MÉRATOS – Roseline Pallascio

« Rencontre du 4è type – faits vécus et racontés par Roseline Pallascio », paru aux éditions Imagine en 1994, par Roseline Pallascio.

Sommaire cliquable de liens internes :
◻️ Planète d'origine des contacts
◻️ Identité du contacté
◻️ Époque et lieu du contact
◻️ Publication de l'histoire
◻️ Comment a eu lieu le contact
  ➳ Des vacances au Mexique
  ➳ La rencontre extraterrestre sur la baie
  ➳ Le contenu enseigné
  ➳ Le message final
  ➳ Les 6 témoins de la rencontre extraterrestre
  ➳ Faire face à la réalité
  ➳ Le retour anticipé au Canada
  ➳ L’écriture du livre
◻️Apparence des habitants de Mératos
  ➳ Matérialisation de Mératos
  ➳ Dématérialisation de Mératos

Extrait 1 : présentation des extraterrestres en contact
Extrait 2 : histoire de Hermaton et Mératos, des planètes de civilisations anciennes stellaires qui sont les parents de la race humaine blanche – Lucibel le rebelle face au divin et les Elohim fautifs
  ➳ Observation d’une cérémonie sur Mératos
  ➳ Observation d’une cérémonie sur Hermaton: rencontre avec Nové
Extrait 3 : le continent de Mu – des erreurs des Elohims sont éliminées
Extrait 4 : le continent de l’Atlantide
  ➳ Structure géographique et politique
  ➳ Système religieux et spirituel
  ➳ Apparence, couleur de peau et des yeux
  ➳ Organisation sociale
  ➳ Modes de vie et infrastructures
  ➳ Technologie et sciences
  ➳ Crises et fin annoncée
  ➳ Bellial détruit en quelques années l’essentiel de la civilisation Atlante
  ➳ La fin de l’Atlantide
Extrait 5 : résumé de la vie de Pancal (Roseline) en Atlantide
Extrait 6 : le déluge
Extrait 7 : Sodome et Gomorrhe
Extrait 8 : le logos
Extrait 9 : l’écran du futur

🔗 Liens vers des documents plus complets sur ce contact

Planète d’origine des contacts :

Mératos, située dans le système solaire d’ Éda, dans la galaxie d’Agni, selon des noms donnés par ces extraterrestres à leurs mondes.

Ces noms sont inconnus aux terriens et on ne sait pas où cela se situe. Mais le fait de se placer dans une autre galaxie que la nôtre (à priori, sauf si Agni est le nom de notre galaxie par eux…) les placerait à plusieurs dizaines de milliers d’années-lumière au minium, et même probablement à des millions d’années-lumière.

Il y a des dizaines de galaxies naines satellites de la voie Lactée mesurant de quelques centaines à quelques milliers d’années-lumière de diamètre alors que la voie Lactée fait environ 100 000 années-lumière au minimum (ou presque le double au maximum), et elles sont situées de 25 000 à 1 500 000 années-lumière de la Terre, la vraie galaxie suivante la plus proche est à 2 millions d’années-lumière (galaxie d’Andromède, de 220 000 années-lumière de diamètre environ), elle-même ayant des dizaines de galaxies naines-satellites.

Identité du contacté :

Roseline Pallascio réside à Montréal au Canada, elle est née en 1942. En 1966 elle a 24 ans et elle est la mère d’une fille de 3 ans appelée Velo. Elle part en vacances au Mexique chez une amie mariée qui va l’héberger. Lors d’une sortie sur une plage du Yucatán avec un groupe de 5 autres personnes, dont son amie et des amis de la famille avec deux enfants, ils sont tous témoins d’un crash d’engin spatial volant dans la mer, et de sa récupération par un gigantesque vaisseau mère qui masque quasiment tout le ciel au-dessus d’eux. Ils sont tous mis dans une sorte d’état de transe et ne bougent pas, et Roseline est enlevée par un rayon à antigravité vers le vaisseau mère, pendant que les 5 autres témoins restent au sol. Elle vivra une expérience fantastique pendant 3 heures dans ce vaisseau, avant d’en être renvoyé par le même rayon au sol auprès des autres témoins, qui retrouvent alors tous leur état de conscience normale.

Roseline Pallascio, à l'émission ésotérisme expérimental avec Richard Glenn, au Canada.
Roseline Pallascio, à l'émission ésotérisme expérimental avec Richard Glenn, au Canada.

Jean Casault, ufologue enquêteur, qui a enquêté sur le cas après qu’elle ait fait connaître son histoire par la publication d’un livre en 1990, lui a trouvé un profond accent de sincérité quand il l’a rencontré physiquement pour lui parler et l’interroger. Il a pu enquêter sur d’autres cas de rencontres ultérieurs à ceux de Roseline, avec des êtres observés avec le même type exact d’apparence que Roseline : des êtres presque immatériels parcourus par des lignes et des points d’énergie, ayant une forme humaine mais comme fluide, qui se déplacent en flottant.

Il dit en 2024 que « Roseline est cloitrée maintenant dans un silence permanent. ». Elle a probablement dû vivre trop de railleries et d’attaques suite à son livre, comme c’est le cas pour beaucoup de contactés qui parlent publiquement de leur expérience. Elle avait déjà eu du mal à écrire son histoire, elle pensait ne jamais le faire de sa vie, et l’a fait 20 ans après comme une thérapie, sur le conseil d’une amie.

 Jean Casault en parle dans cette vidéo sur sa chaîne Youtube.

Époque et lieu du contact :

Le contact extraterrestre a eu lieu au Mexique, dans la région du Yucatán, sur le bord de la plage de Celestún à Punta Nimún (c’est-à-dire le cap de Nimún), sur la côte de Campeche, le 26 juillet 1966.

Punta Nimún, sur la côte ouest de la péninsule du Yucatán, au Mexique, dans le golfe du Mexique, dans l'État de Campeche, est une proéminence de terre qui marque l'extrémité sud de la langue qui entoure l'estuaire de Celestún.

Situation du Yucatán au Mexique.
Situation du Yucatán au Mexique.
Celestún dans le Yucatán.
Celestún dans le Yucatán.
Punta Nimún à Celestún au Yucatan, zone de plage sauvage.
Punta Nimún à Celestún au Yucatan, zone de plage sauvage.
Vue en 3D google earth de la baie où a eu lieu l'observation, à Punta Nimún.
Vue en 3D google earth de la baie où a eu lieu l'observation, à Punta Nimún.
L'observation de vaisseaux, dans la baie portée sur la photo ci-dessus.
L'observation de vaisseaux, dans la baie portée sur la photo ci-dessus.
Vue de la côte du secteur de Celestún.
Vue de la côte du secteur de Celestún.
Une photographie d’une des plages de la zone de Celestún (pas du cap de Punta Nimún, mais d’un autre).
Une photographie d’une des plages de la zone de Celestún (pas du cap de Punta Nimún, mais d’un autre).

Publication de l’histoire :

Le livre a été écrit en 1986, et est paru pour la première fois en 1990 aux éditions Louise Courteau. Il a été ré-édité avec des titres variables, aux éditions Louise Courteau et aux éditions Imagine.

Les images de couverture des livres montrent l'aspect du gros vaisseau dans lequel Roselin Pallascio est montée.

« Fille de Mératos », paru en 1990, puis ré-édité avec cette couverture en 1996 aux éditions Louis Courteau, par Roseline Pallascio.
« Fille de Mératos », paru en 1990, puis ré-édité avec cette couverture en 1996 aux éditions Louis Courteau, par Roseline Pallascio.
« Rencontre du 4è type – faits vécus et racontés par Roseline Pallascio », paru aux éditions Imagine en 1994, par Roseline Pallascio. C’est une ré-édition du livre original « Fille de Mératos » de Roseline Pallascio.
« Rencontre du 4è type – faits vécus et racontés par Roseline Pallascio », paru aux éditions Imagine en 1994, par Roseline Pallascio. C’est une ré-édition du livre original « Fille de Mératos » de Roseline Pallascio.
« Témoignage d’une rencontre avec des extraterrestres », paru aux éditions Louise Courteau en 1997, par Roseline Pallascio. C’est une ré-édition du livre original « Fille de Mérastos » de Roseline Pallascio.
« Témoignage d’une rencontre avec des extraterrestres », paru aux éditions Louise Courteau en 1997, par Roseline Pallascio. C’est une ré-édition du livre original « Fille de Mérastos » de Roseline Pallascio.

Roseline Pallascio publiera un deuxième livre, car elle a lu beaucoup dans le domaine extraterrestre et paranormal après la rencontre extraterrestre qu’elle a vécu en 1966, pour trouver des réponses à ce qui lui était arrivé, et elle s'est passionnée par ce domaine. Elle a co-écrit un livre qui parle des manipulations subtiles des humaines et des diverses raisons des rencontres extraterrestres. Mais cet ouvrage ne parle pas spécifiquement de son contact, elle s’y place comme une investigatrice du phénomène extraterrestre de manière générale.

« Le grand mensonge – une rétrospective historique du phénomène extraterrestre », éditiosn Louise Courteau, par Roseline Pallascio et Isabelle Cloutier, en 1997.
« Le grand mensonge – une rétrospective historique du phénomène extraterrestre », éditiosn Louise Courteau, par Roseline Pallascio et Isabelle Cloutier, en 1997.

Comment a eu lieu le contact :

Roseline Pallascio, jeune femme québécoise de 24 ans, décide de faire une pause dans sa vie pour se reposer et se ressourcer, comme l’a conseillé son médecin. Elle laisse sa fille de trois ans chez ses parents et s’envole pour le Mexique où vit son amie Monique, mariée à Pedro, un étudiant en archéologie mexicain.

À son arrivée à Mexico le 22 juillet 1966, elle est accueillie chaleureusement par Monique et Pedro. Celui-ci travaille sur des sites archéologiques dans le Yucatán, ce qui attise la curiosité de la narratrice. Séduite par l’ambiance mexicaine et la passion de Pedro pour les civilisations anciennes, elle se sent rapidement transportée dans un autre monde.

Image illustrative générée par IA : Roseline est accueillie chaleureusement par son amie Monique et son mari Pedro, à l’arrivée à l’aéroport de Mexico.
Image illustrative générée par IA : Roseline est accueillie chaleureusement par son amie Monique et son mari Pedro, à l’arrivée à l’aéroport de Mexico.

Malade le lendemain (probablement la turista), elle décide malgré tout de partir avec le groupe vers Mérida. Le trajet est long et épuisant, et ils arrivent tard dans la nuit au motel de la mère de Pedro, à Bolonchén. L’accueil est chaleureux, bien que les conditions de confort soient rudimentaires.

Le séjour se poursuit dans une ambiance familiale. La narratrice découvre avec fascination la vie simple mais riche de la famille Marquez. Elle observe avec intérêt la transformation de son amie Monique, pleinement intégrée dans sa nouvelle vie.

Le groupe constitué de Monique, Carlos le frère de Pédro, un de ses amis stagiaires en archéologie, et les deux enfants de Carlos nommés Marta, 6 ans, et Pedro, 4 ans, décide de passer une journée à la plage à Celestum de Punta Nimun, pendant que Pedro le compagnon de Monique, fera des fouilles archéologiques. Pedro les laisse en bord de route près de la plage le matin et leur donne rendez-vous au même endroit à 18h.

Là encore, le cadre est simple, la chaleur accablante, mais l’expérience est joyeuse et marquée par des moments de partage, de nature et de détente.

Image illustrative générée par IA : Roseline, Monique, Carlos, John, et les deux enfants Marta (6 ans) et Pedro (4 ans) sont déposés par Pedro le mari de Monique pour aller à la plage.
Image illustrative générée par IA : Roseline, Monique, Carlos, John, et les deux enfants Marta (6 ans) et Pedro (4 ans) sont déposés par Pedro le mari de Monique pour aller à la plage.

Vers 17h30, ils ont rangé leurs affaires de plage, et attendant que Pedro vienne les récupérer comme convenu, en se plaçant au bord de route où il les avait laissés. Roseline est assise au sol en position du lotus avec Monique, ils sont en mode de détente Yoga, et il y a aussi en attente Carlos, John alors que les enfants jouent au bord de la route surplombant la mer. C’est alors que Roseline Pallascio et les 5 autres sont témoins d’un évènement extraordinaire. Un vrombissement étrange surgit derrière la montagne. Les enfants, d’abord en train de jouer, se figent, comme hypnotisés. Monique aussi semble en transe. En se retournant, Roseline aperçoit un objet métallique ovoïde, brillant comme de l’acier poli, qui descend du ciel de manière instable.

mage illustrative générée par IA : Roseline, Monique, Carlos, John, et les deux enfants Marta (6 ans) et Pedro (4 ans) attendent que Pedro les récupère. Monique et Roseline sont assises en position de lotus de type Yoga. Un engin en forme de soucoupe volante arrive avec un fort bruit dans le ciel, semblant en chute vers l'eau.
Image illustrative générée par IA : Roseline, Monique, Carlos, John, et les deux enfants Marta (6 ans) et Pedro (4 ans) attendent que Pedro les récupère. Monique et Roseline sont assises en position de lotus de type Yoga. Un engin en forme de soucoupe volante arrive avec un fort bruit dans le ciel, semblant en chute vers l'eau.

L’appareil amorce un atterrissage dans la mer, près de la plage. Il déploie trois pattes d’atterrissage et s’échoue doucement, sans dériver, comme maintenu par une force invisible. Roseline est totalement paralysée, bien que consciente. Un vent soudain se lève, le ciel s’assombrit, et un immense nuage noir envahit la baie. Ce nuage « bouillonne » et provoque des éboulements sur la montagne.

Puis, un énorme vaisseau-mère apparaît au-dessus de la baie, recouvrant toute la région. D’une taille inhumaine, il dépasse ce que l’imagination humaine peut concevoir. Un faisceau doré descend de l'appareil, refoulant l’eau sur plusieurs kilomètres, créant un cercle de calme absolu. L’engin qui était dans la mer est aspiré à l’intérieur du vaisseau. Au même moment, Roseline est elle aussi soulevée dans les airs, toujours figée en position du lotus, et pénètre dans le rayon de lumière.

« Toujours incapable de faire le moindre geste, je me sens mal, ignorant ce qui peut arriver à mes compagnons. C’est ma dernière pensée avant que je ne perde complètement toute notion du temps.

Le vent s’est levé ; il caresse mon visage et balaie mes cheveux vers l’arrière.
Alors, une terrible sensation m’envahit : j’ai l’impression de m’intégrer aux collines environnantes, d’être un pic de pierre que le vent effriterait. Cette sensation est insoutenable.

Soudain, le ciel s’assombrit. Je lève les yeux, puisque je peux encore les bouger, et j’aperçois un immense nuage noir qui recouvre la baie, depuis la mer jusqu’à la montagne. Je pense qu’il peut s’agir d’un typhon, comme ceux que l’on voit à la télévision ou au cinéma. Mais non, cela ne ressemble pas à ce que je crois connaître. L’énorme nuage « bouillonne ». Il provoque des éboulis dans la montagne. Petit à petit, il s’estompe, révélant… Mon Dieu ! Quel nom puis-je donner à cette chose-là ?

Image illustrative générée par IA : Roseline est emportée dans le faisceau lumineux du gros vaisseau qui fait venir à lui le petit vaiseau échoué, chacun reste figé.

C’est un autre engin, de dimensions effarantes celui-là, qui stationne à la verticale de la baie, en la recouvrant entièrement de son ventre immense.
Dans sa complète dimension, il s’étale au-delà de ce que peut porter mon regard. Quelle impression ! Aucun être humain sur Terre ne pourrait concevoir et construire cette chose monstrueuse.

Lorsque j’essaie d’imaginer d’où il peut venir, je commence à comprendre qu’il n’appartient pas à la Terre. Mille questions se bousculent dans ma tête. Tous les enseignements, concepts et croyances de ma civilisation, ainsi que ceux de mon éducation, défilent dans mon esprit comme un rouleau à l’envers, effaçant tout le savoir que nos pères nous ont enseigné.

Ce qui me trouble le plus est de comprendre comment un engin de cette dimension a pu pénétrer notre espace aérien.

Je suis interrompue dans mes réflexions par un faisceau lumineux filtrant par les portes de l’engin qui s’entrouvrent. Une sorte de traînée dorée recouvre ainsi la baie, formant une paroi qui s’enfonce dans la mer et qui refoule l’eau à deux ou trois kilomètres des côtes. Cependant, il n’y a plus de vagues dans le périmètre du faisceau. Tout est calme. Le son change, et la tonalité devient plus grave. »

Représentation du vaisseau-mère au-dessus de la baie selon la description de Roseline Pallascio provenant de son livre. Le vaisseau-mère vient récupérer le vaisseau d'exploration échoué dans l'eau. Une sorte de champ de force émis par un rayon doré provenant du gros appareil éloigne l'eau autour du petit appareil.

Ce faisceau contient des particules transparentes qui traversent son corps sans douleur. Elle entre ensuite dans un espace sans mur ni sol, baigné d’une lumière orangée, puis changeante. Son corps se repositionne tout seul. Elle se retrouve couchée sur une surface souple et translucide, entourée d’une brume blanche.

Un cristal flottant apparaît, émettant des éclairs bleus, blancs et dorés. À ses côtés, trois entités lumineuses émergent, faites de particules brillantes, sans nez ni bouche. Leurs yeux, entièrement marron foncé, émanent une douceur bouleversante. Roseline est profondément émue par leur regard. L’une des entités, qu’elle perçoit comme féminine, s'approche avec un cylindre métallique émettant une lumière rouge, sans jamais la toucher.

Image illustrative générée par IA : Roseline est dans le vaisseau, dans un faisceau de particules dorées. Des êtres semi translucides sont là avec une forme vaguement hamnoïde, dont une qui l'examine avec une sorte de cylindre pointé vers elle.
Image illustrative générée par IA : Roseline est dans le vaisseau, dans un faisceau de particules dorées. Des êtres semi translucides sont là avec une forme vaguement huamnoïde.
Image illustrative générée par IA : Roseline est dans le vaisseau, dans un faisceau de particules dorées. Des êtres semi translucides sont là avec une forme vaguement huamnoïde.

L’entité lui parait féminine et Roseline la désignera dans son livre par « ELLE ». ELLE lui passe l’instrument au-dessus de ses yeux, de sa gorge, de sa poitrine, puis autour de son ventre. La lumière devient dorée. Le cylindre s’arrête sur son nombril. Roseline entend alors une voix dans sa tête lui dire qu’elle est enceinte et qu’elle aura un fils dans six mois. Ce qui la trouble encore plus que la grossesse (elle ne se savait pas enceinte), c’est ce mode de communication : la télépathie. Elle comprend avec clarté ce qui lui est transmis, bien que les entités ne parlent pas.

L’entité féminine continue l’examen. Roseline ressent une légère piqûre. Terrifiée, elle pense un instant être morte et en présence de Dieu. Mais la voix l’assure qu’elle n’a pas quitté son corps. L’être lui révèle qu’ils viennent de la galaxie d’Agni, et qu’ils récupéraient un appareil de reconnaissance endommagé. Par accident, Roseline et ses compagnons ont été exposés à des radiations, mais aucun danger n’a été détecté pour elle ou pour son bébé.

Image illustrative générée par IA : Roseline est examinée par une des entités qui lui paraît féminine, à l'aide d'une sorte de cylindre mince pointé vers elle.
Image illustrative générée par IA : Roseline est examinée par une des entités qui lui paraît féminine, à l'aide d'une sorte de cylindre mince pointé vers elle.

L’entité ajoute que Roseline et ses amis ont été témoins d’un phénomène que les humains refusent de reconnaître. Elle affirme que 120 races extraterrestres visitent la Terre, et que ces visiteurs doivent abaisser leurs vibrations pour être perçus par les humains. Mais ils évitent de se matérialiser complètement, car cela détériore leur nature originelle. La Terre, explique-t-elle, est une planète jeune, utilisée comme incubateur.

Commentaire personnel :

Ceci explique la raison pour laquelle c’est elle parmi les 6 personnes qui étaient là (Monique, Carlos, John, elle et les 2 enfants) qui a été emmenée dans leur vaisseau. Tous ont manifestement été soumis à des radiations nocives lorsque leur engin massif a émis un champ de force pour éloigner l’eau de la baie (d'ailleurs Roseline et la fillette présente auront des brûlures importantes au visage ensuite avec de vilaines croutes). Ils ont été tous les 6 détectés dans la zone et scannés à distance, et il a été établi que Roseline était enceinte. Ce qui a fait craindre pour des conséquences nocives sur son embryon (elle-même ne se savait pas enceinte), et ils ont tous été plongés dans une sorte de transe hypnotique annihilant leur volonté, ne réagissant pas, pendant que Roseline a été récupérée par un rayon à anti-gravité pour évaluer les conséquences sur son bébé dans le ventre par un examen rapproché dans le vaisseau.

Une fois sur place, ils ont lu ses vies passées et lui ont fait un enseignement sur leur provenance, le passé de la Terre, et relié à une incarnation passée qu'elle a vécu lors des derniers jours de l’Atlantide.

Il sera enseigné à Roseline la façon dont deux civilisations stellaires (Mératos et Hermaton) dont l’une (Hermaton) était sur une planète mourante avec du volcanisme actif qui la détruisait, ont fusionné pour créer une race d’êtres sur la Terre, les erreurs de la création de certains stellaires, les Elohim, la rébellion de l’un d’eux face à leur confédération d’un niveau divin, Lucibel (Lucifer dans notre vocable), et les créations erronées détruites de Mu par l’intervention de leur fédération, la chute de l’Atlantide, l’intervention de leur fédération pour détruire des abominations à Sodome et Gomorrhe, la sortie du logos galactique du Christ depuis la Terre à sa fin de mission, une ligne de temps du futur prévu à l’époque si rien ne change dans le cours de l’humanité, avec de nombreuses catastrophes.

Image illustrative générée par IA : Roseline est enseignée par la voix qui lui parle et voit des scènes de vies sur Mu, l'Atlantide, etc.
Image illustrative générée par IA : Roseline est enseignée par la voix qui lui parle et voit des scènes de vies sur Mu, l'Atlantide, etc.

Le détail de tous ces enseignements est disponible par thème dispensé dans les Extraits qui suivent de l’article.

Après la vision du futur de la Terre, Roseline est profondément bouleversée, non par les catastrophes globales, mais par le sort de ses proches. Elle ressent une douleur intérieure vive et irréversible, comme si une partie d’elle avait été transformée. Elle perçoit ensuite une montée vibratoire de tout son être, une expansion de conscience qui lui permet d’accéder à une autre dimension, séparée de la nôtre par un simple voile. Là, tout est lumière, transparence et harmonie. Elle y aperçoit ses deux grands-mères, rayonnantes, qui semblent complices de ce qu’elle vit.

Le retour dans son corps est brutal. Elle se sent lourde, ralentie, presque punie de quitter cet état sublime. Elle prend alors conscience qu’un « corps de lumière » habite en elle, et qu’il mérite d’être honoré comme un temple. Cette perception nouvelle change radicalement sa vision d’elle-même.

Mératos pose la main sur son front et la ramène à son état terrestre. Elle pleure sans s’en rendre compte. En posant sa main sur son ventre, Mératos lui transmet, par un lien télépathique intense, une série de vérités spirituelles : l’être humain participe à la création divine en portant la vie. C’est un acte sacré, porteur de responsabilité cosmique.

Roseline s’interroge sur l’enfant qu’elle porte, se demandant d’où il vient, pourquoi il l’a choisie. Elle évoque des réincarnations passées, notamment sa fille Adalée et un ancien fils nommé Pan, qu’elle pense avoir blessé. Elle souhaite maintenant agir avec conscience et amour pour réparer le passé. Elle accueille avec humilité l’âme qui s’incarne en elle.

Mératos lui révèle que son corps représente un symbole de création et de propagation de la vie. Elle évoque également le « fils d’Hermaton », porteur d’une flèche symbolique représentant la créativité originelle. Elle dit de lui : « Voici celui qui connaît bien le cœur des hommes. Enseignez-lui ses origines. »

Commentaire personnel :

On comprend mieux peut-être quand l'être pointait le ventre de Roseline en lui parlant de lui comme de quelqu'un de spécial. Il semble qu'en tant que garçon il soit considéré comme "enfant de Hermaton", représentant la somme de tous ceux qui étaient sur Hermaton (où Roseline avait vu seulement des personnes à l'apparence d'hommes), et les femmes sont considérées comme des "enfants de Mératos", planète de femmes selon les visions de Roseline. Les femmes sont donc de manière allégorique considérées comme porteuses de la puissance de Mératos. C'est peut-être ainsi qu'il faut comprendre cela.

Puis elle partage une vision cosmique : tout est onde, rien ne se perd ni ne se crée, et chaque vérité donne naissance à une forme de vie. Dieu peut être perçu selon la forme que chacun est prêt à recevoir. Chaque acte créateur relève de l’essence divine.

Mératos invoque alors Nové, le mage éternel qui a été montré à Roseline sur Hermaton dans les visions du passé. Il apparaît sur l’écran, magnifique et impressionnant, et délivre un message universel. Il dit que l’humanité se répète, crée ce qu’elle est au lieu de ce qu’elle souhaite devenir. Chaque être possède une parcelle de la puissance divine, mais la peur empêche les âmes bonnes de changer les choses. Il rappelle que l’univers est équilibré, que la pensée crée la matière, et que l’oubli de cette vérité mène à l’autodestruction. Il avertit : les jours sont comptés, et les armes nucléaires pourraient précipiter Terra dans un effondrement irréversible.

Image illustrative générée par IA : le mage Nové de Hermaton délivre un ultime message à Roseline.
Image illustrative générée par IA : le mage Nové de Hermaton délivre un ultime message à Roseline.

Le message terminé, Mératos dit à Roseline qu’elle ne peut changer le temps, mais qu’elle peut se transformer elle-même et aider les autres à le faire. Des énergies positives émergeront.

D’après le chapitre 1 du récit de Roseline Pallascio, les personnes présentes avec elle sur la plage de Celestum de Punta Nimun, le 26 juillet 1966, sont :

  1. Roseline Pallascio.
  2. Monique – son amie québécoise installée au Mexique, mariée à Pedro.
  3. Carlos – frère de Pedro (le mari de Monique).
  4. John – ami américain de Pedro, stagiaire en archéologie, originaire de Memphis.
  5. Marta – fille de Carlos, âgée de 6 ans.
  6. Pedro (junior) – fils de Carlos, âgé de 4 ans.

Pedro (le mari de Monique) les accompagne en voiture jusqu’au lieu de la plage le matin, puis les laisse en bord de la plage, leur donnant rendez-vous à 18h.

Donc, ceux qui sont effectivement restés sur la plage et ont été témoins du survol de l’engin sont : Roseline, Monique, Carlos, John, Marta et Pedro (junior) – soit six personnes au total.

Roseline revient de son expérience à bord du vaisseau en étant profondément transformée, bouleversée dans ses croyances, vidée mentalement et émotionnellement. Mératos, l'entité féminine, amorce sa dématérialisation. Roseline est redescendue dans le faisceau lumineux, observée silencieusement par les trois êtres. Elle retrouve peu à peu ses pensées et atterrit, sans savoir comment, exactement à l’endroit où elle se trouvait avant l'enlèvement.

Autour d’elle, les autres : Monique, John, Carlos et les enfants, sont sous le choc. Les enfants s’expriment encore, mais les adultes restent figés.

Image illustrative générée par IA : Roseline est revenue du vaisseau, tous sont en état de choc. Pedro n'est pas encore arrivé.
Image illustrative générée par IA : Roseline est revenue du vaisseau, tous sont en état de choc. Pedro n'est pas encore arrivé.

Pedro arrive enfin avec 3h de retard, à 21h, car sa voiture est tombée en panne de 18h à 21h à de nombreux kilomètres de là sans savoir pourquoi (certainement un blocage électrique de l'allumage provoqué par les champs émis par le vaisseau à grande distance, utile pour tenir à l'écart les curieux pendant leur présence), et ignorant tout de ce qui s’est passé. Il ne comprend pas le silence étrange du groupe, qui ,e lui dira rien sauf les deux enfants qui expliquent tout en état surexcité quand il arrive à 21h. En fait tout le groupe est resté en sorte de stase hypnotique pendant plus de 3 heures, la durée pendant laquelle Roseline était dans l’appareil. De retour au motel, Roseline s’effondre, malade, tremblante, vomissant, avec une brûlure au visage du côté gauche et des croûtes qui se forment.

S’ensuit une période de trois jours de délire, de fièvre, de cauchemars et de frissons. Marta, la fillette, montre aussi des marques similaires au visage, brûlures et croûtes. Elles ont toutes les deux été brûlées par des radiations émises par la rencontre. Pedro et sa mère prennent soin de Roseline, un médecin vient l’ausculter. Elle annonce être enceinte, nouvelle qu’elle n’a découverte que dans l’engin. Pedro est choqué.

Personne ne parle ouvertement de l’incident. Monique, devenue distante et froide, refuse toute communication. John est reconduit à Merida. Roseline se sent isolée, incomprise, humiliée. Pedro confirme que pendant trois heures, elle avait disparu et que même s’il y a eu d’autres témoins dans la région, personne n’en parlera à cause de la peur ou du tabou.

Madame Marquez, la mère de Pedro, raconte alors un étrange précédent : un couple d’Américains aurait disparu dans des circonstances particulières après avoir vu un OVNI localement et que l’homme ait pu converser avec un de leurs occupants, leur maison retrouvée intacte mais vide après que des limousines noires aient été vu aller chez eux. 4 mois plus tard leur fille apprendra à Mme Marquez que ses parents ont été retrouvés morts dans un accident de voiture aux USA... Elle ordonne à Roseline de garder le silence à jamais sur ce qu’elle a vécu, affirmant que la famille niera même l’avoir connue, pour leur propre sécurité au vu de ce qui s'est passé pour le couple. Roseline est dans un tel état et ce que Mme Marquez lui a dit lui a fait tellement peur en plus, qu’elle décide qu’elle n’en parlera jamais. De fait il lui faudra 20 ans pour se décider à le faire, sur un conseil pour l'aider à guérir de ce qui restera un traumatisme pour toute sa vie.

Roseline se sent de plus en plus mal, physiquement et psychologiquement. Elle vomit encore, se sent menacée, confuse, incapable de tolérer les souvenirs. Elle sombre dans une crise intérieure de solitude et de peur, récitant des chansons pour fuir ses pensées, s'endormant à coup de sédatifs.

Le retour à Mexico se fait dans un climat tendu. Monique est glaciale et Pedro évite les questions. Roseline se sent totalement seule et rejetée. Même à l’appartement, elle reste marginalisée. Pedro essaie de lui apporter un peu de réconfort, mais un simple geste amical (sa main sur la sienne) provoque chez Roseline une panique violente.

Elle conclut ce chapitre dans un état d'épuisement total, émotionnellement ravagée, physiquement marquée, isolée de tous, et profondément transformée, mais incapable de parler de ce qu’elle a vécu.

De retour à Mexico après son expérience bouleversante, Roseline est psychologiquement brisée, rejetée par son amie Monique, isolée et épuisée. Elle décide de rentrer prématurément à Montréal, bien que son billet ne soit pas encore valide. Monique, d’abord froide, accepte de l’aider à changer sa réservation. Le vol est avancé au lendemain matin, avec un léger supplément.

La veille du départ, l’ambiance reste tendue. Monique reste distante, mais lui offre un chapeau en guise d’adieu, en plaisantant : « Salut Dracula ». Ce dernier geste, mêlé d’émotion, touche Roseline. Pedro, quant à lui, se montre très attentionné, l’aide à trouver une poupée mexicaine pour sa fille Valo, et l’accompagne jusqu’à l’aéroport. Avant de la quitter, il lui glisse : « Un jour, nous pourrons en parler. »

De retour au Québec, Roseline dissimule son expérience, prétextant une turista et un coup de soleil. Elle retrouve sa fille, ce qui lui redonne un peu de joie. La vie reprend un semblant de normalité. Une soirée avec des amies lui permet même de rire, mais elle se sent coupée de tout. Personne ne pourrait croire à ce qu’elle a vécu.

Pour affronter son traumatisme, elle entre dans une phase de « reconditionnement cérébral », se forçant à chasser toute pensée liée à l’événement par des formules enfantines. Elle dort mal, vit dans la lumière constante, garde la radio allumée, et garde sa fille contre elle. Le contact physique et affectif avec sa petite Valo devient sa seule bouée.

Lors d’une nuit d’insomnie, elle sent pour la première fois son bébé bouger. À sa grande surprise, Valo semble savoir que sa mère attend un garçon, sans que Roseline lui ait rien dit. Cela la bouleverse, mais l’apaise aussi : elle sent la vie en elle, un renouveau.

Peu à peu, elle entre dans une période de quête de sens, lisant sur la spiritualité, les religions et la parapsychologie, cherchant à comprendre ce qu’elle a vécu. Mais elle ne trouve rien de satisfaisant. L’idée des extraterrestres est encore associée à la science-fiction et, dans son entourage, personne ne serait prêt à la croire.

Elle décide donc d’enfouir son expérience au plus profond d’elle-même, dans l’espoir de l’oublier. Mais malgré ses efforts pour revenir à une vie normale, le traumatisme reste là, latent, transformant à jamais sa vision du monde.

Le 26 août 1978, un nouveau phénomène mystérieux se produit : Roseline est réveillée par une hémorragie inexpliquée. Peu après, un tremblement de terre secoue la maison. Sa fille Valo, alors âgée de quinze ans, la rejoint, étonnée que leur chien n’ait pas réagi à la secousse. Peu après, une lumière étrange, de la taille d’un pamplemousse, apparaît au-dessus de leur terrain, vacille, s’approche de la fenêtre, puis disparaît dans la forêt. Roseline improvise une explication pour rassurer sa fille, parlant d’une énergie libérée par une faille dans la terre. Ce nouvel épisode s’inscrit dans une série d’événements majeurs de sa vie, tous marqués par le chiffre 26 : sa naissance, la conception et la naissance de son fils, le contact de Punta Nimun, et désormais ce tremblement de terre.

En 1985, encouragée par une amie, Roseline accepte enfin de sortir de son silence et de raconter son histoire avec les encouragements d’une amie, non pour convaincre, mais pour aider ceux qui auraient vécu des expériences similaires. Elle entame une séance d’hypnose régressive avec le Français Daniel Huguet, spécialiste des contactés. Cette séance, bien que douloureuse, lui permet de raviver des souvenirs refoulés et marque le début de sa libération intérieure. Elle commence alors à écrire son témoignage, ce qui devient pour elle une forme de thérapie.

Roseline Pallascio, en 1995.
Roseline Pallascio, en 1995.

À travers l’écriture de ce livre, Roseline a amorcé un processus de guérison et a retrouvé une certaine paix intérieure. Elle annonce aussi la préparation d’un second ouvrage consacré à ses recherches personnelles sur les extraterrestres, qu’elle a poursuivies pendant plus de vingt ans. Elle espère que ce travail offrira matière à réflexion à ceux qui, comme elle, cherchent à comprendre. Elle conclut en remerciant ceux qui l’ont soutenue et en affirmant que, durant toutes ces années où elle s’est battue pour ne pas être vue comme folle, c’est souvent la société elle-même qui lui a semblé la plus égarée.

Apparence des habitants de Mératos :

Ce sont des êtres vivant dans des plus hautes vibrations, invisibles pour nous sans un effort pour se matérialiser. Voici ce que décrit Roseline :

« Une forme apparaît, faite de milliers de particules brillantes ; une tête sans nez, un trait à la place de la bouche, un cou, des épaules et des bras, le tout en vibrations. Je regarde vers la gauche et deux autres formes du même type apparaissent et s’avancent vers moi. Je pense qu’il doit leur manquer une étape pour se matérialiser tout à fait, à l’exception des yeux qui n’ont ni blanc ni iris ; ils sont uniformément marron foncé. Ces yeux pénétrants et insondables, d’une douceur infinie, me regardent et scrutent le fond de mon âme. Quelle émotion ! Je suis bouleversée.

Image illustrative générée par IA : Roseline evoit les êtres faits de particules brillantes et lumineux avec une forme humanoïde non définie.
Image illustrative générée par IA : Roseline evoit les êtres faits de particules brillantes et lumineux avec une forme humanoïde non définie.

La première forme s’approche de moi. Je l’observe et me rends compte qu’elle n’est pas matérielle. Une étrange sensation m’envahit. Je contemple quelqu’un d’inachevé, un peu comme une demi-entité. Les deux autres formes s’approchent elles aussi. Rien dans leur apparence ne laisse deviner à quel sexe elles appartiennent, et pourtant, j’ai l’intime conviction que celle qui est près de moi est féminine alors que les deux autres sont masculines. »

Toutefois, après lui avoir montré de nombreuses choses, l’entité féminine se construit un corps humain de chair matérialisé, ce qui est décrit de façon exceptionnelle par Roseline.

« Le corps d’ELLE n’étant que vibrations, il est constitué de particules qui respirent, se meuvent et étincellent. L’intensité lumineuse qui émane de son corps s’accentue, et c’est en vain que je cherche à comprendre ce qui va se produire. Mon attention est captive lorsque je me sens dérangée par un mouvement.

L’un des deux êtres masculins traverse une paroi comme si c’était du coton hydrophile, puis disparaît de ma vue. Mon regard revient immédiatement vers ELLE. D’inquiétants changements commencent à se produire. Ce corps que l’on pourrait dire éthéré est parcouru d’ondes, de vagues, de remous. Il se transforme graduellement, par à-coups. La métamorphose s’opère dans un halo de lumière.

À partir du côté droit du sommet de la tête, un mouvement de va-et-vient apparaît et balaie la forme de molécules éthérées en se dirigeant vers le bas. Le même processus reprend du côté gauche. Quelque chose est bel et bien en train de se former : le cerveau. Il flotte là, tout seul, comme suspendu, bien qu’il reste entouré par la forme. Puis les chairs du nez se forment, toutes rosées, de même que la langue… Les muscles se constituent, puis les chairs apparaissent comme un amas de gélatine. Le tout palpite.

Viennent ensuite l’œsophage, également recouvert de gélatine, les poumons, puis les artères rosées qui s’allongent et se divisent en deux vers la région du cœur. Ce dernier surgit enfin, rouge foncé, suivi de l’estomac, du foie, de la vésicule biliaire, de la rate, du pancréas, du gros intestin. Les reins se forment l’un après l’autre.

Cette étrange métamorphose me dégoûte. Je donnerais tout pour ne pas avoir à y assister, mais cette faveur semble m’être refusée. Il me faut voir, regarder, constater. La nausée qui m’envahit n’est toutefois pas physique. Elle se situe quelque part dans ma tête.

Toujours à partir du sommet de la tête, le squelette prend soudainement forme, d’un seul coup. Il semble fait d’une substance caoutchouteuse, peut-être cartilagineuse. Un moment plus tard, il est solide. Les étapes s’enchaînent rapidement. Plusieurs processus commencent et évoluent en même temps, rendant l’observation d’autant plus difficile. Les grands yeux familiers disparaissent, laissant place à des orbites vides.

Entre chaque étape, une matière fine, transparente et gluante comme une membrane fluidique, un protoplasme, recouvre le corps. Sur cette matière visqueuse, à partir du sommet de la tête, un réseau de veines apparaît. Le cœur se met à battre. Je vois encore les organes à travers cette membrane gélatineuse lorsque le sang commence à couler, à affluer, pendant que les yeux se forment et que les dents apparaissent.

Le corps entier se recouvre ensuite d’une fine couche, plus résistante que la membrane précédente mais encore translucide. Sept couches se succèdent ainsi. Entre chacune d’elles, un liquide suinte et se répand. Les cils et les sourcils commencent à pousser, puis la chevelure s’allonge dans un mouvement ondulant. Les seins se couvrent de chair, les mamelons pointent. Les yeux demeurent fixes. La forme est maintenant achevée.

Jamais je n’ai vu quelque chose d’aussi incroyable et fascinant que la transformation d’un corps de molécules éthérées en être humain. C’est en rassemblant tous mes souvenirs, par un effort de volonté extrême, que je peux témoigner aujourd’hui des stades successifs de cette transformation.

Par la suite, une question me hante, et elle me hantera des années durant : pourquoi m’a-t-on montré cela à moi ? Pourquoi n’ont-ils pas choisi un médecin ou un scientifique, quelqu’un qui aurait mieux compris l’ensemble ?

Une longue chevelure se répand sur ses épaules délicates. ELLE est nue, splendide, entière. ELLE est humaine. Aucune femme célèbre sur Terre ne pourra jamais égaler en beauté ce que mes yeux ont vu à ce moment. Vingt ans plus tard, le seul souvenir de cette scène suffira à déclencher en moi des sanglots incontrôlables d’impuissance.

ELLE demeure sur place, immobile. Elle est devenue une femme dont la beauté intérieure transparaît. Elle est calme, douce, et ses yeux, désormais différents, portent toujours ce regard compatissant, un regard qui englobe tout l’amour du monde. Ses lèvres sont magnifiques, ses dents resplendissantes. ELLE entrouvre la bouche et, avec un sourire plein de chaleur, elle me dit :

— Je m’appelle Mératos.

Commentaire personnel :

L’entité se fait appeler du même nom que la civilisation Mératos dont elle a parlé à Roseline, signifiant peut-être ainsi qu’elle est une représentante de Mératos, qu’elle parle pour son peuple, ou qu’un esprit unifié de conscience de sa civilisation parle à travers elle.

Elle pointe mon ventre en disant :

— Voici celui qui connaît bien le cœur des hommes. Voici celui qui réunira.

Je n’arrive pas à assimiler ce que je viens de voir, mais la présence de cette femme est bien réelle, et si impressionnante ! Je ne sais plus quoi penser. Pour moi, seul Dieu a le pouvoir de créer la matière. Mais ce à quoi je viens d’assister dépasse ma compréhension.

Mératos saisit ma main. La sienne est si froide que je sursaute à son contact. Elle sourit et me dit en français, non pas télépathiquement, mais en articulant ses lèvres :

— C’est un peu plus long pour réchauffer mon corps.

Je lui dis :

— Je ne sais plus quoi penser ! J’ai l’impression que mon cerveau est glacé, pétrifié !

— Après ce que vous venez de voir, vous allez maintenant voir plus loin. Cela sera très important pour le cheminement futur de votre esprit. Plus tard, vous serez en mesure d’établir des liens entre tout ce que vous avez vu.

Elle tourne la tête vers l’écran qui, selon moi, avait été escamoté. Il réapparaît. Je me sens à nouveau tirée, emportée. Je n’ai plus la force de résister. Il semble qu’ici on n’a pas de temps à perdre ! Du temps ! Ces êtres ont-ils seulement la même notion du temps que la nôtre ? Je suis incapable d’évaluer si je suis ici depuis dix minutes, deux jours, cent ans ou mille ans. Tout ce que je sais, c’est que je suis quelque part, mais disloquée dans le temps et l’espace. »

Commentaire personnel :

Roseline se demandera pas la suite si Mératos parlait de son bébé en particulier comme étant "spécial" ou si elle avait un discours allégorique général, ou même si elle parlait de l'enfantement en général. Bref elle n'a pas compris le sens de ce discours. Le fils qu'elle aura plus tard, Manuel, n'a jamais manifesté une particularité qui puisse justifier le propos de Mératos. A l'exception d'une scène bizarre qui a eu lieu avec Manuel qu'elle raconte dans son livre :

« En 1974, je suis au chalet avec Manuel, mon fils qui a sept ans, qui grandit en taille et en sagesse.

Il s’amuse à tourner la manette d’un plateau de cendrier afin d’en dégager les mégots et de les expédier au fond du récipient. On trouve ce genre de cendrier partout. Manuel répète sa manœuvre avec beaucoup de concentration et, tout à coup, il donne assez d’élan au plateau métallique pour qu’il tourne à grande vitesse.

Il met le cendrier dans la paume de sa main, puis, approchant l’objet de son oreille, il émet un ronronnement qui imite parfaitement celui du petit vaisseau que j’ai vu descendre sur la plage de Celestum, à Punta Nimun.

Le regard pénétrant qu’il lève sur moi au même moment me donne la chair de poule. Je ne reconnais plus mon fils. Son regard glacial me pétrifie. Il me semble que ce n’est plus mon fils. Son regard n’est plus celui d’un enfant de sept ans jouant avec un cendrier rotatif.

Je ne peux soutenir ce regard. J’attire Manuel à moi pour le prendre dans mes bras. Je veux retrouver mon enfant ! Cette scène, qui ne dure que quelques minutes, m’angoisse longtemps. Je ne comprends vraiment pas ce qui s’est passé. »

En fin de rencontre, le corps matérialisé sera rapidement dématérialisé :

« Mératos s'approche de moi et les deux autres êtres reviennent se placer devant l'écran. Je m'aperçois que Mératos a entrepris son processus de dématérialisation et qu’elle redevient graduellement cette forme composée de millions de particules bleutées et argentées. J’ai envie de pleurer. J’ai l'impression qu'elle m’abandonne. Je me sens à nouveau très seule, et j'ai froid. »

« De l'endroit où nous sommes, la vue est magnifique. À ma droite se profilent la route et la montagne, à ma gauche s'étale la mer. Monique et moi sommes assises face à face en position du lotus ; Carlos est accoudé légèrement à ma droite et doit tourner la tête pour me parler. Près de la route, les enfants s'amusent à lancer des cailloux de l'autre côté de la chaussée. Malgré la rareté des voitures, je m'inquiète pour eux, préférant qu'ils restent près de nous. Je les appelle.

Au moment où ils se retournent pour nous rejoindre, un vrombissement retentit ; ce bruit semble provenir de derrière la montagne. Mes yeux restent accrochés à ceux des enfants qui suivent la trajectoire de quelque chose derrière moi. Soudain leurs regards se figent, comme s'ils étaient hypnotisés. Le vrombissement s'amplifie, une vibration naît et devient de plus en plus pénétrante. Je me tourne vers Monique, qui elle aussi fixe un point précis du ciel et semble également hypnotisée. Sentant le vrombissement provenir maintenant de ma droite et se déplaçant vers ma gauche, je me retourne et j'aperçois un objet ovoïde métallique, comme de l'acier poli.

Je suis paralysée. Seuls mes yeux peuvent encore bouger ; je vois et j'entends tout. L'objet amorce sa descente vers la plage. J'ai l'impression qu'il est en difficulté, car le son qu'il émet devient de plus en plus irrégulier et sa trajectoire imprécise. Un train d'atterrissage sort : trois pattes, dont deux se trouvent aux extrémités de la couronne et une à l'arrière de l'appareil ; du moins, il me semble que c'est l'arrière. L'engin s'échoue doucement dans la mer tout près de la grève. Les hautes vagues déferlent en rouleaux, balayant tout ce qui se trouve sur leur passage, sauf l'engin. Il devrait tout au moins dériver ou bouger, mais il résiste, comme pris par succion.

Toujours incapable de faire le moindre geste, je me sens mal, ignorante de ce qui peut arriver à mes compagnons. C'est ma dernière pensée avant que je ne perde toute notion du temps.

Le vent s'est levé ; il caresse mon visage et balaie mes cheveux vers l'arrière. Alors, une terrible sensation m'envahit. J'ai l'impression de m'intégrer aux collines environnantes, d'être un pic de pierre que le vent effriterait. Cette sensation est insoutenable. Soudain, le ciel s'assombrit ; je lève les yeux, puisque je peux encore les bouger, et j'aperçois un immense nuage noir qui recouvre la baie, depuis la mer jusqu'à la montagne. Je pense à un typhon comme ceux que l'on voit à la télévision ou au cinéma. Mais non, ça ne ressemble pas à ce que je crois connaître. L'énorme nuage "bouillonne". Il provoque des éboulis dans la montagne. Petit à petit, il s'estompe, révélant… mon Dieu ! Quel nom puis-je donner à cette chose-là ?

C'est un autre engin, de dimensions effarantes celui-là, qui stationne à la verticale de la baie, en la recouvrant entièrement de son ventre immense. Dans sa complète dimension, il s'étale au-delà d'où peut porter mon regard. Quelle impression ! Aucun être humain sur terre ne pourrait concevoir et construire cette chose monstrueuse.

Lorsque j'essaie d'imaginer d'où il peut venir, je commence à comprendre qu'il n'appartient pas à la Terre. Mille questions se bousculent dans ma tête. Tous les enseignements, concepts et croyances de ma civilisation ainsi que ceux de mon éducation défilent dans mon esprit comme un rouleau à l'envers, effaçant tout le savoir que nos pères nous ont enseigné. Ce qui me trouble le plus est d'arriver à comprendre comment un engin de cette dimension a pu pénétrer notre espace aérien.

Je suis interrompue dans mes réflexions par un faisceau lumineux filtrant par les portes de l'engin qui s'entrouvrent ; une sorte de traînée dorée recouvre ainsi la baie, formant une paroi qui s'enfonce dans la mer et qui refoule l'eau à deux ou trois kilomètres des côtes. Cependant, il n'y a plus de vagues dans le périmètre du faisceau. Tout est calme. Le son change et la tonalité devient plus grave.

Le premier appareil, qui est toujours dans l'eau, s'élève comme par enchantement et disparaît à l'intérieur du gros ventre du vaisseau. Je me sens soulevée de terre et, toujours dans la position du lotus, j'amorce une descente vers la mer. En arrivant aux abords du rayon, la température change ; j'ai l'impression d'entrer dans une zone climatisée.

Soudain, mon cœur se met à battre à vive allure et résonne dans mes tympans. Je pense qu'ils vont éclater. Mais dès que j'ai franchi le faisceau et que j'en ai atteint le centre, tout s'estompe comme par magie. Mon corps se relâche complètement et je m'abandonne comme si j'étais sous l'effet d'un puissant calmant.

Des milliers de particules transparentes composent ce rayon et traversent mon corps de part en part sans que j'en ressente le moindre effet. Je les observe et j'ai l'impression de les voir à travers un microscope. Je commence alors mon ascension vers l'entrée et, en passant entre les parois, j'aperçois le petit appareil qui continue sa manœuvre à l'intérieur. Puis, une voûte à panneaux coulissants se referme, dissimulant l’appareil à ma vue.

Je me retrouve alors dans un vaste endroit sans mur, ni plafond, ni sol. Tout baigne dans une luminosité orangée ; j'ai l'impression de regarder avec des lunettes à infrarouges. Je suis toujours en position du lotus et je flotte, lorsque soudain, mes jambes se déplient d’un coup sec, sans que je l’aie voulu. Je me retrouve en position verticale, sans appui sous mes pieds. Toujours incapable de bouger.

L’atmosphère change et la luminosité décroît, passant de l’orangé au jaune puis au blanc et enfin, jusqu’au blanc éblouissant. Mes yeux ne peuvent plus supporter une lumière aussi intense et ils larmoient, brouillant ainsi ma vue.

Je sens quelque chose monter le long de mes jambes jusqu’à ma tête. Je bascule et me retrouve couchée sur quelque chose qui ressemble à de la pellicule plastique (je ne puis trouver aucun autre terme pouvant mieux décrire cette texture). La luminosité devient d’un blanc bleuté, presque tamisée, et comme une brume, elle m’enveloppe. Je ressens une impression de néant. Suis-je passée dans cet état sans m’en apercevoir ?

La brume se dissipe lentement et j’aperçois de petits éclairs bleu, blanc et or émanant d’un cristal ou d’un diamant taillé, mesurant environ vingt centimètres de haut par dix centimètres de diamètre. Il repose sur un minuscule socle et tourne sur lui-même ; il flotte dans cet espace. Émet-il ou reçoit-il de l’énergie ? Est-ce seulement de l’énergie ? Je ne saurais le dire. J’ai peur, toute seule en face de cet objet. Que va-t-il faire ? Se jeter sur moi ? Me brûler ?

Alors que j’observe l’objet avec toute mon attention, quelque chose scintille près de lui. Une forme apparaît, faite de milliers de particules brillantes ; une tête sans nez, un trait à la place de la bouche, un cou, des épaules et des bras, le tout en vibrations. Je regarde vers la gauche et deux autres formes du même type apparaissent et s’avancent vers moi. Je pense qu’il doit leur manquer une étape pour se matérialiser tout à fait, à l’exception des yeux qui n’ont ni blanc ni iris ; ils sont uniformément marron foncé. Ces yeux pénétrants et insondables, d’une douceur infinie, me regardent et scrutent le fond de mon âme. Quelle émotion ! Je suis bouleversée.

La première forme s’approche de moi. Je l’observe et me rends compte qu’elle n’est pas matérielle. Une étrange sensation m’envahit. Je contemple quelqu’un d’inachevé, un peu comme une demi-entité. Les deux autres formes s’approchent elles aussi. Rien dans leur apparence ne laisse deviner à quel sexe elles appartiennent, et pourtant, j’ai l’intime conviction que celle qui est près de moi est féminine alors que les deux autres sont masculines.

Les entités tournent autour de moi sans marcher, elles glissent. Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Je suis toujours paralysée. Quel est donc ce rituel qu’elles m’imposent ? La première entité revient vers moi et lève le bras. Quelle surprise ! Ce n’est pas un bras mais plutôt une sorte d’aile déployée dont l’extrémité, privée de doigts, brandit un objet de forme cylindrique. Comment le tient-elle ?

Le cylindre, de couleur argentée, doit mesurer environ dix centimètres de long et cinq millimètres de diamètre. À l’une de ses extrémités, il y a une minuscule lumière rouge. Sans me toucher, ni me déshabiller, l’entité passe derrière moi et promène le cylindre autour de mes yeux, entre mes sourcils, le long de ma gorge et autour de mon cœur. De rouge, la lumière passe au doré. L’entité dirige ensuite le cylindre sur mon ventre en faisant des cercles, et le cylindre s’arrête sur mon nombril.

J’entends soudain une voix résonner dans ma tête qui me dit que dans six mois j’aurai un fils. J’apprends donc que je suis enceinte. Ce qui m’étonne encore plus que ma grossesse, c’est le message que je viens de recevoir. Car je vois bien, en observant les trois entités, qu’elles n’ont pas de bouche et ne peuvent donc pas articuler de mots. Quel est donc le moyen qu’elles emploient pour communiquer ?

Un mot me traverse l’esprit : télépathie. Certes, j’en ai déjà entendu parler, mais j’étais loin de soupçonner que ce moyen de communication était si clair. Quelle découverte !

Pendant ce temps, l’entité (que j’appellerai ELLE) remonte le cylindre vers mon estomac. La petite lumière change de forme ; elle devient pointue et je ressens un pincement sec à travers ma peau.

Autour de moi tout est silencieux. Je suis terrorisée et je me demande si je ne suis pas tout bonnement passée dans le royaume des morts et en présence de Dieu lui-même quand, percevant mes appréhensions et lisant mes pensées, ELLE émet :

— Non, vous n’avez pas quitté votre corps ; vous y êtes toujours. Rassurez-vous, il ne vous sera fait aucun mal. Nous venons de la galaxie d’Agni. Nous sommes venus récupérer un de nos appareils de reconnaissance en difficulté quand, malencontreusement, vous vous êtes trouvée dans le champ des manœuvres et vous avez inévitablement reçu une dose de radiations. Nous avons craint pour votre santé ainsi que pour celle de votre fœtus ; mais n’ayez pas peur, l’examen nous a révélé qu’il n’a pas été affecté.

Je ne peux pas définir si ELLE m’a parlé dans ma langue ou si j’ai compris la sienne. ELLE poursuit :

— Vous et vos cinq compagnons venez d’être les témoins d’un phénomène dont vos congénères nient l’existence. Nous n’existons donc pas et vous ne voyez pas ce que vos yeux regardent.

Mon esprit se brouille. Je ne comprends pas l’allusion. Suis-je toujours assise au bord de la route ? Donc, tout ce qui m’entoure est le fruit de mon imagination ? Je n’ai reçu aucune autre explication et elle enchaîne :

— Nous venons d’une autre galaxie. Depuis le commencement, nous visitons régulièrement votre planète. Nous ne sommes pas la seule race à le faire car on en dénombre cent-vingt autres. Nous sommes ce que vous appelez des extraterrestres. Nous sommes différents de vous. Pour que vous puissiez nous apercevoir, nous devons abaisser nos vibrations ; mais nous ne voulons pas nous matérialiser tout à fait car cela affecte notre état premier. Toutefois, dans des cas extrêmes, nous le faisons. Je vois que vous avez de la difficulté à comprendre, mais Terra est une planète très jeune.

Levant les yeux vers les autres et marquant une légère hésitation, ELLE m’annonce que la Terre est un incubateur. »

« Dans la galaxie d’Agni au cœur du système solaire d’Éda, il y avait une planète nommée Hermaton qui poursuivait harmonieusement son évolution à travers le temps. Tous ses habitants étaient hermaphrodites. Ils créaient et procréaient pour la seule gloire du cosmos, en accord avec la Supériorité Divine.

Cependant, avec le temps, les habitants d’Hermaton perdirent graduellement leur supériorité. L’air contaminé les faisait se dégénérer. Cette planète, la plus ancienne du système solaire d’Éda nommée Hermaton, subit alors son processus de désintégration qui était déjà enclenché. Conscients du danger d’extinction qui menaçait leur race, les Hermatosiens firent appel à la Fédération universelle dans le but de survivre et de se perpétuer.

Image illustrative générée par IA : Hermaton est en désintégration, avec du volcanisme actif trop fort. Ses habitants doivent faire appel à l'aide pour évacuer.
Image illustrative générée par IA : Hermaton est en désintégration, avec du volcanisme actif trop fort. Ses habitants doivent faire appel à l'aide pour évacuer.

Ils étaient de race saine et magnifique et le Maître de la Fédération eut l’idée de les unir à une race vivant sur Mératos, planète de créativité et source de vie, qui était habitée par des entités féminines, mères de plusieurs projets cellulaires dans l’univers. La Fédération soumit alors au plan divin le projet de créer une nouvelle race à partir des Hermatosiens et des Mératosiennes.

La première race blanche terrestre fut dès lors engendrée, mais avant cela d’autres races extraterrestres avaient déjà engendré sur Terre. Pour vous, l’histoire de la création commence avec les récits bibliques ; dans le plan divin pourtant, tout a été conçu bien avant ce que relate la Bible.

Il y avait dans l’univers d’autres systèmes solaires où des espèces vivaient sous différentes formes avant même que votre système solaire ne voie le jour. Tous pouvaient coopérer à la création de la vie sous une forme ou sous une autre, et ce, avec le plus grand respect pour les lois divines.

Lucibel détenait l’autorité scientifique. Il recrutait la majorité de ses aides parmi les Élohims, une autre grande race interstellaire. Toutefois, la Fédération universelle considérait ces savants comme un groupe à part car, trop souvent au cours de leurs expériences, ils commettaient de graves erreurs biologiques.

Il est évident que la Fédération n’allait pas admettre un tel manquement au respect de la Loi et on avertit Lucibel de faire cesser ces abominations et de réparer celles qui avaient déjà été commises.

Piqué dans son orgueil, car il se considérait le plus grand, Lucibel passa outre aux ordres de la Fédération. Pour lui tenir tête, il fit connaître ses intentions : il posséderait toute une galaxie. Ce fut là son premier acte de rébellion envers la Divinité Suprême.

Par décret divin, Gabriel, maître de la Fédération universelle, Michaël, celui qui applique la justice divine, et Raphaël, qui préserve la vie, durent engager contre Lucibel une lutte sans merci, car nul dans l’univers ne peut posséder une galaxie.

Dans son immense soif de pouvoir, Lucibel s’était éloigné de la source divine ; il usa de moyens vils et livra un combat titanesque avec des armes effroyables, attaquant la Divinité Suprême dans ses créations. Des espèces furent complètement anéanties. Encore aujourd’hui, il existe des planètes désertiques où la vie a été complètement désintégrée. La Lune en est une. Quant à Uranus, elle a basculé sur son axe.

Cette lutte s’étala sur plusieurs millénaires et l’esprit de Lucibel fut envoyé sur la planète Terre ; la Divinité Suprême ordonna qu’il y soit confiné pour quelque temps afin de méditer, pour revenir se soumettre à Elle ensuite.

Lucibel lui répondit que ce laps de temps lui serait suffisant pour lui démontrer que les créations de la Divinité Suprême sur le plan terrestre n’évolueraient jamais jusqu’au plan divin. »

« Le cristal-diamant s’avance en vibrant de plus en plus fort et en émettant des formes. Des images se déroulent comme dans un film. Je cherche à comprendre. Tout ce système de projection ne ressemble à rien de connu. Par quelle magie ces images sont-elles projetées, puisque ce cristal-diamant est dépourvu de mécanisme ? Comment peuvent-elles apparaître sans écran ?

Captivée par ce procédé, je perds les premières images. Quand finalement j’y porte attention, je vois un système solaire étranger puis une planète blanche et lumineuse vers laquelle je me sens projetée. J’ai la sensation de ne plus avoir de corps et de planer au-dessus de cette planète, tel un oiseau. Je descends de plus en plus bas et je vois à la surface du sol des bâtiments qui semblent construits en fibre de verre opaque. Tout est blanc et désert, sans végétation apparente. Au-dessus de ce qui me semble être un temple, je m’immobilise et je passe Dieu sait comment à travers le toit pour arriver au beau milieu d’une cérémonie.

Il y a là des milliers d’entités semblables à celles qui me parlaient précédemment sauf pour ce qui est de leurs yeux, qui ne sont pas de même nature. Je me sens aspirée vers le bas et, je ne sais trop comment, je me retrouve dans le corps de l’une d’elles. Par la suite, les entités choisissent douze d’entre elles dont je fais partie et nous nous plaçons dans la nef centrale devant l’autel, en demi-cercle, six de chaque côté et séparées par une allée.

J’aperçois le cristal-diamant. Comment est-il arrivé jusque-là ?

Au pied de l’autel se tient une entité qui semble avoir l’autorité d’une prêtresse ; elle aussi est constituée de millions de particules brillantes en vibration. Tout à coup, son rythme vibratoire ralentit et graduellement elle se matérialise pour révéler une splendide créature de forme humaine. Une femme sans âge, au teint d’albâtre et à la magnifique chevelure noire recouvrant entièrement ses épaules. Au-dessus de la frange qui orne son front, elle porte une petite couronne sertie d’un gros rubis. Ses grands yeux noirs et fascinants inspirent à tous autorité et sagesse. Elle est vêtue d’un long vêtement violet et soyeux, drapant sa poitrine. Il est retenu aux épaules par des ornements de métal doré se terminant en pointes relevées et sur lesquels apparaissent des symboles gravés : un triangle et une forme ailée.

Elle lève les bras et nous nous matérialisons l’une après l’autre en douze jeunes filles toutes de blanc vêtues et couronnées de fleurs blanches.

Joignant le pouce et l’index pour former un symbole qu’elle porte ensuite à son cœur, la prêtresse répète les mêmes gestes six fois devant chaque jeune fille en une sorte de rituel initiatique. Sans toucher le sol, elle se dirige en glissant vers sa gauche, ses gestes sont doux et gracieux. Elle s’arrête devant la première jeune fille, laquelle tient une torche dans la main droite. La prêtresse extirpe de son cœur ce qui semble être un cristal et elle le dépose dans la main gauche de la jeune fille. L’objet s’illumine.

S’avançant vers la deuxième jeune fille qui tient une gerbe de blé, la prêtresse extirpe de son cœur un autre objet qu’elle dépose dans sa main gauche. Cet objet s’illumine.

Bras allongés, présentant ses deux mains, la troisième jeune fille est saisie aux poignets par la prêtresse, qui place les mains de la jeune fille sur son propre front. Elle extirpe ensuite de son cœur deux petits objets qu’elle dépose dans chacune de ses mains ; comme les autres, ils s’illuminent.

Image illustrative générée par IA : cérémonie sur Mératos.
Image illustrative générée par IA : cérémonie sur Mératos.

Elle vient vers moi et je lui présente mes deux mains. Les prenant dans les siennes, elle les dépose sur mon ventre et les recouvre. Ensuite, répétant le même geste, elle fait pénétrer un objet dans mon ventre. Au contact de la chair, il s’illumine.

La cinquième jeune fille lui présente sa main gauche. La prêtresse extirpe de son cœur un autre objet qu’elle dépose dans la main de la jeune fille, en lui rabattant le bras sur le cœur où l’objet pénètre et s’illumine.

La prêtresse extirpe de son cœur encore un autre objet et, s’arrêtant devant la sixième jeune fille qui s’est agenouillée, elle appuie ses mains sur la tête de celle-ci en y déposant au centre l’objet, qui s’illumine.

La première partie du rituel touche à sa fin. La prêtresse retourne vers l’autel. Les six autres jeunes filles qui attendent tiennent dans leur main gauche une éprouvette contenant un liquide blanchâtre. Les unes après les autres, elles viennent se placer derrière nous, et de leur bras droit, elles touchent nos épaules droites. La prêtresse lève les bras et, de ses deux mains, jaillissent des rayons de lumière qu’elle dirige vers nous. Une forte luminosité remplit le temple et les jeunes filles qui sont placées derrière nous s’intègrent instantanément en nous. Ensuite, tout s’évanouit. »

« Je ne peux expliquer comment tout cela se produit et encore maintenant, je n’arrive pas à comprendre.
L’instant d’après, je survole une autre planète. En m’en approchant, j’aperçois un volcan en éruption dont la lave très épaisse coule le long des versants pour aboutir dans la mer. Il n’y a aucun bruit. C’est la même sensation de silence que lors du rituel initiatique dans le temple. J’ai l’impression d’être sourde.
Mais que m’arrive-t-il ? Une voix pénètre dans ma tête et me parle. Un récit commence…

Tout en écoutant la narration, j’observe la surface d’Hermaton que je survole. Toutes les forces de la nature se sont déchaînées en une vision apocalyptique. Des chaînes de montagnes s’entrouvrent sur d’immenses gouffres qui engloutissent de gigantesques parois. D’épais nuages de fumée montent vers le ciel embrasé. La planète est en convulsions.

Au loin, dans une vallée, j’aperçois des appareils du même type que celui que j’ai vu sur la plage de Punta Nimun. Ils sortent d’une caverne par des anfractuosités de la montagne et s’envolent, disparaissant de ma vue. Je me retrouve planant dans cette vaste caverne et, sur le sol en béton, j’aperçois des rails sur lesquels un appareil est maintenu par une puissante pince au bout d’un bras qui sort d’une machine s’allongeant en pyramide. Dans un mouvement de ressort, le bras propulse l’engin, lequel glisse le long des rails sur environ soixante-dix mètres et prend ensuite son envol à une vitesse foudroyante.

Au fond de la caverne, je traverse une paroi sans savoir comment et je plane cette fois à l’intérieur d’un temple. Un trône de dimensions disproportionnées où seul un géant pourrait prendre place repose sur une plate-forme surélevée de trois marches.

Devant, j’aperçois un homme tournant le dos et dont la magnifique chevelure argentée tombe au milieu des épaules. Il est vêtu d’une cape de velours violet à hauteur des genoux, retenue aux épaules par deux anneaux dorés. Il est chaussé de bottes métallisées.

Près de lui, un enfant joufflu d’environ quatre ans et à la chevelure blonde comme une cascade de soie ne porte pour tout vêtement qu’un bout de tissu resserré à la taille comme un genre de pagne. Ses petites mains potelées supportent une lourde charge : un sceptre de métal argenté autour duquel s’enroule un serpent doré à tête de cristal incrusté d’une pierre noire en forme d’œil.

Du fond du temple et de chaque côté des murs, je vois surgir des jeunes gens formant deux rangées et marchant à la file indienne. Ils avancent vers le trône ; quelques-uns ont les cheveux blond cendré et les yeux bleus, d’autres, les cheveux châtain clair et les yeux verts. Leur expression est grave et leur démarche royale. Leurs mains sont l’une sur l’autre en forme de cône.

Ils se présentent l’un après l’autre devant l’homme aux cheveux argentés, qui de sa main droite, le pouce et l’index joints, forme un symbole qu’il dépose entre leurs yeux et recouvre ensuite leurs mains de la sienne. Il parle à chacun avec beaucoup de douceur mais son attitude diffère quelque peu selon le cas. Il semble cependant attentif à chacun d’eux.

Après ce rituel, les jeunes gens avancent de chaque côté du trône et disparaissent sous des jets de lumière, comme téléportés.

Image illustrative générée par IA : cérémonie sur Hermaton avec Nové et l'enfant tenant le sceptre.
Image illustrative générée par IA : cérémonie sur Hermaton avec Nové et l'enfant tenant le sceptre.

Je flotte toujours dans cet espace, regardant la scène qui se déroule en bas, lorsque soudain, je me sens virevolter pour me retrouver face à face avec cet homme. Mon cœur bondit. Qu’il est beau ! J’en suis chavirée. Il émane de ses grands yeux noisette de forme effilée tant de sollicitude que son regard, tel un océan d’amour, semble contenir toute la compréhension du monde.

Son nez est droit et fin, sa bouche aux lèvres fermes émet des ondes dorées lorsqu’il l’ouvre pour parler. Les formes parfaites de son corps sont délicatement soulignées par une sorte de cotte de maille à l’encolure en « v » qui laisse voir sa peau lisse au teint olivâtre. Je suis submergée par le charisme de ce personnage. Est-il de la même race que ces jeunes gens ? J’en doute, car ils sont tellement dissemblables !

Pendant tout ce temps, l’enfant dodu n’a pas bougé de sa place. Lorsque le temple est désert, il s’avance en présentant le sceptre devant l’homme et murmure :
— Aïa, aïa, Nové…

Saisissant le sceptre, l’homme répond :
— Me o Nové sapian !

Nové semble être le nom de cet homme. Je vois l’enfant s’allonger devant Nové, le front appuyé sur le sol et les bras en croix. Quelle émotion de voir un si petit bambin accomplir sa tâche avec autant de dignité !

Nové lève la tête et me regarde. J’ai conscience d’être visible et je m’affole. Que se passe-t-il ? Je vis une histoire invraisemblable. Depuis le moment où j’ai regardé l’écran là-bas dans le vaisseau et celui où j’ai été projetée dans cet écran, je ne comprends plus ce qui m’arrive.

J’ai pourtant l’impression d’avoir assisté à tous ces événements comme un être sans corps, impalpable comme l’air, comme un esprit, et voilà que quelqu’un me voit. Ses yeux pénétrants me fixent comme s’ils voulaient me communiquer quelque connaissance. Je crois même qu’il tente de me faire comprendre la signification du sceptre qui est placé entre nous deux.

Petit à petit, tout s’estompe. Je voudrais tendre le bras, le retenir, mais tout s’évanouit. Je suis encore fortement imprégnée de son image, et même si de nombreuses années se sont écoulées depuis ma rencontre avec Nové, je garderai un souvenir impérissable de son visage, de tout son être. »

Carte de l'emplacement de MU selon d'autres sources historiques.
Carte de l'emplacement de MU selon d'autres sources historiques.

« Je ne suis là que depuis un instant, tout va si vite, et me voilà à nouveau propulsée au-dessus d’une autre planète ; la même voix qui m’accompagne depuis le début dans mes pérégrinations me dit :
— Voici Terra.

Je n’ai pas reconnu la Terre, enveloppée qu’elle est dans une couche nuageuse bleutée et gazeuse qui ressemble à de la vapeur.

J’amorce la descente et, au-delà de la couche de vapeur d’eau ou de gaz, je constate qu’il y a beaucoup plus de terres émergées qu’il y en a maintenant. Je survole ce qui me semble être l’océan Atlantique et j’y vois, en son centre, une étendue de terre. Je continue et, au-dessus du Pacifique, je m’étonne qu’une autre étendue de terre émerge de l’océan. Je descends encore plus bas.

Une immense forêt aux arbres géants recouvre ces terres. Je vois de très grands oiseaux et toutes sortes d’animaux de type préhistorique. L’atmosphère tropicale est si étouffante et si dense que la voûte céleste semble épouser le contour de la Terre. Un soleil tamisé laisse filtrer une lumière différente de celle à laquelle je suis habituée.

Je survole une formidable cataracte qui se jette dans un bassin creusé par la chute de l’eau. Les embruns qui s’élèvent de la cataracte semblent retomber ensuite en un arc-en-ciel formant un dôme ; dans ce dôme se meuvent plusieurs formes de vie : poissons, oiseaux, moustiques. On dirait un monde sous globe.

Je reprends de l’altitude. Au loin, j’aperçois des montagnes percées de grottes dans lesquelles vivent de monstrueux oiseaux rapaces tout noirs ; certains ont des ailes grises. L’un d’eux s’envole et je le suis dans sa course. La voix qui résonne toujours dans ma tête me dit :
— Voici le fruit des expériences décadentes des savants Élohims.

Je continue de suivre l’oiseau dans sa course à travers le ciel. Soudain, j’aperçois une carrière où des hommes aux cheveux argentés arrachent péniblement d’énormes blocs de pierre à la montagne. Ils empilent ces blocs imposants sur une charrette primitive, sans roues, traînée par six hommes.

Pendant que je les observe travailler, un rapace s’approche en piquant du nez. J’assiste alors à une scène horrible. Après avoir semé la panique parmi les gens qui tentent dérisoirement de se défendre avec une espèce d’arc géant, l’oiseau attrape de son puissant bec quelques-uns de ceux qui sont là et les avale ; ensuite, de ses pattes, il donne des coups terribles qui tuent plusieurs hommes ayant réussi à échapper à son appétit vorace. Ayant apaisé sa faim, il s’envole en emportant dans ses serres ceux qui n’ont pu lui échapper.

Image illustrative générée par IA : les oiseaux géants dévastateurs de Mu, abbération génétique produite par les Elohim.
Image illustrative générée par IA : les oiseaux géants dévastateurs de Mu, abbération génétique produite par les Elohim.

Quelques-uns s’en sont tirés ; ils essaient tant bien que mal de s’entraider et de se remettre de leurs émotions. Il est évident que ces gens ne sont pas de taille à se défendre contre ce genre d’attaque. Soudain, je comprends l’allusion qui m’a été faite à propos des « erreurs » commises dans les œuvres de savants Élohims.

Mon envolée se poursuit. J’arrive en planant à proximité d’une citadelle. La voix me dit :
— Voici la civilisation des bâtisseurs de Mü.

La citadelle grouille de monde ; ces gens vaquent à toutes sortes d’occupations. Je remarque que quelques personnes ont les cheveux argentés comme ceux des hommes de la carrière. Je vois au loin une forteresse aux remparts blancs surplombant la citadelle ; à ses pieds, un escalier donnant accès à un portail bien gardé. Je ressens que cet endroit est la demeure de la classe dirigeante, donc un lieu interdit au public.

En passant au-dessus de la forteresse, je vois une cour intérieure au milieu de laquelle trône une statue qui semble être de fonte noire et qui représente cet oiseau rapace qui a fait tant de ravages à la carrière. J’entre dans le palais et j’arrive dans une grande salle où beaucoup de gens semblent avoir été conviés à une réunion importante.

De chaque côté de la salle s’alignent deux classes distinctes : d’un côté, des hommes aux cheveux longs et argentés, aux yeux noisette, vêtus de longs vêtements et arborant un air grave ; ils tiennent dans leurs mains des parchemins roulés. Je ne peux m’empêcher de leur trouver une certaine ressemblance avec Nové. Je n’entends pas ce qui se dit.

De l’autre, il y a des êtres totalement différents. Ils sont laids, de teint foncé et leurs malformations physiques sont graves : masse de chair dans le cou, boîte crânienne difforme et membres tors. C’est une race de dégénérés arborant des traits masculins sur des corps féminins.

Au fond de la salle, une femme porte sur la tête une couronne que je crois être d’argent ; elle est assise sur un trône. Elle est habillée d’un long vêtement découvrant une partie de son épaule et de son bras. Elle est parée de bijoux. Je m’approche avec un sentiment bizarre : « Est-ce un homme ou une femme ? ». En l’examinant de plus près, je vois que le bras est musclé et que le visage est celui d’un homme. Il a l’air d’un travesti.

De chaque côté de cet étrange personnage, deux jeunes garçons d’environ treize ans sont à demi allongés et à moitié nus. Ils se laissent nonchalamment caresser les épaules par l’être féminin.

Devant elle, trois hommes du premier groupe tentent en vain de lui expliquer quelque chose en lui montrant leurs parchemins, quand, tout à coup, elle se lève et les toise en se moquant d’eux. Elle prend une arme cachée derrière son dos, la pointe sur l’homme du milieu et tire. L’homme est brûlé vif. Elle vise ensuite les deux autres hommes ainsi que tout le groupe présent. C’est la panique.

La foule des dégénérés traverse à toute vitesse la salle et attaque ceux qui n’ont pas brûlé. Quant à ceux qui ont eu la chance de se tenir debout le long du mur, ils réussissent à se sauver. Ils gagnent la sortie de la forteresse en dévalant les marches et traversent la ville en courant jusqu’au portail de bronze de la citadelle pour s’enfuir ensuite par une longue allée bordée de statues de pierre qui se font face. Ces statues ressemblent étrangement à celles de l’île de Pâques. »

Commentaire personnel :

Il est intéressant de noter que lorsque Michel Desmarquet a été emmené sur la planète Thiaoouba, on l’a emmené dans les annales akashiques voir Mu et il a vu la ville principale et une grande allée bordée de statues de l’île de Pâques menant au bâtiment principal où était le roi. Il y a donc une ressemblance forte de description.

« Les fugitifs arrivent à bout de souffle à un temple situé sur un promontoire dont la haute falaise tombe à pic dans la mer. Arrivés au portail, ils sont recueillis par deux hommes à la peau noire, en longues bures à capuchon rouge.

Dans le temple, d’autres hommes à la peau noire, des sages, sont plongés dans une profonde méditation et flottent à quelques centimètres du sol. Je pense que c’est un groupe d’êtres hautement évolués vivant dans un cercle fermé.

Les fugitifs aux cheveux argentés font irruption dans le temple et n’ont pas le temps de s’expliquer car les sages à la peau noire ont déjà tout compris. Je me sens éjectée hors du temple et à cet instant, du haut de la forteresse, jaillit un rayon destructeur d’une puissance incroyable. Le toit du temple en pierres massives vole en éclats, puis tout explose.

Je retourne à la forteresse. Dans le mirador, l’arme destructrice repose sur un trépied. Elle est construite du même matériau de fonte noire que celui de la statue de l’oiseau rapace. Je pense que c’est là le seul métal que j’ai aperçu chez ces bâtisseurs de pierre.

Image illustrative générée par IA : le temple est détruit par l'arme à énergie.
Image illustrative générée par IA : le temple est détruit par l'arme à énergie.

Après le massacre, la joie déferle dans la forteresse chez les dégénérés qui sont heureux de s’être enfin débarrassés des grands prêtres. Toutefois, dans la citadelle même, tout est désert et il y règne un silence de mort. L’atmosphère est lourde et angoissante. Les habitants se terrent comme des lièvres apeurés.

Je me retrouve de nouveau à haute altitude d’où je vois un vaisseau cylindrique. Par des orifices situés sous le vaisseau, des boules de lumière jaillissent. Un effroyable bombardement débute, balayant tout ce qui se trouve en dessous. Quand ce tintamarre se termine, tout ce qui était animé ou inanimé dans la citadelle est réduit à une poudre blanche. Puis, par les mêmes orifices, quatre larges rayons scient l’une après l’autre les montagnes qui entourent cette partie de Mü ; un tiers du continent s’écroule dans le Pacifique, causant un terrible raz-de-marée qui recouvre ce qui reste des montagnes et vient noyer les terres qui étaient restées jusque-là intactes.

Je repense à la narration et bien des points commencent à s’éclaircir. C’est donc de cette façon que les erreurs génétiques des savants Élohims ont été corrigées ! La voix poursuit :
— Cela ne s’arrête pas là ; la partie de ce continent qui reste en surface ne connaîtra pas un avenir plus heureux que celui qui vient de s’engloutir. »

Carte de l'emplacement du continent de l'Atlantide selon d'autres sources historiques.
Carte de l'emplacement du continent de l'Atlantide selon d'autres sources historiques.

« Je reste là, muette de stupeur, regardant ce qui reste de ce continent. Je viens d’être témoin du passé de notre Terre. Lentement, le récit reprend place dans ma mémoire depuis le début, et je commence à comprendre les enjeux de la terrible bataille qui vient de se livrer sous mes yeux. Voilà ce que Lucibel a provoqué en défiant le plan divin ; voilà les épouvantables monstruosités dont la Terre a hérité.

Je médite sur ces incroyables événements lorsque, tout à coup, je me sens aspirée, basculant tête première, et je descends le long d’une spirale. J’ai l'impression d’être enveloppée d’un nuage blanc. Cette descente vertigineuse s’arrête au bord de ce qui me semble être la sortie. J'ai un moment de répit et je scrute l’horizon afin de trouver un point de repère, ignorant où je suis.

Au loin, une falaise surplombe la mer, et un magnifique jardin est entouré de larges haies festonnées ; chaque feston ressemble à une corbeille au milieu de laquelle on aurait déposé des bancs de pierre. Ces aires ressemblent à de petits îlots où l’on peut venir se reposer en toute quiétude. Au milieu d’un bassin trône une fontaine pisciforme d’où jaillit le doux murmure d’un jet d’eau. Tout autour, des fleurs s’épanouissent en de splendides couleurs. Il doit faire bon marcher là, humant l’air salin à la délicate odeur d’algue et regardant l’éternel flux et reflux de la mer, dont les vagues viennent se briser sur les rochers.

Un soleil orangé colore le paysage d'une luminosité tamisée qui ne ressemble en rien à la lumière naturelle que l'on connaît sur Terre. Au fond du jardin, tout en haut d’un escalier monumental, il y a un temple entouré de deux bâtiments de dimensions plus petites, et tout autour, un sous-bois dont la mousse est d’un vert si foncé qu’elle en paraît noire.

Mon regard s'arrête sur d'étranges petits arbres bien touffus, et j'ai l'impression de regarder des saules pleureurs renversés. Des oiseaux au plumage bleu et or, et noir et or, se baladent en liberté, alors qu’au fond du parc, tout près de la falaise, des volières peuvent faire croire que quelqu’un en fait l’élevage.

Des murailles viennent préserver la tranquillité de ces lieux. Quel étrange paysage ! Promenant mon regard aux alentours, je vois deux adolescentes assises côte à côte sur un banc ; elles sont pieds nus et vêtues de légères robes blanches. Elles regardent le ciel en hochant la tête et semblent s’amuser vivement de cette occupation.

Je ne peux en voir davantage ; tout chavire autour de moi et je ressens une douleur aiguë dans la poitrine, comme une déchirure. J’ai l’impression de m’engouffrer dans quelque chose, et je suis projetée dans le corps de l’une d’entre elles à une vitesse fulgurante. L’impact fait battre mon cœur follement. Ensuite, plus rien.

Que s’est-il passé ? Je me retrouve assise, regardant le ciel près de ma compagne qui rit. Son rire tinte dans l’air comme des clochettes. De minuscules oiseaux jaunes aux ailes blanches tachetées de bleu viennent picorer dans nos mains et sur nos têtes. Tout est calme, et la douceur de l’air délicatement parfumé me donne une impression de légèreté et d’insouciance.

Soudain, une voix nous tire de nos rêveries et met un terme à nos jeux.

— Pancal, Ismalie, que faites-vous seules dans le jardin ? Laissez les mis s’envoler et regagnez le hara !

Ismalie ? Est-ce la jeune fille qui est avec moi ? Et Pancal ? J’ai l’impression d’avoir deux personnalités superposées. Qui suis-je au juste ? Roseline ou la petite fille prénommée Pancal ? Les paroles de la personne qui vient de nous appeler résonnent étrangement en moi. Je n’ai jamais entendu cette langue auparavant, alors que Pancal, elle, a l’air de tout comprendre puisqu’après cet ordre impératif, Ismalie et… moi partons en courant vers le lieu désigné. »

Roseline est ensuite plongée dans la vie en Atlantide d’une jeune fille appelée Pancal, qui est une vie antérieure à elle, elle le comprendra plus tard quand elle percevra que celui qui fut Pan dans sa vie de Pancal a été un jeune homme qu’elle a connu dans sa vie de Roseline brièvement trois mois auparavant, qui est certainement le père de ce bébé qu’elle attend. Elle voit tout le déroulé de sa vie depuis son âge de 12 ans.

L’Atlantide est un continent central, appelé et prononcé par son peuple « Aklan » (la mère patrie), dans l’océan Atlantique, qui rayonne sur plusieurs colonies extérieures séparées par la mer du continent d’Atlantide.

Le nom du continent « Aklan » écrit dans l’alphabet de leur peuple, tel que Pancal le voyait partout. Cela lui fait bizarre que nous disions « Atantide » car ce n’est pas le nom qu’ils avaient.
Le nom du continent « Aklan » écrit dans l’alphabet de leur peuple, tel que Pancal le voyait partout. Cela lui fait bizarre que nous disions « Atantide » car ce n’est pas le nom qu’ils avaient.

Les colonies sont :

  • L’Amaur, au sud-ouest, riche en forêts et ressources minières, peu peuplée (il est précisé que l’Amaur s'étendait depuis le Mexique jusqu’à l’Argentine)
    Il était dit que des gens très évolués habitaient le Pérou et le Vénézuela dans les montagnes (moins hautes qu’actuellement), mais les Atlantes ne savaient rien de ce peuple.
  • Le Nécropan, au sud-est, englobant les régions des Cherps (il est précisé que c’est l’Europe, précisément Portugal et Espagne, et l’Afrique, avec l’Algérie et la Libye et l’Inde, avec un peuple à la couleur de peau brun mat) et des Bhers (il est précisé que c’est l’Égypte, Arabie, Chine et Mongolie, peuplé de petits hommes aux yeux bridés).
  • L’Incalie, au nord, contrée froide, tournée vers l’élevage et dotée d’une grande importance spirituelle et politique (il est précisé que l’Incalie est bordée par le Yukon à l’Ouest et la Nouvelle-Ecosse à l’Est, englobant le sud des Etats-Unis jusqu’aux environs des frontières du Mexique). Une sous-région nordique de l’Incalie est appelée Galth (il est précisé que ce sont les territoires de l’Alaska et d’une partie de la Russie, qui étaient alors reliés par des terres, non séparés)

Chaque colonie possède son empereur et a sa propre capitale :

  • Talta (ville cotière avec port) pour l’Incalie (l’empereur s’appelle Utah au moment de la vision),
  • Suern pour le Nécropan,
  • Corbe pour l’Amaur.

Les Atlantes (habitants de la mère patrie) dirigent directement ou indirectement ces territoires.

Le pouvoir suprême est détenu par un monarque sacré appelé le Raï (le monarque suprême est Rai III au moment de la vision), qui règne à la fois politiquement et spirituellement sur l’ensemble du continent et de ses colonies.

Carte illustrative générée par IA et avec des modifications manuelles, reportant les informations géographiques sur l’Atlantide d’après le texte, de manière schématique, servant de support visuel seulement.
Carte illustrative générée par IA et avec des modifications manuelles, reportant les informations géographiques sur l’Atlantide d’après le texte, de manière schématique, servant de support visuel seulement.

Les colonies ne se considèrent pas du tout comme Atlantes, ils sont sous la domination Atlante seulement.

La vie spirituelle atlantéenne repose sur le culte de l’Inkal (la Supériorité Divine). Les guides religieux sont appelés Inkalis (grands prêtres). Les Inkalis sont des enfants des empereurs des colonies, uniquement des mâles. Un empereur conçoit jusqu’à avoir un garçon qui deviendra l’Inkali de sa province pour remplacer le précédent Inkali quand il sera mort. L’ensemble du clergé est hiérarchisé et très influent. Le grand Inkali suprême à l’époque visualisée s’appelait Zo-Sha, c’était l’Inkali de Poséïd.

Des objets sacrés, les nitsches, cristaux chargés d’énergie spirituelle, sont utilisés à la fois pour les prières et comme source d’énergie technologique.

Des xarémons et monastères comme celui de Talta forment les futurs prêtres.

Les enfants mâles destinés au service spirituel sont instruits dans les centres d’apprentissage appelés xarémons, tandis que les enfants femelles destinés à ce service spirituel reçoivent leur formation religieuse dans des établissements nommés thérils après un séjour au hara (résidence d’enfance). Les filles sont amenées à l’âge de 2 ans au Hara par leurs parents, qu’ils ne connaîtront jamais durant leur enfance, et qui font l’offrande d’un nitsche pour elle au Hara.

Une cérémonie importante, le sharal, désigne une union rituelle entre une sharalée (jeune vierge noble choisie parmi les filles du Hara) et un empereur d’une province afin de donner naissance à un futur grand prêtre Inkali. Roseline vit la vie de Pancal, fille de 13 ans vivant dans un Hara de l’Amaur, choisie comme sharalée, qui est obligée de faire un enfant à l’empereur de l’Incalie appelé Utah et âgé 60 ans pour lui donner un garçon, car sa femme et lui n’ont eu que des filles.

Les Atlantes de la mère patrie (Aklan) semblent avoir une peau plus sombre, teint mat et yeux gris, en contraste avec les populations du nord de l’Incalie à peau blanche, cheveux blonds et yeux bleus.

Un bilan :

  • Cheveux : Majoritairement blonds au nord (Incalie), probablement plus foncés ailleurs
  • Yeux : Bleus (nord), gris (sud), olivâtres (élite religieuse)
  • Teint : Clair au nord, mat plus au sud
  • Vêtements féminins : Robes blanches simples (hara/théril), somptueuses et voile sur le visage (sharalée)
  • Vêtements masculins : Parfois rustiques (peaux pour certains), parfois raffinés (Inkalis)
  • Signes distinctifs : Brassards colorés, voiles, turban pour dissimulation
  • Barbes : Rares dans la culture atlante, car Pancal est fascinée par la barbe d’un jeune homme qu’elle rencontre, n’en ayant jamais vue auparavant.

La société est patriarchale, ce sont des hommes qui sont dirigeants et empereurs, les hommes ont plus de droits que les femmes dans leur société d’une manière générale.

La société est fortement hiérarchisée :

  •   Noblesse : dirigeants politiques et religieux, familles royales.
  • Classe cultivée : citoyens ayant reçu une instruction (notamment les femmes de la haute société).
  • Classes laborieuses : éleveurs, agriculteurs, artisans.
  • Classes dominées ou esclaves : nombreux jeunes issus des colonies, notamment du Nécropan et de l’Amaur.

En Atlantide, les jeunes accèdent au statut de citoyen lors de leur premier ilme (vingt ans). Les filles choisies pour le mariage sont présentées à la cour du Raï, signent le tesche en inscrivant le nom de leur futur époux, et reçoivent leur héritage. Celles de la classe supérieure peuvent s’affranchir sans se marier grâce à leur instruction. Les garçons, qu’ils soient riches ou pauvres, se rendent avec leurs parents devant le Raï, signent le tesche en précisant leur futur métier, reçoivent un brassard de couleur indiquant leur rang social et type de métier, puis leur héritage (et ils porteront par la suite des vêtements de la couleur correspondant à ce brassard, permettant dans la société d’identifier leur catégorie de métier). Ils deviennent alors citoyens à part entière, avec le droit de se marier.

Lors de la cérémonie, c’est la première fois que les parents d’une fille laissée à ses 2 ans au Hara peuvent la revoir, et la seule et unique fois quand c’est une Sharalée, car elle devra aller près de son empereur.

La capitale de l’Atlantide est Poséid, véritable centre administratif et religieux.

Les cités comme Kasil (ville côtière avec port, des arts au sud-ouest) et Corosa (ville côtière avec port sainte au sud-est) montrent un raffinement culturel très poussé.

L’Incalie, plus rude et septentrionale, est tournée vers l’élevage (notamment celui du mauffa, mammouth).

Des bêtes de somme étranges, les corbex, sont utilisées dans des écuries appelées talfs.

La société vit au rythme de cérémonies solennelles, du respect du protocole de cour, et d’une forte séparation entre hommes et femmes selon leur fonction et leur rang.

Les villes sont reliées par des véhicules volants et maritimes. Des appareils de communication sophistiqués comme le valcoïl permettent la transmission d’informations.

La technologie atlante est fondée sur l’énergie cristalline, à la fois spirituelle et fonctionnelle, ils ont des engins volants à quelques centaines de mètres au-dessus du sol, et d’autres flottants sur le sol qui sont alimentés en énergie par les cristaux nitsches (qui doivent être échangés contre un nouveau quand il est épuisé), aussi des bateaux. Le tuaoï, un rayon issu du cristal, et d’une puissance incomparable, sera utilisé par Bellial, un chef de guerre qui apporte le chaos en Atlantide la détruit de l’intérieur.

Les nitsches servent aussi à fournir de l’énergie qui combinée à la chimie et à la médecine naturelle peut permettre de régénérer des cellules. Ils peuvent aussi servire à recanaliser les énergies du corps. L’énergie du nitsche ont plusieurs fonctions.

Les études en sciences occultes sont réservées à certains initiés, des hommes, et surtout à ceux étudiant dans les Xarémons. Les femmes n’y ont souvent pas accès, sauf exceptions rares des femmes qui étudient dans les Haras et les Therils. Hommes ou femmes apprennent dans ces structures à développer des capacités psychiques, notamment la télépathie, à voir les auras et la capacité de télékinésie pour faire léviter des objets pour les plus doués. Pancal communique avec son amie Ismalie par télépathie et elle voit les auras. Elle raconte que son fils Pan a appris d’elles la télépathie et tout seul la lévitation d’objets aussi.

Un système technologique appelé valcoïl permet de voir des lieux à distance.

Commentaire personnel :

Pancal raconte être monté sur un véhicule de déplacement terrestre qui flotte sur le sol et aussi dans un système de transport aérien. Il y a des technologies à anti-gravité de lévitation manifestement. C’est aussi probablement la raison pour laquelle il n’est pas anormal pour eux que les personnes en formation spirituelle puissent avoir ce genre de capacités qui doit s’expliquer dans leur cadre technologique probablement.

L’Atlantide entre dans une période de profonde décadence morale, sociale et politique. Des révoltes internes éclatent, notamment dans la région de Galth, au nord de l’Incalie, où une faction refuse de se soumettre à l’autorité de l’empereur Utah. Le soulèvement est finalement écrasé avec la mort de son chef lors d’une escarmouche.

La structure religieuse elle-même s’effondre : des assassinats secouent le clergé, des factions spirituelles s’opposent, et la figure du grand Inkali perd son autorité. Cette crise s’accompagne de cataclysmes naturels, tels que des séismes et des famines, qui aggravent encore la situation. Un séisme majeur provoque même l’effondrement d’une partie de la côte nord dans l’océan.

Il sera appris plus tard que ces séismes ne sont pas naturels mais dûs à des expérimentations avec l’arme à rayons tuaoï par Bellial.

La société est divisée en deux classes dominantes : les riches et puissants d’un côté, et les miséreux de l’autre. La pauvreté est généralisée, des épidémies diverses déciment la jeunesse, et un système d’exploitation humaine s’installe. Des bateaux font régulièrement la navette entre les colonies pour fournir aux élites des enfants achetés en esclavage. En Amaur, à Corbe, Pancal est témoin de cette réalité : hébergée dans une maison tenue par un trafiquant, elle découvre un lieu marqué par la débauche, l’homosexualité forcée, la prostitution d’enfants de 8 à 15 ans achetés ou vendus, et la corruption. Elle s’enfuira de cet environnement avec son fils et Ismalie dès que possible.

L’épidémie du warex, une infection virale mortelle qui touche particulièrement les personnes souffrant d’hyperacidité surtout, ravage l’Atlantide. Les malades sont laissés à l’abandon par peur de contagion, et seuls les services de l’État s’occupent des cadavres. Cette crise sanitaire entraîne un exode massif vers les colonies, où les migrants atlantes, souvent plus instruits, sont perçus comme une menace par les Incaliens et les Amauriens.

Dans un climat de chaos, Bellial, ancien militaire du Nécropan soutenu par des religieux conservateurs, prend le pouvoir par la force. Il fait assassiner le grand Inkali Zo-Sha, réduit le Raï III à l’impuissance, persécute le clergé et transforme le culte d’Inkal en crime. Gouvernant en despote, il utilise le tuaoï, une arme à rayon d’énergie utilisant le cristal, pour détruire temples et villes saintes comme Corosa, où il fait massacrer ou réduire en esclavage les thérilliennes. Ce qui n’est pas détruit est inondé par la destruction de barrages. Poséid est devenue un lieu de chaos. La chaos et la terreur s’installent dans tout l’empire en 10 ans, ainsi que les épidémies dues à cela.

Il règne par la terreur et s'impose comme une divinité vivante dans des villes comme Tréa, livrée à ses fidèles, où règnent la corruption, l’homosexualité imposée et l’asservissement des femmes. Les villes saintes comme Corosa sont détruites ou inondées, et Poséid est devenue un lieu de chaos. La famine, les catastrophes naturelles, l’exode des populations vers les colonies et la domination militaire de Bellial renforcent la désolation.

Bellial impose un système d’identification rigide et surveille les déplacements, renforçant la ségrégation sociale. Il se fait adorer comme un dieu à Tréa, ville livrée à la corruption, à l'asservissement sexuel et à la violence. L’Atlantide s’effondre sous les famines, épidémies, séismes et inondations. Les routes sont coupées, Poséid est chaotique, le Nécropan est sans chef effectif.

Seule l’Incalie, dirigée par Utah, reste stable. Grâce à sa fille Sadaïm, dotée de dons de clairvoyance, il déjoue les complots, freine l’immigration atlante, contrôle la distribution des ressources et maintient l’ordre. Mais la fracture entre territoires est totale, les structures s’effondrent, et la fin de l’Atlantide semble inéluctable. Pendant ce temps, le pouvoir spirituel clandestin autour d’Évraï tente de maintenir une foi et une résistance secrètes.

Enfin, sur le plan géopolitique, les Cherps sont en guerre contre le Nécropan, tandis qu’Aklan vend des armes aux deux camps. Les Bhers, plus pacifiques, ne combattent qu’en cas d’attaque.

L’Incalie reste la seule colonie stable grâce à Utah, qui a su unifier son peuple et résister aux troupes de Bellial. Sa fille Sadaïm, dotée de dons de clairvoyance hérités du Nécropan, l’aide à anticiper les complots.

Pan revient à Talta et gagne en popularité par son approche équitable : il réforme les lois, rend l’enseignement accessible à tous, et une fois Utah décédé, Pan finit par cumuler les fonctions d’empereur et de grand Inkali, établissant un précédent historique. L’Amaur est en crise, le Nécropan fragmenté. Pan rallie la région rebelle de Galth à l’Incalie, il informe être le petit-fils du frère rebelle de Galth et être de leur sang aussi, épouse la fille du chef rebelle, et renforce son autorité. Il développe des serres pour contrer les famines et restaure la spiritualité.

Cependant, son fils illégitime Baël déclenche une rébellion, dénonçant la décadence morale de son père qui ne suit plus le rôle d’Inkali qu’il devrait avoir. Pan la réprime sévèrement en faisant assassiner Baël après avoir beaucoup parlementé et essayé de nombreuses choses, puis, rongé par le remords, se replie sur une vie austère, méditative, et pieuse. Il termine son règne en sage solitaire, respecté malgré les fautes de son passé.

L’Atlantide est engloutie dans la mer, sans qu’il soit précisé comment (mais il paraît probable que ça soit à cause de l’usage de l’arme à rayon tuaoï par Bellial encore une fois).

Après l’engloutissement d’Aklan, les colonies sombrent en chaos ou régression. Seule l’Incalie subsiste comme puissance durable un temps, mais cela ne dure pas, et la régression arrive finalement.

Pancal est une jeune fille formée dans un haral depuis son âge de 2 ans sur le continent principal de l’Atlantide, à Corosa, puis dans un théril à partir de ses 13 ans, choisie pour devenir sharalée et donner naissance à un futur grand prêtre (Inkali). Elle est envoyée en Incalie, une région froide et rigide du nord, pour être unie à l’empereur Utah afin de lui donner un fils car il n’a eu que des filles. Après un rituel solennel, elle devient sa compagne et met au monde un fils, Pan, destiné à être élevé comme remplaçant de du prêtre Inkali de l’Incalie lorsqu’il sera décédé (comme c’est le cas dans leur organisation, les Inkali, grand-prêtres, sont les fils des empereurs des provinces). Isolée dans le palais, elle n’a aucun pouvoir politique et reçoit un enseignement religieux strict, tout en observant la montée des tensions dans l’empire atlante.

Lorsque Pancal apprend que son fils sera envoyé pour quatorze ans au xarémon à des 6 ans, elle refuse cette séparation. Avec l’aide de son amie Ismalie et d’un pilote nommé Ashaté, un des fils du rebelle de Galth (donc de lignée noble, et amoureux d’Adalée, fille de Utah et amie avec Pancal, mais leur amour est interdit par Utah), elle organise leur fuite clandestine. Ils fuient et rejoignent Amaur la colonie du sud-ouest à Corbe sa capitale, où ils vivent dans des conditions difficiles, mêlés aux classes pauvres. Pan travaille comme garçon d’écurie, tandis qu’Ismalie s’épuise dans une maison de débauche et Pancal doit restée voilée et cachée en se faisant passer pour une vieille femme car son apparence trahirait qui elle est, ils sont recherchés.

Image illustrative générée par IA : Pancal et son fils dans les rues de la ville, entre la misère et les dangers.
Image illustrative générée par IA : Pancal et son fils dans les rues de la ville, entre la misère et les dangers.

Malgré la misère et les risques, Pancal reste déterminée à échapper à l’autorité religieuse et à protéger son fils du destin que lui imposerait l’Atlantide.L’empereur du Nécropan avait prophétisé que Pan deviendrait grand Inkali, et Utah les fait rechercher partout pour que ce destin se réalise.

Toujours en fuite, Pancal, Ismalie et Pan quittent la ville de Corbe après avoir appris l’existence d’un groupe reclus dans les ruines d’un ancien temple dédié au dieu Soleil. Grâce à la vente discrète de quelques bijoux, ils engagent un guide et quittent la ville à bord d’un véhicule, traversant une dense forêt. En chemin, le véhicule tombe en panne. Pan, bien que très jeune, prend les choses en main : il montre des signes de clairvoyance, perçoit les pensées du chauffeur et guide le groupe loin de tout danger potentiel.

Pancal, affaiblie spirituellement, doute d’elle-même et semble avoir perdu ses facultés psychiques acquises au théril. Ismalie l’encourage à retrouver sa foi et sa volonté intérieure. Pan, guidé par une vibration inaudible pour les autres, mène le groupe jusqu’aux ruines d’un ancien temple où ils rencontrent un mystérieux vieil homme, Ram. Ce dernier, d’apparence aveugle et très âgé, semble avoir attendu Pan depuis longtemps. Il reconnaît en lui un enfant prédestiné et décide de commencer son instruction spirituelle.

Ils s’installent dans les profondeurs humides du temple. Tandis que Ram initie Pan à une connaissance ancienne et différente, centrée sur le culte de Râ, dieu Soleil, Pancal et Ismalie réapprennent à développer leurs capacités occultes : lévitation, télépathie, déplacement dans le noir, perception à distance, et projection astrale.

Lors d’un exercice, Pancal et Pan projettent leur conscience jusqu’à Talta, où ils surprennent une réunion d’Utah et de ses voyants. L’empereur, rongé par la colère et la tristesse, cherche désespérément son fils. Le contact subtil établi par Pan apaise momentanément son père.

Image illustrative générée par IA : Pancal, Pan et les autres en plein exercice de projection psychique avec les enseignements de Ram.
Image illustrative générée par IA : Pancal, Pan et les autres en plein exercice de projection psychique avec les enseignements de Ram.

Le temps passe dans les ruines. Pan, désormais âgé de neuf ans, progresse rapidement dans son apprentissage spirituel. Ram, vieillissant et affaibli, annonce qu’il lui reste peu de temps. Pancal sait qu’ils devront bientôt quitter le refuge et se rendre à Corosa. La préparation de leur départ approche, marquant la fin d’un chapitre essentiel dans la formation de Pan.

Face à l’épidémie de warex et à l’instabilité croissante, Pancal, Pan et Ismalie quittent l’Amaur pour rejoindre Corosa. Avant leur départ, Ram leur remet des plantes médicinales et fait ses adieux. Pan, désormais éveillé spirituellement et doté de facultés remarquables, guide le groupe. Ils voyagent déguisés à bord d’un navire marchand à destination de Kasil, la cité artistique du sud-ouest de l’Atlantide. Une fois sur place, ils se fondent dans la foule et tentent d’échapper aux contrôles d'identité. Pan et Ismalie réussissent à débarquer discrètement, mais Pancal doit se cacher dans la cale, dissimulée parmi les ordures. Elle parvient finalement à s’échapper du bateau à la nuit tombée et retrouve les siens grâce à la télépathie.

Image illustrative générée par IA : Pan et Ismalie cherchent Pancal par appel télépathique, au débarquement à Kasil, et ils la retrouvent.
Image illustrative générée par IA : Pan et Ismalie cherchent Pancal par appel télépathique, au débarquement à Kasil, et ils la retrouvent.

À leur arrivée à Kasil, Ismalie retrouve sa famille qu’elle n’avait pas vue depuis l’enfance. Pancal apprendra d’eux qu’elle est la petite-fille du Raï III, sa mère était la fille du Räi et son père un haut dignitaire de Gaulth, frère du rebelle de Gaulth qui sera tué ensuite (donc Ashaté qui l’avait aidé à s’enfuir du palais d’Utah était son cousin, ce qu’aucun des deux ne savait). C’est certainement pour cela qu’elle a été choisie pour être la Sharalée, par sa noble origine.

Pancal décrit une des villes que Bellial a attaquée, Tréa : « Bellial l’a livrée à ceux qui lui sont soumis et qui le servent comme un dieu. Cette ville est corrompue et l'homosexualité y règne. Les femmes qui y résident sont des servantes ou des prisonnières données aux hommes par Bellial afin que ceux-ci en usent à leur gré. De Tréa à Corosa, le pays est presque entièrement inondé. Des barrages ont sauté et on s’affaire à porter secours aux habitants. Des secteurs sont évacués.»

Mais leur présence met en danger leurs hôtes. On leur conseille de rejoindre Corosa, en contournant la ville de Tréa, livrée aux fidèles de Bellial. Accompagnés d’un jeune moine, ils réussissent à réparer un véhicule volant. Grâce à l’intervention de Pan, leur foi en Inkal les guide. Le moine pénètre seul dans Tréa pour récupérer les nitsches nécessaires au moteur, puis ils reprennent la route. Le paysage qu’ils survolent est dévasté.

Image illustrative générée par IA : Pan, Ismalie, le moine et Pancal survolent le paysage dévasté par Bellial.
Image illustrative générée par IA : Pan, Ismalie, le moine et Pancal survolent le paysage dévasté par Bellial.

À Corosa, ils découvrent les ruines : le théril où Pancal a été élevée est presque désert, les temples détruits, le jardin ravagé, par les actions de Bellial. Pancal retrouve sa Vénérée Mère (qui s’occupait d’elle étant enfant), qui lui raconte les horreurs subies : les thérilliennes ont été violées, traquées et massacrées par les troupes de Bellial. Il ne reste que douze jeunes filles et les réserves sont presque épuisées.

Pancal, désespérée, constate que la mer a envahi les terres, que le climat s’est refroidi, et que le monde qu’elle a connu est en train de disparaître. Elle s'interroge sur l’absence d’Inkal, dans un monde où foi, ordre et beauté ont été engloutis par la guerre et la ruine.

Pancal, toujours cachée, vit désormais au théril avec son fils Pan, en grande clandestinité. Lors des visites inopinées des gardes, ils doivent fuir dans les caves pour ne pas être capturés. Pour plus de sécurité, la Vénérée Mère l’envoie avec Pan au xarémon dirigé par Évraï, un ancien Inkali renversé par Bellial. Il accepte de les cacher dans les galeries souterraines du monastère. Pendant un an, Pancal y soigne les malades et prépare des remèdes, pendant que Pan suit une formation spirituelle intensive.

Image illustrative générée par IA : Pancal et son fils Pan avec la Vénérée Mère, au Theril détruit par les forces de Bellial à Corosa.
Image illustrative générée par IA : Pancal et son fils Pan avec la Vénérée Mère, au Theril détruit par les forces de Bellial à Corosa.

Lors d’une épidémie, Évraï et Pan tombent gravement malades. En les soignant, Pancal découvre un tatouage mystérieux en forme d’oiseau sur le bas du dos de Pan… puis le même sur Évraï. La Vénérée Mère refuse d’en dire plus, sinon que ce symbole est sacré et réservé à Inkal.

Le temps passe et Pan est instruit comme futur Inkali par Évraï au xarémon. Pan atteint enfin l’âge de son investiture comme Inkali. Alors qu’il est sacré, Utah, son père, fait une apparition surprise. La confrontation est terrible. Après avoir reconnu Pan comme son fils et futur Inkali, Utah accable Pancal qui est là de reproches : en fuyant avec Pan, elle a causé par égoïsme  la mort ou la perte de plusieurs êtres chers, dont Ashaté (mort en mer après les avoir aidé à fuir), Adalée (devenue folle et qui s’est pendue suite à la mort de son amour Ashaté), Ismalie (dont la famille qui les avait aidés a été mise en disgrâce, ce qui a rendu Ismalie malade jusqu’à s’en laisser mourir), ainsi que d’autres proches impliqués dans sa dissimulation (la Vénérée Mère et Évraï sont en disgrâce car l’investiture officielle de Pan a mis l’éclairage sur leur participation à la dissimulation de Pan).

Brisée, Pancal se retire au théril, désespérée, se tenant face à une mer déchaînée qui menace d’engloutir ce qu’il reste de Corosa, attendant la fin, en priant pour le pardon d’Inkal. des terres du Nord de l’Incalie : l’usage de rayon destructeur probablement d’une façon impropre.

Pancal assiste de loin au retour triomphant de son fils Pan en Incalie. Elle reçoit une lettre où il l'informe de sa décision d’unifier pouvoir spirituel et politique. Malgré leur séparation définitive, elle continue à veiller sur lui en esprit, le visitant en voyage astral chaque nuit et méditant sur sa destinée. Pan connaît une ascension fulgurante, mais son fils illégitime Baël se rebelle. Pancal n’intervient plus directement : elle vieillit à Corosa, entre souvenirs et prières.

L’effondrement du continent Aklan aura lieu 4 années après cela, emportant Pancal dans la mort. La cause n’est pas indiquée, mais il paraît assez probable que ça soit la même cause que celle de la perte des terres du Nord : le rayon destructeur émis par l’arme tuaoï, décrit comme une technologie destructrice, alimentée par une forme d’énergie cristalline, et associée aux forces de la noirceur utilisées par Bellial.

A la fin de tout ceci on lui montre en révélation que Ismalie est son amie Monique, Adalée est la fille Valo de Roseline, que Pan est l’homme qu’elle a connu il y a 3 mois, et elle rencontrera plus tard dans sa vie ceux qui furent Raï III, Ashaté, Baël comme cela lui sera révélé à ces occasions futures. Ce choc émotionnel marque la fin de son expérience visionnaire, la plongeant dans l’inconscience.

« Petit à petit, je reprends conscience. Avant d'ouvrir les yeux, il me semble entendre un vrombissement, comme le sourd grondement d’un moteur qui tourne en expulsant de l’air. J'entends effectivement l'air siffler, et je le sens tout frais passer sur moi. Quel bien-être tout à coup ! J'ouvre les yeux et je me retrouve allongée sur la table. ELLE est toujours au-dessus de moi. Ses yeux sont remplis d'amour et de pitié. Je ne sais pourquoi, mais je sais qu’elle a pour moi une affection particulière. Les deux autres êtres, eux, observent tout mais demeurent froids et distants.

ELLE me parle encore dans ma tête :

— Remets-toi. Ce ne sont que des émotions superficielles qui entravent ta réceptivité. Regarde cet écran. Voici la suite de votre histoire...

Après l'effondrement du continent Aklan, les famines et les épidémies sévissaient. La population de la planète diminuait rapidement. La vie redevenait primitive. Les survivants s’adaptèrent très mal et n'évoluèrent plus. Leur esprit s’alourdissait, et la Connaissance se perdit, sauf pour les quelques groupes d'initiés qui survécurent, disséminés çà et là sur la planète.

À cette époque, il n’était pas rare de voir quelqu'un vivre jusqu’à cent vingt-cinq ans. Malgré tout, on ne profitait pas vraiment de sa longévité pour apprendre. L'humanité stagnait, prisonnière de son enveloppe charnelle. N'est perpétué que ce qui est engendré par la matière, et non par la Cause première ou l'essence vitale. L'être humain vit trop longtemps. Il régresse. Il faut trouver une autre solution.

Des représentants de la Fédération universelle furent convoqués afin d'élaborer des plans et de s'entendre sur l'application des correctifs à apporter, afin de prêter main-forte à la stimulation créatrice sur Terra.

La longévité exceptionnelle de toutes les espèces qui peuplaient la Terre résultait des rayons ultraviolets du Soleil. Ceux-ci frappaient d’abord la nuée qui encerclait la planète, lui donnant ainsi sa température humide et préservant son rafraîchissement précipité. Si la nuée s’abaissait sur Terra, les rayons directs provoqueraient un vieillissement plus rapide. De plus, cet événement avait également pour but de faire disparaître de la surface de Terra toutes les créations inachevées, incomplètes ou imparfaites.

Le plan fut accepté à l'unanimité. On fit avertir les élus des cinq races qui peuplaient la Terre, dont Noé. Et la nuée d'eau s’abaissa sur Terre.

Quand l'arche de Noé s’immobilisa sur le mont Ararat, ses fils et ses petits-enfants engendrèrent à nouveau la race noire. Ensuite, je vis sortir des hautes cavernes de l'Himalaya des êtres de race jaune, qui descendirent engendrer une nouvelle race dans les plaines. Les rouges furent sélectionnés et héritèrent de la région de Galth. Les blancs furent emportés en vaisseau spatial hors de la planète par leur propre race de créateurs. Quant aux gens à la peau mate qui connaissaient les secrets du noyau de la Terre, ils en ressurgirent comme dans une renaissance.

Image illustrative générée par IA : un vaisseau mère va aider à faire la navette avec le sol pour aider à amener gens et provisions, après le déluge, on voit l'arche de Noé sur le sommet du mont Ararat.
Image illustrative générée par IA : un vaisseau mère va aider à faire la navette avec le sol pour aider à amener gens et provisions, après le déluge, on voit l'arche de Noé sur le sommet du mont Ararat.

Commentaire personnel :

Cette information sur la récupération de ceux de la race blanche par leurs créateurs après la chute de l’Atlantide se retrouve dans certains autres récits de contactés extraterrestres. On le retrouve dans le récit d’Elizabeth Klarer concernant son contact avec la planète Méton.

— La Divinité Supérieure ne détruisit pas ce qui résulta de ses créations. Elle en corrigea simplement les erreurs. Corriger ses erreurs équivaut à faire un pas en avant pour l’évolution de l'esprit.

Tandis que la narration se poursuit, je m'élève bien au-delà de l'atmosphère terrestre, et de loin, je vois enfin la Terre dans sa totalité. Je la reconnais, toute de bleu et de blanc vêtue. Je redescends et traverse de légers nuages pour retrouver plus bas la luminosité que je lui ai toujours connue. Relevé la tête, je vois un immense vaisseau spatial, semblable à celui dans lequel mon corps se trouve actuellement. Son ventre est entrouvert, et je peux apercevoir des vaisseaux plus petits qui font la navette entre le sol et le vaisseau-mère. On y amène des gens et des provisions.

Le vaisseau-mère se déplace ensuite pour survoler une haute montagne. Les petites navettes apportent d’autres provisions et retournent à leur point de départ.

Tandis que je réfléchis en assistant au renouveau planétaire qui s’est produit après le Déluge, il me vient à l'esprit qu’on nous a soustrait certaines informations relatives à l’histoire de notre planète. Je me demande ce que l'on enseigne aux habitants de la Chine ou de l'Inde sur leurs origines premières. »

« Je suis perdue dans mes pensées quand soudain, j'entends dans ma tête :

— Sodome et Gomorrhe fut notre dernière intervention majeure. Par la suite, nous avons employé d'autres moyens plus discrets.

Un autre être présent ajoute :

— C'est un fait, nous avons changé nos tactiques mais les autres races extraterrestres ont continué leurs manœuvres.

ELLE poursuit :

— Oui, il me semble que c'est assez clair dans les écrits.

À ce sujet, je m'y perds complètement. Je ne sais plus de quoi ELLE parle. À certains moments, j'ai le sentiment d'avoir compris la signification de ses paroles, mais par la suite ce sentiment disparaît et les paroles deviennent abstraites. J'ai peut-être tout simplement de la difficulté à m'adapter au langage télépathique.

L'écran se remet en marche et les images d'une ville ancienne, grouillante de vie et entourée de remparts, apparaissent. À l’intérieur de ces remparts se niche une forteresse. Je vois bien des immeubles à hautes colonnes : c'est la place du marché. J'ai l'impression d'admirer les décors d'un film. Les hommes ont les cheveux longs et leurs vêtements n'ont pas l'apparat de ceux d’une production cinématographique. La poussière et la misère humaine semblent bien réelles.

Image illustrative générée par IA : la ville ancienne entourée de remparts, avec des gens poussiéreux et miséreux que Roseline voit.
Image illustrative générée par IA : la ville ancienne entourée de remparts, avec des gens poussiéreux et miséreux que Roseline voit.

Plus j'examine la situation et moins j'y trouve de ressemblance avec ce monde de l’artifice. Malgré les vêtements qui les recouvrent, je remarque que les personnes qui passent sont petites et trapues ; elles ont la tête difforme, un front proéminent et les yeux foncés. Les enfants n'ont pas la candeur qu'on leur prête habituellement. Ceux qui ne sont pas difformes ou bossus n’en sont pas plus beaux pour autant, ils ont le type humanoïde mais au comble de la laideur physique. Leur regard est sans vie ; ils semblent s'amuser de la misère des autres. De plus, la ville pue.

Je vois que du haut de la palissade derrière le marché, quelqu'un jette des seaux remplis d'ordures venant sans doute de l’intérieur de la citadelle. Les ordures tombent sur la tête des gens qui circulent en-dessous sans qu'ils ne bronchent et j'en comprends la raison : une autre malformation fait qu'ils ont la tête enfoncée dans les épaules. C'est une malformation, bien sûr, mais tous les gens que je vois dans la rue la possèdent ! Bizarre. Drôle de race ! Où sommes-nous ?

Je poursuis mon survol et, toujours aussi légère qu'un oiseau, je passe à travers les murs comme un esprit. Pourtant je vois, j'entends et je respire les différentes odeurs. Cet état est si particulier ! Je ne sais vraiment pas ce que c'est. Je ressens la joie, la peine, la peur, le chaud et le froid.

Je me sens dirigée, puis je me retrouve en face de la forteresse. J’entre et j'entends de la musique. Je pénètre ensuite dans la cour, puis dans le grand édifice où une fête bat son plein. Autour des tables débordantes de nourriture, des gens sont étendus un peu partout et au fond de la pièce trône une espèce de monstre portant une couronne sur la tête. Il est enroulé dans un tissu rose pâle laissant son bras droit à découvert. Le drapé du tissu laisse entrevoir dans son dos, une masse de chair rose où poussent de longs poils. Ses yeux sont déformés et hagards. Il est affreux à voir. Quant aux gens qui l'entourent, ils ne sont esthétiquement pas mieux que lui et tous sont à moitié ivres. Quelle horreur !

Je vois soudain venir, du fond de la salle, une jeune fille entourée de gardes. Pendant qu'on la conduit devant le monstre à couronne, les invités s’agitent, se rapprochant peu à peu. La jeune fille s’agenouille devant le monstre et je la détaille. Elle est jeune, mais il est difficile de lui donner un âge. Son visage est difforme à l’instar de tous les autres. Son nez épaté fait presque la moitié de sa figure. Ses yeux, démesurément grands, sont surplombés d’arcades sourcilières proéminentes comme celles d'une guenon. La jeune fille semble très effrayée et tremble de tous ses membres. On dirait un animal traqué.

Un jeune homme, apparemment mongolien, est ensuite poussé devant le monstre par les invités. L’excitation de la foule atteint son paroxysme. Des gardes empoignent le garçon et d’autres arrachent les vêtements de la jeune fille pour découvrir un corps nu, grassouillet et difforme. Cette affreuse cour les force à s’accoupler ipso facto devant tout le monde. Ils s'exécutent avec tant de frénésie animale que cela est écœurant.

Je ressens une étrange impression. Cette scène me rappelle quelque chose, comme une sensation de déjà vu. J'entends dans ma tête :

— Regarde ce peuple de dégénérés. Ils commettent le pire des crimes aux yeux de la Divinité Suprême : ils engendrent des dégénérés afin de conserver le pouvoir. Voilà ce qu'est Gomorrhe. Et plus loin, là-bas, c'est Sodome où règne l'homosexualité et où les gens n'ont ni foi ni loi. Ils s’accouplent avec des animaux. Tu te souviens de Mü ?

La mémoire me revient. ELLE poursuit :

— En ce qui concerne Mü, la dégénérescence fut la conséquence des nombreux croisements que les savants Élohims ont faits et de leurs expériences ratées. Tandis qu'ici, une simple erreur biologique naturelle a suffi pour engendrer cette décadence. Tu peux constater que l’évolution de l'humanité est longue, pénible et qu'il faut stimuler l'esprit sans relâche pour l'aider à se sortir de cette prison de chair. Mais dans le cas de Sodome et Gomorrhe, ce fut une mission impossible. Nous n’allons pas laisser rétrograder tous nos efforts.

Je me sens à nouveau tirée vers le haut. Quel soulagement, car j'en ai plus qu'assez de ces images d'horreur ! Je me retrouve, flottant au-dessus de la ville aux larges remparts. La population vaque à ses occupations. Tout semble relativement calme. La nuit tombe.

Soudain le vent se lève et tourbillonne. Un immense nuage noir s’avance au-dessus de la forteresse. Petit à petit, il se dissipe et laisse apparaître un immense vaisseau que je commence à bien connaître. Il est tellement gigantesque qu'il recouvre toute la ville. Bientôt, des rayons de lumière fusent du ventre de l'appareil. Tout ce que ces rayons touchent, éclate. C'est un véritable bombardement de faisceaux puissants. Les édifices s’écroulent en poussière et cette poussière remplace toute vie. Des gens sont pétrifiés sur place. En quelques minutes seulement, tout est entièrement détruit. Il ne reste plus qu'une fine poussière blanche. Même les fondations de pierre sont réduites en poudre. Puis, le vaisseau s'élève et disparaît en un clin d'œil.

Image illustrative générée par IA : un vaisseau mère détruit Sodome et Gomorrhe avec ses rayons d'énergie lumineux.
Image illustrative générée par IA : un vaisseau mère détruit Sodome et Gomorrhe avec ses rayons d'énergie lumineux.

Je flotte au-dessus de cet espace désertique où il n'y a pas si longtemps s’élevaient deux villes. Devant moi et à ma hauteur, une espèce de nuage bleuté dont l'apparence rappelle celle du gaz naturel, stagne là. Il se déplace lentement. De temps en temps, je vois une minuscule flamme bleue partir du sol et s'élever vers le nuage où elle s'incorpore.

Devant ma perplexité, la voix répond dans ma tête :

— Ce sont les esprits qui s'élèvent et rejoignent la masse. On peut apercevoir ce phénomène sur les champs de bataille, les lieux de catastrophes naturelles et partout où il y a des morts en quantité. Quand l'esprit ne soupçonne pas que la mort est au rendez-vous, il peut avoir de la difficulté à comprendre qu'il doit retourner à la lumière.

— Regardez !

Le nuage se met à rouler sur lui-même. En accélérant, il atteint une vitesse telle qu'il perd sa texture gazeuse et prend l'allure d’une boule d'énergie. Il file dans le ciel et disparaît soudainement.

La voix conclut :

— Voyez : l'énergie globale emporte la masse. Cela est bien ainsi.

Je suis bouleversée et je me dis :

Qui a survécu à cette destruction pour raconter ce qui s’est passé ? A-t-on retrouvé les deux trous béants que sont devenues Sodome et Gomorrhe ? Quelle explication a-t-on fournie à cette époque ? Et si quelqu'un a vu de loin le vaisseau détruire les deux villes en quelques secondes, je comprends qu'il ait cru voir la main de Dieu ! Moi-même, en voyant le vaisseau-mère apparaître au-dessus de la baie de Celestum de Punta Nimun, j'ai cru assister à quelque chose d’infiniment supérieur à ce que peuvent accomplir les humains ! »

« Je ressens un grand vide à l’intérieur. Je me sens si ignorante et si seule pour affronter tout ce qui m'arrive ! J'ai envie de pleurer. On me tire encore vers le haut, je sors de l’atmosphère terrestre et je me retrouve flottant dans le cosmos.

J'observe des planètes à une distance fabuleuse, et je vois des étoiles beaucoup plus près que sur la Terre. Elles ne sont plus de petits points piqués dans le ciel. Je me demande s'il y a d'autres formes de vie dans l'univers ?

Vu d’en haut, le ciel n’est pas le même, et beaucoup de choses y circulent ou y flottent. Je ne saurais donner de noms à ces matières. Je constate le calme, l'harmonie et la beauté qui m’entourent. Je me demande si les astronautes ont vu ce qu'on me permet actuellement de voir. Je regarde cette petite planète qu'est la Terre, et elle ne m'apparaît certes pas plus importante que n'importe quelle autre planète ou que tout ce qui bouge ou flotte dans le cosmos.

L'immensité qui m’entoure me fait peur, et je me sens plus insignifiante qu’un grain de sable.

Pendant que je réfléchis, mon regard est attiré par un rayon concentré qui émane de la Terre. À mesure qu'il s’allonge, il prend la forme d'un cône, puis il semble se libérer de notre planète. Sa luminosité éclaire en passant la Lune, qui devient comme un immense cristal. Devant le Soleil, il semble éclipser son éclat, le diminuer. Il s’élargit ensuite et change les couleurs de toute la Voie lactée. Que peut bien être cette forme d'énergie capable de se déplacer à une telle vitesse, de pénétrer les planètes et de faire pâlir le Soleil ?

Comme chaque fois que quelque chose est au-delà de ma compréhension, je me sens pénétrée d’une vive angoisse. J'entends dans ma tête :

— C'est le Logos qui se retire de Terra.

— Le Logos ? Qu'est-ce que c'est ?

— C'est une partie de la Divinité Suprême. Tu assistes à un événement qui s’est passé il y aura bientôt deux mille ans.

Comme je ne comprends toujours pas, la voix se fait entendre de nouveau :

— C'est l'Esprit qui s'était intégré au corps du Christ, si ces mots te sont plus familiers.

— Quoi ! me dis-je. Cette énergie qui dépasse même le cosmos, c’est cela l’âme du Christ ?

Image illustrative générée par IA : le logos se retire de la Terre sous la forme d'un faisceau de lumière, retournant au Soleil galactique central, pendant que des êtres de l'espace observent ce phénomène incomparable.
Image illustrative générée par IA : le logos se retire de la Terre sous la forme d'un faisceau de lumière, retournant au Soleil galactique central, pendant que des êtres de l'espace observent ce phénomène incomparable.

En comparaison, je me demande à quoi doit ressembler celle du Père ! Et même celle des trois : le Père, le Fils et l'Esprit-Saint ensemble ! Non, tout cela est beaucoup trop fort pour moi. La notion de Divinité Suprême, comme ELLE l'appelle, vient de prendre à mes yeux une toute autre dimension. Nous sommes bien loin du vieillard à la barbe blanche qui viendra nous semoncer de nos petites fautes de tous les jours…

Je m'aperçois, en réfléchissant à ces mots, que je ne sais plus à quel Dieu m'adresser. Je ne sais vraiment plus comment l’imaginer, et je voudrais bien l'appeler à l’aide, comme je l’ai toujours fait quand les événements me dépassent… mais j'ai l'impression que je ne le connais plus. Il semble trop grand pour moi…

J'ai peur. Je me sens au cœur d’un monde trop avancé pour ma compréhension. Je suis trop petite par rapport à eux. Et qui suis-je pour que l’on me transmette tout ce que l’on m'a enseigné jusqu'ici ? Ce sentiment d’infériorité me bouleverse. Un froid glacial me pénètre jusqu'à l’âme et j'ai l'impression que ma pensée se pétrifie, s'arrête.

Lorsque je sens de chaudes larmes couler sur mes joues, je me rends compte que mon esprit a réintégré mon corps, que je ne suis pas morte, que je vis toujours dans l’enveloppe que je connais bien. Je me sens apaisée.

ELLE se penche vers moi et voit sans doute ma détresse, car ses yeux étranges expriment la pitié. Dans l'ignorance et l'infériorité qui m'ont envahie, je suis intimidée devant ELLE et j'ai presque envie de m'excuser. ELLE doit sans doute percevoir mon sentiment, car ELLE me dit :

— Vous, Terriens, ne connaissez plus vos origines et vos écrits ont été falsifiés. Ils ont subi de multiples transformations et interprétations. Vous ne perpétuez que des erreurs et vous ne comprenez plus la réalité.

Je ferme les yeux un moment, espérant que ce cauchemar cesse immédiatement. Je n'ose plus appeler Dieu à mon secours, de peur qu'il ne se présente et que je n’en meure de peur. ELLE me dit :

— Depuis plusieurs incarnations, tu fais appel à Lui au figuré… Tu as demandé… tu as reçu… et encore, tu n'en sais pas beaucoup plus ! Crois-tu pouvoir apprendre davantage sans que n'éclate ce cœur qui bat dans ta poitrine ?

S’il n’en tenait qu’à moi, je m’arrêterais maintenant. Je ne veux plus continuer. Même si je dois encore me réincarner, peu importe, pourvu que ce cauchemar prenne fin le plus vite possible ! Je suis mentalement épuisée.

ELLE se retire au pied de la table et se concerte avec les deux autres êtres. Je préfère qu'ils se tiennent loin de moi. Je n'arrive pas à m’habituer à leur présence. Je reste là, étendue, essayant de récupérer un peu.

Après un moment, ils cessent leur entretien et poursuivent leurs tâches. Comme je sens le calme revenir graduellement en moi, pour la première fois depuis mon arrivée dans cet engin, je récupère la faculté de penser par moi-même. ELLE revient près de moi, mais cette fois, elle se tient à ma droite et plonge ses yeux étranges dans les miens. Je soutiens son regard. »

Note informative de lien avec d'autres éléments en cohérence :

Daniel Meurois fait un récit dans ses livres décrivant la vie de Jésus (Jeshua), lue depuis les annales akashaiques, à laquelle il a pris aussi un peu part en tant qu'une des personnes qui le suivait.

Outre le fait qu'il décrit l'appartenance de Jéshua au peuple des esséniens, qui étaient eux-mêmes dans leur tradition en contact avec le peuple extraterrestre qui dit venir de Vénus (donc des Vénusiens) et que Jeshua a reçu la visite d'eux quelque fois, il y est dit que Jeshua, en tant qu'être humain très avancé spirituellement, a été préparé pendant toute sa vie pour accueillir le logos solaire, et le logos galactique qui sont descendus en lui, le "possédant" en quelque sorte, par un accord commun, pour délivrer des enseignements de haut niveau spirituel, et être présent auprès des terriens pour ce faire.

Daniel Meurois parle de la crucifixion (dont Daniel Meurois indique qu'elle n'a pas tué Jéshua, mais l'a laissé dans un état proche de la mort par l'épuisement, inconscient, mais qui a été soigné ensuite et a vécu une poursuite de vie plus anonyme, notamment vers le Cachemire où il a eu une longue vie). Lors de cet évènement de crucifixion qui terminait la mission publique de Jeshua, le logos s'est retiré, sous la forme d'un flux de lumière de haute intensité sur le plan spirituel, qui a été perçu comme un flash par ceux sur place. Ce flux est parti à grande vitesse de la Terre, emmenant avec lui dans son sillage des millions d'années cumulées de scories éthériques de pollution psychique grave de la planète par les violences humaines, qui sont transmutées. Le logos avait émané une partie de son être en Jeshua aussi pour ce travail prévu, qui permettait de purger la strate de négativité au niveau planétaire, afin d'aider les humains à avoir leur chance de vivre un avenir spirituel plus positif pour la suite de leur évolution, créant les conditions favorables au désengluement, un gros coup de main donc. C'est ce qui est traduit de manière totalement incorrecte pa le "rachat des péchés" dans les enseignements

Daniel Meurois décrit ce rayon lumineux puissant qui quitte la planète Terre et retourne dans le centre galactique, traversant l'espace, qu'il perçoit. C'est en parfait accord avec ce que dit et montre ce contact de Mératos.

« Des images apparaissent et défilent sur l'écran. La même voix résonne toujours dans ma tête, mais la narration, qui arrive par saccades, est maintenant monotone, comme si on lisait un récit. Ce n’est plus ELLE qui parle. On dirait un enregistrement.

J'en perds tout le début. Je ne connais pas les villes que je survole, mais je sais que nous sommes sur Terre. Les véhicules ne sont pas typiques de notre époque. Leurs lignes sont aérodynamiques et leurs modèles, inconnus. Le paysage ressemble à ce que sera la Californie quelque part dans le futur.

Image illustrative générée par IA : les villes sur Terre dans le futur en Californie, selon une vision donnée à Roseline par l'écran du futur.
Image illustrative générée par IA : les villes sur Terre dans le futur en Californie, selon une vision donnée à Roseline par l'écran du futur.

Les images défilent rapidement, et la narration continue, monocorde :

— Un tremblement de terre au cœur de la faille de San Andreas provoquera un énorme glissement de terrain, et une crevasse sera visible sur les rives de l’océan Pacifique à la hauteur de San Francisco et de San Luis. Long Beach sera l’endroit le plus touché. Un autre séisme surviendra et élargira la faille, causant une déchirure de la côte entre Coyote et Coalinga. Toute la côte sera ébranlée, de San Francisco à San Diego. Au cours de cette même période, d’autres tremblements de terre se produiront au Mexique et en Amérique du Sud.

Puis, ce sera le coup de grâce : une secousse sismique ébranlera la côte du Pacifique — San Francisco, San Luis, Los Angeles, Long Beach. La ville du cinéma sera presque entièrement détruite. Un raz-de-marée balaiera le golfe de la Californie, détruisant plusieurs villes côtières, dont Guadalajara et Acapulco.

— Après cette dernière catastrophe naturelle en Californie, il y aura une invasion de sauterelles qui raseront en grande partie les récoltes à l’intérieur des terres des États-Unis. Des crises générales surviendront dans plusieurs pays du monde. Elles seront dues, en partie, aux récents séismes. Il y aura pénurie de carburant, et des épidémies se répandront partout.

— Vivre et survivre prendront un sens nouveau, surtout pour les Américains et les Canadiens. L’opulence n'existera plus, l’argent n’aura plus la même valeur. Il sera rare de trouver de l’eau ou de la nourriture non contaminée.

— Le plus grand problème sera le manque d’organisation. Les peuples ne seront pas préparés à de telles épreuves, et les gouvernements n'auront plus le contrôle. La majorité des gens ne saura pas comment survivre dans de telles circonstances. Des épidémies et de nouvelles maladies apparaîtront, et il n’y aura pas de traitements connus ni de médicaments appropriés pour les enrayer.

— Les gens s’inquiéteront de ce qui arrive. Les hommes ne contrôleront plus les événements. Il y aura des séismes partout dans le monde, et une maladie ayant pris sa source en Afrique du Sud se développera rapidement et provoquera une épidémie qui effraiera le monde entier. Ce virus affectera le système nerveux de l’homme, le débilitant entièrement. On mourra rapidement de cette maladie. Ce virus aura été créé de la main cruelle de l’homme à des fins de guerres bactériologiques. Toutefois, cette vérité restera cachée au reste de l’humanité, et les dirigeants préféreront dire que c’est un virus mystérieux, pour ne pas provoquer la révolte des populations. On isolera l’Afrique du Sud en la privant de tout ravitaillement. Elle ne se remettra pas de cette épreuve.

Image illustrative générée par IA : lépidémie mondiale vue par Roseline sur l'écran du futur.
Image illustrative générée par IA : l'épidémie mondiale vue par Roseline sur l'écran du futur.

— Le colossal empire technologique et électronique construit par les Japonais et les Américains s’effondrera.

— Les terroristes du Moyen-Orient lanceront des engins nucléaires visant des cibles civiles, parce que les gouvernements en place ne leur accorderont pas ce qu’ils demandent. Ces armes, qu’ils auront subtilisées, seront à l’origine de grands désastres sur la planète Terre.

— Des scientifiques isolés dans le cercle arctique découvriront les vestiges d’une civilisation vieille de quinze mille ans.

— Surveillez la venue d’un monarque du Moyen-Orient. Son règne sera marqué par de terribles tromperies. Il ne respectera pas le traité de désarmement nucléaire et sera le premier à en user contre une autre nation.

— Les humains sembleront perdre la raison. La violence, la misère, la peur séviront partout à travers le monde.

— Les Américains et les Russes poursuivront leurs conquêtes spatiales. On découvrira le squelette d’une créature sur Mars, ce qui démontrera hors de tout doute que l’homme n’est pas seul dans l’univers.

— Un séisme fera exploser la centrale nucléaire d’Indian Point, dans l’État de New York.

Image illustrative générée par IA : centrale nucléaire qui explose près de New York à cause d'un séisme, vu sur l'écran du futur.
Image illustrative générée par IA : centrale nucléaire qui explose près de New York à cause d'un séisme, vu sur l'écran du futur.

— Pendant ce temps, les Chinois poursuivront leurs recherches scientifiques et feront des voyages sur la Lune dans le but de créer une base viable dans ses sous-sols.

— Pendant ces périodes troublées, les contacts extraterrestres seront réduits. Certains groupes détiendront des clés leur permettant de continuer leurs communications avec eux. Mais dans la pagaille de la survie sur Terre, ils ne seront pas pris au sérieux.

— La survie ne sera presque plus possible à la surface de la Terre, à cause de la pollution de l’air, sans compter les effets des explosions bactériologiques en Orient, qui affecteront aussi l’Europe. Ce sera alors la famine et la sécheresse à l’échelle mondiale, et il n’y aura plus d’eau pure.

— Dès 1997, le début de la modification de l’axe des pôles provoquera des tremblements de terre et des éruptions volcaniques. Cela entraînera des millions de morts. Viendra ensuite la dernière guerre mondiale, car les survivants s’entre-déchireront pour s’emparer des restes de la planète.

— Vers l’an 2000, la Terre basculera sur son axe et les pôles seront inversés, entraînant par le fait même des séismes et engloutissant complètement des régions et des pays par le déplacement des mers. La Terre ressemblera à un vaste chantier de démolition.

Image illustrative générée par IA : des séismes partout engloutissent les régions et pays, vu sur l'écran du futur.
Image illustrative générée par IA : des séismes partout engloutissent les régions et pays, vu sur l'écran du futur.

— Pendant la période 1988-1992 et 1995-1998, des groupes d’initiés se retireront de votre planète, et ils seront emmenés vers d’autres galaxies. Ils reviendront après l’an 2000 pour reconstruire votre planète.

— La population terrestre sera alors au tiers de ce qu’elle est aujourd’hui (1).

— Le peuple terrien saura alors que nous existons, et nous vous aiderons à rétablir l’harmonie de votre planète avant de vous accueillir dans la Fédération interstellaire. Votre planète sera alors au début de son déclin, comme Hermaton que vous avez vue plus tôt.

Après ces images, on me montre ce qui va arriver à ma famille, à mes enfants, à certaines de mes connaissances, et on me fait assister à certains événements mondiaux. J’estime que je n’ai pas le droit de révéler quoi que ce soit au sujet de ces derniers. J’y ai réfléchi assez longuement pour considérer que je n’ai pas à m’ingérer dans le destin d’un autre être humain.

Il y a aussi d’autres secrets que je garde et que j’emporterai avec moi dans ma tombe. Rien ni personne ne me fera parler.

Image illustrative générée par IA : dl'avenir de la famille et des amis de Roseline, et d'évènements du futur du monde, vu sur l'écran du futur.
Image illustrative générée par IA : dl'avenir de la famille et des amis de Roseline, et d'évènements du futur du monde, vu sur l'écran du futur.

Je lui pose alors cette question :

— Tout ce que vous venez de me montrer concernant l’avenir de la Terre arrivera-t-il vraiment ? N’y a-t-il pas un moyen d’éviter cela ?

— Ce destin vous est réservé compte tenu de votre évolution. Vous pouvez changer votre destin si vous progressez sans vous détruire. Du moins, vous devez tenter de le faire. Toi, Roseline, en mai 1997, tu quitteras ta ville et tu te rendras à la montagne avec ceux de ton entourage. Souviens-toi de cette date. Tu t’en souviendras… tu t’en souviendras…

(1) En 1966, année au cours de laquelle j'ai vécu cette expérience, la population terrestre s’élevait approximativement à trois milliards d’habitants. »

Commentaire personnel :

Puisque les prophéties sont datées, et qu’elles doivent arriver avant certaines dates précises, on peut constater avec clarté que rien de toute ceci n’a eu lieu. Alors bien sûr la facilité est de crier à la falsification, Roseline a tout inventé.

Mais il faut bien comprendre que tout ceci n’est pas un futur figé, mais la ligne de temps des évènements qui se passeraient à partir du moment de ce contact en 1966 si rien ne venait la modifier.

Il semble bien qu’il y ait eu des modifications majeures de la ligne de temps, et donc cela n’a pas eu lieu. D’ailleurs les extraterrestres disent bien à Roseline en réponse à sa question, que tout ce destin peut être changé si on « progresse sans se détruire », donc on peut le changer. Il y a eu manifestement des changements importants.

On notera qu’une pandémie mondiale qui se fait passer pour naturelle mais qui est une attaque de bio-ingénierie destinée à éradiquer une partie de la population était aussi indiquée…

L’autre possibilité, outre un canular qui reste bien sûr possible, est que les extraterrestres lui aient volontairement raconté des choses fausses sur l’avenir, pour nous embrouiller. Dans ces deux derniers cas, l’ensemble des autres informations révélées sont de la même teneur évidemment.

Liens vers des documents plus complets sur ce contact :

• Livre « Rencontre du 4è type – faits vécus et racontés par Roseline Pallascio », paru aux éditions Imagine en 1994 - format PDF: Cliquer ici

• Livre « Rencontre du 4è type – faits vécus et racontés par Roseline Pallascio », - empruntable sur archive.org : Cliquer ici


Sites web (en français) :

Lien 1

Lien 2


Vidéos (en français) :

• Synthèse d'enquête ufologique courte sur Youtube sur le cas de Roseline Pallascio : Cliquer ici

• Un récit conté sur Youtube de l'aventure du livre de Roseline Pallascio : Cliquer ici

• Une vidéo de ésotérisme expérimental (Richar Glenn) avec un interview de Roseline Pallascio ur son deuxième livre sur les Ovnis (dommage il dit que l'épisode d'avant était un interview de Roseline sur son premier livre qui nous intéresse ici, mais la vidéo n'est pas disponibles) : Cliquer ici (au temps 14:42)