berlet. Puis Wendelle Stevens a enquêté sur son cas plus tard. Aussi bien des enquêteurs Ovni au Brésil, que Wendelle Stevens, ont trouvé ce cas assez crédible pour diffuser son récit.
Jorge E.M. Geisel, Carlos de Oliveira Gomes et Rui Schmidts, ont organisé une rencontre avec Arthur B. dans la maison de Carlos, quelque temps après que des rumeurs aient circulé sur ses aventures.
Les 3 hommes via Jorge ont écrit plus tard à partir de là : « Après 7h30 d'interrogatoire, nous avons tous été confrontés à l'incroyable réalité : Berlet avait voyagé sur une autre planète et était parti pendant neuf jours terrestres, du 14 au 23 mai 1958. Nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises et n'avons jamais eu aucune raison de douter du récit verbal de Berlet. Il y avait chez lui un sérieux impressionnant et il n'a jamais cherché à capitaliser sur son histoire. »
Les contacts de Artur Berlet ont continué à nouveau depuis son enlèvement initial, d’après ce que dit le livre de Wendelle Stevens en toute fin de livre, mais Artur Berlet n’a rien divulgué de leur contenu publiquement à cause de la façon dont ses informations initiales ont été considérées. Seuls des enquêteurs proches parmi les noms cités précédemment auraient eu accès à la suite des informations de contact ultérieur, qui sont introuvables pour le public (je ne les ai donc jamais lues).
Comme les échanges ont été fait en allemand, c’est dans cette langue que Artur a consigné ce qu’il s’est passé à l’issue de son enlèvement. Cela a donné des notes, qui seront traduites en Portugais.
Initialement, lors de l’enlèvement, il lui avait été donné le nom de la planète « Acart » par ses kidnappeurs, en disant que c’était leur planète natale et sa distance la place dans notre système solaire (65 millions de km, distance donnée par les Acartiens). Artur Berlet a pensé d’abord, après son retour, qu’il était en fait sur la planète Mars, c’était son idée basée sur la croyance à son époque que la seule planète peut-être habitée de notre système était Mars, et l’autre croyance de son époque que de croire à de la vie en-dehors du système solaire était absurde.
Selon le livre de Wendelle Stevens dans une partie introductive, ce n’est que plus tard dans un autre contact qu’Artur Berlet a eu des informations plus précises sur l’emplacement de Acart, qui n’est pas du tout Mars (mais sans préciser plus à ce sujet). Et cette information n’est nulle part dans le livre de Artur Berlet qui est paru, et que Wendelle Stevens traduit. Wendelle Stevens parle d’autres contacts qui ont eu lieu ensuite mais que Artur Berlet n’a jamais divulgué publiquement, qui sont restés dans le secret de quelques enquêteurs proches qui étaient allés le voir. Cette information peut être essentielle pour comprendre la localisation de Acart, mais ne l’ayant pas on ne peut que constater qu’il y a un problème sur son emplacement, sans le résoudre.
Il n’avait rien de la richesse des informations sur les contactés extraterrestres des années 1970 comme source d’information, encore plus là où il était.
Quand il a parlé de son histoire, Artur Berlet a été déconsidéré, ridiculisé et même intimidé. Il a réussi à surmonter toute cette négativité qui lui est tombée dessus en retour et il a consigné son histoire par écrit, dans 14 cahiers de notes de type écolier, écrivant 422 pages sur un an (dont le contenu est devenu le livre imprimé de 148 pages, en passant du manuscrit au livre). Il n’avait jamais cherché à faire de publicité pour son histoire ni à forcer les gens à le croire. Il n’a jamais essayé de vendre son histoire ou faire de l’argent avec. Il a insisté sur le fait que la connaissance de son histoire devait être gratuite et libre pour ceux que cela intéresse.

Artur Berlet a décrit avoir vu sur Acart des objets qui n’existaient pas à son époque sur Terre comme des télévisions en verre plat servant de communicateur, des générateurs solaires, etc. Et il a parlé de propulsion du vaisseau basé sur des principes magnétiques d’une façon inconnue de la science terrestre. Fait important la propulsion magnétique est indiquée chez plusieurs contactés par la suite, ce qui montre une convergence.
Berlet a écrit ses cahiers de note avec difficulté car il devait faire face à ses problèmes quotidiens de gagner de quoi vivre en travaillant dur et il avait peu de temps libre.
En 1972, Artur a été invité par des spécialistes de l'ufologie à donner un discours en Allemagne sur son expérience extraterrestre. En mai de cette année, le Musée international des ovnis, de l'histoire et des sciences a présenté, dans le cadre de la Semaine nationale des musées et en collaboration avec l'IPHAN, l'Institut du patrimoine artistique national, une exposition sur le « cas Berlet ». « Artur Berlet, le cow-boy qui a voyagé sur une autre planète - 50 ans d'histoire » était une exposition de matériel documentaire, de photographies provenant des archives personnelles d'Artur Berlet, d'une feuille de route établie avec l'ordre chronologique des événements, des manuscrits originaux, des carnets de notes totalisant 422 pages, ainsi que de l'appareil photo qui, selon Arthur, a été emporté avec lui sur la planète Acart.
Il est décédé en 1995. En 2020, un monument en forme de soucoupe volante de 15 mètres de long et 5 mètres de haut est placé en l’honneur de Artur Berlet au Brésil à Praça da Cidadania (Bairro Vicentinos). Des membres de sa famille ont participé à l’évènement.
Epoque et lieu du contact :
Le contact a eu lieu 14 mai 1958, sur le chemin à pied à environ 13km de Sarandi, dans la région Rio Grande do Sul, au sud du Brésil.




Publication de l’histoire :
Artur Berlet a publié son histoire et le récit de ce qui lui a été fait, montré et dit durant ce contact extraterrestre avec ACART dans un livre paru en Portugais intitulé « Os discos voadores – Da utopia à realidade, narrativa de uma real viagem a outro planeta » (traduction « Soucoupes volantes - De l'utopie à la réalité, l'histoire d'un véritable voyage sur une autre planète »), paru en 1967 initialement.
Mais comme on le verra, il acceptera d’être une personne de contact avec eux si besoin, et ça sera le cas. Il sera ensuite recontacté par Acart et ces récits font partie de notes écrites par Artur qui ne sont pas du tout publiées dans ce livre ni dans celui qui suit de Wendelle Stevens qui en est seulement une traduction.

Ce livre dont toute l’histoire qui suit est une présentation parle de l’enlèvement initial de Artur Berlet par des habitants de Acart.

La traduction depuis le portugais de ce livre de 1967 est diffusée en 1989 par Wendelle Stevens dans la série des contacts extraterrestres traitent de ce contact. Il s'appelle "UFO contact from planet ACART".

Une version ré-éditée avec l’accord des enfants de Artur Berlet, en portugais, est en vente en format papier encore :

Comment a eu lieu le contact :
En 1958, Artur était marié avec deux très jeunes enfants (de 1 an et 2 ans), et il travaillait comme photographe itinérant et il passait beaucoup de temps à voyager essentiellement à pied ou en auto-stop pour alimenter ses collections de photos pour son plaisir. Il parait facilement pour des voyages jusqu’à 20 jours, sa femme étant habituée à ses longues absences sans nouvelle, sans s’inquiéter. Il venait de terminer un travail de photographe rémunéré, il était actuellement sans emploi, et il devait revenir à son ancien emploi de conducteur de tracteur pour la commune sous peu. Il profitait de la transition pour faire ses propres collections de photos non rémunérées.
Le 14 mai 1958, il devait aller à Sarandi pour rentrer chez lui, revenant d’un voyage pour rendre visite à ses parents et prendre des photos du coin pour sa collection. Il avait été laissé en stop au carrefour de la route allant vers Natalino, par une voiture qui allait à Passo Fondo. Il était à pied sur la route située entre le carrefour Natalino (situé à 18 km de Sarandi) et la ville de Sarandi. Il est certain que des gens ont dû le voir sur le chemin pour rentrer chez lui. Il était environ 19h quand il est passé à côté de la ferme du Dr. Dionisio Peretti, il était à environ 13km de Sarandi.

Il faisait déjà noir, quand Artur vit un objet lumineux étrange dans le ciel au-dessus de la limite des bois, à environ 200 mètres de la route. Il a pensé voir quelque chose qui relevait d’un accident quelconque. Il a alors décidé de quitter la route pour aller voir de quoi il s’agissait. Il a dû passer par-dessus une clôture et s’est approché précautionneusement de la source de lumière qui était située à 30 mètres de lui. Il a vu avec surprise que c’était un objet arrondi d’environ 30 mètres de diamètre ayant la forme de deux bols inversés mis face à face. Il émettait une lumière qu’il qualifie de « lumière opaque qui fait penser à de l’acier quand il commence à être incandescent, entre rouge et cendre ». Il a ressenti une peur et l’envie de s’enfuir, mais il avait besoin de rationaliser ce qu’il voyait Il ne voyait personne et a continué à s’approcher de l’objet, quand il vit soudain deux ombres qui dirigent alors un faisceau puissant de lumière dans sa direction, ce qui l’a aveuglé et lui a fait perdre immédiatement conscience instantanément. Il ne s’est réveillé de cette perte de conscience que plus de 36 heures après selon ce qui lui sera dit ensuite, car il avait été injecté par un narcotique ensuite pour rester endormi un long moment pendant tout le voyage, et réveillé lorsqu’ils sont arrivés dans leur atmosphère. Là quand il se réveille il n’a pas la moindre idée du temps écoulé ni d’où il est.
Le réveil dans un autre monde :
Quand il se réveille il est dans un lit dans un environnement blanc lait du type hôpital et il ne peut pas bouger ses bras car il est attaché. Il est dans une pièce rectangulaire dont une face est arrondie. Il a eu immédiatement l’impression d’être dans une sorte d’engin, mais sans savoir comment il était arrivé là. Il a vu des personnes autour à qui il a essayé de parler dans plusieurs langues différentes, qui semblaient l’ignorer, le regardant avec indifférence, ou pour d’autres ne le regardant pas du tout. Plus tard deux autres personnes sont arrivées et l’ont détaché. Ils l’ont aidé à se mettre debout car il se sentait affaibli. Ils l’ont accompagné jusqu’à un compartiment à côté qui contenait des vêtements qu’ils lui ont donné à porter : un vêtement avec une longue cape et des manches. Puis ils l’ont ramené dans la pièce initiale et en sont sortis par une porte automatique, et ils ont descendu des marches, vers le bas. Il a traversé plusieurs pièces situées au niveau bas du vaisseau et après un dernier compartiment, il s’est retrouvé sur le sol ferme à l’extérieur à sa grande surprise, avec une vue sur une ville d’un genre totalement inconnu pour lui, depuis une esplanade où le vaisseau était posé. Il était accompagné par les deux gardes qui l’escortaient bien sûr. Il a vu des bâtiments resplendissants d’une grande variété de couleur. Cela ne pouvait être aucune ville qu’il ait pu connaître sur Terre. Il voit les piétons, les vêtements, etc. Les bâtiments semblent faits de métal.
Il ressent qu’il a un poids inférieur à celui habituel sur Terre, il avait l’impression de peser 50kg au lieu de ses 90kg. La gravité devait être plus faible.
Ils le conduisent sur 300 mètres environ vers un grand bâtiment dans lequel ils le font entrer. Ils l’emmènent jusque dans une pièce et il y est laissé, enfermé. Dans Il comprend que c’est une sorte de chambre servant de prison provisoire en quelque sorte, ses murs sont recouverts d’une fourrure épaisse comme sur les manteaux de fourrure féminins. Dans un coin de la pièce il voit une sorte de goulot d’où coule de l’eau constamment, il va y boire car il a extrêmement soif, l’eau lui paraît très légère et il doit en boire beaucoup pour ne plus se sentit assoifé. Dans la pièce il y a un lit et une petite table. Ils lui emmènent à manger, avec un ustensile bizarre pour manger qui est à la fois une sorte de cuillère et une fourchette.

Il mange de la viande pas très différente au goût de ce qu’il connaît sur Terre, une sorte de gelée, une sorte de nourriture à base de graines de couleur sombre un peu comme du pain, et une soupe.
Puis ils finissent par l’emmener dans une autre pièce rencontrer des nouvelles personnes qui sont installées autour d’une grande table de réunion. Ils parlent pendant 20 minutes environ. Ils parlent entre eux et ne s’intéressent pas à lui car il ne comprend pas leur langue, même s’il comprend qu’il est l’objet de leurs discussions.
Enfin Artur arrive à communiquer et sa situation se débloque :
Au bout d’un moment, Albert essaie de leur parler en Portugais, puis en espagnol et en italien, sans aucun succès : ils semblent désintéressés par ce qu’il leur dit, ne comprenant sans doute pas. Puis il se met à leur parler en Allemand, et là l’un d’entre eux s’est mis à le regarder avec joie et lui a parlé en allemand en retour en lui disant simplement « Deutsch ? ».
Il sera alors laissé seul avec l’homme qui comprenait l’allemand qui l’emmène avec lui mais sans lui parler plus de 2 ou 3 mots d’allemand, qu’il semblait à peine connaître. Ils partent dans une marche dans une rue à l’extérieur du bâtiment. Il découvre des rues plutôt désertes mais une énorme circulation d’appareils individuels dans le ciel. Il voit un des véhicules descendre verticalement se poser, avec un couple qui en sort et dit bonjour à son compagnon de Acart. C’est l’équivalent de nos voitures. L’homme le conduit jusqu’à un nouveau bâtiment où il est emmené dans une salle et enfermé. Artur y trouve une baignoire et y prend un bain, il trouve l’eau très légère, presque comme si c’était du gaz plutôt que de l’eau. On lui apporte une pile de vêtements et il choisit de quoi s’habiller.
Et alors l’homme qui parlait un peu allemand est arrivé le chercher et l’emmène à un groupe de 15 personnes assis autour d’une table. Un des hommes plus âgé s’adresse à lui et lui parle dans un bon allemand. Il avait été emmené à quelqu’un qui maitrisait cette langue et c’est là que la discussion a enfin pu commencer. Il y avait autour de cette table aussi 3 femmes dont une jeune et deux plus âgées. Il observe de près l’une des femmes et il dit que sa peau est si blanche qu’elle donne l’impression de sortir d’un hôpital et qui serait anémiée.
A partir de là les échanges sont écrits en allemand dans le livre. On commence par lui demander son nom, qu’il donne. Il demande à l’homme son nom, il lui dit s’appeler « Acorc Cat ». Il lui dit qu’il n’est pas sur Terre, mais dans le monde « Acart », et qu’il n’est pas en danger. Que son arrivée dans leur monde est « accidentelle » car il n’était pas dans leur intention d’amener un terrien chez eux. Il lui dit qu’il sera rentré avant qu’il se soit écoulé 10 jours terrestres au maximum. En attendant ils vont essayer de rendre son séjour confortable. Il est décidé par eux que Artur restera en compagnie de Acorc pour la suite du séjour, bien que « Tuec », nom qui désigne la première personne qui l’a accompagné dans la ville avoir reconnue l’allemand soit déçu que ça ne soit pas lui qui puisse être le chaperon de Artur. Tuec est aussi un des conseillers de la ville selon ce qui lui est dit. En fait Acorc expliquera plus tard que Tuec ne parlait que quelques mots d’allemand alors que Acorc parle bien allemand, et pour permettre une bonne communication c’est avec Acorc qu’il a été décidé qu’il restera. Tuec avait appris ses quelques mots d’allemande de Acorc qui les lui avait enseignés car ils sont amis.
Acorc qui a reçu l’accord de leur gouvernement pour être l’accompagnant de Artur en attendant, l’amènera chez lui, et il expliquera à Artur qu’on l’avait appelé initialement pour qu’il vienne interroger quelqu’un sans lui dire que c’était une personne extérieure à leur monde. Quand il l’a appris il avait prévenu sa femme qui est arrivée avec leur fils ayant 12 ans en apparence, pour le rencontrer et voir si ce terrien (Artur) était comme eux, avec curiosité, c’était quand même un évènement pour eux.
Artur a été reçu dans une famille de façon simple et amicale, avec bienveillance. Artur échangera avec la femme et le fils de Acorc, en transitant par Acorc pour la traduction dans les deux sens car lui seul parlait allemand.
Artur apprendra plus tard par eux que le vaisseau rencontré par lui était venu sur Terre récolter des graines et des plants de blé, car ils cherchaient à faire pousser le blé chez eux pour remplacer leurs graines qui servent à leur sorte de pain noir, qui sont peu savoureuses en comparaison du blé. Leur commandant de bord l’avait pris pour un fermier qui cultivait le blé. Il était prévu par eux initialement de simplement le laisser se réveiller de son inconscience provoquée par leur rayon d’énergie, dans le champ, quand leur vaisseau serait parti. Mais, malgré l’avis contraire des autres membres d’équipage, le commandant a soudain décidé d’emmener Artur avec eux pour leur montrer comment cultiver le blé sur leur monde. Ceci malgré leurs lois qui interdisent d’entrer en contact ou de faire quoi que ce soit de mal à un terrien, mais l’équipage n’a pas osé affronter le commandant. Une fois arrivé dans leur monde, le commandant sera puni par leur gouverneur en conformité avec leurs lois strictes de non interférence violées, sous la forme d’une ré-affectation depuis le poste de commandant de vaisseau interplanétaire à celui d’opérateur de minage d’acier solaire pour une durée de 1 an (l’acier solaire est le matériau spécial qu’ils utilisent pour la coque de leurs vaisseaux, une forme de métal d’usage pour leurs technologies et qui n’est pas connu des terriens).
Artur a été bien accueilli durant ce séjour mais il était en manque de sa famille, ses enfants, inquiet que sa femme le croit mort car il avait disparu soudainement et même si sa femme est habituée à ses longs voyages il a eu peur que quelqu’un l’ayant vu à pied de retour chez lui en parle à sa femme qui ne le voyant pas venir s’inquiète. De plus les jours duraient 46h, pour un temps de sommeil dans la nuit de 17h pour les Acartiens. Il avait donc un gros décalage de sommeil, pas habitué à veiller autant avant de dormir, et pas habitué à devoir dormir aussi longtemps. Sans compter que la première nuit il est resté longtemps à admirer l’apparence merveilleuse de la ville de nuit depuis le balcon de Acorc qui l’a hébergé chez lui, avant de tomber de sommeil sur le lit qui lui avait été préparé.
La convocation au conseil de leur gouvernement pour décider de son retour :
Artur décrit sa rencontre le lendemain de son arrivée (soit 2 jours terriens après) avec leur conseil et le gouverneur pour statuer sur son cas car il n’était pas totalement certain qu’il puisse rentrer malgré tout. Il décrit le lieu qui est le siège de leur gouvernement et la rencontre.
Artur : « En le traversant, je devais comprendre pourquoi le bâtiment était rond. Nous sommes entrés dans une très grande pièce, un grand salon. Elle était arrondie sur trois côtés et l'autre côté avait un mur droit. La partie arrondie était remplie de chaises, chacune avec un bureau sur le devant. Elles étaient placées en cercle par rapport aux trois côtés incurvés. Elles étaient disposées en files ou en lignes, l'une derrière l'autre, par paliers, jusqu'à ce que les dernières, à l'arrière, se trouvent à environ deux mètres au-dessus des premières rangées. Ils semblent être plus de 500. Devant le mur plat, face aux murs circulaires, il y avait une table rectangulaire d'environ 6 mètres de long, avec quelques 9 ou 10 chaises à hauteur d'épaule. Puis, autant d'un côté que de l'autre, il y avait deux courtes rangées de chaises, au même niveau que les chaises de devant dans les rangées circulaires, et à un demi-mètre au-dessous du niveau de la table rectangulaire. Les jeunes se sont dirigés vers les deux petites rangées de chaises situées à gauche de la grande table et nous ont fait asseoir. Les rangées circulaires les plus proches se trouvaient à notre gauche. Les membres du conseil qui ont commencé à entrer ont pris place à notre gauche. Cela n'a pas pris beaucoup de temps. Presque tous les sièges étaient occupés.
- Cette réunion a été convoquée uniquement pour juger mon cas ?
- Oui, en partie.
- Pourquoi en partie ?
- Parce que le conseil se réunit tous les jours nécessaires, mais aujourd'hui, la première affaire à examiner vous concerne.
Tiraillé par la peur, j'ai demandé :
- Qu'est-ce qu'ils veulent de moi ?
- Eh bien, ils veulent te poser quelques questions.
-Des questions ? Penses-tu qu'en fonction de mes réponses, ils pourraient me garder ici pour toujours ?
-Je ne pense pas que cela arrivera, car ceux qui s'opposent aux inconvénients de ton retour sont peu nombreux.
- Alors il y en a qui pensent ainsi, mon Dieu ?
- Oui, il y en a, et c'est pourquoi il est bon que tu répondes à leurs questions, car tu pourras alors les convaincre qu'il n'y a pas de danger à te renvoyer sur Terre. »
Acorc explique pendant le début de cette assemblée que le gouverneur voulait le retour de Artur chez lui, mais la décision ne lui appartenait pas, c’est le conseil qui doit le décider. Il est un représentant central servant de porte-parole et d’organisateur des débats choisi par des milliers de personnes pour sa plus grande sagesse et sa bienveillance, mais il n’a pas de pouvoir décisionnaire individuel d’imposer quoi que ce soit, c’est le conseil qui décide en tant que collectif.
Acorc sert d’interprète dans les deux sens pour que les questions du conseil soient posées à Artur et leur traduire les réponses de ce dernier. Le conseil l’interroge d’abord sur son niveau d’éducation. Ils sont étonnés de savoir qu’il n’a été à l’école que durant deux ans et lui demandent s’il est vrai qu’il n’a jamais été à une école d’astronomie ou d’ingénieur
Le gouverneur (le fils du Soleil) demande à Artur ce qu’il faisait dans les environs immédiats d’un de leurs vaisseaux solaires avant qu’il ne soit incapacité par leurs gardes. Il explique ce qui s’est passé en réponse.
Il est aussi demandé à Artur ce que les terriens pensent de leurs vaisseaux solaires. Ce à quoi il répond que les terriens n’en pensent pas grand-chose. Ils imaginent que cela peut venir d’un monde lointain tout en étant sceptiques. Il appelle leurs engins des bols volants à cause de leur forme, ce qui les fait rire.
Il lui est demandé ce qu’il fera s’il rentre sur Terre. Il répond qu’il reprend le cours normal de sa vie simplement. Ils lui disent qu’ils veulent surtout savoir s’il dira ce qu’il a vu sur Acart. Il répond que personne ne le croira s’il en parle. Les acartiens veulent savoir pourquoi. Artur explique que c’est un sujet dont il aura probablement envie de parler mais qu’il est certain que personne ne le croira, même dans sa famille. Les membres du conseil sont étonnés que la parole d’un homme ait si peu de valeur sur Terre, ce n’est pas leur usage chez eux. Artur et Acorc expliquent la situation.
Artur expliquera qu’il s’est lié d’amitié avec Acorc. Le conseil lui demande si le cas échéant ils avaient besoin d’un contact sur Terre, est-ce qu’il accepterait une collaboration. Il répond par l’affirmative en disant qu’il serait reconnaissant d’être ramené, et qu’en même temps en voyant leur technologie il ne sait pas comment il pourrait être d’une quelconque aide.
Le conseil décide que vu que personne ne l’a vu partir et qu’aucune preuve de sa présence chez eux n’est disponible pour les terriens, au vu de leur scepticisme généralisé, au vu du fait qu’il a été amené chez eux contre sa volonté de force, ils décident de laisser le gouverneur décider lui-même du retour ou non de Artur. Le gouverneur décide que son retour sur Terre est autorisé. Ils l’autorisent à rester 2 jours de plus chez eux en compagnie de Acorc pour en apprendre plus sur leur société (soit presque 4 jours terriens) après quoi il repartira en vaisseau (pour un voyage qui dure moins de 2 jours terriens). Ils lui disent que s’il désire repartir immédiatement plutôt que visiter leur monde comme proposé il suffit qu’il le dise et ça sera fait ainsi. Maintenant certain de son retour chez lui Artur était soulagé et disait que cela lui convenait très bien de rester un peu pour visiter avant de repartir.
Le gouverneur lui demandera dans un dîner à son domicile juste après cela d'écrire un récit de sa visite lorsqu'il reviendrait sur terre, mais il ajouta que personne ne le croirait pendant ces premières années, mais qu'après une vingtaine d'années, cela changerait, dit-il (il y a maintenant un demi-siècle - 50 ans - que cela s'est produit). Ils lui dirent qu'ils lui montreraient une grande partie de leur planète pendant les quelques jours qu'il devait y rester, avant d'être ramené sur terre.
C’est à partir de là qu’il sera autorisé à visiter plus complètement leur monde, voir leur vie, visiter des usines de production, voir leurs sports, bref avoir une vue intérieure complète de toute leur société, dans ce but.
Il sera ramené à 100 m de la route, à 5 km de Sarandi, presque 9 jours après (comme c’était dans la nuit du 22 au 23 mai on peut lire 8 jours ou 9 jours selon les documents).
Apparence des habitants de Acart :
Les habitants de Acart ressemblent à des êtres humains, de couleur plus pâle, couleur de peau blanche et cheveux noirs. De taille moyenne plus grande que les terriens. Leur sang n’est pas aussi rouge que le nôtre selon ce qu’il en croit, il pense que c’est plus violet.
Selon Artur ils avaient le visage de la mort. Il était fasciné par la couleur de la peau de ces gens. Ils avaient tous cette couleur que l'on voit dans un sépulcre, d'un blanc blafard, les hommes comme les femmes.
Ils dirent à Artur qu’ils sont humains avec des cerveaux humains. Artur décrit la femme de Acorc comme une femme grande, avec un visage ovale, une peau blanche une bouche et des lèvres de taille moyennes, un nez fin un peu bas et des yeux bleus clairs, des cheveux colorés qui tombaient sur les épaulés avec des ondulations allant d’une oreille à l’autre. Elle était habillée avec une robe longue qui lui allait jusqu’aux pieds, avec de la broderie sur les manches et le corsage.
Description de leur monde et de leur civilisation :
Description physique de Acart :
Leur planète est froide au goût de Artur, surtout en début et fin de journée, mais les Acartiens sont habitués à ce froid qu’ils ne ressentent pas, alors qu’Artur était souvent frigorifié surtout lorsque le soleil était bas sur leur horizon. Artur est étonné de voir Acorc commander pour eux en début de soir une boisson à température ambiante dans une sorte de restaurant où ils mangent ensemble, alors que lui est rouge de froid et qu’il voudrait boisson très chaude. Comprenant le désagrément de Artur, Acorc lui donnera une épaisse couverture à passer autour de lui pour leur visite de la ville de nuit.
Ils n’ont qu’une seule saison sur leur planète. Essentiellement Artur décrit leur soleil comme manquant de luminosité en plein jour (et donc de chaleur), et la couleur de leur atmosphère est plutôt gris plomb alors que leur ciel était clair, ensoleillé. Acorc lui dira qu’ils sont situés plutôt vers le Nord de leur planète, où il fait plus chaud en journée et plus froid la nuit qu’à d’autres endroits plus vers le sud de leur position.
Les jours durent 46 heures terrestres, pour des années de 353 révolutions de 676 jours terrestres (correspondant à de 353 révolutions de leur planète). Leur planète n’a pas de satellite naturel, mais ils ont deux plate-formes spatiales gigantesques en orbite, où sont stationnés des milliers de vaisseaux : ce sont leurs ports spatiaux.
Acorc dira à Artur qu’il faut 36h à 38h de voyage pour aller de la Terre à leur monde avec leur vaisseau (qui voyage entre 400km/s et 500 km/s dan l’espace selon eux). Il a donné aussi l’information que leur planète est située au moment de leur rencontre à 65 millions de kilomètres de la Terre.
Commentaire personnel :
Mars est à une distance variable de la Terre allant de 55 millions à 400 millions de kilomètres, en moyenne 78 millions de km. Vénus est à une distance variable de la Terre allant de 41 millions de km à 267 km, en moyenne à 108 millions de km. Ce sont les deux seules planètes connues visibles qui peuvent s’approcher de la Terre à 65 millions de km, les autres dans notre système solaire sont plus éloignées que cela de la Terre. On pourrait noter que Mercure s’approche au plus près à 77 millions de km (mais pas moins). Toutes les autres planètes sont situées à une distance de la Terre allant au minimum de 588 millions de km (Jupiter) à 428 000 millions de km (Neptune).
Il parait évident que s’il avait été dit à Artur que Acart n’est pas dans le système solaire, la distance annoncée de 65 millions de km serait totalement fausse. Or il n’y a aucune mention par Artur dans son livre relatant le contact initial indiquant que la planète soit hors de notre système solaire. Seul Billy Meier a reçu de son contact télépathique l’information que Akart (ainsi orthographié par Meier) est à 5 années lumières (ce qui pourrait correspondre au système alpha du centaure situé à 4,2 années lumières ou ‘à l’étoile de Barnard à 6 années lumières qui sont les deux plus proches étoiles du Soleil) , et ce qu’il décrit de Akart a peu à voir avec l’expérience donnée par Berlet donc il semble que ça soit à ignorer totalement.
65 millions de kilomètres pose problème sur la nature de la planète du contact. Il est possible que comme pour les habitants de Acart il y ait volontairement un mensonge sur leur emplacement afin de ne pas être embêtés par ceux des autres races extraterrestres qui auraient des capacités de les rejoindre.
Surpopulation :
Les déplacements des gens se faisaient à pied sur des rues étroites en raison du manque d'espace, mais les autres transports se faisaient en sous-sol/métro et surtout en aérien, tout cela pour économiser aussi la place. Il a été dit à Artur que sur cette planète, il y avait 20 milliards de personnes sur la même surface que sur Terre environ. Ils sont en surpopulation et auraient besoin d’un autre monde vers lequel s’étendre.
Fraternité et bienveillance :
Artur : « Si l'on en juge par les gentilshommes qui s'y trouvaient, les gens d'ici étaient très pacifiques et généreux. »
Voici un échange extrait :
Artur : « Vous vous considérez tous comme des frères ? »
Acorc : « Il est vrai que nous sommes accoutumés à nous considérer ainsi, et depuis que nous sommes venus à cette réalité, nous avons transformé notre planète, d'un enfer de vol et de rapine, de mensonges, d'usure, de spéculations et de honte, en un paradis d'amour, de fraternité, de compréhension et de progrès. »
Gouvernement et lois :
Il n’y a pas de pays différents dans leur monde, un seul monde uni. Il y a 100 ans terrestres de cela, leur monde était divisé encore en centaines de pays, et avec l’accord de l’ensemble des habitants ils ont décidé d’abolir les frontières et de s’unir en un unique peuple.
Ils ont une sorte de gouverneur qui porte le titre de « Fils du Soleil ». C’est une personne choisie par la population. C’est lui qui a accordé à Acorc le droit d’être l’accompagnant de Artur pendant son séjour sur Acart. Le gouverneur et son conseil de plus de 500 personnes siègent dans un bâtiment appelé le « Palace » pour se réunir et prendre les décisions importantes de leur monde.
Le gouverneur est renouvelé tous les 5 ans et demi (3 ans de Acart).
Economie :
L’argent n’existe pas dans leur monde. Artur le remarque la première fois, quand ils vont manger dans un restaurant lui et Acorc, et qu’ils partent de table et quittent le restaurant sans payer. Artur fait remarquer à Acorc qu’il a oublié de payer et apprend qu’ils n’ont pas d’argent, il a été rendu interdit par leurs lois dans le passé.
Il n’y a pas de haute ou basse position chez eux. Tout le monde est égal et de celui qui a des fonctions de plus hautes responsabilités aux moindres leur loi s’applique de manière identique en terme aussi de sanctions s’ils ne les respectent pas.
Artur est étonné lorsqu’il est invité à aller manger au domicile du gouverneur, après avoir été reçu par le conseil qui a décidé de lui accorder son retour, de trouver un logement simple et de même taille que celui d’Acorc dans un simple immeuble résidentiel. Il s’attendait à le voir habiter un palace, comme l’est le lieu du siège du gouvernement. Le gouverneur et les conseillers sont considérés de façon égale et avec les mêmes droits en nourriture, vêtements, fournitures, etc dans leur vie privée. Ils n’ont un statut de reconnaissance que dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions au siège gouvernemental.
Artur : «- Mais comment pouvez-vous vous débrouiller sans argent pour acheter ou vendre les choses ? Comment faites-vous ?
- Ici, personne n'a besoin d'acheter ou de vendre quoi que ce soit. Il y a suffisamment de travail (pour ceux qui sont aptes) pour qu'ils puissent avoir tout ce dont ils ont besoin ou envie, sans les immoralités. Ici, c'est un crime de refuser de travailler. Nous sommes arrivés à la conclusion que l'argent est l'œuvre des mauvaises actions. Sans lui, beaucoup de maux sont évités.
- Sont-ils obligés de travailler jusqu'à ce qu'ils soient vieux ?
- Non. Les gens travaillent autant d'heures par jour ou par nuit et pour les heures qui restent, ils peuvent aller où ils veulent, manger ou boire dans n'importe quel lieu public, sans extravagance, et faire ce qu'ils veulent. Chaque année, il y a une période de repos ; ils peuvent alors voyager dans tout Acart - voir et faire ce qu'ils veulent, en se déplaçant par les moyens qu'ils préfèrent. Pour cela, ils disposent de suffisamment, fourni par le gouvernement. Et ils en ont encore plus : Ce qu'un citoyen a, ils l'ont tous, car ici tout ce qui est produit obéit à un plan global ; comme les maisons, les bateaux, les vêtements, l'alimentation, etc.
- Jusqu'à quel âge doivent-ils travailler ?
- Jusqu'à quel âge doivent-ils travailler ? Jusqu'à 11 ans (en années d’Acart, soit environ jusqu’à l’âge de 20 ans et demi), ils doivent étudier ; à partir de là, ils vont travailler dans une profession qui a été approuvée par les écoles ; ils travaillent jusqu'à 36 ans (en années d’Acart, soit environ jusqu’à l’âge de 66 ans et demi) et après cela, ils prennent leur retraite. Ils peuvent alors rester au même endroit pour le reste de leur vie, ou voyager où ils veulent, vivre dans un lieu fixe ou dans un hôtel, ou plusieurs hôtels, selon leur choix. Ils bénéficient de toute l'assistance et de toute l'attention dont ils ont besoin pour le reste de leur vie.
- Cette loi s'applique-t-elle aussi aux femmes ?
- Eh bien, les femmes étudient aussi jusqu'à 11 ans ; après cela, elles peuvent se marier et s'occuper d'un foyer, ou si elles ne veulent pas le faire, elles sont obligées de travailler selon leur profession. »
Repas :
Les acartiens prennent 5 repas par jour (leurs jours durent 46h). Ils mangent des nourritures variées. Ils mangent des légumes et de la viande et du poisson, comme les terriens. Artur s’est nourri quasi exclusivement avec du poisson et une substance sombre qui était comme du pain, pendant son séjour. Il avait le choix parmi de nombreux plats proposés mais à préféré se limiter à certaines choses qui le rassuraient. Ils boivent aussi une sorte de thé.
Artur, décrivant un repas pris au domicile de Acorc : « J'ai pris une portion de viande et un plat semblable à du riz et du pain, cette masse foncée ayant un goût semblable à celui de notre pain de seigle foncé.
J'ai vite repris le contrôle, indiquant l'assiette qui me semblait être de la chair de poisson :
- C'est de la chair de poisson ?
- Oui, répondit-il, vous aimez ? »
Artur, parlant du poisson : « Il avait le même goût que le nôtre, à la petite différence que c’était comme s’il était trempé dans des blancs d'œufs battus. »
Artur, parlant à Acorc lors du repas : «Bien que vous disiez que votre eau n'est pas différente, elle est liquide comme la nôtre, mais sur Terre un verre suffit à étancher ma soif, alors qu'ici il me faut boire un litre. »
Artur avait déjà dénoté que leur eau semblait plus « légère » lors d’un bain aussi, moins « lourde ». Mais en fait il a aussi la sensation de peser 50kg au lieu de 90kg.
Energie :
Toute leur énergie provient du soleil, par le biais d’une découverte scientifique qui va être expliquée dans le paragraphe suivant.
Commentaire personnel :
Cette énergie « solaire » s’apparente à une forme d’énergie semblable à celle que d’autres civilisations appellent l’énergie « magnétique » dans la façon dont elle est expliquée. Ça n’a rien à voir avec l’énergie solaire telle qu’utilisée sur Terre. Aucun panneau solaire ne peut capter ce type énergie.
Acorc : « - Nous n'avons pas d'installation de production sur Acart.
- Mais comment ? D'où vient toute cette énergie que vous consommez ?
- De là... Et il désigna le soleil.
- Oui, mais les vaisseaux ne sont-ils pas les seuls à fonctionner à l'énergie solaire ?
- Ici, il y a de nombreuses années, nous avons découvert le moyen d'obtenir de l'énergie solaire. Depuis, nous avons mis de côté les autres forces. Ici, tout ce que vous voyez, les moteurs, les bateaux, les lampes, etc., chaque chose a son propre générateur de la force électrique nécessaire.
- Cette force, l'électricité solaire, n'existe-t-elle qu'ici, sur Acart, ou sur d'autres planètes ?
- Elle existe dans tous les systèmes solaires. Les moteurs que nous avons ici fonctionnent sur n'importe quelle planète de notre système solaire, à la différence près que sur nos planètes les plus proches du soleil, ils ont plus de force, et sur les planètes les plus éloignées, ils en ont moins ».
Histoire de l’évolution de leur civilisation :
Artur parlant à Acorc, lors de la visite d'une usine : « Mais comment ? Mais comment font-ils pour acheter des choses et payer leurs employés ?
- C'est une affaire très longue, mais je vais essayer de vous l'expliquer. Acart était divisée en pays et chacun avait son propre gouvernement et sa propre monnaie. Ainsi, ceux qui avaient de l'argent ont obtenu et possédé plus d'espace qu'ils n'en avaient besoin pour vivre, tandis que ceux qui étaient moins favorisés par la fortune ont été bannis dans les rues. Il en résulta de la malhonnêteté, des vols, plusieurs guerres et tout le reste.
Pourquoi ?
Toujours à cause des méfaits de l'argent. La planète entière était un enfer ; quelques-uns ont survécu et d'autres, plus nombreux, sont morts de faim, de misère et de douleurs. Alors que tout semblait perdu, le plus grand scientifique de tous les temps est apparu sur Acart.
-Et qu'a-t-il fait ?
- Il a découvert le moyen de tirer profit de l'énergie même du soleil.
- Quel est le rapport avec la situation financière ?
- Beaucoup de choses. Une fois découvert, il a inventé, avec deux autres de ses disciples, les armes que nous avons toujours.
- Était-il riche ou pauvre ?
- Très riche, mais il a dépensé toute sa fortune dans des recherches et des expériences qui ont profité à tous.
- De quelle manière ?
- De la manière suivante : Lorsqu'il a réussi à inventer le neutralisateur (arme à faisceau), il n'a parlé à personne de son invention, mais a donné des preuves suffisantes de ce qu'il pouvait faire avec une telle arme. Il a menacé tous les pays d'utiliser cette arme s'ils ne parvenaient pas à trouver un dénominateur commun à leurs différences. Il a présenté un plan global pour le salut de la planète. Tous, ou presque, l'ont accepté et lui ont obéi. Sa première mesure fut d'abolir toutes les frontières, faisant de tout Acart un seul pays ; la seconde fut de mettre toutes les villes à égalité de droits et d'obligations. Pour cela, il devait se débarrasser de l'argent, ce qui mettait automatiquement fin aux profits, aux spéculations, aux vols, à l'usure et à bien d'autres choses encore, qui découlent de l'argent.
- Il devait donc être une sorte de dictateur ?
- Non, il n'est pas devenu directement le gouvernement, mais il a néanmoins donné des idées à d'autres qui les ont ensuite mises en pratique.
- Il dépendait certainement du soutien d'un pays fort ?
- Non. C'est comme je l'ai dit. Quatre-vingt-dix pour cent de la population d'Acart vivait dans l'oppression et la misère, et c'est ainsi qu'ils ont compris ses idées et l'ont soutenu. Les dix pour cent restants ne pouvaient rien faire, et finalement, ils ont aussi accepté. Et comme le peuple a aidé à mettre en place ce régime, les gens sains d'esprit ont eu le droit de choisir leurs gouverneurs.
Ils ont proposé de choisir le scientifique, mais celui-ci n'a pas accepté, mais il a indiqué un de ses fils. Celui-ci fut choisi et devint le premier gouverneur de tout Acart. Comme le scientifique était appelé l'homme du soleil, grâce à ses découvertes, son fils fut appelé le fils du soleil. De là est née la tradition d'appeler notre président le 'Fils du Soleil'.
- Ah ! Pour cette raison ?
- C'est cela.
- Je pensais que c'était un nom sacré.
- Non. Ce n'est pas le cas, comme vous pouvez le voir. »
Les villes :
Acorc fait visiter à Artur la plus grande ville de leur monde, celle dans laquelle il est arrivé. Elle contient 90 millions d’habitants. Elle s’appelle « Con ».
Leurs villes ressemblent aux nôtres. Il y a des rues étroites qui servent aux piétons. Les maisons sont individuelles avec une plate-forme à proximité des côtés extérieurs pour y garer un véhicule volant. Elles semblent comme faites d’une forme d’acier laminé de diverses couleurs, peut-être du même matériau que leurs vaisseaux. Il y avait aussi de petits immeubles de 30 mètres de haut maximum. La lumière de leur soleil se réfléchissant sur toutes ces structures apparence métallique peut être aveuglante.


Artur : « Je commençais à remarquer le mouvement des véhicules - dans l'air - et des gens dans les rues. Je les ai observés : il semblait qu'aucun d'entre eux n'était pressé. Pourquoi courir, même avec des gens comme ceux-là ? Ils ont tout ce dont ils peuvent avoir besoin ou imaginer pour vivre. »
En regardant la ville de nuit depuis le balcon du domicile de Acorc, Artur croit que les maisons sont toutes en feu et il ne comprend pas. Il lui est expliqué que le métal dont sont faites les maisons brille naturellement à tous moments et que de nuit cela donne cette impression de flamme avec différentes couleurs qu’il observe. Les maisons semblaient être faites de métal incandescent qui brillait comme une lampe. En fait c’est la même chose que ce qu’il avait observé sur le vaisseau de Acart sur Terre. Cela créait un magnifique spectacle de nuit. La lumière émise semblait éclairer tout l’environnement jusqu’à 3 mètres environ, faisant que les gens y voyaient bien dans les rues, et des lampes d’éclairage additionnel étaient placés dans les rues ou sur des bâtiments pour que les rues étroites soient toutes bien éclairées.
Lors de la visite au gouverneur dans la capital Con, il a été emmené en transport volant depuis le logement de Acorc dans la ville de Tarnuc, il lui a dit que la distance était de 60km. Il n’y avait que de la ville sur ces 60km de distance, des villes fusionnant avec d’autres villes. Donc la ville est de taille gigantesque.

Transport :
Le transport pour amener Artur dans la ville se fait par un appareil volant. Artur et Acorc étaient sur la terrasse d’un bâtiment, et Acorc a appuyé sur un bouton d’ouverture, et ils sont montés dans la cabine d’une machine volante stationnée là. C’était une cabine à deux places, avec une enveloppe extérieure métallique, et une couche intérieure d’un matériau transparent qui servait à protéger quand la partie extérieure métallique se rétractait en partie.

Artur : « L'appareil ressemblait de l'extérieur à un balcon rond ou à la carrosserie d'un break. À l'intérieur, je ne vis aucun dispositif de direction ; il ne contenait que deux petits leviers et quelques aiguilles. Acorc posa une main sur chaque levier et appuya sur le gauche. La machine commença à s'élever d'un demi-mètre, puis s'arrêta en l'air. Acorc la dirigea doucement vers la terrasse. Il appuie à nouveau sur le levier de gauche et nous montons sur environ 150 mètres. Lorsqu'il a appuyé sur le levier de droite, l'appareil s'est envolé à grande vitesse. J'ai vu qu'il avait appuyé sur une sorte de double accélérateur avec son pied droit. J'ai été très surpris de ne pas entendre de bruit ; on n'entendait que l'engrenage d'un engrenage bien lubrifié. »
Artur a pu voir la ville en vol depuis cet appareil, pendant plusieurs minutes. Un flot important de véhicules volants du même genre était croisé, volant à grande vitesse.


Une fois arrivé à destination au domicile de Acorc, l’appareil s’est garé sur une plate-forme de 3 mètres par 4 mètres accolée à un appartement au 10ème étage d’un bâtiment de 30 étages.
Ils se déplacent de manière aérienne essentiellement. Il existe des véhicules à roue pour des travaux fermiers et une sorte de train à roue souterrain automatisé sans conducteur.
Sous leurs villes, des métros automatiques parallèles circulaient à des vitesses différentes. Lorsqu'ils atteignaient la station terminale, ils revenaient en arrière. Tous fonctionnaient automatiquement et les passagers pouvaient s'arrêter à la station de leur choix. Tout fonctionnait à l'électricité.
Hors-la-loi :
Ils n’ont pas de prison sur Acart. Les personnes qui sont condamnées pour divers faits hors la loi grave sont punies sous la forme d’un bannissement de leur société. Ils n’ont plus le droit de bénéficier des services offerts par le gouvernement. Ils portent sur eux autour du cou un collier métallique qui ne peut être enlevé que lorsque la peine est purgée. Ceci permet à tous de reconnaître leur état de condamné. Ils dépendent alors de la générosité des gens pour leur demander à leur servir à manger (ils n’ont pas le droit d’aller dans un restaurant), s’ils n’ont pas de famille ou d’amis pour les aider. Ils ne peuvent utiliser aucun moyen de transport. Ils vivent une condition d’humiliation permanente en vivant comme des mendiants.
Pour des peines très graves, la sentence peut être la mort.
Vie dans les logements :
La description du domicile de Acorc : une pièce simple avec une petite table, avec pas mal de fournitures dedans. Des chaises pour s’assoir. Une table sur laquelle un appareil ressemblant à une radio permet de commander le fonctionnement d’un communicateur vidéo sous la forme d’un écran plat de verre de 30cm par 30cm situé au-dessus de la table, sur lequel les images se forment. Avec les commandes de l’appareil, un appel vidéo se fait. Pour expliquer ce qu’est l’appareil en termes connus de Artur (nous sommes en 1958) il lui explique que c’est une sorte de téléphone avec vidéo.
D’ailleurs Acorc lui fait une démonstration car il appelle sa femme à l’aide de l’appareil et il converse avec elle, pour lui dire que Artur est chez eux, elle va les rejoindre pour le rencontrer. Puis il lui fait une autre démonstration en appelant Tuec chez lui pour le saluer.


portées par Artur Berlet
sur Acart
Dans le logement de Acorc, il y a plusieurs pièces centrales avec un éclairage et de l’air conditionné, mais sans fenêtre. C’est dans une pièce de ce genre qu’il est hébergé et qu’il dort. Il est libre de ses mouvements, comme n’importe quel invité, et peut entrer et sortir, il n’est pas enfermé. Mais il suit ce que ses hôtes proposent, n’essayant pas de partir seul n’importe où.
Vêtements :
Artur avait à sa disposition des vêtements semblables aux leurs qui lui étaient prêtés mais il avait aussi ses propres vêtements avec lesquels il était arrivé, et il s’habillait comme il voulait. Pour ne pas dénoter de trop dans les rues il préférait utiliser les vêtements de Acart.
Artur : « Presque tous les hommes portaient des vêtements plus ou moins semblables à ceux que je portais, tant au niveau de la matière que de la conception. Les petites différences sont à peine perceptibles. Les femmes étaient habillées de la même manière (avec des robes longues). »
Pour rappel il portait un vêtement comme une longue cape avec des manches, qui lui arrivait jusqu'aux pieds.
Pour son rendez-vous avec leur gouverneur qui allait lui préciser les modalités de retour chez lui et s’entretenir avec lui, on lui a demandé de remettre ses habits terriens qu’il portait en arrivant, à savoir : chaussures noires, chaussettes marron, pantalon bleu, chemise à carreaux et veste marron (Renner).
Agriculture :
Ils ont volé jusqu'à une ferme, où on lui a montré comment cultiver en terrasses/escaliers, comme ceux qu'on utilise aussi dans la riziculture sur Terre à l'est, mais les légumes qu'ils avaient "là-bas" sur Acart dans cette ferme ressemblaient à des pommes de terre, lui a-t-on dit, des légumes racines.
A cause du manque de place ils sont passés de la culture sur sol plat qui produit peu à cause de l’érosion, à celle étagée en terrasses. Au moment de la visite il n’y avait aucune culture car elles venaient d’être toutes moissonnées et en attente de nouvelles plantations.
La petite colline qui servait à la culture avec ces terrasses avait des marches de 20 à 100 m de large. Les « tracteurs agricoles » ne faisaient aucun bruit, seulement un léger bourdonnement. Il a été dit qu'ils fonctionnaient à « l'énergie solaire » (sous une forme transformée électrique)
Les maisons d'habitation étaient alors placées sur des endroits vallonnés/rocheux, accolés à la roche parfois, car là où il était impossible de produire de la nourriture, il fallait utiliser la place en construisant des bâtiments, le manque de place guidant l’optimisation.

Plus tard, ils survolèrent des troupeaux de buffles herbivores, mais ceux-ci étaient deux fois plus gros et n'avaient qu'une seule corne, d'un demi-mètre. Ils étaient des animaux d’élevage à la fois pour manger leur viande qu’utiliser leur fourrure. Ils sont élevés à manger de l’herbe dans des zones froides de leur planète et emmenés dans les fermes pour y finir leur vie avant abattage.
Sports :
Artur a été emmené à un terrain de sport, qui se trouvait à l'intérieur d'un bâtiment. La salle était beaucoup plus grande qu'un terrain de basket. Il s'agissait d'un terrain en herbe d'environ 80 x 100 m, entouré de tribunes qui se transformaient progressivement en galeries au sommet. Il sera expliqué à Artur que c’est du gazon synthétique qui peut être enlevé comme une moquette. Une notion qui paraît hallucinante pour Artur à son époque et qui paraît normale pour nous en 2025. Le toit est articulé et ne se ferme que lorsqu'il pleut.
Artur : « Nous sommes entrés dans cette salle. Je ne saurais dire combien de personnes se trouvaient dans cette salle, mais je n'avais jamais rencontré autant de monde sur un terrain de sport. J'étais tellement occupéepar la vue qu'il me fallut un certain temps pour réaliser que j'étais assis à côté d'Acorc dans un fauteuil et dans un endroit qu'un roi pourrait envier. Je vis que toutes les personnes présentes dans les galeries étaient aussi à l'aise les unes que les autres. »
Artur décrit le match auquel il assiste : « 10 jeunes font maintenant face à 10 autres; deux hommes plus âgés sont entrés sur le terrain, leur faisant des signes, ou plutôt des instructions. Deux d'entre eux s'approchent l'un de l'autre en traversant le milieu des deux lignes intérieures. Les deux lignes principales semblaient être la frontière entre les deux groupes. Ils s'arc-boutèrent et tentèrent de franchir la ligne ennemie. Si l'un d'eux parvenait à pousser son adversaire au-delà de la ligne, le combat semblait terminé pour lui, car il n'était pas autorisé à venir en aide à un camarade assiégé - le groupe qui poussait le plus d'adversaires au-delà de la ligne à la fin gagnait. Il y avait probablement toute une série de règles pour ce jeu, mais comme Acorc ne me les avait pas expliquées, je n'en savais pas grand-chose, mais je pouvais voir que le groupe blanc avait gagné parce qu'il avait six adversaires « survivants ». La bataille était terminée, les vainqueurs se tenaient en demi-cercle au milieu du terrain de sport, tandis que les vaincus étaient à la traîne, et le public acclamait les vainqueurs, qui riaient. L'équipe vaincue ressemblait à une équipe de football qui vient de perdre la Coupe du monde. »
Acorc décrira à Artur plusieurs autres types de jeux sportifs auxquels ils jouent, celui-ci n’étant qu’un exemple.
Usine de production :
Artur est amené à visiter une usine de fabrication dans leur principale ville de production industrielle appelée Serrana. L’usine visitée mesure 10 km de long pour 500 m de large. La visite a duré 2h30 mais il indique qu’il faudrait 500 pages et 150 dessins pour expliquer tout ce qu’il y a vu. En résumé, sur 200 mètres il y a des fonderies de leur acier solaire qui arrive en barres, afin d’en faire des feuilles. Puis toutes sortes de machines qui travaillent le métal. Les éléments découpés et construits servent à faire des lampes, des sortes de TV et d’autres choses.
Puis il y a des milliers de mètres d’entrepôt de tout ce qui a été fabriqué, les machines travaillant à la chaîne de façon coordonnée en passant les éléments d’une machine à l’autre et vers les zones de stockage des produits finis.
Une zone de fabrication de tout ce qui est électrique et électronique est ensuite visitée. Y compris des armes fonctionnant à l’électricité. Un hangar de stocka de moteurs en tous genres et de toutes tailles produits d’un kilomètre de long. Une démonstration d’utilisation d’une arme à énergie fabriquée par l’usine est faite : il fait brûler un morceau de papier à distance (Artur ne connaissait pas le laser, c’était quelque chose du genre). Cela pouvait tuer une personne. De plus grosses versions équipent leurs vaisseaus et peuvent vaporiser un immeuble à 3km de distance.
Puis il lui montre un neutralisateur, qui peut neutraliser les rayons solaires jusqu’à une distance de 5000 km, tuant toute forme de vie sur cette distance, par asphyxie en quelques secondes. Cela traverse la matière et donc un vaisseau ennemi exposé à ce rayon verra la mort de son équipage.
Puis une autre zone de l’usine sert clairement à construire des morceaux de leurs vaisseaux solaires, dans une zone de 500m x 2000m de surface.
Il a vu la coque extérieure en forme de bol non montée, et les machines qui installaient de l’équipement dedans, et assemblant un vaisseau pièce par pièce par des machines automatisées qui faisaient ce travail. Il a pu voir des vaisseaux à toutes les étapes de leur assemblage.
Il a vu des assemblages de moteurs de type turbine à hélice qui servent au déplacement atmosphérique. L’explication du moyen de propulsion dans l’espace n’est pas donnée à Artur car il n’a pas assez de connaissance pour comprendre ce qui lui serait expliqué.
Observatoire astronomique - observation de la Terre, la Lune et système de défense spatial automatisé :
Commentaire personnel :
Ce qui suit tend encore à montrer que Acart est bien une planète de notre système solaire car il est possible avec un télescope d’observatoire de voir la Terre et de distinguer les continents dessus, les mers, etc. ça serait inenvisageable pour une planète d’un autre système. Donc cela reste cohérent avec les 65 millions de kilomètres annoncés. Mais où est donc la planète Acart ? Il est aussi possible qu’il ait été montré des images enregistrées de la Terre sur une zone de visualisation pour Artur, qui ne sont en rien des images visibles directement par le dit télescope, mais comme un moyen de lui faire croire à l’histoire que la Terre est visible et donc que Acart est proche de la Terre comme annoncé. En effet, si Artur a vraiment vu la Terre dans un endroit où on lui a dit de regarder, rien n’assure que ça soit une image en direct visible de l’endroit où il était. Le fait d’être cohérent signifie la cohérence avec l’histoire racontée, mais pas forcément la cohérence avec la réalité des faits.
Acorc : « - Avez-vous déjà vu un télescope sur Terre ?
- Oui, sur des photographies.
- C'en est un, et c'est là que nous voulons aller.
En nous approchant, j'ai vu qu'il se trouvait sur une haute montagne, deux fois plus haute que les montagnes que j'avais vues jusqu'à présent. Nous sommes montés plus haut et avons atterri sur un plateau avec un affleurement en forme d'entonnoir. L'entonnoir mesurait environ 200 mètres de haut, avec une ouverture presque aussi grande qu'un terrain de football à son sommet ! Une fois que nous sommes sortis, Acorc s'est approché de quelques hommes à proximité, a montré son laissez-passer et leur a parlé de manière amicale, mais lorsqu'ils m'ont regardé, leurs visages se sont assombris, mais j'étais habitué à cela - je semblais inspirer de la terreur à tout le monde - je me demandais ce qu'ils pensaient de moi. Une demi-douzaine de personnes se tenaient là, toutes emmitouflées dans des vêtements épais (il faisait très froid à cette altitude). Il s'agissait probablement de gardes.
À droite et à gauche de l'entonnoir se trouvaient des tubes, deux tubes d'environ 80 cm d'épaisseur et de 10 à 12 mètres de long, un de chaque côté. Acorc m'a confirmé plus tard qu'il s'agissait de gardes, car ici, personne n'aurait choisi de résider à cette grande hauteur. D'après ce que j'ai pu voir, l'entonnoir et les deux tuyaux étaient déplacés par d'énormes grues sur lesquelles étaient fixés de grands réflecteurs.
Acorc m'a demandé : « Veux-tu regarder la terre ? » « Bien sûr, mais comment ? » Nous sommes entrés dans la maison ; Acorc m'a montré une chaise et m'a dit : « Assieds-toi ! ». Il se plaça au fond de l'entonnoir et regarda dans l'oculaire, à un signe, l'énorme tour commença à s'incliner d'environ 25 pour cent par rapport à l'horizontale, les gardes à l'extérieur avaient terminé cette manœuvre. Un autre signe de la main et la tour s'est à nouveau immobilisée.
Acorc m'a demandé : « - Peux-tu trouver ton continent d'origine sur une carte ?
- Oui, je crois. Tu parles bien de l'Amérique du Sud ?
- Oui, exactement.
- Pourquoi ?
- Regarde ici (il me montra un endroit qui offrait une vue sur deux côtés) et dis-moi sur quelle planète se trouve le continent que tu vois ici.
J'ai regardé et j'ai presque poussé un cri - la Terre, l'Amérique du Sud - j'ai vu exactement les mers et le continent - j'ai regardé avec étonnement pendant un long moment, puis j'ai demandé :
Pourquoi l'Amérique est-elle si clairement visible, alors que le reste du globe est plongé dans l'obscurité ? » Il a éclaté de rire, ce qui m'a un peu troublé, et m'a répondu :
- Veux-tu que tout le globe soit ensoleillé ? Tu ne sais pas qu'il fait jour sur la moitié de la Terre et nuit sur l'autre moitié ?
- Si, mais je pensais que vous ne pouviez pas le savoir d'ici.
- Pourquoi ? C'est surtout à cette distance que l'on peut déterminer exactement cette différence.
J'ai regardé à nouveau et j'ai consacré mon attention à ce fait. Je n'ai regardé que le continent sud-américain et j'ai essayé d'identifier les différentes villes, mais ce n'était pas possible. J'ai pu distinguer assez clairement les mers des continents. Je me suis penché sur la question de manière très intensive, afin de pouvoir décrire plus tard en détail comment j'avais vu la terre d'ici. À l'exception de l'Amérique du Sud, je pouvais encore apercevoir un coin d'un autre continent du bon côté ; mais je ne pouvais pas dire de quelle partie de la Terre il s'agissait, car la géographie n'est pas vraiment mon point fort. Quand j'en ai eu assez vu, Acorc m'a demandé :
- Alors, ça t'a plu ?
J'ai répondu un peu tristement : « Oui, mais je l'aimerais encore plus si je pouvais le voir de près et non de si loin. »
Il m'a répondu : « - Je peux l'imaginer. Voulez-vous voir votre satellite, la lune ?
- Vous pouvez la voir d'ici ?
- Bien sûr ! Si nous avions plus de temps, je vous montrerais aussi d'autres planètes. »
Acorc lui montre aussi qu’ils ont des batteries de neutraliseurs solaires qui pointent vers l’espace et qui permettent de tirer sur des éventuels agresseurs. Chaque observatoire est destiné à surveiller le ciel et est équipé de batterie de neutraliseurs capables de viser un agresseur dans le ciel. Les observatoires avec défense sont placés tous les 1500km sur leur planète, pour leur fournir un énorme réseau de défense.
Croyance :
Ils croient en un être suprême, un Dieu qui a créé les humains. Leur monde a atteint un état de perfection bien plus grand que la Terre.
Lors de leurs repas ils rendent grâce au créateur. Ils expliquent que ce n’est pas une croyance en Dieu mais une connaissance établie de son existence, et ils l’aiment.
Acorc explique qu’ils mettent en devoir sacré de ne pas mentir car pour eux le mensonge est une offense faite au créateur. Aussi même si cela les mets en mauvaise ou grave position, ils disent la vérité si on leur demande quelque chose, ou alors ils se taisent s’ils ne désirent rien dire, mais ils n’inventent pas de mensonge.
Espaces naturels :
Comme Arthur n'avait pas volé sur Terre, c'était impressionnant de voir tout cela, même d'en haut. Ils passèrent devant de grandes montagnes, et quand il vit plus tard des photos de vol à haute altitude depuis la Terre, il reconnut le même genre de paysage.
Ils survolèrent aussi une ville, qui semblait être SUR une montagne ! Oui, elle avait été construite sur une montagne, juste par manque d'espace comme dit précédemment, et là-haut, ils ne pouvaient pas placer de ferme ! Dans cette montagne se trouvaient aussi les plus grandes mines d'acier solaire, donc il y avait aussi beaucoup de production dans ou autour de cette ville de montagne.
Extraits des divulgations, selon une sélection choisie :
Extrait 1 : vaisseaux spatiaux
Description :
Il apprendra aussi que le vaisseau dans lequel il avait été emmené était un vaisseau spatial de forme générale ronde de 30 mètres de diamètre. Il avait la forme de deux bols inversés mis l’un face à l’autre, avec une partie protubérante sur l’extrémité de chacune des deux faces.
Le voyage de la Terre à Acart dure 36h à 38h avec leur vaisseau.

Artur a été emmené à une usine de fabrication de ces vaisseaux sur leur planète et les a vus en cours d’assemblage à toutes les étapes de fabrication. Il a pu en voir des centaines de vaisseaux finis prêts à usage. Ils font environ 30 mètres de diamètre et haut de trois étages, sont plein d’équipement.
Il a pu voir une autre version plus petite de vaisseaux fabriqués qui servent de transport personnel sur leur planète.
Voici un schéma de leurs vaisseaux interplanétaires fait par Artur avec ses annotations :
1) Lentilles d’attraction pour les voyages dans l’espace.
2) 16 moteurs à « l’énergie solaire », 8 par côté, avec des hélices recourbées.
3) Les « sondes », des sortes de fenêtres en matériau transparent pour observer l’extérieur.
4) Zone d’entrée/sortie du vaisseau.
5) Les antennes pour transmission et réception.
6) « Couche neutre », pour l’isolation contre la friction.
Les Acartiens indiquent que leur vaisseau voyage à 500 km/s dans l’espace et à environ 50 km/s dans l’atmosphère.
Commentaire personnel :
Un rapide calcul montre qu’un trajet durant 38h au maximum selon eux, à 500 km/s correspond à une distance parcourue de 68 400 000 km au maximum. Sachant qu’ils indiquent que leur vitesse est entre 400 km/s et 500 km/s, cela correspond tout à fait aux 65 millions de kilomètres indiqués à Artur Berlet. Il y a une cohérence entre la vitesse annoncée, la durée de trajet annoncée et la distance.
Cela signifie que les informations données, si elles sont fausses sur la distance de Acart, l’ont été de façon cohérentes pour d’autres informations techniques données afin que cela ne contredise pas la distance à Acart.
Energie de propulsion - énergie "solaire" que d’autres races extraterrestres appellent "magnétique" :
Acorc explique à Artur que leurs vaisseaux interplanétaires sont alimentés par l’énergie solaire. Evidemment cela n’a rien à voir avec la captation avec des panneaux solaires comme on peut se l’imaginer avec ces mots. C’est une forme d’énergie cosmique produite par les étoiles dans leur environnement.
Acorc expliquera un peu plus ce qu’elle est : « L'énergie solaire est composée d'ondes provenant du soleil, les mêmes qui font tourner les planètes autour du soleil. Bien sûr, nous savons qu'elles ne sont pas encore connues sur Terre. »
On voit à la description que cela correspond exactement à ce qui est appelé l’énergie magnétique par d’autres civilisations extraterrestres. Ils ont donc un système de propulsion « magnétique », mais ils l’appellent « solaire ». Le mot change mais le concept semble bien le même ! Ils expliquent que ce sont des ondes qui sont utilisées, et qu’ils ont découvert cela il y a 120 ans. C’est donc récent chez eux.
Une explication des courants magnétiques est donnée, sans utiliser le mot « magnétique » qui ne fait pas partie du vocabulaire qu’ils utilisent. Ils parlent de champ de force à la place.
Artur : « - Pourquoi parle-t-on d'un espace neutre dans l'espace ?
- Je ne sais pas si vous comprendrez. Le champ du soleil lui-même se situe à l'infini, par exemple, le champ d'influence de notre soleil va jusqu'à toucher la zone du soleil le plus proche. Il en va de même pour les différentes planètes. Lorsque l'homme d'une planète quelconque commence à étudier le cosmos, il remarque d'abord que le champ de force de sa planète est limité à une petite zone ; la deuxième découverte est qu'il se rend compte qu'il va beaucoup plus loin que son voisin ; selon la taille de ce champ de force, il peut se repousser ou s'attirer.
- Comment cela se fait-il ?
- Eh bien, prenons ce vaisseau à titre de comparaison : Pas trop près et nous sommes attirés vers la Terre ; plus nous nous rapprochons d'elle, plus la balance penche en faveur de la répulsion. Lorsque cette répulsion commence, nous devons changer tout le système de propulsion de notre vaisseau. L'espace neutre est le champ dans lequel les forces de deux planètes se rencontrent. Les réactions que l'on ressent en traversant un tel espace sont dues au fait que les champs de force des deux planètes ne sont pas égaux, ce qui donne au plus faible la poussée du plus fort et vice-versa.
- Si l'on compare la Terre et Acart, laquelle des deux a le champ de force le plus grand ?
- La Terre dans ce cas, donc l'espace neutre est plus proche d'Acart.
- Et quand la distance entre les deux augmente ?
- Alors leurs champs de force deviennent plus grands, mais toujours dans les mêmes proportions, donc si leur distance mutuelle est la plus grande, rien d'autre ne se produit, sauf quand elle est la plus petite.
- Cela s'applique-t-il aussi à la distance entre le soleil et ses planètes ?
- Non, car le champ de force du soleil est infiniment plus grand ; les planètes sont retenues par lui (c'est la même chose que la relation planète-lune). Une partie d'une planète est repoussée par son soleil à une plus grande distance, d'autres parties sont attirées par lui.
- Pourquoi les fragments qui errent dans l'espace ne causent-ils pas de dommages à vos vaisseaux spatiaux ?
- Premièrement, parce qu'ils sont constitués d'une matière susceptible d'être détruite par la friction, et deuxièmement, parce que les vaisseaux ont une couche protectrice autour de leur surface extérieure. »
Lors de la visite de l’usine il est expliqué à Artur quelque chose qui montre encore une fois que c’est bien une propulsion magnétique et le mot est utilisé cette fois-ci :
Acorc : « - Tu vois, dit-il, en dessous de cette pièce, il y en a une autre que nos yeux ne peuvent pas voir ?
- Pourquoi ?
- Parce qu'elle a un éclat si intense qu'elle aveuglerait une personne instantanément.
- Quelle est la fonction de cette pièce, là-dessous ?
- Sans elle, le vaisseau n'aurait aucune utilité, mais lorsqu'elle est reliée à ces moteurs qu'ils ont à l'intérieur du vaisseau, ceux-ci produisent une sorte de vibration, et c'est cette vibration qui produit les ondes magnétiques, comme celles émises par les planètes, par conséquent l'une est bloquée et l'autre attirée.
- La pièce du dessus a-t-elle la même fonction ?
- Non. Celle du dessus est à moitié rétractée de chaque côté, comme les deux paumes d'une main ouverte. Le fait d'en rétracter une de chaque côté permet d'abaisser le sommet et le navire acquiert plus de vitesse. S'il était complètement rétracté, la vitesse pourrait devenir telle que le vaisseau pourrait se désintégrer.
- Pourquoi le vaisseau ne peut-il pas être propulsé par ce système dans l'atmosphère ?
- Parce que, dans l'atmosphère, les rayons magnétiques n'ont qu'une seule direction, celle du sol ; or, si le vaisseau était au sol, il ne pourrait pas s'élever, et s'il était en l'air, il irait droit dans le sol. Tu comprends maintenant pourquoi un bateau a besoin d'un système ici et d'un autre à l'extérieur ? »
Armement :
Leur armement se compose de deux armes : le désintégrateur solaire et le neutralisateur solaire. Ce dernier est aussi utilisé en médecine et pour combattre les fléaux des agriculteurs.
Malaise du voyage spatial :
On expliqua aussi à Artur les problèmes qu'ils avaient encore concernant les voyages dans l'espace, et on lui dit qu'il était préférable de rester inconscient pendant une partie de ce voyage alors que lui et son corps n'y étaient pas encore habitués. L’explication est que le voyage crée un gros stress au corps et que pour l’éviter il sera endormi. L’équipage du vaisseau subit le même stresse mais ils sont entraînés et préparés à cela depuis longtemps et le supportent. On lui fait prendre une pilule pour dormir.
Afin de ne pas vomir non plus son repas à cause du stress du voyage spatial sur le corps, ils prennent leur nourriture uniquement sous la forme d’une pilule ultra-concentrée avant d’entamer leur voyage, et ne mangent pas du tout jusqu’à leur arrivée.
Il faut se rappeler que cette race en était aux premiers pas concernant les voyages interplanétaires. Leur départ de la planète Acart s'était également fait au même endroit où il était arrivé quelques jours auparavant - dans la ville de "Con". C'était un "aéroport" d'un genre particulier.
Il retrouve la pièce dans laquelle il s’était réveillé au tout début, mais sans le lit. On lui montre que le lit est rétractable dans le plafond. Ils actionnent une commande et du plafond descendent 12 lits, ainsi que 6 de plus encastrés dans les murs, qui permettent de la transformer en dormitorium. Aucun vêtement de protection particulier n’était nécessaire, le vaisseau les protégeant de ce qui se trouve dans l’espace.
Il a dormi pendant la partie du voyage vers leur « station spatiale » – à quelque 50 000 km dans l'espace, donc il n'a pas fallu beaucoup de temps pour l'atteindre bien que leur vaisseau ait volé beaucoup moins vite que les 500 km/s qu’il peut atteindre au maximum. Artur a demandé à être réveillé une fois arrivé là-bas pour la voir. C'était une énorme plate-forme dans l'espace. Presque une ville là-bas, mais seulement des maisons comme des « iglos » (semblant faites de glace en forme de bol ressemblant à un chapeau), et tous devaient porter des combinaisons spéciales, probablement pour les protéger de quelque chose dans l’espace mais il n’y a pas eu d’explication.
Puis Artur est retourné dormir pour la suite du voyage. Il a été réveillé après 11h de voyage terrestre car leur vaisseau a atteint sa pleine vitesse constante et il n’y a plus de risque de stress sur le corps d’Artur durant cette phase constante. Il est étonné de s’être endormi sans avoir besoin de pilule pour cela, peu après s’être allongé dans le lit. Acorc lui explique que des rayons d’énergie lumineux du même genre que celui qu’ils ont utilisé pour le rendre inconscient sur Terre sont déclenchés sur le lit une fois couché, c’est une autre façon de faire sans pilule. Il avait en effet vu un point lumineux au niveau du lit une fois allongé dessus, il comprend son usage maintenant.
Ils ont prévu pour lui 2h de visite du vaisseau. Il aura le droit de rester éveillé pendant un bon moment, pendant lequel il n’y a pas de variation de leur vitesse. La visite du vaisseau est expliquée ci-après.
Arrivé à 10 millions de kilomètres de la Terre ils lui ont demandé d’aller se rendormir (pour décélérer). Ils l’ont réveillé de nouveau une fois arrivé à 5000 km de la Terre.
Description de l’intérieur du vaisseau :

Au retour, on fit visiter le vaisseau à Artur, qui comportait 3 niveaux. Le premier et le troisième avaient moins de salles que le deuxième. Le niveau inférieur abritait de petits vaisseaux, ainsi que des armes solaires.
Le niveau du milieu, auquel on accédait par un ascenseur, comportait des laboratoires, des salles et des couloirs.
Artur : « Dans les différents compartiments où nous pénétrions, nous trouvions toujours des humains assis devant des appareils super compliqués, couverts d'instruments de toutes sortes. »
La « salle des moteurs » où ils créaient la force propulsive mesurait environ 5 x 5 m, et au milieu se trouvaient 6 moteurs, de la taille d'un baril d'essence, disposés en 2 rangées de 3 l'une au-dessus de l'autre. On lui a dit que ces moteurs captaient l'énergie solaire qui était convertie pour faire avancer le vaisseau.
Seuls 2 moteurs fonctionnaient à ce moment-là, les autres servaient de réserve et se mettaient en route en relais, en cas de dysfonctionnement : « tout ce qui est fait de matière est susceptible de tomber en panne… », lui a-t-on dit. Le vaisseau avait d'autres moteurs utilisés dans l'atmosphère : 16 turbines, en deux rangées de 8 sur chaque côté, qui ont chacune leur propre plus petit moteur.
Acorc lui dit qu’ils sont aux 2/3 du trajet à 45 millions de kilomètres à un moment donné.
Commentaire personnel :
Quand Acorc dit qu’ils sont aux 2/3 du trajet, à 45 millions de kilomètres à un moment donné, cela confirme la distance entre Acart et la Terre de 65 millions de kilomètres de manière cohérente. Donc soit Artur a juste eu l’information qu’ils étaient 45 millions de km et il a ajouté dans son livre qu’on lui a dit que c’était les 2/3, soit cette information des 2/3 était vraiment donnée en sus par Acorc et elle est faite pour confirmer la distance de 65 millions de km. La cohérence serait voulue encore une fois si la distance est mensongère.
Equipage :
On lui a dit que le vaisseau avait un équipage de 32 personnes en incluant Acorc et Artur lors du voyage retour, mais c’est un effectif réduit car ils ne sont là que pour la mission courte de ramener Artur chez lui. Sinon l’effectif normal est plus important dans des missions plus longues. Artur est réveillé pour voir la Terre depuis un survol orbital, il voit l’Afrique du Sud.
Commentaire personnel :
On retrouve aussi dans le contact de Clarion avec Truman Bethurum que leur planète est dans notre système solaire et n'est pas visible pour la Terre, et que leurs équipages comportent 32 membres (sauf qu'ici 32 n'est semble-t-il pas l'équipage normal du vaisseau alors que pour Clarion c'est le standard), toutefois ces deux similarités valaient le coup de les noter et voir si il faut y réfléchir ou pas.
Extrait 2 : le pourquoi du contact avec la Terre
Les acartiens voyagent vers d’autres mondes depuis longtemps, mais ont concentré leurs derniers voyages vers la planète Terre.
Certains d’entre eux savent parler plusieurs des langues principales terrestres : allemand, russe, anglais, espagnol... Ils avaient expliqué à Artur avoir appris ces langues en enregistrant des transmissions de radios et télévision, en prenant en photo des écrits depuis 200 km de distance avec des technologies de zoom, ce qui leur a permis en 10 ans de commencer à apprendre des langues. Cela leur prend du temps pour apprendre une langue et ensuite ils savent l’utiliser correctement sans paraître aussi à l’aise qu’un natif. Les différentes personnes qui sont impliquées dans l’apprentissage de langue ont chacune choisi une mangue différente à apprendre.
Ils expliquent avoir une technologie qui permet de les rendre invisible pour nous lorsqu’ils sont dans leur engin volant, s’ils le désirent, et ainsi ils peuvent rester en vol collecter des données sans être repérés.
Acorc : « Il s'agit d'un appareil que, dans certaines circonstances, nous mettons en service autour de notre vaisseau, et grâce auquel personne ne peut voir le vaisseau ni aucun de nos mouvements. En outre, nous sommes capables de nous déplacer d'une manière telle que nous ne laissons aucune trace sur les terrains les moins surveillés. Si nous ne devions pas photographier ce qui nous intéresse, nous agirions toujours de nuit. De ce fait, nous sommes déjà confrontés au problème d'être découverts, mais grâce aux neutralisateurs et à nos moyens de déplacement rapide d'un endroit à l'autre, nous sommes en mesure de nous mettre à l'abri de ce genre de problèmes ».
Ils sont au courant de ce qui arrive sur Terre. Ils observent la Terre depuis des décennies. Ils savent quels sont nos moteurs de fonctionnement.
Ils ont du personnel en permanence sur Terre.
Ils ont une base intermédiaire sur la Lune. Ils descendent sur Terre depuis leurs vaisseaux qui peuvent rester si besoin 1 an dans l’espace sans avoir besoin de ré-approvisionnement en air ou nourriture.
Surpopulation de leur monde et opportunités :
Ils ont un problème de surpopulation chez eux, et ils pensent qu’avec une adaptation ils pourraient vivre sur Terre avec nous. Mais ils ont constaté nos problèmes qui empêcheraient toute cohabitation.
Ils pourraient éliminer les terriens en très peu de temps s’ils désiraient une invasion, ce n’est absolument pas le cas, opposé à toutes leurs croyances.
Toutefois ils voient les menaces de destruction des terriens par les armes nucléaires augmenter et se disent que si c’est le cas alors nous nous détruirons quasi-complètement, et alors ils viendront habiter sur Terre. Une fois que la destruction atomique se produirait, ils pourraient prendre le contrôle pacifiquement de toute la planète, car les quelques-uns qui resteraient ne seraient pas en mesure d’offrir une résistance ; au contraire, ils les accueilleraient.
Ils ne cherchent pas à interférer pour précipiter une catastrophe de ce genre mais se disent qu’ils saisiraient une opportunité si nous en arrivions là. La contamination radioactive n’étant pas un problème pour eux, car ils ont déjà eu une époque atomique et ont appris à transmuter les radiations. Pour eux en 1958, c’est une quasi-certitude que nous allons déclencher une guerre nucléaire, ils ne se demandent si ça sera le cas mais quand ça sera le cas.
Commentaire personnel :
Il semble que les probabilités soient devenues différentes, et ce grâce à l’intervention de divers peuples extraterrestres dans le sens de l’empêchement de la guerre atomique sur Terre, et cet avenir funeste de l’humanité a été évité je pense. Donc les plans des Acartiens pour occuper la planète après nous ne sont plus d’actualité à mon avis.
Aussi en attendant ils viennent collecter des plantes, graines et diverses espèces pour les sauvegarder chez eux, afin de les réintroduire en cas de destruction atomique planétaire due aux terriens, afin de la re-peupler.
Artur : « - Si une telle guerre avait lieu, combien de temps attendriez-vous avant d'entrer en action ?"
- Nous entrerions en action dès la fin de la guerre, car il nous en coûterait d'attendre, car toute la végétation mourrait dans les zones d' embrasement.
- Et s'il y avait un vainqueur qui n'aurait subi ni destruction humaine ni destruction matérielle ?"
- Il n'y a pas de vainqueur dans une telle guerre. Ils s'attaqueraient mutuellement ; nous en sommes certains, car nous connaissons tous les secrets des terrestres, contre lesquels ils ne savent pratiquement rien de nous. »
Commentaire personnel :
Là on notera la différence avec le contact de Clarion avec Truman Bethurum car les clarionites cherchent, comme beaucoup de peuples, à nous aider à nous en sortir, pour ne pas plonger dans la destruction. Ils font de l'ingérence pour modifier le psychisme humain afin de nous aider à devenir pacifiques et ne pas nous détruire. Alors que Acart ne fait rien pour nous aider, ils regardent avec passivité et laissent faire, et même en se disant que ce serait une bonne chose pour eux si on se détruisait car ça leur laisserait la place.
Grosse différence dans le comportement spirituel des deux.
Le gouverneur demande à Artur de parler de ce qu’il a vu sur Acart :
Artur parlant à Acorc : « - Ce qui m’intéresse tout à coup, c’est ce qui a motivé le Fils du Soleil et le Conseil, lorsque, d’un moment à l’autre, après avoir trouvé un danger dans mon retour sur Terre, il m’a demandé de faire un récit écrit de tout ce que j’ai vu, entendu et ressenti ici, et d’essayer de le divulguer. Peut-être était-ce pour tester ma loyauté ?
- Je puis vous dire que ce n’était pas pour cela ; nous avons intérêt à ce qu’une grande partie des Terriens aient connaissance de quelque récit possible de votre part à ce sujet, et, comme il faut l’espérer, personne ne va le croire en ce moment.
- Pourquoi pas en ce moment ?
- Parce qu’ils ne le croiront que lorsque certains de ces faits auront été confirmés.
- En quoi cela leur sera-t-il utile et quand ?
- Quand ils sortiront de la guerre et que nous apparaîtrons sur la Terre, les quelques survivants, grâce à votre aide éclairée, connaîtront quelque chose de notre système de gouvernement, de notre mode de vie et d'être, et ainsi ne nous opposeront pas de résistance, ce qui serait inutile. »
Extrait 3 : atterrissage sur Terre en Antarctique
En sortie de leur décélération, ils doivent faire deux ou trois orbites autour de la Terre à une distance d’environ 5000 km pour une décélération finale qui serait trop éprouvante pour Artur, donc on ne le réveillera qu’à l’issue de cela, avant de pouvoir atterrir. On lui dit qu’il sera déposé 3 heures avant le crépuscule environ à 5 km environ de la ville de Sarandi. Il voit la Terre depuis le vaisseau en orbite. Puis il pose des questions sur l’atterrissage.
Artur : « Mais il se peut que je ne me sente pas bien après l'atterrissage !
- Cela n'arrivera pas ; vous pourrez facilement effectuer cette marche, car vous aurez respiré de l'oxygène terrestre pendant plusieurs heures avant l'atterrissage. C'est pourquoi nous atterrirons d'abord à un autre endroit de la Terre.
- Est-ce que certains membres de l'équipage sortiront avec moi ?
- Non, aucun d'entre nous, vous serez seulement escorté jusqu'au point de chute.
Je me suis à nouveau endormi. Connaissant maintenant la fonction du point lumineux, je me suis efforcé de voir quelle serait ma réaction. Je me suis couché sur le dos et j'ai regardé vers le haut, mais je n'ai pas vu de lumière. J'ai regardé Acorc d'un air interrogateur. Il a touché le mur apparemment lisse à ce moment-là et le point lumineux est apparu. Je n'ai jamais été anesthésié de ma vie, j'en ai seulement entendu parler. Mon organisme réagissait maintenant de la même manière que ce que d'autres personnes m'avaient dit. Je n'ai pas pu garder les yeux ouverts et je me suis immédiatement endormi, d'un sommeil tel que même si j'avais rêvé, je ne me serais souvenu de rien en me réveillant.
Au réveil, j'ai eu une grande surprise : J'ai d'abord pensé qu'il s'était passé quelque chose de spécial, car devant mon lit se trouvait non seulement Acorc, mais aussi un homme que je ne connaissais pas. Mais le plus étonnant, c'était les vêtements qu'ils portaient tous les deux. Au lieu de leur tenue habituelle, ils portaient une sorte de cape et, sur la tête, une capuche transparente qui descendait jusqu'au cou, où elle était fermée par une sorte de caoutchouc. La tête était complètement enveloppée, et devant sa bouche se trouvait une boîte carrée comme un haut-parleur. Ses mains étaient également couvertes.
Je me suis redressé et j'ai demandé : « Pourquoi es-tu habillé de façon si étrange ? » Acorc a répondu (on aurait dit qu'il parlait dans une boîte de conserve) : « L'atmosphère de cette pièce est celle de la Terre, mais nous ne voulons pas nous y acclimater, c'est pourquoi nous portons ces combinaisons de protection ». J'ai regardé autour de moi et j'ai remarqué que la chambre était scellée partout. Je me suis levé et à ce moment-là, j'ai ressenti quelque chose de très étrange : l'énorme sensation de gonflement à laquelle je m'étais presque habitué n'existait plus, et je me sentais très mince maintenant, mes bras et mes jambes semblaient être faits de fer, minces, mais rigides et lourds, j'avais même du mal à bouger un pied.
Acorc semblait connaître ce sentiment ; il sourit, me tendit mes vêtements terrestres et me dit : « Habille-toi. » Je me suis changé et j'ai vérifié mes poches : toutes mes affaires s'y trouvaient encore. Quand j'ai mis mes chaussures, j'ai eu l'impression que mes jambes étaient deux barres de fer avec des pieds. Quand Acorc a vu que je bougeais, il s'est approché du mur, a ouvert un judas et a demandé en riant : « Veux-tu voir où nous sommes ? ». Avec un peu de difficulté, je m'approchai de lui et regardai à travers un télescope, espérant voir les champs et les forêts de mon pays, mais je ne vis que de la glace et de la neige jusqu'à l'horizon lointain. « Où sommes-nous ?
« Eh bien, quelque part sur la terre. » Ensuite, il n'a plus rien dit, car il ne voulait certainement pas me taquiner. Je pouvais dire avec certitude que ce devait être l'une des deux régions polaires, probablement autour de l'Antarctique, car ils n'avaient certainement pas volé jusqu'au pôle Nord pour me déposer au sud. Acorc a refermé le judas et m'a dit de me rasseoir ; lui-même et l'autre monsieur étaient toujours debout. J'ai remarqué que le vaisseau bougeait et j'ai demandé :
- Sommes-nous déjà en train de voler vers ma maison ? Sommes-nous déjà en train de voler vers mon pays d'origine ?
- Oui, c'est ça.
- Est-ce que nous arriverons bientôt à destination ?
- Non, dans quelques instants, nous allons atterrir.
Au bout d'un moment, j'ai remarqué que le bruit que l'on entendait lorsque le vaisseau se déplaçait s'était atténué. »

Donc le vaisseau avait fait une halte de quelques heures en Antarctique en mettant la pièce où était Artur à la pression et l’oxygène extérieurs pendant la durée durant laquelle il dormait et son corps se ré-adaptait aux conditions terrestres. Pendant ce temps ses amis de l’espace eux ne voulaient pas subir cette adaptation intutilement puisqu’ils devaient repartir chez eux et pas rester sur Terre. Donc ils étaient protégés. Une fois l’adaptation faite quelques heures, Artur a été réveillé de nouveau. Et ils se sont dirigés vers le lieu où le déposer.
Acorc s'est approché de moi en disant : « Nous allons atterrir maintenant. Nous te déposerons à quelques mètres de la route qui mène à ta Ville. » J'étais tellement ému que je n'ai pas pu répondre. Il poursuivit :
- Nous allons te conduire à la sortie du vaisseau. Quand tu mettras pied à terre, avance de 10 pas sans te retourner.
- Pourquoi je ne peux pas me retourner ?
- Parce qu'il faut que ce soit comme ça.
Ils m'ont tous les deux escorté - moi au milieu - dans les escaliers. A chaque pas, je me sentais plus raide, je me disais que je ne me sentirais plus jamais bien. Acorc m'a dit : « Tu ne te sens peut-être pas très bien, mais ne t'inquiète pas, ça va bientôt passer. » Nous avons finalement atteint la porte extérieure, Acorc a posé ses deux mains sur mes épaules, m'a donné quelques instructions et nous nous sommes dit au revoir sans faire d'histoires, comme d'habitude. Une porte s'ouvrit quelque part dans le mur et j'en sortis lentement, devant moi s'étendait ma Terre bien-aimée, attendant que j'y fasse mon premier pas.
La nuit était sombre, la lune n'était pas pleine. L'un de mes pieds était déjà sur un sol herbeux - manifestement, ils m'avaient déposé dans une prairie - et le pas suivant m'avait permis de quitter le vaisseau. Après cinq pas, j'ai senti une grande clarté qui émanait du vaisseau, puis l'obscurité totale est revenue. Après avoir fait les dix pas commandés, je me suis retourné et j'ai espéré voir le départ du vaisseau, mais il n'y avait rien à voir ! J'ai levé les yeux vers le ciel - je n'ai rien vu ! Tout était très calme. J'ai regardé l'horizon, espérant découvrir quelque chose - rien - rien ! Finalement, j'ai vu l'inutilité de mes actions ; le navire semblait s'être dissous dans le néant ! Je devais m'habituer à l'obscurité pour monter à bord. (note : ils avaient probablement déjà activé le champ de protection optique).
Au bout d'un moment, j'ai vu un grillage à quelques mètres devant moi. Mes membres étaient comme du plomb ; j'ai essayé d'atteindre la clôture. Lorsque j'y suis arrivé, j'ai posé mes mains sur le grillage et je me suis arrêté quelques minutes. J'ai alors vu la rue à quelques mètres de la clôture. J'ai également reconnu la région - elle devait se trouver à environ 5 km de ma ville. »
Le retour a eu lieu le 23 mai 1958, donc 9 jours après l’enlèvement initial du 14 mai 1958 à 19h.
Artur : « Ma femme m'a reçu avec sa joie de vivre :
« Eh bien, tu es enfin de retour ? - Tout s'est bien passé ? » Instinctivement, j'ai senti qu'il y avait quelque chose d'étrange en moi, et elle m'a posé la question suivante : « Artur, y a-t-il quelque chose qui te préoccupe ?
Artur, il y a quelque chose qui te tracasse ? » »
Sa femme n’était pas inquiète, il arrivait à Artur de partir 20 jours en voyages photos et elle ne savait pas quand il devait rentrer, donc elle ne s’était pas inquiétée du tout.

Compléments : informations sur Akart par le biais des pléiadiens de Billy Meier
Ici nous ne sommes plus dans des informations provenant d'Artur Berlet, mais d’un autre contacté qui a des informations sur une civilisation nommée Akart: les écrits de Billy Meier provant des pléiadiens (orthographié Akart et pas Acart). L’écriture phonétique est la même, et il peut s’agir de la même population (ou pas ?) avec des informations les concernant qui peuvent être une intoxication les concernant. Donc ces informations sont mises avec cette précaution qu’on n’est pas dans des informations du contacté Artur Berlet du tout ici. Le contenu est d’ailleurs en contradiction avec des informations données à Berlet sur la population de leur planète (les Acartiens lui ont dit 20 milliards pour rappel) et pour diverses autres choses. Tout ceci n’est qu’indicatif donc.
Commentaire personnel :
Les informations de Billy Meier à partir des années 1980 et suivantes proviennent de réceptions télépathiques. C’est à partir de là qu’il a refait une nouvelle version de son histoire des pléiadiens, et reçu beaucoup de choses qui étaient destinée à le mettre en valeur comme un grand hérault cosmique qui est la cause de la destinée de tous les peuples humains, rien que cela. Il fait partie de ceux sont l’égo a su être brossé dans la direction du gonflement, par des messages adéquats, dont on peut se dire qu’ils ne sont plus en rapport avec les pléiadiens qu’il a rencontrés physiquement auparavant. Le message qui suit en fait partie. Il est mis ici car il parle de « Akart », dont aucune mention n’est faite explicitement que ça soit le « Acart » de Artur Berlet. A part la similarité de nom, il n’y a rien d’autre. Et donc le contenu est pour moi de faible valeur, au vu de la remarque qui précède sur les réceptions télépathiques de Meier.
Billy Meier a donné des informations sur Acart par le biais de Ptaah de provenance « pléiadienne », qui en a dit la chose suivante :
Ptaah : « Le prochain système habité se trouve à environ cinq années-lumière de la Terre. Différents mondes de ce système sont habités par des formes de vie humaines, qui diffèrent peu de vos races. Dans leur développement, ils sont quelques années en avance sur les êtres humains de la Terre, spirituellement et technologiquement. Ils ont déjà réalisé des vols spatiaux sous une forme primitive, et visitent également la Terre. Comme leurs capacités de vol cosmique sont très limitées, ils dépendent de stations d'assistance. A mi-chemin entre leur monde et la Terre, ils ont construit une station spatiale, que vous pouvez voir loin dans l'espace (montrant l'écran de visualisation). Ils ont besoin de telles stations car ils ne sont toujours pas capables de lancer leurs vaisseaux sur de grandes distances.
De plus, leur vol spatial est désormais associé à de fortes douleurs corporelles, contre lesquelles ils se droguent pour de plus longs voyages dans le cosmos. Outre les autres races de ces mondes, cette race vient souvent sur Terre. C'est parce que leur planète natale, qui n'est pas plus grande que la Terre elle-même, souffre de surpopulation et a besoin d'énormes quantités de nourriture. Pour cette raison, des êtres de cette planète, appelés AKART, viennent souvent sur Terre pour y cueillir des plantes, des légumes, des fruits et des céréales, pour nourrir leur population de 23 MILLIARDS d'habitants. Ils se contentent généralement de prendre des graines de fruits, de céréales et de légumes, ainsi que des stocks de plantes, pour les faire pousser sur AKART.
Ils collectent des aliments plus utilisables sur d'autres mondes (moins peuplés) qu'ils visitent aussi souvent et périodiquement. En eux-mêmes, ces formes sont d'un caractère plutôt pacifique et ont dû beaucoup souffrir au cours des derniers siècles. Aujourd'hui, ils vivent sous une dictature, comme on pourrait l'appeler, grâce à laquelle ils ont des conditions de vie relativement meilleures. Leur grand problème est leur surpopulation sévère, qu'ils pourraient soulager par l'émigration, mais leurs technologies n'ont pas résolu le transport spatial à une échelle suffisante pour leur être utile. »
Ptaah : « La population de cette planète habitée par les humains, Akart, à peu près de la même taille que la Terre, a soudainement augmenté avec 62 milliards de réfugiés, qui sont arrivés sur Akart en tant que réfugiés de guerres dans leurs propres systèmes d'origine. La population d'Akart a atteint le chiffre incroyable de 126 milliards. Naturellement, la planète ne pouvait pas supporter un nombre aussi gigantesque de personnes et une peste a éclaté.
En seulement 18 mois, 124,5 milliards de personnes sont mortes. C'est ce qu'on a appelé le " Temps de la Grande Mort ". La planète a aujourd'hui une population de 1,26 milliard, soit environ 1 % de ce qu'elle était avant que 99 % ne soient décimés. "»
Selon les informations de Ptaah, les Akartiens maintiennent une base ici sur Terre depuis quelques siècles maintenant. Et de temps en temps, ils y font tourner leur personnel. Ils ont construit une énorme plate-forme spatiale de plusieurs kilomètres de diamètre, à une certaine distance de leur planète d'origine. Ils utilisent cette station comme point d'escale, pour y stationner des milliers de vaisseaux spatiaux, etc. Leurs vaisseaux spatiaux voyagent à plus de 311 miles par seconde ou plus de 18 660 miles par minute. Ce groupe possède des armes à faisceau antimatière. Les Terriens n'auront pas d'armes à faisceau antimatière avant environ l'an 2990 après J.-C. selon Ptaah (les pléiadiens disent voyager dans le temps et voir le future et le passé) et c'est cette arme qu'ils utiliseront pour vaporiser la planète Mars du système solaire dans une guerre interplanétaire brutale. Ce sera la dernière guerre que le Terrien mènera, avant qu'il ne réalise que la paix est la seule voie.
Liens vers des documents plus complets sur ce contact :
• Livre complet "UFO contact from planet ACART" publié par Wendelle Stevens, en anglais - format PDF: Cliquer ici
• Livre complet allemand retraduit en anglais "UFO contact from planet ACART" - format PDF: Cliquer ici
• Livre " Os discos voadores " de Artur Berlet, en portugais - format PDF: Cliquer ici
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Galactic.no/rune – Billy Meier sur Akart
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