VÉNUS – George Adamski

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Sommaire cliquable de liens internes :
◻️ Planète d'origine des contacts
◻️ Identité du contacté
◻️ Époque et lieu du contact
◻️ Publication de l'histoire
◻️ Comment a eu lieu le contact
  ➳ De 1946 à 1950
  ➳ Photos de 1950
  ➳ Photos de 1951
  ➳ Vague de 1952
  ➳ Photo du vaisseau en forme de cigare du 1er mai 1952
  ➳ Des essais nucléaires en 1952 qui ne sont pas sans lien
  ➳ Desert Center, 20 novembre 1952
  ➳ Témoignages publics faits à des journalistes
  ➳ Deuxième visite du 13 décembre 1952
  ➳ Analyses de la 2ème photo du 13 décembre 1952
  ➳ La photographie de Jarrold Baker du 13 décembre 1952
  ➳ Analyse de la photographie Baker par la fondation Adamski
  ➳ Le film déposé par le vaisseau du 13 décembre 1952
  ➳ Le contact de 1953 et la montée dans les vaisseaux
  ➳ Photos depuis un voyage dans l’espace de 1955
  ➳ Photo de 1959
  ➳ Vidéo d’une soucoupe avec témoin du 26 février 1965
◻️ Apparence des habitants de Vénus
◻️ Description de leur monde et de leur civilisation
  ➳ Description physique de Vénus
  ➳ Les villes
  ➳ Transport
  ➳ Vie dans les logements
  ➳ Alimentation
  ➳ Communication et télépathie
  ➳ Vêtements
  ➳ Espaces naturels
  ➳ Vie animale
  ➳ Travail et production
  ➳ Éducation et savoir
  ➳ Enseignement et sciences
  ➳ Famille et réincarnation
  ➳ Santé et longévité
  ➳ Philosophie de vie
  ➳ Spiritualité

Extrait 1 : vaisseaux spatiaux
  ➳ Apparence extérieure
  ➳ Schématique externe
  ➳ Schématique interne
  ➳ Les lois de la nature suivies par les vaisseaux des visiteurs
  ➳ Principes de déplacement magnétique
  ➳ Contrôle de direction et structure
Extrait 2 : le pourquoi du contact avec la Terre
  ➳ Les visiteurs interpelés par un signal mais la Terre est visitée depuis longtemps
  ➳ La compréhension d’Adamski sur les planètes de notre système
Extrait 3 : le premier contact à Desert Center le 20 novembre 1952
  ➳ Les protagonistes du contact du 20 novembre 1952 à Desert Center
  ➳ Qui sont les Bailey et Williamson ?
  ➳ Le voyage vers Desert Center
  ➳ Observation du vaisseau porteur en forme de cigare
  ➳ Observation et photographie du vaisseau d’exploration
  ➳ Arrivée d’un homme
  ➳ Échange avec l’homme de l’espace
  ➳ Questions sur les vaisseaux spatiaux
  ➳ Questions sur le créateur de l’univers
  ➳ Observation rapprochée de la soucoupe d’exploration
  ➳ Départ de la soucoupe et fin du contact
Extrait 4 : la photo du vaisseau mère et des soucoupes d’exploration du 20 novembre 1952
Extrait 5 : la photo de Orthon du 20 novembre 1952
  ➳ Dolores Barrios
  ➳ Photo nette du visage d'Orthon
Extrait 6 : les contacts de 1953
  ➳ 1er voyage en vaisseau du 18 février 1953 : navette Vénusienne
  ➳ Le vaisseau-mère vénusien
  ➳ En voyage dans le vaisseau mère
  ➳ Dernière discussion et retour du premier voyage
  ➳ 2ème voyage en vaisseau du 21 avril 1953 : navette Saturnienne
  ➳ Le vaisseau-mère saturnien
  ➳ Visite du laboratoire
  ➳ Enseignements reçus dans le vaisseau Saturnien
  ➳ Rencontre dans un café
  ➳ 3ème voyage en vaisseau du 8 septembre 1953 : convocation par un maître
  ➳ Les contacts s’enchaînent, parfois en vaisseau, parfois sur Terre
  ➳ Le dernier grand contact car la mission sur Terre des visiteurs se termine
Extrait 7 : la vie sur Vénus projetée en hologramme à George Adamski
  ➳ Orthon s’exprime
  ➳ Épilogue
Extrait 8 : le voyage sur Vénus de George Adamski
Extrait 9 : le voyage sur Saturne de George Adamski
  ➳ Préambule et départ
  ➳ Arrivée et premières journées sur Saturne
  ➳ La grande conférence interplanétaire
  ➳ Doctrines et révélations historiques
  ➳ Retour et suites immédiates
  ➳ Formation additionnelle
Extrait 10 : les courants magnétiques dans l’espace
  ➳ Les courants magnétiques porteurs dans l’espace
  ➳ Explication de la nature de la force magnétique
Extrait 11 : la Lune
Extrait 12 : destin et avenir de la Terre

Complément : le texte vénusien d'Adamski traduit par Omnec Onec
🔗 Liens vers des documents plus complets sur ce contact

Planète d’origine des contacts :

Ils sont originaires des planètes Vénus, Mars, Saturne de notre système solaire, de ce qu’ils ont dit à George Adamski.

Comme on le verra par la suite, le contact de Desert Center de 1952 avec 6 témoins attestant du contact, vaisseau qui atterrit et une personne du vaisseau en combinaison qui parle avec Adamski avant de repartir vers le vaisseau, sont autant d'éléments incontestables, y compris par les photos prises. Il est un vrai contacté. Les pléiadiens de Billy Meier qui disent le contraire et affirment que jamais une seule fois il n'a vu de soucoupe ou été en contact quelconque sont nécessairement purement mensongers. Mais par la suite, les autres contacts qu'il proclame après ceux de Desert Center, et dans lesquels l'origine des contacts est donné à Vénus, Mars, Saturne, sont questionnables sur certains aspects pour les raisons qui suivent.

Longtemps après, Lucy McGinnis, qui fait partie des témoins du contact de Desert center de 1952 avec Adamski, et qui était secrétaire d’Adamski depuis 1948, dit qu’elle pensait que George Adamski n’avait jamais eu d’autres contacts que celui de Desert Center en novembre 1952, et que les contacts de 1953 et années suivantes que Adamski rapporte dans son livre « Inside the spaceships » (« à l'intérieur des vaisseaux de l'espace» ) sont faux, car leur contenu est trop proche de celui du livre de fiction « Pionners of Space » écrit par Adamski en 1949 avant tous les contacts, qui raconte la vie sur la Lune ou Vénus, des années avant le premier contact. Elle a d’ailleurs été comme secrétaire, la plume d’Adamski pour ce livre « Pionners of Space ».

Ainsi il est envisagé par elle et d'autres qu’au-delà du 20 novembre 1952, toute l’histoire des rencontres d’Adamski avec d’autres êtres ne soit que fictive, reprenant simplement son roman de fiction précédent à ces mêmes sujets, et qu’il faille ignorer tout ce qui suit ce contact, que ça soit en terme de voyage à Vénus ou sur Saturne.

Le roman "Pioneers of space", de George Adamski date de 1949, avant les contacts, et y décrit des civilisations qui vivent sur la Lune et surtout sur Mars et Vénus. Si on regarde de près le roman , il y est dit que les planètes Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, comme la Lune, ont une atmosphère semblable à la Terre permettant que des humains puissent y vivre dessus, totalement physique (pas sur un autre plan de vie immatériel éthérique ou astral). Selon ce roman :

Mars est présenté comme un monde civilisé, doté d’une atmosphère et d’eau. Ses habitants sont décrits comme des êtres humains évolués, vivant dans des villes organisées, utilisant une technologie avancée et menant une existence harmonieuse.

Vénus est décrite comme encore plus développée spirituellement et technologiquement. Les Vénusiens apparaissent comme des êtres bienveillants, vivant dans une société pacifique, équilibrée, et en avance sur la Terre. Leur monde est fertile, luxuriant, baigné de lumière douce, et habité par des humains idéalisés.

Adamski affirme dans ce roman que les extraterrestres sont tous des variations du modèle humain universel, adapté selon la pression atmosphérique ou le climat de chaque planète. Ils sont plus évolués que les Terriens, tant sur le plan spirituel que matériel. Le contact avec eux est présenté comme inévitable et bénéfique, offrant à l’humanité un modèle d’avenir.

Et on retrouve toutes ces informations de nouveau dans les contacts qu'il dit avoir eu par la suite, consignés dans le livre "Inside the spaceships". Il n'est pas incohérent que cela puisse être le cas car Adamski précise que son roman considéré comme une fiction est un récit de voyage hors du corps qu'il a fait pour aller voir ce qui se passait dans ces mondes (et alors il serait en projection de conscience en quelque sorte pour décrire une réalité qui a lieu, non fictive).

Commentaire personnel 1 :

Une invention de ses contacts ultérieurs qui seraient une reprise de son roman pourrait expliquer l’incohérence de l’affirmation d’Adamski, que les peuples vivent là bas sur un plan physique égal au nôtre au contraire de ce que disent d'autres contactés de Vénus, et certaines différences avec ce qui est constaté de la vie sur Vénus avec des contactés vénusiens, dont surtout la taille des vénusiens que Adamski décrit comme faisant 1m65 en moyenne, rien à voir avec les grands de plus de 2 mètres décrits par les autres contactés vénusiens.

Mais ce n'est pas satisfaisant pour d'autres raisons, car malgré tout des ressemblances majeures existent sur la description de leur monde malgré aussi des différences.

Et à la toute fin de l'article on a le cas d'un courrier remis par Orthon à Adamski en vénusien qui a été traduit par Omnec Onec qui se dit vénusienne et authentifie complètement le courrier et dit même qu'Orthon est un de ses oncles. Omnec Onec décrit pourtant certaines choses différentes sur ce à quoi ressemble la vie sur Vénus.

Ces différences pourraient s'expliquer par l'observation de plans différents, éthériques par Adamski et Astral par Omnec Onec qui décrit aussi une vie sur le plan éthérique de son monde pour visiter les mondes physiques comme la Terre. Donc rien n'est à rejeter.

De plus, le fait qu'il y ait ressemblance avec son roman n'est pas un hasard car si la presse considère son livre de 1949 comme un "roman", lui explique que c'est le résultat d'un voyage de projection de conscience pour aller voir ce qui se passe sur ces planètes. Donc il décrivait dedans ce qu'une partie immatérielle de lui a été explorer là bas. Il fera d'ailleurs clairement la distinction après la parution de son livre sur ses contacts entre ce qu'il a vu lors de ses contacts physiques avec eux et ses voyages en conscience dans le livre "Pioneers of space".

Dans le livre de Mme Lou Zinsstag, qui a été la représentante suisse du mouvement Adamski entre 1957 et 1964, il est mentionné qu'Adamski commença à parler dans les années 1960 de sa « nouvelle équipe de garçons de l'espace », que Mme Zinsstag et d'autres collègues identifient comme « une organisation factice extrêmement intelligente… des imitateurs rusés d'hommes de l'espace… » qui lui fournissent de fausses informations.

On a déjà l'information donnée à Howard Menger par ses contacts extraterrestres qu'il existe une organisation qui imite les hommes de l'espace et cherche à les discréditer tout en se faisant passer pour eux : Cliquer ici

On peut se demander aussi donc si il n'y a pas eu une intoxication par de faux hommes de l'espace qui auraient repris des idées des romans d'Adamski comme le fait que la vie est sur un plan physique car il ne savait pas mieux à ce moment-là, en lui faisant passer ces idées pour des réalités car il y croyait préalablement, afin de falsifier les contacts originels. Toutefois ceci n'interviendrait qu'à partir des années 1960 et tous les contacts avec Orthon recensés ici datent des années 1950. Y aurait-il eu des contacts vrais, puis d'autres falsifiés plus tard pour tromper Adamski ? Ceci ne répond donc pas à la question malgré tout.

Commentaire personnel 2 :

Peut-être ne faut-il regarder dans le matériel de George Adamski que le contact de Desert Center du 20 novembre 1952, ainsi que le retour de la soucoupe du 13 décembre 1952 et oublier tout le reste. Faites votre choix, tout est mis ici mais ces éléments d'information importants sont donnés.

Pour moi la situation est plus subtile qu'une invention, car comme le note Timothy Good, plusieurs choses dites et montrées par Firkon dans les contacts qu'a eu Adamski avec les "Martiens" et "Vénusiens" correspondent à des informations corroborées par d'autres contactés indépendamment, sans compter la validation du texte écrit en vénusien remis à Adamski par Omnec Onec. Il est plutôt probable que ses contacts ultérieurs aient bien eu lieu, mais qu'ils lui aient laissé pensé (volontairement ?) tout ce qu'il s'était imaginé dans son roman sur leur origine et leur vie dans l'espace, comme une forme de désinformation sur leur origine réelle, peut-être pour laisser une porte ouverte à ne pas donner de preuves absolues comme l'indiquent certaines civilisations concernant des lois spirituelles envers les peuples moins avancés.

Commentaire personnel 3 :

Il n’a JAMAIS été mentionné dans ses livres publics sur ses contacts par Adamski, que ses visiteurs lui aient dit venir d’un plan vibratoire différent du plan physique, au contraire des contacts de Howard Menger par exemple, et ceux de Omnec Onec ou Anne Givaudan. Adamski a donc eu manifestement toujours l’idée que ces visiteurs sont physiques matériels comme nous sur leur monde, sur le même plan. De plus la description de Vénus projetée à George Adamski par eux par un hologramme, et aussi vue par Adamski lors d’un voyage qu’il fera là-bas est un peu différente d’autres du même monde. Il est possible que le monde décrit ne soit PAS Vénus, que l’information donnée à Adamski soit une manipulation, car il n’a aucun moyen de vérifier de quelle planète vient la vie projetée ou on l’emmène. C’est là que la question peut se poser concernant l’information donnée à Joelle Marchemont par les visiteurs qui lui ont dit qu’ils étaient ceux en contact avec Adamski, qu’ils viennent d’un autre système stellaire situé à plusieurs années-lumière, et ont introduit des informations falsifiées sur leur provenance publiées dans le livre « à l’intérieur des vaisseaux de l’espace » de Adamski. Alors description de Vénus ou … d’un autre monde en fait ?

Toutefois la forme des vaisseaux observés est approximativement identique à celle observée et photographiée par Howard Menger, et décrite par Omnec Onec. Alors ?

On peut aussi raccorder autrement la chose en ignorant ce qui a été dit à Joelle Marchemont qui peut être une manipulation des extraterrestres qui ont contacté cette dame, en se disant que George Adamski a été emmené sur le plan éthérique de ces planètes par élévation de fréquence vibratoire dans les vaisseaux. Ceci paraît logique car aussi bien Omnec Onec que Anne Givaudan disent que la civilisation sur Vénus vit sur le plan astral, et à priori une élévation en fréquence du corps physique ne permet pas d’atteindre le plan astral, trop « haut » en fréquence pour élever la matière physique même par voie technologique sans la désintégrer, selon de nombreuses autres informations sur les plans spirituels. Omnec Onec par exemple ne pouvait pas abaisser la fréquence de son corps vénusien astral pour devenir physique, ils ont dû utiliser un sas de transition spécial sur Vénus entre la dimension astrale et la dimension éthérique pour faire créer un corps éthérique à Omnec Onec de toute pièce par matérialisation. Omnec Onec l’appelle « corps physique » car l’éthérique est considéré comme la partie la plus « haute » en fréquence du plan physique. Il faut y aller avec son corps astral pour voir leur civilisation. Mais Omnec Onec ajoute que sur Vénus leur civilisation occupe aussi une partie du plan éthérique, dans lequel elle s’est retrouvée quand un des maîtres de Vénus lui a fait générer un corps « physique » (c’est-à-dire éthérique).

Omnec Onec décrit la ville sur le plan éthérique comme belle et lumineuse, mais d’une lumière bien moindre et d’une beauté moins grande que celle existant sur le plan astral de Vénus. Il y a donc deux civilisations sur Vénus, une sur le monde éthérique, et une sur le monde astral. Elle explique que la ville est peuplée sur le plan éthérique par des gens qui comme elle mènent des missions sur le « plan physique » de plusieurs mondes (qui est en fait éthérique). Toute une « autre » ville y est construite, différente, superposée au plan astral de leur monde. Et lors de son voyage vers la Terre, leur vaisseau abaisse la fréquence de son corps éthérique pour l’amener au niveau physique terrestre et être donc pour nous « solide », car le plan éthérique est non matériel pour nous.

Donc il est quasi-certain que c’est ce qui s’est passé pour Adamski quand il dit avoir été emmené sur Vénus en vaisseau, il a été emmené sur le plan éthérique de Vénus, par élévation de fréquence de son corps physique (l’élévation de fréquence n’étant pas possible pour atteindre le plan astral). Il a même son appareil photo polaroïd avec lui, un objet physique élevé comme lui sur le plan éthérique. Les photos n’ont pas marché, cela paraît normal car élevé sur ce plan les lois physiques des fréquences lumineuses sont différentes et son « papier photo éthérisé » devait capter des fréquences incompatibles avec celles possiblement imprimables dessus avec ces modifications fréquentielles, donc il n’y avait plus rien de photographiable.

Adamski n’avait aucune conscience de ne pas être sur le même plan matériel que sur Terre, et manifestement cela ne lui a pas été dit. Et sur le plan éthérique il ne peut pas décrire une société identique à celle qui vit sur le plan astral forcément. Notamment la création par la pensée n’en fait pas partie, elle est intégrante du plan astral. Ainsi on peut comprendre qu’il ait pu être emmené physiquement sur un Vénus différent de celle du plan astral décrit différemment par ceux qui l’ont vu sur le plan astral, sans que cela soit incohérent, dans le cadre d’un univers plus complexe et complet que le peu qu’on puisse en comprendre.

Mais on ne peut exclure non plus qu’il ait été emmené sur le plan physique ou éthérique d’un autre monde à plusieurs années-lumière, qui ne soit pas Vénus même si on le lui a dit, comme le suggèrent les extraterrestres en contact avec Joelle Marchemont, pour dissimuler leur origine véritable.

Voici des éléments qui vont dans ce même sens, qu'Adamski a été visiter des plans non physiques de ces mondes, mais peut-être ne l'a-t-il compris que bien après et donc pas rendu clair pour le public avant. C'est un extrait de texte d'enquête de Timothy Good dans son livre "Alien Base" :

« Desmond Leslie, cherchant à réhabiliter son ami, propose une explication ésotérique pour justifier les appellations de "Vénusiens", "Martiens", "Saturniens", etc. Les "frères", dit-il, sont capables de se "matérialiser" dans notre environnement, mais leurs propres planètes vibrent à une fréquence plus élevée que la nôtre. C’est pourquoi, selon lui, la vie telle que nous la connaissons n’a pas été découverte dans notre système solaire. Je ne rejette pas cette hypothèse ; cependant, au-delà du fait que les « frères » ne proviennent pas nécessairement de notre système solaire (comme Adamski lui-même l’aurait reconnu en privé, d’après Carol Honey, et comme cela est aussi sous-entendu dans les informations données à Joelle), il y a un autre point qu’il ne faut pas négliger.

[...]

Adamski déclara un jour à Leslie que nous ne pouvions pas visiter des civilisations avancées sur d’autres planètes « dans notre condition corporelle actuelle ». Je pense qu’il y a beaucoup de vérité dans cette affirmation, mais pas uniquement pour des raisons ésotériques. »

Identité du contacté :

George Adamski naît en Pologne le 17 avril 1891, à Bromberg. Son père était charpentier. Ses parents émigrent avec lui aux États-Unis alors qu’il est un petit enfant. Son père, Jozef Adamski, émigre d’abord seul à New York en bateau en 1895, puis c’est le reste de la famille (George, sa soeur Lena et sa mère Franciszka) qui rejoint le père à New York en mars 1896.

La mère d’Adamski racontèrent que, alors qu’ils attendaient sur les quais avant l’embarquement, « un homme mystérieux s’approcha, emmena George Adamski avec lui, puis le ramena quelques minutes plus tard. Il était devenu un enfant différent. »

Au cours de la traversée, « un grand homme aux traits foncés » se lia d’amitié avec la famille et devint « un ami régulier et un visiteur fréquent du foyer des Adamski ».

Ils s’installent dans le quartier Polonais de New York appelé Dunkirk. C’est là que George Adamski grandira. Il aura un frère Walter et une autre sœur Martha qui naissent là-bas.

George Adamski racontera que sa mère, médium, reçoit quelques années plus tard un message intérieur de son Guide spirituel, lui demandant de conduire l’enfant dans un monastère tibétain afin qu’il y reçoive un enseignement particulier. Un couple de bienfaiteurs aurait financé ce départ vers une lamaserie.

Adamski y serait allé à l’âge de 8 ans, de 1900 à 1909, et accompagné par un ami de la famille en mentor qui est resté là-bas avec lui. Il sera plongé dans l’atmosphère de la spiritualité orientale, découvrant la méditation et suivant, sous la direction d’un maître initié, une formation destinée à préparer sa mission future : témoigner de l’existence de civilisations extraterrestres. La date de départ et de retour ne sont pas donnés.

Toute cette partie de vie au Tibet est au conditionnel car aucun élément factuel n’a pu être apporté pour montrer cette partie de sa vie. Puis il serait de retour à New-York. On rejoint le factuel connu maintenant.

Le père de George Adamski est charbonnier et en 1910 (à ses 19 ans), George travaillera comme charbonnier avec son père à la Compagnie de train de Dunkirk. En 1913 il s’engage dans l’armée, dans le  13ème régiment de cavalerie. Il est affecté à Columbus près du Mexique. En 1916 lui et d’autres sont capturés par les hommes de Pancho Villa lors de la révolution Mexicaine. Ils doivent être exécutés, mais à ce moment là Pancho Villa arrive et les fait tous libérer sans raison précise. Il a échappé à la mort.

En 1917, il est employé comme ouvrier de maintenance au Parc National de Yellowstone. Il se marie avec Mary A. Shimesky le 25 décembre 1917. Lors d’une des rares occasions où Adamski évoqua son épouse, il déclara : « …la première fois que nous sommes sortis ensemble, nous avons parlé des étoiles, et elle a dit : “La prochaine fois, je naîtrai sur Vénus.” »

De 1918 à 1919 il s’engage dans la garde nationale américaine, 23ème bataillon. En 1920 il est à Portland dans l’Oregon et travaille comme peintre en bâtiment et dans un moulin à farine. En 1921 il déménage en Californie où il travaille dans une entreprise de maçonnerie, mais il fait aussi des conférences sur la philosophie. En 1924 et 1925 il vit à St Paul dans le Minnesota, et travaille comme peintre en bâtiment.

De 1925 à 1926, il commence à donner des conférences en tant qu’« enseignant itinérant », visitant des communautés en Californie, au Nouveau-Mexique et en Arizona durant les mois d’hiver, période où les agriculteurs avaient peu d’occupations et étaient heureux de le recevoir. « Il n’y avait pas de télévision à l’époque, et les gens étaient reconnaissants pour toute forme de conférence ou de divertissement. » Il enseignait « la science et la métaphysique, ou religion comparée ». Il dira plus tard qu’il avait commencé brièvement à enseigner sur ces thématiques depuis l’âge de 15 ans.

Myrah Lawrance, médium originaire de St. Paul qui affirme avoir connu Adamski là-bas en 1926, et lui dit qu’il devrait quitter St. Paul : « Tu seras mondialement célèbre. »

À propos de la façon dont il trouva sa vocation d’enseignant, Adamski expliqua : « En 1926, j’étais dans les affaires dans le Midwest, avec la possibilité de devenir un homme riche », lorsqu’il se vit offrir l’opportunité d’enseigner. Bien qu’il ait ressenti depuis toujours que c’était sa destinée, « aussi loin que je me souvienne », jusqu’à ce que l’occasion se présente, « je n’avais ni la foi ni le courage de m’exprimer en public ». De plus, « j’avais la sécurité financière grâce à mon entreprise, ce qui n’était pas garanti dans ce nouveau domaine. Sans que ce soit de ma faute, quelque chose est arrivé à l’entreprise et elle s’est effondrée, ce qui m’a forcé à me lancer dans cette nouvelle voie ».

En 1928 il s’installe à Los Angeles, où il donne des cours depuis un studio sur South Broadway.

En 1932 il publie son premier livre, intitulé « The invisible Ocean », aujourd’hui épuisé et disparu, republié sous le titre « The Sea of Consciousness » (La mer de la conscience). Cet ouvrage rassemble des écrits qui approfondissent la vision d’Adamski de la spiritualité et de la conscience, offrant un panorama de sa philosophie et des expériences qui l’ont façonnée. Il y énonce un contenu philosophique qui est le coeur de ses enseignements. Adamski donne des conférences à Los Angeles, Pasadena et probablement ailleurs.

George Adamski jeune
George Adamski jeune

George Adamski fonda l’Ordre Royal du Tibet en 1932.

En avril 1933, après avoir découvert ses écrits et sa philosophie à travers The Invisible Ocean, Madame Lalita (Maud) Johnson invite George Adamski à enseigner à la Little White Church, au sein de l’Ordre du Service Aimant qu’elle a fondé plus tôt dans l’année à Laguna Beach, une colonie d’artistes située sur la côte californienne. George Adamski enseigne ce qu’il appelle la « Loi Universelle ».

George Adamski en conférence à Laguna Beach, en 1933.
George Adamski en conférence à Laguna Beach, en 1933.

En novembre 1933, Madame Johnson acquiert un terrain destiné à accueillir le siège de l’Ordre Royal du Tibet à Laguna Beach. En attendant que ce lieu soit prêt, le siège provisoire fonctionne depuis l’hôtel « Castle » Green à Pasadena.

En janvier 1934, l’Ordre Royal du Tibet inaugure son « monastère » – le Temple de la Philosophie Scientifique – au 758 Manzanita Drive, Laguna Beach. Cette bâtisse de style Mediterranean Revival comporte dix-sept pièces, une salle de conférences et un vaste jardin. Les réunions y sont organisées les vendredis et dimanches.

En décembre 1935, la propriété est vendue à Marguerite H. Weir, figure du mouvement Universal Progressive Christianity, au sein duquel l’Ordre Royal du Tibet devient une « fraternité » d’environ cinquante membres, organisant à la fois des réunions publiques et des rencontres réservées aux initiés.

À partir de janvier 1936, l’Ordre publie Universal Jewels of Life, un bulletin mensuel gratuit destiné aux participants aux réunions. Outre George Adamski, les conférences sont également données par Marguerite Weir, Alice Wells et d’autres intervenants. Dès le mois de mai, l’Ordre dispose d’un créneau hebdomadaire de quinze minutes sur deux stations de radio locales de Californie : KFOX à Long Beach et KMPC à Los Angeles.

En 1936, Adamski publie « Wisdom of the Masters of the Far East », une compilation de questions et réponses sur les vérités spirituelles de la vie, offrant une introduction claire et concise aux enseignements de la Sagesse Éternelle, reflet de ses études au Tibet dans sa jeunesse.

En 1937, il fait paraître « Satan, Man of the Hour », une allégorie sur la difficulté de l’humanité à surmonter ses divisions et ses conflits face à ses problèmes communs, ainsi que « The Kingdom of Heaven on Earth », un texte insistant sur la responsabilité individuelle dans la condition humaine. La même année, il publie « Petals of Life », un recueil de douze poèmes « compilés par le Professeur G. Adamski » — le titre de « Professeur » lui ayant été attribué par ses élèves de manière émérite.

Du 10 au 12 septembre 1937, l’Ordre Royal du Tibet organise un festival mettant en scène « les enseignements des maîtres universels » et un débat autour des « besoins actuels pour l’unification de toute l’humanité ».

En avril 1938, peu avant son départ définitif pour l’Inde en mai, Madame Johnson offre à Adamski un télescope de six pouces (150 mm), installé « sur une plate-forme spécialement construite dans un coin du jardin » du Temple de la Philosophie Scientifique, afin de susciter l’intérêt pour l’astronomie et d’autres disciplines scientifiques. L’instrument est mis à la disposition du public les dimanches et vendredis soir.

George Adamski avec le télescope de 6 pouces offert (150 mm de diamètre) par Mme Johnson.
George Adamski avec le télescope de 6 pouces offert (150 mm de diamètre) par Mme Johnson.
Vue rapprochée en meilleure qualité
Vue rapprochée en meilleure qualité

En octobre 1938, les émissions radiophoniques de l’Ordre Royal du Tibet cessent.

Le 8 juillet 1939, alors qu’il marche dans les rues de Laguna Beach vers 20 h, Adamski est victime d’un vol à main armée, comme le rapporte le Santa Ana Register du 10 juillet 1939.

En janvier 1940, il annonce son intention de déménager à Valley Center, en Californie, en mars de la même année, pour y fonder un centre de retraite spirituelle — à l’origine prévu sous la forme d’un dude ranch, une pension de type ranch où les visiteurs pouvaient revivre l’atmosphère de la Frontière de l’Ouest.

En mars 1940, avec son épouse et quelques disciples, il s’établit à Valley Center, où ils mettent en place une petite exploitation agricole, sur une propriété située le long de la Star Route 76, à une quinzaine de kilomètres du futur observatoire de Palomar, en Californie. Il y fonde un centre de retraite spirituelle qu’il baptise Kashmir-La.

Selon un article sur son déménagement publié dans le Santa Ana Register du 26 janvier, « …une partie importante du matériel d’étude devant être installée à Kashmir-La est un télescope Cassegrain portable de 40 pouces, qui sera construit par les laboratoires Tinsley à Berkeley ». En réalité, il semble que les fonds n’aient permis que l’acquisition d’un télescope de 15 pouces.

En 1941, s’engage comme chef de patrouille anti-aérienne dans sa localité lorsque les États-Unis entrent en guerre après l’attaque japonaise sur Pearl Harbor.

En 1944, grâce aux fonds apportés par Alice K. Wells, une de ses disciples, Adamski achète 160 hectares de terre au pied du mont Palomar, en bordure de la route californienne S6, la Star Route, et y bâtissent une résidence, un terrain de camping du nom de Palomar Gardens (« Jardins de Palomar ») et un petit café-restaurant du nom de Palomar Gardens Cafe (« Café des jardins de Palomar ») en bord de route, géré par Alice K. Wells. Selon Charlotte Blodget, « chaque membre du groupe participa aux travaux manuels nécessaires à cette entreprise et, [dans le contexte d’après-guerre] où de fortes restrictions sur les matériaux étaient encore en vigueur, tout ce qui était disponible devait être utilisé ». Ils sont plus près du Mont Palomar.

Le café de Palomar Gardens en bord de route, tenu par Alice K. Wells.
Le café de Palomar Gardens en bord de route, tenu par Alice K. Wells.

Au Palomar Gardens, « un petit observatoire fut construit » en 1944 pour abriter le télescope de 15 pouces, « conçu de manière à permettre à Adamski d’étudier le ciel pendant des heures entières… »

Note : comme il est appelé le « professeur Adamski » (en professeur auto-didacte de philosophie et spiritualité, pas de diplôme spécifique) et est installé au Mont Palomar, observant avec ses télescopes, les gens croient souvent qu’il était professeur en astronomie travaillant au grand télescope du Mont Palomar. Mais ce n’est pas le cas.

A côté du plus grand télescope du monde, Adamski passe beaucoup de temps en astronome amateur à étudier le ciel. Il a toujours son plus petit télescope portable de 6 pouces avec lequel il fait des photographies.

L’observatoire avec le télescope de 15 pouces installé sur le terrain, dans les années 1950.
L’observatoire avec le télescope de 15 pouces installé sur le terrain, dans les années 1950.
Photographie de George Adamski utilisant le gros télescope de 15 pouces, photographie de Fate magazine en 1950.
Photographie de George Adamski utilisant le gros télescope de 15 pouces (38 cm de diamètre), photographie de Fate magazine en 1950.

En 1946, année du décès de sa mère, il publie « The Possibility of Life on Other Planets », dans lequel il avance que la forme de vie physique ailleurs « peut être si subtile qu’elle en devient presque invisible à notre vue, limitée qu’elle est à ce plan particulier de manifestation »

Le 9 octobre 1946, lors d’une pluie de météores, Adamski et quelques amis observent un immense « vaisseau-mère » en forme de cigare, également aperçu au-dessus de San Diego par des centaines d’autres témoins. Cette observation (« un gigantesque vaisseau spatial ») fut également rapportée dans les bulletins d’information radio et dans le Los Angeles Daily News.

Article du 8 juillet 1947 de « The Sun » reportant l’observation de soucoupes volantes de manière massive à travers 39 états des USA.
Article du 8 juillet 1947 de « The Sun » reportant l’observation de soucoupes volantes de manière massive à travers 39 états des USA.

Le 24 juin 1947 est l’année où le pilote Kenneth Arnold rapporte avoir vu 9 engins volants en forme de « soucoupe volante » au Mont Rainier, et le 8 juillet le crash d’une soucoupe volante est rapporté à Roswell dans les journaux. En 1947, Adamski prend également ses premières photographies d’une soucoupe volante alors qu’elle traverse le disque lunaire.

En 1949, deux membres de l’Electronic Marine Laboratory de Point Loma, près de San Diego, invitent Adamski « à participer à la photographie de vaisseaux spatiaux », afin de recueillir le plus d’informations possible.

« Nuit après nuit, je restais dehors à observer les cieux… Et des tasses fumantes de café bien chaud étaient incapables de me réchauffer. Une fois, j’attrapai un tel rhume qu’il me fallut de nombreuses semaines pour m’en remettre, mais je persistai malgré tout. »

À partir d’octobre 1949, Adamski est invité comme conférencier dans divers clubs de service, tels que le Rotary, en Californie du Sud, pour parler de la réalité des vaisseaux spatiaux.

En 1949 toujours, il publie « Pioneers of Space », dans lequel il décrit ses visites hors du corps sur la Lune, Mars et Vénus. Dans une correspondance privée, il expliquera plus tard « comment on peut se rendre d’un endroit à un autre alors que son corps physique demeure en un lieu et que l’on se trouve soi-même ailleurs. C’est de cette manière que j’ai écrit ce livre. »

En 1950 il publie son premier article sur les soucoupes volantes dans le magazine FATE de septembre 1950.

D’après l’écrivain et ufologue Antonio Ribera, entre juin 1947 et la fin de 1948, le Centre du Renseignement Technique de l’Air recevait en moyenne une cinquantaine de rapports d’observations d’Ovni par mois. Entre 1949 et 1951, ce chiffre diminua nettement, tombant à une dizaine par mois. Cependant, en décembre 1951, la tendance s’inversa et la moyenne doubla, passant de 10 à 20 signalements mensuels.

Le 5 mars 1951, il photographie un vaisseau-mère de type cigare photographié à Palomar Gardens (Californie) à l’aide du de son télescope 6 ”, alors qu’il vient de larguer 5 soucoupes-navettes dans l’espace. il présente une série de 4 autres photos, qui sont des soucoupes sortant d'un "vaisseau-mère" : sur la première 1 seule soucoupe est visible, et sur chaque image successive plus de soucoupes ont quitté le vaisseau-mère, jusqu'à 6 soucoupes sur la dernière photo.

La deuxième « vague » survint en 1952. La hausse débuta en juin et atteignit son sommet en juillet, lorsque des ovnis furent observés simultanément à l’œil nu et sur radar, évoluant dans l’espace aérien interdit de la Maison-Blanche et du Capitole, à Washington D.C.

On en arrive au premier contact de George Adamski en 1952.

Le 20 novembre 1952, Adamski fera la rencontre avec « Orthon » (nom fictif donné beaucoup plus tard par Adamski à cet être), originaire de Vénus, qui sort d’une soucoupe volante ayant atterri dans les collines de Coxcomb Mountain, dans le désert du Colorado, à Desert Center, Californie. Il communique télépathiquement avec Adamski, en présence de George et Betty Williamson, Alfred et Betty Bailey, Alice Wells et Lucy McGinnis.

Le 24 novembre 1952 parait le premier article de presse relatant la rencontre dans le désert paraît dans le Phoenix Gazette. Lors d’une conférence de presse en septembre 1955, Adamski explique :
« …Je vous le dis honnêtement, moi aussi je ne me serais pas autant exposé s’il n’y avait pas eu ce premier contact et les quatre personnes qui étaient avec moi… Williamson et les autres (Mme Williamson ainsi que M. et Mme Bailey) sont allés à Phoenix, en Arizona, et ont raconté l’histoire au Gazette. Une fois que c’est sorti, j’étais complètement mis en avant et il n’y avait plus rien d’autre à faire. Et quand on se lance, autant aller jusqu’au bout. »

La Gazette de Phoenix avec l’article publié le 24 novembre 1952 basé sur le récit de 4 des témoins fait aux journalistes, en photo sur cette page.
La Gazette de Phoenix avec l’article publié le 24 novembre 1952 basé sur le récit de 4 des témoins fait aux journalistes, en photo sur cette page.

Le 13 décembre 1952 (3 semaines après la rencontre à Desert Center), Adamski prend les photographies les plus emblématiques d’une « soucoupe volante », un vaisseau d’éclaireurs vénusien apparu au-dessus de Palomar Gardens, à travers son télescope de 6 pouces. Un autre témoin prend aussi une photographie.

George Adamski avec une des photos prises le 13 décembre 1952.
George Adamski avec une des photos prises le 13 décembre 1952.

En Octobre 1953, le récit d’Adamski sur sa rencontre est associé à un ouvrage sur l’histoire des visites extraterrestres, rédigé par l’auteur anglo-irlandais Desmond Leslie, et publié simultanément au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Canada sous le titre « Flying Saucers Have Landed » (Les coucoupes volantes ont atterri). Cet événement marque le début de la mission publique d’Adamski visant à informer l’humanité de la réalité des visiteurs de l’espace.

À partir du 18 février 1953, l’hôtel Clark, situé au 426 South Hill Street à Los Angeles, est le lieu où Adamski se rend habituellement pour rencontrer ses contacts de Vénus ou de Mars. Ensemble, ils prennent ensuite la voiture pour se rendre dans le désert, où un vaisseau éclaireur les attend pour les emmener. Ces rencontres sont décrites dans « Inside the Space Ships » (à l’intérieur des vaisseaux de l’espace) en 1955.

En 1954, Adamski et son groupe déplacent le café à proximité, dans le secteur de Palomar Terraces.

George Adamski
George Adamski

Le 28 mars 1954, porté par le succès de « Flying Saucers Have Landed », Adamski est invité à donner une conférence pour le Detroit Flying Saucer Club au Masonic Temple de Detroit. L’événement attire 4 700 personnes.

La même année, il subit une crise cardiaque, conséquence de la pression liée à l’immense intérêt du public et des médias, aux nombreuses invitations pour des conférences et à un flot continu de correspondance. Sur ordre médical, il décline une invitation à se rendre au Royaume-Uni pour ce qui aurait été sa première tournée de conférences en Europe. Dans une lettre datée du 4 septembre, il écrit : « Je suis vraiment désolé que les médecins m’aient interdit de venir en Angleterre cette année. (…) Après avoir mené cette vie effrénée, jour et nuit comme je l’ai fait, ma santé a cédé et l’on m’a ordonné de me reposer pendant au moins un an. »

Sa femme Mary Shimbersky, décéde d’un cancer le18 juillet 1954.

Les 7 et 8 août 1954, l’un des premiers congrès sur les ovnis en Californie se tient au Skyline Lodge, sur les pentes du mont Palomar. Le Flying Saucer Forum propose des conférences de George Adamski et d’autres contactés, dont Daniel Fry et Truman Bethurum, ainsi que de Desmond Leslie. Le congrès attire bien plus d’un millier de participants.

En 1954, il donne sa première conférence au Mexique, où il rencontre Salvador Villanueva Medina (à droite), qui avait vécu une expérience avec des visiteurs de l’espace dans le nord du Mexique en août 1953.

En 1955, « Inside the Space Ships » est publié aux États-Unis par Abelard Schuman et au Canada par Nelson, Foster and Scott Ltd. L’édition britannique, publiée par Arco, paraîtra en 1956.
Dans son cours Science of Life (leçon 11, 1964), Adamski précise clairement la distinction entre ses voyages en conscience (décrits dans « Pioneers of Space », 1949) et « mes voyages à bord de vaisseaux spatiaux effectués physiquement ».

George Adamski
George Adamski

Le 3 avril 1955, il donne une conférence de 30 minutes lors du Spacecraft Convention organisé par George Van Tassel à Giant Rock, Landers, Californie. Observant que le public est de plus en plus attiré par les médiums et mystiques affirmant recevoir des « messages » d’« entités de l’espace » aux noms et titres fantaisistes — George Van Tassel, organisateur de l’événement, y compris — Adamski décide de ne plus participer à ce type de rassemblements : « Les êtres de l’espace n’utilisent ni position ni nom pour s’identifier. Ce sont là des traits de personnalité. Et jamais ils ne prophétisent notre avenir. »

De 1957 à 1959, Adamski lance le réseau international Get Acquainted Program, publie le bulletin Cosmic Science et poursuit ses rencontres publiques régulières. Après une tournée dans l’État de Washington et la parution de Telepathy – The Cosmic or Universal Language (1958), il entame en janvier 1959 une tournée mondiale. Reçu par la reine Juliana des Pays-Bas en mai, il doit rentrer dès juin pour raisons de santé, annulant plusieurs conférences européennes.

Le 30 avril 1960, Long John Nebel (Zimmerman) interviewe George Adamski dans son émission télévisée. Voici une photo de l’interview :

George Adamski dans l’émission de Long John Nebel le 30 avril 1960. George Adamski raconte comment il a découvert que son visiteur était un Vénusien : il lui a fait deux orbites avec sa main et s'est désigné lui-même.
George Adamski dans l’émission de Long John Nebel le 30 avril 1960. George Adamski raconte, aidé de mouvements des mains, comment il a découvert que son visiteur était un Vénusien : il lui a fait deux orbites avec sa main et s'est désigné lui-même.

En 1960, Adamski invite les candidats à la présidence Richard Nixon (républicain) et John F. Kennedy (démocrate) ; seul Kennedy aurait accepté.

En avril-mai 1961, la propriété de Palomar Terraces est vendue et Adamski s’installe à Carlsbad avec son associée Alice Wells, en vue d’un prochain départ pour le Mexique.

En septembre 1961, Adamski confie la direction du Get Acquainted Program à Carol A. Honey, ingénieur en recherche spatiale chez Hughes Aircraft Co. Malgré leur rupture professionnelle ultérieure, Honey affirmera avoir assisté à des visites de représentants gouvernementaux ou militaires chez Adamski et continuer à soutenir ses premiers récits de contacts, ayant lui-même été témoin d’un d’entre eux en 1958.

George Adamski, en couleurs
George Adamski, en couleurs

1961 : Adamski publie Flying Saucers Farewell, expliquant avoir choisi ce titre car il souhaite lever le pied, se jugeant « trop âgé pour courir le monde » et désireux de s’installer au Mexique. Cet ouvrage marque sa volonté de recentrer ses efforts sur ses enseignements concernant la vie et la conscience. Après sa mort, il sera réédité sous le titre Behind the Flying Saucer Mystery (1967).

La même année, il publie également Cosmic Philosophy, recueil d’enseignements transmis par les Frères de l’Espace et issus de son travail avec l’Ordre Royal du Tibet dans les années 1930.

Vers octobre 1961, Adamski affirme avoir remis à la Maison-Blanche, par une entrée discrète, une invitation écrite destinée au président Kennedy pour visiter un vaisseau-mère extraterrestre stationné sur une base secrète à Desert Hot Springs. Selon lui, Kennedy s’y serait rendu, annulant un voyage à New York, et aurait longuement conversé avec l’équipage.

En mars 1962, de retour du Mexique, Adamski annonce son intention d’acquérir une propriété dans la région de Guadalajara pour y fonder l’école Science of Life, projet qu’il préparait depuis la fin des années 1950 afin de poursuivre « l’œuvre des Frères ».

Les 27-30 mars 1962, Adamski dit avoir participé à un « conseil interplanétaire » sur Saturne, qui aborde, entre autres sujets, la menace d’une guerre nucléaire sur Terre alors que s’intensifie la confrontation entre les États-Unis et l’Union soviétique au sujet de Cuba. Dans le rapport qu’il publie en juin, Adamski écrit : « …les explosions actuelles d’énergie atomique vont dans la mauvaise direction, et si ces expériences ne cessent pas, la seule conséquence sera une civilisation perdue… Cela affecte même leurs planètes… »

En avril 1962, après sa participation au conseil interplanétaire sur Saturne, Adamski se rend à Washington pour remettre un message à un « responsable gouvernemental » — qu’il confie en privé à Hans C. Petersen être le président Kennedy — au sujet de la crise de Cuba. Ses proches, comme Lou Zinsstag, jugent crédibles ses récits de réunions secrètes à la Maison-Blanche.

En mai-juin 1962, il retrouve les « Frères de l’espace » pour une période de formation intensive à bord d’un de leurs « vaisseaux-écoles mobiles », base de son futur cours Science of Life.

En novembre 1962, Lucy McGinnis, collaboratrice de longue date et témoin de son premier contact, quitte Adamski après 14 ans de travail commun.

Entre décembre 1962 et janvier 1963, il s’installe à Vista, en Californie, où il poursuit ses réunions publiques dominicales jusqu’à sa mort.

Avril 1963, le président Kennedy, dont l’administration « faisait tout pour éviter toute association ouverte avec le Saint-Siège », aurait « rendu visite à Adamski tard un soir à l’hôtel Willard, près de la Maison-Blanche ». « Les circonstances indiquent que Kennedy avait remis à Adamski un message concernant ses rencontres avec les Gens de l’Espace, à transmettre au Souverain Pontife, message confié à Adamski un jour ou deux avant son départ pour l’Europe. »

Le 30 avril 1963, il arrive au Danemark pour une nouvelle tournée de conférences en Europe, avec des interventions prévues au Danemark, en Allemagne, en Finlande, en Belgique, en Suisse, en Italie et au Royaume-Uni. Après qu’on lui a demandé de remettre un message au pape Jean XXIII à Rome, Adamski demande au major Petersen d’annuler ses déplacements en Allemagne et en Finlande, et se rend directement en Belgique du 17 au 22 mai, puis en Suisse le 23 mai, et à Rôme le 30 mai.

George Adamski, en couleurs
George Adamski, en couleurs

Le 31 mai 1963, il obtient une audience privée avec le pape Jean XXIII, gravement malade, qui décède deux jours plus tard alors qu’Adamski part pour le Royaume-Uni. En octobre, il envoie à ses contacts un questionnaire de qualification pour son cours Science of Life.

En juin 1963, Adamski quitte Rome pour Londres, puis, en octobre, envoie un questionnaire de qualification à ses contacts pour le cours Science of Life, publié en 1964 en 12 leçons (dernière envoyée en janvier 1965).

Début 1964, il se sépare de Carol Honey, puis Lou Zinsstag s’éloigne également de lui. En septembre, il entame une tournée de conférences aux États-Unis, donnant aussi plusieurs interviews télévisées.

En décembre 1964, il répond aux critiques sur son évolution depuis 1961, affirmant que tout changement est un progrès vers plus de connaissance et une meilleure vie, et espérant que « l’influence » qu’il reçoit ne le quitte jamais.

Du 17 décembre 1964 à janvier 1965, Adamski séjourne au Mexique avec Mme Alice Wells, où « nous examinerons les possibilités d’établir une école pour l’étude de la Science of Life à Mexico ».

Février 1965, il écrit ce qui sera sa dernière lettre à Desmond Leslie : « des soucoupes volantes ont été vues quotidiennement au-dessus de Washington D.C.… il semble, d’ici, que cela pourrait fissurer, voire briser la porte du silence et libérer la Colombe de la Vérité, afin que tous en soient informés. »

26 février 1965, alors qu’il séjourne chez Nelson et passe voir Madeleine Rodeffer à Silver Spring, dans le Maryland, Adamski est présent lorsque Madeleine Rodeffer réalise avec lui les enregistrements filmiques les plus convaincants d’une soucoupe volante en vol stationnaire au-dessus de la propriété.

En mars 1965, lors d’une tournée de conférences dans le nord-est des États-Unis, Adamski attire encore de larges audiences, avec des étapes à Rochester, Syracuse, Buffalo, Worcester, Lowell, Rhode Island, New York et Boston. Le 10 avril, il donne sa dernière conférence à Detroit.

De retour chez les Rodeffer à Silver Spring mi-avril, son état de santé se dégrade. Le 23 avril 1965, jour de la Saint-Georges, il décède à 74 ans d’une insuffisance cardiaque consécutive à des problèmes respiratoires.

En 1970, Desmond Leslie raconte qu’Adamski lui avait envoyé depuis un moment toute sa collection de photos de soucoupes volantes, lui donnant gratuitement la permission de les utiliser. Charles Bowen confirme qu’Adamski refusa toute rémunération pour sa contribution à Flying Saucers Have Landed. Selon Tony Brunt, son mode de vie resta modeste : il ne posséda aucun bien immobilier avant la soixantaine et vécut généralement avec un budget limité, malgré les revenus de ses livres.

Il existe la fondation Adamski depuis le décès de George Adamski. Glenn Steckling est le directeur de la George Adamski Foundation. Le père de M. Steckling, feu Fred Steckling (ufologue qui avait publié des analyses de photos montrant des artefacts sur la Lune), était un proche ami et collaborateur de George Adamski, considéré par beaucoup comme le pionnier du mouvement des premiers contactés dans le domaine des ovnis.

Époque et lieu du contact :

Le premier contact eut lieu le 20 novembre 1952 , alors qu'ils prenaient la direction de Parker, au pied des montagnes Coxcomb, dans le désert, à 16 kilomètres environ de Desert Center, état de Californie, aux USA.

Emplacement des monts CoxComb, lieux du 1er contact,  aux USA.
Emplacement du mont CoxComb, lieux du 1er contact,  aux USA.
Zoom sur l’emplacement du mont Coxcomb en Californie.
Zoom sur l’emplacement du mont Coxcomb en Californie.
Localisation approximative du lieu où la soucoupe (vaisseau éclaireur) atterrira dans le mont Coxcomb (ou plutôt restera près du sol en lévitation suspendue), près de Desert Centrer, photographiée de loin par George Adamski.
Localisation approximative du lieu où la soucoupe (vaisseau éclaireur) atterrira dans le mont Coxcomb (ou plutôt restera près du sol en lévitation suspendue), près de Desert Centrer, photographiée de loin par George Adamski.
Vue aérienne du mont Coxcomb avec emplacements précis de George Adamski et du vaisseau qui s’est posé lors du contact du 20 novembre 1952, donnée par la fondation Adamski.
Vue aérienne du mont Coxcomb avec emplacements précis de George Adamski et du vaisseau qui s’est posé lors du contact du 20 novembre 1952, donnée par la fondation Adamski.

Publication de l’histoire :

Un livre roman racontant un voyage vers la Lune, Mars et Vénus et la description de leur civilisation, écrit par George Adamski (en fait par se secrétaire Lucy Mc Ginnis sous le nom de plume de Ray Palmer) et paru en 1949, "Pioneers of space", est décrié comme étant la source de ses futurs récits de contact avec des visiteurs de l'espace qui seraient pure fiction car similaires à ce roman.

« Pioneers of space », George Adamski, 1949

George Adamski a écrit trois livres décrivant ses rencontres avec des extraterrestres nordiques et ses voyages avec eux à bord de leurs vaisseaux : Flying Saucers Have Landed (coécrit avec Desmond Leslie) en 1953, Inside the Space Ships en 1955, et Flying Saucers Farewell en 1961. Les deux premiers furent des best-sellers ; en 1960, ils s’étaient vendus à un total de 200 000 exemplaires.

« Flying saucers have landed », de Desmond Leslie et George Adamski, édition originale de 1953
« Flying saucers have landed », de Desmond Leslie et George Adamski, édition originale de 1953
Version française de “Flying saucers have landed”, “Les soucoupes volantes ont atterri”, éditions La Colombe, 1954
Version française de “Flying saucers have landed”, “Les soucoupes volantes ont atterri”, éditions La Colombe, 1954
Version française de “Flying saucers have landed”, “Les soucoupes volantes ont atterri”, qui a popularisé énormément ce livre, éditions J’ai Lu, 1971
Version française de “Flying saucers have landed”, “Les soucoupes volantes ont atterri”, qui a popularisé énormément ce livre, éditions J’ai Lu, 1971

Ce livre est le récit du contact de Desert Center, qui est attesté par 6 autres témoins en plus d'Adamski et émaillé de photographies d'Adamski et ses témoins. C'est le récit d'un contact que seules les personnes les plus malhonnêtes et menteuses pourraient annoncer comme mensonger. Il y a bien eu ce contact. Mais impossible de savoir par confirmation des témoins ce qui s'y est dit, et même si l'être rencontré par Adamski a vraiment dit qu'il venait de Vénus lors de ce contact, seul Adamski a fait le récit de l'échange verbale. Peut-être n'a-t-il rien dit de son origine ou a-t-il dit autre chose. Le contenu du contact avec l'être rencontré n'a pas de témoin, mais le contact lui-même si, aussi bien le vaisseau atterri que la discussion avec l'être en combinaison ample.

« Inside the Space Ships », de George Adamski, 1955
« Inside the Space Ships », de George Adamski, 1955
Version française de “Inside the spaceships”, “A l’intérieur des vaisseaux de l’espace”, édité par Michel Moutet, 1979
Version française de “Inside the spaceships”, “A l’intérieur des vaisseaux de l’espace”, édité par Michel Moutet, 1979

Ici on a le récit de contacts ultérieurs racontés par George Adamski, qui n'eurent absolument aucun autre témoin que lui-même. Et il fait le récit de choses qui sont similaires en plusieurs points à son roman "Pioneers of space", ce qui vaut suspiscion sur la réalité de ces contacts-là. On voit qu'il décrit une vie sur la Lune, Mars, Vénus Saturne, comme ayant une atmosphère identique à celle terrestre et un environnement similaire, comme dans son roman, et différemment d'autres contactés de Vénus qui parlent de vie astrale uniquement et décrivent des choses différentes. Là le doute est raisonnable et on peut se poser la question.

« Flying Saucers Farewell », de Goerge Adamski, en 1961
« Flying Saucers Farewell », de Goerge Adamski, en 1961

À ma connaissance il n’existe pas de version traduite en français publiée de ce 3ème livre. Mais le livre est ré-édité en anglais aprè la mort d'Adamski sous le titre « Behind the Flying Saucer Mystery » en 1967

« Behind the Flying Saucer Mystery », 1967
« Behind the Flying Saucer Mystery », 1967

Ce livre n'est qu'une sorte de récapitulatif d'informations sur les récits de ses contacts du 2ème livre et ensuite du même genre, donc rien de vraiment nouveau par rapport au 2me livre.

Livre contenant des textes de George Adamski diffusés comme documents dans les cercle internes restreints auprès de ceux qui le soutenaient, et pas rendus publics jusqu’à 2007, publiés dans le livre « Les inédits » (des personnes indépendantes ayant eu ces documents du cercle restreint ont pu attester de leur contenu diffusé à l’époque par Adamski, ce ne sont pas des documents contrefaits après coup)

« Les inédits » de George Adamski
« Les inédits » de George Adamski

Dans la même collection on a un courrier de George Adamski décrivant ses pérégrinations d’observateur du ciel avant la rencontre de 1952 et comment il en est arrivé là, et la rencontre elle-même qu’on retrouve par ailleurs dans le premier livre et fait donc doublon :

« 1952 et …avant », de George Adamski
« 1952 et …avant », de George Adamski

Il y a les livres d’enquête incontournables qui contiennent des éléments importants sur la partie factuelle, témoins, photos, etc qui doivent être mentionnés, et qui ont été utilisés aussi comme source partielle ici.

Michel Zirger qui a fait une enquête factuelle très complète sur le contact de Desert Center de 1952 :

« L’affaire Adamski, preuves et contre-enquête », de Michel Zirger, éditions Le temps présent
« L’affaire Adamski, preuves et contre-enquête », de Michel Zirger, éditions Le temps présent
« We are here ! Visitors without a passport », de Michel Zirger
« We are here ! Visitors without a passport », de Michel Zirger

Lou Zinsstag, ex-collaboratrice d'Adamski, qui associée à l'ufologue Timothy Good donne des informations neuves sur les contacts :

« The untold story », de Lou Zinsstag et Timothy Good
« The untold story », de Lou Zinsstag et Timothy Good, janvier 1983

Le livre de Lou Zinsstag et Timothy Good étant épuisé, il fut ré-édité et enrichi par Wendelle Stevens et publié sous un autre titre en 1990 :

« UFO... George Adamski : their man on earth » ré édition de "The untold story" de Lou Zinsstag par Wendelle Stevens au UFO Photo archives

On a aussi quelques éléments sur George Adamski dans cet ouvrage de Timothy Good :

“Alien Base”, Timothy Good
“Alien Base”, Timothy Good

Et enfin des études des photographies prises par George Adamski, provenant essentiellement du premier contact de Desert Center en 1952 (mais pas seulement) :

« The George Adamski story – historical elements of gigantic implications », René Erik Olsen
« The George Adamski story – historical elements of gigantic implications », Rene Erik Olsen

Tous les livres d’Adamski présentés ici ont été utilisés de manière quasi intégrale pour en extraire toutes les informations synthétisées servant à réaliser cet article (donc 3 livres et 2 livrets), et des morceaux utiles des autres ouvrages de Michel Zirger et de Timothy Good ou Rene Erik Osen ont été utilisés dans des extraits pour les parties utiles aussi à cet article, qui est donc la somme d’une combinaison de beaucoup de données. Ceci aboutit à un gros article qui fait le tour du contact de Gerorge Adamski en terme de présentation.

Comment a eu lieu le contact :

Adamski prenait des photographies de la Lune avec son télescope de 6 pouces sur lequel il avait une bague d’adaptation pour fixer un appareil photographique à plaque, un Ihagee fabriqué à Dresde de type Graflex. Et c’est là qu’il s’est mis à observer des engins spatiaux lumineux qui passaient dans le champs de vue devant la Lune ou proche de la Lune (vu la taille ces engins n’étaient bien sûr pas très loin dans le ciel, pas à proximité de la Lune).

Laissons George Adamski décrire lui-même toute cette période pendant laquelle il a découvert des engins spatiaux après une première observation avec d’autres personnes, et la mission qui lui a été donnée par des scientifiques d’une base voisine de prendre si possible des photos des engins qui passent ;

George Adamski, depuis « 1952 et… avant » : « Je suis George Adamski, philosophe, étudiant, professeur, intéressé par le problème des soucoupes volantes. J'habite Palomar Gardens, sur les pentes méridionales du mont Palomar, en Californie, à quinze kilomètres de l'observatoire Hale, qui possède le plus grand télescope du monde.

Une petite mise au point s'impose ici. Contrairement à ce qui a été dit et répété, je n'appartiens pas au personnel de l'observatoire. Je connais quelques-uns des astronomes, mais je n'y ai jamais travaillé. Je possède moi-même deux télescopes à réflecteurs, le premier de 38 cm à l'abri sous un dôme, et l'autre de 15,24 cm, monté à l'extérieur, qui peut facilement pivoter pour être braqué dans n'importe quelle direction. Je peux également le détacher de son socle et l'emporter où je désire. Pour cela, j'ai un trépied qui me permet de l'installer où je veux.

Ce petit télescope est équipé d'un appareil photographique que je puis rapidement installer au-dessus de la lentille. Avant de photographier les soucoupes volantes je m'en servais pour des clichés du ciel et des étoiles. Je dois dire cependant que je ne suis pas un photographe professionnel. Ce petit télescope me fut offert il y a une vingtaine d'années par un de mes élèves et l'observation ainsi que la photographie des étoiles devint un passe-temps passionnant. Et puis les soucoupes arrivèrent. Depuis lors, le passe-temps est devenu une entreprise à plein temps, assez coûteuse, je l'avoue.

Depuis ma jeunesse, j'ai la certitude que d'autres planètes sont habitées. Cependant, jusqu'en 1946, je n'avais jamais pensé aux voyages interplanétaires. Je croyais, comme tout le monde, que les distances étaient trop considérables pour permettre à des machines de les franchir. Mais durant l'averse météorique du 9 octobre 1946, je vis de mes yeux un gigantesque vaisseau spatial planant au-dessus de la chaîne de montagnes au sud du mont Palomar, vers San Diego, à très haute altitude. Sur le moment, je ne compris pas exactement ce que je voyais.

On se rappellera que les autorités nous avaient demandé d'observer les cieux cette nuit-là, et de compter le nombre de météores tombant à la minute. C'était ce que nous faisions à Palomar Gardens. Mais soudain, après l'averse lumineuse, et alors que nous allions rentrer, nous observâmes, très haut dans le ciel, un grand objet noir, semblable à un dirigeable, et apparemment immobile. Je remarquai bien qu'il n'y avait aucune nacelle, aucune cabine visible, mais je pensai que, pendant la guerre, on avait inventé et construit de nouveaux types d'engins aériens, et que c'était un de ceux-là que nous apercevions. Je me dis que cet appareil était là-haut pour étudier la chute des météores à haute altitude, aussi ne me posai-je plus guère de questions. J'étais pourtant surpris que la chose fût totalement obscure. Alors que nous la contemplions, elle bascula et monta rapidement dans le ciel, laissant derrière elle une traînée flamboyante qui resta visible pendant plus de cinq minutes.

Sans nous y intéresser davantage, nous rentrâmes dans la maison et nous écoutâmes les informations à la radio, sur une station de San Diego. Quelle ne fut pas notre stupéfaction lorsque nous entendîmes le commentateur annoncer qu'un énorme vaisseau spatial en forme de cigare avait plané au-dessus de San Diego pendant la pluie d'étoiles filantes et que des centaines de témoins l'avaient remarqué. Sa description concordait avec ce que nous avions vu.

Même alors, nous ne pouvions croire que nous avions vu un vaisseau venu d'un autre monde. En fait, je refusai catégoriquement d'y croire, mais quelques semaines plus tard, au café, un groupe de personnes de San Diego me parlèrent de l'immense vaisseau spatial qu'elles avaient vu pendant la pluie de météores. Je protestai, et affirmai que c'était impossible, en me basant sur les distances connues séparant la Terre des autres planètes et sur les vitesses telles que nous les connaissons. Je parlai du facteur temps et des pressions qu'un corps humain peut supporter. D'après tous les calculs, un voyage interplanétaire était impossible au cours d'une vie humaine.

Alors que nous discutions, six officiers assis à une table voisine nous écoutaient attentivement. Puis l'un d'eux intervint en nous disant : « Ce n'est pas aussi fantastique que vous l'imaginez. Nous sommes assez bien renseignés à ce sujet. » Je leur demandai immédiatement ce qu'ils savaient, mais ils refusèrent de répondre. Ils m'assurèrent cependant que le vaisseau que nous avions vu et dont nous parlions n'était pas de ce monde. Je fus naturellement fort intrigué, car mon désir a toujours été de connaître la vérité. Je me mis donc à observer plus attentivement les cieux dans l'espoir que le spectacle stupéfiant se reproduirait.

Durant l'été de 1947, on parla énormément des soucoupes volantes mais je dus attendre le mois d'août de cette même année pour être enfin récompensé de mes observations assidues. Un vendredi soir, j'étais seul dans le jardin, contemplant le ciel dans toutes les directions. Soudain un objet très brillant apparut, passant dans le ciel d'Est en Ouest au-dessus de la chaîne de montagnes. Et puis un autre ! Et encore un autre !

Sans comprendre que c'était ce que j'attendais et espérais depuis si longtemps, j'observai les lumières pendant un moment. J'étais certain que ce ne pouvait être un phare. Aucun rayon lumineux n'émanait de ces objets brillants, et ils se déplaçaient trop vite pour être de simples reflets. Soudain, un de ces objets s'arrêta et repartit dans la direction opposée. Je me dis alors : « Ce doit être ce qu'on appelle des soucoupes volantes. » J'appelai les quatre personnes qui étaient dans la maison pour qu'elles viennent voir ce qui se passait. Nous nous mîmes à compter. Nous arrivâmes à un total de 184. Les objets passaient en file indienne mais semblaient former des escadrilles de 32 vaisseaux. Il était facile de le constater, car le « chef d'escadrille » traversait la moitié du ciel et puis revenait en arrière et 32 objets lui passaient devant, comme pour une revue. Ils semblaient tous suivre une route définie, sauf que certains disparaissaient à l'Ouest tandis que d'autres viraient de bord et filaient vers le Sud. Quand ces objets viraient, nous pouvions voir une espèce d'anneau qui les encerclait. Quand le dernier objet passa, il s'arrêta pendant plusieurs secondes dans l'espace et braqua deux puissants faisceaux de lumière, vers le Sud et San Diego, puis vers le Nord et le mont Palomar. Enfin il reprit sa route et nous ne vîmes plus rien.

À cette époque, un jeune agronome, nommé Tony Belmonte, habitait dans sa caravane sur notre terrain. Il était d'un scepticisme virulent quant au sujet des vaisseaux spatiaux et autres véhicules traversant notre atmosphère. Il avait souvent déclaré que les gens qui croyaient aux soucoupes volantes devraient se précipiter chez un psychiatre. Nous n'abordions donc jamais ce sujet devant lui.

Mais le lendemain matin — un samedi — il se présenta chez moi et me demanda si je n'avais pas vu de soucoupes volantes dans la nuit. Connaissant ses opinions, je lui demandai où il voulait en venir. « Non, George ! s'exclama-t-il. Je parle sérieusement. Vous les avez vues, hier soir ? » « Si vous ne vous moquez pas de moi, répondis-je, oui, je les ai vues. Nous les avons tous vues ! » « Combien en avez-vous compté ? demanda-t-il. » « Cent quatre-vingt-quatre, mais il devait y en avoir davantage, car nous n'avons pas compté dès le début. » Il me dit alors qu'au Ranch Dempsey, dans la vallée de Pauma, sur le versant ouest de Palomar, un groupe d'hommes était installé dehors pour discuter d'affaires. Il se trouvait parmi eux. Et tous, ils observèrent le phénomène dans le ciel. Ils avaient compté 204 de ces objets. Dès lors, Tony Belmonte crut aux soucoupes volantes. Mais il refusait encore de croire à leur origine extra-terrestre et pensait qu'il pouvait s'agir d'engins de guerre au stade expérimental.

Peu après son départ, deux savants se rendant au grand observatoire situé au sommet du mont Palomar vinrent me poser la même question que Tony Belmonte. Je leur citai le chiffre que nous avions compté, et ils m'affirmèrent que je m'étais trompé, comme s'ils en connaissaient le nombre exact. Je leur donnai alors l'autre chiffre que m'avait révélé Belmonte, et ils me répondirent qu'il était plus près de la vérité. Je compris alors qu'ils avaient observé aussi l'étrange phénomène de la veille. Ils ne voulurent pas m'en dire davantage mais purent cependant m'assurer que tout indiquait l'origine interplanétaire de ces objets puisqu'il ne s'agissait pas d'appareils militaires.

À la suite de ces événements, j'observai les cieux avec plus d'attention que jamais, mais sans grand succès. Et puis, vers la fin de 1949, quatre hommes entrèrent dans le café de Palomar Gardens. Deux d'entre eux étaient déjà venus et nous parlâmes un moment de soucoupes volantes. Il était midi, et il pleuvait à verse. Ils commandèrent à déjeuner, et nous reprîmes notre conversation. Deux de ces hommes, J.P. Maxfield et G.L. Bloom, travaillaient au laboratoire d'électronique de la Marine à Point Loma, près de San Diego. Les deux autres venaient d'un établissement similaire de Pasadena. L'un d'eux portait un uniforme d'officier de marine.

Ils me demandèrent si je consentirais à collaborer avec eux, pour essayer d'obtenir des photographies des engins étranges volant dans l'espace, puisque je possédais des instruments plus petits et plus maniables que ceux du grand observatoire, en particulier mon télescope portable de 15 cm. Je pouvais le braquer comme un fusil. Ils me dirent qu'ils allaient demander le même genre de collaboration au personnel du grand observatoire au sommet de la montagne.

Je leur demandai alors dans quelle direction je devrais regarder pour avoir le plus de chance d'observer les objets étranges qu'ils me demandaient de photographier. Nous discutâmes un moment de l'éventualité de l'existence de bases sur la Lune pour les besoins des vaisseaux interplanétaires. Finalement, il fut décidé que la Lune était le meilleur des points d'observation.

Pour moi, maintenant, l'idée de ces engins spatiaux n'avait plus rien de fantastique, car depuis trente ans que j'étais professeur de philosophie et que je cherchais à comprendre les lois de notre univers, je m'étais persuadé qu'il était absolument logique que d'autres planètes de notre univers fussent habitées par des êtres qui nous ressemblaient, et qui ne différaient de nous que par les stades de leur développement. Mes observations personnelles, bien que rares, s'ajoutant à la logique, me firent enfin comprendre que si d'autres planètes étaient habitées par un peuple d'une technologie bien supérieure à la nôtre, les voyages interplanétaires étaient du domaine des possibilités. Ainsi, quand l'armée me demanda de l'aider en essayant de photographier les objets inconnus voyageant dans l'espace à l'aide de mon petit télescope, j'acceptai de grand cœur.

J'achetai donc des pellicules et préparai tout mon matériel pour accéder à leur requête. Et ce fut peu de temps après cette entrevue que je réussis à prendre deux photos, que je jugeai sur le moment excellentes, d'un objet se déplaçant dans l'espace. Je l'avais vu alors que j'observais la Lune.

Je ne me rappelle pas la date exacte mais je sais que cela se passait à l'époque où la radio parlait d'une soucoupe volante qui aurait atterri à Mexico. Je venais de régler ma radio pour écouter le bulletin de 16 heures de la KMPC, la station de Beverly Hills, quand M. Bloom arriva. Il vint s'asseoir près de moi, à côté du poste et me fit signe de me taire et d'écouter. Les informations terminées, il fit une curieuse réflexion : « Ils n'ont pas dit toute la vérité. Il y a autre chose. » Je compris qu'il était au courant de l'incident mais il ne voulait pas en dire davantage. Nous bavardâmes un moment et juste avant son départ je lui donnai les deux photos que j'avais prises, en lui demandant de les communiquer à M. Maxfield. Il me promit qu'il le ferait.

La presse ne parla plus de l'atterrissage de la soucoupe à Mexico. La nouvelle fut étouffée, mais, en 1951, j'eus l'occasion de rencontrer un groupe de fonctionnaires du gouvernement mexicain et je leur posai des questions à ce sujet. Ils me dirent qu'un vaisseau spatial avait effectivement atterri, comme on l'avait annoncé. Mais dès que l'incident fut connu, les Mexicains, superstitieux, s'imaginèrent que la fin du monde arrivait. Alors, le gouvernement, pour calmer la panique, expliqua au peuple qu'il s'agissait d'un missile téléguidé américain qui était tombé en panne et s'était écrasé là. Le peuple se calma.

Au cours de l'année 1950, et jusqu'au printemps suivant, je ne fus guère récompensé de mes efforts car je ne pus photographier que deux points blancs dans l'espace, deux lueurs assez informes bien incapables de convaincre des sceptiques. J'observais le ciel à longueur de journée et je voyais assez souvent des taches lumineuses, très loin de la Terre et apparemment dans le voisinage de la Lune, mais je ne pus jamais les photographier. Cependant, mes yeux s'étaient accoutumés à reconnaître ces taches, même en plein jour, et cela me prouvait amplement qu'il se passait quelque chose là-haut, qu'il existait des objets mouvants intelligemment contrôlés qui ne devaient rien à la seule nature.

Je persévérai donc dans mes observations, avec l'espoir que les objets s'approcheraient suffisamment de la Terre pour me permettre de prendre des clichés plus nets. L'été et l'automne de 1951 et l'année 1952 furent beaucoup plus satisfaisants. Les vaisseaux de l'espace, en nombre croissant, semblaient s'approcher de plus en plus de notre globe. Je parvins à prendre de nombreuses photos montrant le contour de ces objets, mais malheureusement peu de détails.

Tandis que je poursuivais mes observations, de jour comme de nuit, je m'aperçus que le temps nuageux était beaucoup plus favorable que le temps clair. J'en conclus que les êtres inconnus qui venaient observer la Terre pouvaient le faire de très loin quand le temps restait clair mais que, lorsque les conditions atmosphériques étaient défavorables, ils devaient s'approcher, et il arrivait parfois qu'ils fussent obligés de surgir des nuages. Peut-être observaient-ils nos conditions climatiques et voulaient-ils analyser les pressions atmosphériques.

Durant cette période, je pris environ 500 clichés, mais une douzaine à peine étaient assez nets pour prouver que ces vaisseaux spatiaux ne ressemblaient à rien de ce qui se construit chez nous. Il ne pouvait visiblement pas s'agir d'engins militaires. De plus, ces étranges vaisseaux étaient observés dans tous les pays du monde, et aucun gouvernement ne songerait à faire survoler une nation étrangère par ses appareils expérimentaux. D'autre part, s'il s'était agi d'appareils militaires secrets, ou de prototypes, le gouvernement ne m'aurait certainement pas autorisé à publier mes photos. J'en fis parvenir une série à la base aérienne Wright-Patterson. Si j'avais photographié des appareils militaires secrets on m'aurait interdit de continuer.

Beaucoup de personnes ont photographié les soucoupes volantes, mais on m'affirme que bien peu d'individus ont consacré autant d'argent, de temps et d'efforts à cette entreprise. La plupart des autres photos de ces phénomènes ont été prises en quelque sorte par hasard.

Il faut dire que le mont Palomar est particulièrement bien situé pour ce genre d'observations. De mon installation à Palomar Gardens, sur les pentes de cette merveilleuse montagne à une altitude de près de 1000 mètres, la vue s'étend dans toutes les directions. De nombreux sommets s'élèvent à l'Est et au Sud, tandis que, au Sud-Ouest, entre les cols, on distingue l'Océan Pacifique par temps clair, sans avoir besoin d'un télescope. C'est vers cette côte que j'ai aperçu la plupart des engins spatiaux mais cela s'explique aisément, si l'on veut bien y réfléchir.

Si ces vaisseaux se propulsent suivant des forces magnétiques, ce que je crois, et si les tourbillons naturels de la Terre leur servent en quelque sorte de postes de ravitaillement, la région où j'habite se trouve justement sur leur ligne de vol, car, comme nos avions, ils ont des chemins aériens bien définis. Il existe un violent tourbillon naturel à Calexico, en Californie, et un autre dans la baie de Santa Monica, sur la côte du Pacifique. Si l'on place une règle sur la carte entre ces deux points on constate que les montagnes au sud du mont Palomar se trouvent situées au milieu de cette ligne.

Il est donc relativement normal que j'aie eu l'occasion de voir davantage de vaisseaux spatiaux, ou soucoupes volantes, que la plupart des gens. Je ne suis d'ailleurs pas le seul. Beaucoup d'autres personnes habitant Palomar Gardens et s'intéressant à nos visiteurs, qui observent les cieux avec attention, ont vu également bon nombre d'étranges visiteurs.

Si j'avais fait cela dans un but mercantile, j'aurais sans doute fait fortune au moment où les journaux publiaient ma photo en première page, car j'étais le premier à “me mouiller” en évoquant publiquement le problème des soucoupes volantes. Mais je n'ai nulle envie de prostituer un sujet aussi grave, ni de ridiculiser un événement sans précédent. C'est sans doute pourquoi j'ai été la cible de certaines gens qui rêvaient de profiter de ce que j'avais vu.

Au cours des années 1951 et 1952, je reçus de nombreux rapports m'indiquant que des soucoupes volantes avaient apparemment atterri dans les déserts entourant le mont Palomar, à peu de distance de chez moi. Comme j'ai toujours travaillé seul, indépendamment de toute organisation, et dans l'espoir d'entrer en contact avec des êtres extra-terrestres et d'apprendre la raison pour laquelle ils venaient visiter notre planète, je me rendis souvent dans ces déserts, aux lieux indiqués, mais sans succès.

Cependant, comme le disait Guillaume le Taciturne, il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. Je persévérai donc, et le jour vint finalement où ma longue patience fut récompensée. »

La séquence ci-dessous, prise le 6 mai 1950, est utilisée pour illustrer le second article d’Adamski sur ses photos d’observations, paru dans le FATE magazine de juillet 1951.

Objets lumineux passant devant la Lune pris en photo par George Adamski le 6 mai 1950 de 3h30 à 4h du matin, publication de FATE Magazine.
Objets lumineux passant devant la Lune pris en photo par George Adamski le 6 mai 1950 de 3h30 à 4h du matin, publication de FATE Magazine.
Vaisseaux spatiaux près de la Lune, photo de George Adamski, le 29 mai 1950, photographiée à travers un télescope, à Palomar Gardens.
Vaisseaux spatiaux près de la Lune, photo de George Adamski, le 29 mai 1950, photographiée à travers un télescope, à Palomar Gardens.
Vaisseaux spatiaux près de la Lune, photo de George Adamski, Mai 1950 (jour non précisé)
Vaisseaux spatiaux près de la Lune, photo de George Adamski, Mai 1950 (jour non précisé)
Vaisseau spatial avec la Lune en arrière-plan prise par George Adamski, le 6 juin 1950 à 2h30 du matin, avec son télescope de 6 pouces au mont Palomar.
Vaisseau spatial avec la Lune en arrière-plan prise par George Adamski, le 6 juin 1950 à 2h30 du matin, avec son télescope de 6 pouces au mont Palomar.

Commentaire personnel :

Certains ont accusé Adamski de dessiner au feutre noir sur les négatifs les formes observées, qui ressortent ensuite en inversion négative de développement comme des taches lumineuses.

Évidemment, affirmations totalement gratuites et assez ridicules quand on voit la diffusion de lumière des objets lumineux, de la part de croyants de l'inexistence de vaisseaux spatiaux se comportant comme des dogmatiques religieux et étayées par rien d'autre que leur propre arrogance. Attitude qu'on trouve de manière égale dans les fanatiques pro-croyants d'Adamski ou d'autres sans se poser aucune question pour qui tout ne peut être que vérité si on le leur dit.

Les fanatiques d'un bord ou d'un autre (qu'on retrouve dans les autres types de contacts modernes) sont les preuves vivantes que l'obscurantisme continue à exister et battre son plein à l'époque moderne, faisant le distingo avec les véritables chercheurs de vérité qui ne cherchent ni à rejeter à tout prix, ni à cautionner à tout prix, mais à savoir ce qu'il en est vraiment en étant le plus proche possible d'une ligne de justesse, tout en acceptant la remise en question car la démarche la plus honnête possible n'empêche jamais l'erreur à tout moment.

Anomalies lumineuses près de la Lune, George Adamski, non daté.
Anomalies lumineuses près de la Lune, George Adamski, non daté.
Anomalies lumineuses près de la Lune, George Adamski, non daté.
Anomalies lumineuses près de la Lune, George Adamski, non daté.
Un article de FATE magazine de septembre 1950, qui parle d’Adamski ayant observé des vaisseaux spatiaux avec son télescope. En photo avec le télescope de 15 pouces de l’observatoire installé sur le terrain de Palomar Gardens. L’article entretien la confusion en parlant du professeur Adamski en train d’observer le ciel au mont Palomar avec le télescope dans on observatoire. On croit à un professeur d’astronomie installé à l’observatoire astronomique professionnel du mont Palomar, mais il n’en est rien. Adamski est professeur auto-didacte de philosophie et de spiritualité, et l’observatoire professionnel astronomique est à plusieurs kilomètres de là.
Un article de FATE magazine de septembre 1950, qui parle d’Adamski ayant observé des vaisseaux spatiaux avec son télescope. En photo avec le télescope de 15 pouces de l’observatoire installé sur le terrain de Palomar Gardens. L’article entretien la confusion en parlant du professeur Adamski en train d’observer le ciel au mont Palomar avec le télescope dans son observatoire. On croit à un professeur d’astronomie installé à l’observatoire astronomique professionnel du mont Palomar, mais il n’en est rien. Adamski est professeur auto-didacte de philosophie et de spiritualité, et l’observatoire professionnel astronomique est à plusieurs kilomètres de là.

Le 5 mars 1951, George Adamski photographie un vaisseau-mère de type cigare photographié à Palomar Gardens (Californie) à l’aide du de son télescope 6 ”, alors qu’il vient de larguer 5 soucoupes-navettes dans l’espace. il présente une série de 4 autres photos, qui sont des soucoupes sortant d'un "vaisseau-mère" : sur la première 1 seule soucoupe est visible, et sur chaque image successive plus de soucoupes ont quitté le vaisseau-mère, jusqu'à 6 soucoupes sur la dernière photo.

1ère photo sur 4, prise par George Adamski, le 5 mars 1951 à 22h30 à Palomar Gardens, Californie, USA. La lumière sous le ventre de l’appareil suggère une soute ouverte d’où sortiront les vaisseaux ensuite.
1ère photo sur 4, prise par George Adamski, le 5 mars 1951 à 22h30 à Palomar Gardens, Californie, USA. La lumière sous le ventre de l’appareil suggère une soute ouverte d’où sortiront les vaisseaux ensuite.
2ème photo sur 4, prise par George Adamski, le 5 mars 1951 à 22h30 à Palomar Gardens, Californie, USA. Une navette est sortie de la soute de l’appareil et est visible au-dessus.
2ème photo sur 4, prise par George Adamski, le 5 mars 1951 à 22h30 à Palomar Gardens, Californie, USA. Une navette est sortie de la soute de l’appareil et est visible au-dessus.
3ème photo sur 4, prise par George Adamski, le 5 mars 1951 à 22h30 à Palomar Gardens, Californie, USA. On voit 5 navettes sorties.
3ème photo sur 4, prise par George Adamski, le 5 mars 1951 à 22h30 à Palomar Gardens, Californie, USA. On voit 5 navettes sorties.
4ème photo sur 4, prise par George Adamski, le 5 mars 1951 à 22h30 à Palomar Gardens, Californie, USA. On voit 6 navettes sorties.
4ème photo sur 4, prise par George Adamski, le 5 mars 1951 à 22h30 à Palomar Gardens, Californie, USA. On voit 6 navettes sorties.
Vaisseau-mère spatial de Vénus, photo prise par George Adamski le 9 mars 1951 à 9h00 à Palomar Gardens, à travers un télescope de 6 pouces. Le vaisseau peut naviguer en mer aussi bien que dans l’espace.
Vaisseau-mère spatial de Vénus, photo prise par George Adamski le 9 mars 1951 à 9h00 à Palomar Gardens, à travers un télescope de 6 pouces. Le vaisseau peut naviguer en mer aussi bien que dans l’espace.
Vaisseaux spatiaux près de la Lune photographiés par George Adamski le 16 mai 1951 à 21h00 à travers son télescope de 6 pouces, à Palomar Gardens en Californie, USA. Cette activité près de la Lune, remarquée par d’autres observateurs, est maintenant expliquée dans le livre « Inside the spaceships »
Vaisseaux spatiaux près de la Lune photographiés par George Adamski le 16 mai 1951 à 21h00 à travers son télescope de 6 pouces, à Palomar Gardens en Californie, USA. Cette activité près de la Lune, remarquée par d’autres observateurs, est maintenant expliquée dans le livre « Inside the spaceships »

En 1952, une seconde grande vague d’observations d’ovnis, après celle de 1947, atteignit son pic en juillet, avec des engins repérés visuellement et au radar dans l’espace aérien interdit au-dessus de la Maison-Blanche et du Capitole, ce qui influença durablement la politique américaine sur le sujet. Selon Edward J. Ruppelt, directeur du Projet Blue Book, les rapports affluaient à un rythme record : près de 500 en juillet, 175 en août, encore bien au-dessus de la moyenne de 20 à 30 par mois. Après une brève recrudescence en septembre, surtout dans le sud-est des États-Unis, les signalements diminuèrent progressivement, revenant en décembre à la moyenne habituelle, dont environ 20 % restaient classés « inconnus ». Ainsi donc, le cas qui fait l’objet de ce premier contact survint alors que cette extraordinaire vague américaine de 1952 touchait à sa fin.

Vaisseau spatial en forme de cigare. Photo prise par George Adamski au travers de son télescope de 6 pouces, à 7 h 58 le 1er mai 1952. On voit le rebord de l’oculaire au niveau des coins de la photo. Il s’agissait d’un « vaisseau-mère » presque identique à celui qui alerta Adamski et son groupe de six témoins dans le désert le 20 novembre 1952.
Vaisseau spatial en forme de cigare. Photo prise par George Adamski au travers de son télescope de 6 pouces, à 7 h 58 le 1er mai 1952. On voit le rebord de l’oculaire au niveau des coins de la photo.
Il s’agissait d’un « vaisseau-mère » presque identique à celui qui alerta Adamski et son groupe de six témoins dans le désert le 20 novembre 1952.

Avant les événements du 20 novembre 1952, deux dates clés semblent avoir influencé la prise de contact extraterrestre. Le 1er novembre 1952, dans le cadre de l’Opération Ivy, les États-Unis testèrent à Eniwetok la première bombe H, Ivy Mike, d’une puissance 500 à 1 000 fois supérieure à celle d’Hiroshima. Le 16 novembre 1952, toujours dans l’Opération Ivy, eut lieu le test atmosphérique de la bombe à fission nucléaire Ivy King, deux semaines plus tard.

Le 20 novembre 1952, George Adamski vécut un événement majeur qu’il relata en détail dans Les Soucoupes volantes ont atterri, suivi le 13 décembre par le « retour de la soucoupe » qui survola sa résidence près du mont Palomar, lui permettant de prendre quatre photos devenues célèbres. Un article de Len Welch publié le 24 novembre 1952 dans The Phoenix Gazette, affirme que les explosions nucléaires motivent les visites extraterrestres, ainsi que le disent aussi divers enregistrements de conférences et interviews d’Adamski et de George Hunt Williamson.

Le détail complet du voyage et du contact à Desert Center est disponible dans un extrait plus bas, dans l’article.

Le 20 novembre 1952, sept personnes se retrouvent à Blythe, Californie, pour une excursion à la recherche de soucoupes volantes. Le groupe est composé de George Adamski, 61 ans, professeur indépendant, sa secrétaire Lucy McGinnis et Alice K. Wells, tenancière du café de Palomar Gardens, ainsi que de quatre Arizoniens : George Hunt Williamson, 24 ans, étudiant en anthropologie, son épouse Betty Jane, enceinte, Alfred C. Bailey, cheminot de 38 ans, et sa femme Betty.

Après un retard dû à une crevaison, les deux voitures rejoignent Desert Center et s’arrêtent après 17 km pour un pique-nique près des montagnes Coxcomb. Vers 12 h 10, un bimoteur survole le groupe. Peu après, ils observent un immense engin en forme de cigare, argenté et orangé, immobile par moments puis fulgurant à grande vitesse, avec un insigne ovale noir et une ouverture ventrale. Adamski, accompagné de Lucy et Bailey, installe un télescope plus bas dans la vallée et fixe son appareil photo Ihagee dessus. Le vaisseau reste visible haut dans le ciel. Adamski situe son premier contact à 12 h 30, au moment de l’apparition du « vaisseau-mère », qu’il pense liée à un échange télépathique. Le Phoenix Gazette mentionnera 13 h 30, probablement en raison du décalage horaire Arizona–Californie.

Vers 13 h 50, un flash lumineux surgit près d’Adamski. Le groupe s’avance, et il les rejoint en agitant son chapeau. Il leur raconte avoir photographié une soucoupe à environ 800 m : sept clichés au télescope et quatre au Kodak Brownie, dont un seul montrait clairement quelque chose. Des photos montrent le vaisseau cigare larguant plusieurs soucoupes et le vaisseau éclaireur d’Orthon en descente, en vol au-dessus de la dépression de la crête montagneuse où le contact allait avoir lieu.

Photo prise par les témoins d’Adamski à Desert Center le 20 novembre 1952, du vaisseau mère cylindrique Vénusien larguant plusieurs soucoupes dans le ciel, avant le contact avec Orthon. Morceau du gros plan original rehaussé et colorisé de la photo au Kodak Brownie.
Photo prise par les témoins d’Adamski à Desert Center le 20 novembre 1952, du vaisseau mère cylindrique Vénusien larguant plusieurs soucoupes dans le ciel, avant le contact avec Orthon. Morceau du gros plan original rehaussé et colorisé de la photo au Kodak Brownie.
Gros plan sur un « vaisseau éclaireur », en phase de descente. Version rehaussée et colorisée.
Gros plan sur un « vaisseau éclaireur », en phase de descente. Version rehaussée et colorisée.
Photo prise par George Adamski le 20 novembre 1952 à Desert Center, faisant partie de l’un des 7 photos prises au télescope. Le champ arrondi du télescope est bien visible dans les coins inférieurs de l’image. Elle fut publiée dans le quotidien The Phoenix Gazette quatre jours après les événements. Soulignons de plusieurs traits que le négatif fut développé par le journal, ce qui implique que George Adamski ne savait pas ce qu’allait montrer exactement la photo. Cet élément complique quelque peu l’hypothèse d’une vulgaire supercherie. Un réhaussement informatique de la photo est publié à droite de l’original.
En 2017, le chercheur danois Rene Erik Olsen, disposant d’une copie haute définition de la photo originale n°2 prise par Adamski au Kodak Brownie chargé d’un rouleau de pellicule, Adamski ayant épuisé les sept plans films avec son télescope. Rene Erik Olsen utilisa un traitement informatique pour en rehausser les détails. Le résultat révéla bien plus que le simple dôme et une partie de la cabine : on distingue presque toute la soucoupe, y compris les trois sphères caractéristiques sous l’appareil. L’amélioration fut réalisée en noir et blanc, puis en version colorisée et agrandie. Version du montage photo de Michel Zirger.
En 2017, le chercheur danois Rene Erik Olsen, disposant d’une copie haute définition de la photo originale n°2 prise par Adamski au Kodak Brownie chargé d’un rouleau de pellicule, Adamski ayant épuisé les sept plans films avec son télescope. Rene Erik Olsen utilisa un traitement informatique pour en rehausser les détails. Le résultat révéla bien plus que le simple dôme et une partie de la cabine : on distingue presque toute la soucoupe, y compris les trois sphères caractéristiques sous l’appareil. L’amélioration fut réalisée en noir et blanc, puis en version colorisée et agrandie. Version du montage photo de Michel Zirger.

Après avoir démonté son télescope en pensant que tout était fini plusieurs minutes après, alors que les autres rejoignaient la position de la voiture, Adamski aperçoit un homme lui faisant signe entre deux collines, à environ 400 mètres. Pensant d’abord à un prospecteur ou un mineur, il s’approche prudemment. Plus il avance, plus il ressent une impression étrange. L’homme a de longs cheveux agités par le vent et porte ce qui semble être une combinaison d’une pièce, en réalité deux vêtements unis par une large ceinture. Arrivé à sa hauteur, Adamski tend la main, mais l’inconnu refuse la poignée de main habituelle et pose simplement sa paume contre la sienne. C’est à ce moment qu’Adamski comprend qu’il a affaire à un extraterrestre, probablement descendu de la soucoupe. Aucun appareil n’est visible alentour. Une conversation s’engage alors, essentiellement par télépathie, complétée de gestes et de quelques mots rares en anglais. Adamski a l’impression que l’être lit ses pensées et perçoit directement les images de ses idées.

George Hunt Williamson et son épouse ont toujours affirmé avoir vu, à l’œil nu et aux jumelles, Adamski converser avec un homme au loin, avant que tous deux ne disparaissent derrière une colline. Alice K. Wells, quant à elle, se trouva à un moment être la plus proche témoin de la scène. Grâce à ses jumelles, elle réalisa un remarquable croquis du mystérieux visiteur, reproduit à la page 253 de l’édition J’ai Lu de « Les soucoupes volantes ont atterri. »

Dessin de l’homme de l’espace observé par Alice K. Wells aux jumelles et dessiné par elle, lors de la rencontre du 20 novembre 1952 près de Coxcomb Moutain dans Desert Center.
Dessin de l’homme de l’espace observé par Alice K. Wells aux jumelles et dessiné par elle, lors de la rencontre du 20 novembre 1952 près de Coxcomb Moutain dans Desert Center.

Quelques mois plus tard, Adamski fit réaliser par la peintre et illustratrice américaine renommée Gay Betts (1883-1978) un portrait en pied de cet extraterrestre.

George Adamski pris en photo avec la peinture sur pied de l’être de l’espace (qu’il saura s’appeler Orthon lors d’une autre rencontre) de la rencontre du 20 novembre 1952 près de Coxcomb Mountain, à Desert Center.
George Adamski pris en photo avec la peinture sur pied de l’être de l’espace (qu’il saura s’appeler Orthon lors d’une autre rencontre) de la rencontre du 20 novembre 1952 près de Coxcomb Mountain, à Desert Center.
A partir d’une des photos prises par Adamski, image réhaussée informatiquement et nettoyée montrant une partie du vaisseau et l’homme de l’espace, lors du contact de Desert center du 20 novembre 1952.
A partir d’une des photos prises par Adamski, image réhaussée informatiquement et nettoyée montrant une partie du vaisseau et l’homme de l’espace, lors du contact de Desert center du 20 novembre 1952.

Voulant savoir d’où venait son interlocuteur, Adamski eut l’idée de pointer le Soleil, puis de tracer un cercle en disant « orbite numéro une, Mercure », un autre pour « orbite numéro deux, Vénus », et enfin un troisième pour la Terre, se désignant lui-même et indiquant le sol. Après avoir répété la séquence, l’extraterrestre fit le même geste, mais s’arrêta à Vénus, semblant signifier qu’il en était originaire. Adamski répéta alors trois fois « Vénus », et le visiteur prononça ce mot aussi clairement que lui.

Adamski décrivit le « Vénusien » comme un homme paraissant au plus 28 ans, au visage rond et hâlé, à la peau lumineuse, aux yeux gris-vert, et aux longs cheveux blond cendré tombant jusqu’aux épaules, légèrement soulevés par le vent. Sa tenue se composait de bottines plates brun rougeâtre, d’un pantalon brun chocolat à revers serrés aux chevilles, bouffant aux genoux comme un pantalon de ski, et d’une veste assortie, maintenue par une large ceinture. Aucun bijou, accessoire ou objet pouvant évoquer une arme n’était visible.

L’extraterrestre se montra cordial durant tout l’échange et semblait connaître quelques mots d’anglais. Il parla aussi, au moins une fois, dans sa propre langue, dont Adamski décrivit les sonorités comme extrême-orientales et très musicales.

L’extraterrestre attira ensuite l’attention d’Adamski sur les empreintes qu’il avait laissées au sol, insistant sur leur importance. Le terrain, sablonneux, faisait partie d’une zone alluvionnaire correspondant à un wash, lit de rivière asséché pouvant être subitement alimenté par des crues éclair provoquées par des orages.

Dessin des empreintes fait par Alice K. Wells, heureusement fait car les photographies des empreintes seront floues et on ne verra rien dessus, avant qu’un moulage au plâtre soit fait ensuite.
Dessin des empreintes fait par Alice K. Wells, heureusement fait car les photographies des empreintes seront floues et on ne verra rien dessus, avant qu’un moulage au plâtre soit fait ensuite.

Par gestes, l’extraterrestre fit comprendre à Adamski que son peuple était inquiet des radiations issues des essais nucléaires et redoutait qu’elles ne conduisent à un désastre atomique sur Terre. L’ensemble de l’échange donna à Adamski l’impression que ses intentions étaient pacifiques.

Pendant leur échange, Adamski aperçut la soucoupe, partiellement dissimulée derrière une colline, immobile au-dessus du sol comme en lévitation. Ils s’approchèrent de la soucoupe vers la fin de l’échange. L’engin présentait la forme classique d’une soucoupe renversée, surmontée d’une cabine coiffée d’un dôme, détail encore rare dans les témoignages de l’époque. Son diamètre avoisinait 11 mètres. Extérieurement métallique et brillant, il était translucide sans être transparent, avec des hublots autour de la cabine. Sous l’appareil, un dispositif central était entouré de trois sphères.

Lorsque Adamski manifesta le désir de voir l’intérieur du vaisseau, l’extraterrestre refusa d’un signe de tête. À propos du grand engin en forme de cigare observé plus tôt, il expliqua qu’il s’agissait d’un « vaisseau-mère » transportant des soucoupes, une notion encore inédite à l’époque.

À travers la paroi translucide de la cabine de la soucoupe, et par l’un des hublots, Adamski aperçut une autre personne à bord, sans pouvoir déterminer s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme. Au bout d’un moment, l’homme de l’espace lui fit comprendre qu’il devait repartir, il est remonté dans le vaisseau qui a décollé et disparu très vite.

Première de couverture du livre d’analyse des photos d’Adamski par René Erik Olsen, avec une représentation réaliste en terme de détail d’apparence, de taille relative, et de couleur de la rencontre.
Première de couverture du livre d’analyse des photos d’Adamski par René Erik Olsen, avec une représentation réaliste en terme de détail d’apparence, de taille relative, et de couleur de la rencontre.

• Tous les six, sans exception, rapportèrent avoir observé le grand OVNI argenté en forme de cigare et, comme le précise Williamson par écrit « dans leur esprit, il n’y avait aucun doute : ce n’était pas un dirigeable ».

• George Hunt Williamson : « J’ai vu la petite soucoupe s’approcher du sol près du télescope [d’Adamski]. »

• Nous disposons d’enregistrements d’interviews de George Hunt Williamson, Lucy McGinnis et Alice K. Wells, dans lesquels ils confirment avoir vu, à l’œil nu ou aux jumelles, une personne se tenant auprès d’Adamski et semblant converser avec lui.

• George Hunt Williamson :
« (…) Nous avons observé l’homme à l’aide de jumelles. Nous n’étions pas très près, mais nous l’avons bien vu ainsi. »

• Alice K. Wells confirma un point intéressant au chercheur japonais Hachiro Kubota lors d’une longue interview réalisée chez elle à Vista, en Californie, en 1975.

H. Kubota : « Avez-vous vu Orthon (le Vénusien) dans le désert ? »
A. K. Wells : « Oui, je l’ai observé aux jumelles de loin. »
H. K. : « (…) Alors que vous observiez le Vénusien à l’aide de jumelles, l’avez-vous dessiné ? »
A. K. Wells : « Oui, je l’ai dessiné. Le dessin fut d’ailleurs inclus dans Les soucoupes volantes ont atterri. »

•  Lors d’un entretien exclusif accordé à l’auteur et chercheur Timothy Good, Lucy McGinnis raconta que, même si Adamski et « l’homme venu de l’espace » se trouvaient à bonne distance, elle pouvait clairement les distinguer et constater qu’ils échangeaient. Elle se souvenait les avoir vus faire demi-tour pour se diriger vers la soucoupe, précisant toutefois qu’elle n’avait pas assisté à l’instant où Orthon serait monté à bord, la vue étant obstruée par les collines. Elle expliqua en revanche avoir aperçu, à la fin de la rencontre, une sphère lumineuse éclatante — qu’elle interpréta comme étant la soucoupe — s’élever dans le ciel. Lucy confirma également avoir observé auparavant un grand appareil argenté en forme de cigare ainsi que ce qu’elle identifia comme la soucoupe en phase de descente.

•   George Hunt Williamson précisa également, lors de ses conférences, qu’il avait aperçu le « vaisseau éclaireur » en vol stationnaire derrière les collines situées devant la position d’Adamski.

•   George Hunt Williamson : « Nous avons bien vu le grand vaisseau-mère, ainsi que le petit engin lorsqu’il stationnait dans le col entre deux sommets de la crête. »

•   George Williamson et son épouse avaient prêté serment devant notaire en signant une déclaration, reproduite dans Les soucoupes volantes ont atterri. Celle-ci confirme que le manuscrit du récit d’Adamski leur avait été présenté pour approbation avant d’être envoyé à l’éditeur, et qu’ils avaient été témoins des faits rapportés.

•   Alfred C. Bailey et son épouse Betty Bailey, George et Betty Williamson, et Mesdames McGinnis et Wells — devant notaire en mars 1953 :
« Nous, soussignés, attestons avoir lu le compte rendu susmentionné du contact personnel entre George Adamski et un homme d’un autre monde, arrivé ici à bord de sa soucoupe volante — vaisseau “éclaireur” —, et certifions avoir été acteurs et témoins des événements qui y sont décrits. »

•   L’affirmation du bulletin Nexus de janvier 1955 selon laquelle Alfred C. Bailey « n’a pas vu l’homme de l’espace » est une manipulation visant à faire croire qu’Adamski a menti et même affirmer que Alfred Bailey n’était pas sur place, elle provient de James W. Moseley, rédacteur en chef notoirement sceptique envers les OVNI, qualifié par Michel Zirger de « manipulateur de désinformation et auteur assumé de canulars sur le sujet OVNI ». On a la preuve de la présence de Alfred Bailey sur place avec la photographie d’Adamski qui montre Bailey pointant le ciel dans la direction om le vaisseau cigare apparaît sur la photo aussi avec deux vaisseaux d’exploration. En réalité, il est possible que Bailey n’ait pas aperçu Adamski converser avec l’inconnu simplement à cause de sa position par rapport au lieu du contact, une colline basse pouvant lui avoir masqué la vue. De plus, seuls deux membres du groupe disposaient de jumelles, ce qui limitait l’observation à distance — environ 1,6 km. Les jumelles les plus puissantes (7x50) appartenaient à Alice K. Wells, la plus proche d’Adamski, tandis que les Williamson en avaient de moins performantes. Lucy McGinnis, elle, se fiait à sa vue jugée excellente.

Il faut également rappeler qu’après avoir coécrit The Saucers Speak avec Williamson en 1954, Alfred Bailey et son épouse se sont « éclipsés » de la scène ufologique, sans jamais y réapparaître. Le 26 mars 1954, Al Bailey donna toutefois une conférence aux côtés de Williamson pour promouvoir l’ouvrage.

• Un rapport officiel, figurant dans les dossiers du Projet Livre Bleu, émane d’un pilote de l’US Air Force qui déclara avoir observé un OVNI au-dessus d’une zone proche de Desert Center, en début de soirée, le 20 novembre 1952.

Environ trois semaines après l’expérience de Desert Center, un « vaisseau éclaireur » semblable à celui du premier contact réapparut au-dessus de Palomar Gardens, sur le flanc sud du mont Palomar en Californie, là où vivaient George Adamski et sa femme Mary, et où se trouvait également le café d’Alice K. Wells. Le 13 décembre, il fut alerté par le vacarme de jets au-dessus de lui. Au loin, il aperçut un éclat et fit remarquer aux personnes présentes avec lui à ce moment-là qu’il pouvait s’agir du vaisseau spatial. C’était vers neuf heures du matin, l’engin surgit à l’horizon, se déplaça lentement puis resta stationnaire assez longtemps pour permettre à Adamski de réaliser quatre photographies avec son télescope.

En changeant la position de l’appareil photo sur l’oculaire, Adamski fit rapidement quelques calculs des dimensions de l’engin en le comparant avec des distances connues. Au lieu de mesurer environ 6 mètres de diamètre, comme il l’avait estimé trois semaines plus tôt, il calcula qu’il faisait probablement entre 10,5 et 11 mètres de diamètre et entre 4,5 et 6 mètres de hauteur.

Alors qu’il approchait probablement à une trentaine de mètres de lui, légèrement sur le côté, l’un des hublots s’ouvrit légèrement, une main en sortit et laissa tomber le même châssis porte-film que son ami de l’espace avait emporté avec lui le 20 novembre. Au moment où l’objet fut lâché, la main sembla faire un léger signe juste avant que l’appareil ne le dépasse. Adamski observa le porte-film tomber et heurter une roche en touchant le sol. Il le ramassa ensuite, cabossé par l’impact, et l’enveloppa dans son mouchoir afin de ne pas abîmer d’éventuelles preuves importantes, comme des empreintes digitales.

Pendant ce temps, l’engin franchit un petit ravin sur le terrain de Palomar Gardens en direction du pied des montagnes au nord. Puis, descendant sous la cime des arbres, il passa près d’une cabane où il aurait été aperçu par d’autres témoins et même photographié par l’un d’eux.

Voici les photos prises par l’objectif du télescope sur lequel il adaptait un appareil photo rudimentaire avec une bague, le 13 décembre 1952 à 9h10 du matin :

1ère photo prise par George Adamski du 13 décembre 1952 à Palomar Gardens, prise par Adamski par son télescope de 6 pouces.
1ère photo prise par George Adamski du 13 décembre 1952 à Palomar Gardens, prise par Adamski par son télescope de 6 pouces.
2ème photo prise par George Adamski du 13 décembre 1952 à Palomar Gardens, prise par Adamski par son télescope de 6 pouces. Pour éviter des erreurs, tout en haut au sommet de la soucoupe il y a une sphère pleine, qui réfléchit vivement la lumière su soleil sur la partie centrale, pouvant laisser croire à tort à un anneau.
2ème photo prise par George Adamski du 13 décembre 1952 à Palomar Gardens, prise par Adamski par son télescope de 6 pouces. Pour éviter des erreurs, tout en haut au sommet de la soucoupe il y a une sphère pleine, qui réfléchit vivement la lumière su soleil sur la partie centrale, pouvant laisser croire à tort à un anneau.
3ème photo prise par George Adamski du 13 décembre 1952 à Palomar Gardens, prise par Adamski par son télescope de 6 pouces.
3ème photo prise par George Adamski du 13 décembre 1952 à Palomar Gardens, prise par Adamski par son télescope de 6 pouces.
4ème photo prise par George Adamski du 13 décembre 1952 à Palomar Gardens, prise par Adamski par son télescope de 6 pouces.
4ème photo prise par George Adamski du 13 décembre 1952 à Palomar Gardens, prise par Adamski par son télescope de 6 pouces.

Comme Adamski a été accusé de photographier un abat-jour, des tests ont été menés et toute photographie directe de modèle réduit donne une apparence claire de modèle réduit sans rapport avec ce qu’Adamski obtient. De plus la mise au point d’un télescope ne peut se faire qu’à grande distance, avec un minimum de 10 mètres pour obtenir une image nette. De plus, personne n’a jamais pu trouver l’abat-jour soi-disant utilisé depuis l’époque, de par le monde entier. Il est facile de critiquer en restant flou et approximatif alors que la vérification ne colle pas, pratique classique des debunkers.

Voici des montages réalises par la fondation Adamski pour compléter les photographies des parties manquantes :

La plupart des chercheurs ont dénoncé les célèbres photos de « vaisseaux éclaireurs » des années 1950 prises par Adamski comme des faux. Les descriptions du « modèle » supposément utilisé varient énormément : « abat-jour », « lampe de bloc opératoire », « couvercle de casserole avec des balles de ping-pong », « humidificateur à tabac », « mangeoire pour poulets », « couvercle d’aspirateur de type à réservoir de 1937 » ou encore « refroidisseur de bouteilles fabriqué à Wigan, dans le Lancashire ». Le problème est qu’aucun de ces objets n’a jamais été présenté dans des proportions et formes correspondant réellement à l’engin visible sur les clichés. Depuis le nombre d'années, si le modèle existait dans le commerce comme c'était clamé par les debunkers, il aurait été présenté, mais jamais ce ne fut le cas. À noter qu’Adamski avait proposé 2 000 dollars à quiconque pourrait prouver que ses photos d'engins volants étaient truquées. Personne n’a relevé le défi.

Timothy Goods écrit : « Je cite aussi les photographies prises par Stephen Darbishire, en présence de son cousin Adrian Myers, à Coniston, dans le Lancashire, en février 1954. La meilleure de ces deux photos montre un engin à l’apparence « vitreuse », dont les proportions sont identiques à celles du vaisseau éclaireur d’Adamski. Je n’hésite pas à affirmer que ce cliché est lui aussi authentique. Darbishire insista sur le fait que l’appareil présentait ce qui semblait être une série de hublots disposés par groupes de quatre, alors que les photos publiées d’Adamski n’en montraient que trois. Or, une quatrième photo du vaisseau éclaireur, légèrement floue et non publiée en 1954, révèle bien un quatrième hublot. Darbishire n’en eut connaissance que lorsque Desmond Leslie la lui montra. Une autre photographie d’un engin identique, prise en 1973 au Pérou, montre elle aussi un quatrième hublot (voir planches). »

Analyse faite par Michel Zirger :

·  Sur cette vue de face d’un « vaisseau éclaireur » (2ème photo du 13 décembre 1952), un effet d’aplatissement ou de compression de la perspective est clairement perceptible. Le dôme et la cabine semblent se contracter, s’aplatir, s’incliner même, pour s’aligner sur la perspective de la « jupe ». C’est Desmond Leslie qui le premier fit état de cette distorsion dans un article du numéro d’octobre-septembre 1960 de la revue Flying Saucer Review, puis dans ses « commentaires » pour la nouvelle édition de 1970 des Soucoupes volantes ont atterri. Un tel résultat sur la perspective ne pourrait être obtenu qu’avec un objet de grande dimension situé très loin d’un téléobjectif, en l’occurrence le télescope Tinsley de 150 mm d’ouverture auquel Adamski fixait l’appareil photo.

·  La sphère la plus proche semble avoir la même taille – ou même être plus petite – que la plus éloignée. Ici de nouveau, cet effet d’optique d’aplatissement ou d’altération de la perspective est dû au télescope qui fait ici office de téléobjectif.

·  Le bord extérieur de la « jupe » sur la photo d’Adamski est parfaitement « usiné », contrairement à celui très grossier visible sur toutes les tentatives de reconstitution de cette photo utilisant des maquettes et autres ustensiles customisés.

·  Les hublots sont parfaitement alignés, parfaitement positionnés, contrairement là encore à toutes ces tentatives de reconstitution avec des modèles réduits.

·  S’étageant sous les hublots il y a trois (si ce n’est quatre) « cornières » ou « anneaux » qui encerclent tout aussi parfaitement et tout aussi finement la moitié supérieure de la coque – caractéristique clairement visible sur une excellente copie haute définition que je possède ; en fait, une magnifique diapositive « vintage » qui me fut donnée par une des collaboratrices les plus loyales et les plus proches de George Adamski, May Morlet-Flitcroft. Même si une diapositive n’est pas un négatif, la qualité peut en être très proche, disons que pour la mienne la qualité est de deuxième génération, car elle fut faite à partir d’un tirage positif de première génération, très probablement par un labo pro. À ce propos, les très rares experts en photographie qui eurent la chance d’examiner le négatif original de cette photo « frontispice » furent impressionnés, et n’eurent aucun doute sur son authenticité, ne décelant aucun élément qui puisse prêter à suspicion. Pour revenir à ces cornières à la base de la cabine, qu’Adamski appelle des « anneaux condensateurs », il s’agirait, selon Stefano Breccia, de trois « tubes » ou « cavités coaxiales circulaires » où circulerait de l’azote sous haute pression venant des trois sphères de l’infrastructure.

·  Une brume atmosphérique voile l’ensemble de l’image. Cette caractéristique, qui là encore fut notée pour la première fois par Desmond Leslie, est due à l’humidité et à la poussière se trouvant dans l’atmosphère entre l’appareil photo et l’objet. Plus la distance est grande, plus l’effet de brume est prononcé. Cet élément supplémentaire atteste que l’objet photographié était bien à une distance « de 600 à 900 mètres environ » comme l’affirmait George Adamski dans Les soucoupes volantes ont atterri.

·  Les multiples phénomènes lumineux sous l’engin pourraient être une aberration optique (facteur de flare), bien que des explications alternatives puissent être invoquées. Adamski insistait pour que cette photo fût montrée avec ces effets lumineux ainsi qu’avec le champ circulaire du télescope.

·  Un autre effet lumineux est celui qui parcourt l’anneau ceinturant le bord supérieur de la cabine. Il fut remarqué à l’origine par le chercheur belge J. G. Dohmen dans son livre À identifier et le cas Adamski (1972) à la page 196 : « La cornière ceinturant le dessus de la cabine (hachures) est totalement lumineuse, même au côté droit non exposé au soleil. Elle serait le siège d’un circuit lumineux – autolumineux – (self-induction). »

·  Mentionnons aussi cette impression subjective d’un objet de grande dimension que procure la photo, qui n’a jamais pu être reproduite non plus avec aucune maquette.

·  Un phénomène optique intéressant, jamais évoqué dans aucun écrit, est celui des reflets de trois hublots sur la coque [voir (a) de l’illustration 51] causés par soleil frappant ce côté du « vaisseau éclaireur ».

·  Au beau milieu de la coque, dans la partie ondulée, nous remarquons une sorte de protubérance. Son côté gauche [(b) de l’illustration 51] est fortement illuminé par les rayons du soleil, le côté droit, lui, est sombre. Bien plus important encore, après un examen minutieux de cette zone sur la diapositive qui me fut offerte par May Morlet-Flitcroft, je découvris que cet élément projette une ombre très nette [(c) de l’illustration 51] sur la coque ou « jupe », ce qui prouve définitivement qu’il s’agit d’une partie saillante, apparemment un élément triangulaire en léger relief sur la coque elle-même [(d) de l’illustration 51]. Cet élément pourrait être lié au système de propulsion, comme pourrait l’être une boîte à air ou une prise d’air, faute de meilleur équivalent. Cependant, nous ne pouvons négliger l’hypothèse selon laquelle il s’agirait simplement d’une sorte d’écoutille, de sas, ou de porte, exposé aux rayons rasants du soleil levant, comme suggéré en 1972 par l’ufologue belge J. G. Dohmen ou, plus récemment, par le chercheur français Bastien Bouhaniche qui la reprend comme explication alternative. Il rappelle avec raison que dans son récit des Soucoupes volantes ont atterri, Adamski signale que lorsqu’Orthon remonta à bord du vaisseau, il crut voir une sorte de « porte à glissière » située « vers le centre de la jupe », ce qui, comme le note Bastien Bouhaniche, correspond à l’endroit en question sur la photo.

·  Rappelons que le 20 novembre 1952, lors du contact initial à Desert Center, Adamski photographia le même type de « vaisseau éclaireur », et que celui-ci fut, dans le même laps de temps, aperçu par des témoins, alors que l’engin descendait vers lui.

La photographie, supposément prise avec un appareil Brownie box-camera par Jarrold Baker, qui séjournait sur la propriété de Palomar Gardens depuis la fin octobre, fit (avec celles d’Adamski) l’objet de nombreuses controverses. La soucoupe paraît en effet floue (voir planches), mais étant donné la lenteur de l’obturateur du Brownie, même un léger mouvement de l’engin pouvait produire ce résultat. Baker signa une déclaration attestant de l’événement, dans laquelle il affirma notamment :

« Soudain, du coin de l’œil, je vis un objet circulaire raser la cime des arbres depuis la zone où se trouvait le professeur… Je restai figé un instant, probablement sous le choc, alors qu’il continuait de s’approcher. Puis il resta suspendu dans l’air, à une hauteur ne dépassant pas 3,5 mètres, et à environ 7 à 8 mètres de l’endroit où je me tenais. C’était comme s’il faisait cela en sachant que j’étais là, prêt à le photographier. Je pris rapidement un cliché et, au moment où je le fis, l’engin s’inclina légèrement puis s’éleva au-dessus des arbres à une vitesse presque inimaginable.
Voici les choses dont je suis certain :
1. La soucoupe ne faisait aucun bruit.
2. Elle était dirigée par une intelligence supérieure.
3. Une légère odeur se fit sentir quand elle s’éleva.
4. Elle possédait des hublots et trois énormes sphères, vraisemblablement des trains d’atterrissage. »

Photo prise le lieutenant de l’armée de l’air Jarrold Baker, le 13 décembre 1952, peu après qu’un Vénusien eut laissé tomber un film au-dessus du terrain d’Adamski. Photo prise à une distance de 7 m, le vaisseau se trouvant à 4 m de hauteur.
Photo prise le lieutenant de l’armée de l’air Jarrold Baker, le 13 décembre 1952, peu après qu’un Vénusien eut laissé tomber un film au-dessus du terrain d’Adamski. Photo prise à une distance de 7 m, le vaisseau se trouvant à 4 m de hauteur.
1) Effet de l’objectif de l’appareil photo. Cela pourrait être un éclat de réflexion. 2) Le flou de la collerette assombrit les feuilles de l’arbre. 3) La partie sous le train d’atterrissage est plus claire que les autres parties. 4 et 5) Le flou du bord avant de la collerette du vaisseau est plus marqué que celui du bord opposé.
1) Effet de l’objectif de l’appareil photo. Cela pourrait être un éclat de réflexion. 2) Le flou de la collerette assombrit les feuilles de l’arbre. 3) La partie sous le train d’atterrissage est plus claire que les autres parties.
4 et 5) Le flou du bord avant de la collerette du vaisseau est plus marqué que celui du bord opposé.

Cette photo montre un vaisseau de reconnaissance très flou. Beaucoup de gens pensent donc qu’il ne s’agit pas d’une photo claire. Cependant, le caractère flou pourrait contenir des informations sur le comportement du vaisseau. De plus, un point important est de pouvoir spéculer sur la taille du vaisseau.

L’effet de flou suggère que le vaisseau était en mouvement pendant l’ouverture de l’obturateur. Cette photo ne montre donc pas seulement la forme, mais aussi l’état de mouvement. En conséquence, nous pouvons obtenir des informations sur les activités du vaisseau à partir de cette photo.

Il existe une explication claire sur la manière dont le vaisseau se déplaçait. Celui-ci semblait effectuer une rotation dans une orbite de quelques pieds de diamètre autour de son axe vertical central. Ce mouvement rotatif a provoqué un flou plus marqué sur le bord avant de la collerette que sur le bord opposé. De plus, cette ombre floue a assombri les feuilles des arbres situées derrière (point n°2). L’obturateur de son Box Camera est resté ouvert durant 1/25e de seconde. Le mouvement du vaisseau a donc produit, sur le film négatif inséré dans l’appareil, ces effets de flou.

Au point n°3, le train d’atterrissage a dû bouger rapidement durant l’ouverture de l’obturateur, je suppose. Mais il ne s’agit pas d’une preuve claire. Cela laisse la place à d’autres explications.


Cependant, dans une déclaration ultérieure, Baker nia avoir pris cette photo : « Je n’ai pas pris la prétendue photographie qui m’est attribuée », écrivit-il. « La photo en question a été prise avec l’appareil Brownie, en même temps que trois ou quatre clichés similaires, par M. George Adamski, dans la matinée du 12 décembre 1952, et non le 13 décembre 1952. »

Dans une lettre à l’enquêteur James Moseley, Baker précisa :
« C’était mon idée que [Adamski] se place à un endroit avec son télescope et son appareil photo, tandis que moi, ou un autre, nous postions ailleurs sur la propriété avec un appareil différent… À ma grande surprise, moins d’une semaine après cette suggestion, George Adamski révéla un matin qu’il avait pris des photos avec l’appareil Brownie, à proximité de sa cabane. »

Baker donna aussi les noms de deux autres personnes qui, selon lui, pouvaient confirmer ces faits. Bien que l’on sache que Baker finit par se retourner contre Adamski — en partie parce que ce dernier désapprouvait son comportement à Palomar Gardens, notamment son projet d’utiliser un appareil destiné à « attirer soucoupes volantes et avions », affaire signalée au FBI — il est possible qu’Adamski ait manipulé les preuves. Peut-être prit-il lui-même la photo avec le Brownie, avant de demander à Baker d’en revendiquer la paternité pour renforcer sa crédibilité.

Toutefois, Lucy McGinnis, témoin de la scène, s’opposa fermement à cette version : « Toute cette histoire, c’était l’initiative de Baker », me dit-elle. « Il était prêt à tout pour prouver son point. Il ne l’a jamais nié devant moi, autant que je m’en souvienne. »

George Adamski, dans son 3ème livre : « Le 20 novembre 1952, lorsque j’eus le grand plaisir de rencontrer un homme de Vénus dans le désert californien près de Desert Center, il avait des symboles inscrits sur les semelles de ses sandales. Ceux-ci restèrent imprimés dans le sol où nous nous tenions, et, comme je l’ai rapporté dans Flying Saucers Have Landed, des moulages en plâtre furent réalisés de ses empreintes.

Ce jour-là, des amis et moi étions partis dans le désert dans l’espoir d’obtenir des photographies de vaisseaux. J’avais reçu de nombreux rapports sur leur proximité du sol dans de telles zones. Bien que je ne doutasse pas que ces engins étaient pilotés par des êtres semblables à nous, il dépassait mes espérances les plus folles d’en rencontrer un. Quand le petit vaisseau de reconnaissance s’approcha, je pris rapidement des photos et les rangeai une à une dans la poche de ma veste. On imagine sans peine mon excitation et ma difficulté à maintenir une conversation télépathique avec cet homme, puisqu’il ne semblait pas comprendre notre langue.

Alors que nous marchions vers son vaisseau, je me heurtai accidentellement au rayonnement émanant de l’appareil, juste au-dessus de ma tête. Craignant pour les plaques photographiques exposées que je portais, je les changeai de poche. L’homme vénusien me fit signe d’un geste amical de lui en donner une, ce que je fis.

De retour chez moi, mon photographe constata que tous les négatifs étaient flous, comme s’ils avaient été exposés à des rayons X. Vingt-trois jours plus tard, le petit vaisseau revint, cette fois à mon domicile. Je pus alors prendre de meilleures images avec mon télescope couplé à mon appareil. À ma grande surprise, un hublot s’ouvrit et mon ami me jeta le négatif qu’il avait emporté. Développé, celui-ci ne montrait plus l’image initiale mais des symboles semblables à ceux de ses empreintes.

À l’époque, j’ignorais totalement leur signification. Plus tard, d’autres personnes dans le monde tentèrent de les déchiffrer, mais la plupart des interprétations, de nature psychique, étaient inexactes selon les voyageurs de l’espace.

En 1956, lors de vacances au Mexique, je reçus une lettre d’Espagne relatant la rencontre d’un homme avec un visiteur d’une soucoupe, qui lui avait remis une pierre gravée de symboles étranges. La photo jointe montrait des caractères similaires aux miens. Quelques années plus tard, j’appris l’existence d’un livre de Marcel F. Homet, Die Söhne der Sonne, où figurait une planche de symboles trouvés en Argentine, identiques en partie à ceux laissés par le négatif venu du vaisseau. Un lien de plus entre communications interplanétaires et anciennes civilisations terrestres dont les archives ont été perdues ou détruites. 

L’une des raisons principales de m’avoir transmis ces symboles était d’offrir une preuve tangible répondant aux exigences des Terriens. Les Frères, ayant développé la télépathie bien au-delà de nous, connaissent nos pensées et nos habitudes mieux que nous-mêmes, car ils s’y préparent avant de venir sur Terre. Ils savaient que mes photos convaincraient certains, mais que d’autres crieraient à la supercherie. Les symboles devaient donc constituer un autre type de preuve et servir de pont entre nos expériences actuelles et les archives anciennes en cours de découverte. »

Le châssis porte-film qu’Orthon avait emprunté le 20 novembre fut restitué à Adamski le 13 décembre 1952. Après développement, il ne révéla pas l’image de la soucoupe photographiée à Desert Center, mais un message composé de nombreux signes appartenant à une écriture inconnue. Ceux-ci entouraient une forme ovale – ou évoquant un « cigare » – au centre de laquelle figurait un swastika de type amérindien, similaire à celui déjà visible sur l’empreinte du pied droit d’Orthon.
Le châssis porte-film qu’Orthon avait emprunté le 20 novembre fut restitué à Adamski le 13 décembre 1952. Après développement, il ne révéla pas l’image de la soucoupe photographiée à Desert Center, mais un message composé de nombreux signes appartenant à une écriture inconnue. Ceux-ci entouraient une forme ovale – ou évoquant un « cigare » – au centre de laquelle figurait un swastika de type amérindien, similaire à celui déjà visible sur l’empreinte du pied droit d’Orthon.
Version accentuée plus lisible de la photo originale précédente.

On sait aujourd’hui que George Hunt Williamson s’intéressa de près à cette mystérieuse « écriture venue d’ailleurs ». Il rassembla une grande quantité de notes et de documents mettant en évidence la ressemblance frappante entre les symboles apparus sur le négatif rendu à Adamski et certaines inscriptions étudiées par l’anthropologue français Marcel Homet dans le nord du Brésil.

Lors de ses expéditions de 1949-1950, Homet aurait découvert près du fleuve Parimé, à proximité du site de la Pedra Pintada (« le rocher peint »), dans l’État de Roraima, des caractères gravés très inhabituels. Une petite illustration regroupant une partie de ces signes fut publiée pour la première fois dans l’édition allemande de 1958 de son ouvrage Söhne der Sonne (Fils du Soleil), avant la parution de la version anglaise en 1963. Cette planche montrait des symboles d’une similitude remarquable avec ceux du document lié à Adamski, disposés eux aussi autour d’une figure allongée rappelant un cigare, contenant en son centre un swastika identique. Selon Marcel Homet, ces inscriptions d’Amazonie remonteraient à une antiquité considérable, estimée entre 12 000 et 14 000 ans.

La Pedra Pintada (« le rocher peint »), dans l’État de Roraima, en Amazonie, au nord du Brésil.
La Pedra Pintada (« le rocher peint »), dans l’État du Pará, près de la ville de Monte Alegre, en Amazonie, au nord du Brésil.
Photos du livre de Marcel Homet, des signes peints sur la Pedra Pintada sur une des nombreuses pierres peintes de cet énorme rocher.
Photos du livre de Marcel Homet, des signes peints sur la Pedra Pintada sur une des nombreuses pierres peintes de cet énorme rocher.
Symboles comparatifs du film négatif donné à Adamski et trouvés par Homet sur Pedra Pintada, forte ressemblance.
Symboles comparatifs du film négatif donné à Adamski et trouvés par Homet sur Pedra Pintada, forte ressemblance.

Williamson fut également captivé par une série de photographies réalisées en 1966 lors d’une mission océanographique conduite par le Dr Robert J. Menzies. D’après un article publié dans le Nevada State Journal le 28 mars de la même année, l’expédition, qui explorait la faune marine dans la fosse Milne-Edwards au large des côtes péruviennes, détecta grâce au sonar des structures inattendues sur un fond jusque-là parfaitement uniforme. Ces relevés mirent en évidence des colonnes au profil singulier, dont certaines paraissaient recouvertes de signes rappelant une forme d’écriture. Des clichés furent pris, et Williamson eut la possibilité d’en consulter quelques-uns, sans doute par l’intermédiaire de son collaborateur, l’archéologue et océanographe J. Manson Valentine. Dans une lettre, il exprima sa stupéfaction en constatant que ces inscriptions, gravées sur des colonnes reposant à près de 6 000 pieds de profondeur, reproduisaient les mêmes symboles que ceux présents dans le message mystérieux confié à Adamski le 13 décembre 1952.

Croquis réalisé par Michel Zirger représentant huit des signes les plus nets visibles sur l’une de ces photos « oubliées », prises au fond d’une fosse océanique au large des côtes du Pérou par une équipe de scientifiques dirigée par le Dr Robert J. Menzies.
Croquis réalisé par Michel Zirger représentant huit des signes les plus nets visibles sur l’une de ces photos « oubliées », prises au fond d’une fosse océanique au large des côtes du Pérou par une équipe de scientifiques dirigée par le Dr Robert J. Menzies.

Plusieurs contacts avec montée dans les vaisseaux navettes , puis dans les vaisseaux-mères, auront lieu. Ils sont détaillés et fournis.

La suite de ce récit essentiel du contact de George Adamski est à retrouver dans un des extraits qui suivent dans l’article, qui sont un résumé de son livre « à l’intérieur des vaisseaux de l’espace » décrivant tout cela.

Photo d’un petit vaisseau cylindrique prise depuis l’intérieur d’un petit vaisseau de reconnaissance de Vénus, une série de quatre photos réalisées par le pilote de ce vaisseau avec un appareil photo Polaroid de George Adamski, dans la matinée du 25 avril 1955. L’arche visible dans le coin supérieur gauche est le bord du hublot rond du vaisseau. C’est en fait des photographies du dernier contact d’Adamski avant sortie de son livre « à l’intérieur des vaisseaux de l’espace ». Voici le récit précis du contexte, provenant du livre :

Un des visiteurs de l’espace : « Cette rencontre a été spécialement arrangée afin de contenter votre désir à propos d’une photographie du genre dont vous aviez parlé lors de notre dernière rencontre, dit-il. Nous ne pouvons rien vous garantir pour des raisons qui vous paraîtront claires plus tard, mais nous essayerons de prendre une photo de notre vaisseau, avec vous à l’intérieur. Ce serait assez simple si nous pouvions nous servir de nos propres méthodes de photographie, mais cela ne vous servirait à rien : nos appareils photographiques et nos films sont exclusivement magnétiques et vous n’avez rien sur Terre qui puisse reproduire de tels documents. Aussi nous devrons utiliser votre appareil et voir ce que nous pourrons en obtenir.

Je fus si absorbé en lui expliquant le fonctionnement de mon appareil que je ne perçus aucun mouvement quel qu’il fut lorsque l’homme qui était venu me chercher m’appela : « Nous y sommes ! » Levant les yeux, je vis que la porte de la vedette s’ouvrait. Alors, à ma grande surprise, je vis que nous avions atterri au sommet d’un petit vaisseau-mère. Je dis petit parce qu’il était loin d’approcher la taille d’aucun de ceux dans lesquels j’avais été précédemment. La trappe par laquelle la petite vedette entrait ordinairement dans le transporteur était bien visible, mais mon ami sortit de la vedette et me fit signe de le suivre. Nous marchâmes sur le sommet du vaisseau-transporteur et dépassâmes la large porte pour aller vers une plus petite qui s’ouvrit quand nous approchâmes. Ce fut une nouvelle surprise car j’ignorais complètement l’existence d’une telle ouverture sur ces vaisseaux.

Dans cette ouverture se trouvait un ascenseur et je fus heureux de voir Orthon debout sur la plate-forme. Répondant à son invitation, j’entrai à côté de lui. L’homme qui m’avait accompagné retourna vers la vedette avec son compagnon auquel j’avais laissé mon appareil photo. Cet ascenseur était semblable à celui du vaisseau saturnien décrit dans le chapitre huit. Nous descendîmes à peu près jusqu’au milieu du vaisseau où une rangée de hublots était visible sur toute la longueur, des deux côtés du vaisseau. Là, l’ascenseur stoppa et nous descendîmes.

Orthon m’expliqua qu’il se tiendrait devant l’un des hublots et moi devant le suivant, tandis que les hommes essayeraient de prendre des photographies depuis la vedette. Celle-ci s’était à présent écartée de nous à une petite distance. Je remarquai que les hublots de ce transporteur étaient doubles avec un espace d’environ 1,80 m entre les parois intérieure et extérieure. Nous nous tenions debout derrière la vitre intérieure et je me demandais comment ils pourraient prendre de bonnes vues avec mon petit appareil à travers une telle épaisseur de verre.

Il est très difficile d’estimer les grandeurs et les distances dans l’espace puisqu’il n’existe aucun point de comparaison. Mais il me semblait que la vedette planait à environ trente mètres du vaisseau-mère. De son sommet arrondi, elle projetait un rayon de lumière très brillant sur le vaisseau. Parfois ce rayon était très intense et ensuite moins. Ainsi que le montrent les photos, ils cherchaient la quantité de lumière nécessaire pour éclairer le vaisseau-mère et en même temps pénétrer à travers les hublots, pour trouver Orthon et moi-même derrière. Durant ce temps, la radiation tant du vaisseau-mère que de la vedette avait été réduite au minimum. J’appris plus tard que les hommes avaient été obligés de mettre une sorte de filtre sur l’appareil et la lentille afin de protéger le film des influences magnétiques du vaisseau. C’était une première expérience du genre et, comme les photographies le montrent clairement, des distances variées et des intensités lumineuses diverses furent essayées.

Ici je dois admettre que je n’ai pas cessé de me reprocher d’avoir oublié d’emporter un film supplémentaire dans ma hâte de partir pour la ville. Cela représenta un sérieux handicap pour les Frères, leur laissant peu de marge d’erreur pour leurs essais et mises au point des méthodes qu’ils étaient forcés d’employer. Tandis qu’ils utilisaient mon appareil, ils en étudiaient avec soin les résultats. Peut-être leur sera-t-il possible d’y apporter un accessoire qui permettra de prendre des photographies plus détaillées dans un avenir pas trop lointain.

Un certain temps s’écoula avant qu’un signal de la vedette indiqua qu’ils revenaient au vaisseau-transporteur. La trappe s’ouvrit et l’ascenseur revint à notre niveau, avec le pilote de la vedette tenant mon appareil en main. Il nous rejoignit et nous dit que bien qu’il considérait les photographies comme assez mauvaises, il y avait néanmoins des résultats. Il avait conservé les deux dernières photographies pour essayer de prendre des photographies à l’intérieur de ce vaisseau. Ayant été préparé à de mauvais résultats, je fus agréablement surpris par ce qu’il me montra. »

1ère photo de la série prise par le hublot depuis l’intérieur d’un vaisseau d’exploration dans lequel il était emmené. La courbe du hublot de la navette est visible dans le coin supérieur gauche. La courbe du hublot de la vedette est visible dans le coin supérieur gauche.
1ère photo de la série prise par le hublot depuis l’intérieur d’un vaisseau d’exploration dans lequel il était emmené. La courbe du hublot de la navette est visible dans le coin supérieur gauche. La courbe du hublot de la vedette est visible dans le coin supérieur gauche.
Un Vénusien se trouve au premier hublot, Adamski au second.
Un Vénusien se trouve au premier hublot, Adamski au second.
Vu sous un éclairage et à une distance différente. Comme Adamski l’explique dans le texte du livre « Inside the spaceships », l’intensité de la lumière ainsi que la distance de prise de vue changèrent d’une photo à l’autre dans cette série.
Vu sous un éclairage et à une distance différente. Comme Adamski l’explique dans le texte du livre « Inside the spaceships », l’intensité de la lumière ainsi que la distance de prise de vue changèrent d’une photo à l’autre dans cette série.
Encore une vue différente de la même chose.
Encore une vue différente de la même chose.

Cette photo fait partie des photos diffusées longtemps après au grand public par la fondation Adamski, montrée à des cercles privés à l’époque.

Photo prise par George Adamski du mont Palomar en 1959, prise le bord de route le long du côté face au sud-Ouest de la montagne. Diffusé par Glenn Steckling en 2018 (président de la fondation Adamski). Cette photo montre 13 objets, certains sont des points noirs et d’autres sont lumineux. Celui le plus visible est situé sur la gauche de la photo, une navette d’exploration bien visible.
Photo prise par George Adamski du mont Palomar en 1959, prise le bord de route le long du côté face au sud-Ouest de la montagne. Diffusé par Glenn Steckling en 2018 (président de la fondation Adamski). Cette photo montre 13 objets, certains sont des points noirs et d’autres sont lumineux. Celui le plus visible est situé sur la gauche de la photo, une navette d’exploration bien visible.
Agrandi de l’objet de gauche sur la photo précédente d’Adamski de 1959.
Agrandi de l’objet de gauche sur la photo précédente d’Adamski de 1959.

L’ancienne employée du gouvernement américain Madeleine Rodeffer parle de George Adamski et du célèbre témoignage d’observation d’OVNI du 26 février 1965.

Dans une vidéo Madeleine Rodeffer produit le témoignage suivant :

« Nous l’avons rencontré en mars 1964 ; j’avais organisé une conférence au centre civique, à une dizaine de miles d’ici. Nous sommes devenus amis. Je ne l’ai connu qu’un an et un mois, la dernière année de sa vie. Durant cette période, il est venu de Californie environ cinq fois, par intermittence ; il ne séjournait pas toujours dans cette maison.

Mais le 26 février, vers huit heures du matin, un ami de l’espace a contacté M. Adamski, est venu dans cette maison — j’étais encore endormie — mais quand je me suis levée, M. Adamski m’a dit qu’on lui avait annoncé que nous devrions préparer nos caméras pour filmer plus tard dans la journée. Bien sûr, je n’avais jamais vu un vaisseau de si près auparavant, je ne m’attendais pas à ce qu’ils viennent planer aussi bas, juste dans mon jardin ; sinon j’aurais loué un Polaroid ou préparé davantage de caméras. Mais M. Adamski m’a en fait aidée à mettre le film dans ma petite caméra Bell & Howell 8 mm, et lui-même avait du film dans son appareil Kodak, et nous avons attendu.

Ils ne lui avaient pas précisé l’heure exacte de leur venue ; c’était tôt le matin quand il a reçu l’annonce, mais en réalité ce fut au milieu de l’après-midi, vers 15 h 30, que nous les avons aperçus au loin. Nous étions à la fenêtre de la salle à manger, à regarder dehors, quand ils se rapprochèrent. D’ailleurs, trois autres hommes de l’espace étaient venus frapper à la porte juste avant l’incident, et M. Adamski… » (ici, un bruit de la route extérieure couvrit les paroles quelques secondes) « …et ils lui dirent : “Préparez vos caméras, ils arrivent !”. Voilà à quel point il était lié avec ces êtres d’autres planètes. Et c’est difficile à croire, mais ils ressemblaient exactement à des Américains ; l’un avait les cheveux bruns, l’autre noirs, et un autre légèrement grisonnants.

Ils arrivèrent en voiture — je crois que c’était une Oldsmobile, mais j’ignore l’année — et ils se garèrent dans la rue, en bas. Puis le vaisseau spatial vint, et nous sortîmes. J’avais la jambe cassée : j’étais tombée le mois précédent dans mon salon et je portais un plâtre de marche. Je pouvais me déplacer, mais en boitant un peu. Malgré tout, j’ai pu sortir.

Nous sommes sortis sur le porche, ici… » (elle montra sa maison depuis le jardin) « …et nous avons commencé à filmer. Il m’avait dit de filmer, mais je lui ai dit : “George, je ne peux pas, je tremble trop !”. Je n’avais pas utilisé la caméra depuis deux mois, mon mari me l’avait offerte à Noël, juste deux mois auparavant. Alors je la lui ai donnée, et il a dit : “Très bien, je vais le faire.” Il a posé son propre appareil et a filmé avec le mien. J’avais commencé, mais je n’étais pas sûre de moi et je ne voulais pas rater l’occasion, alors je lui ai confié la caméra et il a terminé le tournage. Moi, j’étais derrière, à marcher tant bien que mal avec mon plâtre.

Ils ne sont restés qu’environ dix minutes. Ils n’ont pas atterri, ils ne sont pas sortis du vaisseau, mais on apercevait des silhouettes à travers les hublots ronds. L’appareil manœuvrait, accompagné d’un faible bourdonnement et d’un bruit de froissement. Lorsqu’il s’approcha, il passa juste au-dessus des arbres… il était rond, et il y en avait trois, à peu près de cette taille… » (elle montra avec ses mains) « …avec un train d’atterrissage dessous. Les jambes rentraient et sortaient alternativement. Plus tard, ils expliquèrent à George que c’était pour la stabilisation : si elles étaient toutes sorties, il leur aurait fallu se poser, alors ils en laissaient toujours une rétractée tandis que les deux autres sortaient et rentraient. Le bruit était un souffle doux, un vrombissement léger, pas très fort, mais avec un son de moteur perceptible. L’appareil brillait d’un bleu intense, un bleu royal. Il était rond, mais en mouvement il paraissait bancal, un peu de travers. Ils faisaient délibérément cette démonstration pour M. Adamski, afin d’appuyer ses efforts pour convaincre les dirigeants mondiaux de dire la vérité sur les visiteurs venus d’autres planètes.

Ils voulaient qu’il filme leurs manœuvres, pour qu’il dispose d’une preuve à montrer aux gens et au monde. Car nos gouvernements possèdent de meilleurs films, mais ne les ont jamais partagés avec nous. Ils voulaient que M. Adamski ait ce document filmé à présenter dans ses conférences, pour montrer comment ils maîtrisaient ces manœuvres. Ils firent cela volontairement. »

En 1978, Madeleine Rodeffer expliqua à l’ufologue Timothy Good combien elle avait été déçue lorsqu’elle vit le film pour la première fois, le film qu’Adamski avait tourné et qu’elle avait accepté d’endosser comme si c’était elle qui l’avait réalisé (afin d’être plus crédible). Madeleine confia à Good que le film paraissait si manifestement truqué qu’il ne pouvait pas être l’original. Adamski lui-même semblait déçu. Il expliqua à Madeleine Rodeffer qu’il avait peut-être filmé l’ombre du vaisseau de reconnaissance plutôt que l’appareil lui-même. Bien sûr, cela paraît totalement insensé, comme si une ombre pouvait être confondue avec la réalité. Mais finalement, Adamski suggéra que des agents gouvernementaux, dans le laboratoire de développement, avaient fait une copie de son original et y avaient inséré des images frauduleuses pour le discréditer. Ainsi, avec l’aide de Fred Steckling, Adamski élimina les « images insérées » et produisit ce qui est aujourd’hui appelé « le film Rodeffer ». Ces témoignages viennent de “George Adamski The Untold Story” de Lou Zinsstag et Timothy Good, chapitre 16.

Ainsi le film développé a été falsifié, comme ce fut le cas aussi de vidéos développées par Billy Meier.

Toutefois des images correspondent bien à l’objet vu, mais en mouvement ne correspondant pas à la réalité que Madeleine Rodeffer et Adamski avait vue.

Photographie extraite du film en 8mmdu film fait par Madeleine Rodeffer en la présence de George Adamski. On voit la surface de l’appareil se déformer en livre pendant le film, à cause de la déformation des rayons lumineux dues aux vagues d’antigravité autour de l’appareil. Cette déformation sera la meilleure preuve de la réalité de ce qui est filmé. L’appareil n’est pas « de travers » comme le montre la photo, c’est une déformation optique. Les 3 boules du dessous (qui sont des condensateurs électriques creux selon explication qui a été donnée à Adamski et servent aussi de tripode d’atterrissage) sortent et se rétractent tout du long de la vidéo.
Photographie extraite du film en 8mmdu film fait par Madeleine Rodeffer en la présence de George Adamski. On voit la surface de l’appareil se déformer en livre pendant le film, à cause de la déformation des rayons lumineux dues aux vagues d’antigravité autour de l’appareil. Cette déformation sera la meilleure preuve de la réalité de ce qui est filmé. L’appareil n’est pas « de travers » comme le montre la photo, c’est une déformation optique. Les 3 boules du dessous (qui sont des condensateurs électriques creux selon explication qui a été donnée à Adamski et servent aussi de tripode d’atterrissage) sortent et se rétractent tout du long de la vidéo.
Autre photo extraite du film Rodeffer
Autre photo extraite du film Rodeffer

Le film original avait été volé et remplacé par une copie dans laquelle d'importantes séquences manquaient et à laquelle des images falsifiées avaient été ajoutées.

Voici le film retouché par Adamski après avoir enlevé ce qu’il estime être des images insérées fausses, et le mouvement d’ensemble n’est donc pas normal, mais cela donne un aperçu en prenant des images du film, de la soucoupe vue de plus près.

Voir le film en qualité moyenne : Lien cliquable (et à voir ci-dessous, intégré)

Voici des images extraites du film, à gauche l’image extraite et à droite l’image retraitée pour améliorer sa lisibilité.

Film Rodeffer / Adamski de 1965, Image 1
Film Rodeffer / Adamski de 1965, Image 1
Film Rodeffer / Adamski de 1965, Image 2
Film Rodeffer / Adamski de 1965, Image 2
Film Rodeffer / Adamski de 1965, Image 3
Film Rodeffer / Adamski de 1965, Image 3
Film Rodeffer / Adamski de 1965, Image 4
Film Rodeffer / Adamski de 1965, Image 4
Film Rodeffer / Adamski de 1965, Image 5
Film Rodeffer / Adamski de 1965, Image 5

Retraitements diffusés par Rene Erik Olsen d’après ce site : Ciquer ici

Commentaire personnel :

Comme on l’a vu, George Adamski et Madeleine Rodeffer ont dit que ce qu’ils ont vu du mouvement du vaisseau n’était pas du tout ce qui est venu du film développé qu’ils en ont pris. Le film a été manipulé au développement pour essayer de discréditer cette ultime preuve, et les témoins eux-mêmes de l’observation indiquent cette non adéquation. Adamski a retiré des images du film développé dont il a jugé qu’elles faisaient partie d’images fraudées, mises en surimpression pour changer le mouvement du vaisseau afin qu’il paraisse faux de manière évdente, afin de diffuser un film « moins faux » mais qui reste toujours falsifié dans le mouvement. A priori c’est bien l’objet qu’ils ont vu, mais les images ont été falsifiées pour modifier le mouvement, mais l’observation des boules se rétractant, la déformation visuelle de l’appareil sont des réalités de leur observation. La falsification porterait sur le déplacement pour rendre cela risible, par un découpage et collage de la position de l’appareil dans son déplacement sur le film.

Marc Hallet, qui pense que le cas Adamski est une fraude complète du début à la fin, utilise ce film comme élément qu’il pense apporter comme preuve de fraude. Il a détecté sur une image une preuve de double exposition, qui montre une manipulation du négatif. Et il pense ainsi exposer Adamski comme fraudeur alors qu’Adamski lui-même a indiqué le problème de falsification de son film assez rapidement (ce fut forcément rapide car Adamski est décédé quelques mois après que le film fut fait, Marc Hallet était à l’époque du décès d’Adamski un adolescent, donc ce monsieur n’a jamais été CELUI qui a détecté une fraude en exposant Adamski qui avait parlé de ce problème bien avant).

Voilà encore une personne qui d’ailleurs est un détracteur connu de l’ensemble du phénomène Ovni, expliquant simplement que l’ensemble du phénomène Ovni sur la planète est une invention et un mythe, qui détourne les informations connues pour sa croisade personnelle, et veut laisser penser qu’il vient de faire une démonstration magistrale de quelque chose qu’Adamski lui-même avait indiqué longtemps avant. Il est auteur de nombreux livres sur Adamski, tous ayant pour objet de dénoncer une fraude, falsification, etc, mais aussi de livres pour dénoncer l’ensemble de l’ufologie comme étant une fraude sur le même principe du rejet total proche des zététiciens, dont pourtant il se défend d'être assimilé.

Il est bon de se poser des questions et de remettre en question les choses, d’appliquer le discernement, car on voit qu’il y a des manipulations et qu’on nous déforme la réalité des informations données, mais certains font la déformation extrême opposée systématique non raisonnée, se comportant en manipulateurs eux aussi par excès inverse. L’information est un équilibre des choses et pas l’acceptation béate ou le rejet massif, qui sont en fait deux formes de pure croyance exacerbée en croisade de type religieuse, chacun pensant qu’il détient la vérité qu’il va délivrer aux autres idiots. La sagesse s’apprend, elle n’est pas innée.

Timothy Good : « Dans Beyond Top Secret, j’ai évoqué l’extraordinaire film couleur 8 mm montrant un vaisseau éclaireur identique à celui photographié à Palomar Gardens, film réalisé par Adamski en présence de Madeleine Rodeffer et de trois autres témoins à Silver Spring, dans le Maryland, le 26 février 1965 (une image extraite de ce film est reproduite dans les planches couleur). Selon William Sherwood, physicien opticien et ancien ingénieur principal en développement de projets chez Eastman Kodak, ce film est authentique. Mes propres recherches à son sujet commencèrent en 1966 : je peux affirmer sans la moindre équivoque, sur la base de ces enquêtes et d’une amitié avec Madeleine qui dura trois décennies, que ce film est bien réel. (Fait intéressant, comme cela semble avoir été le cas avec Jerrold Baker, Adamski demanda à Madeleine de s’en attribuer le mérite.)

Aucun nom ne fut donné à Adamski pour désigner les êtres de l’espace qu’il rencontra, car, affirmait-il, ils avaient « une conception totalement différente des noms tels que nous les utilisons ». Dans Inside the Space Ships, des pseudonymes furent employés à des fins d’identification, inventés par Adamski en collaboration avec Charlotte Blodget, la co-rédactrice de l’ouvrage. Parmi eux figuraient « Firkon » pour le « Martien » et « Ramu » pour l’être supposément originaire de Saturne (même si Adamski laisse entendre qu’il s’agissait de son véritable nom). »

Commentaire personnel :

Les analyses d’authenticité du film proviennent des dimensions relatives des objets les uns par rapport aux autres, si la position de l’appareil a été falsifiée (malgré un nettoyage par Adamski pour enlever le gros par la suite, même si ce n’était pas parfait), des mesures permettent de voir que tout est cohérent en terme de tailles relatives.

Apparence des habitants de Vénus :

Mme Zinsstag a observés des "frères de l'espace" en compagnie de George Adamski à plusieurs reprises dans des lieux publics. Elle les décrit comme des personnes très belles, avec des pommettes saillantes et une peau très bronzée.

Voici des descriptions de certains des visiteurs de l'espace que George Adamski a décrit précisément, avec des apparences fictives possibles correspondantes.

Orthon (le Vénusien)
Orthon apparaît comme un homme à l’allure rayonnante, dégageant une profonde bienveillance. Il est décrit comme vêtu d’une combinaison souple de type ski, sans couture visible, adaptée à ses déplacements. Lors de la rencontre dans le désert du 20 novembre 1952, elle était d’un ton clair, et plus tard lors du contact de 1953 il en porte une brun clair avec des bandes orange à la ceinture. Sa chevelure est ondulée, ses traits harmonieux, et son sourire éclatant transmet une chaleur communicative. Sa poignée de main diffuse une joie et une certitude immédiates qui marquent Adamski. Orthon semble légèrement plus grand qu’Adamski, mince, bien proportionné, et son regard lumineux exprime à la fois compassion et intelligence. Il parle peu au début en 1952 mais plus tard en 1953 maîtrise l’anglais avec un très léger accent, ce qui témoigne d’une adaptation rapide. Sa présence rayonne d’une énergie amicale et rassurante.

Illustration fictive par IA de Orthon selon la description donnée.
Illustration fictive par IA de Orthon selon la description donnée.

Firkon (le Martien)
Firkon est décrit comme mesurant environ 1,70 m, d’allure jeune et vivante. Il a un visage rond, un teint clair, des yeux bleu-gris d’une intensité pénétrante, et des cheveux ondulés couleur sable, coupés à la mode terrestre. Son sourire est franc et chaleureux, et sa poignée de main transmet à Adamski une impression immédiate de fraternité. Son attitude est douce et ouverte. Bien qu’il ait une apparence parfaitement humaine et passe inaperçu sur Terre, il se distingue par une force tranquille et une qualité de présence rassurante, évoquant la jeunesse et la sincérité.

Illustration fictive par IA de Firkon selon la description donnée.
Illustration fictive par IA de Firkon selon la description donnée.

Ramu (le Saturnien)
Ramu est le plus grand des trois, avoisinant ou dépassant légèrement 1,80 m, avec une carrure élégante et bien proportionnée. Il paraît être au début de la trentaine. Son teint est vermeil, signe de vigueur et de santé, et ses yeux bruns foncés brillent d’une joie de vivre remarquable, tout en reflétant une grande profondeur. Ses cheveux sont noirs, ondulés, et coiffés selon la mode terrestre. Il porte un complet sombre, ce qui lui permet de se fondre aisément parmi les hommes d’affaires terriens. Sa voix est douce, son anglais parfait, et son regard extraordinairement pénétrant donne à Adamski l’impression d’être face à une sagesse immense. Bien qu’il ressemble extérieurement à un homme de la Terre, sa présence impose respect, confiance et humilité.

Illustration fictive par IA de Ramu selon la description donnée.
Illustration fictive par IA de Ramu selon la description donnée.

Kalna (Vénusienne)
Kalna est décrite comme une jeune femme d’une beauté exceptionnelle et lumineuse, d’environ 1,65 mètre. Sa peau est d’une clarté presque translucide, fine mais ferme, dotée d’une douce radiance naturelle, sans trace de vieillissement ni besoin de maquillage. Ses cheveux dorés, souples et ondulés, tombent en cascade jusqu’au-dessous des épaules avec une parfaite symétrie. Ses yeux sont d’un doré unique, expressifs et brillants, empreints à la fois de douceur et de gaieté, donnant l’impression qu’elle peut lire dans les pensées. Ses traits sont fins, ses dents d’une blancheur éclatante, ses oreilles petites, et ses mains élancées aux longs doigts effilés renforcent son élégance. Elle porte une robe drapée bleu clair, légère comme un voile, serrée à la taille par une ceinture tissée de motifs lumineux semblant incruster des bijoux. Ses sandales dorées complètent son allure, renforçant l’impression d’une harmonie parfaite entre simplicité et beauté naturelle.

Illustration fictive par IA de Kalna selon la description donnée.
Illustration fictive par IA de Kalna selon la description donnée.

Ilmuth (Martienne)
Ilmuth est légèrement plus grande que Kalna et se distingue par une beauté plus sombre et chaleureuse. Sa peau est d’un ton chaud, ses cheveux noirs épais descendent en vagues soyeuses sous ses épaules, avec des reflets brun-rouge. Ses grands yeux noirs, lumineux et profonds, brillent d’éclats bruns et expriment à la fois intelligence et compassion. Comme Kalna, elle dégage une impression de pouvoir lire les pensées les plus intimes. Ses traits sont harmonieux et réguliers, conférant à son visage une intensité sereine. Elle porte une robe drapée d’un vert pâle et chaud, ceinturée par une bande décorative, et des sandales cuivrées qui complètent la tenue. Plus tard, lorsqu’elle apparaît en pilote, elle revêt une combinaison souple brun clair avec des bandes plus foncées, semblable à celles des hommes, montrant que les femmes partagent pleinement les responsabilités de navigation et de commandement à bord. Sa stature et son port de tête soulignent une élégance naturelle, combinée à une autorité douce et rassurante.

Illustration fictive par IA de Ilmuth selon la description donnée.
Illustration fictive par IA de Ilmuth selon la description donnée.

Description de leur monde et de leur civilisation :

La planète est décrite avec de hautes montagnes, certaines enneigées, d’autres rocheuses ou couvertes d’arbres, d’où descendent ruisseaux et cascades. Elle possède de nombreux lacs et sept océans reliés entre eux par des voies naturelles ou artificielles. Le climat est tempéré, avec une atmosphère dense et humide qui agit comme un filtre protecteur contre les rayons nocifs du soleil. Cette atmosphère contribue à une longévité moyenne d’environ mille ans pour les habitants.

Les cités vénusiennes apparaissent comme féériques. Elles sont construites en cercle ou en ovale, laissant entre elles de vastes espaces inhabités. Les bâtiments sont d’une grande beauté, souvent surmontés de dômes irisés diffusant les couleurs du prisme le jour et une douce lumière jaunâtre la nuit. Les rues sont bordées de fleurs colorées et bien tracées. Les magasins et les infrastructures rappellent celles de la Terre, mais l’organisation urbaine privilégie l’harmonie et la sérénité.

Les véhicules, inspirés du modèle des vaisseaux-mères mais en miniature, glissent au-dessus du sol sans roues. Certains servent de transports collectifs comparables à des autobus, d’autres à usage privé comme des taxis. Ils sont silencieux, protégés par des dômes transparents et fonctionnent grâce à la même énergie que les vaisseaux spatiaux.

Peu de personnes possèdent un véhicule privé, les transports collectifs étant très développés et efficaces. Le désir de ne pas posséder plus que nécessaire réduit les contraintes liées aux biens matériels. Des robots effectuent les travaux lourds, laissant plus de temps à chacun pour l’étude et la créativité.

Les maisons, de taille moyenne, sont entourées de jardins paysagers. Elles offrent confort et simplicité, sans luxe ostentatoire. Chaque adulte considère les enfants de la communauté comme les siens et les accueille librement, favorisant un climat de fraternité. Les familles vivent dans une atmosphère harmonieuse, où les liens affectifs dépassent la seule appartenance biologique.

Les maisons sont construites selon le confort et les conditions naturelles locales, avec une variété d’architectures. Elles ne dépassent jamais les besoins réels. Certaines familles préfèrent de grandes demeures avec jardins, fleurs et piscines, mais ces équipements ne sont pas privés : chacun peut les utiliser, car tous sont considérés comme des amis. Les habitations sont équipées de systèmes d’aspiration magnétique qui captent la poussière avant qu’elle ne se dépose, permettant ensuite de récupérer les particules pour en extraire des éléments utiles.

La nourriture est en grande partie consommée à l’état naturel. Les préparations cuites sont rapides, grâce à des rayons pénétrants qui conservent les minéraux vitaux.

Les visiteurs de l’espace, et notamment les Vénusiens, maîtrisent parfaitement l’art de la télépathie, tant dans l’émission que dans la réception des pensées. Selon Adamski, cette faculté n’est pas un don exceptionnel réservé à quelques êtres d’élite, mais le droit naturel de chaque être humain. Cependant, sur Terre, très peu savent l’utiliser avec exactitude, car la plupart ne connaissent pas suffisamment le fonctionnement de leur propre esprit.

Les habitants de la Terre ont tendance à interpréter les messages selon leurs attentes ou leurs préjugés, ce qui entraîne souvent des déformations et des malentendus. Le problème est accentué par les multiples langues terrestres et leurs ambiguïtés : un même mot peut revêtir des sens totalement différents selon les pays. À l’inverse, chaque planète possède une langue universelle, comprise par tous ses habitants, ce qui rend la communication plus harmonieuse.

Pour recevoir correctement une communication télépathique, il faut savoir calmer l’esprit, cesser les pensées personnelles et éliminer les tensions. Le mental humain est comparé à une éponge saturée d’impressions ou à un interlocuteur au téléphone qui parle sans cesse sans écouter : il est trop rempli de ses propres préoccupations pour capter clairement les messages subtils. Les Vénusiens expliquent que seul un esprit purifié de l’ego et des jugements personnels peut être un bon récepteur.

Conscients des limites mentales et émotionnelles des Terriens, les visiteurs évitent d’utiliser la télépathie comme moyen principal de communication avec nous. Ils privilégient les rencontres directes, parfois appuyées par la transmission télépathique, afin de réduire les risques de malentendus. Malgré cela, même dans ces conditions, des déformations surviennent encore, car l’esprit humain filtre l’information selon ses propres schémas.

Les Vénusiens portent des habits simples, adaptés aux goûts personnels mais suivant un style général harmonieux. Les vêtements de bain sont confectionnés dans un tissu imperméable qui reste sec après l’immersion et protège aussi contre certains rayons solaires. Ils portent des gemmes sur la ceinture de leurs vêtements parfois.

Certains Vénusiens aiment concevoir et fabriquer des vêtements pour le public, la famille ou les amis. Ce travail n’est jamais perçu comme une contrainte, car il est accompli avec plaisir et maîtrise des pensées. Les vêtements sont nettoyés en quelques minutes par un procédé semblable à l’ultrason, qui ravive les tissus comme neufs.

Les paysages vénusiens sont variés, allant de régions montagneuses à des zones tropicales avec des arbres semblables aux saules pleureurs mais d’un feuillage différent. Les plages, au sable blanc et fin, bordent des lacs paisibles aux vagues douces. La végétation, bien que parfois similaire à celle de la Terre, se distingue par la texture et la couleur, influencées par l’humidité constante de la planète.

La faune inclut des animaux proches de ceux de la Terre : chiens, oiseaux colorés, chevaux, vaches. Certains spécimens ressemblent presque à l’identique à leurs équivalents terrestres, ce qui montre une compatibilité de formes de vie entre les deux planètes.

Comme sur Terre, il existe des fermes, des usines, des magasins et des services publics. La différence majeure est l’utilisation d’une énergie naturelle, identique à celle qui propulse leurs vaisseaux, qui ne produit ni fumée ni salissure. Les réparations sont assurées par des techniciens spécialisés, car tout objet peut connaître des défaillances.

L’éducation sur Vénus commence dès la naissance et s’adapte aux aptitudes et intérêts propres à chaque enfant. Elle se poursuit toute la vie, sans limite d’âge. Les écoles, véritables édifices de beauté, enseignent la science de la vie, l’histoire des civilisations disparues de Vénus, celle d’autres planètes et de systèmes stellaires plus lointains. L’enseignement repose sur l’intérêt individuel plutôt que sur l’âge, évitant qu’un élève soit freiné par une « moyenne » ou poussé au-delà de ses capacités. Les cours utilisent des systèmes comparables à la radio et à la télévision, avec des modèles et maquettes illustrant la formation ou la désintégration des systèmes solaires, ainsi que les lois cosmiques observées au télescope ou lors de voyages spatiaux. Enfin, les voyages, sur Vénus comme à travers le Cosmos, sont considérés comme une forme d’éducation pratique irremplaçable, source de connaissances durables et d’ouverture.

De grands campus abritent des bâtiments d’enseignement scientifique. L’instruction est donnée à des milliers d’étudiants grâce à des machines interactives proches de systèmes de télévision avancés, capables de répondre aux questions et d’expliquer les concepts en détail. Des maquettes pédagogiques montrent la formation et le déclin du système solaire, ainsi que le rôle de la pensée et des cellules dans l’organisme. La télépathie et la maîtrise de la pensée sont considérées comme essentielles pour le développement personnel.

La réincarnation est admise comme une continuité naturelle de la vie. Adamski raconte sa rencontre avec Mary, réincarnation de son épouse décédée sur Terre, qui vit désormais comme une enfant sur Vénus. Les liens biologiques sont relativisés : les parents sont vus comme des canaux pour l’incarnation, et les relations fraternelles ou amicales peuvent être plus fortes que les liens familiaux.

Les Vénusiens ne connaissent pas les maladies mentales ou physiques. Libérés des tensions et divisions sociales, ils jouissent d’un équilibre naturel. Leur longévité s’étend sur plusieurs centaines d’années. La « mort » est vue comme un simple passage d’un corps à un autre, une occasion de poursuivre l’expression de la vie. Plutôt que de pleurer un défunt, ils se réjouissent de sa nouvelle existence. Leur santé repose aussi sur une pratique régulière d’exercices physiques joyeux (natation, danse, sports) vécus comme des célébrations, jamais comme une contrainte. Ils considèrent leur corps comme un temple sacré.

Sur Vénus, il n’existe pas de sentiment de possession. Les relations humaines reposent sur un amour véritable, libéré de la jalousie et du sentiment de séparation, et fondé sur la compassion et l’unité. Ces valeurs constituent le socle de leur civilisation. Chaque planète du système solaire est perçue comme une « classe » de l’école cosmique, chacune offrant des enseignements particuliers. Vénus est celle où l’on apprend avant tout les leçons d’amour et de compassion, qui orientent toutes les actions humaines.

Les tensions et le stress, causes majeures des maladies terrestres, leur sont inconnus. Leur mode de vie cultive la relaxation, l’harmonie des pensées et la joie simple, ce qui renforce leur santé. Ils insistent sur la nécessité de pensées heureuses et de la libération des erreurs passées comme conditions d’équilibre.

Les habitants suivent des principes simples : ne désirer que ce qui est nécessaire à la santé et au confort, reconnaître l’égalité de tous les êtres, maintenir leurs pensées dans une perspective universelle et exprimer gratitude et joie envers toute forme de vie.

Il n’existe pas d’institutions religieuses séparées. La vie quotidienne est en elle-même une expression de leur spiritualité, basée sur les lois universelles. Étudier et progresser signifie vivre davantage en accord avec la volonté du Créateur. Ils perçoivent toute existence comme une expression de l’Intelligence divine, et ne jugent ni ne condamnent autrui.

Dès la naissance, les enfants reçoivent une éducation centrée sur l’amour, l’humilité et la considération d’autrui, afin qu’ils grandissent conscients de leur unité avec le Créateur.

Vivant en accord avec les lois universelles, les Vénusiens considèrent l’homme comme inséparable du Divin. Leur atmosphère dense favorise une longévité accrue et une vie plus saine. Leur vision cosmique met l’accent sur la maîtrise de la pensée et le dépassement de l’ego, étapes indispensables pour accéder à la Conscience Cosmique.

Enfin, les Frères de l’espace insistent sur le fait qu’ils ne veulent pas être vénérés comme des dieux. Pour eux, la spiritualité n’est pas une institution religieuse faite de dogmes ou de rituels, mais une science vivante de la vie, en accord avec les lois universelles et nourrie directement par l’Intelligence suprême. Leur usage de la télépathie s’inscrit dans ce cadre : une pratique naturelle, au service de la compréhension mutuelle et de l’unité entre les êtres.

George Adamski, dans son 3ème livre : « Comprenant cela, il devient évident pourquoi les visiteurs interplanétaires ne souhaitent pas qu’aucun culte ni religion ne soit établi en leur nom.
Ceux qui organisent des sectes, ou qui transforment les voyageurs de l’espace et leurs visites en religion, ont agi et agissent encore dans le sens des factions qui veulent maintenir l’humanité dans l’ignorance afin de servir leurs propres intérêts. Certains de ces dirigeants le font de manière innocente, sans en percevoir la portée ; d’autres, au contraire, le font dans un but d’auto-glorification. »

On va s’attacher ici à décrire les soucoupes vénusiennes, mais Adamski a aussi pris en photo et mis les schématiques de vaisseaux porteurs appelés aussi vaisseaux mères, qu’on trouvera dans cet article, mais pas rassemblé ici.

Voici les photos prises par George Adamski et complétées numériquement des morceaux manquants pour donner l’apparence complète de la soucoupe prise en photo.

Photo George Adamski du 13 décembre 1952, complétée numériquement. Photo 1.
Photo George Adamski du 13 décembre 1952, complétée numériquement. Photo 1.
Photo George Adamski du 13 décembre 1952, complétée numériquement. Photo 2.
Photo George Adamski du 13 décembre 1952, complétée numériquement. Photo 2.
Photo George Adamski du 13 décembre 1952, complétée numériquement. Photo 3.
Photo George Adamski du 13 décembre 1952, complétée numériquement. Photo 3.
 Photo George Adamski du 13 décembre 1952, complétée numériquement. Photo 4.
 Photo George Adamski du 13 décembre 1952, complétée numériquement. Photo 4.

Une vidéo de 45 secondes, prise par Adamski par la fenêtre d'une voiture en circulation dans l'état de Michoacan au Mexique en 1957 montre la rapide transformation d'un objet volant sortant des arbres derrière une forêt, qui paraît au tout début entièrement translucide au point qu'on voit sa structure intérieure, et qui devient rapidement opaque jusqu'à être entièrement solide d'apparence. Voici des photos extraites du film, où l'objet volant a la forme d'un appareil Adamskien, et on voit le mat central le traversant pendant qu'il est quasi transparent encore au début du phénomène.

Adamski, Mexique, 1957. Image 1 extraite du film.
Adamski, Mexique, 1957. Image 1 extraite du film.
Adamski, Mexique, 1957. Image 1 extraite du film.
Adamski, Mexique, 1957. Image 1 extraite du film.
Une peinture par René Erik Olsen de la scène de l’atterrissage de la soucoupe du 20 novembre 1952 avec Orthon, et un disque lumineux de contrôle et de mesure sur la droite.
Une peinture par René Erik Olsen de la scène de l’atterrissage de la soucoupe du 20 novembre 1952 avec Orthon, et un disque lumineux de contrôle et de mesure sur la droite.
Image d’artiste de la rencontre d’Adamski avec Orthon et son vaisseau, au moment du départ.
Image d’artiste de la rencontre d’Adamski avec Orthon et son vaisseau, au moment du départ.

Photos d'engins volants de forme semblable par d'autres personnes :

Photo prise par Stephen Darbishire, âgé de 13 ans, à 11h du matin le 15 février 1954, alors qu'il observait les oiseaux pour les photographier. À ce moment-là, il marchait avec son cousin Adrian Myers, âgé de huit ans, sur les pentes du Coniston Old Man, dans le Lake District, en Angleterre.

Photo de Stephen Darbishire,  à 11h du matin le 15 février 1954, Angleterre.
Photo de Stephen Darbishire, à 11h du matin le 15 février 1954, Angleterre. Stephen a pris deux photos de l'objet alors qu'il s'élevait dans le ciel, mais il a mal réglé son appareil photo. L'image floue montre un gros plan remarquable d'un engin présentant les caractéristiques typiques d'Adamski.
Dessin réalisé par Stephen Darbishire, âgé de 13 ans, représentant ce qu'il a vu, avant que les photographies de la « soucoupe volante » prises par lui ne soient développées et imprimées. Stephen Darbishire a dessiné ces images d'un ovni qu'il avait vu et photographié une demi-heure plus tôt.

Dans une interview réalisée en 1991 avec Darbishire, désormais artiste professionnel, celui-ci a confirmé à Peter Hough et au Dr Harry Hudson tous les détails de son récit initial.

Stephen Darbishire a récemment déclaré à Harry Hudson, enquêteur spécialisé dans les ovnis, qu'avant l'incident, il n'avait jamais lu l'histoire d'Adamski et qu'il avait été interrogé par les services secrets britanniques après l'observation. Cette équipe comprenait des personnes qui portaient des lunettes noires. Le ministre britannique de la Défense l'a ensuite interrogé.

Projection orthoptique depuis une photo d’Adamski.
Projection orthographique depuis une photo d’Adamski.

Leonard Cramp, ingénieur aéronautique, est celui a utilisé un système appelé projection orthographique pour prouver que les objets représentés sur les photographies de Darbishire et Adamski étaient proportionnellement identiques.

En post-scriptum à la nécrologie de George Adamski publiée en juillet 1965, la British Flying Saucer Review a présenté à ses lecteurs une combinaison de preuves photographiques et d'extrapolations techniques. En comparant la célèbre photographie d'Adamski d'un « vaisseau éclaireur » vénusien (en haut à gauche ; tirée de Inside the Space Ships, 1955) avec une autre prise par Stephen Darbishire, un étudiant du Lake District, le 15 février 1954 (en bas à gauche), les rédacteurs ont utilisé des dessins de style technique comme preuves corroborantes de l' existence de cet ovni. Source : Flying Saucer Review 11, n° 4 (juillet-août 1965).
En post-scriptum à la nécrologie de George Adamski publiée en juillet 1965, la British Flying Saucer Review a présenté à ses lecteurs une combinaison de preuves photographiques et d'extrapolations techniques. En comparant la célèbre photographie d'Adamski d'un « vaisseau éclaireur » vénusien (en haut à gauche ; tirée de Inside the Space Ships, 1955) avec une autre prise par Stephen Darbishire, un étudiant du Lake District, le 15 février 1954 (en bas à gauche), les rédacteurs ont utilisé des dessins de style technique comme preuves corroborantes de l' existence de cet ovni. Source : Flying Saucer Review 11, n° 4 (juillet-août 1965).
Tailles relatives en pieds et pouces.
Tailles relatives en pieds et pouces.
Schématique en vue de coupe partielle de la soucoupe Vénusienne selon les informations d’Adamski.
Schématique en vue de coupe partielle de la soucoupe Vénusienne selon les informations d’Adamski.
Dessin d’artiste de la schématique d’une vue en coupe partielle de la soucoupe Vénusienne avec Adamski ; Orthon et un autre visiteur de l’espace dedans.
Dessin d’artiste de la schématique d’une vue en coupe partielle de la soucoupe Vénusienne avec Adamski ; Orthon et un autre visiteur de l’espace dedans.
Autre dessin d’artiste d’une vue interne en coupe de la soucoupe Vénusienne, avec des êtres à bord, moins respectueuse de le schématique originale.
Autre dessin d’artiste d’une vue interne en coupe de la soucoupe Vénusienne, avec des êtres à bord, moins respectueuse de le schématique originale.

Leur propre progrès aurait reposé sur l’étude des lois de la Nature et sur des principes « cosmiques », dont une mathématique sans zéro, structurée autour du 1 à 9 et des multiples de neuf. Adamski cite Frank Scully (Behind the Flying Saucers) qui rapportait que les dimensions d’un appareil récupéré étaient toutes divisibles par 9, indice — pour Adamski — d’une ingénierie fondée sur cette arithmétique. Dans la même veine, il oppose nos usages « contre-nature » de l’atome (forçage d’éléments non affins, déchets radioactifs immergés qui finiront par s’échapper) aux procédés des autres planètes, qui savent combiner les éléments délaissés pour produire une énergie utile et maintenir l’équilibre.

Il reconnaît que des accidents surviennent aussi chez eux — parce que métaux et environnements restent variables, et que l’inattendu fait partie de la Nature — mais insiste surtout sur leur but : répondre au « signal de détresse », surveiller des changements cosmiques, et aider l’humanité à élargir sa vision pour éviter l’autodestruction nucléaire. Découvrant la profondeur de nos divisions, ils augmentent la présence de leurs vaisseaux pour éveiller la curiosité et envoient davantage d’émissaires vivre parmi nous, misant sur l’exemple et la conversation. La réaction terrestre bascule toutefois vers la peur : des ordres de tir sont donnés, des appareils sont abattus et des équipages tués. Les visiteurs adaptent alors leurs trajectoires pour rester hors de portée, renforcent leurs champs répulsifs au besoin, et poursuivent leurs observations.

L’objectif final, répète Adamski, st une humanité unie, consciente de sa place dans le « plan cosmique » et capable de voyager interplanétairement sans déchaîner des forces destructrices.

Adamski compare les voyages spatiaux aux voyages maritimes des anciens navigateurs, car l’espace, comme les océans, possède des « courants » ou « rivières » invisibles. Les pilotes terrestres en ont déjà détecté certains dans la haute atmosphère, et il affirme que de semblables courants existent dans tout l’espace entre planètes et systèmes. Les civilisations avancées ont compris très tôt qu’elles ne pouvaient pas emporter d’énormes réserves de carburant, et qu’il leur fallait utiliser directement l’énergie naturelle présente dans ces champs cosmiques pour propulser leurs engins.

Il décrit la structure magnétique de l’espace : chaque planète et chaque soleil possède un champ électromagnétique qui s’étend en ondes concentriques, comme des ronds dans l’eau. Lorsque deux champs se rencontrent, ils forment une zone d’interférence elliptique qui reste constante entre les deux corps. Ces « champs elliptiques alternatifs » sont comparés à du courant alternatif, capable de se transmettre sur de longues distances, alors que le champ d’un seul astre est comme du courant continu qui s’affaiblit. Ainsi, le système solaire est maintenu en équilibre par ces ellipses de force reliant les planètes entre elles et au Soleil.

Les vaisseaux utilisent ces « pulsations » magnétiques : en exploitant l’impulsion sortante, ils s’éloignent d’une planète ; en utilisant l’impulsion entrante, ils s’en rapprochent. En laissant passer les deux simultanément, ils peuvent rester en vol stationnaire.

Adamski insiste que leurs engins ne fonctionnent pas sur un principe « anti-gravité », qui chercherait à contrer les forces naturelles, mais sur un principe « pro-gravitique », en résonance avec elles. La gravité résulte d’un équilibre entre la force centrifuge de rotation d’une planète et l’attraction électrostatique qui la maintient. Les soucoupes génèrent leur propre champ gravitationnel, réglé pour entrer en harmonie avec celui de la planète. Elles deviennent alors « en apesanteur », pouvant être déplacées par une poussée minime.

À l’inverse, les fusées chimiques et les futurs « moteurs ioniques » ne font que lutter contre la gravité, ce qui les rend inefficaces dans l’atmosphère d’une planète. Mais dans l’espace, sans pesanteur, une impulsion minime peut atteindre des vitesses colossales. Les soucoupes, elles, peuvent dépasser la vitesse de la lumière en atteignant un état appelé « prime merge », où leur champ résonant vibre au-delà du spectre visible. À ce moment, elles deviennent invisibles à l’œil nu et parfois même au radar, bien qu’elles soient toujours présentes.

Le halo lumineux souvent observé autour d’elles est produit par les particules de l’espace entrant en contact avec leur champ. Les variations de fréquence créent un effet de miroitement, donnant l’impression que le vaisseau respire ou disparaît. Une « fenêtre magnétique » peut aussi être ouverte dans le champ pour permettre l’observation, ce qui expliquerait certains clichés d’OVNIs où l’on distingue des « trous » lumineux.

Adamski dit que les futurs navigateurs spatiaux terrestres devront, comme les marins avec les courants marins, apprendre à connaître les « routes magnétiques » de l’espace. Les flux et pulsations qui traversent le cosmos devront être utilisés comme vecteurs de propulsion, seule manière pour l’humanité de voyager en sécurité et de rejoindre ses voisins planétaires.

Commentaire personnel :

Le principe de déplacement antigravitique conçu comme une extension de la compréhension du magnétisme et la notion de courants magnétiques dans l’espace qu’utilisent les appareils pour se déplacer en se couplant à eux est exactement similaire à ce que de très nombreuses autres races disent aussi à ce sujet : Iarga, Koldas, Klermer, Clarion, autres contacts de Vénus de Howard Menger, Omnec Onec ou Anne Givaudan, Inxtria (constellation d’Andromède), Silxtra (en orbite de Véga dans la Lyre), etc.

C’est une convergence majeure de l’ensemble des contacts extraterrestres.

Le train d’atterrissage à trois sphères, visible sous beaucoup de soucoupes, sert non seulement de support mais aussi de système de contrôle électrostatique à trois points, permettant les manœuvres brusques à angle droit souvent rapportées. Les vaisseaux-mères utilisent un système équivalent basé sur des bandes intégrées à leur structure.

Les parois des vaisseaux sont construites en plusieurs couches : une paroi externe négative en contact direct avec le champ, une paroi interne positive, et un espace central neutre, qui sert aussi de régulation de l’air et de la température. Adamski compare cette structure à celle d’un sous-marin, capable de supporter aussi bien les faibles pressions de l’espace que les pressions accrues à l’approche d’une planète.

En conversation avec le capitaine Edward Ruppelt, officier du renseignement scientifique et technique qui avait dirigé l’enquête de l’Air Force « Project Blue Book » sur les OVNIs, Adamski affirma que les soucoupes n’utilisaient que 10 % de l’énergie qu’elles captaient de la nature, l’excédent étant dissipé par la surface du vaisseau. « Les particules qui heurteraient le vaisseau sont repoussées par la radiation négative de sa surface », expliqua-t-il, « de sorte qu’elles ne touchent jamais rien, pas même une météorite. »

« Mais pourquoi la forme de soucoupe ? » demanda Ruppelt.
« Vous voyez, répondit Adamski, elles n’ont pas à tourner comme nous. Pour nous, cela semble être un virage à angle droit, mais ce n’en est pas un. Elles peuvent couper une [sphère-moteur] ou l’autre. Et selon celle qui est coupée, c’est dans cette direction que le vaisseau ira. »

En octobre 1946, les États-Unis envoient pour la première fois un faisceau radar vers la Lune. D’après les « gens de l’espace » qu’Adamski dit avoir consultés, l’impulsion n’atteint pas le centre visé mais ricoche sur le bord lunaire puis file dans l’espace, où elle est perçue sur Mars et Vénus. Le signal, jugé « étrange », est interprété comme un appel de détresse. Des réponses sont émises, ne reçoivent aucun écho, et des vaisseaux sont dépêchés vers la source — d’où, explique-t-il, la concentration précoce d’observations au-dessus des États-Unis. Comme nos essais atomiques viennent de bouleverser l’atmosphère et les champs magnétiques, plusieurs appareils s’écraseraient à cette époque, les équipages tentant néanmoins d’entrer en contact avec des témoins lorsqu’ils le peuvent.

Après l’écho radar de 1946, des signaux codés « venus des planètes voisines » et même « de l’espace ouvert » seraient captés durant des mois — et, dit-il, encore à son époque — sans que les scientifiques parviennent d’abord à les décoder. Il cite les grands radiotélescopes (Project Ozma à Green Bank, Jodrell Bank, Mills Cross, et un projet australien de 210 pieds) comme l’infrastructure mondiale à l’écoute de ces émissions. Adamski relie aussi ces phénomènes à une longue histoire de visites spatiales, mal comprises et « mythologisées » dans la Bible et les chroniques anciennes.

Selon lui, les arrivées de vaisseaux avant l’ère moderne ressemblaient aux escales annuelles d’un paquebot dans une île isolée : on dépose des fournitures, on en reprend, et des passagers restent parfois vivre quelque temps parmi nous. Après 1946, le trafic s’intensifie pendant douze ans et devient mondial : échos radar au-dessus de capitales et de centres d’essais, passages près d’avions et de missiles.

Adamski affirme que ces visiteurs prélèvent de longue date des échantillons de sol, d’eau, de végétaux et surtout d’atmosphère — davantage depuis l’ère atomique — parce qu’ils savent que la Terre traverse un cycle naturel qui affectera aussi l’espace et, par ricochet, leurs planètes. Il ajoute que notre programme spatial aurait été accéléré par leur aide discrète, donnée « autant que nous pouvions l’accepter » : inspirations mentales et contacts directs.

Commentaire personnel :

Adamski pense que la vie sur Mars, Vénus, Saturne est aussi physique que sur Terre (voir discussion déjà menée à ce sujet en début d’article). Ce qu’il explique ci-après est en conformité avec sa croyance en ce domaine.

Adamski rapporte qu’une des objections majeures qu’on lui oppose lors de ses conférences concerne la possibilité de vie sur les planètes lointaines : selon la science terrestre, plus la distance au Soleil augmente, plus le rayonnement diminue, et les planètes externes devraient être glaciales et inhabitées. Il répond que le Soleil n’émet pas directement lumière et chaleur telles que nous les percevons : ce n’est que lorsqu’elles pénètrent l’atmosphère d’une planète que ces radiations deviennent visibles et produisent de la chaleur. Dans l’espace, la lumière est froide, due à la phosphorescence de particules et de gaz. L’atmosphère et l’ionosphère d’une planète filtrent les rayons destructeurs, excitent des particules, et génèrent lumière et chaleur.

La difficulté se pose pour les planètes au-delà de Mars. Adamski affirme, d’après ses expériences, qu’elles possèdent pourtant des civilisations prospères et des climats similaires au nôtre. Il compare leur fonctionnement à celui d’un tube cathodique : les électrons négatifs, attirés par des charges positives, sont accélérés et franchissent des grilles successives. De la même manière, le rayonnement solaire affaibli est réaccéléré par l’action d’anneaux cosmiques — en particulier les ceintures d’astéroïdes.

Selon lui, la première ceinture d’astéroïdes, négative, attire les particules solaires et les relance vers les planètes extérieures. Celles-ci, étant elles-mêmes négatives, attirent ensuite les particules positives nécessaires à la lumière et à la chaleur. Plus loin, une deuxième ceinture répète le processus pour les planètes jusqu’à Pluton. Une troisième ceinture, au-delà de la douzième planète (car il affirme qu’il existe douze planètes dans notre système), relie et équilibre notre système avec ceux voisins, servant de filtre protecteur comparable à l’ionosphère d’une planète.

Dessin joint dans le livre « Flying Saucers Farewell » de George Adamski.
Dessin joint dans le livre « Flying Saucers Farewell » de George Adamski.

Ces ceintures d’astéroïdes, dit-il, jouent un rôle fondamental : elles canalisent l’énergie, équilibrent le climat des planètes, et constituent le « ventre cosmique » où naissent de nouveaux mondes. Lorsqu’une planète arrive en fin de cycle et commence à se désintégrer, la ceinture libère un nouveau corps pour rétablir l’équilibre du système. Ainsi, comme la matière passe de l’état solide à gazeux pour redevenir disponible, l’extinction d’une planète n’est qu’une transformation permettant la naissance d’une autre.

Le récit du 20 novembre 1952 relate l’expérience de sept personnes parties à la recherche de soucoupes volantes. Trois vivaient à « Palomar Gardens » dans la Pauma Valley, Californie : George Adamski, 61 ans, professeur indépendant de lois universelles, métaphysique, religion comparée et sciences ; sa secrétaire Lucy McGinnis ; et une amie, Alice K. Wells, propriétaire d’un café à Palomar Gardens qui était un repaire d’Adamski. Les quatre autres venaient d’Arizona : George Hunt Williamson, 24 ans, étudiant en anthropologie à Prescott et employé au service approvisionnement de l’hôpital des anciens combattants de Fort Whipple ; sa femme Betty Jane, technicienne médicale dans le même hôpital et enceinte de trois mois ; Alfred C. Bailey, 38 ans, cheminot depuis douze ans à la compagnie ferroviaire Santa Fe, à Winslow ; et son épouse Betty.

Williamson s’intéressa aux soucoupes volantes après avoir remarqué d’étranges parallèles entre les récits qui circulaient et des légendes indiennes qu’il avait collectées au cours d’une recherche d’un an parmi les Chippewa, dans le nord des États-Unis. Ce simple intérêt se transforma radicalement à partir d’août 1952, lorsqu’il participa comme témoin et protagoniste à une série prolongée de contacts par radiotélégraphie avec différentes entités extraterrestres. Il raconta ces expériences dans son premier livre, « Les soucoupes parlent ! », publié en 1954.

Adamski, quant à lui, n’était encore que peu connu. En 1951, il avait publié dans le magazine « Fate » un article commentant des photos d’ovnis lumineux prises au télescope, souvent observés passant devant la Lune. Cette modeste notoriété fut légèrement amplifiée lorsque ces clichés furent repris dans l’ouvrage « L’arrivée des soucoupes » (octobre 1952) de Kenneth Arnold — le premier témoin officiel d’ovni, dont l’observation du 24 juin 1947 donna naissance au terme « soucoupe volante ».

À l’époque, le nom d’Adamski restait donc associé à cette poignée d’images d’ovnis sur fond lunaire. Ayant lu le livre d’Arnold et vu ces photos, Williamson prit contact avec lui. Début novembre 1952, accompagné des Bailey, il rendit visite à Adamski à Palomar Gardens. Deux semaines plus tard, tous quatre eurent l’occasion de partir en excursion dans le désert avec le « professeur », espérant — même très vaguement — apercevoir l’une de ces soucoupes signalées dans la région.

À partir d’août 1952, Williamson et les Bailey s’engagèrent dans une série prolongée de contacts avec des entités se présentant comme extraterrestres, d’abord par écriture automatique, puis via des communications en radiotélégraphie. Contrairement aux affirmations de l’Oceanside Daily Blade-Tribune, ces échanges ne se faisaient pas sur 4,5 mégacycles, mais plutôt autour de 0,4 mégacycle (400 kilocycles).

L’aventure débuta un soir d’été, lors d’une réunion amicale sans but précis, où ils essayèrent l’écriture automatique. Les messages reçus furent surprenants et étranges, présentés comme émanant d’une série de dignitaires et ambassadeurs planétaires : Regga, Kadar Laku, Ankar-22, puis d’autres comme Nah-9, Ponnar, Affa, Zo, Touca et Actar.

Pour suivre le rythme des transmissions, ils fabriquèrent rapidement une planche de type Ouija. Deux semaines plus tard, sur instruction de l’un de ces interlocuteurs prétendument planétaires, ils firent appel à Lyman Streeter, opérateur radio licencié, collègue d’Alfred Bailey à la Compagnie de chemin de fer Santa Fe. Dès lors, les messages purent être reçus soit avec la planche, soit en Morse via radiotélégraphie.

 Des amis des Williamson et des Bailey, mis au courant de leurs séances avec la planche, les avertirent que les entités contactées pouvaient n’être que des « esprits malfaisants » ou des projections de leur inconscient, plutôt que de véritables intelligences extraterrestres. Le groupe rejeta cette idée, estimant que le passage à la communication radio avait sans doute été suggéré par ces mêmes « intelligences » pour dissiper toute incertitude.

Par la suite, certaines de ces communications furent accompagnées d’observations d’ovnis. Lyman Streeter, l’opérateur radio, en fit au moins deux : le 22 août, il vit une lumière très brillante évoluer à haute altitude juste au-dessus de lui, suivie immédiatement par la réception de signaux étranges sur sa radio ; et le 5 octobre, il observa un objet orange de forme ovale planer au-dessus de l’antenne de sa station.

La majorité des entités se présentaient comme originaires du système solaire, tandis que d’autres affirmaient venir d’exoplanètes de la Voie lactée, voire de planètes extragalactiques, comme Ponnar de la planète Hatonn, située selon eux dans la galaxie d’Andromède. Elles déclaraient envoyer leurs messages depuis leurs vaisseaux ou directement depuis leurs mondes.

Une seule fois, le 27 septembre, la communication se fit par voix directe, permettant au groupe d’entendre un interlocuteur parler. Par la suite, les échanges évoluèrent vers une forme de télépathie appelée « channeling direct » ou « canalisation vocale ».

Tous les contacts du groupe Williamson-Bailey commencèrent avant qu’ils n’aient entendu parler de George Adamski. Williamson ne découvrit son nom que plus tard, en lisant L’arrivée des soucoupes de Kenneth Arnold et Ray Palmer.

Selon leur livre Les soucoupes parlent ! publié en 1954, plusieurs messages reçus le 27 septembre 1952 annonçaient qu’un atterrissage aurait lieu le lendemain, avec un contact direct en face à face avec un ou plusieurs de leurs mystérieux interlocuteurs extraterrestres. Cependant, cette rencontre prévue ne se réalisa pas et fut complètement manquée.

Le 28 septembre 1952, un atterrissage avec contact direct était prévu, mais l’organisation tourna mal. Seul Lyman H. Streeter connaissait l’emplacement exact et devait ouvrir la route, s’arrêtant aux embranchements pour guider le second véhicule. En chemin, la vue fut bloquée par deux camions chargés de bois soulevant un nuage de poussière, ce qui fit perdre le contact visuel. Les deux voitures passèrent l’après-midi à se chercher et manquèrent le rendez-vous fixé à 14 h. Elles ne se retrouvèrent qu’à 18 h en ville. Déçus et affamés, le pique-nique étant dans la voiture de Streeter, ils mangèrent puis tentèrent, sans grand espoir, un contact radio. Contre toute attente, une communication fut établie vers 21 h 20.

Après l’échec du rendez-vous du 28 septembre 1952, on peut penser que les mêmes extraterrestres aient pu offrir une seconde chance au groupe deux mois plus tard, lors de l’événement du 20 novembre 1952 à Desert Center. Pour clarifier le contexte, George Hunt Williamson, dans le magazine Valor du 29 août 1953, précise que leur groupe, basé dans le nord de l’Arizona, avait commencé à établir des contacts avec des soucoupes et d’autres planètes dès août 1952, bien avant de connaître George Adamski. Ce n’est que plus tard qu’ils apprirent qu’Adamski avait pris des photos d’ovnis, ce qui les incita à aller le rencontrer, leurs intérêts étant similaires. Williamson rectifie également une erreur publiée dans Valor, précisant que leurs communications ne se faisaient pas sur 4,5 mégacycles, mais bien sur des fréquences proches de 0,4 mégacycle. Leur livre Les soucoupes parlent ! devait paraître prochainement. Effectivement, à l’automne 1952, les Williamson et les Bailey se rendirent près de San Diego, sur les pentes du mont Palomar, pour parler de leurs contacts à Adamski. Ce dernier, lors d’une conférence à Londres en 1959, confirma cette visite.

George Adamski : « Aussi, un jour, à l’automne, [les] Williamson et les bailey débarquent de l’Arizona. Ils avaient entendu parler de moi [car G. H. Williamson avait vu la première série de photos d’ovnis d’Adamski dans le livre de Kenneth Arnold et Ray Palmer, L’arrivée des soucoupes, qui venait juste de sortir, N.D.A.] Donc, ils montent jusqu’ici pour me raconter une histoire. Ils pensaient avoir un truc particulièrement intéressant à raconter. Bon, je les ai écoutés un petit moment, c’était au sujet de l’opérateur radio à la gare de la Santa Fe (…) et cet [opérateur radio] avait selon eux établi un contact avec les gens de l’espace à l’aide du manipulateur Morse ; ils étaient donc venus me raconter ça. À dire vrai, j’avais déjà pas mal d’informations du même acabit qui me venait d’autres sources. Je leur ai donc dit ce que je savais, un peu, pas trop, et ils se figurèrent alors que j’en savais plus qu’eux, et se fermèrent dès lors comme des huîtres. Par contre, ils me demandèrent : “Nous permettriez-vous de venir un jour avec vous quand vous ferez une excursion dans le désert ?” J’ai répondu qu’il n’y avait pas de problème. Ils m’avaient l’air de gens tout à fait sympathiques. “Dans ce cas, [ajoutèrent-ils] quand vous déciderez d’y aller, téléphonez-nous en PCV !” Ce que je n’ai pas manqué de faire… »

George Adamski écrit : « À la fin d’août 1952, Mr et Mrs A. C. Bailey, de Winslow, Arizona, vinrent me voir à Palomar Gardens. Je ne les connaissais pas du tout. Au cours de notre conversation, ils me parlèrent du Dr et de Mrs George H. Wlliamson, de Prescott, Arizona. Ces deux couples s’intéressaient comme moi aux soucoupes volantes. Ils avaient lu tout ce qui avait été publié à ce sujet. Eux aussi, ils avaient observé des objets étranges dans les cieux, à basse ou haute altitude. Et comme moi, ils étaient allés dans le désert dans l’espoir d’en voir atterrir un. Puis ils avaient entendu parler de moi, aussi les Bailey étaient-ils venus me voir pour me parler de leurs observations.

Quelque temps plus tard, les Bailey revinrent avec leurs amis Williamson. Ils passèrent plusieurs jours à Palomar Gardens et avant leur départ ils me prièrent de leur téléphoner dès que je tenterais d’établir un contact. Je le leur promis mais les avertis que je projetais rarement ces déplacements plus d’un jour ou deux à l’avance. »

George Adamski : « Ainsi donc, dans la soirée du 18 novembre, je téléphonai au Dr Williamson pour lui dire que je partirais vers minuit, la nuit suivante, en direction de Blythe, Californie, et lui demandai de me rejoindre là-bas le mardi 20 au matin.

Il était libre, ainsi que les Bailey, et il me promit qu’ils seraient tous au rendez-vous. Le 20, à 1 heure du matin, je quittai Palomar Gardens au volant de ma vieille voiture au risque de réveiller toutes les bêtes sauvages, et dévalai la route de montagne en lacets pour aller retrouver mes amis sur l’autoroute à l’ouest de Blythe. J’étais accompagné de Mrs Alice K. Wells, propriétaire de Palomar Gardens et du café qui s’y trouve, et de ma secrétaire Lucy Mac Ginnis. Elles avaient toutes deux accepté de me remplacer au volant, car je n’ai pas l’habitude de conduire sur les grandes routes nationales. »

Le jeudi 20 novembre 1952, au matin, les sept participants se retrouvent à Blythe, dans le sud de la Californie. George Hunt Williamson et son épouse, ainsi qu’Alfred et Betty Bailey, arrivent les premiers et sont déjà installés pour le petit-déjeuner lorsque George Adamski, accompagné de sa secrétaire Lucy McGinnis et d’Alice K. Wells, finit par les rejoindre avec un net retard, causé par une crevaison en cours de route. Après s’être tous restaurés, Adamski propose de changer le programme, suggestion à laquelle tout le monde se rallie.

Les deux voitures reprennent alors la nationale 60-70 — actuelle Interstate 10 — sur environ 80 kilomètres vers l’ouest. Arrivés à Desert Center, ils bifurquent à droite sur la route menant à Parker, en Arizona, aujourd’hui appelée Desert Center Rice Road ou Route 177. Après 11 miles (environ 17,7 km), le groupe s’arrête sur le bas-côté, en plein désert, près des premiers contreforts des montagnes Coxcomb, pour improviser un pique-nique.

Tout en mangeant, ils scrutent le ciel, espérant apercevoir une soucoupe volante, attirant la curiosité des rares automobilistes de passage. Betty Bailey propose alors de prendre des photos ; les deux couples d’amis disposent d’appareils et d’une caméra.

À l’époque, Desert Center était la seule véritable halte entre Blythe et Indio, sur près de 160 kilomètres de l’ancienne route 60/70. Véritable oasis pour les voyageurs, la localité comptait alors quelques restaurants et stations-service. Aujourd’hui, elle est devenue une quasi-ville fantôme, la plupart de ses commerces ayant fermé. Depuis Los Angeles, on y accède en empruntant l’Interstate 10 vers l’est, après un peu plus de deux heures de route.

Sur la photo prise par l’épouse de George Hunt Williamson, on aperçoit Lucy McGinnis et George Adamski, ce dernier tenant son télescope portable Tinsley sans trépied, une vingtaine de minutes avant le début du contact.
Sur la photo prise par l’épouse de George Hunt Williamson, on aperçoit Lucy McGinnis et George Adamski, ce dernier tenant son télescope portable Tinsley sans trépied, une vingtaine de minutes avant le début du contact.

Le 20 novembre 1952, vers 12 h 10, un bimoteur survole les pique-niqueurs installés près des montagnes Coxcomb, puis s’éloigne vers Parker, au nord-est. Tandis que le groupe reporte son attention vers les montagnes, un membre aperçoit ce qu’il croit être un autre avion. Rapidement, tous constatent qu’il s’agit d’un grand engin en forme de cigare, légèrement renflé au centre et tronqué aux extrémités. Par moments immobile, il repart soudain à très grande vitesse, évoluant dans un silence absolu. Sa partie supérieure est orange ou rougeâtre, le reste argenté. Un insigne noir ovale est visible sur le flanc, ainsi qu’une grande ouverture sur le dessous. Observé aux jumelles, l’appareil semble manœuvrer entre 2 000 et 3 500 mètres d’altitude.

Dans ses conférences et un enregistrement de 1955, Adamski raconte que, voyant cet appareil sans ailes ni appendices, orné d’un symbole orangé sur le dessus, il a décidé de s’installer ailleurs pour l’observer. Avec Lucy McGinnis et Alfred C. Bailey, il se rend à un point repéré plus tôt, environ 1 300 mètres plus bas. Alfred l’aide à installer le télescope, puis repart avec Lucy rejoindre le reste du groupe resté en hauteur. La zone étant parfaitement dégagée, Adamski reste visible. Il fixe à l’oculaire son appareil photo Ihagee fabriqué à Dresde, de type Graflex, utilisant le télescope comme téléobjectif.

George Adamski utilisant son télescope de 6 pouces
George Adamski utilisant son télescope de 6 pouces
Photo de bonne qualité d’Adamski utilisant son télescope de 6 pouces en vision directe.
Photo de bonne qualité d’Adamski utilisant son télescope de 6 pouces en vision directe.
Appareil photo Ihagee de George Adamski
Appareil photo Ihagee de George Adamski

          

Télescope de 6 pouces avec l’appareil photo Ihagee de George Adamski monté dessus pour prises.
Télescope de 6 pouces avec l’appareil photo Ihagee de George Adamski monté dessus pour prises.

Le cigare reste présent, haut au-dessus des montagnes, sous un soleil éclatant et un ciel clair. Adamski situe son « premier contact » à 12 h 30, en référence à l’apparition du vaisseau-mère, qu’il pense accompagnée d’un échange télépathique. Le Phoenix Gazette indique plutôt 13 h 30, sans doute en raison du décalage horaire entre la Californie et l’Arizona en novembre 1952.

La première photo « Brownie » améliorée, assombrie pour mettre en évidence le coin supérieur gauche, tandis que la zone où se trouve Alfred Bailey a été éclaircie afin de montrer la silhouette en relation avec le paysage réel, il est sur place et montre le ciel dans la direction où se trouve le vaisseau cigare… À environ 18 mètres à gauche d’Alfred Bailey, on distingue le tube optique blanchâtre du télescope d’Adamski, posé au sol contre ce qui ressemble à une boîte en carton. Il n’a pas encore été installé sur son trépied.
La première photo « Brownie » améliorée, assombrie pour mettre en évidence le coin supérieur gauche, tandis que la zone où se trouve Alfred Bailey a été éclaircie afin de montrer la silhouette en relation avec le paysage réel, il est sur place et montre le ciel dans la direction où se trouve le vaisseau cigare… À environ 18 mètres à gauche d’Alfred Bailey, on distingue le tube optique blanchâtre du télescope d’Adamski, posé au sol contre ce qui ressemble à une boîte en carton. Il n’a pas encore été installé sur son trépied.

La photo n°1 du Kodak Brownie précédente montre dans son coin en haut à gauche le vaisseau-mère cigare et deux soucoupes d’exploration, et même une tache plus sombre sous le vaisseau cigare qui serait peut-être une porte de soute de sortie ouverte pour les petits vaisseaux :

Photo prise par les témoins d’Adamski à Desert Center le 20 novembre 1952, du vaisseau mère cylindrique Vénusien larguant plusieurs soucoupes dans le ciel, avant le contact avec Orthon. Morceau du gros plan original rehaussé et colorisé de la photo au Kodak Brownie.
Photo colorisée prise par les témoins d’Adamski à Desert Center le 20 novembre 1952, du vaisseau mère cylindrique Vénusien larguant plusieurs soucoupes dans le ciel, avant le contact avec Orthon. Morceau du gros plan original rehaussé et colorisé de la photo au Kodak Brownie.
Gros plan sur un « vaisseau éclaireur », en phase de descente. Version rehaussée et colorisée.
Gros plan sur un « vaisseau éclaireur », en phase de descente. Version rehaussée et colorisée.
Sur cette vue aérienne de la zone où eut lieu le contact, l’appareil présenté du livre Les soucoupes volantes ont atterri se trouvait probablement en vol stationnaire au-dessus de la dépression de la crête montagneuse — appelée « vallon » dans l’édition J’ai Lu.
Sur cette vue aérienne de la zone où eut lieu le contact, l’appareil présenté du livre Les soucoupes volantes ont atterri se trouvait probablement en vol stationnaire au-dessus de la dépression de la crête montagneuse — appelée « vallon » dans l’édition J’ai Lu.

George Adamski : « Un peu après midi, alors que Betty Bailey et Betty Williamson prenaient des photos, nous entendîmes le vrombissement d’un avion derrière la chaîne de montagnes se dressant de l’autre côté de la route. Il convient de préciser que, lorsque je dis que ces montagnes se trouvaient « de l’autre côté de la route » elles en étaient éloignées de plus de deux cents mètres au moins. Cependant, dans le silence du désert, le son porte très loin et nous entendîmes cet avion une bonne minute avant de le voir apparaître à très basse altitude, au-dessus des montagnes. C’était un bimoteur normal, effectuant apparemment un vol de routine.

Nous suivîmes des yeux cet appareil quand il nous survola et finit par disparaître à l’horizon. Soudain, nos têtes se tournèrent simultanément vers les montagnes, que venait de franchir le petit avion. Nous vîmes alors à très haute altitude un objet volant en forme de cigare, argenté, sans ailes, sans appendices, qui planait lentement, sans le moindre bruit, et semblait glisser vers nous ; puis il s’arrêta et resta immobile dans le ciel.

Le Dr Williamson s’exclama, au comble de la surexcitation : — C’est un vaisseau spatial ! À première vue, on aurait dit le fuselage d’un avion géant brillant au soleil, et il était fort possible que du sol nous ne puissions distinguer ses ailes, tant était grande son altitude. Lucy, toujours prudente et un peu sceptique, répondit : — Non, George, je ne crois pas que ce soit possible. Al intervint, tout aussi surexcité : — Mais il est très haut ! Et voyez comme c’est grand ! — Lucy, insista George, vous voyez bien qu’il n’a pas d’ailes, ni rien !... Adamski, qu’en pensez-vous ? Avant que je puisse répondre, Lucy s’écria : — Vous avez raison, George ! Regardez ! Le dessous est orangé... sur toute la longueur !

Tout le monde se mit à parler en même temps. Alice voulait que j’aille chercher mon petit télescope dans la voiture pour photographier ce merveilleux navire volant, si près de nous. Al Bailey insista pour que sa femme Betty prenne un film de l’objet tandis qu’il planait au-dessus de nous, mais elle était tellement énervée qu’elle ne parvint pas à mettre sa caméra au point. Et quand elle fut enfin calmée, le grand oiseau orangé était reparti.

Nous nous passions rapidement de mains en mains les deux paires de jumelles que nous avions apportées, et ce fut ainsi que George observa une marque noire, ou tout au moins sombre, sur le côté de l’objet, comme s’il s’agissait d’un insigne. George Williamson avait été pilote pendant la guerre et connaissait pratiquement tous les insignes de l’aviation, mais bien qu’il vît celui-ci très nettement, il fut incapable de le reconnaître.

Le spectacle était inoubliable. Les automobilistes passant sur la route auraient pu voir cet objet mais hélas, peu de gens ont appris à regarder en l’air. C’est d’autant plus vrai des conducteurs, et c’est heureux, qui ne regardent que la route.

Sans doute, si l’un de nous avait levé le bras pour montrer le ciel, une voiture se serait peut-être arrêtée, et ses passagers auraient pu voir alors aussi bien que nous notre gigantesque visiteur de l’espace. Mais nous ne désirions pas attirer l’attention.

Malgré notre surexcitation, je savais que ce n’était pas le lieu désiré ; que ce n’était peut-être même pas la soucoupe qui prendrait contact avec moi, si tel était le projet. Mais je sentais tout de même que ce cigare volant avait un rapport réel avec ce qui allait se passer. Conscient de la curiosité que pouvait éveiller notre petit groupe, en plein désert, en un lieu où personne ne songerait à pique-niquer, je ne tenais pas à nous faire davantage remarquer en installant mon télescope et mon appareil photographique en vue de tous les passants. Avant tout, je ne voulais pas commettre la moindre faute qui risquât d’empêcher un atterrissage et un contact personnel avec un voyageur de l’espace, si la chose était concevable. Et je ne doutais plus que ce moment fût venu.

Je m’écriai vivement : — Vite ! Quelqu’un... Il faut me conduire un peu plus loin. Ce vaisseau est venu me chercher et je ne veux pas les faire attendre ! La soucoupe est peut-être déjà là-haut... ils ont peur de descendre là où trop de gens risquent de les voir !... Ne me demandez pas pourquoi j’ai prononcé ces mots, ni comment j’ai pu deviner. J’ai déjà dit que j’ai toujours l’habitude d’obéir à mes intuitions, et à ce moment-là je n’ai pas réfléchi. Je suis incapable d’expliquer pourquoi j’ai eu ce sentiment. Pour ceux qui comprennent les subtilités de l’esprit, aucune explication n’est nécessaire. Pour les autres, elle risquerait d’être bien trop longue et trop difficile.

Lucy sauta dans la voiture et prit le volant. Al demanda s’il pouvait nous accompagner et sans attendre ma réponse monta à côté d’elle. Je dis aux autres de ne pas bouger et d’observer attentivement tout ce qui se produirait, puis je montai sur le siège arrière. Tandis que Lucy faisait demi-tour pour reprendre la route, Al mit la tête à la portière pour regarder le ciel et je me tournai vers la lunette arrière ; nous constatâmes tous deux que l’énorme cigare volant avait fait demi-tour aussi et suivait silencieusement la voiture, mais à très haute altitude et à mi-chemin, semblait-il, entre la route et la chaîne de montagnes. Tout en roulant, sur environ 800 mètres, nous ne le quittâmes pas des yeux.

Je demandai alors à Lucy si elle pouvait tourner à droite sur une petite piste qui me conduirait vers un endroit que je jugeais idéal pour y installer mon télescope. Ce chemin était très mauvais, semé de cailloux pointus et de débris de bouteilles et je craignais pour nos pneus, mais je savais que nous gagnerions du temps si nous pouvions aller en voiture au lieu que j’avais choisi, à 800 ou 900 mètres de la route, à la base d’une petite colline rocheuse, sans avoir à transporter tout mon matériel, c’est-à-dire mon télescope de 15 cm, un trépied et une sacoche contenant l’appareil photographique du télescope, sept bobines de pellicule ultra-rapide et un Kodak Brownie.

Appareil Kodak Brownie de 1950, le même type que celui que devait avoir George Adamski.
Appareil Kodak Brownie de 1950, le même type que celui que devait avoir George Adamski.

Nous décidâmes de tenter notre chance en voiture et arrivâmes ainsi sans incident à une soixantaine de mètres du lieu que j’avais choisi. À ce moment, le grand cigare volant semblait se trouver juste au-dessus de notre voiture, et quand nous nous arrêtâmes, il en fit autant ! Al m’aida à décharger mon matériel, à installer le trépied et à y fixer le télescope. Ce n’était pas commode car des rafales de vent violent secouaient le télescope, ce qui ne laissait pas présager de bonnes photos. Mais je ne voulais pas perdre trop de temps en préparatifs parce que j’avais la très nette impression que je devais me hâter. À la réflexion, je ne saurais dire si ce sentiment m’était inspiré par les passagers du grand vaisseau spatial ou s’il était simplement dû à ma surexcitation.

Je priai Al et Lucy d’aller rejoindre les autres aussi vite que possible, et d’observer attentivement, tous ensemble, ce qui pourrait se passer.

J’avais bien souvent rêvé de rencontrer l’équipage de certains engins que je photographiais depuis des années. J’avais même déclaré à plusieurs reprises que mon vœu le plus cher serait de faire une promenade dans une de ces soucoupes volantes. Pourtant, j’ai bien souvent entendu parler de disparitions étranges, dont la seule explication semblait être que les personnes disparues avaient été emportées dans un engin spatial quelconque. D’après les faits qui m’avaient été communiqués, ces rumeurs semblaient fondées, et à ma connaissance aucune de ces personnes « kidnappées » n’était revenue sur la Terre.

Je me disais donc que s’il devait y avoir maintenant un atterrissage et si j’avais la joie d’entrer en contact avec des extra-terrestres j’aurais peut-être aussi la chance de faire un voyage dans un de leurs engins, et je voulais donc être sûr d’avoir des témoins de mon départ. Ce fut pourquoi je priai mes compagnons d’observer avec attention tout ce qui pourrait m’arriver, mais de loin. Ils étaient alors à quelque 1 500 mètres de l’endroit où je me trouvais.

Avant de me quitter, Lucy me demanda combien de temps ils devraient attendre, avant de revenir me chercher, tout en étant sûrs que leur présence n’interromprait rien ; je lui répondis de revenir dans une heure, à moins que je ne leur fisse des signaux plus tôt. Après le départ de la soucoupe, s’il en venait une comme je l’espérais, je marcherais jusqu’à la route et agiterais mon chapeau. Mais quel que soit le cas, ils devaient revenir au bout d’une heure parce que j’étais certain qu’alors tout serait fini.

Quand la voiture fit demi-tour et s’éloigna selon mes instructions, le grand cigare volant tourna aussi. Silencieusement, mais très vite, il disparut derrière la crête des montagnes mais pas avant qu’une escadrille de chasse ne rugisse dans le ciel, cherchant apparemment à tourner autour de ce gigantesque objet étranger. Al et Lucy purent le suivre des yeux pendant plus longtemps que moi parce que la route était plus éloignée des montagnes que je ne l’étais. Ce fut seulement lorsqu’ils eurent rejoint les autres que le cigare se dressa soudain à la verticale et fila dans les airs comme une fusée, laissant les avions interdits.

Seul avec mes pensées et mon télescope, je m’affairai autour de mes appareils et fis la mise au point de l’objectif. Des idées folles tourbillonnaient dans ma tête, je craignais qu’il ne se passât rien, je me demandais si l’énorme vaisseau spatial reparaîtrait, ou si les avions l’avaient définitivement chassé ; et si un engin inconnu s’approchait, est-ce que je pourrais le photographier, prendre un cliché assez net pour convaincre tous mes détracteurs... mille pensées se poursuivaient ainsi sous mon crâne. »

À 13 h 50, après une heure seul avec son matériel, un flash ou une bulle lumineuse provenant de l’emplacement d’Adamski attire l’attention du groupe. Les six témoins s’approchent. Il les rejoint en agitant son chapeau et leur raconte avoir vu une soucoupe volante à environ 800 mètres, qu’il a photographiée sept fois au télescope, puis une fois avec un Kodak Brownie, avant qu’elle ne disparaisse derrière des collines (en fait il y eut 4 clichés pris au Kodak Brownie mais un seul présentait quelque chose de visible qui fut publié).

Amélioration de l’une des deux photos restantes de la série de sept prises au télescope montre clairement le champ circulaire de l’instrument dans les coins inférieurs. Prises vers 14 h par Adamski à travers son télescope portatif de 6 pouces monté sur trépied. Le vaisseau se trouvait alors à environ 800 mètres de distance. Publiée par The Phoenix Gazette quatre jours après les faits, elle fut développée par le journal, ce qui signifie qu’Adamski ignorait ce que révélerait exactement le cliché — un détail qui complique l’hypothèse d’une simple supercherie. Selon des enregistrements audio, Adamski affirma avoir donné le chargeur contenant le négatif à Williamson comme simple souvenir, et n’avoir appris que plus tard que le Phoenix Gazette l’avait développé, après que Williamson et trois autres témoins eurent déjà relaté l’événement. Le négatif, propriété de Williamson, n’a pas été retrouvé dans ses archives. L’image connue provient d’une photocopie conservée dans ses dossiers personnels.
Amélioration de l’une des deux photos restantes de la série de sept prises au télescope montre clairement le champ circulaire de l’instrument dans les coins inférieurs. Prises vers 14 h par Adamski à travers son télescope portatif de 6 pouces monté sur trépied. Le vaisseau se trouvait alors à environ 800 mètres de distance. Publiée par The Phoenix Gazette quatre jours après les faits, elle fut développée par le journal, ce qui signifie qu’Adamski ignorait ce que révélerait exactement le cliché — un détail qui complique l’hypothèse d’une simple supercherie. Selon des enregistrements audio, Adamski affirma avoir donné le chargeur contenant le négatif à Williamson comme simple souvenir, et n’avoir appris que plus tard que le Phoenix Gazette l’avait développé, après que Williamson et trois autres témoins eurent déjà relaté l’événement. Le négatif, propriété de Williamson, n’a pas été retrouvé dans ses archives. L’image connue provient d’une photocopie conservée dans ses dossiers personnels.
Photo n°2 prise Kodak Brownie chargé d’un rouleau de pellicule, Adamski ayant épuisé les sept plans films avec son télescope. J’ai cerclé de rouge la zone où est la soucoupe partant disparaître derrière la colline au fond.
Photo n°2 prise Kodak Brownie chargé d’un rouleau de pellicule, Adamski ayant épuisé les sept plans films avec son télescope. J’ai cerclé de rouge la zone où est la soucoupe partant disparaître derrière la colline au fond.
Photographie de George Adamski prise le 20 Novembre 1952 avec son Kodak Brownie (et pas au télescope, il avait épuisé sa pellicule sur l’appareil adapté au télescope). En 2017, le chercheur Danois, Rene Erik Olsen, ayant une copie de très haute définition de l’original de la photo 22 dans ses archives, eut l’idée géniale, d’en rehausser les détails grâce au traitement d’images par ordinateur. On voit très bien la soucoupe photographiée qui à cette distance fait nécessairement une très grande taille et ne peut en aucun cas être un quelconque modèle réduit.
Photographie de George Adamski prise le 20 Novembre 1952 avec son Kodak Brownie (et pas au télescope, il avait épuisé sa pellicule sur l’appareil adapté au télescope). En 2017, le chercheur Danois, Rene Erik Olsen, ayant une copie de très haute définition de l’original de la photo 22 dans ses archives, eut l’idée géniale, d’en rehausser les détails grâce au traitement d’images par ordinateur. On voit très bien la soucoupe photographiée qui à cette distance fait nécessairement une très grande taille et ne peut en aucun cas être un quelconque modèle réduit.

Adamski était en train de démonter son télescope en pensant que tout était fini plusieurs minutes, alors que les autres rejoignaient la position de la voiture.

George Adamski : «Bien que depuis très longtemps j’espérais un contact personnel avec un passager d’une soucoupe volante, à ce moment précis je n’y pensais plus. Je ne songeais qu’à prendre une bonne photo, peut-être un gros plan de quelque engin spatial. La voiture n’était pas repartie depuis cinq minutes que mon attention fut attirée par un éclair dans le ciel et presque instantanément un merveilleux appareil parut planer au-dessus d’un col, entre deux sommets, et vint se poser silencieusement dans un vallon à 800 mètres de moi. Le petit engin ne disparut pas complètement derrière la crête ; le bas seulement toucha le sol mais la partie supérieure, une espèce de coupole, resta visible pour mes amis qui m’observaient. Cependant, de là où j’étais, je voyais tout l’appareil, et son équipage pouvait contempler la route et le terrain environnant sur plusieurs kilomètres.

Rapidement, je braquai mon télescope dessus et aussi vivement que possible, sans prendre même le temps d’effectuer une mise au point, je pris des clichés et les sept bobines y passèrent. J’espérais que la chance était avec moi et que les photos seraient bonnes. À mesure que je retirais chaque bobine de pellicule exposée de mon appareil — un vieux Hagee-Dresden Grafles — je la glissais dans la poche droite de ma veste. J’étais certain que, là, les pellicules seraient à l’abri.

Je démontai l’appareil photographique du télescope, le rangeai dans sa boîte et saisis mon Brownie. Au moment où je prenais la première photo, je vis la soucoupe scintiller vivement, reculer et disparaître derrière la crête d’où elle avait surgi. À l’instant, de nouveaux avions vrombirent au-dessus de nous. Je les vis décrire plusieurs cercles et repartir. J’étais certain que la soucoupe leur avait échappé encore une fois et qu’elle était en route vers son vaisseau « amiral ».

Je pris alors deux ou trois photos avec le Brownie, pour montrer simplement le terrain de cette région au cas où les photos de la soucoupe seraient réussies, ce dont je n’étais pas du tout certain. Mais c’est le sort de tous les photographes amateurs ; contrairement aux professionnels ils ne savent jamais si leur cliché sera réussi. Après avoir pris trois photos, je restai là un moment à regarder autour de moi, le Kodak à la main. J’étais encore tout émerveillé de m’être trouvé si près d’une soucoupe volante et je me demandai si les passagers savaient que je la photographiais. J’avais l’impression qu’ils m’avaient observé. Je rêvais de voir un jour le pilote de ce merveilleux engin, de lui parler... Il me permettrait peut-être de visiter son appareil ? »

George Adamski : «Soudain, j’aperçus un homme qui se tenait à l’entrée de la ravine, entre deux collines, à 400 mètres environ. Il me faisait signe d’approcher. Je me demandai qui il pouvait être, et d’où il sortait. J’étais certain de ne pas l’avoir aperçu plus tôt ; il n’avait pas été là, et il n’était pas passé près de moi. Sans doute venait-il de l’autre versant de la montagne. Je m’étonnais cependant de ne pas l’avoir vu descendre vers moi. Un prospecteur, peut-être ? Ou un habitant de la montagne ? J’aurais pourtant juré que le lieu était désert, que personne ne vivait à des kilomètres à la ronde. Un minéralogiste, peut-être ? Mais pourquoi me faisait-il signe, à moins qu’il n’ait besoin de secours ? Je me mis donc en marche, en me posant encore des questions mais en pensant surtout à ma récente aventure.

Tandis que je m’approchais de lui, j’éprouvai soudain une étrange sensation, et j’hésitai. Je me retournai, afin de m’assurer que mes compagnons pouvaient me voir. Apparemment, rien ne justifiait cette impression, car l’homme avait l’air d’un homme normal, un peu plus petit que moi et beaucoup plus jeune. Quand je fus un peu plus près, je notai deux différences flagrantes.

  1. Son pantalon n’était pas comme le mien. C’était une espèce de fuseau un peu large et serré aux chevilles, un peu comme un pantalon de ski, et je me demandai un instant pourquoi il portait cette tenue dans le désert.
  2. Il avait des cheveux très longs, tombant sur les épaules, que le vent ébouriffait. Cela, cependant, n’avait rien de vraiment étrange car j’avais déjà vu des garçons aux cheveux presque aussi longs.

Bien que je ne compris pas l’étrange sentiment qui m’envahissait et persistait, je sentais confusément que c’était un sentiment amical envers ce jeune homme souriant qui m’attendait. Et je continuai de marcher vers lui sans la moindre crainte.

Soudain, comme si un brouillard s’était dissipé dans mon esprit, je perdis toute sensation de prudence, au point que j’oubliai mes amis et que je ne me souciai pas un instant qu’ils m’observassent comme je les en avais priés. J’étais maintenant très près de l’homme. Il fit un pas vers moi. Nous étions maintenant à moins d’un mètre l’un de l’autre. »

Peinture de l’homme de l’espace (nommé Orthon comme il l’apprendra plus tard) commanditée par George Adamski après la rencontre du 20 novembre 1952 près de Coxcomb Mountain, à Desert Center.
Peinture de l’homme de l’espace (nommé Orthon comme il l’apprendra plus tard) commanditée par George Adamski après la rencontre du 20 novembre 1952 près de Coxcomb Mountain, à Desert Center.
George Adamski sur l’emplacement où la soucoupe était restée en suspension. Photographie de Michel Zirger, réalisée à partir d’un tirage « vintage » issu du manuscrit original de Williamson D’Autres langues – Autres chairs [collection Michel Zirger]. Colorisation par Rene Erik Olsen, sous la supervision de Michel Zirger.
George Adamski sur l’emplacement où la soucoupe était restée en suspension. Photographie de Michel Zirger, réalisée à partir d’un tirage « vintage » issu du manuscrit original de Williamson D’Autres langues – Autres chairs [collection Michel Zirger]. Colorisation par Rene Erik Olsen, sous la supervision de Michel Zirger.

George Adamski : «Je comprenais enfin, avec stupéfaction, que j’étais en présence d’un extra-terrestre... d’un ÊTRE HUMAIN VENU D’UN AUTRE MONDE ! Alors que je m’approchais de lui, je n’avais pas vu son vaisseau, et je ne cherchai même pas à le voir. Je n’y pensais même pas, et j’étais muet de stupeur. Mon cerveau, pendant quelques secondes, cessa de fonctionner.

La beauté de cet homme dépassait tout ce que je n’avais jamais pu imaginer. Son visage était radieux. J’avais l’impression d'être un petit enfant en présence d’un être d’une grande sagesse, d’un grand amour, et je me sentis très humble... Car il émanait de lui une infinie bonté, une infinie compréhension et une suprême humilité.

Pour rompre ce charme qui me paralysait — il l’avait certainement compris — il me tendit la main comme pour serrer la mienne. Je réagis machinalement, comme nous le faisons tous en pareil cas. Mais avec un sourire et un léger hochement de tête, il écarta mon geste et plaça simplement sa paume contre la mienne et la retira aussitôt. Je pris cela pour un signe d’amitié.

Sa peau était extrêmement fine, délicate comme celle d’un bébé, ferme mais chaude. Ses mains étaient fines, avec de longs doigts fuselés, des mains de femme douée pour les arts. En fait, différemment vêtu, il aurait pu être pris pour une très belle femme ; mais c’était manifestement un homme.

Il mesurait environ un mètre soixante-dix et devait peser — selon nos mesures — quelque chose comme 70 kilos. Il pouvait avoir vingt-huit ans, mais peut-être était-il plus âgé. Il avait un visage assez rond avec un très grand front, de grands yeux gris légèrement en amande à l’expression calme, des pommettes saillantes mais pas autant que les Orientaux, un nez finement modelé, une bouche bien dessinée et des dents très blanches qui brillaient quand il souriait ou qu’il parlait.

Son teint, autant que je puisse le décrire, était doré, comme légèrement bronzé. J’eus l’impression qu’il n’avait jamais eu besoin de se raser car ses joues étaient lisses comme celles d’un enfant. Il avait des cheveux blond cendré largement ondulés, plus brillants que ceux d’une jolie femme. L’idée m’est venue à ce moment que bien des Terriennes auraient aimé avoir ces cheveux-là. Il ne portait pas de coiffure et, comme je l’ai dit, le vent agitait ses longs cheveux.

Il était vêtu d’une espèce de combinaison qui me fit l’effet d’un uniforme quelconque, de couleur marron-chocolat, le haut un peu blousant avec un col montant, des manches longues bouffantes, serrées aux poignets. Une ceinture large d'environ 15 centimètres, bordée en haut et en bas d’une espèce de galon dans le ton du costume, mais plus clair et plus doré, enserrait sa taille. Le pantalon était légèrement bouffant aussi, et retenu aux chevilles par des bandes semblables à celles des poignets.

À vrai dire, je ne sais trop comment décrire la couleur de ce vêtement car je ne trouve dans notre langue aucun mot qui soit assez précis. Le tissu était très fin, d’un tissage différent de nos étoffes. Il était brillant mais je ne saurais dire si cet effet était dû à une certaine finition ou si les fils eux-mêmes scintillaient. On aurait pu le comparer à du satin ou à une soie cirée car il était plus lumineux que luisant.

Je ne pus voir ni fermeture à glissière, ni boutons, ni agrafes d’aucune sorte ; on ne distinguait même pas les coutures. Je me demande encore comment ce vêtement était cousu, s’il l’était. Il n’avait pas non plus de poches. L’homme ne portait aucune bague, pas de montre, pas d’ornements. J’eus l’impression qu’il n’était pas armé. Ses chaussures étaient d’une couleur sang-de-boeuf, elles aussi en tissu mais différent de celui du costume, un tissu qui avait l’apparence du cuir. L’étoffe était très élastique car tandis que nous parlions je pouvais voir les mouvements de ses pieds dans les chaussures. Elles étaient légèrement montantes, bien serrées autour des chevilles, mais n’avaient pas de lacets. L’ouverture se trouvait sur le côté externe, vers le talon. Je vis là deux étroites bandes mais aucune boucle et je supposai que ces bandes étaient faites d’une matière élastique. Le talon était plus plat que celui des Terriens, et le bout des souliers tout à fait rond.

Je remarquai particulièrement ses pieds, parce que, au cours de notre conversation, il me fit comprendre que les empreintes de ses pas avaient beaucoup d’importance. Mais nous y reviendrons.

Je me rendais compte que le temps passait et que je ne pourrais obtenir de lui aucun renseignement en me contentant de le regarder, alors je lui demandai d’où il venait. Il ne parut pas comprendre mes paroles, aussi lui posai-je de nouveau ma question. Sa seule réaction fut un léger hochement de tête, et il eut l’air de s’excuser, ce qui m’indiqua qu’il ne comprenait ni mes mots ni mon intention.

J’ai toujours été convaincu que les gens qui désirent se comprendre le peuvent, même s’ils parlent une langue différente. On peut s’exprimer avec ses sentiments, par signes et, surtout, au moyen de la télépathie. Il y avait trente ans que j’enseignais cela et j’en conclus donc que je devais avoir recours à cette méthode si je voulais converser avec cet être. J’avais mille questions à lui poser, si seulement je pouvais y penser clairement.

Afin de lui faire comprendre ma première question, je pensai fortement à l’image d’une planète, tout en montrant le soleil, alors au zénith. Il comprit cela, comme me le révéla son expression. Puis je tendis le bras vers le soleil, traçai un cercle avec l’index, indiquant l’orbite des planètes les plus proches du soleil et je dis « Mercure ». Puis je traçai de même une seconde orbite et dis « Vénus » et enfin une troisième, « Terre », en montrant le sol où nous nous trouvions.

Je répétai ma pantomime, tout en conservant dans mon esprit l’image d’une planète telle que je l’imaginais, et cette fois je me désignai moi-même, en indiquant que j’appartenais à la Terre. Puis je le montrai du doigt, en l’interrogeant du regard. Il avait parfaitement compris, et il sourit de toutes ses dents en montrant le soleil. Il traça une orbite, puis une deuxième et, plaçant sa main gauche sur son cœur, il montra de la main droite la seconde orbite. Je crus comprendre que la deuxième planète était la sienne, et je lui demandai en articulant bien : — Vous voulez dire que vous venez de Vénus ?

C’était la troisième fois que je prononçais le nom de cette planète, et je le vis hocher affirmativement la tête. Puis, lui aussi, articula le mot « Vénus ». Il avait la voix claire, plus aiguë que celle d’un homme adulte. C’était une voix de jeune garçon, avant la mue. Et bien qu’il n’eût prononcé qu’un mot, il y avait tant de musique dans sa voix que je voulais l’entendre encore.

— Pourquoi venez-vous sur la Terre ? demandai-je ensuite. Cette question fut également ponctuée de gestes et d’expressions faciales ainsi que d’images mentales, comme toutes les questions que je lui posais. Je les répétais au moins deux fois pour m’assurer d’être compris. Ses expressions me l’apprenaient clairement, et lorsqu’il hésitait, je le voyais dans ses yeux. Je répétais également ses réponses, pour être sûr de bien le comprendre.

Il me fit entendre que sa visite et celles de ses congénères étaient amicales. De plus, il m’indiqua par gestes qu’ils s’inquiétaient des radiations émanant de la Terre. Je compris cela aisément, car dans le désert, comme c’est souvent le cas, on pouvait nettement voir frémir des ondes de chaleur, rappelant des radiations. Il me les montra, puis désigna l’espace. Je lui demandai alors si leur inquiétude était provoquée par les explosions de nos bombes, et les retombées radioactives. Il comprit immédiatement et répondit par un signe de tête affirmatif.

Je demandai alors s’il y avait du danger, en formant dans mon esprit un tableau de destruction. Il hocha de nouveau la tête, d’un air extrêmement compatissant, l’expression que l’on peut avoir pour un enfant tendrement aimé qui a commis des erreurs par ignorance ou manque de compréhension. Tant qu’il fut question de ce sujet, il garda cette expression.

Je voulus savoir si ces bombes représentaient un danger pour les espaces intersidéraux. Encore une fois, il me répondit par l’affirmative, d’un signe de tête. Depuis longtemps, les savants de la Terre savent que le rayon cosmique, comme on l’appelle, est plus puissant dans le cosmos que dans notre atmosphère. Il est donc logique de supposer que les émanations radioactives des bombes que l’on fait exploser sur notre Terre sont plus dangereuses, et plus puissantes dans le cosmos, après avoir quitté l’atmosphère terrestre.

La logique confirmait la déclaration de cet homme de l’espace, mais j’insistai et demandai s’il y avait autant de danger pour nous, sur la Terre, que pour les choses de l’espace. Il me fit comprendre, par gestes, que les formations de nuages en étaient affectées, en effet. Son hochement affirmatif de la tête était tout à fait catégorique, et il prononça même notre mot, « Oui ». Il était facile, d’après les mouvements de ses mains et de ses bras, d’imaginer les formations de nuages, mais pour indiquer les explosions, il dit : « Boum ! Boum ! » Puis, afin de se faire mieux comprendre, il me toucha, puis il toucha un petit buisson sauvage et désigna enfin la terre, le sol, et puis écarta les bras en disant encore « Boum », comme pour me dire que trop d’explosions détruiraient tout cela. »

George Adamski : « Cela me paraissait suffisamment clair, aussi passai-je à un autre sujet et lui demandai-je s’il était venu directement de Vénus dans l’engin que j’avais photographié. Il se retourna alors et montra la colline proche. Je vis alors, planant à basse altitude, la soucoupe que j’avais vue plus tôt, et que je croyais partie. J’avais été tellement fasciné par cet homme que je n’avais plus songé à regarder derrière lui, vers ce vallon où l’engin venait de reparaître.

Ma surprise l’amusa et il rit de bon cœur. Mais je n’avais pas l’impression qu’il se moquait de moi, et ce rire ne me gêna aucunement. Je ris avec lui, et puis je lui demandai s’il était venu de Vénus à bord de cette soucoupe. Il fit un signe de tête négatif, et me fit comprendre que cet engin avait été amené dans l’atmosphère terrestre à bord d’un vaisseau beaucoup plus grand. Je me rappelai alors le cigare volant gigantesque que nous avions vu, et je lui demandai s’il s’agissait de celui-là. Il me répondit par un signe affirmatif.

Dans mon esprit, je formai une image d’un certain nombre de petits engins, comme cette soucoupe qui l’avait amené, rangés à l’intérieur du grand vaisseau, et je compris à son expression qu’il recevait mes images mentales. Je comparai alors ce cigare avec nos grands porte-avions. Un signe de tête m’apprit que je ne me trompais pas. Je demandai alors si l’immense soucoupe pouvait être appelée une soucoupe « mère ». Il parut comprendre le mot « mère » car son signe de tête affirmatif s’accompagna d’un bon sourire.

Je lui demandai ensuite si nos avions, qui avaient surgi autour de la « mère », et ceux qui étaient descendus en piqué pour m’observer pendant que je photographiais la petite soucoupe, les avaient gênés. Il me répondit « oui » d’un signe de tête.

— Comment marche votre vaisseau spatial ? lui demandai-je. Avec quelle force ?

Bien qu’il eût visiblement l’habitude de la télépathie, j’eus du mal à former dans mon esprit une image de cette question. J’avais beau gesticuler, il me fallut plusieurs minutes pour lui faire comprendre la signification de ma question, mais j’y parvins néanmoins. Il me fit comprendre qu’il marchait selon la loi d’attraction et de répulsion, en ramassant un petit caillou qu’il fit tomber, puis en le ramassant encore pour m’expliquer le mouvement.

À mon tour, pour être certain d’avoir bien compris, je pris deux cailloux, les approchai l’un de l’autre comme s’ils étaient aimantés, et écartai le premier en prononçant le mot « magnétique ». Au bout d’un moment il me répondit affirmativement, et prononça même à son tour ce mot « magnétique » que j’avais répété plusieurs fois.

Je me rappelai soudain les petits disques brillants si souvent observés. Ce ne fut pas difficile car, avec mes mains, je formai un petit cercle, puis je désignai la soucoupe et mon visiteur tandis que je demandai dans mon esprit si ces disques étaient pilotés. Il comprit rapidement et me répondit par la négative. Puis, formant aussi un petit cercle avec ses mains, il leva les yeux, montra sa soucoupe et ensuite l’espace, et je captai sa pensée.

Il me disait que les petits disques si souvent observés étaient en réalité les « yeux » d’un vaisseau spatial plus grand — une soucoupe ou un cigare énorme — téléguidés et sans pilotes. Je formai cette image dans mon esprit et il m’assura que j’avais compris. Puis je vis en esprit une explosion dans l’espace accompagnée d’une vive lueur. En voyant cette image, il éclata de rire et me fit comprendre que, dans ces cas, les petits disques étaient tombés en panne et ne pouvaient être ramenés au grand vaisseau qui les avait lancés ; on les détruisait alors, comme nous détruisons nos fusées qui s’égarent, au moyen d’un court-circuit, ce qui provoquait l’explosion.

Il m’assura que cela se produisait toujours assez loin de nous et que nous ne pouvions courir aucun danger. »

George Adamski : « Soudain, l’idée me vint de lui demander s’il croyait en Dieu. Il ne comprit pas, car ce mot « Dieu » le déroutait. Mais je finis par former dans mon esprit, tandis qu’il m’observait attentivement, l’image d’une création, en l’accompagnant de grands gestes symbolisant le ciel immense, la Terre, les étoiles, et en prononçant à plusieurs reprises les mots « Créateur de l’univers ».

Il finit par comprendre mes pensées, car je suis bien certain que mes gestes étaient maladroits. Et il me répondit « oui ». Je me rendais bien compte qu’il ne pouvait comprendre les mots avec lesquels nous désignons les objets ou les êtres et que pour lui « Dieu » était représenté sans aucun doute par un autre vocable.

Il me fit comprendre, à force de gestes et d’images mentales, que nous autres Terriens savions fort peu de choses de ce Créateur. Autrement dit, notre compréhension est limitée. La leur est beaucoup plus étendue ; ils obéissent aux lois du Créateur et non à celles du matérialisme, comme le font les hommes de la Terre. Il se désigna, puis montra le ciel — je compris qu’il voulait indiquer la planète où il vivait — et me communiqua la pensée qu’ils vivaient là-haut selon la volonté du Créateur, qu’ils n’avaient pas de libre arbitre comme les Terriens. »

George Adamski : « Je lui demandai alors si nous pouvions espérer d’autres visites comme la sienne. Il me répondit qu’il y avait déjà eu beaucoup de visiteurs, et qu’il en viendrait encore beaucoup.

— Les hommes de l’espace ne viennent-ils que de Vénus, ou bien d’autres planètes aussi, d’autres galaxies ? lui demandai-je. Là encore, j’eus du mal à communiquer mes pensées, mais je finis par y arriver.

Il me fit alors comprendre que des visiteurs venaient vers la Terre d’autres planètes de notre système, et d’autres planètes de systèmes solaires plus éloignés.

Il y avait longtemps que je m’en doutais, aussi sa réponse ne m’étonna-t-elle pas. Mais j’avais encore plusieurs questions à lui poser : — Est-ce que les voyages spatiaux sont chose courante chez les peuples des autres mondes ? Et ces déplacements sont-ils faciles ?

Il répondit affirmativement aux deux questions.

Je me souvins de rapports parlant d’hommes trouvés morts dans des soucoupes découvertes sur la Terre, qui s’étaient apparemment écrasées. Alors je lui demandai si certains de leurs hommes avaient trouvé la mort en venant visiter la Terre.

Oui. Et il me fit entendre qu’à l’occasion leurs vaisseaux avaient des difficultés. Je le comprenais aisément, car je savais que le grand cigare que nous avions vu et la petite soucoupe que j’avais photographiée étaient des engins mécaniques. Et tout engin mécanique risque de tomber en panne.

Mais je n’étais pas satisfait. J’avais l’impression qu’il cherchait à me ménager et je voulais connaître toute la vérité. J’insistai donc et demandai si des êtres de notre monde étaient responsables de certaines de ces morts. Il répondit affirmativement et, en levant les mains plusieurs fois ainsi que par d’autres gestes, il essaya de m’en donner le nombre. Mais je comprenais mal. Je ne savais pas s’il indiquait les nombres réels, ou si je devais multiplier cela par dix, par cent, ou selon toute autre méthode de calcul.

Songeant alors à une question qui m’avait été très souvent posée, je lui demandai pourquoi ils n’atterrissaient jamais dans des lieux peuplés. Il m’expliqua, par gestes et par pensées, que cela terrifierait les populations et que les visiteurs risqueraient d’être mis en pièces par les Terriens.

Je savais qu’il avait raison, et me demandai mentalement s’il viendrait un jour où un tel atterrissage serait sans danger. Je me demandai aussi, au cas où ce jour arriverait, s’ils tenteraient des atterrissages en public. Il lut mes pensées à mesure qu’elles me venaient et m’assura que ce jour arriverait effectivement. Alors, ils atterriraient dans des pays très peuplés. Mais il me fit bien comprendre que ce ne serait pas demain.

Au début de notre conversation, quand je compris que j’aurais besoin de mes mains pour faire comprendre le sens de mes questions à cet homme de Vénus, j’avais posé par terre mon petit Kodak. Je le repris alors et lui demandai si je pouvais le photographier.

Je suis certain qu’il comprit mon désir, puisqu’il savait si bien lire mes pensées. Et je suis absolument sûr qu’il savait que je ne pourrais lui faire de mal, car il ne manifesta aucune peur quand je ramassai le Kodak. Néanmoins, il refusa de se laisser photographier, et je n’insistai pas.

J’avais entendu dire bien souvent que des hommes venus d’autres mondes vivent sur notre Terre. Si c’était vrai, je comprenais aisément qu’il ne veuille pas être photographié, car son visage avait certains traits distinctifs. À première vue, on ne les remarquait pas, mais sur une photo, ils pouvaient ressortir et servir d’identification à l’encontre de ses frères vivant sur la Terre. Je respectai donc ses désirs.

Je lui demandai si jamais des Terriens avaient été enlevés dans des engins spatiaux. À cela, il sourit largement, et hocha vaguement la tête, comme s’il ne voulait pas trop en parler. Mais je devinai à son expression que la réponse était affirmative. Je changeai donc encore une fois de sujet et lui demandai combien d’autres planètes étaient habitées.

D’un grand geste, il m’indiqua qu’elles étaient nombreuses, dans tout l’univers. Je voulus alors savoir s’il y en avait dans notre système solaire, et combien. Il traça un grand cercle avec une main, puis le balaya avec son autre bras, comme pour me dire que toutes étaient habitées.

Je ne sais trop si je l’avais bien compris, mais il m’indiqua fermement que je ne me trompais pas. Naturellement, ma prochaine question fut pour lui demander si, dans tout l’univers, les hommes avaient la même apparence que ceux de la Terre. Sa réponse fut catégorique, comme s’il comprenait parfaitement de quoi je parlais, et d’après ses mimiques, j’en conclus que les hommes sont les mêmes partout.

Il s’efforça de me donner des détails, mais je ne compris pas très bien si, selon les planètes, leur taille, leur teint et leur peau varient, ou s’il existe un mélange de races comme sur la Terre. Selon la logique, il me semble que cette dernière indication serait la bonne.

— Puisqu’il y a des hommes sur d’autres planètes, demandai-je, est-ce qu’ils meurent, comme nous ? Il sourit avec indulgence, se rappelant une de mes précédentes questions, quand j’avais demandé si des gens de sa planète étaient morts en venant sur la Terre.

Afin de s’expliquer clairement, il montra d’abord son corps et hocha affirmativement la tête, puis il se frappa le front en faisant « non » et, d’un geste de la main, me donna l’impression que l’intelligence continue de vivre et d’évoluer. Puis, se désignant lui-même, il m’indiqua qu’il avait un jour vécu ici sur la Terre, mais que — désignant l’espace — il vivait maintenant là-bas.

Je sentais que le temps passait, et que j’avais encore mille questions à lui poser, mais je ne savais plus quelles étaient les plus importantes. Lui aussi devait sentir que sa visite tirait à sa fin et qu’il devait bientôt regagner sa soucoupe, car il montrait constamment ses pieds et me parlait dans une langue étrange, que je n’avais jamais entendue. On aurait dit un mélange de chinois et d’une langue morte quelconque. J’ignore si cela est vrai ; c’est uniquement l’impression que j’ai eue en l’écoutant et en m’émerveillant de la clarté musicale de sa voix.

Voyant qu’il montrait ses pieds avec insistance, je compris qu’il devait y avoir là quelque chose de très important pour moi. Il fit un pas de côté et je remarquai alors les étranges empreintes qu’avaient laissées ses chaussures sur le sol. Il me regardait fixement, pour voir si je comprenais bien ce qu’il me demandait de faire. Quand je lui indiquai que j’avais bien compris et que j’obéirais, il se déplaça encore deux fois, laissant ainsi trois séries d’empreintes profondes.

Je crois que ses chaussures avaient dû être faites spécialement pour ce voyage, et leurs semelles profondément gravées, pour laisser des empreintes aussi précises et nettes. »

George Adamski : « Il me fit ensuite signe de l’accompagner et nous nous dirigeâmes côte à côte vers la soucoupe qui l’attendait. C’était un petit engin merveilleux, ressemblant davantage à une lourde cloche de verre qu’à une soucoupe. Cependant, je ne pouvais pas voir au travers, pas plus que l’on ne voit au travers de ces briques de verre employées dans les buildings modernes, qui permettent, mieux qu’un mur de brique, à toute la lumière de pénétrer dans la maison ou dans le bureau.

Ce verre était translucide et d’une couleur exquise. Comme nous approchions, je vis soudain une ombre se déplacer dans le vaisseau, mais sa silhouette était confuse et je ne saurais dire s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme.

La soucoupe planait légèrement au-dessus du sol, à une trentaine de centimètres du côté le plus proche de la pente du col, mais l’avant, ou plutôt la partie la plus proche de moi, se trouvait bien à deux mètres de hauteur.

Le train d’atterrissage formé de trois espèces de boules était abaissé ; on le distinguait sous l’espèce de bandeau qui les protégeait, et j’eus l’impression que c’était une mesure de précaution au cas où ils seraient obligés de se poser. Le vent soufflait en rafales violentes, et chacune d’elles secouait la soucoupe. Le soleil se reflétant sur la surface de l’engin provoquait de merveilleux reflets prismatiques, comme ceux que l’on verrait jaillir d’un diamant noir.

Mes six amis, qui nous observaient de loin, remarquèrent aussi ce phénomène. La splendeur de ces couleurs chatoyantes s’irradiant sous le soleil dépassait tout ce que j’avais pu imaginer. C’était une vision de rêve, un espoir réalisé… Car voilà que sous mes yeux, silencieux dans le désert et planant en frémissant comme pour s’élancer dans les cieux, ce merveilleux vaisseau spatial d’un autre monde m’attendait !

J’étais muet de stupeur, bouleversé. Je n’avais littéralement plus les pieds sur terre. J’avais le sentiment d’exister à la fois dans deux mondes différents, et si je dois vivre cent ans, jamais je n’oublierai ma joie et ma surexcitation quand je vis pour la première fois un « navire-éclaireur » de Vénus, d’une autre planète sœur de la Terre ! »

Quand je fus plus près de l’engin, je remarquai une boule à son sommet, qui me parut être une espèce d’objectif. Elle brillait. Je me demandai si cela pouvait servir de pôle magnétique afin d’attirer de l’espace la force nécessaire au déplacement. Sur les photographies, cette boule ressemble à un gros anneau et on m’a demandé si ce dispositif servait à accrocher la petite soucoupe et à la maintenir en place dans le grand cigare, ou « porte-soucoupes ». J’en doute, à moins qu’elle n’y soit maintenue par la force de son magnétisme, ce qui est possible.

Le dessus de l’appareil était arrondi en forme de dôme, encerclé par un anneau de fils métalliques ou électriques, qui brillaient. Il y avait des hublots ronds sur un des côtés mais pas tout autour de l’appareil, certainement, parce que, sur la face qui se présentait à moi, et au-dessus d’une des boules d’atterrissage, la paroi était lisse. Je ne sais pas s’il en était de même au-dessus des deux autres boules qui m’étaient cachées, car je n’eus pas l’occasion de faire le tour de la soucoupe. Les hublots devaient être faits d’un autre matériau car ils étaient transparents.

Soudain, un merveilleux visage apparut à un de ces hublots et regarda dehors, puis disparut aussitôt. Je sentis que la personne qui se trouvait à l’intérieur s’impatientait et attendait mon visiteur, mais aucun mot ne fut prononcé. Le visage avait disparu si vite que j’avais à peine eu le temps de l’apercevoir, mais j’ai remarqué tout de même que cette personne avait aussi des cheveux longs comme mon nouvel ami. J’étais fasciné par ce merveilleux vaisseau spatial et je me demandais comment ces gens faisaient pour le maintenir ainsi immobile à un mètre du sol.

Mon compagnon de l’espace m’avertit de ne pas trop m’en approcher, et lui-même recula légèrement. Mais je dus faire un mouvement inconsidéré car, en me retournant pour lui parler, mon épaule droite effleura le bord externe de l’espace de bande de métal et aussitôt mon bras fut soulevé et rejeté violemment contre mon corps. La force était telle que, bien que je pus encore bouger le bras, il était parfaitement insensible. Mon compagnon fut désolé de cet accident mais il m’avait averti et je ne pouvais m’en prendre qu’à moi. Cependant, il m’assura qu’avec le temps je n’en ressentirais plus les effets. Trois mois plus tard, je m’aperçus qu’il avait dit vrai car la sensibilité était revenue et de vagues douleurs viennent seulement me rappeler de temps en temps ce choc.

Tiré de deux enregistrements des années 1950, voici l’incident raconté par Adamski avec d’autres détails :
« (…) Alors que je me tenais près du vaisseau, il [Orthon] me dit d’être prudent (…) Je m’animais beaucoup en parlant pour lui communiquer une idée à laquelle je voulais une réponse, euh… je ne faisais plus trop attention. J’étais donc là à gesticuler, et avant même de m’en rendre compte, mon épaule droite se retrouva accidentellement sous le vaisseau alors que le système de propulsion était en marche, une sorte de système de propulsion à réaction ; ce n’était pas exactement une propulsion par réaction, il s’agissait d’une force magnétique, pulsée vers le sol, alternativement remontant puis redescendant. C’était absolument silencieux. Et c’est là que mon bras fut happé (…) [Cette force] l’attira vers le haut, lui faisant cogner le bord du vaisseau, puis, la polarité s’inversant tout aussitôt, il fut rejeté violemment vers le bas, me faisant ainsi perdre l’équilibre. Il [Orthon] m’attrapa alors par le bras pour m’empêcher de tomber en dessous – si tel avait été le cas, j’aurais été grièvement blessé… [L’incident] paralysa ce bras, et il en fut ainsi durant deux semaines. Je pouvais le bouger un peu, mais très peu, et encore aujourd’hui, parfois, il devient soudainement engourdi, exactement comme ça, pas longtemps, mais ça arrive. »

Sur le moment, je m’inquiétais bien moins de mon bras que des négatifs que j’avais glissés dans ma poche. Je les pris vivement pour les mettre dans mon autre poche.

Un des témoins, Alice Wells, fit ce croquis du visiteur, après avoir observé l’entrevue à la jumelle. L’aspect général est bien rendu, ainsi que l’ensemble des traits du visage un peu large, mais ce dessin ne peut donner une idée de la beauté de cet être.
Un des témoins, Alice Wells, fit ce croquis du visiteur, après avoir observé l’entrevue à la jumelle. L’aspect général est bien rendu, ainsi que l’ensemble des traits du visage un peu large, mais ce dessin ne peut donner une idée de la beauté de cet être.

Comme je les avais à la main, ce visiteur de Vénus tendit la sienne, en indiquant qu’il aimerait avoir une bobine. Je les lui offris toutes, mais il n’en prit qu’une, qu’il glissa dans le devant de sa tunique, mais je ne vis pourtant ni poche ni ouverture d’aucune sorte. Il me fit comprendre qu’il me la rendrait, mais je ne compris pas comment, ni où, ni quand.

Je lui demandai si je pouvais visiter son vaisseau volant, et peut-être faire une petite promenade mais il refusa en souriant. Je compris que ce n’était pas possible pour l’instant, car il devait partir. J’étais un peu déçu mais son attitude me fit espérer que je le reverrai. »

George Adamski : « En quelques pas il atteignit la paroi rocheuse derrière la soucoupe et monta sur la bande, à ce qu’il me sembla, mais je ne saurais dire comment il pénétra dans le vaisseau spatial. Toujours est-il que la soucoupe s’éleva silencieusement et s’éloigna en virant de bord. Je vis alors une petite ouverture vers le centre de la bordure, qui se refermait comme s’il y avait une porte à glissière. J’entendis également les deux occupants parler à mi-voix, et ces voix étaient comme de la musique, mais je ne comprenais pas les paroles.

Quand la soucoupe eut disparu, j’allai rapidement me pencher sur les empreintes laissées par mon ami de l’espace qui me manquait déjà. En retraçant nos pas, je constatai que les siens et les miens étaient visibles mais que les siens étaient plus marqués que les miens. Quand j’atteignis l’endroit où il avait délibérément laissé ses empreintes, je ramassai quelques cailloux et en entourai chacune d’elles afin de les préserver, jusqu’à ce que les autres puissent les voir, et que le Dr Williamson en fasse des moulages.

Je savais qu’il le pourrait puisque, étant anthropologue, il avait l’expérience de ce genre de choses. Et nous étions venus bien préparés, nous attendant à tout, si bien que nous avions même emporté un sac de plâtre. S’ils nous avaient bien observés, mes amis avaient certainement dû voir s’envoler la petite soucoupe, mais même si leur attention avait été distraite un instant ils auraient compris qu’il se passait quelque chose, en voyant le nombre d’avions militaires qui tournaient au-dessus de nous. Leur bruit contrastait étrangement avec le mouvement silencieux des deux vaisseaux de l’espace que nous venions de voir.

Mes compagnons s’apprêtaient à me rejoindre, l’heure étant écoulée, quand ils me virent agiter mon chapeau au bord de la route, comme prévu. Je les attendis et quand ils furent là, je leur conseillai de laisser les voitures sur le bas-côté plutôt que de risquer une crevaison sur ces rochers pointus.

J’étais surexcité et je pouvais à peine parler. Ils l’étaient aussi, naturellement, et posaient des questions tous en même temps. Je finis par leur dire que j’avais causé avec l’homme de l’espace et qu’il avait laissé des empreintes de pas. — Venez... Venez voir !

Je n’eus pas besoin d’en dire davantage. Ils se précipitèrent tous à ma suite, après que George eut pris dans la voiture le plâtre, deux récipients et un bidon d’eau. Le terrain était bien malaisé, mais ils me bombardaient de questions. Je ne pouvais leur répondre, j’avais l’impression d’être dans un autre monde. Il me semblait que mon corps était là sur la Terre mais mon esprit, ou mon âme, ailleurs. Je leur répondais machinalement. Cette sensation de vivre en même temps dans deux mondes différents persista pendant une quinzaine de jours et aujourd’hui encore, quand j’évoque le souvenir de cette merveilleuse aventure, ce sentiment me reprend.

Nous arrivâmes enfin à l’endroit où j’avais rencontré mon visiteur et tout le monde se pencha sur les curieuses empreintes de pas. Il était évident qu’il y avait là un message, qui serait bien difficile à interpréter. Les deux Betty prirent des photos tandis qu’Alice en faisait des croquis, car chaque empreinte portait des marques différentes. Ce fut heureux, car aucune des photos ne fut assez nette pour montrer quoi que ce fût. »

Lorsque George Hunt Williamson arriva sur les lieux, il entreprit de mouler les empreintes laissées par le visiteur. Étudiant en anthropologie, il transportait toujours avec lui du plâtre de Paris, qu’il utilisait habituellement pour restaurer ou combler des cavités sur des crânes découverts, afin d’en uniformiser l’aspect.

De gauche à droite figurent Betty Williamson, Alfred C. Bailey, Lucy McGinnis, Alice K. Wells et George Hunt Williamson, occupé à réaliser les moulages des empreintes laissées par le visiteur extraterrestre. Le photographe tourne le dos aux montagnes Coxcomb, tandis qu’à l’est, au loin, se dessinent les montagnes Palen. La photo a été prise vers 16 h, après que les Williamson eurent photographié les empreintes. Photographie de Michel Zirger, d’après un tirage « vintage » issu du manuscrit original de Williamson D’Autres langues – Autres chairs [collection Michel Zirger]. Colorisation par Rene Erik Olsen, supervisée par Michel Zirger.
De gauche à droite figurent Betty Williamson, Alfred C. Bailey, Lucy McGinnis, Alice K. Wells et George Hunt Williamson, occupé à réaliser les moulages des empreintes laissées par le visiteur extraterrestre. Le photographe tourne le dos aux montagnes Coxcomb, tandis qu’à l’est, au loin, se dessinent les montagnes Palen. La photo a été prise vers 16 h, après que les Williamson eurent photographié les empreintes. Photographie de Michel Zirger, d’après un tirage « vintage » issu du manuscrit original de Williamson D’Autres langues – Autres chairs [collection Michel Zirger]. Colorisation par Rene Erik Olsen, supervisée par Michel Zirger.
Empreinte de la chaussure gauche de l’homme de l’espace, provenant du manuscrit original de Williamson « Autres langues – Autres chairs » appartenant à Michel Zirger , colorisée par Rene Erik Olsen, avec la supervision de Michel Zirger.
Empreinte de la chaussure gauche de l’homme de l’espace, provenant du manuscrit original de Williamson « Autres langues – Autres chairs » appartenant à Michel Zirger , colorisée par Rene Erik Olsen, avec la supervision de Michel Zirger.
Dessin de l’empreinte de la chaussure gauche de l’homme de l’espace, provenant du manuscrit original de Williamson « Autres langues – Autres chairs » appartenant à Michel Zirger.
Dessin de l’empreinte de la chaussure gauche de l’homme de l’espace, provenant du manuscrit original de Williamson « Autres langues – Autres chairs » appartenant à Michel Zirger.
Empreinte de la chaussure droite de l’homme de l’espace, provenant du manuscrit original de Williamson « Autres langues – Autres chairs » appartenant à Michel Zirger , colorisée par Rene Erik Olsen, avec la supervision de Michel Zirger.
Empreinte de la chaussure droite de l’homme de l’espace, provenant du manuscrit original de Williamson « Autres langues – Autres chairs » appartenant à Michel Zirger , colorisée par Rene Erik Olsen, avec la supervision de Michel Zirger.
Dessin de l’empreinte de la chaussure droite de l’homme de l’espace, provenant du manuscrit original de Williamson « Autres langues – Autres chairs » appartenant à Michel Zirger.
Dessin de l’empreinte de la chaussure droite de l’homme de l’espace, provenant du manuscrit original de Williamson « Autres langues – Autres chairs » appartenant à Michel Zirger.
Interprétation de certains symboles retrouvés dans les empreintes de l’extraterrestre de Desert Center. Les quatre constellations — Taureau, Lion, Scorpion (anciennement appelé l’Aigle) et Verseau (l’Homme) — associées aux quatre étoiles royales Aldébaran, Régulus, Antarès et Fomalhaut, correspondent parfaitement aux symboles situés entre les branches de la svastika figurant sur le talon droit. Photomontage réalisé par Michel Zirger.
Interprétation de certains symboles retrouvés dans les empreintes de l’extraterrestre de Desert Center.
Les quatre constellations — Taureau, Lion, Scorpion (anciennement appelé l’Aigle) et Verseau (l’Homme) — associées aux quatre étoiles royales Aldébaran, Régulus, Antarès et Fomalhaut, correspondent parfaitement aux symboles situés entre les branches de la svastika figurant sur le talon droit.
Photomontage réalisé par Michel Zirger.
Les planètes représentées dans la Vesica Piscis de l’empreinte droite. (Cette interprétation des symboles est de G. H. Williamson et M. Zirger). On remarque également la svastika au centre de la Vesica Piscis, l’amande mystique, qui semble évoquer, de façon stylisée, le Christ en croix : la tête inclinée, les mains et les pieds cloués. Dans la littérature New Age des contactés, le « Maître Jésus » est souvent présenté comme responsable de ce système solaire, d’où la représentation des planètes rassemblées autour de cette svastika — symbole, entre autres, du Soleil ou des Quatre Grandes Forces Primaires de la Création. Photomontage réalisé par Michel Zirger.
Les planètes représentées dans la Vesica Piscis de l’empreinte droite.
(Cette interprétation des symboles est de G. H. Williamson et M. Zirger).
On remarque également la svastika au centre de la Vesica Piscis, l’amande mystique, qui semble évoquer, de façon stylisée, le Christ en croix : la tête inclinée, les mains et les pieds cloués.
Dans la littérature New Age des contactés, le « Maître Jésus » est souvent présenté comme responsable de ce système solaire, d’où la représentation des planètes rassemblées autour de cette svastika — symbole, entre autres, du Soleil ou des Quatre Grandes Forces Primaires de la Création.
Photomontage réalisé par Michel Zirger.

Pendant que George moulait les empreintes et que les femmes les photographiaient ou les dessinaient, des avions tournoyaient au-dessus de nous comme un essaim de mouches, et parfois une de leurs ombres passait sur le sol. Le bruit était infernal mais j’étais sourd et aveugle à leur présence. Je ne pensais qu’à mon visiteur et à son engin volant mystérieux.

Nous passâmes ainsi plusieurs heures à faire les moulages. George et Al me demandèrent l’autorisation de parler de l’événement à un quotidien de l’Arizona et je la leur accordai. Ils décidèrent de se rendre à Phoenix, la capitale de l’État, la grande ville la plus proche où le tirage des journaux était considérable. Ils me posèrent de nombreuses questions pour les aider dans leur récit, en particulier sur les dimensions de la soucoupe. Je leur répondis qu’elle devait avoir environ 7 mètres de diamètre, mais j’étais encore sous le coup de l’émotion et je ne pouvais être sûr de rien. Cependant, je leur confiai deux de mes bobines de pellicule afin de confirmer leur récit, en les autorisant à les faire paraître dans le journal.

Nous transportâmes ensuite tout notre matériel et mon télescope dans les voitures, puis nous allâmes prendre un repas bien gagné à Desert Center.

Le 24 novembre, le Phoenix Gazette publia le récit de mon entrevue avec le Vénusien, et des photos des quatre témoins qui avaient apporté la nouvelle au journal. Un cliché des croquis d’empreintes et un autre extrêmement flou de la soucoupe — le plus net de ceux que j’avais pris et dont le négatif se trouvait dans ma poche au moment où j’avais été choqué par la force émanant de l’engin — accompagnaient le reportage.

Comme il restait un certain nombre d’empreintes bien visibles sur le sol quand nous étions partis, George et Al proposèrent aux reporters de les accompagner sur les lieux, pour qu’ils puissent les voir de leurs yeux. Mais les croquis leur suffirent, comme preuve, et l’article parut dès le lendemain.

Rentré chez moi, je parlai à quelques rares personnes de mon aventure pour obtenir leurs réactions, mais comme mes photos n’étaient pas bonnes, je n’avais aucune preuve tangible à présenter. Je ne tenais pas à montrer les moulages, de crainte qu’on ne les brisât. Cependant, toutes les personnes à qui j’en parlai me crurent sur parole.

Une série d’articles parut également dans le Blade Tribune, d’Oceanside, Californie, racontant mon entrevue avec le Vénusien et publiant des photos de la soucoupe. L’auteur de ces articles s’était déplacé pour venir m’interviewer. Ce récit fit doubler le tirage de ce journal, que tout le monde s’arracha. »

Voici une photo qui fut prise lorsqu’ils avaient vu le vaisseau en forme de cigare :

Photo originale. (De gauche à droite) Lucy McGinnis, Alice K. Wells, Alfred C. Bailey et George Adamski.
Photo originale. (De gauche à droite) Lucy McGinnis, Alice K. Wells, Alfred C. Bailey et George Adamski.
Version obscurcie de la photo par Rene Erik Olsen, permettant de voir les objets intéressants dans le ciel : vaisseau cigare et des objets volants probablement à côté.
Zoom sur les objets intéressants à noter dans le ciel, le vaisseau-mère en forme de cigare et des soucoupes probablement, en vol non loin autour.
Zoom sur les objets intéressants à noter dans le ciel, le vaisseau-mère en forme de cigare et des soucoupes probablement, en vol non loin autour.
Version colorisée de la photo.
Version colorisée de la photo.

Juste avant la descente de la soucoupe de Orthon :

Photo n°1 prise au Kodak Brownie. Entourés en jaune par Michel Zirger : Alfred C. Bailey et le tube optique du télescope d’Adamski.
Photo n°1 prise au Kodak Brownie. Entourés en jaune par Michel Zirger : Alfred C. Bailey et le tube optique du télescope d’Adamski.
Photo moderne en 2018 du même paysage, Michel Zirger.
Photo moderne en 2018 du même paysage, Michel Zirger.
Montage de Michel Zirger, légende ci-dessous.
Montage de Michel Zirger, légende ci-dessous.

a) Alfred C. Bailey apparaît, contrastes renforcés, semblant scruter le ciel vers le grand cigare et la ou les soucoupes visibles en haut à gauche, main levée pour se protéger du soleil. Ce cliché, absent du livre d’Adamski, prouve sa présence sur place et son observation d’un phénomène, bien qu’Adamski n’ait sans doute pas réalisé ce qu’il avait photographié.

b) L’objet insolite visible est identifié comme l’adaptateur permettant de fixer l’appareil photo au télescope, probablement posé sur une voiture ou un monticule.

c) Rehaussement ciblé de la zone supérieure gauche.

d) Le « vaisseau éclaireur » d’Orthon apparaît nettement, avec coque, cabine et dôme reconnaissables.

e) Possibilité de présence d’un ou deux autres « vaisseaux éclaireurs » accompagnant celui d’Orthon.

f) Apparition claire du grand « vaisseau mère » dans les rehaussements.

g) Zone plus sombre sur le dessous du vaisseau mère, pouvant être l’ouverture de largage du petit éclaireur, mentionnée par Williamson.

h) Lumière ou flash sur une colline, visible sur original et rehaussements, possiblement due à un objet métallique ou réfléchissant, peut-être une sonde ou un petit disque d’observation lié à l’atterrissage.

i) Deux taches lumineuses à droite, d’abord considérées comme défauts d’émulsion, sont désormais vues comme potentiellement en rapport avec les événements, bien que leur nature reste indéterminée.

Rene Erik Olsen reçut en 2002 des copies numérisées des quatre clichés originaux pris par Adamski avec le Kodak Brownie lors des événements du 20 novembre 1952 qui lui furent fournies par Glenn Steckling, directeur de la Fondation Adamski et détenteur des droits. Il n’y avait rien vu de particulier et rangé sans rêter attention, jusqu’en 2017 où il eut l’idée de les traiter informatiquement et a découvert qu’on voyait des choses intéressantes. Il a commencé par celle où on voyait la soucoupe en partie cachée derrière la colline, la seule photo des 4 prises au Kodak Brownie qui fut publiée dans le livre « Les soucoupes volantes ont atterri ».

Les trois autres n’avaient jamais été publiées, décrites, ni même évoquées nulle part, très probablement parce qu’elles avaient toujours semblé ne présenter aucun intérêt particulier, ne montrant que le paysage du contact sous différents angles, jusqu’au traitement informatique en 2017 qui permit de voir plus dessus.

Sur l’une de ces photos, prise comme les autres le 20 novembre 1952 en début d’après-midi, on distingue une « personne » debout au pied d’une colline, regardant directement l’objectif du Kodak d’Adamski. Après traitement de l’image, il apparaît que cette « personne », compte tenu du contexte de la prise de vue, ne peut être que l’extraterrestre « Orthon ».

Photo n°4 prise par Adamski avec le Kodak Brownie vers 14 h 12. Cerclage en rouge de la zone où on voit le vaisseau et Orthon.
Photo n°4 prise par Adamski avec le Kodak Brownie vers 14 h 12. Cerclage en rouge de la zone où on voit le vaisseau et Orthon.
Zoom sur les zones cerclées avec amélioration de l’image, par René Erik Olsen, publié par Michel Zirger. La même image, montrant ce qui pourrait être une partie de l’appareil et une « personne » au pied de la colline.
Zoom sur les zones cerclées avec amélioration de l’image, par René Erik Olsen, publié par Michel Zirger.
La même image, montrant ce qui pourrait être une partie de l’appareil et une « personne » au pied de la colline.


Zoom sur Orthon et retraitement de l’image, par René Erik Olsen, publié par Michel Zirger.
Zoom sur Orthon et retraitement de l’image, par René Erik Olsen, publié par Michel Zirger.
Zoom plus rapproché sur Orthon, image colorisée et réhaussée, par René Erik Olsen, publié par Michel Zirger.
Zoom plus rapproché sur Orthon, image colorisée et réhaussée, par René Erik Olsen, publié par Michel Zirger.

Les 7 et 8 août 1954, une des premières conventions ufologiques se tint sur les pentes du mont Palomar, en Californie, à plus de 1 800 m d’altitude. L’événement, organisé devant le Skyline Lodge, réunit au moins mille personnes, certains témoins parlant de plusieurs milliers, venues écouter George Adamski, Daniel Fry, Truman Bethurum et Desmond Leslie, alors hébergé chez Adamski à Palomar Terraces.

Sous un soleil écrasant, Adamski venait de conclure sa conférence affirmant la présence sur Terre d’extraterrestres à l’apparence humaine, lorsqu’un trio inhabituel attira l’attention : une jeune femme blonde, accompagnée de deux hommes, observait l’événement tout en essayant de se fondre dans la foule. La curiosité gagna rapidement quelques spectateurs qui l’encerclèrent et l’interrogèrent.

Elle se présenta comme Dolores Barrios, créatrice de mode. Les deux hommes donnèrent les noms de Donald Morand et Bill Jackmart, disant être musiciens et résider à Manhattan Beach, Californie.

L’apparence de la jeune femme intriguait : très belle, elle dégageait une allure exotique. L’un de ses compagnons avait un visage aux traits presque « spockiens » et l’autre semblait porter de fausses lunettes sans verres correcteurs. Un court échange fut rapporté : à la question directe « Êtes-vous Vénusienne ? », elle répondit en souriant « Non ! ». Elle expliqua être présente par intérêt pour le sujet, affirma croire aux soucoupes volantes et confirma, comme l’avait déclaré Adamski, qu’elles venaient de Vénus.

Le journaliste brésilien João Martins, venu pour interviewer Adamski, parvint le lendemain à photographier le trio — alors qu’ils avaient refusé la veille. Les clichés furent publiés le 16 octobre 1954 dans O Cruzeiro, suivis le 23 octobre de l’interview d’Adamski. Après cette parution, ces photos tombèrent dans l’oubli.

Photo de Dolores Barrios, prise le 8 août 1954
Photo de Dolores Barrios, prise le 8 août 1954
Peinture d’Orthon suite au contact du 20 novembre 1952.
Peinture d’Orthon suite au contact du 20 novembre 1952.

Sa photo est publiée à cause de l’étrange ressemblance avec la peinture précise du visage d’Orthon, montrant une morphologie commune. Hasard ou la rumeur sur l'origine de la jeune femme était-elle fondée ?

On voit que cette peinture d’Orthon semble fidèle au dessin du témoin Alice K. Wells qui a vu Orthon aux jumelles et dessiné ce qu’elle voyait, ci-dessous :

Dessin fait de Orthon par Alice K. Wells pendant qu'elle le regardait parler à Adamski avec des jumelles, de loin.
Dessin fait de Orthon par Alice K. Wells pendant qu'elle le regardait parler à Adamski avec des jumelles, de loin.

Voici un dessin numérique réalisé d’Orthon, par René Erik Olsen :

Peinture d’Orthon selon René Erik Olsen et en se servant des informations d'Adamski et de l'agrandi photo en zoom colorisé retraité d'Orthon par Olsen.
Peinture d’Orthon selon René Erik Olsen et en se servant des informations d'Adamski et de l'agrandi photo en zoom colorisé retraité d'Orthon par Olsen.

George Adamski disposait d’une photo claire du visage d’Orthon prise de près, faite lors d’un autre contact, mais qu’il avait ordre de ne pas diffuser publiquement :

Adamski a trouvé des adeptes partout dans le monde et, en 1959, il a entrepris une tournée mondiale de conférences. En Suisse, il a été hébergé par une femme nommée Lou Bürgin-Zinsstag, qui était la nièce du célèbre psychologue Carl Jung. Zinsstag a essayé d'intéresser Jung à Adamski, car elle savait que Jung s'intéressait au sujet des ovnis. Lou Zinsstag et George Adamski sont restés amis collaborateurs un temps.

Vers le milieu de l’année 1975, Luc Zinsstag entreprendra d’examiner de près les clichés de soucoupes pris par Billy Meier, dont la ferme se situe à environ 120 kilomètres de son domicile. Elle interroge Meier ainsi que son entourage et suit de près l’évolution de l’affaire.

En septembre 1976, elle se rendra à Tucson, en Arizona, en compagnie de Timothy Good. Ensemble, ils rencontrent Wendelle C. Stevens, alors considéré comme l’un des meilleurs spécialistes de l’analyse de photographies d’ovnis, afin de lui présenter seize images particulièrement nettes réalisées par Meier.

Quelques années plus tard, en 1983, elle cosigne avec Timothy Good un ouvrage consacré à George Adamski.

Zinsstag meurt l’année suivante. Ses documents personnels sont alors transmis à l’Université de Bâle, où ils demeurent consultables sur demande. Wendelle Stevens republiera le contenu du livre épuisé de Lou Zinsstag et Timothy Good de 1983 avec un livre sous le titre « UFO … George Adamski : their man on earth » en 1990, épuisé aussi depuis.

Information de Timothy Good, ufologue, dans son livre « Alien Base » : Finalement, cependant, Adamski réussit à obtenir une photographie d’Orthon, probablement lors d’une autre occasion. Au cours d’une conversation en 1959, sa collaboratrice Lou Zinsstag l’interrogea au sujet d’un portrait peint d’Orthon, où l’extraterrestre apparaissait plutôt efféminé et sans traits marquants. « Vous avez vu juste », répondit Adamski. « Orthon ne ressemblait pas du tout à cela. Il avait un visage très viril, hautement intellectuel, mais comme ses traits étaient si distinctifs et caractéristiques, il aurait été dangereux pour lui de les publier. Il est venu à plusieurs reprises à Los Angeles… »

« Et à ma grande surprise, » rapporta Lou, « George sortit de sa poche un petit portefeuille, et pendant quelques instants, j’eus la permission de contempler une photographie du visage d’Orthon, de profil. C’était en effet très différent de la version peinte. » Lou m’expliqua que le trait le plus frappant chez Orthon était son menton proéminent, caractéristique également signalée, par exemple, par l’enlevé espagnol Julio F. en 1978.

Lou Zinsstag, collaboratrice de George Adamski, qui vit une photo d’Orthon que détenait Adamski, qu’il n’avait pas rendu publique sur demande certainement de Orthon. Elle est décédée en janvier 1984.
Lou Zinsstag, collaboratrice de George Adamski, qui vit une photo d’Orthon que détenait Adamski, qu’il n’avait pas rendu publique sur demande certainement de Orthon. Elle est décédée en janvier 1984.

Le livre « Les inédits » qui publie des textes non publics de George Adamski, longtemps gardés pour ses étudiants les pus intéressés, contient aussi cette information :

« Ceci dit, il manque certainement d'autres voyages. Ainsi, si Adamski montra un jour une photo d'Orthon prise de profil à Lou Zinsstag, il montra également, à Hans Petersen cette fois, une jeune femme extraterrestre photographiée en tronc dans son costume spatial. Elle l'avait dans sa garde-robe sur Terre où elle était en mission. Carol Honey vit, lui, une photo qu'aurait prise Adamski sur la Lune. On y voyait une construction avec des gens en arrière-plan. Quand Adamski aurait-il fait ce voyage sur la Lune ? »

En février 1953, George Adamski ressent une intuition pressante qui le conduit à Los Angeles. Installé dans un hôtel, il occupe son temps entre discussions avec des curieux au bar, lecture et la visite d’une de ses étudiantes, mais demeure traversé par le sentiment qu’un événement important est imminent.

Tard dans la soirée, deux hommes l’approchent dans le hall de l’hôtel et l’appellent par son nom. Ils paraissent de simples jeunes hommes d’affaires, l’un brun au teint vermeil et à la stature imposante, l’autre plus petit, blond cendré, aux yeux gris-bleu. Mais la poignée de main du plus jeune transmet à Adamski une joie et une reconnaissance immédiates : il sait qu’ils ne sont pas de la Terre, comme l’homme qu’il avait rencontré dans le désert quelques mois plus tôt. Sans hésiter, il accepte de les suivre.

Conduits hors de Los Angeles dans une Pontiac noire, les deux êtres révèlent leurs origines : l’un vient de Mars, l’autre de Saturne. Ils expliquent qu’ils vivent incognito sur Terre depuis plusieurs années, travaillant et s’intégrant comme n’importe quel humain afin d’observer notre civilisation. Ils soulignent les difficultés auxquelles ils seraient confrontés s’ils déclaraient leur véritable origine et mentionnent que d’autres hommes, à travers le monde, ont également été contactés mais restent souvent réduits au silence par crainte ou persécution.

Après plus d’une heure de route, la voiture s’engage sur un chemin désertique. Adamski distingue bientôt une soucoupe lumineuse au sol, auprès de laquelle se tient un homme qu’il reconnaît immédiatement : le Vénusien rencontré le 20 novembre 1952, qu’il nommera plus tard Orthon. Celui-ci les accueille avec chaleur et leur explique qu’il réparait une pièce du vaisseau. Adamski ramasse un fragment du métal utilisé, qu’il conserve comme preuve, bien que le Vénusien lui fasse remarquer que cet alliage ne diffère pas des métaux présents sur Terre.

Pour faciliter son récit, Adamski attribue des noms aux trois visiteurs : le Martien sera « Firkon », le Saturnien « Ramu » et le Vénusien « Orthon ».

George Adamski : « Ici, je crois, est le meilleur moment pour dire à mes lecteurs qu’aucun nom — tels que nous les connaissons — ne me fut donné pour aucun des hommes venus d’autres mondes que j ’ai rencontrés. La raison m’en fut donnée mais ne peut être donnée entièrement ici. Il suffit de dire qu’il n’y a nul mystère en cela mais plutôt une conception entièrement différente des noms comme nous les employons. »

Orthon invite Adamski à monter dans une petite soucoupe stationnée au sol. Il franchit le seuil, suivi de Firkon et Ramu, et découvre l’unique cabine circulaire du vaisseau. La porte se referme sans joint visible, un bourdonnement se fait entendre et une bobine s’illumine au sommet des parois, tout en diffusant une lumière diffuse et agréable sans source apparente.

Plan du vaisseau navette de Vénus donné par Adamski.
Plan du vaisseau navette de Vénus donné par Adamski.

La cabine, d’environ six mètres de diamètre, est traversée par un mât central qui relie le plancher au sommet du dôme. Firkon explique qu’il s’agit du mât magnétique, cœur énergétique de l’appareil, dont les pôles peuvent être inversés. À ses pieds se trouve une large lentille translucide, utilisée à la fois comme système optique et d’observation. Deux banquettes circulaires en épousent le contour, séparées par une rampe de sécurité souple destinée à maintenir l’équilibre lors des manœuvres.

Adamski remarque des panneaux de contrôle, semblables à un orgue de boutons lumineux, et de grandes cartes murales animées par des formes, lignes et couleurs changeantes. Bien qu’il n’en comprenne pas le fonctionnement, il devine qu’elles indiquent trajectoires, conditions atmosphériques et proximité d’objets. Le poste de pilotage est équipé d’un siège et de périscopes reliés au mât, permettant de scruter le ciel et la Terre sans quitter le poste.

Il apprend que les trois sphères visibles sous le vaisseau servent à la fois de train d’atterrissage et de condensateurs d’électricité statique, énergie naturelle universelle comparable à la foudre. La lumière intérieure, indescriptible, mélange subtilement toutes les couleurs.

Bientôt, Adamski se rend compte qu’ils ont quitté le sol sans la moindre secousse ni impression de vitesse. En regardant à travers la lentille du plancher, il distingue les toits d’une ville comme s’ils survolaient à faible altitude, alors qu’ils se trouvent en réalité à plusieurs kilomètres de hauteur. Le mât agit comme un télescope, projetant les images dans les lentilles du sol et du plafond, au point de rendre les étoiles proches et palpables.

Soudain, un hublot circulaire s’ouvre dans la paroi, confirmant l’existence des ouvertures visibles sur ses photographies. Orthon précise qu’elles peuvent s’ouvrir et se fermer à volonté. Alors que le vaisseau s’approche de son but, il annonce que l’atterrissage va se faire sur un gigantesque vaisseau-mère, le même qu’Adamski avait observé lors de son premier contact.

À travers le hublot, Adamski découvre une masse immense, sombre, suspendue à près de 12 000 mètres d’altitude. Plus la vedette s’approche, plus ses proportions deviennent impressionnantes : près de 600 mètres de long et 45 mètres de diamètre, aux flancs courbes s’étendant à perte de vue. La petite soucoupe commence alors sa manœuvre d’approche pour pénétrer dans l’énorme transporteur spatial.

Plan du vaisseau mère de Vénus donné par Adamski.
Plan du vaisseau mère de Vénus donné par Adamski.

La petite vedette, pilotée par Orthon, amorce son approche du gigantesque vaisseau-mère. Elle entre par une large ouverture à l’arrière du cylindre, semblable à une écoutille béante, et glisse doucement sur des rails guidés par magnétisme et friction. Adamski ressent alors, pour la première fois, une impression de chute au creux de l’estomac, car la soucoupe cesse d’utiliser sa propre énergie pour devenir dépendante de celle du grand vaisseau. La descente s’achève sur une plate-forme où les accueille un homme de petite taille, à la peau sombre, coiffé d’un béret et vêtu d’une combinaison de vol. Sans rien dire, il fixe une pince métallique reliée à un câble à la soucoupe, afin de la recharger. Firkon précise que ces petites vedettes ne produisent pas elles-mêmes leur énergie en grande quantité et doivent régulièrement revenir au vaisseau-mère pour se réalimenter.

Guidés par une rampe, Adamski et ses compagnons descendent dans une vaste salle de contrôle rectangulaire, haute de douze mètres, remplie de cartes, graphiques lumineux et instruments, dont certains reliés à de puissants télescopes utilisables depuis divers points du vaisseau. Adamski remarque aussi la présence d’un robot automatique, mais on lui demande de ne pas en décrire le fonctionnement. Très vite, on le conduit au-delà de cette salle vers un vaste salon qui le frappe par sa simplicité raffinée, son éclat harmonieux et la douceur de la lumière bleutée qui l’illumine.

Là, à sa grande surprise, il rencontre deux jeunes femmes d’une beauté extraordinaire. La première, blonde aux cheveux dorés, aux yeux d’or et au teint presque translucide, lui offre un verre d’eau d’une pureté exceptionnelle. Adamski la nomme Kalna et apprend qu’elle est Vénusienne. La seconde, plus grande, brune aux yeux noirs et lumineux, porte une robe verte pâle et des sandales couleur cuivre. Il l’appellera Ilmuth et elle est originaire de Mars. Leur grâce, leur chaleur et leur attitude laissent une impression profonde sur lui.

Dans le salon richement décoré, Adamski découvre un portrait rayonnant représentant un être androgynique, symbole de la « vie sans âge », que tous les habitants de ces mondes gardent dans leurs foyers et leurs vaisseaux comme rappel de la jeunesse éternelle et de l’absence de vieillissement. La pièce est meublée de divans bas et confortables, de tables basses en cristal, le tout recouvert de tapis moelleux. Les habitants ne fument pas, bien que Kalna lui propose aimablement un récipient s’il souhaite le faire. Des tableaux ornent les murs, l’un montrant une cité vénusienne organisée en cercles harmonieux, l’autre un paysage pastoral martien.

Au fil des échanges, Adamski apprend que ce vaisseau-mère, bien qu’immense pour lui, n’est en réalité qu’un petit modèle, long de 600 mètres seulement, comparé à d’autres « cités flottantes » de plusieurs kilomètres construites sur Vénus, Mars, Saturne et ailleurs. Ces gigantesques croiseurs de l’espace servent à l’éducation et au plaisir des citoyens. Tous les trois mois, une partie de la population embarque pour une croisière interplanétaire, découvrant d’autres mondes et partageant des rencontres fraternelles avec les habitants d’autres planètes. Ces voyages, ouverts à tous et non réservés à une élite, contribuent à nourrir la connaissance universelle.

Orthon explique que leurs vaisseaux ont visité toutes les planètes du système solaire et certains mondes voisins. Partout, ils ont rencontré des peuples amicaux et accueillants, sauf sur Terre, jugée encore trop immature et belliqueuse pour recevoir ces visites. Ils insistent sur le fait que la clé des voyages interstellaires réside dans la maîtrise de la gravité. La propulsion de leurs engins n’est pas fondée sur une poussée mécanique, mais sur l’utilisation des courants naturels de l’espace, qui permettent de couvrir d’immenses distances en quelques heures ou quelques jours seulement.

Alors qu’Adamski se trouve encore dans le salon du vaisseau-mère, un homme d’âge semblable au sien entre par une porte invisible jusque-là. Peu après, Ilmuth revient vêtue d’une tenue de pilote brun clair, prête à rejoindre la salle de contrôle, et invite Adamski à l’accompagner. Avec Firkon, ils montent par une échelle vers le pont supérieur, traversant un corridor lumineux qui mène à une cabine de pilotage. Là, un jeune pilote est déjà en poste.

Firkon explique que leur vaisseau-mère transporte douze vedettes et possède plusieurs « peaux » ou parois abritant les systèmes techniques, dont la pressurisation et les dispositifs de régulation. Des mécaniciens sont chargés de leur surveillance constante. La salle de contrôle, équipée de sièges de pilotage et de hublots invisibles qui s’ouvrent à volonté, permet une vision circulaire dans toutes les directions.

Adamski ressent une vive émotion lorsque le vaisseau s’élève légèrement et atteint une altitude de 50 000 miles au-dessus de la Terre. À travers les hublots, il découvre un espace sombre mais animé d’innombrables lumières colorées, comparables à un feu d’artifice cosmique. La Terre, vue de là, apparaît comme un globe lumineux semblable à la Lune, auréolé d’une brume blanche. Il comprend combien, vue ainsi, elle ne trahit rien de la vie qui la peuple.

Ilmuth et Firkon lui montrent ensuite les dispositifs automatiques de pilotage, des télescopes et des périscopes reliés aux instruments de navigation. Adamski observe des objets lumineux et des corps sombres dérivant dans l’espace. Firkon explique que le vaisseau est protégé par un champ électromagnétique répulsif, dissipant l’énergie excédentaire comme un bouclier contre les débris cosmiques. Cette force, dit-il, empêche également toute surchauffe par friction.

Adamski médite alors sur le contraste entre la philosophie pacifique de ses hôtes — prêts à se laisser détruire plutôt que de tuer un frère humain — et l’esprit belliqueux de la Terre, où l’on construit toujours plus d’armes destructrices. Ses réflexions sont accueillies en silence par ses compagnons.

Firkon attire ensuite son attention sur un instrument comparable à une télévision, capable d’enregistrer sons et images d’une planète survolée, et surtout de traduire automatiquement les langues grâce à la compréhension des lois fondamentales du son et de la vibration. Ilmuth confirme que ce savoir, jadis connu sur Terre, a été perdu, mais demeure une base essentielle de l’éducation ailleurs.

Avant de redescendre, Firkon compare le fonctionnement de leurs vaisseaux à celui des sous-marins terrestres : la construction soignée et l’utilisation de l’énergie naturelle permettent de voyager sans ressentir les mouvements. Il fait allusion à des engins observés sur Terre surgissant des océans, confirmant à Adamski qu’il avait eu raison de les nommer « type sous-marin ».

Enfin, de retour dans le grand salon, Adamski retrouve Ramu, Orthon, Kalna et le vieil homme déjà aperçu. Tous s’installent autour d’une table, buvant un breuvage clair et fruité inconnu sur Terre. L’atmosphère se fait recueillie lorsque le plus âgé prend la parole. D’une autorité naturelle, il dégage une profonde sagesse, et Adamski apprend plus tard que cet être vit depuis près d’un millier d’années. Pendant une heure qui lui semble n’être qu’une minute, il écoute ses paroles avec une humilité et une attention totales.

Après le départ du Maître, dont le regard empreint de tendresse avait marqué Adamski d’une impression inoubliable, le groupe demeure un moment silencieux avant que Ramu n’ouvre la conversation. Il invite Adamski à poser librement ses questions, même les plus simples, afin d’instaurer un échange ouvert.

Adamski interroge d’abord sur l’effet des bombes atomiques et expérimentations sur l’atmosphère. Ramu confirme que leurs instruments montrent bien des perturbations mesurables. Puis vient la question morale : pourquoi refuser d’intervenir même si la Terre menace l’équilibre de millions d’êtres ? Orthon explique que les lois universelles interdisent d’imposer une destinée à autrui. Conseiller et instruire, oui, mais jamais détruire. Firkon insiste sur le pouvoir des formes-pensées envoyées aux Terriens, affirmant que ces influences ont déjà touché de nombreux cœurs.

Ilmuth ajoute que certains hommes d’État terrestres ont été contactés : quelques-uns sont favorables à la paix, mais restent prisonniers des peurs séculaires. Kalna souligne que pilotes et militaires ont souvent observé les vaisseaux, mais ont été réduits au silence par la menace ou la censure. Firkon confirme que la même chose vaut pour des scientifiques. Adamski comprend alors que la véritable force de changement pourrait venir de la population ordinaire, « l’homme de la rue », dont la voix multipliée pourrait infléchir des dirigeants.

La conversation se tourne ensuite vers la technologie. Adamski évoque la machine traduisant sons et images. Orthon explique que leur fonction première est l’apprentissage rapide des langues et rappelle leur premier contact de 1952, conçu pour tester la télépathie. Il souligne que les visiteurs avaient observé Adamski longtemps, étudiant sa sincérité et sa résistance au scepticisme et aux moqueries. Ses succès à ces épreuves les avaient convaincus de sa fiabilité. Ramu précise que certaines révélations doivent rester confidentielles, car tout ne peut être transmis à une humanité pas encore prête.

Interrogé sur la télépathie, Orthon l’explique par comparaison avec la radio terrestre : les pensées fonctionnent comme des ondes, directement de cerveau à cerveau, sans limite de distance, mais nécessitant un esprit ouvert. Avec Adamski, ce lien avait été établi progressivement au fil des années par ses pensées sincères et leurs réponses mentales. Orthon insiste pour clarifier : il ne s’agit pas de spiritisme mais de communication directe et consciente, unifiée, couramment employée sur Vénus et entre planètes.

Adamski demande ensuite depuis combien de temps des êtres d’autres mondes vivent parmi les Terriens. Kalna répond : depuis au moins 2000 ans, notamment après la crucifixion du Christ. Des volontaires, soigneusement préparés, viennent sur Terre dans leur corps physique pour apprendre langues et coutumes. Mais ils ne révèlent jamais leur identité, sauf dans de rares cas précis. Elle souligne que leur peuple conserve une histoire de la Terre remontant à 78 millions d’années, tandis que les civilisations terrestres se sont autodétruites par la guerre. Autrefois, certains Terriens étaient emmenés pour recevoir une éducation et revenaient, mais aujourd’hui cela est devenu impossible à cause de l’organisation sociale, des papiers d’identité et du risque de persécution.

Avec une tristesse perceptible, Kalna exprime leur frustration de ne pas pouvoir aider davantage, puis sourit à nouveau, insistant sur leur joie de vivre : ils rient beaucoup et ne sont pas des peuples tristes. Ilmuth ajoute qu’ils gardent l’espoir de contacts plus fréquents, malgré les difficultés créées par les aviations terrestres. Adamski demande alors s’ils dansent et font la fête. Kalna décrit la danse comme une partie essentielle de leur éducation et un rituel religieux, expression d’harmonie et de beauté. Elle distingue cette danse de celles de la Terre modernes, qu’ils trouvent désordonnées. Ilmuth précise qu’ils organisent aussi des réunions conviviales dans leurs maisons, jardins ou plages, semblables à des fêtes terrestres, mais orientées vers la détente et l’amitié.

Finalement, Ramu annonce qu’il est temps de ramener Adamski. Tous se disent adieu avec chaleur et promesse de retrouvailles. La vedette repart, glissant hors du vaisseau-mère. Ramu reste aux commandes, tandis que Firkon ramène Adamski sur Terre en voiture. Avant de le quitter, il lui assure qu’il sera prévenu au moment juste d’une future rencontre.

De retour à son hôtel à l’aube, Adamski, incapable de dormir, médite sur la réalité physique de cette nuit hors du commun. Il sait que son expérience paraîtra incroyable à beaucoup, mais il est convaincu de devoir partager avec l’humanité ce qu’il a appris et reçu de ses amis venus d’autres mondes.

Plan du vaisseau navette de Saturne donné par Adamski.
Plan du vaisseau navette de Saturne donné par Adamski.

Deux mois passent sans nouveau contact, jusqu’au 21 avril. Adamski descend à Los Angeles avec la certitude qu’un rendez-vous approche. Dans le hall de l’hôtel, Firkon apparaît et lui transmet un mot-clef d’identification destiné à compléter la poignée de main déjà connue, afin de sécuriser d’éventuelles approches par d’autres visiteurs. Au cours d’un repas simple dans un café, Firkon lui parle longuement du poison des habitudes émotionnelles sur Terre (colère, peur, agressivité rationalisée en « légitime défense »), de l’égoïsme qui infiltre même les démarches spirituelles, et de la responsabilité collective dans l’état du monde. L’« âme originelle », dit-il, aspire pourtant à s’exprimer selon son hérédité divine ; il faut apprendre les lois universelles et se laisser guider par la « voix de la raison ».

Ils partent ensuite en voiture par une nuit d’orage vers une zone isolée. Adamski aperçoit la lueur d’un vaisseau plus grand que la petite vedette vénusienne : une vedette saturnienne (environ 30 m de diamètre), au dôme plus plat et aux hublots élargis. Le pilote, un homme chaleureux d’environ 1,80 m qu’Adamski nomme Zuhl, précise que l’appareil vient de Saturne et est transporté par un vaisseau-mère. À l’embarquement, une brève secousse survient : la vedette rompt son ancrage magnétique avec le sol, analogie du fer arraché à un aimant.

À l’intérieur règnent la lumière blanc-bleuté diffuse et des parois translucides sans joints visibles. Le plan général évoque une roue : quatre couloirs-rayons mènent à une chambre centrale dominée par un mât magnétique traversant deux grandes lentilles (plancher et dôme) ; les murs, très élevés, sont couverts de graphiques polychromes animés. Le pourtour comprend un couloir circulaire aux hublots larges. Zuhl conduit Adamski dans un des quadrants : une zone dortoirs individuels (une douzaine), au-dessus de laquelle un réfectoire/salon de repos baigne sous le dôme comme un solarium. Les machines principales sont situées sous le plancher, avec accès atelier depuis les cabines.

Dans un autre quadrant, la salle de contrôle accueille deux opérateurs devant des tableaux de commandes. À proximité se trouve un compartiment pour deux petits disques enregistreurs télécommandés, sondes d’observation qui renvoient en temps réel leurs données à la vedette et au vaisseau-mère, alimentant des archives planétaires. Zuhl précise que l’équipage est interplanétaire (la vedette, bien que construite sur Saturne, n’appartient à aucune planète) ; douze membres en temps normal, mais seulement trois pour ce court vol. L’appareil embarque son générateur, pouvant rester une semaine ou plus loin du transporteur ; en urgence, l’énergie peut être projetée depuis le vaisseau-mère.

La visite se poursuit par la cuisine, pièce épurée aux placards invisibles intégrés dans les murs et un « four » sans brûleurs : la préparation se fait par rayons haute fréquence (comme nos fours à micro-ondes, pas encore très populaire à l’époque d’Adamski). Leur alimentation est majoritairement végétarienne (fruits et légumes), la viande n’étant consommée qu’en cas de nécessité si aucune autre nourriture n’est possible. Une salle de détente comparable à celle du vaisseau-mère vénusien présente divans, tables transparentes et bibelots ; l’équipage y passe de longues heures lors des missions d’étude et y reçoit des invités. Le revêtement de sol gris-jaune, souple comme du caoutchouc, couvre tout le vaisseau.

Sur les principes énergétiques, Zuhl reste discret : malgré la confiance envers Adamski, il explique ne pas pouvoir révéler des détails que des Terriens, gouvernés par l’émotion et l’impulsivité, pourraient mal employer. Peu après, la vedette rejoint son vaisseau-porteur (probablement plus éloigné de la Terre que le transporteur vénusien). L’accostage se fait comme précédemment, mais sans personnel de plateforme, indice de différences d’organisation entre transporteurs.

Le sentiment d’Adamski : aucune crainte n’effleure ses rencontres avec ces êtres ; au contraire, humilité et reconnaissance dominent. Sa mission est claire : transmettre ce qu’il a vu et entendu, libre à chacun de l’accepter ou non.

Plan du vaisseau mère laboratoire de Saturne donné par Adamski.
Plan du vaisseau mère laboratoire de Saturne donné par Adamski.

Adamski débarque de la vedette sur une plate-forme qui est en réalité un ascenseur magnétique d’environ 50 pieds carrés, logé dans une vaste cage verticale parcourue par un mât polaire magnétique fournissant énergie et mouvement. La cage dessert sept niveaux (trois au-dessus, trois au-dessous et celui où il se trouve). À chaque étage, un balcon extensible comble l’intervalle avec l’ascenseur, puis peut se relever comme un pont-levis pour fermer hermétiquement l’accès. Les rampes de l’ascenseur se déploient et se rétractent automatiquement, et un discret tableau de commande au ras du plancher se pilote du pied.

Ils accèdent à un grand salon, proche de celui du vaisseau-mère vénusien mais plus vaste et éclairé de la même lumière diffuse sans source visible. Douze membres d’équipage (six femmes, six hommes) les y attendent. Les femmes portent de longues robes pastel à ceintures incrustées de gemmes semblant rayonner, et paraissent dans la vingtaine bien que leurs âges réels, dira Firkon, s’échelonnent de 30 à 200 ans. Les hommes, en blouses blanches ouvertes et pantalons amples d’un tissu inconnu, ont des teints variés, parfois couleur cuivre, et ne paraissent pas au-delà de la trentaine tout en pouvant être bien plus âgés. Autour d’une table ovale translucide, on leur sert une boisson claire au goût d’abricot.

Une scientifique explique que le vaisseau est un laboratoire volant, universel (non rattaché à une planète), dédié à l’étude des changements de l’espace, des conditions de vie planétaires et des langues. L’équipage est interplanétaire : pour ce voyage, trois femmes viennent de Mars, trois de Vénus; les Saturniennes manquent à cause d’un impondérable, Saturne n’étant représentée que par des hommes. La conversation résume ensuite, sans condamnation, leur diagnostic moral : sur Terre, l’ignorance des lois universelles pervertit l’amour en possession, nourrit la guerre et l’hypocrisie des prières adressées à un Père que l’on implore pour vaincre son propre frère. Eux refusent d’imposer par la force un mode de vie, souhaitent aider les réceptifs et pressentent l’urgence de combler le gouffre entre progrès scientifique et maturité humaine.

Adamski observe le salon : une immense carte des cieux montre douze planètes de notre système et d’autres systèmes voisins avec des indications atmosphériques utiles à la navigation ; un schéma du vaisseau porte des symboles inconnus ; des fresques paysagères vibrent d’une vitalité quasi palpable, expliquée par l’énergie que leurs auteurs y investissent. Les femmes reviennent en tenue de pilote et tout le groupe gagne l’ascenseur, qui descend sous le niveau où stationne la vedette. Adamski distingue alors un hangar s’étendant vers l’arrière avec des rails transversaux portant quatre vedettes identiques à celle qui l’a amené, ainsi qu’un couloir extérieur bordant la coque. Il repère aussi la jonction en V des rails d’arrivée et de départ, déduisant l’organisation de la zone avant : sas, ascenseur principal, garage à vedettes, probablement un atelier de maintenance, et plus loin une salle de contrôle à chaque extrémité. L’ascenseur s’arrête au troisième pont inférieur et ils entrent dans une vaste pièce qui est le laboratoire.

Adamski entre dans un vaste laboratoire saturé d’instruments, de graphiques et de consoles, très différents des appareils terrestres. Douze opérateurs s’y relaient: six déjà à l’œuvre et six autres qui prennent place, certains portant à l’épaule un insigne indiquant leur origine saturnienne. Une pilote lui explique que ces équipements servent à analyser densités atmosphériques, compositions d’éléments autour des planètes et de l’espace, et à détecter la naissance de nouveaux corps célestes en suivant leurs rythmes de croissance.

Guidé par les pilotes, il gravit deux rampes jusqu’à une salle où reposent, alignés, douze petits disques enregistreurs téléguidés. Ces sondes, de 25 cm à 3,60 m de diamètre selon l’instrumentation embarquée, collectent et transmettent sons, ondes radio, lumière et même ondes de pensée au vaisseau-mère, puis peuvent être désintégrées à distance en cas de perte de contrôle (explosion rapide en altitude ou dissolution graduelle près du sol pour éviter tout dommage). Des trappes murales s’ouvrent, les disques glissent dehors, et Adamski retourne au laboratoire pour suivre leurs missions sur des écrans où défilent lignes, points, barres, figures et couleurs changeantes. Les machines traduisent ces signaux en images et en sons interprétables, ce qui permet d’apprendre des langues et de mesurer les attitudes amicales ou hostiles des Terriens par leurs signatures vibratoires.

Deux autres disques partent ensuite pour sonder l’atmosphère: des écrans montrent vents, charges électro-magnétiques, pressions et gaz en recombinaisons rapides, tout étant simultanément enregistré pour l’étude. Les disques reviennent avec des échantillons, tandis que Zuhl explique que ce type d’instrumentation a révélé l’apparition d’anomalies à la lisière de l’atmosphère terrestre, aggravées par les explosions atomiques.

Adamski observe ensuite un écran dédié aux «débris de l’espace»: d’infimes particules y tourbillonnent, se condensent brièvement en structures visibles puis se désintègrent, dans un cycle continu énergie–solidification–dispersion. Il comprend qu’il contemple la force omniprésente qui façonne astres et galaxies et propulse leurs vaisseaux. Zuhl précise que leur défense n’est pas l’attaque : ils évitent simplement, accélèrent au-delà de la perception visuelle ou augmentent la fréquence d’activité jusqu’à l’invisibilité ; un choc avec leur coque dans cet état détruirait un avion terrestre sans endommager le vaisseau.

Sur les risques, Zuhl admet que des accidents peuvent survenir : loin des planètes, l’équipage abandonne et désintègre l’appareil; près du sol, un crash peut tuer tous à bord, mais la mort ne les effraie pas, leur vision étant celle d’une intelligence survivant aux corps. Il mentionne aussi d’autres salles d’appareils, actives seulement en vol interplanétaire.

Le vaisseau se rapproche alors de la Lune. Sans s’y poser, ils montrent par instruments qu’elle possède de l’atmosphère, plus légère que celle de la Terre, et une large zone tempérée, vivable, avec nuages, végétation, animaux et eau (encore abondante sur la face cachée et retenue dans des montagnes de la face visible). Beaucoup de "cratères" sont en réalité de profondes vallées entourées de montagnes, avec des traces d’anciens cours d’eau. Une observation rapprochée à l’écran permet à Adamski d’apercevoir un petit animal fourré traversant le sol. Les pilotes soulignent qu’ils dévoilent ces faits avec prudence, testant d’abord sa discrétion.

La démonstration terminée, les écrans lunaires s’éteignent ; les opératrices quittent la salle des disques pour accueillir le groupe, et tous s’apprêtent à remonter vers le salon.

Dans le salon du vaisseau saturnien, Adamski rencontre un nouvel être, qu’il décrit comme un maître. L’homme paraît dans la trentaine ou quarantaine, vigoureux, à la chevelure noire ondulée sans trace de gris, au visage harmonieux et rayonnant de bonté. Dès son apparition, Adamski ressent une parenté intime et une profonde affection, comme s’il le connaissait déjà. Son regard pénétrant et bienveillant donne l’impression de lire les pensées sans jugement.

Le maître invite l’assemblée à s’asseoir autour de la grande table ovale et, après un moment de silence, s’adresse directement à Adamski. Il lui explique que les expériences vécues dans les vaisseaux visent à lui donner confiance pour transmettre aux Terriens les lois universelles et la vérité de la fraternité entre tous les êtres. Les nationalités, couleurs de peau et distinctions humaines ne sont que des illusions passagères, car le corps n’est qu’une demeure temporaire. Dans l’éternité, chacun vivra tous les états et toutes les formes de vie participent de la même intelligence divine.

Il souligne que l’homme terrestre, dans son ignorance, juge et détruit ce qui l’entoure au lieu de comprendre que chaque manifestation a un rôle et un service à offrir. Toute création est servante de l’Unité suprême et contribue à l’harmonie universelle, comparable à un vaste jardin où chaque fleur vit pour elle-même et pour les autres. L’humanité, dit-il, aurait dû apprendre dès le commencement à vivre dans ce service joyeux, mais elle a failli. Divisée, en proie à la peur et à la mort qu’elle redoute, elle vit dans la confusion et détruit les autres formes de vie au lieu de coopérer avec elles.

Le maître insiste sur la peur qui enchaîne les hommes, les maintenant prisonniers de leur vision mortelle et de leurs possessions fragiles. Pourtant, en s’ouvrant à la lumière intérieure et au service de l’Unique, l’homme peut retrouver l’harmonie. Il rappelle que le but de l’existence humaine est de servir cette Intelligence universelle et de se libérer de l’ignorance et de l’orgueil.

Après son discours, il touche la main d’Adamski, qui ressent une profonde gratitude et une joie intérieure. Avant de se retirer, il l’encourage à ne pas se décourager face au ridicule ou à l’incrédulité terrestre, mais à partager ce qu’il a appris, car beaucoup sont prêts à recevoir cette vérité.

Adamski est ensuite reconduit sur Terre par Firkon et Zuhl. De retour à son hôtel au lever du jour, il se sent transformé, rajeuni et revivifié. Son cœur chante de joie et il est habité par la certitude que, même séparé en apparence, il demeure uni à ses amis de l’espace. L’enseignement du maître s’est éveillé en lui comme une fleur en plein épanouissement, nourrissant le désir ardent de partager avec d’autres cette vision d’unité et de service universel.

Adamski ressent à l’approche de septembre l’appel d’un nouveau contact. Arrivé à Los Angeles le 8, il retrouve Firkon et Ramu dans le hall de son hôtel. Ils s’installent dans un café tranquille pour un échange sans contrainte. Aux questions d’Adamski sur des cas récents, Firkon explique l’incident du chef scout de Floride : aucune « flamme » tirée depuis une soucoupe, mais une brûlure due au passage trop près du champ énergétique propulsif, comparable à une corde qui brûle la main quand on la fait filer vite. Il rappelle qu’Adamski a lui‐même senti ce type d’énergie lors de sa première rencontre. L’observation de Brush Creek est jugée authentique, mais effectuée par un autre groupe. Le décès du capitaine Mantell est présenté par Ramu comme un accident tragique : l’équipage a ralenti pour communiquer, mais l’aile de l’avion a pénétré la zone de force, créant une succion qui a désintégré l’appareil. Des avions à formes saillantes, surtout à réaction, sont particulièrement vulnérables aux champs magnétiques naturels et aux rayonnements des vaisseaux.

Ils élargissent ensuite la perspective : depuis toujours, des voyageurs interplanétaires étudient l’espace et colonisent de nouveaux mondes quand ils deviennent habitables, en y transportant des volontaires et du matériel. La Terre fut la plus lente du système à se prêter à la vie humaine. Des colons venus d’autres planètes y ont d’abord vécu, puis sont repartis quand l’atmosphère s’est dégradée, ne laissant que de faibles traces mythologiques. Plus tard, raconte Ramu, une assemblée de sages décida d’installer sur la Terre — choisie comme planète d’exil — des « fauteurs de troubles » d’autres mondes, incapables de se plier à l’harmonie commune. Sans équipements spéciaux mais instruits, ils devaient repartir de la nature elle-même : ce seraient les « anges déchus » des Écritures et l’origine des « douze tribus ». D’abord prospères, ils retombèrent dans les divisions, l’avidité et la revendication de suprématie, donnant naissance aux nations et aux cultes opposés. Des messagers furent envoyés à diverses époques pour rappeler la fraternité, mais souvent rejetés ou détruits. D’où, selon eux, le retard spirituel et social de la Terre par rapport à d’autres planètes où, en coopérant avec les lois naturelles, les éléments « servent » l’homme au lieu d’être retournés contre lui.

Interrogés sur la réincarnation, ils disent que la mémoire intégrale existe au niveau de la conscience profonde, mais qu’elle est voilée sur Terre par la « basse fréquence » planétaire, la longue dépendance infantile et le poids des traditions inculquées. Les souvenirs réapparaissent parfois comme talents innés, attirances ou réminiscences soudaines. Sur leurs mondes, où la fréquence est plus élevée, l’enfance dure environ deux ans et l’on évite d’enfermer l’enfant dans des cadres qui bloquent la mémoire spirituelle. Ils réservent le terme « transmigration » au passage, après progrès réel, vers une autre planète, avec un souvenir vivant des lois fondamentales et une continuité de conscience. La jeunesse durable viendrait du fait de ne porter que les leçons utiles et de laisser circuler l’activité intérieure, la stagnation menant, elle, à la maladie et au vieillissement. L’homme serait le sculpteur de son propre corps par la vision qu’il entretient de lui-même dans l’Univers.

Enfin, ils affirment ne pas connaître le découragement : l’échec sincère est vu comme un maître, non comme une honte. Leur éthique proscrit de nuire volontairement à toute forme de vie, l’« adversaire » n’étant pas une entité autonome mais l’effet d’une opposition aux principes divins. La conversation s’achève simplement ; dans la rue, ils se séparent. Adamski, reconnaissant, regagne son hôtel, nourri d’un cadre cosmique qui relie les incidents terrestres à une histoire plus vaste de l’humanité et de ses possibilités.

Porté par une intuition très nette, Adamski retourne à Los Angeles persuadé qu’on l’emmènera à nouveau à bord. Dans le hall de l’hôtel, Ramu l’accueille et le conduit jusqu’à la même vedette saturnienne pilotée par Zuhl. L’arrimage au vaisseau-mère se fait comme lors de la visite précédente. Ce soir-là, le vaisseau monte très haut (Ramu évoque 90 000 pieds) pour éviter une activité aérienne terrienne intense. Dans le grand salon, Adamski retrouve l’équipage au complet et rencontre deux nouvelles femmes saturniennes, presque jumelles, vives et rayonnantes, vêtues de tuniques bleu clair et de sandales fauves. Elles portent sur l’épaule un insigne figurant Saturne et une balance, qu’elles expliquent comme le symbole du « Tribunal » de ce système. L’installation dans les fauteuils — d’un confort « vivant » qui épouse le corps — souligne l’étrangeté raffinée des intérieurs.

Le Maître entre, fait assoir Adamski à sa droite et annonce que cette convocation lui est personnellement destinée. Son enseignement développe un thème central : l’unité de toute vie et l’erreur fondamentale des Terriens qui fragmentent ce qui ne devrait pas l’être (doctrines, jugements, catégories), engendrant confusion et souffrance. Tout est plongé dans une « mer de Pouvoir unique » ; minéraux, éléments, plantes, animaux et humains évoluent par transmutation vers un service toujours plus élevé — comme le fer qui, devenu aimant, acquiert un nouveau pouvoir d’attraction. Il reformule aussi la théorie des sens : la vue, l’ouïe, l’odorat et le goût appartiennent au corps et n’agissent que tant que demeure le cinquième sens véritable, le « toucher » compris comme conscience-âme, principe unificateur qui confère sensation et vie aux autres. Quand la conscience se retire, tout s’éteint ; c’est donc par la conscience que l’homme se connaît, se libère du « masque » et devient habitant de l’Univers.

Le Maître insiste sur l’éthique de l’intention et la responsabilité vibratoire : « détruire pour détruire » est contraire à la loi, mais transmuter une forme pour l’élever (comme une feuille de laitue assimilée par un corps conscient) est service et croissance. Vécue à grande échelle, cette loi adoucirait même l’atmosphère terrestre par les radiations joyeuses de toutes les formes. Il corrige plusieurs peurs terriennes : la mort n’est qu’un passage de maison ; les mondes ne sont pas menacés de surpopulation car ils respectent un équilibre naturel et les âmes passent soit par réincarnation, soit parfois « directement » vers d’autres planètes. Il rejette la scission « physique/spirituel » : il n’y a qu’une vie, et tant que les Terriens voudront servir deux maîtres, ils se heurteront les uns aux autres. Quand l’homme se reconnaît occupant — et non prisonnier — de son « logis » corporel, il devient maître des éléments au lieu d’être broyé par eux ; alors, plus de monotonie : chaque tâche, même humble, devient joie et service.

Enfin, le Maître charge explicitement Adamski de transmettre ces vérités « par la parole et par l’écrit », avec l’assurance que le souvenir affluera au moment d’écrire. Ramu et Zuhl le raccompagnent. Le retour, silencieux, laisse Adamski baigner dans la paix du message ; il apprend que, cette fois, le contact mental provenait directement du Maître, ce qui explique l’exaltation claire ressentie dès son départ pour la ville. De retour à l’hôtel, incapable de dormir, il médite longuement sur l’expérience et touche une certitude intérieure : « c’est un ; il n’y a pas de séparation ».

Après la vente de Palomar Gardens et son installation plus haut sur la montagne, à Palomar Terraces. George Adamski poursuit ses contacts avec les visiteurs de l’espace, tant à bord de leurs vaisseaux qu’avec certains d’entre eux qui vivent incognito parmi les Terriens. L’année 1953 marque aussi la publication de Flying Saucers Have Landed (Les Soucoupes Volantes Ont Atterri), d’abord en Angleterre puis aux États-Unis. Adamski abandonne tous les droits financiers à son co-auteur Desmond Leslie, car il ne publie pas son livre pour gagner de l’argent.

Le déménagement s’avère ardu : la nouvelle propriété est une forêt de chênes parsemée de rochers, nécessitant bulldozers et durs travaux manuels pour tracer routes et terrasses. Adamski et son petit groupe construisent eux-mêmes une cuisine et une grande terrasse panoramique, utilisée pour accueillir les visiteurs de plus en plus nombreux, car l’ancien Palomar Gardens est fermé. Sans eau courante ni électricité, ils improvisent un système de pompage d’un ruisseau souterrain, creusent un bassin et transportent l’eau à la main. Malgré le confort précaire, chaque amélioration acquise par leurs efforts leur paraît précieuse.

Le groupe aménage ensuite un petit cottage grâce à l’aide d’un entrepreneur local sympathique, avec salle de réunion, bureau, sanitaires et douche rudimentaire. L’arrivée de l’électricité, tardive, est vécue comme une bénédiction. Parallèlement, ils vivent entourés d’animaux — chiens, chats et même moufettes familières — qui partagent leur quotidien de manière presque communautaire. Adamski continue à donner des conférences aux États-Unis et au Canada, mais son excès de zèle le rend malade et lui fait perdre la voix. Les médecins l’obligent à annuler ses engagements, y compris un voyage prévu en Angleterre, et à observer plusieurs mois de repos, ce qu’il accepte à contrecœur mais qui lui permet de se ressourcer à la montagne.

En juin 1954, il reçoit enfin chez lui Desmond Leslie, son co-auteur, dont l’humour et l’esprit apportent beaucoup à la petite communauté. Prévu pour un séjour d’un mois, Leslie reste tout l’été, consolidant leur amitié. Pour faire face aux besoins, le groupe agrandit peu à peu ses installations, transformant la salle de conférence en chambres et aménageant même une tente sur plancher comme pièce supplémentaire. Adamski s’occupe lui-même de la plomberie des citernes et de l’embellissement des abords, avec bassins, fleurs et statues.

Malgré les difficultés, Adamski décrit une vie simple mais heureuse, rythmée par les travaux, les visites et la présence constante des montagnes, magnifiées par la lumière changeante. Les observations de soucoupes sont fréquentes, non seulement au-dessus de leur vallée mais aussi dans les villes alentour, renforçant son espoir qu’un jour prochain l’humanité entière reconnaîtra ces visiteurs pour ce qu’ils sont.

Le 23 août 1954, Adamski vit ce qu’il présente comme son dernier grand contact, teinté d’émotion et de solennité. Desmond Leslie aurait voulu l’accompagner mais s’en voit refuser l’accès — certaines révélations ne pouvant, disent-ils, être montrées à un «non-contacté». Firkon et Ramu l’accueillent et annoncent d’emblée que leur mission terrestre est terminée : après cette nuit, ils regagneront leurs planètes. Ils le rassurent toutefois sur la continuité d’un lien télépathique.

Embarqué par Orthon, Adamski est conduit sur un vaisseau vénusien où règne une ambiance de fête. Il retrouve Ilmuth et Kalna, et remarque la présence de nombreux invités, hommes et femmes, certains en tenue de pilote. Jeux calmes, musique douce, convivialité sans éclat : l’atmosphère est à la joie retenue. Ramu l’emmène ensuite en salle de contrôle pour «la surprise» promise : une observation rapprochée de la Lune via un télescope et un écran. On lui montre de vastes hangars aménagés dans de grands «cratères» (plutôt des vallées), pressurisés et dotés d’habitations pour des ouvriers et leurs familles, avec de l’eau pompée des montagnes pour fertiliser. Il est question d’un protocole de dépressurisation (24 h) avant d’y descendre, faute de quoi l’organisme souffrirait. Puis on lui révèle le «côté caché» de la Lune : chaînes montagneuses avec neige, grands lacs et rivières, végétation, villes aérées, peu de véhicules privés mais des transports publics qui glissent au-dessus du sol. Des hangars près des villes servent aux échanges : les visiteurs apportent des produits, et reçoivent des minerais lunaires.

De retour au salon, un banquet d’adieu est dressé en l’honneur de Firkon et Ramu. Le maître prononce une bénédiction simple et universelle puis l’assemblée trinque à la fraternité. Adamski découvre une alimentation variée et frugale : fruits inconnus (grosses «framboises», «pommes» rosées), boissons de fruits, légumes à la saveur originale, un pain sombre riche en noix, et surtout une «tranche» brune qui ressemble à de la viande mais s’avère être une racine vénusienne séchée, hautement protéinée et plus assimilable qu’un steak (une tranche équivaudrait, dit-on, à une livre de bœuf). Le repas se conclut par un gâteau léger bicolore. Après le service, un chant d’adieu a cappella et une danse symbolique de «l’énergie de l’Univers» sont présentés.

Vient ensuite une projection «dans l’air» de scènes de Vénus, projetées sans écran par un dispositif focalisant l’image à distance : montagnes, cascades, villes circulaires à dômes irisés qui deviennent lumineux la nuit, rues fleuries, plages à sable très blanc, population sereine aux vêtements variés, petits véhicules glissant au-dessus du sol, faune et flore proches de celles de la Terre (chiens, oiseaux, chevaux, bovins, arbres retombants). Orthon commente : Vénus compterait sept océans reliés entre eux ; leurs vêtements de bain sont imperméables et filtrent certains rayons solaires. Kalna attribue la texture/couleur particulière des êtres à l’humidité constante de la planète.

Sur la longévité, Orthon avance que l’atmosphère nuageuse de Vénus agit comme un filtre affaiblissant des rayons destructeurs, ce qui, combiné à une vie «conforme aux lois universelles», permettrait d’atteindre une durée moyenne d’environ mille ans. Il relie la baisse historique de longévité terrestre à la dissipation d’un ancien «firmament» nuageux. Il affirme qu’un basculement de l’axe terrestre serait en cours : s’il s’achevait, des terres émergeraient, l’évaporation recréerait un écran nuageux et la longévité augmenterait, sous réserve d’une vie en accord avec ces lois. Il insiste sur l’interdépendance planétaire d’un tel basculement et met en garde contre une catastrophe en cas de renversement violent.

Sur le «nouveau cycle», Orthon corrige les étiquettes humaines (Âge d’or, du Verseau) et parle plutôt d’une «compréhension cosmique» : pour la première fois à grande échelle, l’humanité prend conscience d’autres mondes habités grâce aux performances visibles de leurs vaisseaux. Il relie cela à des prophéties anciennes («les fils de Dieu viendront du ciel») et à des mouvements terrestres pour l’égalité raciale, y voyant des signes accomplis. Le message central : reconnaître que la vie vient du Créateur, voir l’autre comme soi-même, cesser les massacres, et se laisser guider par la «Main qui a donné la Vie».

Le maître clôt la rencontre par un enseignement bref : ce qui est tenu pour vrai aujourd’hui peut n’être qu’une marche vers une vérité plus large ; l’ouverture d’esprit, l’examen des fruits (bons ou mauvais) des pensées et actes sont le critère du «droit chemin». Adamski prend congé, profondément ému. Orthon le reconduit à la vedette, puis Firkon et Ramu le ramènent en voiture à son hôtel. Sans paroles, simplement une bénédiction finale de Ramu. Seul dans sa chambre, il ressent la solitude de l’adieu… tempérée par la promesse d’un lien intérieur qui, selon eux, transcende la distance.

Commentaire personnel :

Les Vénusiens sont décrits comme des êtres faisant plutôt 2 mètres minimum par d’autres contactés Vénusiens, Howard Menger, Omnec Onec ou Anne Givaudan. Donc une taille moyenne de 1m65 décrite par George Adamski semble incompatible, et tend à montrer qu’il lui est projeté la vie sur un autre lieu que le Vénus connue par ces autres contactés. Voir discussion à ce sujet faite au tout début de l’article.

« Maintenant, dit-il, nous désirons vous montrer des scènes de notre planète Vénus. Elles sont envoyées directement de l’endroit que vous verrez de notre vaisseau. » Je me réjouissais à la perspective d’un tel voyage par l’image et me demandai sur quel écran ces scènes apparaîtraient. Mais il n’y avait pas d’écran. Devant mes regards étonnés, au moment où les lumières baissèrent, la première scène apparut comme suspendue au milieu de cette pièce. Orthon parut s’amuser de mon étonnement et expliqua : Nous avons un certain type de projecteur qui peut envoyer et arrêter les rayons à la distance désirée. Le point d’arrêt sert d’écran invisible où les images sont concentrées avec la couleur et les dimensions fidèles. La scène que je regardais semblait en réalité si présente que c’est avec la plus grande difficulté que je pouvais encore me croire dans le vaisseau. Je voyais de magnifiques montagnes, quelques-unes avec des sommets blancs, couverts de neige, d’autres tout à fait nues et rocheuses, pas très différentes de celles de la Terre. Quelques-unes étaient couvertes d’arbres et je vis l’eau en descendre en ruisseaux et cascades. Orthon s’approcha de moi pour murmurer : « Nous avons beaucoup de lacs et sept océans communiquant tous entre eux par des voies naturelles ou artificielles. »

Ils me montrèrent plusieurs villes vénusiennes, quelques-unes grandes, d’autres petites. Elles me donnaient le sentiment d’avoir été transporté dans un pays féérique. Les structures étaient belles. Beaucoup avaient des dômes irradiant les couleurs du prisme qui donnaient l’impression d’une force revivifiante. — Pendant l’obscurité de la nuit, me dit doucement Orthon, les couleurs s’estompent et les dômes deviennent lumineux, d’une douce lumière jaunâtre. Toutes les cités étaient disposées en cercle ou ovale et aucune ne semblait encombrée. Entre ces communautés concentriques, il y avait encore beaucoup de territoires inhabités. Les gens que je voyais dans les rues des cités semblaient aller à leurs affaires comme les gens de la Terre, à l’exception près d’une absence de précipitation et de tracas comme cela est si fréquent chez nous. Les vêtements aussi étaient similaires aux nôtres et chaque personne choisissait apparemment ses vêtements selon ses goûts personnels tout en suivant un style général. J’estimai que les personnes les plus grandes avaient environ 1,95 m, les adultes moyens 1,65 m et les plus petits pas plus de 1,05 m. Ces derniers pourtant pouvaient être des enfants. Je ne pouvais en être sûr puisque personne ne paraissait son âge comme chez nous. Je vis aussi quelques enfants beaucoup plus petits que les êtres précédents.

Correspondant à nos automobiles, pour le transport d’un lieu à un autre, je vis des engins construits sur le modèle du vaisseau-mère, en miniature. Ils paraissaient glisser juste au-dessus du sol comme les « autobus » que j’avais vus sur la Lune. Les moyens de transport variaient de taille comme nos voitures et quelques-uns avaient des toits ouverts. Je me demandai comment ils étaient propulsés, ce qui amena de nouveau Orthon près de mon oreille pour expliquer : « Exactement par la même énergie qui propulse nos vaisseaux de l’espace. » Les rues étaient bien dessinées et bordées de fleurs aux magnifiques couleurs. Ensuite, on me montra une plage au bord d’un lac. Le sable y était très blanc et très fin. De longues vagues faibles roulaient avec un mouvement presque hypnotique. Il y avait beaucoup de gens sur la plage et dans l’eau. Je me demandai quelle sorte de tissu était employé pour les vêtements de bain car ils ne paraissaient pas plus humides après un tour dans le lac qu’auparavant. Kalna, qui était venue s’asseoir près de moi, me renseigna : « Le tissu est non seulement entièrement imperméable, mais il possède certaines propriétés qui repoussent certains rayons nocifs du soleil. Comme sur la Terre, ajouta-t-elle, ces rayons sont plus puissants lorsqu’ils sont reflétés sur l’eau. »

On nous montra ensuite une section tropicale de Vénus. Je fus étonné de voir qu’en général beaucoup d’arbres ressemblaient à nos saules pleureurs car leurs feuillages tombaient en donnant un effet de cascade. Cependant, la couleur et les détails de la feuille étaient tout à fait différents. Comme vous pouvez l’imaginer, j’étais très intéressé par la vie animale qu’on observait dans les diverses scènes. Sur la plage, j’avais remarqué un petit chien à poils courts. Ailleurs, des oiseaux de diverses couleurs et tailles, peu différents des nôtres sur la Terre. L’un d’eux paraissait identique à notre canari sauvage. Je vis des chevaux et des vaches dans la campagne, tous deux légèrement plus petits que ceux de la Terre mais semblables pour tout le reste. Ceci prouvait la possibilité de toute forme de vie animale sur Vénus. Les fleurs aussi ressemblaient à celles qui poussent sur la Terre. Je dirais que la principale différence entre la vie animale et la vie végétale sur Vénus, comparées aux nôtres, réside surtout dans la texture et la couleur de la chair. « Ceci, me dit Kalna, est dû à l’humidité constamment présente sur la planète. » — Ainsi que vous l’avez appris, dit-elle, notre peuple voit rarement les étoiles comme vous les voyez sur la Terre. Nous ne connaissons les beautés des cieux au-delà de notre firmament que par nos voyages et nos études.

En dernier lieu, ils me montrèrent l’image d’une très belle femme et de son mari, avec leurs dix-huit enfants qui tous, à l’exception d’un, étaient arrivés à la taille des adultes. Cependant, les parents donnaient l’impression d’un jeune couple dans le début de la trentaine. Ceci termina la projection et je fus invité à poser des questions. Tout d’abord, je demandai quel effet, s’il y en avait, produisait sur les habitants la constante condition nuageuse de Vénus. Orthon répondit : « En plus du fait que nous vivons en accord avec les lois universelles, notre atmosphère est un facteur qui contribue à nous donner une moyenne de vie de mille ans. Quand la Terre aussi avait une telle atmosphère, la vie des hommes était beaucoup plus longue que maintenant. — Les formations nuageuses entourant notre planète agissent comme un système de filtre pour affaiblir les rayons destructeurs qui autrement entreraient dans son atmosphère. J’attire votre attention sur un passage de vos Écritures saintes. Si vous l’étudiez soigneusement, vous remarquerez que la longévité sur Terre commença à décroître quand les formations nuageuses diminuèrent et que l’homme vit pour la première fois des étoiles dans le ciel. »

George Adamski raconte qu’au moment même où son livre allait partir sous presse, un nouvel événement majeur survint, qu’il se hâta de transmettre à ses éditeurs. Le 24 avril 1955, sa maison de Palomar Terraces fut visitée toute la journée par de nombreux curieux, comme chaque dimanche. Malgré la fatigue, il sentait de plus en plus clairement un appel intérieur, une injonction mentale de ses amis venus d’autres mondes, l’avertissant d’un prochain contact.

Tard dans la soirée, après le départ de ses visiteurs, il ressentit un besoin irrésistible de descendre en ville. Sur place, il rencontra un homme déjà aperçu lors d’une précédente rencontre, venu le chercher en remplacement d’un des frères repartis vers sa planète. Ensemble, ils prirent la voiture jusqu’à un lieu désert où les attendait une petite soucoupe semblable à la première qu’il avait vue. À bord, Adamski constata qu’il était exactement deux heures trente du matin. Le pilote l’accueillit avec chaleur et s’intéressa à son appareil photo Polaroid, qu’Adamski avait emporté dans l’espoir d’obtenir des clichés à l’intérieur du vaisseau. Le frère lui expliqua que c’était la raison même de cette rencontre : tenter, pour la première fois, de capturer une image de l’intérieur de leur engin avec un appareil terrestre, car leurs propres technologies photographiques, purement magnétiques, ne seraient pas exploitables sur Terre.

Arrivé sur un vaisseau-mère plus petit que ceux visités auparavant, Adamski fut accueilli par Orthon. Conduit dans la salle de contrôle, il découvrit de nouveaux hublots à double paroi, entre lesquels il devait se placer aux côtés d’Orthon, tandis que la soucoupe extérieure projetait un faisceau lumineux sur eux. Les occupants expérimentèrent différentes intensités et distances de projection afin de permettre au Polaroid de capter l’image à travers les vitres épaisses et malgré les interférences magnétiques. Bien que deux clichés intérieurs aient été ratés, le pilote confirma que les deux derniers clichés montraient un résultat tangible. Adamski, qui avait oublié d’apporter un film supplémentaire dans sa précipitation, regretta de ne pas avoir offert plus de possibilités d’essai à ses amis.

Durant cette démonstration, il vit également apparaître la Lune sur un écran, comme suspendue devant lui, grâce à un projecteur particulier capable de matérialiser des images en trois dimensions dans l’espace. En s’approchant, il distingua les cratères, des hangars gigantesques construits par les visiteurs pour abriter leurs vaisseaux et leurs familles, avec un système avancé de dépressurisation pour supporter les différences de pression. Ramu expliqua aussi la présence de formations nuageuses au-dessus de la Lune, parfois visibles depuis la Terre sous forme d’ombres.

Les voyageurs lui montrèrent ensuite la face cachée de la Lune, où il aperçut montagnes enneigées, vallées verdoyantes, rivières, lacs, et même des cités habitées. Ces communautés, construites en cercles harmonieux, présentaient des habitations aux dômes irisés de lumière et utilisaient des véhicules sans roues, semblables à des autobus flottants. Sur une plage lumineuse, il observa des habitants se baignant, leurs vêtements imperméables restant secs malgré l’eau, ainsi que des animaux proches de ceux de la Terre : petits chiens, oiseaux colorés, chevaux et vaches.

Enfin, il assista à une fête en l’honneur du départ de Ramu et Firkon, dont la mission sur Terre était terminée. Une table magnifiquement dressée fut préparée avec des fruits étranges et des aliments ressemblant à de la viande, mais qui étaient en réalité des végétaux riches en protéines, plus faciles à digérer que la chair animale. Un gâteau blanc et jaune, délicieusement fondant, clôtura le repas. Après le dîner, il y eut des chants et des danses symbolisant l’énergie universelle, les danseuses semblant incarner les forces de la nature.

Avant de prendre congé, le Maître parla de nouveau : il expliqua que les vérités transmises pouvaient sembler en contradiction avec les croyances terrestres, mais qu’elles représentaient en réalité un pas vers une compréhension plus vaste, celle de la « Conscience Cosmique ». Il insista sur la nécessité pour les humains d’apprendre à vivre selon les lois universelles, à reconnaître leur unité et leur essence divine, condition indispensable pour échapper aux catastrophes liées aux déséquilibres créés par leurs propres actes.

Le moment de la séparation arriva. Adamski, ému, accompagna Ramu et Firkon jusqu’à la voiture qui le ramena à son hôtel. Malgré la tristesse, il ressentit profondément l’amour et la bénédiction que ses amis lui avaient transmis. Seul dans sa chambre, il demeura longtemps à la fenêtre, méditant sur leurs paroles et sur l’idée que l’univers tout entier, y compris l’homme, est animé par une même intelligence divine.

Commentaire personnel :

Cette description de Vénus peut être différente d’autres du même monde. Il est possible que le monde décrit ne soit PAS Vénus, mais un autre monde ailleurs faussement assimilé à Vénus pour dissimuler son origine véritable, ou que ce soit Vénus sur un plan éthérique et non pas comme on connaît sa description sur le plan astral par d’autres contactés. Voir discussion à ce sujet du tout début d’article.

Cette lettre, extraite du livre « Les inédits » a été initialement écrite en 1961 pour un voyage qui a eu lieu en 1960 à priori. Son contenu est resté confidentiel auprès de certains croyants d’Adamski et pas rendue public jusqu’à sa publication en 2007 dans le livre « Les inédits ». Voici ce qu’on a sur le voyage sur Vénus. Adamski explique qu’il est contacté et emmené dans un vaisseau où il voit une jeune fille appelée Mary, qui paraît avoir 12 ans et vers laquelle il se sent attiré comme s’il la connaissait très bien. Elle lui explique être son épouse qui est décédée en 1954, réincarnée sur Vénus comme enfant. Elle lui prouve être sa femme quand il l’interroge à ce sujet sur des détails de leur vie qu’elle seule pouvait connaître ou même quand elle lui rappelle des détails qu’il avait oubliés. Voici le récit d’Adamski qui suit :

« Durant ce voyage, une autre promesse qui m'avait été faite voilà plusieurs années fut accomplie. Je fus conduit sur Vénus où nous atterrîmes ! Le vaisseau gigantesque descendit tout droit et lentement, un peu comme nos hélicoptères, jusqu'à ce qu'il fût près du sol et, là, il glissa vers une construction où il stoppa. Une porte s'ouvrit dans le côté du vaisseau et nous prîmes pied directement dans la construction. Entrer ainsi dans cette construction plutôt que prendre pied sur le sol me fit songer à certains aéroports de l'Est de notre nation où les lignes américaines font arriver leurs passagers. D'autres lignes n'ont pas encore cette commodité, mais je pense qu'elles les acquerront afin de protéger les passagers des rigueurs du climat.

L'aéroport de Vénus était composé de vastes aires réservées à l'atterrissage des vaisseaux, bien qu'ils n'aient pas besoin, comme les nôtres, de longues pistes d'atterrissage. Les toits plats des constructions sont utilisés pour l'atterrissage des petits vaisseaux. Nous sortîmes du vaisseau par ce que je pus juger être le troisième étage de la construction et nous arrivâmes au rez-de-chaussée par l'intermédiaire d'un appareil similaire à nos rampes mécaniques. Cette rampe était fermée, de telle sorte que l'on ne pouvait voir ce qui se passait dans le reste de la construction.

Il faisait agréablement chaud, avec le soleil luisant au travers d'une couche de nuages denses. L'air était frais et agréable à respirer. On me dit qu'il avait plu le jour avant.

Mary et moi entrâmes dans un petit véhicule de transport public qui avait un peu le même but que nos taxis. Contrairement à nos véhicules, celui-ci était pointu à chaque extrémité. Les sièges individuels étaient placés en une seule rangée le long de l'axe du véhicule. Chacun était monté sur une sorte de piédestal afin que l'on puisse voir de tous les côtés sans difficulté et ils étaient ajustables de n'importe quelle manière afin qu'ils soient au mieux confortables. La totalité du véhicule était couverte par un dôme de verre ou de plastique qui permettait de voir dans toutes les directions et protégeait les passagers du vent, de la poussière et des conditions climatiques. La lumière du soleil y pénétrait, mais les passagers étaient protégés de sa chaleur et de son intensité. Je pensai que nous aurions l'usage d'un tel matériau en bien des endroits de notre planète si seulement nous savions comment faire pour le fabriquer.

Ce véhicule pouvait tout aussi bien glisser à quelques centimètres du sol que s'élever à 15 mètres ou davantage en cas de nécessité ou si le voyage était assez long. Comme nous devions aller à la maison de Mary afin qu'elle change de vêtements et que je puisse rencontrer ses parents, le véhicule resta assez proche du sol. En route, nous longeâmes la partie commerciale de la ville et je pus noter que leurs principales routes étaient larges, avec des îlots centraux. Les magasins se trouvaient le long des routes, comme les nôtres. D'autres petits véhicules, comme celui dans lequel nous étions, pouvaient être aperçus en train de se déplacer le long de ces routes, et des gens marchaient le long de larges trottoirs tandis qu'ils allaient d'un commerce à l'autre. Je songeai que la vie était vraiment la même quel que soit l'endroit où l'on aille, bien que je pusse noter que les gens n'étaient pas aussi pressés que sur notre planète et que l'expression de leurs visages semblait plus heureuse que chez nous.

Arrivée chez elle, Mary demanda au conducteur d'attendre notre retour. Sa maison n'était pas très éloignée du centre commercial mais j'eus également l'impression qu'elle se trouvait à l'opposé de la partie résidentielle principale. Elle était entourée de magnifiques et spacieux décors paysagers et c'était une maison modeste de taille moyenne. Sa famille se situe parmi ceux que nous classerions comme “la classe moyenne” ici sur Terre, bien que là-bas ils ne connaissent pas de telles classes sociales. Tous ont leurs services à rendre, pour lesquels ils reçoivent le nécessaire, y compris de jolies choses personnelles, mais sans tomber dans le luxe insolent dont jouissent sur notre planète un tout petit nombre.

Ses parents formaient un jeune couple agréable. Mary est leur seul enfant. Beaucoup des enfants des environs jouaient au dehors et entraient ou sortaient de la maison de manière bien disciplinée et avec de la considération les uns pour les autres. Comme on nous l'avait dit auparavant, les enfants se sentaient là aussi bien que s'ils avaient été dans leurs propres maisons parce que chaque adulte considère et traite chaque enfant comme le sien propre, sans se préoccuper de qui sont les véritables parents. Beaucoup de ces enfants qui étaient les compagnons de jeu de Mary étaient plus jeunes qu'elle et elle était donc aussi leur instructrice tandis qu'elle apprenait de quelques-uns qui étaient plus âgés qu'elle.

Nous restâmes là quelques minutes, le temps que Mary change sa tenue rouge et blanche pour une autre entièrement blanche. Toutes deux étaient simples, sans frivolité. De cette maison, Mary et moi fûmes conduits au campus où se trouvaient plusieurs grands bâtiments pour l'enseignement des sciences. Là encore, Mary demanda au pilote d'attendre notre retour afin qu'il puisse nous ramener à l'aéroport.

Sur le magnifique emplacement du campus, nous fûmes rejoints par d'autres visiteurs dont quelques-uns étaient sur le vaisseau avec nous. Ensemble, on nous fit découvrir trois des bâtiments dont on nous expliqua les fonctions. Là-bas, beaucoup des leçons données en classe le sont par des machines. Je n'ai pas pu comprendre davantage leur fonctionnement que je ne puis comprendre celui de notre propre cerveau, qui répond à des stimuli. On m'a dit que certaines de ces classes accueillent un millier d'étudiants. Ils sont instruits par des genres de télévisions. Ils reçoivent des réponses à leurs questions et des explications détaillées quand c'est nécessaire. Mais j'ignore si cela est fait directement par un être humain qui contrôle la machine ou si c'est la machine qui le fait automatiquement.

Dans un des bâtiments, il y avait une maquette de notre système solaire, qui le montrait dans son stade de formation puis son stade de déclin. La relation entre notre système et sa position relative par rapport aux systèmes voisins dans le cosmos était également indiquée sur une maquette, bien que cela soit impossible à décrire pour moi car nos conceptions de la globalité de l'univers sont très limitées. Même notre compréhension de notre propre planète et ses relations avec ses voisines dans le système est trop limitée pour que je puisse décrire ce que je vis là en miniature. Nous avons certainement encore un long chemin à faire et beaucoup à apprendre.

Cependant, il y a une chose que j'ai pu apprendre et que je puis expliquer : c'est que nous calculons à l'envers. Tandis que nous nous considérons comme la troisième planète du système, au niveau du progrès, nous sommes en vérité à la dixième place. D'un point de vue cosmique, le développement est plus faible dans la région externe du système alors qu'il augmente en allant vers le centre. À cause de nos nombreuses guerres et de notre ego, nous avons connu une stagnation et nous avons laissé les autres planètes qui venaient après nous nous dépasser et accomplir avant nous ce que nous aurions dû accomplir voici des milliers d'années. On nous a donné la connaissance à de nombreuses reprises et elle est encore présente actuellement sur la Terre ; mais, si peu de gens désirent accroître leurs connaissances au-delà de ce qui leur est simplement utile, pour vivre dans le confort matériel et le plaisir égoïste, que nous sommes en train de gaspiller notre temps plutôt que de progresser comme nous le devrions.

Dans un autre bâtiment, je vis la maquette d'un être humain et d'autres formes animales. C'était très intéressant parce que cela montrait la relation qui existe entre les cellules elles-mêmes, entre les cellules et les organes qu'elles composent, la circulation du sang, la manière dont tout cela fonctionne pour former une unité, le fonctionnement du cerveau et de ses cellules et leurs effets sur chaque partie du corps. Là, plus clairement que d'aucune manière que j'avais jamais pu concevoir, je vis le pouvoir d'une pensée et la manière dont les pensées opèrent. Alors que je vous ai dit de nombreuses fois l'importance de développer la télépathie, je ne puis qu'y ajouter à présent ceci : c'est seulement par l'usage de la pensée et en opérant avec un esprit ouvert, tendant vers la connaissance, que l'on peut devenir maître de soi-même.

Mon séjour sur Vénus ne dura qu'environ cinq heures pendant lesquelles je fis tout mon possible pour voir un maximum de choses et retenir un maximum de ce que je vis. Notre visite des bâtiments d'enseignement des sciences fut malheureusement trop vite terminée. Mary et moi, ainsi que d'autres personnes qui devaient retourner au vaisseau avec nous, entrâmes dans le véhicule qui nous attendait. Et, bientôt après, nous nous retrouvâmes sur l'aéroport.

Une remarque intéressante ici. Bien que j'aie peu marché en dehors de notre visite des bâtiments, je me sentis fatigué. En y réfléchissant, je réalisai que j'expérimentais la même réaction que lorsque je me rends à Mexico. La pression atmosphérique, là où je me trouvais sur Vénus, pourrait très bien être comparée à celle qu'il y a dans un lieu situé à une altitude comparable à celle où se trouve cette ville. Je n'ai pas eu plus de difficulté pour respirer dans un endroit plutôt que dans l'autre.

Les parents de Mary ainsi qu'une sœur dont elle était particulièrement proche décédèrent bien des années avant Mary. Elle avait toujours dit qu'ils vivaient à présent sur Vénus. Naturellement, durant ma visite, mes pensées se portèrent vers ce sujet ; mais je ne l'interrogeai cependant pas. De retour au vaisseau, Mary y fit allusion. Elle me dit que ses parents actuels ne sont évidemment pas ses parents de jadis. Cependant, ceux qui vécurent jadis sur la Terre vivent aujourd'hui sur Vénus et sont amis avec ses parents actuels, mais sans lien familial particulier. À présent, Mary réalise pleinement que les parents ne sont qu'un canal pour entrer dans un autre corps pour vivre à nouveau. Cette pensée ne lui avait pas été agréable quand elle vivait sur Terre car elle ressentait très fort les liens qui existent entre parents et enfants. Elle me dit que sa sœur vit également sur Vénus et qu'elle est plus proche d'elle à présent que de ses propres parents de jadis bien qu'elles n'aient aucun lien de parenté maintenant.

Il semble que les liens entre frères et sœurs, sœurs et sœurs, ou frères et frères continuent à exister de façon plus proche que n'importe quelle autre relation. Cependant, ce n'est pas parce que des gens ont un tel lien entre eux qu'ils renaîtront nécessairement sur une même planète dans une vie prochaine. La famille de Mary était assez nombreuse, mais cette sœur est la seule qui soit née sur Vénus. Deux autres de ses sœurs vivent encore sur la Terre.

Comme notre vaisseau revenait sur Terre, on m'a suggéré que je regarde dans l'espace à travers un des hublots. Nous étions en dehors de notre ionosphère et je vis des particules de tailles variées qui se mouvaient dans l'espace. Certaines étaient assez grandes et l'on me dit qu'elles étaient les débris de certains des satellites que nous avions envoyés dans l'espace et qui s'y étaient perdus. Ils ne se mouvaient pas sur des orbites, comme on pourrait l'imaginer, mais ils semblaient errer un peu à la manière dont on voit les particules de poussière se mouvoir dans un rai de lumière lorsqu'on est dans une pièce. Tous ces morceaux redeviendront peu à peu des gaz et ces infimes particules seront réutilisées en accord avec les lois du cosmos.

Beaucoup de questions demeurent sans réponse, pour vous comme pour moi, et je suis reconnaissant pour ce voyage sur Vénus et les leçons que cela m'a permis d'apprendre. Aucun autre voyage ne m'a été promis. Mais la plus grande certitude qu'un homme puisse avoir m'a été donnée à propos de ce qu'il advient quand on passe d'une vie à une autre : aucun monde spirituel mystérieux n'est rencontré. La croissance et le développement diffèrent en durée d'une planète à l'autre et d'un individu à l'autre. Tout ce que chacun emporte avec soi est ce qu'il a mémorisé des lois cosmiques qu'il a apprises et utilisées. La connaissance mentale seule est insuffisante. »

Commentaire personnel :

Ce qui a été dit pour le voyage pour Vénus s’applique aussi pour le voyage pour Saturne : Adamski n’avait aucun moyen de vérifier le monde réel où il a été emmené, ni s’il était sur le plan physique matériel habituel ou monté en fréquence sur le plan éthérique. Voir discussion de début d’article à ce sujet.

En mars 1962, George Adamski raconte avoir été invité à un voyage extraordinaire. Le 24 mars 1962, un vaisseau spatial atterrit sur une base aérienne américaine, où un haut fonctionnaire rencontra l’équipage. Deux jours plus tard, le 26 mars, Adamski embarqua à son tour. Le trajet jusqu’à Saturne dura environ neuf heures, à une vitesse annoncée de plus de vingt millions de miles à l’heure. Toutefois, Adamski précise que ce déplacement reposait sur une loi supérieure, la « loi de la conscience ». Selon lui, le vaisseau devenait une entité consciente, ses atomes coopérant pour remplir un but unique : transporter des passagers en toute sécurité. Le temps perdait alors son sens ordinaire, le voyage pouvant aussi bien durer neuf heures que quelques secondes. Adamski décrit une impression de légèreté, de bien-être, et la sensation d’être porté avec délicatesse. Le vaisseau, vu de l’extérieur, aurait ressemblé à une étoile brillante.

Le 27 mars, Adamski arriva sur Saturne et assista à une première réunion d’accueil d’environ trois heures, au cours de laquelle furent présentés douze représentants planétaires, chacun recevant un symbole. Le lendemain, 28 mars, les visiteurs purent explorer la ville et la campagne environnantes.

Les cités apparurent d’abord blanches de loin, mais révélaient de près des reflets opalescents. Les voies n’étaient pas faites de pierre ou de béton mais de larges parterres de fleurs multicolores, au-dessus desquels flottaient des véhicules électromagnétiques dépourvus de roues. Adamski tenta de prendre des photographies, mais ses films furent brouillés, sans doute par les champs de force environnants. L’architecture, les jardins et la vie collective lui semblèrent d’une beauté inimaginable. Il fut frappé par l’harmonie sociale et le respect mutuel, décrivant une atmosphère familiale où chacun vivait en accord avec la loi cosmique. Saturne lui apparut comme une planète de justice et d’équilibre, bien différente des traditions terrestres qui l’avaient associée à Satan.

Les 29 et 30 mars, se tint la grande conférence. Elle eut lieu dans un bâtiment somptueux aux murs pourpres ornés de motifs dorés et de colonnes élégantes. Une longue table accueillait douze représentants, six de chaque côté, avec un conseiller principal siégeant à son extrémité. Au centre, douze petites fontaines diffusaient couleurs, parfums et sons. La musique, mêlant tous les bruits du cosmos, semblait une louange vivante à la création. Chaque participant portait une longue robe. Celle donnée à Adamski était d’un bleu délicat, brodée d’une rose dont les épines symbolisaient les épreuves terrestres.

Le premier sujet abordé fut l’avenir du système solaire. Les scientifiques interplanétaires étudiaient un glissement possible de la polarité du Soleil. Si ce changement survenait, il pourrait entraîner une réorganisation complète du système. Un plan de secours était prévu : toutes les planètes, sauf la Terre, possédaient des vaisseaux pour déplacer leurs populations vers un nouveau système déjà prêt à accueillir les réfugiés. Environ un million de personnes y vivaient déjà. Le nombre total d’habitants à transporter, en comptant la Terre, atteignait cent quarante-quatre milliards (141 milliards pour l’ensemble des populations des autres planètes de notre système et 3 milliards de terriens à l’époque). Les Terriens furent exhortés à commencer la construction de leurs propres vaisseaux, faute de quoi ils risquaient de souffrir durement en cas de désagrégation.

Un second thème concerna les dangers des essais nucléaires terrestres. Selon les délégués, les explosions atomiques perturbaient les équilibres cosmiques comme des tempêtes troublant un océan. Elles pouvaient provoquer séismes, ouragans et anomalies climatiques, et hâter la désorganisation du système. D’autres planètes avaient connu ce passage, mais avaient choisi de détourner cette énergie destructrice vers des usages bénéfiques, créant pour elles-mêmes un paradis technologique.

Enfin, le Plan Cosmique fut évoqué. Pour que rien ne soit perdu, un instrument fut placé sur la tête d’Adamski et du représentant martien, gravant directement les enseignements dans les cellules de leur cerveau, à la manière d’un magnétophone vivant. L’expérience fut éprouvante physiquement et nécessita ensuite un soin par fréquences pour rétablir l’équilibre énergétique du corps.

Adamski dit avoir reçu une vision élargie de l’histoire de la Terre et du rôle des planètes voisines. Il expliqua que douze grands êtres, identifiés autrefois comme Messies, avaient visité notre monde à différentes époques pour enseigner la véritable manière de vivre. Jésus, en tant qu’homme, aurait laissé s’exprimer la conscience cosmique, le Christ, qui n’était pas une personne mais une dimension de l’Être.

Il affirma que plusieurs planètes du système avaient peuplé la Terre et s’étaient affrontées pour l’influence sur les premiers humains. Les Vénusiens, opposés à la guerre, furent massacrés. Cette confusion engendra la multiplicité des dieux et des cultes. Trois planètes furent particulièrement accusées de trahison : Mercure, Mars et Jupiter. Les habitants de Jupiter se firent passer pour les représentants du divin, et répandirent l’idée que Saturne était la planète de Satan, alors qu’elle incarne la justice. La notion d’enfer, selon Adamski, proviendrait d’une assimilation de Mercure à une fournaise. Ces croyances, bien que fausses, furent employées pour maintenir les Terriens sous la crainte.

Le message reçu insistait sur la nécessité d’abandonner ces illusions et de comprendre que l’enfer véritable est créé par l’homme lorsqu’il vit contre les lois de la vie. L’exploration spatiale, en revanche, permettrait d’apprendre rapidement ces lois, d’entrer dans un nouveau cycle et de réaliser l’unité entre l’homme et le Créateur.

Après la conférence, Adamski reçut des soins pour restaurer son équilibre physique. Il dit avoir été chargé d’un plan destiné à aider l’humanité à éviter l’autodestruction et à s’aligner sur la voie cosmique. Il transmit également un message à un officiel à Washington. Selon lui, une partie des enseignements du 29 mars fut diffusée vers la Terre par un système de transmission psychique, et certaines personnes sensibles auraient pu en capter une portion.

Quelques semaines plus tard, Adamski participa à une formation intensive à bord d’un grand vaisseau-école stationné à environ cinq mille miles de la Terre. Ce vaisseau servait d’école mobile, équipée pour démontrer les lois créatrices et leur application pratique. Dix-neuf cours de dix-huit heures furent donnés, complétés par des exercices et des temps libres.

Les participants, élèves et instructeurs, ne ressentaient aucune fatigue. L’enseignement portait sur la manière de se libérer des vieilles conceptions et d’appliquer les lois de la vie dans l’existence quotidienne. L’accent était mis sur la confiance envers les instructeurs et sur la discipline intérieure nécessaire pour progresser. Adamski conclut que seule une sincère détermination permettait de suivre cette voie, et que ceux qui se laissaient détourner par la méfiance ou les influences extérieures retombaient dans la confusion terrestre.

Tandis que nous parlions dans le laboratoire, mon attention fut attirée par le pilote vers un écran particulier. «Vous voyez ceci ?, dit-il, ce sont les images visuelles de la poussière que vous appelez débris de l’espace. Elles sont à présent retransmises par deux des disques.»

Il était fascinant d’observer le comportement de ces petites particules sur l’écran. Elles y avaient une activité tourbillonnante constante. Parfois la fine matière semblait se condenser en des semblants de corps solides, pour disparaître aussitôt et devenir pour ainsi dire invisible. Occasionnellement, ces formations devenaient si raréfiées et si fines qu’elles semblaient presque avoir été transformées en gaz purs. En un sens, cela me rappelait les petits nuages blancs se formant rapidement dans un ciel clair qui, parfois, grandissent pour aussi vite disparaître et se réduire à rien. C’est la meilleure comparaison que je puisse trouver pour décrire l’activité dont je fus le témoin.

Cependant, avec chaque formation de particules solides, certaines quantités d’énergie semblaient réellement prendre une forme visible, solide, qui, de nouveau, se dissipait immédiatement dans ce qui semblait être une explosion ou une soudaine désintégration parfaitement visible sur les écrans. D’autres instruments enregistraient l’intensité et la composition. Quelquefois ces agglomérations se formaient avec une grande intensité et l’explosion qui suivait était également violente. D’autres fois, elles étaient très faibles et à peine détectables. Mais le cycle ne cessait pas : énergie tourbillonnante, solidification, désintégration ; un mouvement perpétuel d’énergie et de fine matière cherchant sans cesse à réagir et à se combiner avec d’autres particules. J’emploie le terme «énergie» parce que je ne vois aucun autre mot pour désigner ce que j’ai observé. Cela semblait contenir une force puissante et je remarquai que, réunies en couches minces semblables à des nuages, elles semblaient troubler tout ce qui se trouvait près d’elles dans l’espace. Je crois que j’ai réellement été le témoin de la force même qui pénètre tout l’espace et dont les planètes, les soleils et les galaxies sont formés ; la même force qui soutient et supporte toute activité et toute Vie dans l’Univers.

Tandis que cette constatation naissait dans mon esprit, je me sentais incapable d’accepter plus de la moitié de ses implications. Zuhl, sentant mon trouble intérieur, sourit affirmativement et dit : «Oui, et c’est cette même force qui propulse nos vaisseaux à travers l’espace.»

Je demandai des informations sur ce qui s’était réellement passé lorsque le capitaine Mantell trouva la mort. Ramu expliqua, la sincérité de ses sentiments étant clairement visible : « Ce fut un accident que nous regrettâmes profondément. Le vaisseau qu’il poursuivait était un grand vaisseau. Les membres de l’équipage avaient vu le capitaine Mantell venir vers eux et ils savaient que son intérêt était sincère et qu’il n’était pas belliqueux. Ils ralentirent leur vaisseau et essayèrent d’entrer en contact avec lui grâce à ses instruments. Ils étaient parfaitement conscients de l’énergie qui irradiait de leur vaisseau et ils pensaient que cela arrêterait son approche sans lui faire de mal. Mais, quand il arriva plus près, une aile de son avion traversa cette force, provoquant une succion qui attira l’avion tout entier, causant la désintégration immédiate de l’homme et de l’avion. — Cette désintégration, expliqua encore Ramu, se produit par radiation magnétique, ce qui sépare les molécules qui relient les matériaux, changeant complètement leurs positions. Si son avion avait été de forme arrondie, ou en forme de cigare, l’accident ne serait pas arrivé. Son avion n’était pas d’une forme régulière ; les ailes dépassaient du corps de l’appareil. Et ce fut une aile qui causa l’accident. Le fuselage n’aurait pas présenté une succion suffisante pour entraîner l’avion, mais une fois que l’aile fut prise dans la force, le reste de l’avion fut aspiré si rapidement qu’il fut détruit en petits débris dont certains retombèrent sur la Terre et d’autres furent réduits en poussières. — D’autre part, continua-t-il, nous pouvons côtoyer nos propres vaisseaux d’une manière qui leur permet d’égaliser tout choc. L’intention des gens du vaisseau était simplement de réduire la vitesse et d’essayer de communiquer avec lui. Nous n’avions pas réalisé que son avion ne pouvait pas toucher notre force sans en être affecté. Vous perdrez beaucoup d’hommes avec cette sorte d’avion et spécialement ceux à réaction, car ils seront en danger non seulement par le rayonnement de notre force mais aussi parce qu’ils peuvent entrer dans les courants magnétiques naturels qui peuvent les tordre et les détruire. Il y a trop de points saillants sur vos avions et, une fois que cette force en touche un, l’appareil tout entier est condamné. »

Notes provenant de Timothy Good : Fred Steckling, fervent partisan d’Adamski qui affirma avoir eu plusieurs rencontres avec les « gens de l’espace », soutenait que les zones de la Lune qu’Adamski décrivait comme habitées étaient en réalité protégées par d’immenses dômes invisibles créés par des « rayons magnétiques », qui maintenaient efficacement la pression atmosphérique à 7,5 livres par pouce carré, protégeant ainsi les occupants des vicissitudes de l’environnement lunaire (les températures allant de 230 degrés Fahrenheit à midi à l’équateur jusqu’à –290 degrés Fahrenheit la nuit ; l’atmosphère étant pratiquement inexistante et la gravité équivalant au sixième de celle de la Terre).

Le chercheur français René Fouéré avait auparavant proposé une hypothèse similaire pour expliquer la description d’Adamski de rivières, de lacs et de forêts. Si les colonisateurs extraterrestres de la Lune étaient technologiquement supérieurs à nous, avançait-il, n’auraient-ils pas pu produire et contenir une atmosphère artificielle — « une immense bulle atmosphérique, à l’intérieur de laquelle des lacs pourraient être créés, des rivières rendues courantes et la neige amenée à tomber… » ? Fouéré propose une autre hypothèse intéressante pour rendre compte des descriptions d’Adamski. Soulignant que les images de la Lune étaient projetées sur un écran, Fouéré en vint à spéculer qu’elles pouvaient avoir été falsifiées.

Si Adamski avait réellement rencontré des extraterrestres, on pourrait penser que ces derniers lui avaient délibérément montré une fausse image, de sorte que nos hommes de science, lisant plus tard les livres d’Adamski, soient convaincus de sa folie intellectuelle et de sa malhonnêteté, ainsi que de la non-existence des engins extraterrestres. Après tout, les extraterrestres, s’ils existent, ne tiennent peut-être pas tant que cela à ce que nous croyions en leur existence… Il est possible qu’ils cherchent à ne pas attirer l’attention sur eux et que, s’ils avaient effectivement eu affaire à Adamski, ils aient été capables de le conditionner psychiquement de telle sorte qu’une fois libéré, il parte répandre aux quatre coins du monde d’incroyables fables.

Zuhl dit : « Nous voulons vous faire voir par vous-même ce que vous avez supposé à propos de votre Lune. Elle a une atmosphère ainsi que vous pourrez vous en rendre compte par nos instruments maintenant que nous sommes assez près pour l’enregistrer. L’air n’est pas naturellement un obstacle à la vue d’un autre corps, comme nous l’avons parfois entendu dire sur votre Terre. Et bien que, de votre planète, vous ne voyiez pas des nuages denses qui se meuvent au-dessus de la Lune, vos savants ont occasionnellement observé ce qu’ils nomment «de faibles mouvements de l’air», spécialement dans les creux de ces vallées que vous appelez «cratères». En réalité, ce qu’ils voient, ce sont les ombres des nuages mouvants. Le côté de la Lune que vous voyez de la Terre n’a pas beaucoup de chances de vous montrer ses nuages réels, qui sont rarement lourds. Cependant, juste au-delà du bord de la Lune, sur cette partie qui pourrait être appelée une zone tempérée, vous remarquerez grâce à nos instruments qu’il y a des nuages plus lourds qui se forment, se meuvent et disparaissent très semblablement à ceux de votre Terre.

Le côté de la Lune que vous pouvez voir de votre planète est tout à fait comparable à vos déserts. Il y fait chaud, comme vos savants le déclarent avec raison, mais la température n’y est pas aussi extrême qu’ils le pensent. Et bien que le côté que vous ne voyez pas soit plus froid, il n’est pas aussi froid non plus qu’ils le croient. Il est surprenant de voir que les Terriens acceptent les déclarations de ceux qu’ils regardent comme les hommes de grand savoir sans jamais mettre en question les limites de leurs connaissances.

Il y a une magnifique bande ou section autour du centre de la Lune où la végétation, les arbres et les animaux prospèrent et où les gens vivent confortablement. Vous-mêmes, Terriens, vous pourriez vivre sur cette partie de la Lune car le corps humain est la machine la plus adaptable de l’Univers. De nombreuses fois, vous avez accompli ce que vous appelez «l’impossible». Rien de ce qu’imagine l’homme n’est réellement impossible à réaliser. Mais pour en revenir à la Lune, tout corps dans l’espace, qu’il soit chaud ou froid, doit avoir une sorte d’atmosphère, ainsi que vous la nommez, ou des gaz qui maintiendront la température. Cependant, vos savants, tout en affirmant l’absence d’air autour de la Lune, admettent le fait qu’il y a de la chaleur et du froid autour de cette masse ! La Lune n’a pas autant d’atmosphère que votre planète ni autant que la nôtre parce que c’est un corps infiniment plus petit que les autres. Néanmoins, une atmosphère est présente.

Peut-être puis-je illustrer ceci un peu plus clairement, continua le Saturnien. Vous avez sur Terre une petite île dans un océan. Aussi loin que la vue peut s’étendre, il n’y a pas d’autre terre. Cependant, des hommes peuvent vivre sur cette île aussi bien que sur les vastes masses que vous appelez continents. Dans l’espace, les corps sont comme des îles ; certains sont grands, d’autres petits, mais tous sont entourés et supportés par la même force qui leur donne la vie.

Beaucoup de vos savants ont exprimé l’idée que la Lune est un corps mort. Si cela était vrai et que la Lune était morte, suivant le sens que vous donnez à ce mot, il y a longtemps qu’elle aurait disparu de l’espace par désintégration. Non ! Elle est bien vivante et supporte une vie qui comprend des humains. Nous avons nous-mêmes un grand laboratoire juste au-delà du bord de la Lune, hors de la vue de la Terre, dans la section tempérée et fraîche de ce corps. »


Lors d’une autre rencontre :

Après un moment, Ramu suggéra : « Allons-nous dans la salle de contrôle ? Il y a là des choses à vous montrer qui, j’en suis sûr, vous intéresseront. » Avec nos verres toujours en main, je le suivis joyeusement jusqu’à la grande salle où se trouvaient les nombreuses cartes, graphiques et instruments que j’avais vus lors de ma première visite sur le vaisseau. Comme nous entrions, Ramu dut avoir touché un bouton car je vis deux petits sièges s’élever, sortant comme par magie du plancher. Au même moment, directement en face d’eux, je vis notre Lune apparaître au centre d’un grand écran avec la profondeur de l’espace tout autour d’elle. Ainsi, c’était la surprise ! Un moment, je pensai que nous allions réellement aller y atterrir.

Ramu dit : « Vous êtes maintenant en train de regarder le côté familier de votre Lune, mais nous n’allons pas y atterrir. L’image est réfléchie sur l’écran par l’un des télescopes qui n’était pas en fonctionnement la première fois que vous êtes venu avec nous. Regardez attentivement quand nous approcherons de la surface et vous noterez une activité considérable. Dans les nombreux grands cratères que vous voyez de la Terre, vous remarquerez de très vastes hangars que vous n’apercevez pas de la Terre. Remarquez aussi que le sol est très semblable à celui de vos déserts.

Nous avons bâti ces hangars à une telle échelle afin que des vaisseaux beaucoup plus grands que celui-ci puissent y entrer facilement. À l’intérieur de ces hangars, il y a des quantités d’habitations pourvues de tout le confort, et ce pour de nombreux travailleurs et leurs familles. L’eau est pompée en abondance des montagnes, exactement comme vous l’avez fait sur la Terre pour apporter la fertilité à vos espaces désertiques.

Quand un vaisseau pénètre dans ces hangars, un procédé de dépressurisation s’effectue pour les passagers. Cela demande environ 24 heures. Si cela n’était pas fait, les gens s’exposeraient aux plus grands malaises en descendant sur la Lune. Un tel procédé de dépressurisation n’est pas encore concevable par les Terriens. Ils comprennent trop peu les fonctions du corps et leur contrôle. Réellement, les poumons humains sont capables de s’adapter à de hautes et de basses pressions si la dépressurisation ou la pressurisation ne sont pas faites trop brusquement. Si cela est négligé, la mort en résulte. »

J’aurais joyeusement subi la nécessaire dépressurisation pour le privilège d’atterrir réellement sur la Lune. Rien n’exigeait mon retour immédiat sur la Terre. Mais avec un sympathique sourire, Ramu dit : « Nous avons beaucoup de choses en réserve pour vous, en plus de vous montrer l’autre côté de votre satellite, et ce avant de vous ramener sur la Terre. Regardez attentivement maintenant car nous approchons du bord de la Lune. Notez ces nuages en formation. Ils sont légers et semblent venir de nulle part, comme le font souvent les nuages. La plupart n’acquièrent guère de densité et se dissipent presque immédiatement. Cependant, dans des conditions favorables, quelques-uns arrivent parfois à une certaine densité. C’est leurs ombres qui ont été vues dans les télescopes de la Terre. — Maintenant nous approchons du côté jamais vu de la Terre. Regardez la surface juste en-dessous de nous. Voyez, il y a des montagnes dans cette section. Vous pouvez même voir de la neige sur les sommets les plus hauts et une végétation de troncs énormes sur les bas versants. Sur ce côté de la Lune, il y a de nombreux lacs et rivières. Vous pouvez voir un lac en-dessous. Les rivières se déversent dans une grande masse d’eau. Maintenant vous pouvez voir de nombreuses communautés, de dimensions variées, tant dans les vallées que sur les pentes des montagnes. Les préférences des gens, ici comme partout ailleurs, varient à propos de l’habitation à une altitude plutôt qu’à une autre. Et ici, comme partout ailleurs, les activités naturelles pour sustenter la vie sont très semblables, comme partout où se trouve la race humaine.

Si nous avions le temps d’atterrir, d’être dépressurisés et de voyager, continua Ramu, vous pourriez rencontrer personnellement des habitants. Mais pour ce qui est d’étudier la surface de la Lune, la façon dont vous la voyez en ce moment est beaucoup plus pratique. »

Je réalisai cela au moment où une cité d’une certaine importance apparut sur l’écran en face de nous. Réellement, il nous semblait être au sommet des toits et je pouvais voir les gens aller et venir le long des rues étroites et nettes. Il y avait une partie centrale plus importante qui, je le supposais, était le centre des affaires bien qu’il ne fût pas encombré de gens. Je ne remarquai aucune sorte de voiture parquée le long des rues bien que je vis plusieurs véhicules se mouvant au-dessus des rues et qui paraissaient n’avoir pas de roues. Par leurs tailles et leurs différences les uns par rapport aux autres, ils étaient comparables à nos autobus.

Ramu expliqua : « Peu de gens ici ont leur propre véhicule ; pour la plupart, ils dépendent des transports publics que vous êtes en train de regarder. » Juste en dehors de la cité proprement dite, il y avait une section relativement large et dégagée, avec un immense bâtiment le long d’un côté. Cela paraissait être un hangar et Ramu le confirma en disant : « Nous devions construire quelques hangars près des cités pour la commodité des atterrissages avec les produits que nous apportons aux habitants (tout ce qu’ils n’ont pas ici et qui leur est nécessaire). En échange, ils nous fournissent certains minéraux trouvés sur la Lune. »

Tandis que j’observais, la cité sembla soudain se retirer et Ramu me dit que nous repartions à présent à travers l’espace, entre la Terre et la Lune.

Orthon répondit : « En plus du fait que nous vivons en accord avec les lois universelles, notre atmosphère est un facteur qui contribue à nous donner une moyenne de vie de mille ans. Quand la Terre aussi avait une telle atmosphère, la vie des hommes était beaucoup plus longue que maintenant.

Les formations nuageuses entourant notre planète agissent comme un système de filtre pour affaiblir les rayons destructeurs qui autrement entreraient dans son atmosphère. J’attire votre attention sur un passage de vos Écritures Saintes. Si vous l’étudiez soigneusement, vous remarquerez que la longévité sur Terre commença à décroître quand les formations nuageuses diminuèrent et que l’homme vit pour la première fois des étoiles dans le ciel.

Il pourrait vous intéresser d’apprendre qu’un basculement de votre Terre sur son axe se produit actuellement. S’il était total, afin de compléter le cycle, une grande partie des terres qui à présent sont submergées émergeraient. Durant une longue période, l’eau saturant le sol s’évaporerait et provoquerait une formation constante de nuages ou un « firmament » autour de votre Terre. Dans ce cas, la longévité augmenterait de nouveau et si les gens de votre planète apprenaient à vivre en accord avec les lois du Créateur, vous aussi pourriez atteindre 1000 ans dans le même corps.

Ce basculement de votre Terre est une des raisons pour lesquelles nous la surveillons, car sa relation vis-à-vis des autres planètes dans la galaxie est très importante. Un renversement complet d’une planète affecterait, à un certain degré, toutes les autres et altérerait les voies par lesquelles nous voyageons dans l’espace.

Tout renversement violent causerait sans doute une véritable catastrophe pour notre Terre ? demandais-je.

C’est ce qui arriverait certainement, répliqua-t-il, bien que les lois qui gouvernent les rapports de l’homme avec le monde sur lequel il vit ne soient pas, en ce moment, comprises par les hommes de la Terre. Je veux dire que les voies erratiques qu’ils ont suivies avec constance sont la raison réelle de leur ignorance quant à l’instabilité actuelle de leur planète. À travers les âges il y a eu bien des signes et des présages que vous avez ignorés. Beaucoup de ceux-ci ont été signalés dans vos Écritures Saintes, sous forme de prophéties. Mais vos peuples n’y ont pas fait attention. Bien que quelques-unes aient déjà été accomplies, la leçon n’a pas été profitable. Il n’est pas sage de devenir indépendant du Créateur de tout. L’humanité doit être guidée par la main de Celui qui lui a donné la Vie.

Si l’homme veut vivre sans catastrophe, il doit considérer son prochain comme lui-même, l’un étant le reflet de l’autre. Le désir du Créateur n’est pas de voir l’humanité se dresser contre elle-même en massacres cruels.

— Je sais, dis-je, que nous entrons dans un nouveau cycle quelconque. Quelques-uns de mes Frères Terriens l’appellent Âge d’Or, d’autres le Verseau. Pouvez-vous éclaircir cela ?

— Sur notre planète, nous n’appelons pas les changements de cette façon car nous ne connaissons que le progrès. Mais, pour répondre à votre question, pour votre compréhension, nous dirons que vous approchez de l’Âge Cosmique pour peu que vous puissiez comprendre cela. Vous avez eu votre Âge d’Or, lorsque vous adoriez l’or plus que Dieu. Et un Âge du Verseau, comme vous l’appelez, ne peut être qu’une ère au cours de laquelle la Terre vous affligera par excès ou par manque d’eau. Vous avez passé à travers ces deux conditions. L’appellation de vos périodes de changements contribue elle-même à bloquer votre compréhension. Les Terriens doivent apprendre à progresser au rythme de ces changements naturels au lieu d’y être soumis.

— Comment, demandai-je, définiriez-vous l’Âge Cosmique ?

— En fait, nous l’appellerions plutôt une compréhension cosmique. C’est la première fois dans votre civilisation que vous êtes, dans le sens large du mot, devenus conscients de la probabilité de mondes habités autres que le vôtre. En apparaissant dans nos vaisseaux de l’espace comme nous le faisons, même ceux qui ne voulaient pas croire n’ont à présent guère le choix. Pour la première fois dans la mémoire de l’humanité, il y a une évidence écrasante que la vie n’est pas née par accident sur votre planète, comme quelques-uns de vos plus grands astronomes l’ont affirmé. L’humanité se manifeste dans votre monde parce que cette planète n’est qu’une parmi une vaste création ordonnée de l’Infini Unique dont toutes sont sujettes aux Lois Divines. »


George Adamski parle de la force magnétique maintenant les planètes dans notre système solaire et de l’éventualité d’une catastrophe pour le système entier envisagé, dans un document inédit du récit de son voyage sur Vénus qui ne sera diffusé que confidentiellement à l’époque à des personnes motivées, et rendu public depuis 2007 :

On a discuté de manière répétée de différents changements naturels qui sont en train de se produire car nous devons nous rappeler que les Frères apprennent également continuellement, de la même manière que nous apprenons aussi. Je pense que je vous ai dit auparavant que ce n'est pas seulement notre planète qui est engagée dans un processus de changement, mais la totalité du système. Notre planète est en train de connaître un basculement périodique propre en même temps qu'elle subit d'autres changements qui affectent la totalité du système. La combinaison de ces deux effets est la raison pour laquelle les Frères nous observent si intensément depuis si longtemps. À travers ces effets, ils sont mieux à même de comprendre ce qu'il faut attendre des changements qui affectent le système tout entier. Alors que toutes les planètes connaissent actuellement des tempêtes et des conditions atmosphériques inusitées, la nôtre seule est affectée à la fois par le phénomène du basculement et le changement propre à tout le système, changement dont nos savants sont inconscients.

Pour être capable de comprendre au moins un peu de ce qu'il est en train de se passer dans notre système, on doit avoir une conception claire en ce qui concerne le Cosmos. Dans notre Bible, le mot “ciel” se rapporte à la fois à l'espace cosmique et à l'espace occupé par tout notre système solaire.

L'espace cosmique est sans commencement ni fin et dans celui-ci se trouvent d'innombrables systèmes solaires, chacun avec ses planètes respectives et son ou ses soleils. Vous vous souviendrez sans doute que dans le chapitre 5 de “À l'Intérieur des vaisseaux de l'Espace”, l'espace cosmique fut comparé à un océan invisible sans commencement ni fin. Ses activités y furent quelque peu expliquées et quelques renseignements furent donnés concernant les systèmes et leur naissance. Un système solaire avec ses planètes tournant harmonieusement autour de leur soleil fut appelé une “unité”.

En repartant de là, et en approfondissant davantage, on pourrait dire qu'un système peut être appelé une unité organisée par une force responsable de maintenir entre elles les corps solides (les planètes) par la pression qu'elle exerce sur eux. En même temps cette force donne à chaque planète l'énergie nécessaire pour qu'elle puisse circuler sur son orbite.

Le système solaire, en ce qui le concerne, est maintenu en tant qu'une unité par l'espace cosmique de même que les planètes sont maintenues dans l'unité qui est la leur.

L'action de cette force, tant à l'intérieur du système que dans tout l'espace cosmique, peut être comparée à un tourbillon dans un océan d'eau au centre duquel se trouverait le soleil. Quand le centre d'un tourbillon au milieu d'un océan d'eau diminue d'intensité et, finalement, cesse d'être actif en tant que force contrôlant les débris et les bulles qui ont été attirées dans le mouvement du tourbillon, ces corps solides sont libérés dans l'océan.

La même chose est vraie en ce qui concerne l'action dans un système solaire. Lorsque l'activité du centre diminue, les planètes qui ne reçoivent plus la pression qui s'exerçait sur elles se désintègrent et retournent à la poussière cosmique originelle.

Cela ne se produit pas en un instant. Le temps nécessaire pour une telle chose est, autant que je le sache, inconnu. Mais, en accord avec la Loi Cosmique d'équilibre, quand un système solaire entre dans un processus de désintégration, un autre commence aussitôt à se former pour le remplacer.

Vous pouvez tous vous rappeler qu'il y a un bon moment de cela nos savants annoncèrent que notre soleil avait inversé son pôle magnétique. Il y eut une discussion, à l'époque, pour savoir ce que cela aurait comme conséquences sur notre monde. Je suis désolé de dire que j'ai omis de discuter de ce sujet avec les Frères et qu'ils ne m'en ont pas parlé. Mais, quand j'y réfléchis, il me semble que ce changement dans le soleil peut être aussi neuf pour eux que pour nous. Ils ont des archives concernant des planètes qui ont traversé des cycles de basculement puisqu'ils ont discuté de ce sujet avec moi, comme vous le savez. Mais ce qui est en train de se produire ne leur est pas familier et ils ne savent pas exactement comment cela va évoluer. Grâce à leurs observations méticuleuses, ils sont attentifs au grand changement qui est en train de s'opérer. S'ils devaient découvrir que notre système est sur le point d'aller vers sa fin, ils nous le feraient savoir. Nos satellites artificiels aussi devraient être à même de détecter les changements qui sont en train de se produire et devraient nous alerter à leur propos.

Nos voisins ont trouvé un nouveau système pas trop éloigné qui est dans un processus de création depuis assez longtemps pour déjà pouvoir abriter la vie humaine. Si leurs observations devaient les convaincre que les planètes de notre système sont entrées dans un processus de désintégration, ils conduiraient leurs peuples dans le nouveau système qu'ils ont découvert. Ils espèrent que notre intérêt pour l'espace et notre développement dans ce domaine sera assez rapide pour permettre à notre humanité de s'équiper du nécessaire pour également faire ce voyage s'il devenait une nécessité.

Si c'est le cas, ce sera l'accomplissement de la prophétie biblique d'Isaïe 65, 17 : “J'ai créé de nouveaux cieux et une nouvelle terre...”. Cela rappelle également ces mots de Jésus en Matthieu 24, 35 : “Le ciel et la terre passeront, mais ma parole ne passera pas.” Les effets changeront, mais les Lois du Cosmos dont Il parlait sont immuables. Des systèmes solaires sont créés pour, ensuite, être désintégrés ; mais le Cosmos infini est sans commencement ou fin et il en sera toujours ainsi.

Tout cela pourrait paraître effrayant à une personne mal informée ; mais la loi de la création fournit une possibilité de continuer la vie à travers la loi de la réincarnation. Le second jour de mes rencontres avec les Frères en décembre, la réalité de cette loi me fut démontrée sans aucun doute possible. J'y avais toujours cru, mais je n'avais jamais eu un moyen d'en avoir une preuve. Ce jour-là, tout changea.

Un document possédé par George Adamski, qui ne circulera que dans les cercles internes et connus de la fondation Adamski comme authentique au sens que c'est bien Adamski qui l'a produit, a fini par circuler via d'autres personnes jusqu'à des endroits où il a été rendu public.

C'est censé être un courrier en langue vénusienne remis par Orthon à Adamski lors d'une de ses rencontres avec lui ayant eu lieu à partir de 1953, dans les rencontres décrites dans son livre "À l'intérieur des vaisseaux de l'espace".

Le voici :

Texte en langue Vénusienne qu'Orthon aurait remis à George Adamski.
Texte en langue Vénusienne qu'Orthon aurait remis à George Adamski.

Sur le site de Omnec Onec (dont un article traite du contact) on trouve ce document qui lui a été remis pour demande de traduction/authentification, car Omnec Onec se dit vénusienne.

Voilà ce qu'on trouve sur son site (voir ici la page du site d'Omnec Onec et une traduction automatique en français), écrit par une personne nommée Anja Schäfer :

Ce document a été remis au contacté George Adamski (auteur de « Inside the Space-
ships » et « Flying saucers have landed ») en 1953 lors d'une de ses rencontres avec les Vénusiens. Selon Omnec, le Vénusien Orthon est, comme Odin, son oncle.
Dans les années 90, ce script est arrivé en Allemagne. À la demande d'un ami, Eberhard von Hagen, Omnec a rédigé son interprétation de la lettre vénusienne et l'a mise à la disposition des participants aux conférences et ateliers à partir de ce moment-là.
Après avoir interrogé la Fondation George Adamski sur l'authenticité de ce document en février 2010, j'ai obtenu la confirmation que cette lettre est authentique, qu'elle existe et que son auteur original en a également fourni une traduction fidèle. Je n'ai pas reçu de réponse à mon e-mail suivant demandant plus d'informations, et je n'ai pas donné suite.
Veuillez vous forger votre propre opinion et juger par vous-même si le texte et/ou la traduction d'Omnec ont une quelconque valeur pour vous.
Dans l'un des paragraphes ci-dessous, Omnec mentionne qu'elle n'était pas autorisée à transmettre une information, car celle-ci concernait les sources d'énergie utilisées par les Vénusiens. Aujourd'hui, Omnec décrit cette source d'énergie comme une « énergie magnétique résonnante ».

Lire ici sur le site d'Omnec Onec un PDF du texte et de sa traduction : Cliquer ici

Voici la traduction en français de ce qu'Omnec Onec a traduit en anglais depuis le texte vénusien :

De : Odin, qui représente la longue histoire des Vénusiens
À : Notre ami du mont Palomar

Moi, Odin, je représente les 12 planètes de ce vaste système solaire d'Ich, Odin, dont vous ne connaissez qu'une petite partie.

Cher représentant de nos frères terrestres,
et principal contact terrestre pour la Confrérie des Planètes,
je m'adresse à vous au nom de tous les êtres de notre vaste univers. Nous sommes partis du principe que la Terre était en danger, car vous meniez des expériences avec des faisceaux radar.

Nous avons découvert que la Terre était effectivement en danger et que la situation était compliquée par la présence de nombreux peuples différents, qui manquent tous de compréhension d'eux-mêmes et connaissent certainement peu les autres mondes. Ce sera
en effet une tâche difficile qui prendra beaucoup de temps et demandera beaucoup d'amour pour surmonter ces malentendus.

Nous aimerions partager tout ce que nous savons avec vous, mais nous ne pouvons qu'essayer de changer la façon dont l'humanité se perçoit elle-même et perçoit la Terre, avant que les masses puissent comprendre ou se voir confier les connaissances que nous souhaitons partager avec vous.

Car c'est en effet votre héritage, tout comme il nous appartient, ainsi qu'à tous les êtres vivants. Nous vous confions ce message en raison de notre profonde compréhension spirituelle et de notre respect pour nos mondes et les peuples de tous les systèmes solaires qui restent à découvrir par vous, les Terriens.

Nous nous sentons obligés de vous aimer et de vous guider par responsabilité envers les premières colonies amenées ici, il y a des millénaires pour vous, mais peu de temps pour nous.

Bientôt, l'un d'entre nous sera parmi vous et vous aidera, ce sera l'un des nôtres. Pour vous aider à comprendre ce message - qui ne peut être compris jusqu'à présent, car notre langage n'est que des symboles de nos pensées et non une écriture telle que vous la connaissez ou la comprenez.

Préservez ce message, car la clé de l'équilibre et le nouveau mode de vie, qui est l'ancien mode de vie pour nous, seront vôtres.

[Je ne peux pas traduire cette partie, car elle est la source des Pouvoirs et, même si elle est simple, ce n'est pas le moment de la révéler, car elle serait mal utilisée. Je vais donc continuer avec la fin du message (note d'Omnec Onec)]

Comme nous sommes tous liés par l'esprit et que, par droit divin, nous partageons les mêmes mondes que notre Être Suprême nous a fournis, nous ne possédons rien d'autre que nos âmes. Nous sommes tous des visiteurs dans ces mondes et ces galaxies pour
apprendre et aider ces créations à ne jamais prendre fin, mais à exister pour toujours comme l'Être Divin Unique l'a prévu.

Nous faisons tous partie de ce plan et avons un rôle important à jouer pour transmettre ces vérités à tous à partir de maintenant. L'amour est le seul pouvoir avec lequel nous pouvons guérir et tout ce que vous donnez vous est rendu au centuple. Marchez toujours dans
la lumière et partagez cette lumière avec le monde afin que les ténèbres ne puissent pas prendre le dessus.

Un seul est un commencement, que ce soit vous. Sauvez votre Terre natale !
Bénédictions
Odin de Vénus

Ce qui est important est que finalement Omnec Onec reconnaît bien l'origine Vénusienne du texte, et l'interconnexion de son oncle Odin avec Orthon d'Adamski. Ce qui permet de revenir en arrière sur les hypothèses d'un message provenant faussement de Vénus de la part des contacts d'Adamski.

Un site web propose une analyse des caractères contenus dans le texte Vénusien de cette lettre et notamment la liste des planètes qui est indiquée : Cliquer ici

Voilà ce qu'on trouve dans ce site :

Odin parle de 12 planètes (et non de 9, enfin 8 depuis 2006) gravitant autour de notre Soleil, l'étoile de Sol. [Commentaire personnel : Puis est fait un mélange avec l'alliance des 12 planètes Koldasiennes, qui sont d'un autre univers jumeau du nôtre constitué d'antimatière à flèche de temps inversé, comme ce dont parlent les Ummites d'ailleurs, aucun rapport donc avec notre système solaitre. J'enlève donc cette référence].

Ce qui est extraordinaire, c'est qu'il nous offre dans son message une représentation graphique du Système Solaire qu'il connaît (encadré blanc) :

Zone avec le dessin des 12 planètes de notre système dans la lettre vénusienne.
Zone avec le dessin des 12 planètes de notre système dans la lettre vénusienne.

En zoomant, j'ai volontairement reproduit ci-dessous le schéma en négatif :

Zoom sur le dessin des 12 planètes dans la lettre vénusienne.
Zoom sur le dessin des 12 planètes dans la lettre vénusienne.

Commentaire personnel :

Ici George Adamski indique que les visiteurs lui ont dit qu'il y a 12 planètes dans notre système. D'autres contacts extraterrestres disent aussi qu'il y a 12 planètes dans le système solaire. C'est le cas du contact d'Inxtria (constellation d'Andromède) par exemple qui parle de 12 planètes dans notre système et de la visite d'un de ces planètes inconnues de nous appelée Squazatt, au-delà de l'orbite de Pluton lors du voyage du contacté Hernandez. Mais on peut parler aussi de Clarion et Acart qui disent être des mondes de notre système solaire, de planètes non découvertes par nous.

Liens vers des documents plus complets sur ce contact :

• Livre n°1 de George Adamski "Les soucoupes volantes ont atterri", en français - format PDF: Cliquer ici / Version à emprunter en ligne ici
☛ Original en anglais :  Cliquer ici

• Livre n°2 de George Adamski "À l’intérieur des vaisseaux de l’espace", en français - format PDF: Cliquer iciautre version ici
☛ Original en anglais :  Cliquer ici

• Livre n°3 de George Adamski "Flying saucers farewell", en anglais - format PDF: Cliquer ici
☛ Traduction auto en FR :  Cliquer ici

• Livret compilant des écrits non publiés avant de George Adamski « Les inédits », en français - format PDF: Cliquer ici

• Livret roman de George Adamski écrit en son nom par sa secrétaire Lycu McGinnis « Pioneers of space », en anglais – format PDF : Cliquer ici


☝ Sites web en anglais + traduction automatique FR :

Analyses par Rene Erik Olsen sur Adamski foundation
☛ Traduction auto en FR : cliquer ici

Biographie détaillée de George Adamski
☛ Traduction auto en FR : cliquer ici

Sur le livre de Lou Zinsstag
☛ Traduction auto en FR : cliquer ici


☝ Sites web divers et forums en français :

Lien 1
Lien 2