ARIAN – Martin Wiesengrün

UFO Contact from planet Arian of Aldebaron, de Martin Wiesengrün, édité par Wendelle Stevens

Sommaire cliquable de liens internes :
Planète d'origine des contacts
Identité du contacté
Epoque et lieu du contact
Publication de l'histoire
Comment a eu lieu le contact
  ➳ Premiers éléments étranges
  ➳ La première observation dans le ciel et la poursuite le 18 juillet 1957
  ➳ Un rendez-vous de rencontre est fixé
  ➳ Le premier contact le 23 juillet 1957 à 3h40 du matin
  ➳ Invitation à monter à bord du vaisseau
  ➳ Installation dans le vaisseau et décollage
  ➳ Communication avec le vaisseau d’exploration Zubringer
  ➳ Arrivée au vaisseau spatial Zubringer
  ➳ Retour après 2 jours et demi
Apparence des habitants de Arian
Description de leur monde et de leur civilisation
Description physique de leurs mondes
Autres mondes

Extrait 1 : vaisseaux spatiaux
  ➳ Description du vaisseau de petite taille (50 mètres de diamètre) qui a emmené Andreas depuis la Terre vers l’espace
  ➳ Description du vaisseeau de taille moyenne, appelé par eux « navette », le Zubringer
 
 ➳ Vaisseau mère
  ➳ Energie de propulsion par fusion
  ➳ Source d’énergie
  ➳ Procédure de téléportation pour transfert entre vaisseaux
  ➳ Quelques éléments sur le contrôle de propulsion
Extrait 2 : le pourquoi du contact avec la Terre
Extrait 3 : visite intérieure du vaisseau Zubringer
  ➳ Salle des repas
  ➳ Visite du bureau de Dagolo et quartier d’installation d’Andreas
  ➳ Entretien avec des scientifiques du vaisseau à l’aide d’un traducteur universel
  ➳ Présentation des races galactiques en présence
  ➳ Un exemple de repas à bord
  ➳ Un tissu extraordinaire
Extrait 4 : histoire du passé de la Terre
  ➳ Les terriens au service des populations extraterrestres
  ➳ Les modifications génétiques des terriens
  ➳ La chute de la météorite
  ➳ L’écriture sur Terre
Extrait 5 : l’histoire des Chetenes et de leur colonisation de la Terre depuis leur monde
  ➳ Le départ de la planète d’origine Chetene
  ➳ Rencontre avec les Lavaniens
  ➳ Arrivée dans le système solaire et colonisation de Chetene/Tiamat
  ➳ Arrivée sur la Terre
  ➳ L’ancienne Atlantide
  ➳ L’humanité depuis jusqu’à maintenant
Extrait 6 : une expérience sur la connexion du corps et de l’âme d’Andreas
Extrait 7 : expériences et démonstrations de science extraterrestre avec Krotk
  ➳ Amplification psychique par voie technologique
  ➳ Membres artificiels de remplacement
  ➳ Démonstration de la technologie Chetene
      1) Transfert de matière par téléportation
      2) Expériences avec de l’eau
      3) Expériences avec le son
      4) Expériences temporelles
      5) Désintégration
Extrait 8 : la lampe donnée en cadeau
Complément 1 : les pléiadiens de Billy Meier dénoncent un faux contact (comme tous les contacts ayant jamais existé)
Complément 2 : autres contacts d’Aldebaran
  ➳ Preston Nichols et les Pléiadiens d’Aldeberan
  ➳ Les contacts de Maria Orsic avec des pléiadiens d’Aldebaran

🔗 Liens vers des documents plus complets sur ce contact

Planète d’origine des contacts :

Ils sont originaires de la planète ARIAN, située en orbite de l’étoile Aldebaran située dans la constellation du Taureau, censée être à 66,7 années-lumière de la Terre selon les estimations terriennes, mais on sait que les estimations de distance changent avec le temps et les connaissances cosmologiques...

Les extraterrestres indiquent à Andreas que Arian est située à 59 années-lumière de la Terre.

Carte du ciel avec la constellation du Taureau où se trouve Aldebaran
Carte du ciel avec la constellation du Taureau où se trouve Aldebaran
Autre carte du ciel avec Aldebaran dans le Taureau
Autre carte du ciel avec Aldebaran dans le Taureau

Identité du contacté :

Andreas-Kristian Heinisch est né le 6 novembre 1942 à Mühlenthal près de Breslau. Après avoir fréquenté l'école primaire, il a commencé en septembre 1957 un apprentissage d'agriculteur/laitier dans la ferme laitière de ses parents sur l'île de Rügen, à Baldereck près de Glowe. C’est durant l’été 1957 qu’il a effectué sa rencontre extraterrestre.

Il a appris son deuxième métier – constructeur de moteurs de tracteurs – dans une entreprise de fabrication de moteurs. Dans les années 1980, il a obtenu son certificat d'études secondaires, puis son diplôme d'entrée à l'université, et a étudié pendant cinq ans et demi à l'École de politique publique et de droit Edwin Hoernle de Weimar, obtenant le titre de « politologue ». En 1992, il a suivi une formation d'assistant d'audit et obtenu en outre un diplôme en administration publique à l'Université de sciences politiques et de droit de Weimar. De 1995 à 2002, il a travaillé comme assistant de fouilles à l'Office d'État pour l'archéologie à Halle/Saale.

En 2004, suite à une endoscopie normalement bégnine pour un problème digestif qui a conduit à attraper un virus hospitalier, il a dû être opéré d’urgence et a subi 29 opérations par la suite, qui l’ont laissé fortement handicapé suite à cela. Il a écrit un livre pour dénoncer l’hypocrisie hospitalière suite à son histoire.

En 1957, il se qualifie de jeune paysan dans son livre (il aidait ses parents à la ferme), et c’est un adolescent de 15 ans vivant sur l'île allemande de Rügen en RDA (Allemagne de l’Est) sur la côte baltique, sous domination russe et coupée de l'Occident, qui ignorait tout du phénomène OVNI. Pourtant, le 18 juillet 1957 il devint involontairement un « contacté », recevant la visite d'êtres humanoïdes affirmant venir d'une planète du système Aldébaran.

Photo de Andreas à ses 15 ans, prise 3 mois après son premier contact et départ vers l’espace en vaisseau du 23 juillet 1957
Photo de Andreas à ses 15 ans, prise 3 mois après son premier contact et départ vers l’espace en vaisseau du 23 juillet 1957

Le 23 juillet 1957, Andreas est invité à bord d'un vaisseau extraterrestre de 50 mètres de diamètre posé sur Terre, qui le transporte vers un vaisseau plus grand de 820 mètres de long, abritant 11 civilisations différentes vivant en harmonie. Pendant son séjour de trois jours, il apprend des informations sur l’histoire ancienne de la Terre et le rôle des ancêtres extraterrestres dans l’évolution humaine. Il expérimente également la téléportation lors de son retour sur Terre.

À son retour, il raconte son histoire à ses parents, mais pour les protéger, ils lui demandent de ne jamais en parler, de peur des représailles du régime. En guise de preuve, Andreas a reçu une lampe torche extraterrestre avec un faisceau réglable. Cependant, son père jette discrètement l'objet, craignant des problèmes. Ce geste marque la rupture entre Andreas et son père, et il quitte la ferme pour exercer un autre métier. Il ne reverra plus son père pendant des décennies.

En raison de la répression en Allemagne de l'Est (RDA), Andreas garde le silence pendant longtemps, mais il consigne ses expériences dans un livre. Après la chute du mur de Berlin en 1989, il peut enfin explorer librement les sujets liés aux ovnis et extraterrestres. L'année suivante, il publie son récit sous le pseudonyme de Martin Wiesengrün, partageant ainsi son expérience avec le monde.

Photo de Martin Wiesengrün alias Andreas-Kristian Heinisch (à gauche) et Wendelle Stevens (à droite)
Photo de Martin Wiesengrün alias Andreas-Kristian Heinisch (à gauche) et Wendelle Stevens (à droite)

Il a d’abord voulu rester anonyme pendant très longtemps et simplement témoigner de ce qui s’est passé, en disant aux gens de prendre cela pour de la science-fiction si cela les choque trop. Il avait créé dans les années 1990 un site internet dans lequel il diffusait les informations sur son contact, bien avant d’avoir écrit son livre. Les moqueries et insultes laissées sur le livre d’or de son site l’ont incité à fermer son site web définitivement, et à continuer à rester anonyme, vu la façon dont cela a été accueilli, pour protéger sa famille des moqueries. Il a quand même fini par éditer son livre récit en 2000, en restant anonyme.

Ce n’est que lors d’un deuxième livre « L’hôpital hypocrite » à ses 72 ans, qu’il écrira en 2014 pour dénoncer un drame médical qu’il a vécu en 2004 et dans lequel il a failli mourir, qu’il a révélé être aussi Martin Wiesengrün.

Voir lien ici et ici et

Andreas Heinisch (Martin Wiesengrün) à ses 71 ans, photo de sa page auteur
Andreas Heinisch (Martin Wiesengrün) à ses 71 ans, photo de sa page auteur

L'ingénieur et enquêteur ufologue Herbert Grünwald a mené une investigation sur le cas d'Andreas. Après avoir rencontré Andreas et visité les lieux décrits, il a trouvé que les détails étaient factuellement cohérents et existants. Bien que la véracité du contact extraterrestre ne puisse être confirmée, une vieille dame de plus de 80 ans à Rüngen a confirmé qu'Andreas avait bien parlé de son expérience extraterrestre en 1957. Elle se souvenait de lui et de l'événement, prouvant que l'histoire n'était pas inventée après coup.

Les descriptions d'Andreas concernant des technologies comme les ordinateurs, les écrans plats, et la téléportation (qu'il appelle "transfert") sont impressionnantes, car elles ont été faites bien avant l'apparition de ces concepts dans des émissions comme Star Trek et avant que les ordinateurs ne soient accessibles au grand public.

Andreas a écrit environ 1000 pages, dont un livre de près de 200 pages publié sous pseudonyme.

Grünwald considère Andreas comme une personne honnête et intègre, avec une mémoire précise, capable de répondre à toutes les questions posées à partir de ses notes. Andreas n'a jamais cherché à se faire connaître avec son livre.

Commentaire personnel :

D’une manière générale, il faut savoir que Wendelle Stevens a publié quelques dizaines de livres de contactés, soigneusement sélectionnés pour ce qu’il pense être leur solidité, car il a certainement été demandé par de nombreuses personnes la publication d’informations dans sa série de livres « UFO contact ». Si les livres ont été publiés c’est parce que des éléments variés ont permis d’attester du sérieux du cas. Evidemment cela n’assure pas que tous les cas sont forcément vrais sur cette seule bas, mais il y a eu du tri de fait. Et l’enquête de Herbert Grünwald montre lui aussi la solidité du cas.

Quant à savoir si ce que les extraterrestres ont dit à Andreas lors de son contact est vrai, c’est une autre question totalement dissociée de savoir si le contact est véridique. Car un vrai contact ne signifie pas que les extraterrestres disent ensuite la pure vérité… C’est pour cela qu’il faut juger des éléments personnellement.

Une photo de Andreas Heinisch (Martin Wiesengrün) diffusée en 2014 provenant de l’ingénieur allemand Herbert Grünwald qui a enquêté sur cette affaire et a rencontré Andreas, il confirme que tous les éléments factuels donnés sont vérifiables et réels
Une photo d'Andreas Heinisch (Martin Wiesengrün) diffusée en 2014 provenant de l’ingénieur allemand Herbert Grünwald qui a enquêté sur cette affaire et a rencontré Andreas, il confirme que tous les éléments factuels donnés sont vérifiables et réels
Une capture écran extraite de l’interview qu’Andreas Heinisch (Martin Wiesengrün) a donné à la chaine TV Exopolitik.org qui a fait un documentaire sur son cas avec Andreas pour expliquer l’affaire lui-même, publié en 2014
Une capture écran extraite de l’interview qu’Andreas Heinisch (Martin Wiesengrün) a donné à la chaine TV Exopolitik.org qui a fait un documentaire sur son cas avec Andreas pour expliquer l’affaire lui-même, publié en 2014
Andreas Heinisch (Martin Wiesengrün) à gauche et Herbert Grünwald à droite, se rencontrant pour discuter, filmé par Exopolitk.org
Andreas Heinisch (Martin Wiesengrün) à gauche et Herbert Grünwald à droite, se rencontrant pour discuter, filmé par Exopolitk.org

Époque et lieu du contact :

Début de contact visuel distant le 18 juillet 1957 et contact physique de rencontre et départ en vaisseau le 23 juillet 1957, à Rügen, île de la côte baltique appartenant à l’Allemagne de l’Est (RDA) à l’époque. Plus précisément le contact physique a eu lieu à Kohsdorf - près de Baldereck, dans l’île.

Situation globale de Rüngen sur la côte baltique allemande
Situation globale de Rüngen sur la côte baltique allemande
Détail de l’île de Rüngen en Allemagne, Glowe au nord
Détail de l’île de Rüngen en Allemagne, Glowe au nord
Baldereck, près de Glowe, dans l’île de Rüngen, à côté d’où les évènements ont eu lieu
Baldereck, près de Glowe, dans l’île de Rüngen, à côté d’où les évènements ont eu lieu
Zoom sur le secteur côtier où était située la maison de Martin, et sa cache secrète permettant d’observer la côte en surplomb, et là où auront lieu les contacts et départ en vaisseau
Zoom sur le secteur côtier où était située la maison de Martin, et sa cache secrète permettant d’observer la côte en surplomb, et là où auront lieu les contacts et départ en vaisseau

Publication de l’histoire :

Andreas a publié son livre intitulé « Mein UFO-Erlebnis auf Rügen » (« Mon expérience OVNI sur l'île de Rügen ») en 2000 aux éditions Ventla-Verlag en Allemagne. Ce livre est classé par la maison d’édition sous la catégorie « Science-fiction », ils n’ont pas voulu s’engager en le classant comme livre ufologique, et ça ne doit pas rentrer dans les secteurs éditoriaux de cette maison d’édition. Le livre a été édité à seulement quelques exemplaires à compte d’auteur car Andreas n’avait pas beaucoup d’argent, et il a été vite épuisé. Il a été ré-édité plusieurs années après de nouveau.

Livre original paru en Allemand par Martin Wiesengrün"Mein UFO-Erlebnis auf Rügen", aux éditions Ventla, présentant le contact avec Arian de Aldebaran
Livre original paru en Allemand par Martin Wiesengrün"Mein UFO-Erlebnis auf Rügen", aux éditions Ventla, présentant le contact avec Arian de Aldebaran

Il a été traduit par Wendelle Stevens pour publication par son édition ufologique « UFO photo archive » dans sa collection des livres de contacts extraterrestres « UFO contact » sous le titre « UFO contact from planet Arian of Aldebaron » (« contact ovni en provenance de la planète Arian d’Aldebaran »), publié en 2006 en format papier :

Livre traduit par Wendelle Stevens en anglais de Martin Wiesengrün, "UFO Contact from planet Arian of Aldebaron", présentant le contact avec Arian de Aldebaran
Livre traduit par Wendelle Stevens en anglais de Martin Wiesengrün, "UFO Contact from planet Arian of Aldebaron", présentant le contact avec Arian de Aldebaran

Il a été traduit depuis en Polonais aux éditions Indygo en Pologne en 2024, sous le même titre mais traduit en polonais :

Traduction plus récente en polonais du livre de Martin Wiesengrün, présentant le contact avec Arian de Aldebaran
Traduction plus récente en polonais du livre de Martin Wiesengrün, présentant le contact avec Arian de Aldebaran

Commentaire personnel :

C’est le livre de Wendelle Stevens qui sert de référence à établir cet article, mais avec des aller-retour dans le livre original en allemand pour compléter certaines informations manquantes dans celui de Wendelle Stevens. Parfois la traduction d’extraits est faite depuis l’allemand pour certaines sections qui semblaient peu claires dans le livre de Wendelle Stevens, mais le gros de la traduction d’extraits vient du livre de Wendelle Stevens.

De plus des erreurs de traduction ont eu lieu entre la version allemande et anglaise, des dimensions par exemple, avec des fautes de frappe. Donc un comparatif depuis l’original a été fait pour établir cet article en corrigeant le plus possible ces petites erreurs.

Comment a eu lieu le contact :

En avril 1953, Andreas et ses parents sont arrivés dans la ville de Baldereck près de Glowe sur l'île de Rügen sur la côte baltique allemande, dans une belle région peu peuplée. Ils habitent dans une ferme plus que centenaire. En 1957, Andreas était un adolescent de 15 ans. Leur maison était entourée de grands et magnifiques arbres, située sur une pente légèrement plus haute que la ville. La chambre de Andreas, sous un toit en pente, offrait une vue splendide sur la campagne et au-delà. La nuit, il aimait observer les étoiles.

Photo de la ferme dans laquelle habitait Andreas en 1957 à Rüngen. Photo prise par Andreas alors qu’il passait ses vacances avec sa famille à Glowe sur l'île de Rügen, en 1985. La maison existait encore, mais elle était inhabitée et prête à être détruite.
Photo de la ferme dans laquelle habitait Andreas en 1957 à Rüngen. Photo prise par Andreas alors qu’il passait ses vacances avec sa famille à Glowe sur l'île de Rügen, en 1985. La maison existait encore, mais elle était inhabitée et prête à être détruite.

En juin et juillet 1957, Andreas se rendait régulièrement à son refuge secret situé au nord-est, près de Wulfes, un endroit isolé où il pouvait profiter de la vue. Un jour, alors qu'il faisait une pause en chemin, il remarqua une étrange ombre qui s'approchait de lui depuis un champ de pommes de terre. Cette ombre, d'environ cinq mètres de diamètre, flottait silencieusement au-dessus de lui avant de l’envelopper complètement. Bien que surpris, Andreas ne ressentait aucune menace, mais plutôt une sensation étrange, presque agréable, comme un rêve. Ce phénomène se répétait plusieurs fois, à chaque fois qu’il était près de son refuge.

Le lieu de son cachette était un endroit isolé, entouré de végétation et surplombant la plage, avec une vue splendide. Malgré la beauté de l’endroit, Andreas avait l'impression d'être observé, bien qu'il ne voyait jamais de source visible. Plus il réfléchissait à ses rencontres avec ces ombres, plus il se rendait compte qu’elles se produisaient à plusieurs reprises, toujours dans des circonstances similaires, sans jamais perturber son quotidien.

Photo de la vue sur la côte dont parle Matin avec sa falaise, vue depuis la zone de sa cachette dans l’herbe au bout d’un champ surplombant la côte, photo du livre de Wendelle Stevens
Photo de la vue sur la côte dont parle Matin avec sa falaise, vue depuis la zone de sa cachette dans l’herbe au bout d’un champ surplombant la côte, photo du livre de Wendelle Stevens

Le 18 juillet 1957, Andreas eut une sensation étrange en traversant un champ. Il aperçut alors deux grandes roues brillantes dans le ciel, de couleur jaune clair, qui se déplacèrent lentement, se croisèrent et montèrent en pente raide. Après un moment, la lumière disparut, et il pensa que ses yeux étaient fatigués. Il poursuivit son chemin vers sa cachette, où il s'endormit. À son réveil, il remarqua une lumière étrange, changeant de couleur, allant du jaune clair au rouge foncé, ce qui l'effraya. Lorsqu'il se leva et regarda autour de lui, la lumière disparut, mais il continua à observer le ciel. À l'aide de ses lunettes de soleil, il put observer une forme circulaire avec des contours triangulaires et une lumière multicolore clignotante. Son anxiété monta, et son cœur battait fort. Il observa ce phénomène lumineux jusqu'à ce que le soleil disparaisse à nouveau, révélant l'origine de ce mouvement étrange.

Le phénomène lumineux observé par Andreas se transforme en deux gigantesques anneaux, l’un rond et l’autre triangulaire, flottant à environ 150-200 mètres au-dessus de lui. Sous ces anneaux, une lumière puissante pulsait. L’anneau rond se mit à bouger de façon erratique, de haut en bas, et de gauche à droite, avant de se stabiliser. Pris de panique, Andreas s’allongea au sol, entendant un bruit de plus en plus fort dans sa tête. Peu après, les anneaux se séparèrent et se déplacèrent en cercle avant de disparaître rapidement vers l'est. L'anneau triangulaire resta immobile, puis, brusquement, se dirigea vers lui comme une étoile filante. En proie à une grande peur, Andreas courut vers une ferme voisine et se réfugia dans un vieux bateau. Là, après quelques instants de calme, il réalisa que l’objet mystérieux le suivait. Il ressentit une sensation étrange, comme si quelque chose cherchait à interférer dans son esprit. Finalement, il s'évanouit pendant quelques minutes avant de se réveiller, ne voyant plus rien d’anormal autour de lui. Après cet étrange épisode, il rentra chez lui et se réfugia dans les bras de sa mère, mais il refusa de lui raconter ce qu'il avait vécu, pensant qu'elle ne le croirait pas et le prendrait pour un fou.

Après avoir mangé et s'être allongé dans sa chambre, Andreas s'endormit brièvement, mais il était perturbé par des pensées liées à son expérience. Un bruit fort de fenêtre qui se referma brusquement le réveilla. En se levant, il remarqua une couleur rouge étrange sur sa peau, bien qu'il ne ressentît aucune douleur. La fatigue persistait, mais il n'arrivait pas à trouver le sommeil à cause de cette expérience qui le hantait.

Plus tard, Andreas s'endormit profondément et fit un rêve étrange. Il vit deux grands arbres dans un brouillard, d'où émergèrent deux êtres humanoïdes avec des antennes et des costumes argentés. Ces êtres l'invitèrent à les rejoindre, lui offrant de lui montrer quelque chose que personne sur Terre n'avait vu depuis longtemps. Ils lui demandèrent d’être présent le 23 juillet, à 4 heures du matin, ce qu'il accepta. Le rêve se termina par une image d’un champ rempli de fleurs magnifiques.

À son réveil, Andreas se sentit parfaitement bien et constata que la couleur rouge sur sa peau avait disparu.

Lieux des contacts, marqués sur une carte dans le livre de Wendelle Stevens avec commentaires provenant du livre original en allemand
Lieux des contacts, marqués sur une carte dans le livre de Wendelle Stevens avec commentaires provenant du livre original en allemand

1. à Baldereck, dans une petite vallée, se trouvait la maison-ferme de Andreas et ses parents
2. C'est ici qu’Andreas est allé le 18 juillet 1957
3. Andreas a croisé ce chemin de terre sur le chemin de la cachette.
4. la cachette secrète sur la falaise
5. Le chemin d'évasion de la cachette à l’ancienne ferme abandonnée le 18 juillet 1957
6. L'entrée ouest de l'ancienne ferme de Kohsdorf. C'est ici que se trouvait Andreas le 23 juillet 1957, très tôt le matin, lorsqu’il a vu les étrangers pour la première fois.
7. Kohsdorf, dans le terrain de l'ancienne ferme. Mais il n'y avait plus que des arbres et des arbustes
8. à l'est de la ferme, le 23 juillet 1957, se trouvait l'objet volant
9. à une centaine de mètres de là, Andreas a été déposé 2 ½ jours plus tard, le 25 juillet 1957 vers 19 heures.

Emplacement du lieu d’atterrissage du disque volant de Arian au départ, selon l’enquêteur Herbert Grünwald qui est allé sur place a pris les lieux en photos
Emplacement du lieu d’atterrissage du disque volant de Arian au départ, selon l’enquêteur Herbert Grünwald qui est allé sur place a pris les lieux en photos

Le 23 juillet, Andreas se leva de lui-même très tôt, avant même l'heure prévue, et se dirigea vers le lieu de son rendez-vous. Il se rendit d'abord à sa cache habituelle, puis continua son chemin vers le champ de pommes de terre où il avait vu les premières ombres. À 3h40, il entra dans un vieux bâtiment et ressentit une étrange sensation de peur, comme s'il était dans un endroit fantomatique.

En avançant, il aperçut une lumière rouge clignotante dans les buissons. Soudain, la peur envahit tout son corps, son cœur battait fort, et il restait figé, les yeux rivés sur la lumière. Quelques minutes plus tard, deux êtres casqués émergèrent des buissons, exactement comme dans son rêve. Ils mesuraient environ 2,20 à 2,30 mètres, et Andreas se sentit minuscule à côté d'eux. L'un des êtres fit un pas vers lui, enleva son casque, révélant une peau brun cuivré et de longs cheveux bruns. Il fixa Andreas dans les yeux, ce qui apaisa progressivement la peur de ce dernier, lui permettant de se concentrer à nouveau et d'observer les deux étrangers.

Les deux êtres de Arian de Aldebaran observés par Martin Wiesengrün
Les deux êtres de Arian de Aldebaran observés par Martin Wiesengrün

L’homme de 2,30 m et la femme de 2,20 m extraterrestres observés par Andreas, dessin du livre de Wendelle Stevens. La femme, qui lui dira plus tard s’appeler Dagolo, est en train de lui montrer le chemin pour rejoindre leur vaisseau sur cette esquisse

Deux êtres humanoïdes en combinaisons spatiales argentées avec une sorte de visière (comme sur un casque du moyen-âge) apparaissent dans une vieille ferme. La femme, gracieuse et mystérieuse, possède de longs cheveux bruns, des yeux rougeâtres et quatre doigts par main. Elle mesure environ 2m20 et semble capable de manipuler les pensées. Elle porte un équipement sophistiqué, dont un récipient relié à un tuyau et une boîte contenant un dispositif en forme d’aérosol. Un symbole jaune en forme de « Z » inversé brille sur sa poitrine.

Dessin du livre original en allemand de Matin Wiesengrün qui représente la femme extraterrestre  de Arian de 2,20m telle qu’observée (qui lui dira plus tard s’appeler Dagolo). La qualité du dessin ne rend pas justice au visage de cette femme décrit de manière plus avenante dans le texte, un autre dessin réalisé par de la même femme est disponible plus loin, en plus précis
Dessin du livre original en allemand de Matin Wiesengrün qui représente la femme extraterrestre de Arian de 2,20m telle qu’observée (qui lui dira plus tard s’appeler Dagolo). La qualité du dessin ne rend pas justice au visage de cette femme décrit de manière plus avenante dans le texte, un autre dessin réalisé par de la même femme est disponible plus loin, en plus précis
L’emblème porté sur les combinaisons des êtres extraterrestre  de Arian de Aldebaran observés par Andreas, sur la droite de leur poitrine, depuis le livre de Wendelle Stevens
L’emblème porté sur les combinaisons des êtres extraterrestre de Arian de Aldebaran observés par Andreas, sur la droite de leur poitrine, depuis le livre de Wendelle Stevens

L’homme, plus grand (2m30), a une tête disproportionnée par rapport à son corps imposant, mais dégage une aura de paix et de gentillesse. Son visage est rond, avec de gros sourcils presque joints, un nez énorme et une peau légèrement brune. Malgré leur apparence étrange, leur présence ne semble pas menaçante.

Dessin tiré du livre original en allemand de Martin Wiesengrün, représentant l’homme extraterrestre de 2m30 qu’il qualifie de géant, qu’il a vu lors de ce contact
Dessin tiré du livre original en allemand de Martin Wiesengrün, représentant l’homme extraterrestre de 2m30 qu’il qualifie de géant, qu’il a vu lors de ce contact

L’appareil volant lumineux, posé au sol, changeait constamment de couleur grâce à des lumières rouges, jaunes et vertes clignotantes. Sous l'engin, deux structures en demi-cercle scintillaient d'une lumière blanche intense. Une femme mystérieuse a empêché l'observateur de s'approcher de ces globes lumineux en émettant un sifflement étrange.

L'engin comportait un large dispositif de signalisation de six mètres de large, avec de nombreuses ouvertures laissant échapper une lumière blanche éclatante. À l’arrière, de grandes lampes de signalisation de six mètres émettaient une faible lueur jaune-blanche. L’appareil reposait sur des supports d'atterrissage de trois mètres de long, ressemblant à du fer forgé. Sur le côté droit, une échelle noire descendait du sas d’entrée. Le diamètre de l'engin était estimé entre 50 et 60 mètres, mesuré grâce à des poteaux espacés à l’arrière.

L'appareil avait une structure triangulaire avec de larges extrémités d'ailes arrondies s'étendant vers l'arrière, facilitant son déplacement. Ces ailes robustes, d’environ 3 mètres de large, étaient intégrées sans couture à la cabine.

Un cadre en métal noir entourait la machine, et à l'avant, trois grandes ouvertures superposées étaient visibles. La conception du vaisseau était fluide, avec des courbes harmonieuses. Ses fenêtres ovales, presque indiscernables de l’extérieur, s’adaptaient aux variations de couleur et de température, tout en offrant une vue dégagée depuis l'intérieur. L’engin mesurait environ 8 à 10 mètres de hauteur, dépassant la cime des arbres environnants.

Illustration du vaisseau  extraterrestre de Arian de Aldebaran provenant du livre original en allemand. Andreas explique qu’il été invité au 13e Congrès international sur les OVNI à Laughlin/NEVADA USA et qu’il a tenu une conférence le 08/02/2004 sur son expérience OVNI sur l'île de Rügen en Allemagne. Pendant sa conférence, un spécialiste en OVNI a dessiné l'OVNI qu’il a décrit. Le lendemain de cette conférence, il lui offert ce dessin. Il en a été très heureux !
Illustration du vaisseau extraterrestre de Arian de Aldebaran provenant du livre original en allemand. Andreas explique qu’il été invité au 13e Congrès international sur les OVNI à Laughlin/NEVADA USA et qu’il a tenu une conférence le 08/02/2004 sur son expérience OVNI sur l'île de Rügen en Allemagne. Pendant sa conférence, un spécialiste en OVNI a dessiné l'OVNI qu’il a décrit. Le lendemain de cette conférence, il lui offert ce dessin. Il en a été très heureux !
Andreas (Martin Wiesengrün) montrant à Wendelle Stevens le lieu de son départ en vaisseau extraterrestre de Arian, 45 ans après (les arbres ont grandi et les herbes sont moins hautes)
Andreas (Martin Wiesengrün) montrant à Wendelle Stevens le lieu de son départ en vaisseau extraterrestre de Arian, 45 ans après (les arbres ont grandi et les herbes sont moins hautes)

L’être féminin, nommé Dagolo, a abordé Andreas près d’une chaumière, lui inspirant bienveillance malgré son apparence étrange. Dotée de quatre doigts par main et mesurant environ 2,20 m, elle avait la capacité d’influencer les pensées. En sa présence, ainsi que celle d’un être plus grand, Andreas s’est senti progressivement rassuré.

Les deux êtres lui ont tendu un bras équipé d’un appareil, puis l’homme a parlé dans une langue chantante aux sonorités étranges. La femme, fixant intensément Andreas, lui a finalement adressé la parole dans sa langue, ce qui l’a surpris. Peu à peu en confiance, il a vu les deux extraterrestres l’inviter à bord de leur vaisseau. Pris d’un malaise, Andreas a immédiatement été perçu par Dagolo, qui lui a souri avec bienveillance et lui a dit : « Viens, nous te l’avions promis », renforçant son mystère et son lien avec lui.

Andreas, de plus en plus confiant, monte rapidement à bord du vaisseau en empruntant une échelle. Une femme extraterrestre, à la peau café, aux cheveux noirs frisés et au teint légèrement bleuté, l’accueille avec douceur, lui prenant la main et lui caressant les joues en signe de bienvenue. Elle parle avec une voix aiguë et chantante, mais Andreas ne comprend pas sa langue.

À l’intérieur, il découvre une vaste pièce d’environ 45 à 50 m², éclairée comme un soir d’été. Un grand panneau de contrôle incurvé fait face à six sièges rotatifs en cuir gaufré d’un matériau inconnu, à la texture veloutée et absorbant les chocs. À droite de l’entrée, une grande lampe bleu clair éclaire un panneau rempli de boutons, de lampes clignotantes et de jauges. Vers le fond, deux portes rondes avec des avertissements sont situées sous des vitres bombées. Le vaisseau semble technologiquement avancé et conçu pour la sécurité et le confort de ses occupants.

Dessin tiré du livre original en allemand représentant la femme extraterrestre de 2 mètres qui a aidé Andreas à entrer dans le vaisseau en lui tendant sa main
Dessin tiré du livre original en allemand représentant la femme extraterrestre de 2 mètres qui a aidé Andreas à entrer dans le vaisseau en lui tendant sa main
Voici les deux symboles d’avertissement sur chacune des deux portes dont parle Andreas
Voici les deux symboles d’avertissement sur chacune des deux portes dont parle Andreas

À l'intérieur du vaisseau, Andreas remarque deux portes portant des symboles lumineux d’avertissement clignotant en différentes couleurs. Supposant qu’ils indiquent le bon fonctionnement des moteurs, il tente de s’en approcher, mais la femme qui l’a aidé à monter lui bloque le passage, lui faisant comprendre le danger. Honteux, il recule.

Se retournant, il constate que les occupants ont retiré leurs casques et l'observent avec attention. Il se sent alors comme un intrus. Il identifie trois femmes et deux hommes, dont sa « fée » imposante de 2,20 mètres. Parmi eux, une femme plus petite, vraisemblablement la commandante du vaisseau, se distingue par sa minceur, son teint clair, ses pommettes saillantes, ses yeux en fente et ses cheveux brun-rouge tombant sur ses épaules. Son apparence sérieuse et audacieuse lui évoque un pirate. Elle mesure entre 1,90 mètre et 2 mètres.

La plus petite femme extraterrestre de Arian de Aldebaran, mince (qui est la commandante du vaisseau comme Andreas l’apprendra peu après). Elle est de la même race et même planète que Dagolo
La plus petite femme extraterrestre de Arian de Aldebaran, mince (qui est la commandante du vaisseau comme Andreas l’apprendra peu après). Elle est de la même race et même planète que Dagolo

Andreas observe plus en détail les membres de l’équipage du vaisseau. La plus grande femme a une peau légèrement bleutée, un visage rond aux traits mongoloïdes, des cheveux noirs et frisés, un nez large et des lèvres bombées. Une autre femme, plus claire que Dagolo, a des pommettes saillantes, un visage ovale et des cheveux brun-roux lui tombant aux épaules, lui donnant une apparence sérieuse et audacieuse.

Parmi les hommes, l’un a la peau d’un bleu vif, des cheveux noirs crépus, un nez large et des lèvres sensuelles. L’autre, plus petit, a la peau claire et des traits ressemblant à un Européen moyen. Ses mains puissantes aux doigts de même longueur sont attachées à des avant-bras courts, ce qui lui donne une apparence inhabituelle.

Malgré leur taille impressionnante, ces êtres ressemblent suffisamment aux humains pour que la peur d’Andreas disparaisse. Il remarque ensuite des panneaux d’avertissement lumineux sur des portes, mais lorsqu’il tente de les manipuler, la femme qui l’avait aidé à entrer lui bloque le passage. Comprenant le danger, il recule, légèrement embarrassé.

Le commandant du vaisseau était une femme plus petite que les autres, à la peau claire, un visage ovale avec des pommettes saillantes, un long nez droit, des yeux sombres et des cheveux brun-roux chatoyants lui tombant aux épaules. Elle dégageait une impression d’audace et d’aventure.

Andreas réalise alors que l’équipage est composé de trois femmes et deux hommes. Sa « fée » mesure environ 2,20 m, tandis que les autres femmes font entre 1,90 m et 2,00 m. La plus petite d’entre elles, très mince, a des traits asiatiques avec des yeux et des sourcils très bridés.

Parmi les hommes, l’un a la peau d’un bleu franc, un visage mongoloïde, des cheveux noirs crépus, un nez large et des lèvres sensuelles. L’autre, plus petit, a une peau claire et des traits européens, mais ses mains puissantes aux doigts de même longueur sont fixées sur des avant-bras courts, lui donnant une apparence étrange.

Malgré leur taille impressionnante, ces êtres paraissent suffisamment humains pour qu’Andreas se sente rassuré en leur présence.

La géante surnommée par Andreas sa « fée », Dagolo, guide Andreas vers une petite pièce où il doit se déshabiller et poser sa main sur un symbole pour recevoir de nouveaux vêtements. Un tiroir lui fournit une combinaison jaune, des sous-vêtements spéciaux et des accessoires assortis. Après s’être changé, il est conduit à un fauteuil qui s’ajuste automatiquement à sa morphologie.

Il observe alors l’équipage prendre place, remarquant que la femme aux cheveux roux semble être la commandante du groupe. Alors qu’il réfléchit à son rôle, Dagolo lui tapote l’épaule et lui confirme qu’il a bien deviné, ce qui le surprend : elle semble lire ses pensées.

À côté de lui, la femme du commandant est concentrée sur des appareils électroniques, tandis que le pilote, un géant, occupe une place centrale et semble avoir des responsabilités majeures au sein de l’équipe.

Le pilote manipule divers boutons et gadgets sophistiqués tandis que l’équipage, composé de navigateurs et scientifiques, s’active sur différents appareils. Dagolo, la « fée » d’Andreas, travaille rapidement sur une calculatrice et l’invite à observer un grand écran de visualisation.

Alors que l’air change et prend un parfum de pin et de fleurs orientales, des ordres sont donnés. Un chœur et des aboiements se font entendre, la pièce s’assombrit et le vaisseau commence à s’élever. Après un court bruit suivi d’un sifflement, l’engin décolle lentement, puis une force immense le propulse dans le ciel. Alors que le paysage défile sur l’écran, Andreas ressent une profonde nostalgie et un mal du pays, mais Dagolo le calme en posant sa main sur la sienne.

Le vaisseau s’arrête brièvement à 150-200 mètres avant d’être projeté avec une puissance extraordinaire hors de l’atmosphère terrestre. L’écran passe du noir au bleu azur parsemé de points dorés : ils sont désormais dans l’espace lointain. Andreas observe des technologies inconnues de la Terre.

Dagolo lui présente alors un jeune humain né hors de la Terre, tout en lui expliquant qu’elle est en charge de son bien-être. Andreas, bien que ne comprenant pas tout, perçoit qu’il fait désormais partie d’une mission plus vaste et accepte son rôle avec curiosité et respect.

Après environ 1h30 de vol, le vaisseau d’Andreas atteint la portée des capteurs longue distance et détecte leur grand vaisseau spatial, le Zubringer. Il leur reste encore 2h30 de vol pour atteindre le Zubringer. Andreas apprend qu'à bord de ce vaisseau, trois repas par jour seront servis, principalement des plats végétariens sous forme de liquides. On lui propose une boisson, et après l'avoir bue, il se sent bien et en remercie son hôte.

Plus tard, sa « fée » le guide vers une étrange pièce ressemblant à une cabine de douche moderne, avec des matériaux transparents et des décorations dorées. L’atmosphère est mystique et étrange, avec des sons métalliques et des symboles lumineux. Andreas est fasciné par les triangles lumineux, bien qu’il ne comprenne pas la technologie utilisée.

En revenant à sa place, l'écran de visualisation montre des symboles différents, et bientôt le Zubringer devient visible. Un nouvel être féminin, semblable à sa « fée », apparaît à l'écran, et les deux femmes commencent une conversation à propos d'Andreas. Il écoute attentivement, remarquant que son nom sonne différemment dans leur langue. L’écran change rapidement et montre le Zubringer qui brille à nouveau, signalant leur approche du vaisseau.

Dagolo explique à Andreas que le vaisseau Zubringer, un laboratoire de recherche et d'exploration, mesure environ 820 mètres de long et 50 mètres de large. Il abrite 320 êtres venus de 10 mondes différents, pèse plusieurs milliers de tonnes et peut se déplacer à 500 fois la vitesse de la lumière. Elle précise que le vaisseau a des obligations propres liées à ses activités de recherche, mais qu’elle a aussi des responsabilités spéciales, pour lesquelles elle est entièrement responsable. C'est pour cela qu'Andreas est actuellement l'être le plus important pour elle.

Andreas se sent un peu perdu par les explications de Dagolo, mais il ressent qu'elle effectue une action mentale qui lui apporte une sensation de paix intérieure et de clarté. Grâce à cela, il commence à mieux comprendre ce qu'elle lui explique.

La suite de l’histoire sera présentée dans les sections suivantes, et Andreas retournera sur Terre au bout d’un peu moins de trois jours.

À son retour, Andreas raconte qu'il n'a eu aucune surprise en rejoignant la salle de contrôle du vaisseau, car il s'était habitué à l'environnement. Le vaisseau et l'équipage étaient similaires à ceux de son arrivée, ce qui le rassura. Après avoir pris place et échangé quelques mots avec Krotk, il fut accompagné dans sa chambre, où Krotk lui dit au revoir de manière amicale, en déclarant que tout était terminé.

Lorsque Andreas se leva, il ressentit une démangeaison intense et une sensation étrange, avant de se retrouver soudainement sur Terre, dans la même prairie qu'au début de son voyage, à environ cent mètres du point de départ. Il réalisa qu'il était de retour, bien qu'il ne puisse dire à quelle hauteur il avait été transféré. Il mentionne qu'il était de retour sur Terre à 19 heures, dans une atmosphère plus fraîche qu'il y a trois jours, et qu'il trouvait cette expérience de transfert impressionnante.

Commentaire personnel :

Donc Andreas a été téléporté depuis la cabine prévu à cet effet, depuis le vaisseau en l’air, vers le sol.

Puis il a eu des problèmes avec ses parents à cause de son absence. Ils étaient habitués à des absences de quelques heures ou à la journée sans prévenir et parfois même de un à deux jours, là c’était un plus long, deux jours et demi, et ils étaient mécontents. Surtout mécontents car ils avaient eu besoin de lui et qu’il n’était pas là.

Avant son retour sur Terre, Andreas a reçu une lampe torche aux fonctionnalités extraordinaires, un cadeau du vaisseau Zubringer. À son arrivée sur Terre, il n'avait pas encore pleinement réalisé l'impact de cette expérience qui allait changer sa vie de manière durable. Après avoir couru rapidement vers sa maison, il y arriva alors qu'il faisait déjà nuit. Sa mère, en le voyant revenir, ne lui offrit pas un accueil chaleureux. Elle lui lança des paroles sèches et le regarda avec une désapprobation silencieuse. En voyant son attitude, Andreas se rendit compte qu'elle était en colère, bien qu'elle ne le lui exprima pas immédiatement.

Il comprit plus tard que pendant son absence, sa famille avait eu besoin de son aide pour l'agriculture, mais qu'il n'en avait pas été informé. Malgré son absence de quelques jours, personne ne s'était inquiété de lui. Il s’était déjà absenté pour un ou deux jours plusieurs fois par le passé.

Andreas raconte à ses parents son expérience avec les extraterrestres, mais ils ne le croient pas. Pour tenter de les convaincre, il leur montre la torche qu'on lui a donnée, mais cette démonstration ne fait que les rendre silencieux. Plus tard, son père se débarrassera secrètement de la torche par peur, ce qui entraînera une dispute avec Andreas. Cela deviendra également la cause du désir d'Andreas de quitter la ferme, de ne plus travailler avec son père, et de se diriger vers une autre voie d'étude.

Andreas explique que, face à l'incrédulité de ses parents, ils lui demandent de ne parler à personne de son expérience, même pas à ses proches, pour éviter des conséquences professionnelles et personnelles. Il promet de garder le silence, mais cela crée une distance étrange entre lui et sa famille, et il se sent de plus en plus isolé et mal compris.

Apparence des habitants de Arian :

Dagolo lui donnera son nom, Andreas dit : « Dagolo », se présenta-t-elle. Elle a prononcé le « da » comme nous, mais le « go » est sorti de sa gorge et le « lo » de son nez, comme si elle avait un gros rhume. C'était étrange que je puisse malgré tout bien la comprendre, et même trouver sa prononciation étrange agréable.

Dagolo a 1 230 ans selon la datation terrestre, mais 61 ans selon la datation Arienne. Les Ariens vivent normalement une durée de vie de 235 années ariennes, soit 4 738 ans terrestres.

Dagolo lui dit que le commandant du vaisseau Zubringer est également originaire de la planète Arian, mais qu'il vient du côté nord, beaucoup plus chaud que le côté sud.

Andreas désigne sar race comme la race Chetene.

Note : Wendelle Stevens traduit de temps à autre le mot « Chetene » par « Satanis » dans son livre.

Dessin plus précis de Dagolo du livre de Wendelle Stevens, la femme extraterrestre de 2m20  de Arian de Aldebaran dont on voit les 4 doigts aux mains, mais ici habillée autrement, telle qu’il la reverra plus tard dans le vaisseau
Dessin plus précis de Dagolo du livre de Wendelle Stevens, la femme extraterrestre de 2m20 de Arian de Aldebaran, dont on voit les 4 doigts aux mains, mais ici habillée autrement, telle qu’il la reverra plus tard dans le vaisseau

Cette femme d'environ 1,70 mètre a le teint légèrement jaunâtre et ses cheveux ondulés tombent sur ses épaules. Elle possédait des zygomatiques très prononcés, des lèvres bombées, un menton pointu et un petit nez rond, avec seulement une ouverture ovale au bas de ce nez. Des yeux bridés sombres et brillants avec des sourcils étroits caractérisaient son visage. Lorsqu'elle marchait, elle bougeait gracieusement ses hanches d'avant en arrière, comme un mannequin.

Andreas la désignera aussi comme une Chetene de Gne. Cela serait peut-être la même race Chetene mais installée sur Gne, qui se serait adaptée à ce monde, sauf si c’est un problème d’appellation dans le livre.

Apparence d’une femme extraterrestre de la planète Gne (planète distance d’environ 28 000 années-lumière) vue sur le vaisseau, avec un nez composé d’un unique bulbe avec un unique trou sur le dessous
Apparence d’une femme extraterrestre de la planète Gne (planète distance d’environ 28 000 années-lumière) vue sur le vaisseau, avec un nez composé d’un unique bulbe avec un unique trou sur le dessous

Andreas a pu observer un homme mesurant environ 1m50 (petite taille) appelé Ti, de la planète Oro voisine de la planète Arian dans le système Aldebaran. La couleur de sa peau est gris clair. Il n'a pas de cheveux sur la tête, mais ses traits sont européens. Andreas le désigne comme étant aussi de la race Chetene (même race que Dagolo de la planète voisine ?)

La femme de Gne et lui portaient des costumes bruns très ajustés qui étaient plus foncés à partir de la taille. Sur les jambes du pantalon, à gauche et à droite, Andreas pouvait voir une bande jaune de cinq centimètres de large. Ces êtres avaient également un insigne avec la formation d'étoiles en forme de Z sur leurs vêtements, et ce sur la poche de poitrine droite. La mise en évidence de leur étoile sur l'insigne indiquait de quelle région ils étaient originaires

La légende indique que c’est un homme extraterrestre de Chetene, c’est semble-t-il Ti de la planète Oro de Aldebaran, voisine de Arian,  qui est dessiné
La légende indique que c’est un homme extraterrestre de Chetene, c’est semble-t-il Ti de la planète Oro de Aldebaran, voisine de Arian, qui est dessiné

Andreas a aussi vu un autre Chetene, grand, de taille environ 1,70m.

« Il avait des cheveux blonds ondulés, des yeux gris clair, un visage long et étroit avec un nez romain, une tête en forme de fraise et des lèvres comme celles d'un humain de la Terre. Sa peau était très claire. Il m'a paru sportif. C'était une personne très attirante, mesurant environ 1,70 mètre. Cinq longs doigts à chaque main me font penser qu'il aurait fait un bon pianiste. Il se tenait devant moi, peut-être un descendant d'Européens, même comme ceux d'aujourd'hui. »

Pas de dessin fourni pour lui.

Commentaire personnel :

Il n’est pas clair de comprendre pourquoi Andreas désigne sous le nom de « Chetene »  des êtres à 4 doigts et d’autres à 5 doigts, à priori ils seraient de race différente. Mais il semble que peut-être « Chetene » désigne la race humanoïde globale à laquelle appartiennent tous ces êtres. Soit il y a eu une évolution différenciée en nombre de doigts et autres caractéristiques précises qui ont muté dans l’installation sur différents mondes, soit il y a quelque chose à éclairer dans l’appellation qui est incorrecte pour tous. Peu importe finalement si il y a une petite erreur dans le livre sur le nom de la race, cela ne change rien au récit bien sûr.

Un homme Pallien de 1m70 a été observé par Andreas de couleur brune. Andreas dira qu’il est poilu.

« J'ai observé avec attention la nouvelle créature brune. Il était beau et avait lui aussi des traits très européens. Il me ressemblait par sa forme et sa taille. Cependant, je n'ai découvert que quatre doigts minces et de même longueur sur chacune de ses mains. Par curiosité, j'ai touché la main de cet être. Il m'a regardé avec une grande émotion. Il prit ma main avec précaution et la fit glisser le long de sa peau, dans la direction opposée à sa pilosité. Il m'a ainsi donné l'occasion de constater, avec compréhension, qu'il avait un autre type de peau que moi. De nombreux poils minuscules et brillants sur son visage, et sans doute aussi sur le reste de son corps, lui donnaient un aspect brunâtre. »

Homme extraterrestre Pallien (venant de la planète Pall à environ 120 000 années lumières de la Terre), qui ne sont ni mâles ni femelles, ils peuvent se transformer en femelle quand ils se mettent en couple.
Homme extraterrestre Pallien (venant de la planète Pall à environ 120 000 années lumières de la Terre), qui ne sont ni mâles ni femelles, ils peuvent se transformer en femelle quand ils se mettent en couple.

On présente un jeune homme à Andreas. Il s’appelle Krotk. Il dira pour se présenter : « Selon le calcul du temps du vaisseau spatial, j'ai 130 ans, mais selon le temps terrestre, j'ai 17 ans. J'étudie les sciences naturelles et la technologie spatiale. »

Krotk, un Terrien lui aussi, mais qui n'est pas né sur Terre
Krotk, un Terrien lui aussi, mais qui n'est pas né sur Terre

Description de leur monde et de leur civilisation :

Dagolo vient de la planète Arian, du système d’Aldébaran (écrit Aldebaran dans le texte allemand original, et pas Aldebaron comme dans le livre de Wendelle Stevens). La planète Arian et la Terre sont distantes de 59 années-lumière selon Dagolo. Arian est la 4ème planète depuis son étoile. Elle est située loin de son soleil, et possède moins d'eau que la Terre. Pourtant, Arian ressemble beaucoup à la Terre, mais elle abrite beaucoup moins d'êtres vivants que la Terre.

Oro est la deuxième planète en orbite autour de leur étoile Aldébaran. Cette planète est presque aussi grande qu’Arian. Elle est habitée par une autre race qui travaille en partenariat avec ceux d’Arian.

Il est expliqué à Andreas que dans le vaisseau de recherche scientifique où il a été emmené, il y a des êtres de 11 communautés galactiques différentes, tous d’apparence humaine avec des variantes. En plus de ceux de Arian il lui en est présenté de deux autres mondes que voici :

Gne : Il est expliqué à Andreas que la femme au nez bulbeux avec qui il a mangé dans le vaisseau est du peuple de la planète GNE, est située à 33 années de vol à la vitesse de 850 fois la vitesse de la lumière pour arriver de Gne à Arian (la vitesse de voyage ne peut être plus grande sur ce trajet pour des raisons techniques dues à l’espace traversé). Donc Gne est à 28 050 années-lumière de distance de Arian, et donc approximativement à 28 000 années-lumière de la Terre aussi.

Gne est la première planète autour de son étoile. Elle est de la même taille que la Terre environ mais contient moins d’eau à sa surface. Leur peuple a aussi colonisé la troisième planète de leur système appelée Pu.

Pall : la planète Pall est la septième et seule planète habitable en orbite autour de leur étoile. Leur peuple est à 65 ans de vol à la vitesse de 1875 fois la vitesse de la lumière pour aller sur Arian. Donc Pall est à 121 875 années-lumière de Arian (ce qui la situe aux confins de notre galaxie dont le diamètre est estimé entre 100 000 et 200 000 années-lumière au maximum selon la science terrestre).

La planète a un diamètre environ du double de celui de la Terre. Leur planète contient beaucoup d’eau, mais piégée pour l’essentiel en sous-sol. Leurs habitants ne sont ni hommes ni femmes, ils peuvent se transformer en femme lorsqu’ils le désirent quand ils se mettent en couple pour vivre ensemble et décident de procréer, l’un des deux devient femelle. Leur espérance de vie est de 360 ans. Ils sont la seule race de leur monde.

Schéma du vaisseau extraterrestre de Arian de Aldebaran, depuis le livre de Wendelle Stevens, décrivant le vaisseau que Andreas a vu le 23 juillet 1957 et dans lequel il est monté. Ce vaisseau est décrit comme étant une navette de transport avec un équipage de 5 personnes, vers leur vaisseau mère. Les légendes de descriptions textuelles proviennent du livre original en allemand car elles n’étaient pas indiquées dans celui de Wendelle Stevens
Schéma du vaisseau extraterrestre de Arian de Aldebaran, depuis le livre de Wendelle Stevens, décrivant le vaisseau que Andreas a vu le 23 juillet 1957 et dans lequel il est monté. Ce vaisseau est décrit comme étant une navette de transport avec un équipage de 5 personnes, vers leur vaisseau mère. Les légendes de descriptions textuelles proviennent du livre original en allemand car elles n’étaient pas indiquées dans celui de Wendelle Stevens

Légende :

1. trappe d'accès
2. feux de position
3. échelle d'accès d'un noir profond
4. amortisseurs avec roues en treillis pour une meilleure mobilité et une meilleure aptitude au terrain
5. Propulseurs apparents utilisant la fusion nucléaire propre, l'antimatière ou d'autres sources d'énergie.

La description intérieure du vaisseau est à retrouver dans le récit du comment le contact a eu lieu, plus haut dans l’article.

Vaisseau extraterrestre de Arian observé par Andreas le 23 juillet 1957
Vaisseau extraterrestre de Arian de Aldebaran observé par Andreas le 23 juillet 1957
Dessin réalisé par Andreas du Zubringer, avec numéros de légende indiqués ci-dessous
Dessin réalisé par Andreas du Zubringer, avec numéros de légende indiqués ci-dessous

C'est à cela que ressemblait le vaisseau Zubringer où Andreas a été téléporté. Voici les commentaires des numéros accompagnant le dessin du vaisseau qu’il a fait :

1. j'ai été téléporté dans cette section
2. j'ai séjourné dans cette section
3. Centrale de commande
4. le moteur
5. la section tournait lentement sur son axe
6. centre technique
7. ce signe ou cette inscription se trouvait également sur le vaisseau

On trouve aussi cet autre schéma, les numéros de légende ne sont pas les mêmes :

La description intérieure du Zubringer est à retrouver dans un extrait dédié à cette visite plus bas dans l’article.
La description intérieure du Zubringer est à retrouver dans un extrait dédié à cette visite plus bas dans l’article.

Andreas ne visitera pas directement un vaisseau mère, mais il reçevrat une description détaillée de l'un d'eux par Krotk. Ce vaisseau-mère, immense, ressemble à un gigantesque ensemble de onze anneaux reliés par des tuyaux, formant une énorme boule de lumière au centre. Ce vaisseau est décrit comme capable de transporter des millions de tonnes à une vitesse inimaginable à travers l'univers et les différentes dimensions.

Krotk explique que le vaisseau-mère mesure environ 600 kilomètres de long et 510 kilomètres de large, avec un complexe énergétique de la taille de plusieurs kilomètres carrés. Sa machine à énergie du vide, qui pèse plusieurs millions de tonnes, permet au vaisseau de voyager à 1 940 fois la vitesse de la lumière, ce qui est nécessaire pour voyager entre différentes dimensions et mondes.

Le vaisseau héberge environ 1,5 million d'êtres provenant de différentes cultures et systèmes de vie, chacun ayant son propre environnement adapté à sa race et son origine. Le vaisseau décrit est le plus petit de son genre, mais il est aussi le plus rapide.

Une représentation du vaisseau mère de 600 km de long faite par Rune à partir des éléments du livre décrits par Andreas et des morceaux de dessins de ce vaisseau fournis par Andreas dans le livre. On voit les 11 années gigantesques de 510 km de diamètre chacun.
Une représentation du vaisseau mère de 600 km de long faite par Rune à partir des éléments du livre décrits par Andreas et des morceaux de dessins de ce vaisseau fournis par Andreas dans le livre. On voit les 11 années gigantesques de 510 km de diamètre chacun.
Détail de la tête du vaisseau-mère provenant d’un dessin d’Andreas dans le livre de Wendelle Stevens
Détail de la tête du vaisseau-mère provenant d’un dessin d’Andreas dans le livre de Wendelle Stevens

Le vaisseau-mère est doté de systèmes de défense avancés, capables de créer des boucliers protecteurs et d'utiliser des armes dévastatrices, bien que ces dernières n'aient jamais été utilisées. Pour renforcer cette protection, des vaisseaux comme le Zubringer, similaires à celui d'Andreas, accompagnent le vaisseau-mère, soutenant sa sécurité et sa défense, avec des vaisseaux plus petits en forme de disque prêts à intervenir.

Le vaisseau-mère abrite également diverses races d'hominidés, qui sont autosuffisantes et prêtes à défendre le vaisseau en cas de besoin. L'écran de visualisation montre ensuite un paysage paradisiaque, avec des champs de fruits, légumes, céréales et fleurs. Les fleurs protègent biologiquement les cultures et améliorent la qualité des sols. On aperçoit aussi des lacs avec des poissons et d'autres créatures aquatiques, créant une diversité dans cet environnement artificiel.

Un oiseau particulier, hybride de trois animaux, creuse constamment le sol pour manger des vers. Bien qu'il ne puisse pas voler et ne se reproduise pas bien, il est maintenu en raison de son utilité. Cette scène marque un moment où Andreas, fasciné, cesse de tenter de comprendre pleinement cette réalité.

Dagolo (A propos la grande section qui sépare le vaisseau Zubringer) : « C'est le cœur de l'énergie qui alimente ce vaisseau et tous ses composants qui contrôlent les mouvements du vaisseau. » Elle expliqua. « C'est là que sont installées deux de nos machines à fusion qui fonctionnent dans le vide. Elles sont spécialement protégées et fabriquées à partir de matériaux spéciaux. Lorsque ces machines sont mises en marche, il leur faut deux semaines pour se réchauffer avant d'être prêtes pour de longs vols. Si nous ne disposions pas de ces machines spéciales, il nous serait impossible d'effectuer des vols spatiaux aussi longs. Nous sommes absolument dépendants de cette technologie et de son fonctionnement sûr. Nous devons pouvoir lui faire entièrement confiance. Les machines de ce type sur le vaisseau-mère sont beaucoup plus grandes et peuvent accomplir beaucoup plus puissamment cette action énergétique. »

 « Krotk m'a expliqué que les étoiles ainsi que tous les autres corps qui volent dans l'univers ne représentent en réalité qu'une très petite partie de la masse réelle qui constitue l'univers. Le reste de la masse, la partie qui nous est invisible, tout ce que l'œil humain voit en noir, est une masse plus importante. C'est de cette masse noire que doit être extraite l'énergie qui anime le mécanisme de fusion et le mécanisme d'antimatière nécessaires. Une fois de plus, je n'ai pas pu comprendre ce que Krotk essayait de m'expliquer. Mon éducation n'était pas suffisante pour me préparer à des explications compliquées. »

Dagolo : « Eh bien, Andreas, nous pouvons maintenant nous préparer pour la prise en charge ». Elle m'a pris par la main et ensemble, nous nous sommes dirigés vers les « chambres de transport ». Elle a sorti la casquette jaune de la poche de mon pantalon et l'a placée sur ma tête. Elle a également veillé à ce que tous mes vêtements soient bien en place. Avant même de m'en rendre compte, je me trouvais dans la mystérieuse cabine, qui s'est fermée avec un clic. Dagolo m'a donné des instructions sur la manière de me comporter. J'ai alors ressenti des picotements dans mes membres et peu après, tout s'est brouillé devant mes yeux. Pendant un instant, je me suis sentie comme une plume et un centième de seconde plus tard, mes sens se sont évanouis. Alors que je commençais à reprendre mes esprits, Dagolo a ouvert ma cabine et m'a fait entrer dans une salle de quarantaine d'environ quatre mètres sur quatre. Dès que nous avons pris place, une brume à l'odeur de mousse et de sapin s'est abattue sur nous, comme celle que j'avais déjà reçue en entrant dans l'ovni. « Une véritable mesure de désinfection », ai-je pensé. Pendant la désinfection, Dagolo a discuté avec un autre être. À la fin de la conversation, elle a émis des aboiements, ce qu'elle faisait pourtant très rarement. « Ses aboiements bizarres ne seront pas la confirmation d'une autorité ou d'une directive ? », ai-je pensé.

Mes pensées se bousculaient encore dans mon cerveau que Dagolo me caressait déjà l'épaule : « C'est comme ça, c'est comme ça ». Peu à peu, je me suis rendu compte que si elle se comportait ainsi, c'est que j'avais eu la bonne pensée. Je m'étonnais toujours de sa capacité à fouiller dans le cerveau d'autrui et à s'y connecter. Lorsque le brouillard a cessé, Dagolo a parlé librement dans la pièce. Une porte s'est alors ouverte silencieusement. Ensemble, nous avons pénétré dans un petit couloir éclairé par une faible lumière rougeâtre. Le couloir décrivait une courbe et se terminait par un tapis roulant pour le transport des personnes. »

Ils étaient dans le vaisseau Zubringer, dans un couloir, et de là ils ont été emmenés par un transport de type wagon vitré vers d’autres zones du vaisseau.

Commentaire personnel :

Ce qu’Andreas semble expliquer est que la cabine où il a été mis depuis le petit vaisseau de 50 mètres qui était à proximité du Zubringer, l’a téléporté dans une autre cabine identique sur le Zubringer. Il a été extrait de cette cabine à l’arrivée par Dagolo qui s’était elle aussi téléportée depuis une autre cabine en même temps. La cabine à l’arrivée donne sur une petite salle de quarantaine ou a lieu une désinfection avant de pouvoir accéder à l’intérieur du vaisseau. Ils sont sortis de cette pièce de désinfection vers un couloir de circulation dans le vaisseau.

Pour le transfert de téléportation retour depuis le Zubringer vers la navette qui le ramènera sur terre, une préparation est fait :

« Dans la salle à manger, plusieurs des êtres que j'ai reconnus étaient déjà assis à table. Dans mon assiette se trouvaient plusieurs boissons différentes et des bols contenant des feuilles de légumes vertes, jaunes-orangées et rougeâtres. Pour couronner mon menu, il y avait une fleur bleuâtre merveilleusement odorante, comme un œillet. La feuille de cette fleur ressemblait à un gigantesque trèfle.

Krotk l'a pointée du doigt et a dit : « Ça, on le mange en dernier. » J'ai acquiescé. Il n'a pas échappé à Krotk que j'étais très surpris par ce petit déjeuner. Il m'a expliqué pourquoi je n'avais eu qu'un petit déjeuner liquide. « Il est nécessaire, pendant le transfert, de maintenir un niveau d'eau équilibré, parce qu'un niveau d'eau équilibré dans votre corps est nécessaire. Aujourd'hui, nous devons te transférer de notre vaisseau spatial Zubringer à un objet de vol plus petit, une navette, pour te ramener sur Terre, et c'est pourquoi tu n'as le droit de manger quelque chose que quelques heures avant le transfert. Il n'est pas bon d'être transféré le ventre plein ». Pendant que Krotk m'expliquait plus en détail la nature du transfert, il me regarda d'un air pénétrant. »

Andreas décrit son retour en fin de séjour sur le vaisseau :

« Quelques pas plus tard, nous entrâmes dans la salle de contrôle du vaisseau. Trois êtres Palliens et deux dames volaient. Toutes deux ressemblaient à la belle dame de Gne au nez en bouton. Tout semblait pareil. L'objet volant était du même type que celui dans lequel j'étais arrivé.

Seul l'équipage était différent, et rien ne pouvait plus m'effrayer ni me surprendre, car je me suis très vite habitué à tout et je me sentais très familier. Je me suis changé avant de prendre place et de m'asseoir au standard. On m'a attribué la même place que quelques jours plus tôt.

Krotk s'est assis à côté de moi. Nous avons discuté un peu de divers sujets. Petit à petit, Krotk m'a expliqué le fonctionnement du système d'alimentation de l'appareil de vol – celui que nous pilotions.

Par exemple, dans cet appareil de vol, ils ont utilisé la force de gravité de la Terre, a expliqué Krotk, mais j'avais du mal à imaginer cela. « Imaginez un simple cercle fait des meilleurs métaux », a-t-il poursuivi. Une tige guidée à travers le cercle tourne très rapidement dans un milieu glacial à température constante. La production de ce milieu froid ainsi que le mouvement de rotation du cercle consomment beaucoup d'énergie. La chaleur produite par le générateur d'énergie doit être séparée de celui-ci. L'appareil tourne comme un moteur électrique classique, mais plusieurs dizaines de milliers de fois plus vite. Et voilà ce qui se passe : plus ce cercle tourne vite, plus la gravité augmente. La gravité réagissant avec l'objet volant est contrôlée par ce mécanisme.

Diagramme ci-dessous,de principe de l’usage du champ de gravité terrestre lors de l’atterrissage et du décollage depuis la Terre.

Diagramme de principe de l’usage du champ de gravité terrestre lors de l’atterrissage et du décollage depuis la Terre.
Diagramme de principe de l’usage du champ de gravité terrestre lors de l’atterrissage et du décollage depuis la Terre.

Légende (obtenue grâce à Herbet Grünwald) :

l - milieu congelé
2 - plateau gyroscopique en matériau supraconducteur
3 - barreau gyroscopique porté à quelques 100.000 t/m avec le plateau gyroscopique, il est amenée à la température de la pièce.
4- Blindage, matériel également en matériau spécial
5 - Gravité de la terre (SK)
6 - Poussée d'Archimède due à l'écran de la pesanteur (At)

L’ingénieur Herbet Grünwald commente qu’ils font donc tourner un supraconducteur de manière gyroscopique des milliers de fois plus vite qu'un moteur électrique dans un milieu froid comme de l'azote ou de l'hélium liquide, ce qui produit l’antigravité.

Commentaire personnel :

Une expérience a été menée par un russe appelé Eugène Podkletnov, chercheur à l'Université des Technologies de Tampere en Finlande. Podkletnov et Nieminen (1992) firent accidentellement la découverte qu'un disque supraconducteur à haute température, dense, en rotation rapide à 5000 tours/minute pouvait produire une réduction de deux pour cent du poids d'objets non magnétiques et non conducteurs, placés au dessus de lui.

Ils l'ont refroidi à 70 kelvins (-203°C) dans un cryostat, de sorte que seule la partie supérieure était supraconductrice, puis l'ont fait léviter à l'aide d'un champ magnétique. Ils ont ensuite appliqué un champ magnétique alternatif à haute fréquence (MHz) qui a accéléré le disque.

Un membre de l'équipe fumait alors qu'il n'aurait pas dû le faire et ils ont remarqué que la fumée s'élevait au-dessus du cryostat. Après enquête, ils ont remarqué que lorsque le disque était soumis au champ magnétique alternatif, mais qu'il ne tournait pas, les objets situés au-dessus du disque perdaient 0,05 % à 0,06 % de leur poids. Lorsqu'ils ont fait tourner le disque à 5 000 tr/min, ils ont constaté une perte de poids plus importante, de 0,6 à 2 %. La perte de poids la plus importante s'est produite lorsqu'ils ont ralenti le disque à 3000-3300 tours/minute et qu'il a visiblement vibré. L'effet était indépendant de la composition de la masse d'essai et n'était pas dû à l'air en mouvement puisqu'il persistait lorsque la masse d'essai était enfermée dans du verre. Il n'était pas magnétique puisqu'il persistait lorsqu'un écran métallique était placé entre le disque et les masses.

Rérérences : Podkletnov, E.E, and R. Nieminen, 1992. A possibility of gravitational shielding by bulk YBa2Cu3O7-x superconductor. Physica C, 203, 441-444.

On peut voir que l’information donnée par Andreas est donc tout à fait cohérente avec cette expérience, et cela donne du poids à une véracité de l’histoire du contact d’Andreas.

Andreas : « Je ne dis pas que j'ai tout compris, mais j'ai pu retenir les principaux composants. En réalité, le schéma du moteur que Krotk m'a expliqué était beaucoup plus compliqué. C'est ainsi que je me souviens des principaux composants du moteur :

Schéma plus détaillé du moteur provenant du livre en allemand de Martin Wiesengrün

Dagolo dit : « Nous sommes des parents éloignés des humains de la Terre. Et nous visitons votre planète de temps à autre. J'ai une formation d'anthropologue, de psychologue, de biologiste, de généticienne et de spécialiste des gènes, ainsi que de linguiste spécialisé dans les langues intergalactiques.

Je m’implique dans mes recherches pour le développement des êtres mâles ou masculins de notre Galaxie. »

[…]

Dans ce passage, Dagolo communique mentalement avec Andreas pour lui expliquer des perspectives sur l'humanité. Elle lui indique que bien que les humains commencent à rejeter les conflits guerriers, il reste encore un long chemin à parcourir pour parvenir à une paix durable, ce qui pourrait conduire à des avancées scientifiques et techniques majeures. Une des raisons des guerres humaines, selon elle, est la surpopulation de la Terre, qui ne peut pas nourrir une population mondiale aussi grande. Elle suggère que la population devrait être réduite à environ un milliard de personnes pour éviter des luttes pour les ressources.

Dagolo critique également l'impact de l'énergie atomique sur la Terre, la qualifiant de "sale" et de destructrice pour l'humanité et la nature. Elle insiste sur le fait que l'utilisation de l'uranium et de l'énergie nucléaire devrait être abandonnée, car cela mène à la terreur et à la destruction. Enfin, elle fait appel aux religions pour prêcher une multiplication raisonnée de la population humaine, en insistant sur la nécessité de pratiquer la procréation de manière "intelligente" pour préserver la Terre et ses ressources.

« Nous sommes entrés ensemble dans un petit couloir éclairé par une faible lumière rougeâtre. Le couloir était incurvé et aboutissait à un transport de personnel, comme une voiture de transport dans un aéroport. Soudain, après notre arrivée, alors que nous tournions le dernier virage de la courbe, j'ai immédiatement remarqué quelque chose de verre. Comme un matériau en verre, qui s'est refermé derrière nous. Du moins, cela ressemblait à une sorte de porte. Le transport s'est mis en marche. Bientôt, il s'est arrêté et la porte s'est ouverte. Nous sommes alors entrés dans le fourgon de transport du personnel, et tout ce que je pouvais voir et contempler était créé et construit avec des matériaux comme je n'en avais jamais vus sur Terre.

Il y avait des sols aussi lisses et brillants que des miroirs, mais il n'y avait aucun risque de glisser sur une surface lisse ou glissante. Et je pouvais contempler complètement les chambres et les couloirs embellis. Tout était si beau que j'avais l'impression d'être dans une galerie d'art. Dagolo a saisi mes pensées. Elle a remarqué que j'étais agréablement surprise et elle m'a caressé les cheveux sur la tête. Elle a posé sa main sur mon épaule et nous avons marché d'un couloir à l'autre, et deux fois nous avons pris un ascenseur. Ensuite, nous n'avons fait que quelques mètres, nous avons traversé un petit couloir vide et nous sommes arrivées dans une pièce avec de nombreuses portes vitrées. »

Andreas et Dagolo se tenaient devant une porte en verre ornée d’images végétales, dont un immense épi de maïs. Dagolo expliqua que le maïs terrien descendait de cette variété bien plus grande. Avec un objet triangulaire, elle déverrouilla la porte, qui s’ouvrit sur une vaste salle baignée de lumière artificielle. À l’intérieur du vaisseau extraterrestre, une végétation luxuriante s’étendait, mêlant plantes étranges et structures technologiques fascinantes.

Attiré par un parallélépipède brillant, Andreas posa la main dessus et fut aussitôt envahi par une euphorie soudaine. Des visions surgissaient : une montagne imposante, une vallée verdoyante. Son esprit semblait voyager au-delà du vaisseau. Mais Dagolo interrompit son expérience, l’invitant à aller manger.

En traversant la salle, ils passèrent devant d’élégantes colonnes sculptées et des plantes étonnantes. Un arbre portait des boules rouges translucides. Lorsqu’Andreas en effleura une, une odeur d’aneth emplit l’air tandis qu’un fin nuage de pollen s’échappait, attirant aussitôt des insectes aux ailes irisées. L’endroit était un mélange envoûtant de science et de nature, un écosystème vivant au cœur du vaisseau.

Andreas observa une plante étonnante en forme de citrouille géante, surmontée d’une immense fleur blanche. Lorsque Dagolo agita la main, un pollen rougeâtre se dispersa, formant une pellicule collante à l’odeur âcre qui attira des insectes. Deux grands papillons verts semi-transparents se posèrent sur le pistil, le faisant s’enfoncer dans la fleur, qui se referma. Dagolo expliqua que ces insectes servaient de système d’alarme : tout changement de leur comportement nécessitait une réaction immédiate.

Après avoir traversé la salle, Andreas et Dagolo entrèrent dans une pièce circulaire d’environ 80 à 100 mètres carrés. Une table noire triangulaire était dressée avec un repas principalement végétarien, comprenant des fruits et légumes connus et inconnus. Les couverts métalliques ressemblaient à ceux des humains.

Alors qu’ils s’installaient, deux autres invités apparurent. L’une était une femme de 1m70 élancée à la peau légèrement jaunâtre, aux cheveux ondulés, avec un visage fin aux traits marqués et des yeux sombres en amande. Sa démarche gracieuse accentuait son charisme. L’homme qui l’accompagnait était plus petit de l’ordre de 1m50, à la peau aux reflets gris clair et au crâne chauve, mais dégageait une impression d’énergie. Son apparence, aux traits plus européens, lui donnait un air rassurant. Tous deux portaient des vêtements moulants brunâtres ornés de bandes jaunes sur les jambes.

Les deux nouveaux invités arboraient un insigne représentant une formation étoilée en Z sur leur poitrine, indiquant leur région d’origine. Dagolo leur désigna une place, et une discussion animée s’ensuivit. Bien qu’Andreas ne comprenne rien, il trouvait la scène amusante. Puis, le silence s’installa, et chacun mangea lentement, savourant les aliments.

Curieux, Andreas goûta divers plats inconnus. Une fois rassasié, il se détendit, mais son geste surprit ses hôtes. Le petit homme lui tendit alors une feuille verte brillante. Encouragé par Dagolo, Andreas la mâcha… et fut aussitôt submergé par un goût piquant intense, lui arrachant des larmes. Il se précipita sur une boisson rougeâtre, qui neutralisa heureusement la sensation.

Après le repas, la femme au nez retroussé utilisa un symbole sur la table pour appeler un véhicule orné de fioritures, qui récupéra la vaisselle avant de disparaître par une trappe près de l’ascenseur. Dagolo demanda à Andreas s’il avait apprécié le repas, ce à quoi il acquiesça.

Une discussion animée reprit, probablement sur le programme destiné à Andreas. Après environ une demi-heure, tout semblait décidé. Le groupe se leva et se dirigea vers la « porte des épis de maïs ». Dagolo inséra son triangle brillant dans une fente, et la porte s’ouvrit instantanément.

Andreas et ses compagnons empruntèrent un couloir lisse menant à un monte-personne, accompagné d’un écran affichant des symboles géométriques. Dagolo activa un cercle jaune clair et prononça quelques mots, indiquant leur destination. L’ascenseur, mesurant environ quatre mètres sur quatre, s’ouvrit silencieusement. Son matériau vitreux, similaire à celui de la porte en forme d’épi de maïs, était orné de gravures représentant des animaux terrestres, des créatures fabuleuses et deux hominidés, dont l’un possédait des palmes entre les doigts et les pieds.

Fasciné par ces illustrations, Andreas ne réalisa pas immédiatement qu’ils étaient arrivés. Dagolo lui laissa le temps d’observer avant de le conduire à son bureau, un espace pentagonal de 50 à 60 mètres carrés. Les murs en matériau translucide étaient décorés de plantes et d’ornements floraux, et le sol brillait comme un miroir. Une fontaine ornée apportait une atmosphère apaisante.

Dagolo expliqua qu’ils se trouvaient dans le département de recherche galactique qu’elle dirigeait. Le travail y était intense, avec des pauses uniquement pour les repas. Elle montra à Andreas sa chambre, une pièce de 20 à 25 mètres carrés aménagée comme une chambre d’hôtel terrestre, avec même un pyjama posé sur le lit.

Curieux, Andreas accepta l’invitation de Dagolo à prendre une douche. Lorsqu’il ouvrit le mitigeur, une brume parfumée au sapin l’enveloppa avant que l’eau chaude ne le rafraîchisse. La serviette absorba rapidement l’humidité, un détail auquel il ne prêta pas attention. Revigoré, il retourna dans le bureau de Dagolo, où elle l’attendait.

Dagolo invita Andreas à s’asseoir avant d’activer un mécanisme faisant surgir une table en verre et ses fauteuils. Sur la table se trouvait un écran affichant des symboles et des caractères étranges. Pour faciliter la communication, elle remit à Andreas un appareil ressemblant à des écouteurs, équipé d’un microphone. Cet outil, un traducteur universel, permettait de comprendre et de parler différentes langues galactiques en interagissant avec une mémoire centrale de connaissances.

Dagolo informa Andreas que trois scientifiques allaient se joindre à eux, dont deux qu’il avait déjà rencontrés lors du repas. La porte de l’ascenseur s’ouvrit et laissa entrer la femme au nez retroussé, le petit être gris, ainsi qu’un nouvel individu brun foncé, mince et brillant, mesurant environ 1,70 mètre. Ce dernier, aux traits européens, possédait quatre doigts de même longueur. Intrigué, Andreas toucha sa main, et l’être lui fit sentir la texture de sa peau couverte de poils minuscules et scintillants.

Dagolo, sans intervenir, lança la séance en activant un module connecté à la mémoire centrale du département de recherche galactique. Elle énonça rapidement une date, les participants et leurs domaines d’activité, rendant son discours difficile à suivre pour Andreas. Puis, sur son ordre, les informations demandées furent libérées. La paroi vitrée ornée de gravures et de végétation se déplaça, révélant un cadre doré. Une image nette apparut, affichant un schéma détaillé contenant les données recherchées. La machine commença alors à parler, s’adressant aux membres du groupe dans leurs langues respectives.

Andreas, bien que ne comprenant pas tout, était fasciné par l’intelligence de la machine qui réagissait instantanément aux instructions de Dagolo. Il observa avec étonnement les mystérieux symboles apparaissant à l’écran, rappelant des écritures arabes et chinoises. Dagolo demanda à l’appareil d’enregistrer et comparer toutes les informations à partir de cet instant.

Toujours absorbé par ses pensées, Andreas ne réalisa pas immédiatement que Dagolo lui parlait. Elle perçut son trouble et, comme à son habitude, pénétra brièvement son esprit tout en lui témoignant une bienveillance particulière, le rassurant d’un regard et d’un geste tendre. Une fois recentré, Andreas put à nouveau suivre le déroulement de la séance.

Les participants restèrent disposés autour de la table : Dagolo à sa gauche, l’être brun foncé à sa droite, et de l’autre côté, le petit homme gris ainsi que la femme au nez retroussé. Le petit homme se leva pour insérer les jetons triangulaires de chacun dans des fentes sur le grand écran. Immédiatement, des champs de texte apparurent dans différentes langues, correspondant à chaque participant.

De retour à sa place, le petit homme activa un symbole sur la table. L’un des champs de texte se mit à défiler à une vitesse fulgurante, affichant des signes lumineux jaune vif sur fond violet. Ces caractères, formés de traits, lignes ondulées et cercles entrecroisés, semblaient codifiés de manière complexe. Malgré son ignorance de cette langue, Andreas reconnut avec enthousiasme certaines figures géométriques familières. Il fut ravi de cette découverte, ressentant une étrange connexion avec ces symboles inconnus. Son enthousiasme ne passa pas inaperçu auprès des autres invités, qui perçurent sa joie avec amusement et intérêt.

Ti, le petit homme gris, prend la parole et explique à Andreas pourquoi ils s’intéressent à lui : son jeune âge, son esprit libre et son courage font de lui un candidat idéal pour observer et transmettre, le moment venu, ce qu’il aura appris ici. Plutôt que de lui enseigner des concepts scientifiques complexes, ils veulent lui montrer des avancées technologiques et leurs implications.

Ti présente ensuite les membres du groupe de recherche. Dagolo, la directrice, vient de la planète Arian, située à 59 années-lumière de la Terre. Ti lui-même est originaire d’Oro, la deuxième planète du même système qu’Arian. La femme au nez retroussé vient de Gne, une planète similaire à la Terre mais avec moins d’eau, tandis que l’être brun et brillant vient de Pall, la seule planète habitée de son système, avec un soleil trois fois plus grand que celui de la Terre.

Les Palliens ont une biologie particulière : ils ne sont ni hommes ni femmes jusqu’à ce qu’ils établissent un lien amoureux, moment où l’un des deux devient femme et peut donner naissance. Ils vivent jusqu’à 360 ans, mais leur population reste stable.

Ti conclut en expliquant que ces scientifiques appartiennent à une communauté intergalactique d’hominidés composée de 11 races capables de voyager dans l’espace, certaines depuis des millions d’années. Tous ceux réunis ici font partie d’innombrables civilisations humaines réparties dans différentes galaxies et engagées activement dans l’exploration spatiale.

L'ascenseur conduit Andreas à un autre étage, où il découvre une nouvelle salle à manger magnifiquement décorée avec un éclairage violet et une musique asiatique calme en fond. La table est richement dressée, avec une grande variété de plats inconnus, allant de fruits et légumes à des mets exotiques. Le service de table est princier, avec des plats blancs ornés de peintures dorées.

Dagolo lui explique que le repas inclut de la viande de serpent provenant de la planète Arian, élevée spécifiquement pour sa valeur nutritive, ainsi qu'une variété de poissons, fruits de mer et vers roses, qu'Andreas refuse de manger. Il déguste néanmoins les autres plats, appréciant particulièrement des légumes, herbes, et des fleurs exotiques avec un parfum merveilleux. L’une de ces fleurs a des pétales de couleurs vives, mais Andreas choisit de ne pas la manger.

Le repas se compose également de viande, de pommes de terre et de salades assaisonnées, qu'Andreas trouve délicieux. Les autres convives boivent avec plaisir de l’eau aromatisée. Bien que ce déjeuner ait duré environ une demi-heure selon sa perception du temps, il savoure l’expérience dans cette ambiance nouvelle et fascinante.

Andreas découvre un phénomène étrange avec la serviette qu'il utilise pour se sécher après sa toilette. La serviette, de couleur rose, absorbe rapidement toute l'humidité de sa peau et devient de plus en plus lourde sans jamais laisser échapper une goutte d'eau. Intrigué par cette capacité d'absorption, il décide de tester davantage la serviette en la trempant dans un litre d'eau. Elle absorbe l'eau lentement, mais ne laisse aucune goutte s'en échapper, même après avoir été pressée et roulée.

Malgré ses efforts pour extraire l'eau, Andreas constate que la serviette semble retenir l'humidité de manière inexplicable. Finalement, après avoir exercé un certain mouvement, il remarque que l'eau commence à sortir des deux bouts de la serviette. Une fois cela fait, il touche la serviette et s'aperçoit qu'elle est complètement sèche. Ce phénomène mystérieux le laisse perplexe, mais il décide de remettre la serviette à sa place, fasciné par cette découverte.

Après avoir présenté les scientifiques autour d'Andreas, Ti, un être d'Oro, lui montre des vidéos retraçant l'histoire de la Terre. Il active une machine reliée à un récipient brillant qui disparaît derrière un écran de visualisation. Ce dernier est connecté à une mémoire contenant des informations sur les 70 derniers millions d'années de la Terre. Grâce à cette machine, Andreas voit des extraits de l'histoire de la planète et observe un réseau de fils s'établir dans le système solaire. Le soleil, appelé "Arula" par les extraterrestres, est montré d'un jaune intense, tandis que les planètes, y compris la Terre, Mars, et une autre planète nommée Chetene, sont identifiées comme des "planètes de vie", brillantes et magnifiques, avec des couleurs bleues et brunâtres.

Schéma de position des planètes de notre système solaire montré à Andreas, quand existait Chetene
Schéma de position des planètes de notre système solaire montré à Andreas, quand existait Chetene

Peu après, Ti demande à la mémoire d'afficher la situation actuelle de la Terre. Il montre d'abord que trois des planètes de vie ont subi des transformations. La Terre, à la suite de l'explosion de Chetene/Tiamat, a été déplacée de plusieurs kilomètres et continue de se balancer. Elle est montrée avec des calottes polaires blanches. Mars, restée stable et de couleur brunâtre, abritait de la vie à cette époque. L'explosion de Chetene a également créé la ceinture d'astéroïdes.

L'ordinateur fournit ensuite des données datant de 70 millions d'années, et l'écran affiche la Terre à cette époque. Andreas observe la flore et la faune anciennes, avec des plantes et des animaux qui existent alors, notamment de gigantesques Sauriens et d'autres créatures étranges, montrées de manière vivante, bien plus détaillée que dans ses livres.

Genres de sauriens observés par Andreas (Martin Wiesengrün) dans les images projetées
Genres de sauriens observés par Andreas (Martin Wiesengrün) dans les images projetées

Andreas observe des petits Hominidés à la peau brune et claire, vivant dans des forêts et marais, chacun appartenant à une race distincte.

Genre d’habitant de la Terre observé par Andreas (Martin Wiesengrün) dans les images projetées
Genre d’habitant de la Terre observé par Andreas (Martin Wiesengrün) dans les images projetées

Ceux des forêts se nourrissent de fruits, herbes, et petits animaux comme des salamandres et des oiseaux saurien, chassés en groupe. Leur viande est nourrissante et se conserve bien. Les marécageux, avec des doigts et orteils palmés, chassent principalement dans l'eau et échangent viande, fourrures, outils, et poissons avec les forestiers. Toutefois, ces échanges ne conduisent pas à des unions fructueuses entre les deux races.

Les marécageux sont de bons chasseurs, protégés des maladies, mais moins prolifiques. Les deux races utilisent le feu, construisent des habitations et fabriquent des outils similaires. Les forestiers utilisent des roues rondes, tandis que les marécageux préfèrent des roues rectangulaires et des bâtiments attachés. Les marécageux, meilleurs chasseurs, sont également plus exposés aux dangers de l'eau, mais ils construisent des bateaux pour leurs expéditions.

Les images sur l'écran montrent une technologie avancée qui exploite la Terre pour extraire des matières premières, créant d'immenses excavations d'où les métaux sont extraits. Ces matériaux sont ensuite transportés par vaisseaux spatiaux vers des usines spatiales où ils sont transformés. Autour de ces sites, il y a des villes peuplées par des races d'hominidés, avec des populations allant jusqu'à 100 000 personnes par ville. En tout, il y a 35 villes abritant plus d'un million d'êtres, vivant en paix pendant 400 ans.

Le processus d'extraction des métaux nécessite un alliage spécial, comprenant fer, aluminium, cuivre, argent, or, étain et nickel, qui ne peut être trouvé que sur Terre. Ces métaux sont extraits dans des mines à ciel ouvert, nécessitant une main-d'œuvre massive. Face à cette forte demande en travailleurs, ils ont cherché d'autres solutions.

Les visiteurs extraterrestres ont découvert que les deux races d'hominidés indigènes de la Terre, les habitants des forêts et des marais, n'étaient pas adaptées pour travailler dans l'extraction de métaux en raison de leur manque de force musculaire. Ils ont donc décidé de manipuler leur matériel génétique pour créer des travailleurs plus forts. En croisant les gènes des hominidés des marais avec ceux de races comme les Palliens, ils ont produit une nouvelle race d'humains adaptés au travail dans les mines.

Lorsque les mines ne furent plus rentables, les extraterrestres quittèrent la Terre, laissant ces créatures hybrides se multiplier. En 100 000 ans, les races originelles des forêts et des marais s'éteignirent, laissant place aux hybrides. Ces derniers ont évolué, se diversifiant en plusieurs types de races humaines différentes, tout en perdant les traits de leurs ancêtres. Certains descendants retournèrent dans les forêts et fondèrent de nouvelles communautés, indifférents à leur passé.

Une race d'hybrides poilus au front incliné, pourtant vulnérable aux maladies, s'éteignit. Les autres descendants des hybrides se multiplièrent à nouveau, quittant les forêts pour créer de nouvelles sociétés sur des terres ouvertes.

Dans cette deuxième conférence dirigée par la femme de Gne, Andreas assiste à une projection détaillant l’évolution de la Terre après environ 10 000 ans. L'ordinateur présente l'apparition des "Arians", des êtres mutants qui vivaient sur Terre il y a environ 65 millions d'années.

Sur l'écran de projection, des cartes géographiques montrent des régions immenses et des paysages anciens. On voit que le Groenland était sans glace, plus proche de l'Europe, relié par une chaîne d'îles. Entre l'Afrique et l'Europe, il y avait une connexion continentale, et l'Afrique centrale était marquée par des zones marécageuses et des vallées forestières. Dans ces régions, trois populations totalisant plus d'un million d'individus y vivaient, se protégeant de la chaleur extrême (environ 50°C) grâce à leur peau foncée. Leur anatomie et leurs visages ressemblaient beaucoup à ceux des humains modernes.

Puis, l'écran montre la Terre rétrécissant lentement et s’éloignant dans l’espace, offrant une vue impressionnante du cosmos. Cette séquence se termine, et le poilu tend à Andreas un verre d'eau, qu'il boit.

Dans cette partie, Andreas observe une nouvelle scène où trois corps lumineux, des planétoïdes, se dirigent vers la Terre. Ces planétoïdes sont repérés par des vaisseaux de recherche palliens en orbite autour de la Terre. Le système informatique des Palliens identifie le danger, et ils prennent des mesures immédiates.

Le plus petit planétoïde est détruit en poussière, et un autre plus grand est dévié de sa trajectoire. Cependant, le troisième, énorme et pesant plusieurs millions de tonnes, est une menace sérieuse. Les Palliens tentent de le dévier en envoyant deux fusées spéciales, mais un énorme morceau de 100 000 tonnes pénètre l’atmosphère, frappant la Terre à une vitesse incroyable.

L'impact crée un immense cratère et provoque des catastrophes dévastatrices : tremblements de terre, éruptions volcaniques, raz-de-marée gigantesques, et un déluge de pluie lié à des tempêtes électriques. Ces destructions massives anéantissent ce qui avait été construit pendant des millions d'années en quelques mois.

Après la catastrophe, les Palliens envoient des scientifiques pour évaluer la survie des humains de la Terre. Heureusement, la race humaine a survécu. Andreas conclut que cet événement pourrait expliquer la disparition des dinosaures à peu près à la même époque.

Puis la femme de Gne instruit Andreas sur l'évolution de l'écriture et de la communication sur Terre. L'ordinateur montre des exemples d'écriture, avec des symboles, des lignes, des points et des cercles. Ces signes étaient utilisés par les races humaines dans les vaisseaux spatiaux de Gne, bien que chaque race ait sa propre langue, elles utilisaient toutes le même code d'écriture. Ce système était utilisé pour que les voyageurs maîtrisent la langue commune des vaisseaux.

L'ordinateur explique qu'il y a 70 millions d'années, une humanité unie sur Terre utilisait une forme écrite similaire. Cependant, après le départ des visiteurs extraterrestres, seules quelques milliers d'humains qui avaient été des serviteurs des visiteurs ont compris cette écriture. Au fil du temps, une nouvelle langue écrite a émergé, mais de nombreuses langues et expressions ont été perdues.

L'ordinateur montre également des symboles géométriques et des chiffres associés. Il évoque aussi les Chetenes, une race extraterrestre qui a disparu il y a environ 937 000 ans, mais a laissé un héritage en enseignant une nouvelle langue écrite aux humains les plus intelligents de la Terre. Après leur disparition, les humains ont continué à utiliser et à modifier cette langue écrite, et les communautés se sont agrandies, divisées, et chaque groupe a créé sa propre version de l'écriture.

Ainsi, l'écriture est devenue la forme principale de communication, et les différentes écritures ont évolué au fil du temps.

Environ 80 à 100 formes écrites sont apparues. Un symbole saurien volant est apparu, surmonté d'un soleil. C'était le seul signe qui se tenait tout seul dans une case. Tous les différents signes étaient des combinaisons de différents symboles, et les symboles de la fourmi, de l'abeille et de l'éléphant apparaissaient souvent comme symboles complémentaires. En outre, il y avait des symboles de lignes simples et doubles, ainsi que des arcs et jusqu'à 10 points. Ces écrits exprimaient les informations les plus riches. Mais cette écriture n'a pas survécu à cause des nombreux symboles différents qu'elle contenait. L'ordinateur continue. Cette ancienne écriture symbolique s'est partiellement mélangée et s'est réduite à quelques signes généralement compris. Cette écriture réduite a commencé à représenter des signes compréhensibles, et lorsqu'elle est apparue, elle a commencé à se maintenir parmi certains peuples.

Cette écriture particulière était très différente de l'écriture symbolique pour laquelle le groupe de signes et de symboles avait évolué. Des symboles géométriques tels que des triangles, des cercles, des rectangles, des figures à six côtés et d'autres figures géométriques étaient présents, par exemple des images de poissons, de crabes et de serpents, ainsi que des boules avec des lignes et des points, qui étaient dessinés à l'intérieur et formaient les combinaisons les plus complètement différentes.

Environ 40 à 50 signes différents apparaissaient dans une petite boîte à côté de l'écriture picturale. Seuls les chefs et leurs serviteurs dans leur petite société folklorique ont maîtrisé cette nouvelle écriture pendant des centaines d'années. D'une manière ou d'une autre, elle s'est mélangée à l'ancienne écriture symbolique. Cette écriture mixte constituait une nouvelle base pour les langues écrites plus récentes. Avec le temps, ces nouvelles formes se sont adaptées à certains des anciens symboles.

Dans la dernière petite boîte, on peut distinguer des symboles d'écriture kysher et celtique. Ces signes n'ont survécu que quelques centaines d'années avant de disparaître. Puis vinrent les runes parlées des Celtes qui se développèrent en une langue parlée plus rapidement que la forme écrite. Peu à peu, la langue parlée, plus expressive, s'est effacée derrière la langue écrite riche en symboles. Elle allait dominer l'ancienne langue celtique. Jusqu'à ce que ce monde s'écroule, elle n'a pas été modifiée. Même si, à l'avenir, de nombreuses langues susceptibles d'être utiles pour les données apparaîtront, seule une petite partie d'entre elles survivra, expliqua l'ordinateur.

« Andreas, dit la belle femme au nez inhabituel en s'interposant, nous utilisons également une langue commune et une langue informatique. C'est tout à fait nécessaire, car seule la communication la plus rapide peut être utilisée par tous ces êtres différents combinés de nos autres races. Les informations nécessaires sont extraites du calculateur principal de notre station centrale. C'est là qu'elles sont traduites d'une langue à l'autre. Ce processus se déroule en quelques millièmes de nanosecondes et fonctionne de manière stable et fiable. Tous les êtres qui vivent sur le vaisseau-mère peuvent échanger des informations sans problème. »

C'est alors qu'est apparue sur l'écran du moniteur, en l'espace de quelques nanosecondes, une nouvelle petite boîte au cadre lumineux, dans laquelle apparaissaient des signes d'écriture de forme mixte image/symbole qui ressemblaient à la boîte d'avant.

Des caractères de leur alphabet
Des caractères de leur alphabet

La femme explique que les symboles d'écriture en forme de pyramide présentés sur l'écran appartiennent à toutes les communautés humaines du vaisseau-mère et que cette écriture est utilisée pour une communication commune. Andreas se demande si cela pourrait aussi s'appliquer sur Terre. Krotk et Dagolo, semblant être en accord, soulignent que, bien qu'ils aient des significations différentes, les symboles d'écriture présentent une similitude. L'ordinateur montre que les petites boîtes peuvent trier les différentes écritures et langues selon leur proximité. À mesure que les technologies et les communautés évoluent, une loi naturelle semble guider le développement d'une langue commune, choisie pour sa rapidité et son efficacité dans la communication et l'échange d'idées.

 Dagolo annonce qu'ils abordent maintenant la dernière partie des leçons d'Andreas, concernant l'origine des êtres humains d'aujourd'hui, avec l'aide du chef Pallien et de Krotk.

Le chef Pallien explique que les Chetenes viennent d'un système solaire situé à des milliers d'années-lumière de la Terre, avec un soleil appelé Arula. Ils occupaient trois des sept planètes de ce système. La deuxième et troisième planète ont longtemps été en guerre, mais un jour, les belligérants ont compris l'inutilité de ces conflits et ont cessé de produire des armes. Ils se sont unis pour améliorer leurs planètes, ce qui a conduit à une ère de paix, de découvertes et de progrès technologiques, permettant des voyages spatiaux à des distances incroyables.

Cependant, un vaisseau spatial revenant d'une mission a introduit une terrible maladie virale sur les deux premières planètes, tuant deux tiers de leur population en une décennie. La troisième planète a été également touchée, mais de manière moins grave. Les Chetenes ont découvert que la maladie venait de leur propre sang, car le virus changeait constamment de forme. Ils ont créé un sérum, mais à ce moment-là, seule une fraction de la population était encore en vie.

Les habitants de la cinquième planète, ayant appris la maladie, ont repris les guerres et construit des armes pour se protéger. Cependant, avec le temps, les populations des autres planètes ont cessé de chercher la vengeance, car les besoins étaient comblés. Au fil des années, les Chetenes ont acquis des connaissances médicales pour combattre la maladie et ont développé des technologies avancées, améliorant leur qualité de vie.

Les Chetenes ont décidé de lancer un nouveau voyage spatial avec trois vaisseaux modernes capables de transporter 480 000 êtres chacun. Leur objectif était d'explorer un système solaire situé à 14 000 années-lumière. Chaque vaisseau pouvait atteindre 1 480 fois la vitesse de la lumière.

Les premières années du voyage se sont bien passées, avec de nouvelles découvertes et inventions. Cependant, après 17 ans, une horrible maladie virale a frappé le premier vaisseau. Malgré les efforts pour lutter contre le virus avec leurs médicaments, l'équipage est décédé, et le vaisseau a été dirigé vers une étoile chaude pour être consumé afin d'éviter la propagation du virus.

Peu après, le deuxième vaisseau a connu une épidémie similaire. Après avoir pris des mesures de sécurité, il a subi des réparations, mais sa vitesse a diminué, le ralentissant et le perdant de vue par rapport au troisième vaisseau. Malgré des recherches pour le retrouver, il est resté introuvable.

Le troisième vaisseau a continué son voyage, sans retour possible, ayant déjà parcouru plus de la moitié de la distance. Il a maintenu une vitesse de 1 980 fois celle de la lumière. Jusqu'à la 23e année, le voyage se déroulait bien, mais l'équipage a commencé à souffrir de la monotonie, négligeant la surveillance des instruments et perdant en vigilance.

C'est à cela que ressemblait le vaisseau-mère des Chetenes lorsqu'ils ont entrepris leur long voyage. Trois ont été construits, un seul est arrivé à destination. L'équipage était d'environ 480 000 Chetenes. Longueur de ce vaisseau : environ 280 km, diamètre : 180 km, vitesse maximale : environ 1 980 fois la vitesse de la lumière.
C'est à cela que ressemblait le vaisseau-mère des Chetenes lorsqu'ils ont entrepris leur long voyage. Trois ont été construits, un seul est arrivé à destination. L'équipage était d'environ 480 000 Chetenes. Longueur de ce vaisseau : environ 280 km, diamètre : 180 km, vitesse maximale : environ 1 980 fois la vitesse de la lumière.

Au cours de leur 24e année de voyage, l'équipage a négligé la maintenance, ce qui a conduit à des problèmes avec l'unité de fusion sous vide principale, ralentissant la vitesse du vaisseau. Ils ont réussi à enclencher le moteur de réserve, mais après plusieurs mois, la vitesse souhaitée n’a pas été atteinte. Malgré cela, l'équipage a maintenu une vie normale à bord.

Cependant, sans raison apparente, la vitesse du vaisseau a soudainement augmenté de manière dangereuse. L'analyse informatique a révélé des anomalies et une contamination de type médical dans le système, ce qui a provoqué une accélération de 5 % au-delà de la vitesse maximale. Ils ont dû ajuster les limites du vaisseau pour éviter un champ magnétique dangereux, ce qui a fait dévier leur trajectoire, les empêchant d'atteindre leur destination.

Après cinq ans de déviations et de réductions de puissance, l'équipage a dû réduire la vitesse maximale à 90 %, tout en cherchant une planète vivable à coloniser. La situation est devenue risquée et incertaine, car si l'unité de fusion sous vide principale cessait de fonctionner, la survie du vaisseau serait remise en question.

Après 13 ans de voyage, les Chetenes reçurent enfin une réponse à leurs signaux provenant d'un système solaire à deux années-lumière. Leur vaisseau ajusta sa trajectoire et entama un intense échange de communications avec une race non hominidée qui vivait dans ce système. Ces êtres invités les Chetenes à se rendre sur leur planète, située à une demi-année-lumière. Les Chetenes réduisirent leur vitesse de vol pour entrer en orbite autour de cette nouvelle planète.

Sur la troisième planète de ce système, les Chetenes découvrirent des êtres intelligents très différents de tout ce qu'ils avaient connu, vivant sur un monde semblable au leur. Après avoir préparé trois navettes et des chasseurs pour d'éventuelles missions de sauvetage, deux navettes transportant 60 membres d'équipage décollèrent du vaisseau-mère. À environ 200 kilomètres de la planète, elles se mirent en orbite en attendant de rencontrer les navettes de la civilisation étrangère. Un examen des vaisseaux étrangers à l'aide de rayons X révéla qu'ils ne portaient aucune arme.

La navette des Chetenes. C'est avec cet appareil qu'ils ont contacté les Lavaniens. Longueur d'environ 200-250 mètres, équipage d'environ 40 êtres, portée de 90 années-lumière.
La navette des Chetenes. C'est avec cet appareil qu'ils ont contacté les Lavaniens. Longueur d'environ 200-250 mètres, équipage d'environ 40 êtres, portée de 90 années-lumière.
Eclaireurs des Chetenes Ces machines étaient intégrées dans l'armure des Chetenes et étaient utilisées à des fins spéciales. Elles transportaient également des armes défensives. Longueur d'environ 50-60 mètres, 5-6 personnes. Portée maximale autonome de 8 à 10 années-lumière. Ces petits vaisseaux spatiaux (OVNI) ne sont utilisés que pour des missions de recherche ou pour des contrôles de zones particulières en orbite.
Eclaireurs des Chetenes Ces machines étaient intégrées dans l'armure des Chetenes et étaient utilisées à des fins spéciales. Elles transportaient également des armes défensives. Longueur d'environ 50-60 mètres, 5-6 personnes. Portée maximale autonome de 8 à 10 années-lumière. Ces petits vaisseaux spatiaux (OVNI) ne sont utilisés que pour des missions de recherche ou pour des contrôles de zones particulières en orbite.
L'ordinateur a décrit le séjour intermédiaire des Chetenes sur la planète Aron de la manière suivante : les Chetenes ont initié la première rencontre en manœuvrant leur vaisseau d'apport près de celui des étrangers.
L'ordinateur a décrit le séjour intermédiaire des Chetenes sur la planète Aron de la manière suivante : les Chetenes ont initié la première rencontre en manœuvrant leur vaisseau d'apport près de celui des étrangers.

Lors de leur escale sur la planète Aron, les Chetenes rencontrèrent une race étrange et bienveillante, les Lavaniens. En arrivant, ils furent surpris par le procédé de transfert utilisé, un tunnel transparent et pliable qui se fixa à la porte de leur vaisseau, les Lavaniens ne connaissaient pas la téléportation (appelée transfert). Le commandant Chetene et huit autres membres de l'équipage pénétrèrent dans le tunnel et découvrirent de nombreuses similitudes avec leurs propres vaisseaux. Les Lavaniens, bien que très différents des humains, les accueillèrent chaleureusement. Ils mesuraient environ 1,50 mètre et avaient un corps trapu avec une peau grise et ridée, des cheveux noirs crépus, des mains fines à cinq doigts égaux et des yeux globuleux. Leur visage avait un petit nez et des dents plates rouges. Leur régime alimentaire était végétarien, et ils ne mangeaient que tous les trois jours. Ils se reproduisaient après 18 mois de gestation.

Les Lavaniens étaient une civilisation avancée, composée d'environ 300 millions d'individus, et leur nombre était contrôlé. Ils résolvaient leurs différends pacifiquement, et bien qu'ils possédaient des armes puissantes, ils n'avaient jamais mené de guerre grâce à leur politique de non-agression. Leur planète, Aron, orbitait autour du soleil ARGLAYA, et les Lavaniens tiraient leur énergie de la mer volcanique ouverte sur leur monde.

Apparence d’un extraterrestre  Lavanien, dessin commandité par Andreas (Martin Wiesengrün), dans son livre en Allemand
Apparence d’un extraterrestre Lavanien, dessin commandité par Andreas (Martin Wiesengrün), dans son livre en Allemand

Sur la planète Aron, une journée durait plus de 27 heures et les saisons variaient entre des hivers froids (-10°C) et des étés chauds (43°C). Après plusieurs journées d'échanges, les Lavaniens, charmants et éloquents, demandèrent des informations complètes sur les Chetenes avant de les inviter sur leur planète. Le quatrième jour, les Chetenes furent transportés à Aron via un vaisseau lavanien, qui se posa dans un paysage marqué par une architecture harmonieuse et des bâtiments spectaculaires.

Les Lavaniens avaient créé un gigantesque jardin et proposèrent un séjour scientifique d'une année pour les Chetenes. Une coopération scientifique de haut niveau se développa entre les deux espèces, qui combinèrent leurs recherches et commencèrent à développer de nouveaux produits. Les Lavaniens, fascinés par les techniques de transplantation et de culture des Chetenes, demandèrent de l'aide pour cultiver de nouvelles plantes sur Aron.

En échange, les Lavaniens fournissaient des matériaux pour améliorer la technologie de fusion des Chetenes et les aider dans la construction de systèmes de défense. Ils explorèrent également la génétique pour permettre aux Chetenes de manipuler et créer de nouveaux êtres vivants. Ce partenariat fructueux conduisit à un échange actif de marchandises et de technologies, avec l'établissement de nouvelles routes commerciales interstellaires. Une fois les nouvelles plantes cultivées avec succès sur Aron, les Lavaniens visitèrent le vaisseau-mère des Chetenes pour poursuivre cette coopération.

Les Chetenes ont d'abord refusé de tester les armes à rayons des Lavaniens sur la planète Alaya, mais ont finalement accepté après avoir compris la demande. Les deux parties ont testé leurs armes sur une cible, et les résultats ont montré que l'arme lavanienne était plus puissante. Lors de la démonstration, un rayon d'énergie a fait fondre un rocher et produit une explosion impressionnante. Les Lavaniens ont ensuite remis aux Chetenes les plans de conception pour leurs systèmes d'armement.

Les échanges scientifiques entre les deux espèces ont été particulièrement fructueux dans le domaine de la technologie génétique, avec les Lavaniens créant des êtres vivants exquise- ment. En retour, les Chetenes ont partagé leurs connaissances en microélectronique et transfert de technologies. Après dix ans d'échanges et d'améliorations technologiques, les Chetenes ont décidé de poursuivre leur exploration.

Les Lavaniens ont informé les Chetenes d'un système solaire nommé Araula, qui comportait des planètes habitables. Ils ont fourni les coordonnées nécessaires pour y arriver, précisant qu'en voyageant à 800 fois la vitesse de la lumière, les Chetenes pourraient atteindre ce système en environ 113 années-lumière. Les Lavaniens ont également expliqué que la Voie lactée mesure environ 130 000 années-lumière de diamètre, et que leur planète Aron se trouve vers le centre de la galaxie (le calcul donne 90 400 années-lumières entre Aron et Araula).

Les Chetenes ont quitté leur orbite autour du soleil Aron Arglya après dix ans et se sont lancés dans une route dangereuse vers un nouveau monde. Après deux ans de vol, une dispute éclata au sein de l'équipage, mais elle se résolut rapidement, et la mission continua. En cours de route, ils rencontrèrent une énorme pierre menaçant leur vaisseau, mais leurs armes de défense, fournies par les Lavaniens, la détruisirent en quelques secondes. Cependant, après quelques jours de vol, une alerte énergétique se déclencha en raison d'un bloc d'énergie endommagé par la chaleur, provoquant des réparations urgentes. Malheureusement, quelques ingénieurs Chetenes perdirent la vie dans l'incident.

Cet événement marqua également la première utilisation réussie d'un robot technicien capable de travailler dans des environnements dangereux. Les Chetenes ont conçu une machine complexe capable d'apprendre et d'accomplir des tâches risquées, ce qui a sauvé de nombreuses vies. Au fil du temps, les robots sont devenus de plus en plus perfectionnés, et la quatrième génération répondit enfin à leurs attentes.

Après 110 années de vol, les Chetenes approchèrent du système solaire d'Araula, comme prévu par les Lavaniens, et commencèrent à ralentir leur vaisseau pour explorer les planètes de ce système. Ils envoyèrent des robots pour examiner les trois premières planètes intérieures avant de décider d'atterrir.

Après plusieurs mois d'exploration, les robots des Chetenes revinrent avec des résultats indiquant que la cinquième planète intérieure de leur nouveau système solaire ressemblait beaucoup à leur ancienne planète, qu'ils nommèrent Chetene. Enthousiasmés, ils mirent leur vaisseau spatial en orbite autour de cette planète. Cependant, une défaillance inattendue de l'unité de puissance du vaisseau força les Chetenes à suspendre leur mission. Ils envoyèrent des robots pour inspecter les réacteurs du vaisseau, découvrant des radiations et des dommages internes importants. Il devint clair que toute réparation d'urgence était impossible.

L'ordinateur d'information mentionna que le vaisseau Chetene avait été en orbite autour de la planète New Chetene pendant environ 950 000 ans, jusqu'à ce qu'il ne soit plus nécessaire. Cette révélation stupéfia l'observateur, qui éprouva un grand choc. Il ressentit un mal de tête intense dû à la prise de conscience des dangers et des sacrifices liés à ce voyage. Grâce aux capacités télépathiques de Dagolo, le mal de tête disparut rapidement.

La présentation reprit, et l'être pallien expliqua comment les Chetenes se préparèrent à établir leur première colonie sur cette nouvelle planète. Ils choisirent une vallée traversée par de larges rivières peu profondes, où ils commencèrent à construire leur ville, fascinés par ce nouvel environnement.

La nouvelle planète des Chetenes était magnifique et ressemblait à leur planète d'origine, avec des vallées verdoyantes, des forêts, des rivières, des lacs et des montagnes lointaines. Les animaux peuplaient la vallée où ils avaient atterri. Après dix ans d'installation et de rétablissement de toutes leurs machines et systèmes techniques, ils commencèrent à construire de nouvelles villes. Le vaisseau-mère, devenu obsolète après quarante ans, fut utilisé pour un dernier voyage avant de disparaître.

Les Chetenes créèrent des villes florissantes grâce à leurs technologies avancées. Cependant, avec le temps, l'intérêt pour les voyages spatiaux diminua, et les vaisseaux de soutien du vaisseau-mère furent laissés à l'abandon. L'ancien port d'atterrissage fut transformé en parc naturel, et les souvenirs des voyages spatiaux s'effacèrent progressivement.

Pendant près de 700 ans, les Chetenes vécurent dans une période de paix et d'oubli, leurs exploits spatiaux devenant des légendes. Ce n'est que lors de fouilles dans le parc naturel qu'un système de bunker contenant les archives perdues des vols spatiaux fut découvert. Les documents furent transférés dans un système de stockage microélectronique. Bien qu'il fût difficile de déchiffrer initialement ces informations, les spécialistes réussirent rapidement à les interpréter, ravis de retrouver les connaissances anciennes.

Une nouvelle ère commença pour les Chetenes après la découverte des archives perdues des voyages spatiaux. Leurs souvenirs du passé ravivèrent leur désir d'explorer à nouveau l'espace. En seulement 50 ans, ils remasterisèrent les anciennes technologies, créant un gigantesque cosmodrome. Chaque jour, des vaisseaux de transport étaient lancés pour tester les nouvelles technologies. Ils construisirent rapidement de puissants vaisseaux spatiaux, appelant le premier d'entre eux « CENTRO », marquant le début de nombreuses missions spatiales réussies.

Cependant, les ressources sur leur planète Chetene étaient limitées, et ils se tournèrent vers les quatre lunes en orbite autour de leur planète. Ces lunes contenaient des métaux précieux et d'autres matières premières nécessaires à la construction de leurs vaisseaux. L'une des lunes renfermait un fer spécial, appelé « shirateen », un trimétal unique qui permettait de fabriquer un métal extrêmement résistant, utilisé pour la construction de la coque de leurs vaisseaux spatiaux. Ils commencèrent immédiatement à exploiter ces ressources de manière industrielle.

Dagolo a activé l'ordinateur, affichant une image vaste de l'Univers, et expliqua que les Chetenes, anciens habitants de la cinquième planète désormais en orbite sous forme d'astéroïdes, avaient lancé une expédition vers la Terre, qu'ils considéraient comme une planète d'espoir. La Terre, presque identique à leur planète d'origine, Chetene, leur paraissait d'une beauté fascinante à mesure qu'ils s'en approchaient. Ils atterrirent dans un cratère volcanique éteint, découvrant un environnement semblable à leur planète, mais avec moins d'oxygène. Leur mission principale était d'étudier et de tester le sol de la Terre, utilisant des robots marcheurs mobiles pour explorer.

Après un an de recherches, ils construirent leur première station spatiale, servant de point de départ pour d'autres installations. Au total, 21 fondations de recherche furent établies, dont neuf devinrent de grandes villes. Leur population atteignit 2 900 000 Chetenes, qui poursuivaient leurs explorations dans la nature vierge. Un groupe d'expédition disparut pendant quatre ans, avant de réapparaître avec des résultats de recherche révolutionnaires qui allaient bouleverser leur travail scientifique.

Le groupe de recherche Chetene, après avoir exploré une région riche en eau, rencontra des tribus de créatures intelligentes, dotées d'outils et maîtrisant le feu. Ces créatures à la peau sombre et marchant debout avaient des vêtements faits de peaux, car leur faible couverture de cheveux ne les protégeait pas du froid. Elles vivaient dans des huttes bien construites, avec un espace central pour le feu, et avaient une organisation sociale importante pour la survie de la tribu.

Le groupe de recherche rencontra aussi une autre tribu, plus robuste, qui se déplaçait courbée et portait une fourrure épaisse, les protégeant du froid. Ces créatures étaient chasseuses et collectionneuses, mais leurs méthodes de chasse étaient moins efficaces que celles des autres tribus, ce qui causait des périodes de faim. Elles vivaient principalement dans des grottes et maîtrisaient également la production de feu.

Les Chetenes découvrirent que ces deux groupes étaient le résultat de lignes d’évolution distinctes. Les petites créatures marchant debout étaient intelligentes, apprenaient et adaptaient leurs connaissances à leur mode de vie. Elles portaient des gènes d'hominidés. Initialement sceptiques, les Chetenes utilisèrent les découvertes du groupe disparu pour prouver l'existence de ces deux races humaines sur Terre. Un groupe de recherche fut formé pour étudier davantage ces créatures. Les recherches et découvertes génétiques apportèrent une nouvelle perspective sur la vie sociale des Chetenes et marquèrent le début d'une nouvelle ère de recherche.

Des recherches génétiques intensives ont révélé des découvertes sensationnelles concernant les humanoïdes découverts sur Terre. Ces êtres avaient subi des manipulations génétiques par diverses races spatiales, ce qui avait contribué à empêcher leur extinction. Il a été suggéré que ces manipulations avaient permis à ces hominidés de s'adapter aux changements climatiques et d'augmenter leur flexibilité face aux conditions environnementales. Les chercheurs ont aussi constaté que certaines mutations génétiques affectaient spécifiquement certaines parties du corps, comme la tête, et que ces manipulations avaient commencé il y a 17 millions d'années.

Les premières formes de ces hominidés étaient indépendantes et anciennes, apparaissant il y a 125 millions d'années. Ils s'étaient séparés en deux lignées évolutives distinctes, les créatures des marais et les tribus de la forêt, qui avaient disparu il y a environ 69 millions d'années. Un autre groupe, composé de serviteurs hybrides ressemblant aux humanoïdes, avait une histoire évolutive différente. Ces êtres, d'apparence simiesque, étaient proches de l'extinction en raison de maladies et de leur faible niveau d'intelligence, ce qui compliquait leur survie.

Les chercheurs Chetenes, motivés par le désir de créer un être plus conforme à leur idée, ont entrepris des expériences sur le patrimoine génétique humain. Ces recherches, non autorisées, ont provoqué un conflit parmi les chercheurs, aboutissant à la fermeture des laboratoires sur Terre. Toutes les informations et recherches ont été transférées sur la planète Chetene, où un débat éthique sur les manipulations génétiques et le patrimoine humain a commencé, les chercheurs cherchant à définir ce qui était moralement acceptable.

Les chercheurs Chetenes ont poursuivi leurs expérimentations génétiques sur les humains de la Terre, cherchant à créer une race d'hominidés modifiée pour ressembler davantage aux Chetenes. Après plusieurs tentatives, ils ont réussi à créer des êtres avec des traits physiques proches des Chetenes, mais ces créatures sont tombées malades lorsqu'elles ont été envoyées sur la planète Chetene, en raison des différences atmosphériques. Après leur retour sur Terre, leur santé s'est améliorée, et leur intelligence a rapidement surpassé les attentes. Ces êtres nouvellement créés ont été éduqués et intégrés au service des Chetenes.

Cependant, un jour, ces enfants génétiquement modifiés ont été confrontés à des êtres de la Terre et ont appris que ces créatures étaient leurs ancêtres. Cela les a profondément bouleversés. Après avoir pris le temps de réfléchir, certains ont demandé à rencontrer leurs mères humaines. Les Chetenes ont initialement refusé mais ont finalement cédé à leur demande sous certaines conditions : ils ne devaient pas se mêler aux êtres de la Terre. Toutefois, certains jeunes ont désobéi, se sont associés à ces êtres et ont engendré des descendants ressemblant aux créatures manipulées.

Ces jeunes ont été pardonnés, mais un avertissement strict leur a été donné. Il était interdit de s'accoupler avec les habitants de la Terre, et ceux qui enfreignaient cette loi devaient ramener leurs descendants auprès des Chetenes. Les enfants créés devaient grandir dans un endroit lointain et caché, loin des influences terrestres.

Certains des hybrides créés par manipulation génétique ont enfreint les ordres des Chetenes en s'accouplant avec des êtres de la Terre. En conséquence, ils ont été punis, mais quelques-uns ont échappé et se sont échappés vers la liberté. Les Chetenes ont continué leurs expériences, créant un être qui ressemblait parfaitement aux Chetenes, mais qui ne pouvait se reproduire avec les races terriennes, ce qui a été un grand succès. Cela a poussé les généticiens à multiplier les expériences, créant même des créatures mi-humaines, mi-animaux pour le plaisir. Bien que l'institut Chetene ait ordonné d'arrêter ces expériences, certains généticiens ont continué en secret, créant des créatures hybrides utilisées pour divers objectifs.

Les Chetenes ont tenté de maintenir leur autorité sur ces nouvelles créatures, les isolant des "sauvages" terriens. Cependant, des conflits ont éclaté entre eux, et certains Chetenes ont attaqué leurs congénères, détruisant leurs bases et vaisseaux spatiaux sur Terre. La situation a pris un tournant dramatique lorsque la planète Chetene a été frappée par un météore géant, qui a détruit la planète. L'explosion a déstabilisé l'orbite de la Terre, provoquant des catastrophes naturelles, dont des chaleurs extrêmes, des tempêtes, des sécheresses, des inondations, et des tremblements de terre, modifiant à jamais la face du monde, le rapprochant de son état actuel.

Après la destruction de la planète Chetene, la Terre a traversé des décennies de catastrophes naturelles, mais elle a finalement retrouvé un calme relatif. Des masses terrestres ont disparu, et de nouvelles terres sont apparues, tandis que de grandes pertes ont affecté les Chetenes et les humains de race pure. Les Chetenes survivants ont redémarré modestement leurs industries, intégrant les hybrides dans ce processus. Les hybrides ont été autorisés à vivre parmi les Chetenes, mais dans des conditions strictes et avec des limites.

Un petit État s'est formé, organisé autour de règles strictes inspirées des Chetenes. Cependant, des vaisseaux spatiaux Chetenes sont revenus, croyant que les Chetenes sur Terre étaient responsables de la destruction de leur planète d'origine. Ces vaisseaux ont lancé des attaques dévastatrices sur les technologies des Chetenes sur Terre, les détruisant. Après cette destruction, une lutte sanglante a éclaté entre les Chetenes et leurs subordonnés. Les Chetenes ont finalement gagné grâce à leur ruse et ont pu maintenir un contrôle strict sur les hybrides. Ceux qui s'étaient rendus ont été récompensés en obtenant des privilèges, comme le droit de régner sur certaines régions et de se gouverner eux-mêmes avec leurs subordonnés.

Après la catastrophe, les Chetenes se sont installés sur une grande île au milieu de l'Atlantique, entre l'Afrique et l'Espagne. Cette île offrait un climat idéal, une température agréable de 20°C et des ressources naturelles abondantes, comme des puits thermaux et des minerais. Ils ont créé un puissant État, mais seuls les Chetenes restants étaient autorisés à vivre sur cette île, la considérant comme sacrée et interdisant l'accès à leurs serviteurs, qui ne pouvaient que l'observer de loin.

Cette carte du continent de l'Atlantide a été dessinée à partir d'une carte vue par Andreas à bord du vaisseau spatial sur l'écran de l'ordinateur qui lui projetait tout ceci. Elle montre une chaine montagneuse à l'endroit de ce qui est maintenant les îles des Açores. Andreas décrit une vaste zone de marais et de vasières dans la région du continent vers l'Afrique.
Cette carte du continent de l'Atlantide a été dessinée à partir d'une carte vue par Andreas à bord du vaisseau spatial sur l'écran de l'ordinateur qui lui projetait tout ceci. Elle montre une chaine montagneuse à l'endroit de ce qui est maintenant les îles des Açores. Andreas décrit une vaste zone de marais et de vasières dans la région du continent vers l'Afrique.

Ils ont vécu ainsi pendant près de 500 ans, jusqu'à ce qu'une nouvelle catastrophe frappe. Un violent coup de tonnerre et un raz-de-marée ont englouti la ville principale, Akross, située sur un volcan éteint. La ville et la haute technologie ont été submergées, et la majorité des Chetenes ont disparu sous les eaux. Seuls quelques centaines de survivants ont été épargnés, envoyés dans d'autres régions pour inspecter le peuple.

Les dirigeants du continent ont pris rapidement le contrôle de ces survivants et les ont enfermés dans un lieu secret. Après cela, ils se sont proclamés souverains sacrés, mais leurs luttes internes ont conduit à la destruction de la civilisation mondiale qui existait encore.

Krotk informa qu'il ne restait que quelques heures avant la fin des leçons et que son séjour touchait à sa fin. L'écran de visualisation montra un monde vieux de 30 à 40 000 ans, où la nature était intacte, avec d'immenses forêts, des prairies, des montagnes, des lacs et des rivières, abritant une faune foisonnante. Les humains, vivant en harmonie avec la nature, commencèrent à se multiplier. Cependant, à mesure que leur population croissait, ils exploitèrent la terre sans respect pour l'équilibre naturel. Cette exploitation conduit à la dégradation de l'environnement, avec des terres stériles et une nature ravagée par les humains.

La faim et les conflits survinrent, car la population humaine dépassait les ressources disponibles. Ce fut une époque marquée par des guerres incessantes, où les humains se livraient à des affrontements violents. L'écran montra des scènes de guerre de plus en plus destructrices, allant des armes simples aux bombes atomiques. Les humains développèrent des technologies de plus en plus sophistiquées, non pour améliorer leur quotidien, mais pour tuer et détruire, engendrant un chaos et une souffrance immenses.

Au fur et à mesure que les scènes de guerre défilaient, la prise de conscience de l'absurdité et de la folie de cette violence s’intensifia. Alors qu'il réfléchissait à ces images, un éclair apparut à l'écran, suivi d'une explosion atomique massive, représentant l'horreur ultime de cette guerre.

Peu à peu, deux villes apparurent à l'écran, montrant des scènes de destruction totale. Des humains morts et carbonisés jonchaient les rues, tandis que d'autres, grièvement blessés, erraient désespérément. Ces images faisaient référence aux bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki, lancés par l'État dans le but de démontrer sa puissance et d'intimider le reste du monde. Andreas, profondément choqué, observa ces images avec une concentration intense, se demandant comment les Chetenes avaient pu reproduire un tel événement, alors que des milliers d'années les séparaient de ces événements guerriers.

L'écran se divisa ensuite en deux fenêtres. L'une montrait l'évolution des technologies de vol humaines, de l'époque ancienne à aujourd'hui, tandis que l'autre présentait des technologies similaires développées il y a des centaines de milliers d'années sur Terre. Andreas prit conscience que, contrairement aux Chetenes, les humains avaient utilisé leur technologie avancée pour s'autodétruire, créant des armes de destruction massive. Les Chetenes, eux, avaient utilisé leurs propres armes pour acquérir une technologie supérieure, mais sans l'intention de se détruire.

L'écran se modifia une nouvelle fois, montrant à nouveau une Terre magnifique. Dagolo prit alors le contrôle de l'ordinateur et verrouilla l'écran dans un magnifique panneau orné de mots gravés. Tandis que la conversation entre Krotk, la dame et le poilu Pallien battait son plein, Dagolo interrompit poliment et proposa de se rendre dans la pièce voisine. Andreas n'avait pas remarqué la porte voisine, mais celle-ci s'ouvrit, les menant dans une grande salle au décor similaire au bureau de Dagolo. La pièce était aménagée autour d'une table ornée, entourée de chaises rembourrées, et une musique douce remplissait l'air. Krotk poussa un chariot de service avec des boissons, et chacun choisit la sienne.

Pendant la première nuit d'Andreas à bord du vaisseau, des scientifiques extraterrestres ont placé des électrodes dans son corps pendant son sommeil, sans qu'il en soit conscient. Dagolo expliqua que ces électrodes, fines comme des cheveux, avaient été insérées dans des points précis de son corps par des experts qualifiés. Leur but était de connecter l'âme d'Andreas à un ordinateur, permettant ainsi une analyse et manipulation électroniques de son corps, tout en respectant la séparation entre le corps et l'âme. Elle précisa que bien que le corps puisse mourir, l'âme reste immortelle. Les électrodes étaient installées de manière indolore, mais elles permettaient une puissante infusion d'informations dans son corps.

Dagolo ajouta que, avant d'implanter ces électrodes, un beau rêve avait été créé pour détendre le corps. L'ordinateur recueillait ainsi toutes les données nécessaires, notamment sur la santé et le bien-être d'Andreas. Elle expliqua également qu'un jour, Andreas pourrait se souvenir de ce processus et ouvrir de nouvelles possibilités dans sa vie future.

Un scientifique de la planète Chetene, la planète disparue, révéla que l'implantation des électrodes avait été enregistrée dans une archive, et que tout le processus avait été minutieusement documenté pendant qu'Andreas était en sommeil artificiel.

Andreas découvre sur l'écran d'ordinateur un programme appelé "Fils humain", qui commence par lui montrer des petits êtres vêtus de jaune manipulant son corps pendant qu’il dormait. Ces créatures, qu'il suppose être des robots, mesuraient environ un mètre cinquante et avaient de grands équipements sur leurs têtes, ressemblant à des lentilles de caméra. Après avoir terminé leur travail, ils quittent la chambre sans un mot, et un autre homme blond entre pour connecter Andreas à l'ordinateur, transférant des informations entre son cerveau et la machine. Cela provoque en Andreas une sensation étrange et une peur intense, se demandant si ces êtres pouvaient le démonter et le détruire.

Le Chetene, un extraterrestre, poursuit son enseignement en expliquant comment l'âme et le corps fonctionnent ensemble. Il décrit l’âme comme une entité vivante et immortelle, tandis que le corps est temporaire. Il lui montre ensuite son âme, qui se sépare de son corps et se déplace dans la pièce, avant de revenir dans le corps d'Andreas. Le Chetene souligne que cette union de l'âme et du corps dans le cerveau est essentielle au fonctionnement de l’être humain. Il explique que c’est là que toutes les informations sont stockées et peuvent être utilisées pour guérir les maladies de l'âme. L'écran affiche alors des informations complexes sur le cerveau humain, prêtes à être examinées et analysées.

Le Chetene demande à l'ordinateur de présenter une chronologie de l'âme d'Andreas, reliant le passé au présent. Ensuite, un autre scientifique demande à Andreas de se tenir sur une plaque, et un bol inversé est abaissé au-dessus de sa tête, provoquant de faibles vibrations dans son corps. Après cela, l'écran de visualisation montre son corps sous différents angles, détaillant chaque organe et leur interaction. Puis, l'image se concentre sur son cerveau et ses milliards de cellules nerveuses, avec des graphiques comparant la capacité cérébrale d'Andreas à celle d'autres races d'hominidés, mettant en évidence la capacité de stockage de chaque cerveau. Andreas prend conscience que sa propre capacité cérébrale est bien plus faible que celle des extraterrestres, qui ont amélioré leur capacité d'apprentissage au fil des siècles. Le Chetene explique que leur cerveau a évolué pour traiter l'information plus efficacement et plus rapidement, et qu'une grande partie du cerveau d'Andreas est inutilisée, notamment dans le stockage de la mémoire et des connaissances générales. Ils lui montrent les quatre catégories du cerveau où l'information est stockée : mémoire personnelle, connaissances générales, expériences physiques et coordination. Enfin, le Chetene demande à Andreas ce qu'il aimerait voir de son passé.

Andreas demande s'il peut voir son passé, ce qui fait rire les extraterrestres présents. Dagolo et un autre être, le Chetene, préparent un dispositif qui se fixe sur la tête d'Andreas, envoyant une vibration légère dans son cerveau. Un graphique montrant sa capacité de stockage cérébrale se déplace vers la mémoire permanente, et des couleurs changent, symbolisant l'accès à ses souvenirs. Dagolo lui explique qu'ils vont lui montrer des souvenirs vivants liés aux personnes proches.

Le processus commence, et Andreas revit des scènes de son enfance : sa mère le prenant dans ses bras, ses premiers pas, des moments avec son père, et des détails de son enfance, comme un sucrier brisé. Ces souvenirs semblent aussi vivants que s'il les vivait à nouveau. Après ces scènes, Andreas se sent plongé dans une rêverie nostalgique, éprouvant une étrange tristesse. Le Chetene lui explique que presque tous les humains pleurent en voyant leur passé, car ces souvenirs sont stockés dans leur cerveau et peuvent resurgir de manière automatique dans des situations particulières.

Dagolo, voyant qu'Andreas est affecté, tente de le calmer et lui fait visiter son bureau. Ils lui annoncent qu'ils ont encore beaucoup d'informations à lui transmettre, mais Dagolo demande au Chetene de cesser de lui montrer des scènes de son passé, car le programme d'information allait se poursuivre intensivement.

« Dagolo s'est assise devant un miroir avec une petite pince à épiler. Elle a poussé très doucement et avec précaution un tout petit, un très petit gadget électronique derrière son oreille droite. J'étais horrifié. J'avais peut-être affaire à un robot. Mes pensées se bousculaient dans ma tête.

« Assieds-toi, j'ai bientôt fini », a-t-elle dit d'un ton amical. Avec précaution, elle continuait à faire des mouvements derrière son oreille, et ce que je remarquais maintenant me déconcertait complètement. Mais Dagolo m'a ôté la surprise de la situation et m'a expliqué ce que je venais de voir.

« Ce tout petit appareil électronique que je viens de placer derrière mon oreille amplifie cent mille fois la fréquence cérébrale. Avec ce petit amplificateur de fréquence cérébrale, je suis capable de mieux pénétrer n'importe quel cerveau, et je peux aussi mieux manipuler le cerveau de n'importe qui d'autre avec cet appareil. »

Quand Andreas rencontre Krotk, ce dernier lui dit qu’il a grandi dans le vaisseau-mère et qui a 130 ans selon le temps du vaisseau, bien qu'il ait seulement 17 ans selon le temps terrestre. Krotk lui explique qu'il est chargé par le Département de la Recherche d'étudier les humains de la Terre et sera son compagnon pendant leur séjour. Dagolo, qui les observe, se retire peu à peu pour les laisser interagir seuls.

Krotk conduit Andreas vers un écran de visualisation et lui montre une démonstration de son corps découpé en sections. Ils utilisent des techniques avancées pour analyser le corps humain, y compris des connexions nerveuses et des membres artificiels. Un autre être, le Chetene, montre un accident qu'il a subi en utilisant un ascenseur extérieur du vaisseau, où des météorites l'ont blessé, lui coupant un bras et une jambe. Ces membres ont été remplacés par des membres synthétiques qui fonctionnent normalement, illustrant la capacité de remplacer des parties du corps humain par des technologies avancées. Cependant, l'âme reste irremplaçable, ce qu'Andreas apprend au cours de cette démonstration.

Krotk connecte l'ordinateur à un laboratoire pour analyser la pierre qu'Andreas a apportée. Sur l'écran de visualisation, on voit diverses techniques utilisées pour examiner la pierre. Un faisceau de lumière traverse la pierre, la rendant parfaitement lisse. Ensuite, la pierre est divisée en deux, et chaque moitié est traitée différemment. L'une est soumise à un éclair puissant qui la transforme en vapeur, tandis que l'autre est placée dans un liquide qui la transforme en une masse fluide. Cette masse est ensuite versée dans un dispositif en forme de bol et, après quelques minutes, une nouvelle pierre magnifique et carrée apparaît dans le récipient.

Cette pierre subit un processus où des forces invisibles et des champs d'énergie de l'atmosphère l'entourent. En quelques secondes, la pierre retrouve sa forme initiale, mais elle semble "pâlir", comme si une vapeur légère l'enveloppait. Finalement, la pierre est remise sur une autre plaque, réintégrée dans son état d'origine, prête à être observée à nouveau.

L'expérience suivante a démontré quelque chose avec l'eau. De l'eau normale purifiée et hautement concentrée a été pressée dans un dispositif capable de pénétrer tous les matériaux durs et mous et de créer les « trous » les plus fins, si fins qu'un cheveu humain ne pourrait pas passer au travers. Cette technique est utilisée dans la science microélectronique. Comme le fin rayon d'eau a la capacité de refroidir en même temps, les empreintes de tous les matériaux constitutifs peuvent être vues et analysées sans détruire les couches sous-jacentes.

Krotk montre à Andreas l'utilisation des ondes sonores. Après avoir claqué des doigts pour démontrer une onde sonore simple, il explique que ces ondes, une fois amplifiées des milliers de fois, peuvent être utilisées de manière extrêmement puissante, à la fois pour des effets bénéfiques ou destructeurs. Il montre comment les ondes sonores, si elles sont bien contrôlées, peuvent chauffer ou refroidir, et comment elles peuvent être utilisées de manière à déplacer des objets, comme une colline, en utilisant des ondes sonores courtes et des énergies puissantes. Krotk illustre comment ces ondes peuvent rendre visible l'air, normalement invisible, et comment elles sont utilisées en physique pour analyser ce qu'est l'air.

Krotk explique à Andreas l'utilisation d'une machine qui rend l'air visible, apparaissant comme une vapeur légère à travers un verre fracturé. Cette "fracture" dans l'air est liée à des déchirures dans le temps, permettant de voyager à travers le passé et le futur. Krotk avertit qu'il est possible de visiter différentes époques et mondes, mais en transgressant les lois naturelles, on risque de disparaître. L'explication trouble Andreas, le rendant mentalement paralysé. Après une pause et une réorganisation de son cerveau par Dagolo, ils continuent l'expérience. Krotk montre comment un "trou temporel" est créé et agrandi, utilisant des instructions spécifiques sur un écran de visualisation, tandis qu'un être de la planète Pallian ajuste les données pour activer le passage à travers le temps.

L'image sur l'écran change et semble bouillir, révélant des "tares" (déchirures) dans le temps, qui se manifestent par des fractures de différentes tailles. Krotk explique qu'il s'agit de "fractures temporelles secondaires", qui représentent une forme de matière différente. Ces déchirures permettent de manipuler le temps et la vitesse, mais l'explication dépasse largement la compréhension d'Andreas. Krotk, conscient des limites d'Andreas, le réconforte en disant que les humains sur Terre développeront un jour des technologies similaires. Il souligne que, pour voyager dans l'univers, les humains doivent d'abord maîtriser les bases techniques, comme les fusées et les avions. Krotk précise que l'agrandissement des déchirures temporelles nécessite beaucoup d'énergie et que cette technologie pourrait aussi être utilisée pour créer des armes de défense puissantes.

Krotk explique qu'en combinant un champ magnétique puissant avec des rayons, on peut créer une arme capable de désintégrer tout ce qu'elle touche, le transformant en poussière, y compris l'eau, les animaux et les humains. Un être pallien apporte un objet métallique à Krotk, qui demande à Andreas de le manipuler. À sa grande surprise, l'objet, d'apparence métallique, devient extrêmement léger, presque aussi léger que du bois. Lorsqu'il le tourne, l'objet se transforme en sable en quelques secondes. Krotk montre ensuite à Andreas une démonstration à l'écran, où un vaisseau-mère, en utilisant une source d'énergie aussi puissante que le soleil, désintègre une pierre rouge géante en la transformant en poussière, illustrant ainsi la puissance de cette technologie.

Avant de quitter le vaisseau Zubringer pour retourner sur Terre, Andreas raconte que Dagolo lui parle des problèmes émotionnels qui l'attendent sur Terre, mais elle le félicite également pour son courage et lui offre un cadeau spécial. Curieux, Andreas découvre qu'il est le seul humain à posséder cet objet. Krotk sort une petite valise contenant un appareil ressemblant à une lampe de poche en métal chromé. Il lui explique que ce n’est pas du chrome, mais un alliage spécial de palladium qui doit rester sec pour ne pas se dissoudre. L'appareil est conçu pour fonctionner pendant 50 ans terrestres, surprenant ainsi Andreas.

Dessin de la lampe depuis le livre original en allemand de Andreas

Krotk montre à Andreas comment utiliser l'objet spécial qu'il lui a donné. Il explique que l'appareil, ressemblant à une lampe de poche, fonctionne grâce à la chaleur de la main pour activer un processus. L'appareil possède des lentilles et des commandes qui permettent de moduler la lumière. En touchant différents boutons, Andreas peut ajuster la longueur du rayon lumineux et même éclairer une pièce entière. Krotk lui montre également comment augmenter ou réduire l'intensité de la lumière en tournant la tête de la lampe. Après la démonstration, il remet l'objet à Andreas, qui est très enthousiaste à propos de cette technologie avancée. Un peu plus tard, quelqu'un l'appelle pour entrer dans la cabine de transfert.

Andreas raconte après son retour sur Terre comme sa lampe fut détruite par son père :

Andreas raconte qu'après avoir caché sa lampe spéciale pendant quelques semaines, il la cherche un jour sans succès et soupçonne que son père l'a trouvée et jetée. Un soir, lors d'un dîner, son père se plaint des piles de lampe de poche et exprime son désir d'avoir une meilleure lampe à dynamo. Cela déclenche une réaction de la part d'Andreas, qui, furieux, demande à son père s'il a détruit sa lampe. Après un échange tendu, son père avoue l'avoir jetée dans l'étang. Andreas suspecte que l'eau de l'étang, devenue étrange, soit liée à la lampe, car Krotk lui avait expliqué que la lampe se dissoudrait si elle entrait en contact avec l'eau. Cette perte marque un tournant dans la relation entre Andreas et son père, et il décide de changer de voie dans sa vie, ne communiquant plus que lorsque cela est inévitable.

Un autre schéma de la lampe torche cadeau des extraterrestres, depuis el livre de Wendelle Stevens
Un autre schéma de la lampe torche cadeau des extraterrestres, depuis le livre de Wendelle Stevens

Commentaire personnel :

Billy Meier affirme que presque tous les contactés extraterrestres sont des imposteurs, sauf lui, et qu'il ne fait que "transcrire ce que ses Pléiadiens lui ont dit". Selon lui, tous les autres témoignages de contacts extraterrestres sont falsifiés. Cependant, des incohérences dans ses propres affirmations sont évidentes. Par exemple, les Pléiadiens, qui soutiennent que Meier est le seul contacté authentique, démentent des rencontres ayant eu des témoins multiples, comme celles de George Adamski et Howard Menger, et affirment que ces événements n'ont jamais eu lieu.

Des exemples de contradictions sont nombreuses, comme l’histoire du contact avec Korendor de Bob Renaud, dont Meier à indiqué que Bor Renaud a avoué publiquement une fraude, ce qui est faux, et Bob Renaud a écrit un document au sujet de cette fausse affirmation de Meier sur son site web. De plus, Meier soutient qu’Asket, lui aurait révélé que Adamski avait avoué la fraude devant lui et Asket dans les années 1960, mais il continue d’interroger Semjase en 1975 sur Adamski dont il semble croire le cas vrai et il découvre l’information de Semjase qui dit que c’est yune fraude. Il reviendra à la charge plusieurs fois concernant Adamski auprès de Semjase. Si il avait assisté comme il le prétend aux avoeux de fraude de Adamski devant lui et Asket il ne demanderait pas cela ainsi.

La seule fois où un Pléiadien a confirmé un contact a été lorsque Semjase a reconnu l'existence de deux êtres de Proxima du Centaure, Kohun et Athar, qui avaient rencontré un touriste allemand (Horst Fenner) en Bolivie. Cependant, Semjase a systématiquement discrédité tous les autres contactés qui ne la mentionnaient pas directement. En résumé, les incohérences et manipulations des affirmations des Pléiadiens à travers Billy Meier suggèrent que leurs récits sont remplis de mensonges et de contradictions dont les pléiadiens semblent clairement à l’origine et que Meier poursuit.

Voir le contact télépathique n°349 de 2003 de Billy Meier avec Ptaah au sujet de Arian donc pour ce qui suit : Cliquer ici

Billy :

Si vous le permettez, j'aimerais commencer par dire quelques mots à propos d'un sujet sur lequel j'aimerais avoir votre avis. Il s'agit de ces deux lettres et de ces pages de copie d'un livre que j'ai reçu d'un certain M. Wellner, qui m'a demandé de lui dire si je considérais l'ensemble comme réel ou fictif. Pour ma part, j'ai déjà examiné 61 pages du livre et j'ai constaté qu'il s'agissait d'un ouvrage très imaginatif, mais stupide et fictif, écrit par une personne qui souffre d'un sentiment d'infériorité, qui se sent en retrait et qui semble très immature.

Ptaah : ... (lit longuement deux lettres de l'IGAP-Deutschland et divers documents) ...

3. Les affirmations contenues dans ce rapport sont non seulement hautement invraisemblables et irréalistes, mais elles correspondent également à des mensonges évidents et sans aucun doute librement inventés, ainsi qu'à des fantaisies enfantines sans fondement réel.
4. En outre, les affirmations incroyablement stupides et audacieuses contiennent des contradictions si flagrantes que même une personne sans formation dans ce domaine doit reconnaître l'incrédibilité de l'ensemble de l'histoire.
5. La simple lecture de l'affirmation concernant le corps céleste Aldebaran témoigne d'une telle ignorance et d'une telle stupidité que je rougis de honte à l'idée qu'un homme adulte puisse publiquement répandre de telles absurdités.
6. Aldébaran est d'une part, comme vous le savez très bien vous-même, une étoile déjà en très grande expansion et en décomposition, qui n'a qu'une chaleur inhérente d'à peine 5 000 degrés Celsius et pas plus d'énergie et de puissance pour garantir une vie supérieure, sans parler d'une vie humaine ou semblable à une vie humaine sur une quelconque planète.
7. En outre, vous le savez aussi bien que nous, car nous vous avons également permis de voir cette étoile, ses environs plus ou moins proches et toute la région du Taureau lors de votre Grand Voyage, il n'y a pas de planètes à matière solide dans tout le système d'Aldébaran, seulement des planètes gazeuses, qui n'abritent pas et ne pourraient pas abriter de vie supérieure, à l'exception de la vie bactérienne.
8. Il n'y a donc pas non plus de planète appelée Arian ni d'habitants qui se qualifieraient eux-mêmes d'Arian, lesquels sont également censés être des parents éloignés des humains de la Terre.
9. Ces seules affirmations sont tellement absurdes que je me demande si l'homme qui a inventé ces stupidités douteuses est encore sain d'esprit.
10. Lorsque je lis les réponses que vous avez déjà préparées pour M. Wellner, je ne peux que les approuver en tous points.
11. Cependant, vous pouvez y ajouter un peu plus, pour lequel je vous donnerai plus tard quelques détails que vous pourrez intégrer dans vos réponses.
12. Mais maintenant, nous ne devrions plus en parler, car dans toutes les absurdités de ce qui est écrit, il n'y a aucune valeur.

Billy :

Vous voulez donc dire que cet ouvrage, qui s'appelle, ah oui, « MON EXPERIENCE OVNI SUR RÜGEN », écrit sous le pseudonyme de Martin Wiesengrün, n'a aucune valeur. Comme vous pouvez le constater dans ma réponse partielle déjà écrite, je suis du même avis que vous. Je complèterai ma réponse en fonction de vos informations. Mais il reste la question concernant Adamski. M. Wellner pose des questions à ce sujet, comme vous pouvez le voir dans sa lettre. Dois-je garder le silence sur cette question ou y répondre partiellement ou ouvertement ?

Ptaah :

13. Une réponse libre et ouverte pourrait être appropriée, car l'auteur de la question semble s'y intéresser honnêtement.

Billy :

Et que dire de Menger ?

Ptaah :

14. Je réponds dans la mesure où, comme Adamski et d'autres, je les ai personnellement vus filmer et photographier des modèles d'appareils volants suspendus à des arbres et entre des bâtiments par de minces fils, qui auraient dû représenter des appareils volants extraterrestres, et les faire passer pour réels et en faire la publicité dans le monde entier.

Billy :

Dans ce cas, je n'ai pas besoin de donner une réponse séparée, je n'ai qu'à ajouter l'extrait de conversation de votre déclaration que vous venez de faire à ma réponse à M. Wellner.

Ptaah :

15. Vous pouvez le faire.
16. Je suis d'accord.

Billy :

Et si vous me passiez l'interview d'Adamski littéralement à partir de vos notes ?

Ptaah :

17. La conversation avec George Adamski était imprévue et n'a donc pas été enregistrée par Asket.
18. Par conséquent, je ne peux pas vous répéter l'ordre exact des mots et je ne peux pas non plus le transmettre plus tard.
19. Pour ma part, je peux tout au plus vous corriger sur la base des informations fournies par Asket, car elle m'a raconté tout l'événement.

Commentaire personnel :

Alors il est vrai que les extraterrestres rencontrés pourraient avoir donné une fausse provenance, mentant sur leur monde d’origine, d’autres l’ont déjà fait. Mais on a vu aussi que les pléiadiens mentent de manière plus que probable en dénonçant des faux contacts pour tous. Donc il n’y en a pas un à croire plus que l’autre. Ainsi on ne juge pas d’un cas selon ce que dit un autre cas, mais « à la pièce ».

Commentaire personnel :

Les informations ci-dessous donnent tord aux informations des pléiadiens de Billy Meier, car elles attestent de l’existence de vie sur le système Aldebaran, et en contact avec la Terre depuis longtemps. De plus ces êtres semblent liés aux pléiadiens (qui cherchent manifestement à le cacher en mentant). Et cela donne un autre aspect à ces informations sur Aldebaran. N’oublions pas non plus que les pléiadiens de Billy Meier expliquent qu’ils ne viennent finalement pas des pléiades et qu’il n’y a pas de vie dans les pléiades, à l’opposé de beaucoup d’autres contacts à ce sujet. Le fait qu'ils cherchent à cacher la réalité de la nature des pléiadiens d'Aldeberan est plus que hautement suspect.

Preston Nichols
Preston Nichols

Preston Nichols parle de la planète Arian. Il ne la situe pas dans le système d'Aldebaran mais liée. Voyons cela.

Preston Nichols a travaillé sur des programmes secrets militaires utilisant des technologies extraterrestres, notamment les portails de transport spatial et temporel. Il a été impliqué dans des projets comme le Projet Philadelphie, qui visait à rendre les navires invisibles grâce à une technologie électromagnétique. Ce projet, initialement dirigé par Nikola Tesla et comprenant des scientifiques comme Albert Einstein et John von Neumann, a connu des expérimentations qui ont causé des effets néfastes sur l'équipage, entraînant l'abandon du projet après des tests dévastateurs sur l'USS Eldridge.

Après la guerre, les États-Unis ont lancé l’Opération Paperclip, intégrant des scientifiques nazis dans leurs agences. Dans les années 1950, des recherches secrètes ont abouti au Projet Phoenix, qui incluait des expériences sur la météo, le voyage temporel et le contrôle mental, menées par von Neumann. Ces recherches se sont poursuivies dans les années 1970 à la base de Montauk, où des enfants enlevés ont été soumis à des expériences traumatisantes, transformés en agents contrôlés par le gouvernement, notamment pour des missions d'espionnage, des assassinats ou d'autres tâches.

Preston Nichols, diplômé en parapsychologie, psychologie et ingénierie électrique, a découvert que les recherches sur le camouflage (stealth) avaient commencé après l’Expérience de Philadelphie. Il a participé au programme de Montauk, où des technologies de contrôle mental ont été utilisées, notamment la "Montauk Chair", pour connecter l'esprit humain à un ordinateur et créer des vortex temporels. Ces expériences ont conduit à la disparition de nombreux enfants impliqués dans le programme.

Nichols a écrit sur ces expériences dans "The Montauk Project - Experiments in Time" et a expliqué dans "Encounter in the Pleiades" comment des vaisseaux spatiaux extraterrestres, contrôlés par l'esprit des pilotes, ont été étudiés. Ces vaisseaux possédaient une "réalité-bulle", permettant des déplacements plus rapides que la lumière sans affecter l'équipage. Nichols a aussi mentionné que ces technologies extraterrestres étaient bien plus avancées que celles des humains, en particulier face à des civilisations extraterrestres prédatrices telles que les reptiliens ou les Aldebarans.

Selon Preston B. Nichols dans son livre Contact avec les Pléiades , il est raconté qu'il existe trois groupes de Pléiadiens :

2. Les Pléiadiens d'Alderon  sont des êtres d'action. Ils peuvent aussi être réfléchis, mais leur orientation est de faire des choses. Ils sont comme un point médian entre les philosophes aryens et les guerriers pléiadiens.

3. Pléiadiens d'Aldébaran . On les appelle généralement les  Pléiadiens négatifs ou guerriers . Ce sont eux qui ont contacté Hitler par l’intermédiaire de Maria Orsic et l’ont encouragé à protéger et à promouvoir la « race aryenne ». Ils pensaient  protéger leurs frères  et sont connus pour pousser leurs intentions jusqu’à l’extrême à certains moments.

Selon Preston B. Nichols, bien que les êtres d'Aldébaran soient des Pléiadiens, ils sont plus proches  du groupe d'Orion . Ils ne suivent pas religieusement le code de « non-interférence » des autres groupes Pléiadiens et peuvent venir sur cette planète pour sauver un Pléiadien appartenant à l'un des deux autres groupes.

Plus dedétail sur la vie de Nichols comme contacté ici :

Preston Nichols raconte sa première expérience paranormale à l'âge de cinq ou six ans, où il aurait vu un visage divin dans l'embrasure de la porte. Cette apparition se répète fréquemment, mais il n'aura d'autres expériences inhabituelles qu'à l'adolescence. À 15 ou 16 ans, il voit son premier OVNI, un disque lumineux flottant à 200 pieds du sol au-dessus de son jardin. Après cet incident, il remarque que les lumières de la maison et du quartier étaient éteintes, avant de revenir à la normale. Sa mère confirme qu'un appareil volant a aussi endommagé la télévision et les radios. Cet événement devient son premier « contact rapproché de premier type », un terme de l'ufologie désignant la simple observation d'un OVNI. L’auteur vivra plusieurs autres observations d'OVNIs dans sa région, dont une deuxième en 1964 où un vaisseau en forme de boomerang réalise des manœuvres étranges dans le stade de son école.

Nichols a grandi avec de nombreux problèmes de santé, notamment une maladie neurologique semblable à la paralysie cérébrale, ce qui le rendait mal coordonné. À l'âge de 12 ans, il a eu de graves problèmes cardiaques, mais à 17 ans, sa santé s'est soudainement améliorée sans explication. Cela coïncide avec le début de rêves étranges où un « dieu » aux cheveux blonds et aux yeux bleus l'emmenait visiter différents lieux. En parallèle, une voix intelligente est apparue dans sa tête, avec laquelle il pouvait converser.

À cause de ces expériences non conventionnelles, il a décidé d'étudier la psychologie pour comprendre ce qui lui arrivait. Pendant sa formation, il a été régressé sous hypnose et a découvert qu'il avait été en contact avec des extraterrestres bienveillants, grands et blonds, appelés les Pléiadiens. Selon les régressions, ces êtres l'auraient transporté sur leur planète pour des soins médicaux et de l'éducation. Après ces expériences, il a acquis une maîtrise soudaine de l'électronique et une santé bien meilleure, avec la disparition des effets de la paralysie cérébrale.

Il attribue son amélioration physique et mentale à ces rencontres.

Sa régression lui permet le souvenir qu'à l'âge d'environ quinze ans, il a été transporté à bord d'un vaisseau spatial vers une petite base située sur l'une des lunes de Jupiter, probablement Europa. Là, il a subi des examens et des tests, mais il n'en garde que de bons souvenirs. Il se souvient d'avoir mangé abondamment et d'avoir découvert des formes de divertissement similaires aux nôtres, comme des films et des jeux vidéo. Ces êtres étaient apparemment humains et partageaient des goûts similaires à ceux des humains.

Après cette expérience, il a été transporté vers un autre monde appelé Alderon, un endroit magnifique avec une nature luxuriante. Il a visité des villes avec des bâtiments en verre et des tours imposantes, un ciel bleu et un paysage à couper le souffle. L'air était pur et sans pollution, et l'eau était très pure. Alderon avait autrefois des problèmes de pollution qui affectaient la chaîne alimentaire, mais ces problèmes avaient été corrigés. La faune et la flore d'Alderon ressemblaient beaucoup à celles de la Terre, et l'atmosphère était plus riche en oxygène, avec une concentration de 28 à 30 %. Le soleil d'Alderon était similaire à celui de la Terre, situé à une distance d'environ 93 millions de miles.

Il décrit ce monde et la vie sur leur planète, qu'on ne détaillera pas ici.

Les Pléiadiens sont des êtres humains semblables à nous, mais plus évolués. Ils existent depuis bien plus longtemps, vivent environ 1 000 de leurs années (soit environ 700 années terrestres), et jouissent d’une santé presque parfaite. La plupart ont les cheveux blonds, les yeux bleus et une apparence similaire, bien que leurs personnalités diffèrent. Ils s’habillent simplement, avec des vêtements d’une seule couleur.
Leur société s’étend sur six planètes situées dans l’amas stellaire des Pléiades. Trois de ces planètes sont peuplées par des êtres physiques :
• Arian : centre philosophique et religieux
• Alderon : centre technique et scientifique
• Aldebaran : centre de défense, avec une culture plus combative et protectrice

Les trois autres planètes sont habitées par des êtres faits d’énergie pure. L’une d’elles abrite le Haut Conseil, un groupe de douze êtres supérieurs (non physiques), comparables à des anges, qui dirigent la société pléiadienne avec sagesse. Leur autorité est respectée sans contestation.

Selon les informations rapportées, la civilisation pléiadienne remonte à plus de 100 000 ans (en années terrestres) et provient de ce qu’ils appellent l’Ancien Univers. Ce dernier serait l’univers originel créé par le Créateur, similaire à l’actuel. Il présentait des problèmes, alors leurs ancêtres ont créé leur propre univers (celui-ci, l'univers physique) et ont traversé des barrières, pour entrer dans notre galaxie et s’installer dans l’amas des Pléiades. Ils sont convaincus de ne pas être originaires de cette galaxie. L’Ancien Univers reste cependant une notion vague, perçue parfois comme une mémoire génétique ou dans les rêves. L'Ancien Univers ressemblait beaucoup à celui-ci.

Objectifs des Pléiadiens :

  1. Aider l’humanité : Ils considèrent la Terre comme un point clé de l’évolution galactique.
  2. Étudier l’humanité : Leur intérêt est anthropologique, car notre développement actuel leur rappelle leur propre passé.
    Ils suivent une philosophie de non-intervention, favorisant une société libre où chacun choisit une mission personnelle qui doit contribuer positivement à la collectivité.

Bien que ceux d'Aldébarans soient des Pléiadiens, ils s'alignent davantage avec le groupe Orion. Ils ne suivent pas strictement le code de non-interférence des autres Pléiadiens et pourraient intervenir sur Terre pour sauver un Pléiadien d'un autre groupe. L'implication des Pléiadiens d'Aldebaran avec Hitler et le Troisième Reich est indiquée. Il est dit qu’Hitler aurait été chargé par eux de préserver la « semence aryenne » (associée aux Pléiadiens) contre leurs ennemis supposés, les Draco, représentés ici par la race sémitique. Cependant, cette mission aurait été mal interprétée et détournée, entraînant les atrocités connues.

L’agenda principal des Pléiadiens serait centré sur la paix et l’amour, mais leur façon de faire dépend de la faction Pléiadienne.

Quant aux Draco, il existe au moins trois versions différentes d'eux. Certains membres de l'alliance draconienne semblent même assez humains. Ils ne sont pas tous reptiliens ou insectoïdes.

Les différents objectifs des groupes mentionnés montrent clairement qu'il existe un conflit dans l'univers. Il y a l'Alliance Pléiadienne qui prône l'absence d'interférence, la Confédération Galactique qui soutient une interférence conditionnelle, et enfin les Leverons ou Orions qui exigent une intervention majeure et veulent contrôler l'ensemble de l'univers, annexant la Terre au sein de l'Empire Draconien. Tout cela aboutit au conflit majeur que nous observons ici : la lutte pour la planète Terre.

Maria Orsic
Maria Orsic

Maria Orsic, une professeure de ballet autrichienne, était réputée pour ses capacités extra-sensorielles et son implication dans le mouvement nationaliste allemand après la Première Guerre mondiale. Elle fréquentait des sociétés secrètes et se disait médium, participant à des réunions occultes à Vienne, dont celle de 1917 au café Schopenhauer avec des figures comme Karl Haushofer et Rudolf von Sebottendorf, tous liés à des organisations secrètes comme la Golden Dawn.

En 1919, Maria déménage à Munich, où elle fonde son propre cercle ésotérique féminin, la « Société Allemande pour la Métaphysique ». Ce groupe, connu sous le nom de Vril Gesellschaft, croyait que leurs cheveux longs agissaient comme des antennes pour capter des messages extraterrestres.

Maria affirmait être en contact avec des extraterrestres aryens du système d'Aldébaran, à 68 années-lumière, qui auraient visité la Terre et fondé la civilisation sumérienne. Le nom « Vril » viendrait du sumérien « Vri-Il », signifiant « semblable à Dieu ». Ces croyances et pratiques médiumniques furent au cœur des activités de la Vril Gesellschaft.

Selon leur vision, les ancêtres des Aryens provenaient d’Aldébaran, où une société avancée, composée de « dieux blancs » aryens et d'autres races humaines, avait été forcée de migrer vers d'autres planètes après l'instabilité de leur soleil. Ils colonisèrent Mallona, une planète aujourd’hui disparue, puis Mars, où des vestiges de civilisations avancées, comme les pyramides et le « visage martien », ont été photographiés en 1976.

Ces extraterrestres seraient venus de Mars auraient eu un rôle dans l’histoire ancienne de la Terre, avec des preuves telles qu'une empreinte de chaussure fossilisée datant de 500 millions d’années.

D’après les membres de la Vril Society, les Aldébaraniens seraient revenus plus tard, une fois la Terre devenue plus hospitalière. Ils auraient alors pris le contrôle d’une civilisation naissante en Mésopotamie, devenant la caste dominante des Sumériens. Ces « dieux blancs » auraient introduit des avancées culturelles et technologiques et exercé une influence majeure sur l’organisation des premières sociétés humaines.

Les médiums de la Vril Society prétendaient avoir reçu par télépathie des informations confirmant que la langue sumérienne était non seulement identique à celle des Aldébaraniens, mais aussi qu’elle possédait une fréquence similaire à celle de l’allemand, suggérant une connexion directe entre les deux peuples.

Schéma d'un vaisseau Aldebaran de la Vrill Society de Maria Orsic, image tirée du livre de Maximilian Lafayete. Une similarité générale semble apparaître avec les dessins de vaisseau faits par Andreas
Schéma d'un vaisseau Aldebaran de la Vrill Society de Maria Orsic, image tirée du livre de Maximilian Lafayete. Une similarité générale semble apparaître avec les dessins de vaisseau faits par Andreas

Le programme de soucoupes volantes nazies aurait été basé sur les informations obtenues par Maria Orsic, médium en contact avec les extraterrestres d'Aldébaran. Dans les années 1920-1940, l'Allemagne possédait une science très avancée, ce qui explique pourquoi de nombreux scientifiques allemands ont été recrutés par les États-Unis et la Russie pour des projets secrets. Cependant, c'est la Russie qui a d'abord développé ces vaisseaux, bien qu'elle n'ait pas poursuivi ces recherches, possiblement à cause de la politique bolchévique.

L'Allemagne, de son côté, a créé une flotte complète de soucoupes volantes et a commencé à établir des colonies secrètes à l'extérieur de la planète, notamment en Antarctique et en Amérique du Sud, dans des pays comme l'Argentine, le Paraguay et l'Uruguay. Hitler, selon certaines théories, aurait survécu et vécu en Amérique du Sud. Cette flotte nazie, connue sous le nom de "Flotte Noire", résiderait aujourd'hui dans le système d'Aldébaran, après avoir été expulsée de ses bases en Antarctique.

L'implication des Pléiadiens dans les recherches allemandes est également évoquée, car l'Allemagne était l'un des rares pays capables de fabriquer ces vaisseaux en grande quantité. Toutefois, les Pléiadiens auraient été remplacés par des êtres reptiliens au fur et à mesure que l'Allemagne s'alignait sur les fréquences de l'Empire reptilien.

Lien pour en savoir plus sur Orsic : cliquer ici

Liens vers des documents plus complets sur ce contact :

• Livre complet "UFO contact from planet Arian of Aldebaron" publié par Wendelle Stevens, en anglais - format PDF: Cliquer ici ou ici

• Livre original en Allemand " Mein UFO-Erlebnis auf Rügen: Es gibt doch außerirdisches Leben!" - format PDF: Cliquer ici


Liens en langue étrangère sur Arian + traduction automatique FR :

Blog allemand de Dirk Trute sur Wiesengrün
☛ Traduction auto en FR : cliquer ici

Une enquête menée par un ingénieur allemand qui atteste de la cohérence
☛ Traduction auto en FR : cliquer ici

Vidéo de cet ingénieur sur youtube (activer le sous-titrage traduit FR de youtube)

Interview youtube de Martin Wiesengrün racontant son histoire (activer le sous-titrage FR)

Galactic.no/rune - Résumé
☛ Traduction auto en FR : cliquer ici

Galactic.no/rune - Extrait
☛ Traduction auto en FR : cliquer ici