INXTRIA (ANDROMÈDE) – R.N. Hernandez

UFO Contact from ANDROMEDA, Zitha Rodriguez-Montiel, récit du professeur R.N. Hernandez.

Cet article contient de nombreux extraits détaillés, ce qui le rend plus long. Mais il peut (et doit) être consulté par la table des matières afin de sélectionner les éléments qui vous intéressent dans ces détails. Ce qui doit être lu constitue le "Comment a eu lieu le contact", et la "Description de leur monde et de leur civilisation". Ensuite les extraits sont à lire selon l'appétance. Les extraits 2,3,6,14,17,18 par exemple sont un bon départ. Il faut revenir plusieurs fois pour compléter selon l'envie le contenu délivré dans ce contact.

Sommaire cliquable de liens internes :
◻️ Planète d'origine des contacts
◻️ Identité du contacté
◻️ Époque et lieu du contact
◻️ Publication de l'histoire
◻️ Comment a eu lieu le contact
  ➳ Première rencontre : 14 novembre 1972
  ➳ Deuxième rencontre : 18 décembre 1972
  ➳ Troisième rencontre : 12 janvier 1973
  ➳ Quatrième rencontre : 22 décembre 1974
  ➳ Cinquième rencontre : 22 avril 1975 – montée dans un vaisseau et orbite terrestre
  ➳ Sixième rencontre : avril 1975 – un vol en vaisseau et nettoyage de la radioactivité
  ➳ Les documents que Zitha a produit du professeur Hernandez pour Wendelle Stevens
  ➳ Des nouvelles du professeur données en 1985 pour Zitha
◻️ Apparence des habitants de Inxtria
◻️ Description de leur monde et de leur civilisation
  ➳ Villes
  ➳ Transports
  ➳ Vêtements
  ➳ Travail
  ➳ Habitations
  ➳ Éducation
  ➳ Argent
  ➳ Santé
  ➳ Gouvernement
  ➳ Hors-la-loi
  ➳ Nourriture
  ➳ But de la vie des habitants de leur monde
  ➳ Source d'énergie
  ➳ Énergie des formes pyramidales
  ➳ Autres mondes connus d’eux
  ➳ Technologie du son

◻️ Extrait 1 : vaisseaux spatiaux
  ➳ Téléportation
  ➳ Description du petit vaisseau de Lya
  ➳ Des cellules vivantes pour la coque des vaisseaux
  ➳ Description intérieure d'un vaisseau d'exploration
  ➳ Description de l'intérieur d'un vaisseau-mère
  ➳ Description de l'intérieur d'un vaisseau-laboratoire
  ➳ Le réseau magnétique énergétique qui quadrille l’espace
  ➳ Photos
◻️ Extrait 2 : le pourquoi du contact avec la Terre et la menace de la bande de photons qui commencera à être perçue à partir de 2025 (prédiction faite en 1978)
  ➳ Lien énergétique entre une étoile et ses planètes – le système solaire
  ➳ 25 000 ans de retard causé par une altération génétique extraterrestre
  ➳ Accélération de l’évolution humaine pour compenser
◻️ Extrait 3 : histoire des origines du peuple humain de la Terre
  ➳ Histoire de la formation de la Terre, de son système et de sa colonisation
  ➳ L'Atlantide, initialement créée par des immigrants d'Antarès
◻️ Extrait 4 : ceinture létale autour de la planète
◻️ Extrait 5 : le capteur d’énergie mémorielle du passé dans les cellules
◻️ Extrait 6 : prophéties et menace extraterrestre extérieure sérieuse pour la Terre – raisons du contact avec Hernandez
  ➳ Les XHUMZ
  ➳ Les accords avec les gris
  ➳ Des civilisations venues étudier le danger des terriens pour eux, menace extraterrestre
  ➳ Apprendre le discernement et le contrôle de son esprit pour lutter
◻️ Extrait 7 : destruction de l’Atlantide et de Maldek (Tiamat) et arme à antiénergie détruisant même l’esprit immortel, interdite dans les civilisations stellaires
  ➳ L'arme à antimatière des Atlantes
  ➳ La destruction de l'Atlantide dans la guerre avec Maldek
  ➳ Les conséquences furent la destruction de Maldek par perte orbitale et collision
◻️ Extrait 8 : un autre contacté par eux à Chicago
◻️ Extrait 9 : connaissance du contact des Pléiadiens avec Billy Meier par Lya et les siens
◻️ Extrait 10 : la photographie de Lya
◻️ Extrait 11 : un rendez-vous manqué de Zitha avec Lya
◻️ Extrait 12 : les autres civilisations galactiques
◻️ Extrait 13 : les essais nucléaires massifs sur Terre et la destruction de l’environnement
  ➳ Un changement nécessaire
◻️ Extrait 14 : vision extraterrestre de nos religions et de Dieu, de la mort
  ➳ Religions sur Terre
  ➳ Qu'est-ce que Dieu
  ➳ Modifications génétiques
◻️ Extrait 15 : vie et mort des planètes
◻️ Extrait 16 : la disparition du professeur
  ➳ Internement du professeur puis sa disparition
◻️ Extrait 17 : des nouvelles du professeur en 1985 - récit de son voyage dans l'univers
  ➳ Voyage à travers l’univers
  ➳ Voyage à bord du vaisseau-mère
  ➳ Voyage sur la base lunaire
  ➳ Voyage cosmique via l'hyperespace
  ➳ Voyage sur la base de Ganymède
  ➳ Hernandez a beaucoup appris sur les voyages sidéraux
  ➳ Passage par la planète Squazatt de notre système solaire qui nous est inconnue
  ➳ Arrivée à Inxtria
  ➳ La vie sur Inxtria
  ➳ Dans la demeure du père de Lya
  ➳ Fonctionnement de la société d'Inxtria
  ➳ Observatoire spatial
  ➳ Intégration à leur peuple
◻️ Extrait 18 : structure des univers
◻️ Extrait 19 : la Lune et autres satellites - corps amenés par une autre civilisation
  ➳ Le repositionnement des satellites pour équilibrer le système solaire
  ➳ La stabilisation de la Terre par la Lune
  ➳ Stabilisation d'autres planètes et même d'étoiles
◻️ Extrait 20 : rencontre avec des robots dans le vaisseau-mère

◻️ Complément 1 : les photos de vaisseaux ressemblant à celui de Lya, par des témoins d'OVNI divers
◻️ Complément 2 : un autre contact avec la civilisation d'Inxtria par Robert Shapiro

🔗 Liens vers des documents plus complets sur ce contact

Planète d’origine des contacts :

Ils sont originaires de la planète INXTRIA (écrit phonétiquement), ou AENXTRIA (qui se prononcerait quelque chose comme « aïneché »), située dans la constellation d’Andromède (pas dans la galaxie d’Andromède). Lya, le contact extraterrestre unique de Hernandez a indiqué que son étoile est liée à une autre étoile appelée Beta Andromède dans un groupe d’étoiles ayant un mouvement commun dans l’espace.

Voici une carte retracée par Hernandez correspondant approximativement à l’emplacement que Lya a donné de son monde Inxtria, relié par des pointillés à Beta Andromède (pour indiquer le lien entre son étoile et Beta Andromède, qui sont dans un groupe d'étoiles dispersées sur des dizaines d'années-lumière se déplaçant ensemble comme un groupe centrée sur l'étoile Beta de la constellation d'Andromède).
Voici une carte retracée par Hernandez correspondant approximativement à l’emplacement que Lya a donné de son monde Inxtria, relié par des pointillés à Beta Andromède (pour indiquer le lien entre son étoile et Beta Andromède, qui sont dans un groupe d'étoiles dispersées sur des dizaines d'années-lumière se déplaçant ensemble comme un groupe centrée sur l'étoile Beta de la constellation d'Andromède).
Des recherches faites par Wendelle Stevens sur carte stellaire limitée en nombre d’étoiles, en comparaison de ce que Lya a indiqué sur la carte mènent à conclure que son étoile serait possiblement celle classifiée par nous comme « Tau » de la constellation des Poissons, qui est très proche de la constellation d’Andromède mais officiellement dans les Poissons. Tau des Poissons est à 168 années-lumière de la Terre.
Des recherches faites par Wendelle Stevens sur carte stellaire limitée en nombre d’étoiles, en comparaison de ce que Lya a indiqué sur la carte mènent à conclure que son étoile serait possiblement celle classifiée par nous comme « Tau » de la constellation des Poissons, qui est très proche de la constellation d’Andromède mais officiellement dans les Poissons. Tau des Poissons est à 168 années-lumière de la Terre.
Toutefois une recherche sur une carte plus détaillée donnant plus d’étoile (Stellarium) montre que cela pourrait être n’importe quelle autre étoile que Tau Piscium (Tau dans les Poissons), qui soit à portée de Beta Andromede (Mirach), son identification n’a absolument rien de certain.
Toutefois une recherche sur une carte plus détaillée donnant plus d’étoile (Stellarium) montre que cela pourrait être n’importe quelle autre étoile que Tau Piscium (Tau dans les Poissons), qui soit à portée de Beta Andromede (Mirach), son identification n’a absolument rien de certain.
Zoom sur la zone de l'étoile Tau. On voit que de nombreuses étoiles sont sur la carte qui pourraient toutes convenir comme étoile autour de laquelle orbite Inxtria. Le choix de Tau dans les Poissions par Wendelle Stevens était dû à l'usage d'une carte stellaire papier faisant apparaître beaucoup de "vide", laissant Tau comme seule candidate potentielle au vu de la distance indiquée à Beta Andromède par Lya de manière approximative. Mais on voit que ce choix est plutôt aléatoire et qu'il n'y a donc pas de conclusion à donner sur l'étoile précise.
Zoom sur la zone de l'étoile Tau. On voit que de nombreuses étoiles sont sur la carte qui pourraient toutes convenir comme étoile autour de laquelle orbite Inxtria. Le choix de Tau dans les Poissions par Wendelle Stevens était dû à l'usage d'une carte stellaire papier faisant apparaître beaucoup de "vide", laissant Tau comme seule candidate potentielle au vu de la distance indiquée à Beta Andromède par Lya de manière approximative. Mais on voit que ce choix est plutôt aléatoire et qu'il n'y a donc pas de conclusion à donner sur l'étoile précise.

Identité du contacté :

R.N. Hernandez est le pseudonyme d’un professeur de physique nucléaire à l’université, au Mexique, le nom de l’université sera cité dans les notes : UNAM (Universidad Nacional Autónoma de México). En lisant le récit on apprend qu'il a une maison à Cuernavaca (à environ 40km au sud de Mexico) et aussi une autre résidence à Cuautla (à environ 20 km au sud-Est de Cuernavaca).

En lisant ce qu’on nous dit de son travail, on voit que Lya lui parle parfois de recherches en biologie menées par lui et ses collègues (étude de cellules et réaction cellulaire à des vaccins, participation à un exposé sur les neutralisants en anesthésie, etc) et pourtant il dit clairement être chercheur en physique mathématique nucléaire.

Un extrait de récit de Hernandez : « En analysant une cellule au microscope, j’imaginais que la solitude pourrait nous inspirer à poursuivre notre travail. En attendant la réaction cellulaire, j’ai appuyé ma tête contre la fenêtre pour sentir les faibles rayons du soleil qui traversaient la vitre. »

De plus dans des notes du professeur il écrit lui-même à une occasion qu’il n’est pas biologiste. Il est possible que les références de Lya soient en rapport avec des travaux de collègues de Hernandez car il était directeur d’un institut qui menait aussi des études sur les réactions biologiques aux effets de la radioactivité en plus de la physique nucléaire. Ou alors il a une double compétence en médecine en plus, dont il n’est pas parlé, ou il effectue des travaux dans ce domaine sans diplôme à ce sujet, comme à côté. Il a obtenu des prix nationaux pour certains de ses travaux en physique au moins.

Une femme nommée Zitha Rodriguez-Montiel, était passée en 1978 plusieurs fois à l’institut national de l’énergie nucléaire du Mexique selon le livre de 1989 (appelé INEN - Instituto Nacional de Energía Nuclear - depuis 1972, fondé en tant que CNEN en1955 et qui s’appellera ININ en 1979, piloté par le gouvernement Mexicain, il comporte 700 personnes et qui mène des activités de recherche et de développement dans le domaine des sciences et technologies nucléaires et fournit des services et des produits spécialisés à l'industrie en général et au domaine médical en particulier). Selon le deuxième livre de Zitha de juin 2023, elle était allée à l'avenue Insurgentes dans l'institut (et là on voit que c'est l'Université UNAM qui est à cette adresse, avec sur le campus un institut de physique et un autre sur le nucléaire, l'UNAM étant rattachée à l'ININ par ailleurs).

Zitha Rodriguez-Montiel, photo de sa page Facebook.
Zitha Rodriguez-Montiel, photo de sa page Facebook.

Elle était venue pour essayer d’obtenir un interview d’un sismologue reconnu de l’institut (le professeur Carlos Graef), dans le cadre d’un livre qu’elle écrivait sur les tremblements de Terre, sans réussir à le voir. Elle était aussi directrice d’un magazine traitant d’Ovnis. Une fois qu’elle était passé de nouveau pour essayer de voir le sismologue, elle a montré sa carte, sur laquelle était aussi écrit sa fonction de direction du magazine d’Ovni. Elle fut emmenée voir pour la recevoir le prof R.N. Hernandez qui était là. Il travaillait dans l’institut lui aussi, et Zitha ajoute même qu’il était directeur de l’ININ à l’époque (ces informations devraient permettre de trouver sa véritable identité, si elles sont correctes).

Extrait provenant du récit original de Zitha déposé en 1985 par elle en espagnol, qui a été mis en cotation dans le livre de Robert Shapiro : « En 1978-1979, je dirigeais la revue OVNI. Je commençais à avoir entre les mains une grande quantité de témoignages sur des observations d’OVNIs. J’étais également en relation avec un autre contacté qui avait eu de longues conversations avec des êtres de la planète Mu, du système MIT, mais cela est une autre histoire. Eh bien, en même temps que je dirigeais la revue, j’écrivais un livre sur les tremblements de terre. Un ami me suggéra de parler à une certaine personne de l’Institut National de l’Énergie Nucléaire, un professeur Carlos Graef, qui était un sismologue expérimenté, et me conseilla d’aller le voir. J’ai donc décidé de l’interviewer comme suggéré. Je me suis rendue sur son lieu de travail, mais je n’ai jamais pu le voir.

Un jour, désespérée de pouvoir établir un contact, j’ai fini par donner ma carte à la secrétaire, sur laquelle je figurais en tant que directrice de la revue OVNI. Je suis entrée pour chercher quelqu’un, et en ressortant, j’ai croisé le professeur Hernández. Le professeur manifesta immédiatement de l’intérêt pour ce que je faisais et pour mon travail. Il occupait une fonction importante à l’institut et était un haut responsable universitaire, voyageant constamment à travers le monde pour assister aux symposiums sur l’énergie nucléaire. »

Commentaire personnel :

Une recherche montre que Carlos Graef était un physicien théoricien à l'UNAM, spécialité dans la relativité. On ne voit aucun lien avec la sismologie et donc pourquoi ce serait lui que Zitha irait voir. Il avait toutefois un deuxième champ d'étude : les particules électriques chargées en mouvement dans le champ magnétique terrestre, plus proche des sciences de la Terre. Peut-être que Zitha voulait le voir à ce sujet.

Photographie du site de l’ININ disponible sur le site web du gouvernement du Mexique.
Photographie du site de l’ININ disponible sur le site web du gouvernement du Mexique.

Enquête sur l'identité de Hernandez :

Des recherches internet indiquent que les directeurs de l’INEN sont : Dr Fernando Alba Andrade (de 1971 à 1976), par le Dr Carlos Vélez Ocón (de 1976 à 1977) et par le C. P. Francisco Vizcaíno Murray (de 1977 à 1979).

Puis l’institut s’appelle ININ (au lieu de INEN) à partir de 1979 et il est dirigé par : le Dr Dalmau Costa Alonso (de 1979 à 1984), et par l’ingénieur Rubén Bello Rivera (de 1984 à 1987), etc.

Hernandez a disparu par la suite en 1984 selon ce que sa femme a dit ensuite à Zitha (on sait qu'il a commencé à avoir été interné en 1982 et libéré après 4 mois, et il a disparu prétendument le 2 février 1984 ensuite mais en fait ce serait depuis 1983 si on se réfère à ce que dit le professeur dans un document qu'il fera remettre en 1985 pour Zitha). On trace de Dr Dalmau Costa Alonso comme directeur jusqu'en 1984. Le Dr Damau Costa correspondrait bien au profil pourtant par ailleurs : Docteur en physique nucléaire provenant de l’UNAM, et on ne trouve pas sur internet de publication ou conférence avec son nom après 1982 (où il a publié un document). De plus on arrive à trouver que ses parents sont Dalmau Costa i Vilanova (chef de cérémonie au parlement de catalogne avant son exil au Mexique et innovateur dans la restauration Mexicaine) et sa mère Emma Alonso (actrice de théâtre). L’information est confirmée par la page de biographie de Emma Alonso qui indique que son fils est physicien nucléaire, sachant qu’une autre source rapporte que son père a des restaurants au Mexique ce qui est conforme. Et sur une page biographique de Dalmau Costa i Vilanova on trouve les dates de naissance et décès de Dalmau Costa Alonso : né en 1942 et décédé en 2003 à Puerto Vallarta (donc il a été retrouvé puisqu'on sait où il est décédé et quand).

Donc il n’a pas disparu complètement ou sinon il est ré-apparu ensuite, et était perdu de vue pour Zitha seulement. Zitha dit clairement avoir connu Hernandez à partir de 1978 et parle du fait que Hernandez était directeur de l’institut INEN quand elle le connaissait (à priori ça devrait être 1978 car elle dit l'avoir connu en 1978 et l'INEN s'est appelé ININ en 1979, toutefois ça pourraît être une affirmation de 1979 avec l'ancien nom INEN donné). Si c’est en 1978 alors ça ne peut pas être Dalmau Costa, qui n’était pas déjà directeur, et on tombe dans la seule autre possibilité comme directeur : C. P. Francisco Vizcaíno Murray. C.P. signifie expert comptable, par Dr en physique ! De plus il était en 1978 directeur de l’entreprise publique Uramex. On trouve quelques interviews de lui dans des articles d’économie, il n’a pas l’air d’être professeur en physique du tout, il ne correspond absolument pas au profil à priori.

Il paraît donc que Dalmau Costa Alonso serait la seule possibilité, avec l’incohérence de sa date de fin de poste de directeur en 1984 et son âge. En effet Dalmau Costa Alonso est né en 1942 d’après des données internet. Or le récit de Hernandez dit qu’il avait 50 ans quand il a rencontré Lya l’extraterrestre, c’était en 1973. Cela ramène sa naissance à 1933. De plus Hernandez dit clairement aussi qu'il travaillait comme professeur depuis 25 ans quand il a rencontré Lya, donc depuis 1948. C'est totalement incompatible avec une naissance en 1942 comme c'est le cas de Dalmau Costa Alonso.

De plus on ne trouve plus l'information indiquant que Hernandez était directeur de l'ININ dans le deuxième ouvrage de Zitha. Par contre elle indique qu'il l'a reçue quand elle est allée à l'avenue Insurgentes et est entrée dans des bâtiments imposants, pour voir un sismologue. C'est ce qui serait attendu de la fonction d'un directeur concernant une personne extérieure qui demande à parler à quelqu'un dans un centre sous haute surveillance.

En fait Zitha ne cite même plus le nom de l'INEN ou même que l'institut soit un institut lié au nucléaire dans son deuxième livre.

Avec une recherche on voit que l'avenue Insurgentes à Mexico traverse complètement par son milieu le campus universitaire de l'UNAM. L'ININ lui est situé à 30 km à l'extérieur de Mexico, donc ça ne risque pas d'être là-bas qu'elle est allée.

Donc ce qui est hautement probable est qu'il était directeur d'une composante à l'UNAM. On peut penser directeir de département de physique à l'UNAM mais en y réfléchissant il était plus probablement directeur de la faculté des sciences (Zitha voulait voir un professeur en sismologie dans la fac des sciences, elle n'allait donc pas au département de physique), et pas directeur de l'ININ. On a vu que de toute façon avec une petite enquête il ne pouvait pas être directeur de l'ININ.

Pour le retrouver il faudrait l'historique des directeurs de faculté des sciences de l'UNAM de l'époque. Or on peut retrouver ces informations sur le site de l'UNAM. On voit que c'est une femme qui était directrice de la faculté des sciences de 1978 à 1982. Le précédent directeur était un homme, un biologiste, de 1973 à 1977, et sans aucun rapport avec la physique. C'est donc impossible que le professeur Hernandez ait été directeur de la faculté des sciences en 1978. Il reste donc la possibilité qu'il ait été directeur du département de physique, même si il paraît étrange que Zitha soit allée au département de physique pour chercher à voir un sismologue : on aurait pensé qu'elle serait allée au département de géologie (il y a un département "Sciences de la Terre" à l'UNAM).

Et là une information prend du sens : il existe un institut de Physique créé au sein de l'UNAM qui pilotait l'ensemble des départements en lien avec la physique. Cet institut appelé IFUNAM (Instituto de Fisica de UNAM) était responsable d'axes de recherche en physique nucléaire, en physique biologique et aussi en géologie des sous-sols. Là on arrive à une cohérence. C'est peut-être donc cet institut où Zitha a été reçue et dont Hernandez était directeur. Mais il existe aussi un institut d'études nucléaires (CEN) à l'UNAM, qui travaille sur la physique nucléaire et les effets biologiques.

• On arrive à trouver qu'un certain Jorge Flores était directeur de l'IFUNAM de 1974 à 1982. Il était physicien nucléaire. Mais on a sa trace depuis sa naissance en 1941 jusqu'à son décès en 2020.
• C'est un certain Dr. Marcos Rosenbaum Pitluck qui était directeur du CEN, l'institut d'études nucléaires de l'UNAM, de 1976 à 1996. On a trace de lui jusqu'à aujourd'hui, il est encore en vie.
• C'est un certain Rafael Pérez qui était coordinateur du département de physique en 1978 (=chef de département), sur lequel on trouve des dizaines de publications de physique jusqu'en 2017, et clairement pas dans le domaine nucléaire.

On voit que ces profils ne peuvent pas convenir. Ainsi il semble que les informations données par Zitha soient fausses concernant les fonctions de Hernandez. Est-ce par volonté qu'on ne puisse pas l'identifier qu'elle a volontairement mis des informations erronées à ce sujet ?

Avenue Insurgentes en orange, traversant la cité universitaire de l'UNAM à Mexico.
Avenue Insurgentes en orange, traversant la cité universitaire de l'UNAM à Mexico.
Institut de Physique de l'UNAM, IFUNAM, Mexcico.
Institut de Physique de l'UNAM, IFUNAM, Mexcico.

Zitha écrit à ce sujet : « Le professeur s'est immédiatement intéressé à ce que je faisais, et à l'état d'avancement de mon travail. Il avait une responsabilité importante à l'Institut et était un haut responsable de l'université, voyageant constamment pour assister à tous les symposiums sur l'énergie nucléaire dans le monde. »

Il l’invita à parler avec lui car il avait une histoire folle qu’il n’avait partagé avec personne, craignant le ridicule auprès de ses collègues et autres. Et il a profité de l’occasion d’une personne intéressée par les Ovni pour proposer de partager son histoire, avec avoir tâté le terrain avec précaution auprès d’elle. Ils se virent de nombreuses fois, durant lesquelles Zitha prit des notes.

Lorsque le professeur R.N. Hernandez rencontra LYA pour la première fois, elle lui dit que son nom était Elyent-se-siant (note : c'est iniqué "Elyense" dans le livre de 1989 qui est une traduction anglaise de Wendelle Stevens), et qu’elle n’était pas de cette Terre, mais venait d’un monde situé dans Andromède, une planète qu’elle appelait INXTRIA. Hernandez plaisanta en disant à Zitha… qu’il l’appellerait comme la princesse dans « Galaxy Wars », un film de science-fiction diffusé au Mexique (c’est le nom de « Star Wars » qui est donné par Zitha ainsi en anglais, cela paraît certain, il était sorti au Mexique en 1977 et sa traduction « La guerre des étoiles » donne exactement « Galaxy Wars » en anglais, à l'époque le nom "Star Wars" n'était pas une mode)… et il utilisa ce nom pour elle depuis lors.

Le prof. R.N. Hernandez a raconté à Zitha que LYA est venue le voir à l’université et à divers endroits et a essayé de lui prouver venir d’ailleurs que la Terre, non seulement avec son savoir exceptionnel, ses capacités télépathiques lui ayant permis de lire dans les pensées du professeur.

Le professeur impliqué dans cette affaire a d’abord pendant un bon moment rejeté toutes ces histoires racontées par Lya, et n'avait que très peu d'expérience du phénomène OVNI en général et des récits de cas d'OVNI en particulier. Pourtant, il décrit les détails de ses contacts qui sont très similaires à ceux d'un grand nombre d'autres personnes, qu'il ne connaissait absolument pas à l'époque où cela s'est produit. Il lui a fallu que Lya le conduise à son vaisseau, pour enfin la croire et elle l’a emmené dans son vaisseau en sortie dans l’espace.

Le jour où Zitha propose de publier ces notes, le professeur lui demande de ne jamais citer son nom, et d’utiliser pour lui un pseudonyme, si jamais elle en parlait.

Zitha : « Néanmoins, j'ai pris quelques notes, contre son gré, et j'ai commencé à écrire le livre, un peu avec ce qu'il m'avait dit et un peu plus avec ce qu'il avait écrit, et un peu plus contaminée par l'enthousiasme qui débordait lors de la narration de ses expériences avec LYA. »

Le prof. R.N. Hernandez ne voulait pas que son nom réel soit mentionné par crainte, parce qu’il travaillait pour le gouvernement mexicain en tant que professeur d’état, ce pour quoi il ne souhaitait pas s'exposer au public. Il était certain que si cela était publié dans un livre, personne ne le croirait et pensait cela une mauvaise idée. Zitha a malgré tout pris en note tout ce qu’elle pouvait.

Zitha a écrit à Wendelle Stevens, à propos du prof. quand elle lui a montré une partie de ses notes : « Quand le Professeur a vu la première partie, celle que je vous ai envoyée, M. Stevens, il a pleuré, simplement pleuré, non pas de lâcheté, non pas de peur, mais d'émotion, de plaisir, de bonheur... parce que, selon lui, enfin quelqu'un avait saisi son idée et son expérience et l'avait acceptée pour ce qu'elle était. Il n'en avait parlé à personne, mais plusieurs fois il avait insinué à ses amis la possibilité de l'existence de cette femme dans la vie d'un autre ami... un ami fictif. »

Le prof. Hernandez a ensuite donné à Zitha de nombreuses pages de notes qu’il avait prises provenant de ses contacts. Zitha avait rendu ces documents au prof après avoir pris elle-même ses propres notes à partir des documents du professeur.

En 1979 et 1980, Zitha avait fait paraître une annonce de recherche d’information sur le Terme Inxtria dans une revue d’ufologie et un journal en angleterre, ayant pu avoir un retour l’informant que ce terme apparaissait dans le livre UFO Prophecy comme le nom d’une planète.

Voici une référence au sujet :

Juillet 1980, Johannesburg, Afrique du Sud. James Forber se réveille au milieu de la nuit en ressentant une soif intense, mais à son grand dam, il est incapable de bouger de son lit. Il remarque une sorte de nébulosité bleue se formant dans la pièce ; le centre de la lumière bleue implose sans bruit, un être apparaît alors au centre de la lumière. Il s'agit d'un homme d'environ 2,30 m de haut, vêtu d'un costume blanc avec des yeux bleus argentés brillants - Forber se souvient qu'il s'agit du même visage que celui qu'il a vu à la fenêtre d'une soucoupe en vol stationnaire six mois plus tôt. Sur son costume, il voit un insigne doré, ressemblant à un triangle et à une étoile pointue. L'homme se nomme Karne et dit à Forber qu'il vient d'une planète nommée « Aenstria ». Deux nuits plus tard, l'entité revient. Cette fois, deux jeunes gens sont les principaux témoins qui voient l'entité entrer dans la maison. Ils accompagnent ensuite l'entité dans une soucoupe atterrie où elle rencontre une femme extraterrestre appelée « Meyae », apparemment la commandante de l'engin. Les deux témoins apprennent que les extraterrestres viennent du système stellaire d'Andromède et que ce sont eux qui ont amené sur terre le prototype de tous les humains, qu'ils ont appelé « Adam Kadmon ».

La femme du prof. Hernandez, qui a servi à un moment à faire transiter les pages de notes de son mari, l'a pris pour un fou affabulateur lorsqu’elle a lu les documents, dont elle ne connaissait pas la teneur jusque-là.  Elle était probablement jalouse, pensant que Lya était une femme terrienne et pas extraterrestre et s'est éloignée de son mari, ils vivaient séparés semble-t-il sur la fin à cause de ces tensions. Elle a peut-être pu contribuer à signer les documents pour accorder l'internement psychiatrique du professeur lorsqu'il a parlé de ses contacts extraterrestres lors d'un séjour pour une brûlure à l'hôpital (il s'était brûlé dans un vaisseau et il en a parlé là-bas, on ne sait pas pourquoi).

Zitha a vu le prof. Hernandez pour la dernière fois en 1981. Elle a vu que sa maison à Mexico a été vendue en 1982.

Il est sorti de l’hôpital au bout d’un certain temps, mais il a disparu définitivement de manière mystérieuse dès lors. Zitha n’a appris sa sortie et sa disparition qu’après coup et ne le reverra pas.

Le livre paru par Wendelle Stevens « UFO Contact from Andromeda » est l’édition des notes de Zitha Rodriguez qui a pris contact avec lui, racontant tout ce que lui avait dit le prof Hernandez ainsi que les notes de ses contacts qu’il lui avait montrés (et qu’elle ne détenait pas). Notamment Zitha ne comprenait pas les éléments scientifiques des notes de Hernandez et ne les prenait pas en note, donc toute une partie est largement manquante par rapport aux informations originelles.

Des contacts canalisés qui eurent lieu par Robert Shapiro bien des années après indiquent concernant le prof qu’il a disparu contre sa volonté. Probablement enlevé par des organismes privés.

Des preuves qui ont convaincu le professeur Hernandez :

◻️ Avant de voir son vaisseau spatial et de rencontrer d’autres membres de sa race - des êtres humains très semblables à nous - provenant de son groupe, le professeur Hernandez lui demanda une preuve qu’elle venait bien d’au-delà de la Terre, comme elle le prétendait. Elle fit alors quelque chose qui provoqua une transformation impossible de sa montre en or : les engrenages en acier et les pièces à l’intérieur furent convertis en un métal blanc informe à l’intérieur du boîtier, tandis que les parties en or restaient entièrement intactes. Cela défiait totalement les lois ordinaires de la physique telles que nous les comprenons. L’or fond à une température bien plus basse que l’acier et est beaucoup plus mou et malléable.

◻️ Une autre fois, le professeur Hernandez prit une photographie en couleur de LYA qui, une fois développée, ne révéla rien d’autre qu’un possible champ d’énergie à l’endroit où l’image de LYA aurait dû apparaître.

◻️ LYA a emmené le professeur Hernandez en voyage à bord de ses vaisseaux spatiaux à quatre reprises. L'un d'eux était un petit explorateur de cinq mètres de diamètre. Un autre était un vaisseau intermédiaire de 60 mètres qui transportait un certain nombre de vaisseaux plus petits. Et une fois, il a été emmené sur un vaisseau-mère beaucoup plus grand qui servait de base de soutien mobile à plusieurs vaisseaux de classe intermédiaire.

LYA a également parlé au professeur d'autres races voyageant dans l'espace et menant des opérations sur cette planète, y compris, de façon remarquable, des contacts de « Pliones » avec un manchot vivant en Suisse. Cette information a été communiquée au professeur en 1976, avant que quoi que ce soit sur les contacts des Pléiades en Suisse n'ait été divulgué, en dehors d'un très petit groupe local de personnes autour de cet homme, Billy Meier.

Le prof. Hernandez avait laissé Lya prendre une place énorme dans sa vie, toutes ses pensées étaient tournées vers elle. Il dira : « LYA était désormais non seulement mon amie, ma conseillère, mon informatrice, mais elle avait trouvé une telle immersion dans ma vie que l'extraire, la tirer de là, cesser de la voir, allait provoquer un traumatisme en moi. LYA avait la particularité de vivre dans ma mémoire même lorsque ses absences se prolongeaient. » Hernandez rencontrait Lya dans des lieux publics, elle se confondait avec n’importe quel autre terrien. Il l’a une fois rencontré par exemple, sur le chemin de la cafétéria de l’université où il travaillait.

Époque et lieu du contact :

Le contact de Lya avec R.N. Hernandez eut lieu le 14 novembre 1972 au Mexique alors que Hernandez assistait à une conférence d’odontopédiatrie, probablement à l’université où il travaillait. C’était un simple contact visuel avec une impression particulière, mais sans aucun échange. Deux autres contacts visuels auront lieu sans pouvoir lui parler dans les deux ans qui suivent.

Il lui faudra attendre le 22 décembre 1974 pour pouvoir discuter avec elle, à l’université, et c’est là qu’elle lui révèlera sa nature extraterrestre. Il ne la croira pas jusqu’au 22 avril 1975, date du contact suivant, où elle l’emmènera de nuit, il est précisé après 2h30 de route depuis l’université, à un endroit entre Hidalgo et Queretaro. Là elle lui montrera son petit vaisseau spatial d’exploration qui était invisible et placé en pleine nature, où il montera avec elle pour un tour de vol en orbite terrestre.

Commentaire personnel :

En regardant sur une carte routière en ligne, la durée en voiture d’une des universités du Sud de Mexico vers la frontière entre Hidalgo et Queretaro est de l’ordre de 2h30 de route, c’est cohérent.

Mexique, Mexico.
Mexique, Mexico.
Entre Hidalgo et Querétaro au Mexique (au nord de Mexico), où Hernandez est monté dans le vaisseau de Lya.
Entre Hidalgo et Querétaro au Mexique (au nord de Mexico), où Hernandez est monté dans le vaisseau de Lya.
Localisation de l’ININ (Institut national de recherche nucléaire au Mexique) où travaillait Hernandez, à La Marquesa, situé à environ 30km au sud-ouest du centre de Mexico.
Localisation de l’ININ (Institut national de recherche nucléaire au Mexique) où travaillait aussi Hernandez, à La Marquesa, situé à environ 30km au sud-ouest du centre de Mexico.
Université UNAM à Mexico, emplacement global sur carte. Le professeur Hernandez y travaillait, en physique nucléaire.
Université UNAM à Mexico, emplacement global sur carte. Le professeur Hernandez y travaillait, en physique nucléaire.
Campus universitaire de l'UNAM, traversé par l'avenue Insurgentes, à Mexico. La faculté des sciences et l'institut de physique (où devait travailler Hernandez) sont situés en bas à droite.
Campus universitaire de l'UNAM, traversé verticalement par l'avenue Insurgentes en jaune, à Mexico. La faculté des sciences et l'institut de physique (où devait travailler Hernandez) sont situés en bas à droite.

Publication de l’histoire :

Zitha Rodriguez-Montiel avait publié en 1979 un résumé de 3 pages racontant l’histoire du prof. Hernandez dans le magazine « OCCULTE » dans lequel elle travaillait aussi.

Un manuscrit de tout le contenu écrit par Zitha sur le sujet du contact du prof. Hernandez a été initialement rédigé en langue espagnole et est enregistré auprès de la "Secretaría de Educación Pública, Dirección General del Derecho de Autor", sous le numéro 20470, sous le titre original "Profecías de Una Mujer Extraterrestre", numéro de contrôle d’enregistrement 20470, n° d’enregistrement 13616/95, Livre 4, 401 pages, daté du 12 novembre 1985. Mais il n'y a pas eu de diffusion publique à ce moment-là, seulement un dépôt de protection du contenu.

La seule publication qui ait été faite publiquement par Zitha était dans le magazine "Occulte" en 1979, avant que Zitha n’ait été mise en contact avec Wendelle Stevens en 1987. A partir de là Wendelle Stevens a obtenu l’autorisation de traduire en anglais les notes de Zitha prises en espagnol pour publier l’histoire de R.N. Hernandez dans un livre intitulé « UFO contact from Andromeda », qui est paru en 1989.

UFO contact from Andromeda, par Zitha Rodriguez-Montiel faisant le récit du contact de R.N. Hernandez, publié par Wendelle Stevens en 1989.
UFO contact from Andromeda, par Zitha Rodriguez-Montiel faisant le récit du contact de R.N. Hernandez, publié par Wendelle Stevens en 1989.

Ce livre est né d’une série de circonstances inhabituelles. Zitha Rodriguez n’avait aucunement prévu d’écrire un livre sur les OVNIs, bien qu’elle s’intéressait au sujet. Elle ne connaissait pas le professeur R.N. Hernandez avant leur rencontre, qui s’est faite de manière totalement fortuite, ou du moins en apparence. À l’époque, elle travaillait sur un projet sans lien avec les OVNIs lorsqu’elle a croisé la route de Hernandez. Ce n’est qu’ensuite qu’il deviendra le centre d’une enquête sur l’un des cas de contact extraterrestre les plus profonds survenus au Mexique.

Zitha n’avait jamais entendu parler de Wendelle Stevens, jusqu’à ce que Richard Heiden, avec qui elle correspondait en espagnol, lui parle d’une enquête OVNI menée en Suisse par Stevens, présentant des similitudes avec le cas mexicain. Heiden mit alors Stevens en relation avec Zitha, lui fournissant son adresse à Mexico.

Stevens écrivit à Zitha une lettre de présentation, et reçut en retour une réponse bien rédigée et réfléchie. Cette réponse jeta les bases de ce qui allait suivre dans les semaines à venir en terme d’échanges en Wendelle Stevens et elle. Pour partager ce sentiment de découverte d’un nouveau cas de contacté très profond, le rapport initial envoyé par Zitha à Stevens a été inclus dans son intégralité. Ce courrier, tout comme les échanges ultérieurs, a été considéré par Stevens comme se distinguant par sa franchise, sa clarté et son honnêteté.

Suite à cela les échanges ont eu lieu entre Zitha et Stevens et le livre est né avec la masse de documentation provenant de Zitha que Stevens a analysé et jugé digne d’intérêt pour diffusion.

Le script espagnol d'origine de Zitha Rodriguez de 1985 (qui a été traduit par Wendelle Stevens en anglais dans le livre "UFO contact from Andromeda" publié en 1989) a été publié par elle dans un livre en juin 2023 de manière totalement remaniée (des choses enlevées, d'autres ajoutées, des modifications). Un deuxième dépôt a été fait par Zitha pour cette version corrigée et élargie en mars 2004, à Indautor. Mexique. Le contenu remastrisé additionné de notes actuelles par Zitha constitue ce nouveau livre publié en juin 2023.

Zitha Rodriguez-Montiel a publié en juin 2023 le livre "Profecias de una mujer extraterrestre", contenant son script original en espagnol entièrement ramenié du récit du contact avec le professeur Hernandez.

Du contenu supplémentaire et notamment des nouvelles du professeur Hernandez a été donné à Zitha en 1993, par un document qu'il avait fait remettre pour elle en 1985 mais qu'elle n'aura qu'en 1993.

Cela vaut vraiment le coup d'acheter la version électronique de ce livre qui coûte moins de 3 € pour un contenu intéressant volumineux (mais en espagnol).

Ainsi en plus du livre de Wendelle Stevens qui sert de base pour cet article, nous complèterons notre étude de ce cas avec des informations provenant du nouveau livre de Zitha et les informations supplémentaires qu'il contient par moments.

Comment a eu lieu le contact :

Selon le livre, Hernandez était professeur d’université et chercheur en physique mathématique nucléaire, qui avait le respect de ses supérieurs. Il avait obtenu un prix national en physique. Il avait atteint toutes les limites de carrière qu’il pouvait souhaiter depuis des années.

Commentaire personnel :

Toutefois on voit dans le livre que Lya lui parle de travail de ses collègues sur des expériences de recherche de biologie, et on à l’impression parfois que ce qu’il enseigne est en rapport avec la biologie et le médical (il mentionne qu’il travaillait sur un vaccin et attendait une réaction cellulaire), il assiste d’ailleurs à une conférence d’odontopédiatrie. Soit il est possible qu’il y ait une confusion dans le livre de Zitha sur la matière enseignée par ce professeur qui est incorrectement mentionnée comme « physique mathématique » au lieu de médecine ou biologie, soit il a plusieurs diplômes et qualifications, soit Lya parle de travaux de ses collègues mais non liés à ce qu’il fait lui-même comme travail. En tant que directeur de l'institut comme le disait Zitha (mais était-ce le cas ?) on peut penser qu’il pouvait piloter des équipes qui travaillaient sur différents domaines en rapport avec la radioactivité, y compris du biologique et médical.

Hernandez raconte qu’il avait 50 ans, et était un sceptique complet de tous les phénomènes parapsychologiques, télékinésie, combustion spontanée, phénomènes incroyables, etc et qu’il croyait plus que tout qu’il était une perte totale de temps de croire en l’existence d’extraterrestres. Il partageait l’opinion de ses collègues scientifiques sur l’évolution humaine et avait mené des discussions avec des collègues astronomes qui l’assuraient n’avoir jamais rien pu observer qui puisse faire penser qu’il existe dans l’espace autre chose en terme d’engins volants que des satellites artificiels ou des fusées envoyées par les hommes.

C’est alors qu’est apparu dans sa vie cette femme, Lya. Il lui a fallu plusieurs années pour commencer à prendre un peu au sérieux ce qu’elle lui disait.

Zitha Rodriguez : « J’ai rencontré le professeur Hernández de manière fortuite, bien que je sois consciente que le hasard n’existe pas, car après tout ce que j’ai entendu de sa bouche et lu dans son journal, je me demande encore si ce fut une coïncidence ou une causalité qui me mena jusqu’à son bureau ce matin-là de l’année 1978.

Située sur l’avenue Insurgentes, cette institution était immense. Je m’y étais rendue pour obtenir des données sur la sismologie, dans le but de compléter un livre que j’écrivais alors sur les tremblements de terre. J’ai montré à la réceptionniste ma carte de visite, qui m’identifiait comme directrice de la Revue OVNI, sur laquelle figurait, en guise de logo, la silhouette d’un vaisseau extraterrestre de type adamskien.

Peu après, on m’invita à entrer dans une salle d’attente plus grande que le hall d’accueil. Deux personnes, semblant appartenir au service de sécurité, vinrent à ma rencontre et m’interrogèrent sur le but de ma visite.
Après avoir expliqué la raison de ma venue, ils me conduisirent au bureau du professeur Hernández, lequel, d’un geste, m’invita à m’asseoir.

La porte du bureau se referma derrière les gardes, et le professeur Hernández se présenta alors, se leva pour prendre un étui à cigarettes posé sur une étagère proche. Je constatai qu’il mesurait environ 1,90 mètre.

Il commença, par quelques détours, à me poser des questions sur mon travail issu de l’enquête que je menais, notamment sur mon expérience concernant le phénomène des Objets Volants Non Identifiés (OVNI).
Jusqu’à cette date (1978), j’avais interviewé environ deux cents personnes se disant contactées par des extraterrestres, affirmant avoir voyagé dans des vaisseaux d’autres mondes et conversé avec leurs occupants.

Illustration générée par IA : Zitha Rodriguez rencontre le professeur Hernandez dans son bureau à l'ININ. Il la reçoit (en tant que directeur ?) car elle veut rencontrer quelque de l'institut.
Illustration générée par IA : Zitha Rodriguez rencontre le professeur Hernandez dans son bureau (probablement à l'UNAM). Il la reçoit (en tant que directeur ?) car elle veut rencontrer quelqu'un de l'institution.

À mesure que je lui expliquais le travail d’investigation que je réalisais à l’échelle internationale et les congrès auxquels j’avais assisté, l’intérêt du professeur allait croissant. Une fois mon activité bien identifiée, ses questions se firent plus nombreuses, et je tentais d’y répondre selon mon expérience.

À un moment indéterminé de la conversation, il me parla de son amitié - pour le moins insolite - avec une femme extraterrestre qui, selon lui, venait d’un monde situé dans la constellation d’Andromède, où, d’après ses dires, le système social, économique et politique était différent du nôtre. Elle lui avait appris que dans son monde, l’argent n’existait pas, rendant leur système économique très différent de celui de la Terre.

Cet homme, professeur à l’Université de Mexico, physicien mathématicien nucléaire, expert en fusion atomique expérimentale, avait été quelques années auparavant un sceptique acharné concernant tout ce qu’il classait dans le domaine de la parapsychologie. Et - selon ses propres mots - il refusait d’admettre l’existence d’êtres vivants et intelligents dans d’autres mondes.

Lors de cette première entrevue, il me dit qu’il ne souhaitait pas que son cas soit publié, en raison de l’importance du travail qu’il effectuait pour le gouvernement du Mexique. Je compris qu’à l’instar de beaucoup d’autres ayant vécu ce genre d’expériences, il craignait les moqueries et le discrédit de la part de ses collègues ou de sa famille. Il n’avait jamais imaginé - selon ses propres dires - qu’il vivrait l’aventure la plus extraordinaire qu’un être humain puisse expérimenter.

Lorsque je l’ai rencontré, il était encore bouleversé par le choc psychologique que lui avait causé l’expérience de voyager dans un vaisseau spatial. Et à mesure qu’il se remémorait ses vécus, il devenait visiblement agité. À chaque souvenir qui refaisait surface, on aurait dit qu’il revivait encore une fois ces scènes spatiales observées au cours de ses divers voyages, auxquels l’avait convié son amie extraterrestre.

Chaque fois qu’il racontait ses conversations avec cette femme, il s’émouvait au point que les larmes lui montaient parfois aux yeux.»

C’était le 14 novembre 1972. Hernandez assistait à une conférence d’odontopédiatrie (note: soins thérapeutiques préventifs des enfants).

Hernandez : « J’étais assis au fond de la salle de conférence. Je vis une belle jeune femme avec une apparence légèrement orientale, à la peau blanche, et au corps élancé. Ses cheveux étaient longs et noirs et lui tombaient sur les épaules.

Elle était entièrement vêtue de noir, portant un pantalon de tailleur et un chemisier de la même matière, qui m'a semblé être du plastique laminé. Elle avait des yeux persistants d'un vert clair. J'avais l'impression que ses yeux étaient braqués directement sur moi, et je pouvais sentir son regard même dans l'obscurité de la pièce. Il y a eu un instant où nos regards se sont croisés, et j'ai senti un étrange frisson envahir tout mon corps.

Malgré mes vains efforts pour me concentrer sur l'exposition de la conférence, je n'y parvenais pas. Dans mon esprit, la figure de cette jeune femme, aussi énigmatique que fascinante, restait gravée.

Mais lorsque je me suis à nouveau penché vers le groupe, j'ai remarqué qu'elle n'était plus là. J'ai cherché dans la salle si je pouvais la trouver assise à un autre endroit, mais non, elle n'était pas là. J'ai regardé la porte et il m’est apparu qu’elle avait été fermée. A ce moment-là, je n'y ai pas attaché d'importance.

Les premières ombres du soir étaient déjà apparues lorsque la conférence s'est terminée. Je me suis rendu sur le parking et je suis monté dans ma voiture. Je ressentais une étrange sensation de bien-être, et j'ai inconsciemment allumé la radio pour écouter les nouvelles, mais elle ne fonctionnait pas correctement. Je n'entendais que des parasites lourds. Je me suis dit : « Peut-être l'antenne ». Mais en la vérifiant, j'ai constaté qu'elle fonctionnait correctement. J'ai essayé de synchroniser l'appareil, mais sans succès. Je n'arrivais pas à syntoniser quoi que ce soit. J'étais sur le point d'éteindre la radio lorsque j'ai entendu un nouveau bruit... d'autres parasites, puis le silence.

Ensuite, j'ai commencé à entendre clairement une voix creuse et métallique qui, lentement, a commencé à articuler des mots dans un espagnol parfait. Finalement, la voix a parlé sans interférence et a dit avec un accent parfait : « Tu es connecté à notre fréquence, homme de la terre. Tu es entré dans la phase primaire et ce sera facile dans ce qui suit que je veux répéter... tu vas avoir des nouvelles... »

J'étais déconcerté, mais à ce moment-là, je n'ai pas fait le lien entre l'une et l'autre chose. Plus tard, quelque temps après la disparition de la voix, j'ai continué à réfléchir et à essayer de découvrir la signification de tout cela. La radio est restée éteinte pendant un peu plus d’une demi-heure. De la même manière que la fréquence avait disparu, j’ai entendu une mélodie.

Le trajet jusqu'à ma maison m'a semblé long, mais plus tard, j’ai remarqué avec surprise que j'avais fait de grands cercles, comme si, inconsciemment, je ne voulais pas arriver à ma destination. J'ai secoué ma tête, qui commençait à être lourde, pour essayer d'écarter ces idées. A ce moment-là, je n'ai pas relié la voix du message avec la femme que j'avais vue à l'université.

Peu de temps après, j'étais confortablement installé dans mon fauteuil préféré, un rafraîchissement à portée de main, en train de lire, lorsque j'ai sombré dans un profond sommeil. »

Hernandez : « Plus d'un mois s'est écoulé. J'avais presque oublié la rencontre avec cette femme aussi séduisante que mystérieuse. Ce jour là, je me suis levé sans imaginer que j'aurais une autre rencontre avec elle. Cette fois-ci, c'était dans un lieu complètement différent. Cela s'est passé dans un restaurant en plein air... le long de l'avenue Insurgentes.

Alors que je prenais mon petit-déjeuner avec Carlos, un ami et collègue de longue date, j'ai regardé vers la porte d'entrée et je l'ai vue... oui, je l'ai vue. À la lumière du jour, sa beauté ressortait. Elle réunissait des caractéristiques aussi exotiques que naturelles, mais sa personnalité était telle qu'elle pouvait projeter non seulement cette assurance qui l'a toujours caractérisée, mais en la voyant, j'ai ressenti un mélange de tendresse, de connaissance, de paix et de tranquillité intérieure.

Elle était accompagnée d'un homme vêtu d'un uniforme portant un insigne sur le côté gauche de la poitrine. Il s'agissait d'un triangle doré à l'intérieur duquel se trouvait un cercle bleu. L'homme avait une belle allure et était un peu plus grand qu'elle. LYA doit mesurer plus de 1,90 mètre. Il a presque touché le haut de la porte avec sa tête.

Instinctivement, je me suis levé. Le regard de Carlos et le ridicule de ma réaction m'ont fait me rappeler que je ne devrais pas être aussi impulsif. « Que s'est-il passé ? demanda Carlos. « Excuse-moi, je pensais que c'était une autre personne que je n'avais pas vue depuis longtemps », dis-je en mentant. À cinq heures de l'après-midi, je devais donner un cours et j'ai regardé ma montre. Il était à peine dix heures du matin. J'avais besoin de savoir qui elle était, mais pourquoi un tel regain d'intérêt soudain pour une femme d'une grande beauté, mais dont je ne connaissais absolument rien. Après avoir fini de manger, Carlos et moi sommes partis pour l'université.

En chemin, j'ai décidé de commencer à enquêter sur cette belle femme. J'ai passé en revue mes listes (d'étudiants), mais il n'y avait pas de nouvelle étudiante comme elle, et je n'avais pas non plus connaissance de la présence d'une personne en tant qu'auditeur dans ma classe. Je décidai alors de commencer à prêter toute mon attention uniquement à essayer de la voir. J'étais convaincu d'une chose... elle était réelle ; ce n'était pas une vision créée par mon esprit. Elle existait vraiment. »

Hernandez : « La salle de classe était plongée dans l'obscurité. En effet, je projetais des diapositives pour illustrer mon cours. Pendant que je passais les transparents, elle est entrée. Sur le coup, j'ai été stupéfait. C'était encore cette femme, toujours vêtue de noir. Elle était entrée au moment où je discutais du point le plus important.

Peut-être mes étudiants n'avaient-ils pas remarqué mon trouble dans l'obscurité de la salle, et aussi parce que les transparents occupaient leur attention. J'ai senti son regard, comme si ses yeux avaient leur propre lumière. Elle regardait fixement, sans cligner des yeux. Mais loin de ressentir de la nervosité, son regard infusait un calme et une paix intérieure indescriptibles. J'essayais de calculer son âge. Je pensais qu'elle devait avoir trente ans. C'était un peu vieux pour être mon élève, mais vu qu'il y a des gens qui étudient pour deux carrières ou plus, ce détail pouvait passer inaperçu.

À la fin du cours, j'ai allumé les lumières pour constater qu'elle avait disparu dans l'ombre de la porte. J'ai ouvert un chemin à travers mes élèves, mais quand j'ai enfin pu sortir, elle n'était plus là. J'ai demandé à un jeune qui se trouvait près de la porte s'il avait vu une femme de ses caractéristiques. Il m'a regardé comme on observe une bactérie au microscope et, d'un regard narquois, m'a répondu par la négative. Au cours de mes 25 années de professorat, jamais une telle chose ne m'était arrivée. Je me suis sentie affligé. Je m'en suis voulu. J'ai cinquante ans et je me comporte comme un adolescent qui fait ses premières armes de conquistador. Je suis retourné dans la salle, j'ai pris mes livres, j'ai fixé le projecteur et les transparents et je suis parti. Il me restait encore une bonne distance à parcourir avant de rejoindre ma voiture. Pendant ce temps, je marchais en réfléchissant. »

Hernandez : « En raison du travail intense auquel nous nous sommes livrés au laboratoire de l'université, certains collègues et moi-même avions convenu de finaliser tous les tests qui nous permettraient d'arriver au bout encore à temps pour les vacances. C'était très important car nous travaillions sur un nouveau vaccin.

Les salles de classe vides étaient froides et pleines de silence. L'air semblait plus léger et les jardins se reposaient de leur activité normale. En analysant une cellule au microscope, j'ai imaginé que la solitude pouvait nous inspirer pour poursuivre notre travail. En attendant la réaction cellulaire, j'ai appuyé ma tête contre la fenêtre pour sentir les faibles rayons du soleil qui traversaient la vitre. C'était une journée froide, mais absolument claire... magnifique.

En regardant vers le couloir, je l'ai vue ! Debout à côté d'une porte, elle regardait directement vers l'endroit où je me trouvais. Elle me donnait l'impression de la connaître depuis toujours. En la regardant, j'ai ressenti une détente telle qu'elle a produit en moi un bonheur incroyable. Émotionnellement revigoré devrait être le mot. Et si j'avais chanté et dansé, cela ne m'aurait pas semblé étrange. J'ai également ressenti une association indéfinissable entre elle et moi, toujours à distance. Sa présence me semblait tout à fait familière. C'était comme si quelque chose dans mon intérieur l'attendait sans m'en avertir.

J'ai confié mon travail à un collègue et je suis descendu, un peu pour m'assurer qu'elle était toujours là et une autre impulsion, je ne sais quoi, qui m'attirait irrésistiblement vers cet endroit. À deux ou trois mètres, je me suis arrêté. Elle a souri, mais dans son sourire il n'y avait ni méchanceté, ni coquetterie. C'était un regard doux et donc un sourire franc, comme celui qui salue avec plaisir le retour d'un ami.

- « Bonjour, professeur ». Elle me salua.

- « Bonjour, señorita ». C'est ce que j'ai répondu. Je la regardai profondément tandis qu'elle me tendait la main. « Cela peut paraître étrange mais vous me semblez si familière, si connue, que je jugerais que vous et moi avons déjà conclu un pacte à un niveau d'amitié ». Je lui ai dit.

- « Professeur, je suis venu vous chercher. J'ai essayé de faire ces rencontres, étant venu précisément pour vous voir. L'étrangeté n'est pas que vous vous attendiez à me voir, mais que vous ayez l'occasion de me voir et de m'entendre par la suite. »

- « Vous êtes venu me trouver ? » demandai-je, surpris.

- « C'est ainsi. Je m'appelle Elyent-se-siant (note : Hernandez l’appellera Lya ensuite, la version anglaise traduit son nom original comme "Elyense", la version espagnole du deuxième livre donne "Elyent-se-siant", ce qui est plus certainement le vrai nom car la verson anglaise est une traduction de l'espagnole) et sur la Terre, ainsi que dans d'autres parties de l'Univers, ma mission est d'enquêter sur tous les types de vie intelligente, son association avec la planète, son adaptabilité et la prolongation biologico-sociale de son développement. »

- « Qu'essayez-vous de dire ? Quelles autres parties de l'Univers ? »

- « Je vous expliquerai, professeur. Je ne suis pas de cette planète. Je viens d'une planète située à des milliers d'années-lumière de la Terre. Je fais partie d'un groupe d'investigation. »

- « Comment ? » demandai-je, ne croyant toujours pas ce que j'entendais.

- « Oui, je sais que tu vous ne croyez pas maintenant ce que je vous dis. Les membres du groupe auquel j’appartiens et moi-même avons essayé d'ouvrir une communication télépathique, mais nous avons senti que cela aurait pu vous perturber un peu émotionnellement, c'est pourquoi nous avons opté pour une communication directe. Vous êtes un homme objectif et analytique. Il nous sera très difficile de vaincre votre scepticisme.

Vous-même, à la fin de tout cela, serez capable d'analyser avec empathie tout ce que je vous aurai dit. Nous savons que vous ne croyez pas tout ce que vous recevez par le biais du stimulus bioélectrique télépathique. Vous êtes un récepteur honnête, mais nos intentions ne changeraient pas les résultats si nous ne vous parlions pas directement. »

- « Qu'est-ce que vous avez l'intention de faire ? Me faire quitter mon mode de vie ? J'ai entendu parler de personnes qui passent leur vie à sauter d'un fantasme à l'autre, mais ce que vous dites dépasse les limites de l'imagination », ai-je dit en me fâchant.

- « Non professeur, je sais que pour vous c'est difficile à croire, mais enfin vous accepterez notre existence, qui n'est pas aussi cérébrale que l'existence de l'être humain sur la Terre. Ou bien croyez-vous qu'un être de cette planète serait capable de douter de votre existence alors que je vous regarde ? »

Je me suis momentanément senti confus. « Pardon... je dois aller à mon travail. », ai-je dit en guise d'excuse.

- « Regardez, professeur. Regardez-moi dans les yeux et pensez à quelque chose qui vous intéresse... ou à quelque chose qui est fixé dans vos neurones cérébraux, tout en étant imaginatif... pour vous-même. »

- « Et ça, pourquoi ? »

- « Je peux savoir ce que vous pensez. » ajouta-elle.

J’ai ri avec incrédulité

- « Essayez » a-telle ajoute en insistant. Je ne pouvais pas refuser. J'ai fermé les yeux et, dans mon esprit, j'ai commencé à prononcer l'alphabet grec.

- « Oh, non professeur », dit-elle, « l'alphabet grec est trop simple. Pensez à autre chose. Posez-moi une question dans votre esprit ».

J'ai demandé mentalement : « Est-il vrai que vous venez d'une autre planète ? »

Elle m'a répondu : « Oui. » J'aurais pu être surpris, ou peut-être m'aurait-elle rendu nerveux. Néanmoins, je me suis senti profondément détendu et j'ai expérimenté une concentration mentale inhabituelle...

- « Si vous venez vraiment d'une autre planète, comment se fait-il que vous parliez parfaitement l'espagnol ? demandai-je.

- « Sur mon monde, on prend très peu de temps pour apprendre la langue. Nous nous consacrons à la connaissance. Il nous faut très peu de temps pour connaître une planète dans sous toutes ses coutures.

- « Qu'est-ce que tu veux ou qu'est-ce qu'ils veulent de moi ? » demandai-je.

- « Pas seulement de vous », a-t-elle répondu, « nous espérons qu'on nous donnera l'occasion d'expliquer tout ce qui a été discuté entre nous.

En raison de notre présence sur Terre, beaucoup ont peur, sont terrifiés. Ils nous considèrent comme des êtres divins, célestes, mais nous sommes pourtant comme vous, avec quelques variantes. Nous aimons la vie.

Il nous semble que c'est un affront à ce même Univers que vivent des êtres intelligents qui optent pour la ligne erronée. Ils s'expriment avec violence et vivent dans l'ignorance. Mais le sauvetage de mondes comme le vôtre n'est pas autorisé, du moins pour nous. Nous n'avons pas non plus le droit de défendre d'autres peuples qui vivent dans la bellicosité et la peur constantes d'autres peuples à travers des lignes de frontière étendues.

Votre planète n'a pas de gardien. Aucune partie de la Terre ne porte cette distinction. C'est ce que nous étudions, nous analysons la vie, y compris sur des planètes comme la vôtre. Nous étudions les êtres qui possèdent une vie courte, comme vous par exemple, et nous étudions aussi la réaction humaine face à la mort. »

- « Pourquoi parlez-vous de planètes comme la nôtre ? » demandai-je.

- « Parce que sur les planètes comme la nôtre, la mort n'existe pas, ou presque.

- « Et c'est pour cela que vous êtes venus ? Peut-être êtes-vous les représentants d'une nouvelle religion pour laquelle vous faites du prosélytisme ? Je dois dire que je sens peu de remerciement en pensant que je suis la victime d'une quelconque machination. »

- « Non, professeur, ne pensez pas cela. De la même manière que vous menez une enquête sur la réaction cellulaire pour obtenir, ou essayer d'obtenir, un vaccin, de la même manière nous travaillons pour éradiquer de nombreux facteurs similaires qui pourraient porter préjudice à un grand nombre de races qui, réparties dans l'Univers, ne savent pas ou ont perdu la capacité de connaissance concernant l'éradication des antigènes. »

- « Comment savez-vous sur quoi je travaille ? demandai-je avec surprise.

- « Je sais beaucoup de choses sur vous. Demandez et je vous répondrai. »

- « Comment se fait-il qu'il y ait des races qui ne meurent pas ? Quel âge avez-vous ? »

- « La dégénérescence cellulaire qui résulte de la décrépitude ou de la vieillesse produit une anxiété constante chez l'être humain. La peur de mourir ou de cesser d'être se reflète dans la peur que l'homme a de la mort. De nombreuses races ont trouvé le moyen de prolonger la vie. Pour vous, ce serait un secret qui a cessé de l'être dans mon monde, où la prolongation biologique n'est plus un secret, mais une connaissance universelle. En ce qui concerne mon âge, je suis jeune en comparaison de beaucoup de gens de ma race. J'ai presque neuf cents ans... ou neuf siècles, si vous préférez.

Je répondrai à beaucoup de vos questions, mais pour l'instant, je souhaite que vous méditiez sur notre discussion, que vous n'en parliez pas, pas pour l'instant. Je vous surprendrai peut-être en vous disant que je suis parfois proche, très proche. Pour l'instant, je veux que vous sachiez que, lorsque notre conversation est télépathique, vous pouvez parfois en produire vous-même. Notre communication sera aussi directe que vous le permettrez. »

- « Et si je le refuse ? » demandai-je, toujours incrédule, mais tout aussi flatté de converser avec une femme aussi belle. Elle me regarda longuement, lisant peut-être chacune de mes pensées. Puis elle m'a dit :

- « Ne le niez pas, professeur, vous êtes éduqué. Tout comme moi, vous essayez d'appliquer toutes les connaissances physiologiques dont vous disposez pour me connaître davantage. Vous craignez que je ne vous fasse une farce et vous désirez me soumettre à une étude pour comprendre mon esprit. Moi, professeur, je pourrais refuser de répondre et pourtant j'en suis arrivé là, à converser avec vous sur votre monde, sur l'avenir de cette fabuleuse planète qu'est la Terre.

Je peux vous dire que nous ne sommes pas les seuls à avoir visité votre Terre. De nombreuses civilisations l'ont fait, et presque toutes sont d'accord pour dire que votre monde est un endroit privilégié. Pour l'instant, professeur, restez calme, détendez-vous, réfléchissez... et surtout gardez notre secret. En temps voulu, nous pourrons parler. »

Elle me tendit la main en guise d'adieu. J'ai voulu m'extraire de tout cela. J'avais peur. Il me semblait que l'on pouvait m’amener à un point d'où l'on pourrait facilement me pousser dans le vide. Suis-je la victime d'une plaisanterie ? Qui serait intéressé à jouer un tel rôle envers moi ? Peut-être quelqu'un qui connaît bien mon point de vue sur les êtres d'autres mondes... mais lit-elle ainsi dans mes pensées ? Parler grec aussi ? Le reste, l'inconnu, le surprenant, l'inénarrable viendrait au fil des mois, au fil des années...et personne ne cesserait de m'interroger. Pourquoi moi ?

Hernandez : « J'étais allé participer à une conférence sur le thème des neutralisants efficaces pour l'anesthésie. Cet après-midi-là, je me suis sentie particulièrement épuisé. J'avais parlé pendant près de deux heures sans interruption.

A la fin de la conférence, j'avais encore, parmi mes notes, plusieurs questions sans réponse. Avec quelques étudiants, nous sommes sortis dans le couloir, parlant encore un peu avant de nous séparer.

Alors que je me dirigeais vers le parking, j'étais loin d'imaginer que LYA m'attendait dans la voiture. Elle souriait franchement. Mon expression de surprise a dû sembler amusante.

- « Hello », dit-elle en guise de salut.

- « Hello », répondis-je.

- « Tu es très pressé ?

- « Non, j'ai seulement envie de me reposer. »

- « Aimerais-tu partir en mission en tant que copilote ? »

J'introduisis la clé dans la serrure de la porte, toujours sans répondre. J'ai placé mes papiers et mes portefeuilles sur le siège arrière et je me suis assis. J'ai démarré le moteur et je me suis penché pour la regarder.

- « Aujourd'hui a été une journée particulièrement fatigante. Toute la matinée à l'université, le déjeuner à midi, et tout l'après-midi en conférence... Cela ne pourrait-il pas être un autre jour ? » demandai-je, presque suppliante. Le silence s'est installé pendant un moment et je me suis retournée pour regarder vers la sortie.

- À voix basse, elle a dit : « C'est important. Je ne peux pas vous assurer que vous aurez une autre occasion comme celle-ci. »

- « Et cette mission, c'est loin ? » demandai-je.

- « Cela dépend beaucoup de la façon dont vous développez vos concepts de temps et d'espace. »

- « Très bien », ai-je dit en fermant la porte... Si ce n'est pas trop loin, j'accepte. »

En route, alors que j'étais arrêté devant un semi-phare, elle m'a dit : « Fermez les yeux. » J'ai obéi. J'ai senti sa main toucher mon front. A cet instant, les muscles de mon visage se sont détendus, ma tête s'est éclaircie, mon esprit s'est concentré et mon corps a peu à peu retrouvé sa vigueur, tout cela au contact de sa main. « Et voilà », dit-elle au moment où le feu passe au vert, « allons-y ».

- « Vers où ? demandai-je ? »

- « Allez vers le nord, je vous guiderai. »

Après 2 heures et demie de route, nous sommes arrivés à une route principale entre Hidalgo et Queretaro. Nous nous sommes arrêtés à un endroit isolé où il y avait une abondance de cactus. Il était assez tard. J'ai regardé ma montre : 21 h 30. Je commençais à ressentir de l'anxiété à l'idée d'un éventuel assaut. Encore une fois, j'étais fatigué, ou peut-être était-ce la nervosité ? De nouveau, la main sur le front. Une fois de plus, j'ai retrouvé ma vigueur. Tout était silencieux.

- « Nous allons nous garer ici ». Elle indiqua une place sur le côté de la route

- « Nous allons nous garer ici ? » demandai-je avec surprise. « Laisser la voiture à cet endroit pourrait être dangereux pour toi et pour moi aussi ». ai-je dit, admettant ma lâcheté.

- « Nous devons marcher vers là, » dit-elle tandis que son doigt indiquait un endroit qui ne pouvait être distingué dans l'obscurité.

- « Mais, LYA, cette voiture est mon bien le plus précieux, et si elle est volée, comment pourrons-nous revenir ? »

- « Vous n'avez pas à vous inquiéter. Nous avons fait en sorte que personne ne puisse voir votre voiture sous quelque angle que ce soit ». J'ai posé ma main sur la voiture.

Elle m'a tendu la main au niveau du poignet et j'ai commencé à éprouver une véritable confiance. J'ai laissé tomber mes peurs, mes inquiétudes, même les plus cachées, ou celles des temps lointains qui vivent dans les régions les plus profondes de mon psychisme. À ce moment-là, j'ai ressenti un bonheur indescriptible. Nous avons commencé à marcher.

- « Où allons-nous ? demandai-je.

- « Nous allons voler autour de votre monde » Elle a répondu. Je l'ai regardée, essayant de voir s'il s'agissait d'une blague. Son visage avait pris un sérieux inhabituel pour elle.

- « Maintenant ? » demandai-je en bégayant.

- « Oui, maintenant. »

- « Ça ne peut pas attendre ? »

- « Ce que vous allez voir aujourd'hui... ne peut pas attendre, professeur. »

C'était inhabituel que j'aille, emmené par la main de LYA, toujours avec moi derrière elle, ahuri d'autant plus qu'il faisait nuit, et ouvrant les yeux plus grands à chaque pas. Pour elle, c'était la routine ; pour moi, tout était surprenant.

Image illustrative générée par IA : Lya devant son petit vaisseau rendu visible pour Hernandez, caché dans la campagne sauvage.
Image illustrative générée par IA : Lya devant son petit vaisseau rendu visible pour Hernandez, caché dans la campagne sauvage.

Un objet rond de plus ou moins trois mètres de diamètre se trouvait à quelques mètres devant nous (plus tard le professeur rectifiera cette estimation à 5 mètres après être monté dedans). LYA sortit un appareil en métal qui ressemblait à une petite boîte de cigarettes et appuya sur un bouton. A ce moment-là, la porte du vaisseau s'est ouverte par le bas et nous sommes passés à l'intérieur par une petite échelle.

Nous nous sommes assis. Il n'y avait que deux sièges. Elle s'est assise devant ce qui devait être un pupitre de commande avec des barres de couleurs (illuminées comme si elles fonctionnaient). Elle a touché un petit levier avec plusieurs boutons et en a appuyé un.

L'échelle s'est rétractée par le petit port et l'ouverture s'est refermée. Le vaisseau s'élève silencieusement dans les airs. Devant nous, une « fenêtre » s'ouvrit comme un voile, et les lumières des villes apparurent devant mes yeux surpris. Puis des points minuscules et, semble-t-il, des océans. J'en ai déduit que nous volions à une vitesse fantastique.

La Terre se retirait de plus en plus et ainsi je pouvais contempler la nuit, les étoiles, et plus tard des dizaines de satellites de tous types en orbite autour de la Terre. Bien au-delà se trouvait une lumière d'un bleu pâle ou lilas qui marquait la ligne qui sépare le jour et la nuit, et je compris que tout n'est pas complètement sombre ni absolument lumineux sur mon monde.

J'ai regardé LYA qui, absorbée, semblait me regarder de la même façon. « Il s'agit d'un voyage d'exploration », dit-elle, “pas d'une routine préétablie, même si vous en avez l'impression”, ajoute-t-elle, en souriant.

- « Pour moi, il s'agit d'un voyage dans un monde qui dépasse mon entendement. » En moi, je me suis dit que c'était le voyage le plus surprenant de ma vie. À cet instant, j'ai compris beaucoup de choses. En regardant la planète, il m'est venu à l'esprit une succession d'idées étranges que je ne comprenais pas.

La planète bleue, comme LYA avait un jour appelé la Terre, avait des milliers de millions d'années d'existence, mais il n'est pas facile pour l'être humain de comprendre pourquoi et dans quel but elle flotte dans l'univers en renouvelant un à un les cycles de vie implantés dans le monde. Dans cette immensité, j'ai demandé plusieurs fois, en regardant la planète entourée d'objets dotés d'antennes : « Pourquoi ? Pourquoi l'homme ? Pourquoi la Terre ? Pourquoi tant d'orgueil, de vanité, d'arrogance et de haine ? Pour comprendre la vie telle que je l'ai vécue et les années que je me propose de vivre, je ne pouvais contempler qu'un instant. »

Note : des informations sur le contenu de cette sortie sont disponibles plus loin dans l’article. Elles concernent notamment une ceinture mortelle autour de la planète, par l’accumulation des déchets et gaz provenant d’explosions de test nucléaires envoyés dans la haute atmosphère.

«  […]

Nous sommes descendus brusquement. Une ceinture létale est la seule chose qui nous manque dans ce monde dangereux.

La voiture était exactement à l'endroit où nous l'avions laissée. LYA m'a dit au revoir et moi, gêné jusqu'à la dernière fibre de mon être, je suis monté dans la voiture et me suis dirigé vers ma maison. La route du retour était différente. Je ne me sentais pas fatiguée. Tous les problèmes qui avaient auparavant volé la tranquillité de ma vie semblaient minuscules comparés à ce que j'avais observé. C'est alors que j'ai décidé d'écrire cette robe, sinon pour ma génération, du moins pour la postérité, qui, chose encore inhabituelle pour moi, avait été vécue aux côtés de cette belle femme de l'espace... l'enchanteresse LYA. »

Commentaire complémentaire de Zitha sur cette aventure :

« Veuillez noter que la voiture était fermée à clé. Le professeur Hernandez ferme toujours sa voiture à clé. Et que LYA était assise à l'intérieur de la voiture fermée à clé. C'est l'un des aspects les plus étranges des nombreuses observations d'OVNI. Il semble que nos serrures n'offrent que peu de barrières aux êtres extraterrestres qui nous visitent. Ils peuvent facilement surmonter nombre de nos limites physiques. Notez également que LYA a déjà démontré une grande familiarité avec une grande partie de notre planète. »

Dans le livre publié par Wendelle Stevens, la date de cette rencontre est 14 avril 1973. En la lisant on voit que c'est forcément faux car il a vécu un contact avec le petit vaisseau de Lya avant ce contact. Dans le livre de Zitha "profecías de una mujer extraterrestre" on retrouve une date corrigée : avril 1975 (sans le jour). C'était donc bien une erreur de date dans le livre de Stevens.

Un vol en vaisseau de taille intermédiaire pour nettoyer les effets des radiations d’une explosion de test nucléaire.

Hernandez : « Aujourd’hui, samedi, après être allé voir mon ami Carlos, alors que je buvais une tasse, LYA, l’extraterrestre, a commencé une conversation télépathique avec moi et m’a donné un ordre : je devais la retrouver sur la route de Toluca, vers 22 heures ce soir-là. Ses amis voulaient me rencontrer. Je me sentais comme un condamné allant au procès. En fin de compte, je ne me sentais pas très bien en ce qui concernait mon système nerveux. Peut-être que LYA a détecté mon état d’esprit et a dit :
« Aujourd’hui, tu vivras une expérience singulière que nul autre terrestre n’a connue, mais tu devras parvenir à te contrôler. Tu y es presque déjà. »

J’ai regardé ma montre. Il était 20h10. J’avais encore le temps. À ce moment-là, j’ai songé à refuser (j’aurais pu le faire, me suis-je affirmé, avec l’énergie en moi), mais je ne l’ai pas fait.
Sous un prétexte quelconque, j’ai quitté mon ami peu après et j’ai conduit ma voiture droit vers le Paseo de la Reforma, où j’ai pris la route de Lomas de Chapultepec, tournant le volant dans la direction...

Encore une fois, ce moment surgit dans mon esprit. Quelque chose, un instinct, a pris le contrôle avec l’aide de cet être plus puissant que moi. Je résistais à y aller, mais mon moi extérieur avait malgré tout décidé de céder à ce rendez-vous étrange… Je voulais dire non, mais mes lèvres prononcèrent seulement oui… Oui…

Sur la route du Desierto de los Leones, j’ai eu la sensation que je m’approchais de l’endroit. Ensuite, je n’avais plus le contrôle de ma voiture. Elle avançait toute seule. Un sentiment de terreur m’a envahi. Maintenant, en m’en souvenant, je peux le comparer à cette sensation ressentie par ceux qui ont été capturés.

Encore une fois, cette voix dans mon esprit m’ordonnait de calmer mes émotions.
La voiture avait quitté l’autoroute et avançait sur un chemin cahoteux à travers champ. Je remarquai qu’il y avait maintenant très peu de maisons là où, auparavant, j’étais entouré par elles, et elles devenaient de plus en plus lointaines.

Vers 21h45, la voiture s’arrêta. Je regardai autour de moi. Tout était sombre. J’ai allumé la lumière intérieure du véhicule et laissé les phares allumés pour éclairer la route. C’était une obscurité épaisse. J’ai sorti une cigarette et actionné l’allume-cigare. J’ai inhalé profondément la fumée et je suis resté là, à fumer, pour me calmer petit à petit.

Les minutes semblaient passer comme des siècles.

Enfin, un peu avant 22 heures, j’ai vu que quelqu’un s’approchait de l’arrière de la voiture… C’était elle !

J’ai ouvert la portière, je l’ai prise par la main et je suis sorti. Nous avons marché directement vers une petite colline qui se trouvait à environ deux kilomètres de là. Tout le trajet, je l’ai parcouru main dans la main. N’importe qui aurait pu croire que nous étions des amants ou quelque chose comme ça.

À côté de cette colline, nous nous sommes arrêtés. Soudain, sous mes yeux, un vaisseau spatial, plus grand que le premier, se matérialisait lentement sous mes yeux surpris qui refusaient de croire ce qu’ils voyaient. Une fois le vaisseau entièrement formé, deux hommes au visage amical en sortirent et me regardèrent franchement. Je reconnus l’un d’eux. Oui, je l’avais vu à Sanborn avec LYA.

Ils se présentèrent tous les deux, puis m’invitèrent à monter à bord du vaisseau. Une fois à l’intérieur, je vis que celui-ci était presque identique, avec quelques différences, au premier que j’avais vu. Celui-ci possédait également une salle de décontamination - pour la dé-bactériarisation, comme ils l’appelaient.

Une fois que j’eus changé de vêtements, LYA m’informa que je devais prêter attention à tout ce que j’allais voir, car cette nuit allait être la seule (de ce genre) pour moi.

Nous prîmes tous place et le vaisseau entama le vol. Pendant le départ, ils m’expliquèrent que nous volions au-dessus des États-Unis en direction de l’Alaska, au nord-ouest du Canada. En bas, je pouvais voir clairement (malgré l’obscurité de la nuit) la vallée du Yukon. Au sud, une chaîne de montagnes volcaniques dont les sommets dépassaient les 6 000 mètres d’altitude, recouverts de neige.

Le vaisseau s’arrêta, suspendu dans les airs à environ 3 000 mètres d’altitude, exactement au sud de Kodiak et des mers intérieures, au-dessus de l’océan Pacifique.

On m’informa que, à plusieurs kilomètres de là, un sous-marin se préparait à effectuer ses exercices atomiques, et qu’il était équipé de charges Geoth, mais que cette nuit-là, il devrait peut-être être retiré de cet endroit et suspendre ses exercices, car la Royal Air Force, utilisant un bombardier, allait faire exploser un artefact dans cette zone. Je vis que le radar (l’écran de visualisation à bord du vaisseau) captait la position du sous-marin, et bien qu’il s’éloignait maintenant à grande vitesse, il apparaissait sur l’écran, et je pus voir qu’il appartenait aux États-Unis.

Les deux amis de LYA avaient localisé l’endroit exact où un exercice nucléaire très important allait avoir lieu. La bombe qu’ils allaient faire exploser possédait une force atomique supérieure à tout ce qui avait été testé jusqu’à présent. Le vaisseau extraterrestre effectua quelques tours de reconnaissance, s’avançant au-dessus du site sélectionné.

J’étais surpris. Pendant un instant, je craignis que les radars américains ne nous détectent et puissent alors nous abattre. Mais cela n’arriva pas. LYA me rappela qu’ils utilisaient leur neutraliseur de lumière et de fréquence.

Vers minuit, deux bombardiers de l’armée de l’air apparurent dans le ciel. À ce moment-là, je crus que c’étaient les dernières minutes de ma vie.

L’un de ces chasseurs-bombardiers largua sa cargaison mortelle. Au moment où mes amis focalisèrent l’écran sur l’endroit où ils avaient relâché ce lourd artefact létal, précisément à cet endroit, j’entendis un sifflement au loin, puis les moteurs de l’avion s’éloignèrent progressivement. La mer, à peine éclairée par le faible reflet des étoiles, fut secouée, et un grand fracas étouffa la turbulence de ces eaux froides, un bruit qui pouvait être entendu à des kilomètres à la ronde.

Notre vaisseau s’avança lentement vers l’endroit, dans un acte que je considérais comme suicidaire. Mais LYA me calma. À ce moment-là, un grand vacarme se fit entendre. En regardant LYA avec une attitude d’attente, elle m’expliqua :
« C’est la libération des atomes. »

À 2 000 mètres d’altitude, les deux hommes, qui pendant tout ce temps n’avaient rien perdu de ce qui s’était passé, déployèrent et commencèrent à activer un dispositif de succion d’évacuation. LYA expliqua :
« Nous devons aspirer toute la puissance atomique avant qu’elle ne se disperse à la surface. De cette manière, nous pouvons éliminer au maximum la contamination terrestre. »

Je ne sais pas combien de temps cette opération dura, mais il me sembla qu’elle aurait pu se poursuivre pendant près d’une heure. Je crois avoir compris qu’ils utilisèrent aussi un neutraliseur atomique.

À la fin de cette opération, le vaisseau monta toujours plus haut jusqu’à atteindre presque la ceinture de Van Allen. Il s’arrêta avant de franchir cette barrière spatiale, puis activa un système d’ouverture. Nous sommes sortis au-delà de la ceinture, et ensuite, le même vaisseau utilisa un système avec lequel ils refermèrent le point d’entrée. Cela, dit LYA, servait à empêcher la libération de l’atmosphère si nécessaire à la vie terrestre.

À des milliers de kilomètres de là, nous avons relâché la charge létale, déjà neutralisée. Une fois cette manœuvre terminée, les hommes et LYA me regardèrent. Ils respiraient avec difficulté - non pas à cause de la pression de l’espace ou du manque d’atmosphère, car le vaisseau était équipé d’un générateur atmosphérique spécial - mais à cause de l’importance de ces instants cruciaux pour la survie humaine.

Je me sentis mieux, peut-être parce que je savais que j’étais protégé par des êtres comme eux.

De retour sur Terre, ils m’expliquèrent qu’ils faisaient cela depuis le début des expériences nucléaires sur cette planète.

Lorsque nous redescendîmes, précisément à l’endroit où avait commencé le rendez-vous extraterrestre, mes nerfs lâchèrent et je me mis à pleurer comme un enfant. LYA dit que c’était logique, que beaucoup de sentiments avaient été remués cette nuit-là. Mes larmes continuaient à couler alors que je regardais ma montre. Elle s’était arrêtée à 00h30 cette nuit-là.

LYA m’aida à rejoindre ma voiture. Je montai à l’intérieur. La Lune apparut lentement derrière les nuages sombres et illumina le champ… Je levai les yeux vers le ciel, mais je ne vis plus le vaisseau.

Je mis le moteur en marche, fis demi-tour, quittai cet endroit et pris la direction du Nevado de Toluca.

Au matin, les gardiens du parc me trouvèrent au pied de la montagne. Le soleil se levait à l’est lorsque je les vis pour la première fois.
Quatre yeux curieux m’observaient à travers le pare-brise. Ils avaient l’air surpris. J’ouvris alors la fenêtre de la voiture et les entendis me demander si je me sentais bien. Dans un souffle, je répondis que oui, que j’allais bien.

Ils pensèrent sûrement que j’étais venu là ivre et que je m’étais endormi, car il leur semblait impossible que j’aie pu revenir.

Je ne leur dis rien ; je redémarrai simplement le moteur et quittai les lieux, en direction de Mexico.

J’arrivai chez moi vers sept heures du matin, ce dimanche qui me sembla le plus merveilleux de toute ma vie. Je me couchai pour me reposer ; ma femme était déjà réveillée. Il était évident, je dois le dire, qu’elle était visiblement irritée, mais je n’eus pas le courage nécessaire pour lui expliquer cette expérience que j’ai probablement été le seul mortel à avoir vécue.


Lya pouvait retrouver Hernandez n'importe où, comme elle le lui a expliqué ici :

Lya : « Chaque être vivant émet des ondes d’énergie qui, comme des canaux lumineux, sont facilement détectables à grande distance. Même si tu te trouvais dans un stade de football, je pourrais entrer en communication télépathique avec toi à travers tes propres ondes d’énergie. »

Un extrait à ce sujet :

Hernandez: « Aujourd’hui, nous sommes le 16 mars 1976.
Je me repose dans mon hamac, qui se balance doucement entre deux arbres feuillus du jardin de ma maison à Cuernavaca.
Soudain, j’ai fait un rêve... ou était-ce une révélation ?
J’ai vu que Lya était assise sur un banc dans le jardin central de cette ville. Je me suis réveillé en sursaut. Cela me sembla plus qu’un rêve, un avertissement.
Je me suis habillé rapidement et suis sorti sans prévenir. J’ai regardé l’horloge : il était 15h40. Je me suis décidé. Je suis parti en direction du jardin.

Et en effet, en arrivant, elle était là. Exactement comme je l’avais vue dans mon rêve. J’étais stupéfait. Elle ne pouvait pas savoir que j’étais dans ma maison de campagne, mais... pourquoi pas ? J’ai toujours pensé que j’étais connecté à sa fréquence, alors il ne serait pas difficile pour eux, les extraterrestres d’Andromède, de savoir où je me trouvais à un moment donné.

Elle me fit signe et... je m’approchai lentement. Sans peur, encore surpris.
Assis sur le banc en fer forgé, nous nous comportions comme si nous ne nous étions pas quittés depuis des jours. Elle fit remarquer que cet endroit était beau.
Je la regardai d’un air interrogateur, sans dire un mot. Soudain, il me vint à l’esprit de lui demander :
— « Comment as-tu fait pour me trouver ? »

Sa réponse fut :
— « Nous pouvons en savoir beaucoup sur toi. Ton énergie neuronale-cérébrale se manifeste. Elle est comme l’empreinte de chaque individu. Aucune n’est identique. Sur ma planète (Inxtria), nous pouvons nous localiser les uns les autres de cette manière, c’est-à-dire en envoyant des signaux définis d’ordre télépathique vers une personne spécifique, et c’est à travers son champ bio-lumineux (ce que vous appelez aura) que nous pouvons la localiser. »

Lya : « L’énergie humaine est subtile, merveilleuse. Elle contient intelligence et amour lorsque celui qui la porte la dirige vers ses êtres chers. Cette énergie produit une onde curative merveilleuse. Ceux qui entourent ces êtres aimants produisent des vibrations qui transforment leur environnement.

L’effet de cette énergie que vous appelez aura n’est que cela : un effet. La cause est l’essence même du sentiment de l’être humain. »


Après cette mise en situation des contacts de Hernandez avec Lya, ils se succédèrent, et elle lui apprendra et lui montrera de nombreuses choses, qui constituent le corps du reste de cet article, organisé en thématiques.

Pendant la préparation des pages principales du rapport de Zitha, Wendelle Stevens a soumis une version préliminaire à un ami professeur américain, réputé et d’un niveau comparable à celui du professeur Hernandez, afin qu’il en fasse une relecture critique.

Ce professeur a rapidement exprimé des réserves quant à l’authenticité du document. Selon lui, plusieurs éléments indiquent que ce rapport n’a probablement pas été rédigé par un professeur du niveau revendiqué. D’abord, le style d’écriture ne correspond pas au ton généralement employé dans les écrits académiques. Ensuite, certains sujets traités semblent mal compris par l’auteur, alors qu’un professeur compétent aurait dû les maîtriser.

De plus, les questions posées à l’extraterrestre ne sont pas celles que l’on attendrait d’un intellectuel confronté à une telle opportunité ; soit des questions importantes ont été omises dans le récit, soit le rôle du professeur y est mal décrit. Enfin, il a relevé que certaines questions manquaient de clarté et que les réponses semblaient mal interprétées, ce qui ne serait pas conforme au profil d’un professeur de haut niveau.

Wendelle Stevens a contacté Zitha Rodriguez à Mexico pour lui demander des photocopies des pages du journal du professeur Hernandez, afin de les étudier et de les inclure dans le livre comme pièces authentiques. Il lui a aussi demandé d'autres documents : les mémos personnels du professeur, un livret de Thomas Haskins donné à Hernandez à Chicago, une photo de LYA prise par Hernandez en mars 1979, ainsi que des croquis ou schémas réalisés par le professeur.

Il souhaitait aussi obtenir des documents sur la chute de Hernandez : son renvoi de ses postes, ses rapports médicaux, évaluations psychiatriques, séparation familiale et internement. Il espérait également plus de dialogues pour répondre aux critiques formulées par un professeur américain qui doutait de la véracité du récit.

Zitha avait indiqué posséder des centaines de pages de notes sur l’affaire, issues des discussions longues et fréquentes avec Hernandez, qu’elle avait notées en sténo. Cependant, elle avait dû rendre les journaux originaux au professeur après lecture, ne gardant que ses propres notes. C’est là que surgit un second problème majeur : Zitha, n’ayant pas la même compréhension que le professeur, transcrivait parfois ses notes des jours après, leur imprimant involontairement sa propre interprétation. Cela expliquerait le ton non académique critiqué par l’expert américain.

Malheureusement, il semble que les pages originales du journal de Hernandez ne soient plus accessibles, et que seules les notes de Zitha aient survécu.

Le nouveau livre de Zitha paru en juin 2023 donne des informations complémentaires au livre publié par Wendelle Stevens et elle en 1989. Le détail sera à retrouver dans une section prévue à cet effet en fin d'article.

Apparence des habitants de Inxtria :

Sur Terre Lya portait un tailleur pantalon sombre (noir) aux boutons bleu clair dans une matière très fine que le professeur n'a pas pu identifier. Elle avait les yeux foncés et portait des cheveux foncés à la longueur des épaules.  Elle marchait dans nos rues et respirait notre air ambiant sans difficulté. Elle a même bu un jus de fruit avec lui à une table de déjeuner sur le trottoir tout en discutant.

Lya explique avoir 900 ans, grâce à des technologies de prolongation de longévité. Elle espérait pouvoir vivre encore très longtemps.

Illustration par IA de Lya d'Inxtria près de Beta Andromède, telle que décrite par le professeur Hernandez, devant sa soucoupe.
Illustration par IA de Lya d'Inxtria près de Beta Andromède, telle que décrite par le professeur Hernandez, devant sa soucoupe.

Hernandez : « Je l’observai attentivement. Elle portait une combinaison métallique, moulante, gris foncé. Autour de la taille, elle arborait une ceinture métallique avec une étrange boucle circulaire dorée, au centre de laquelle se trouvait une demi-sphère émettant de petites mais perceptibles impulsions lumineuses. Sur ses épaules, deux barres dorées de dix centimètres chacune. Autour du cou, une lanière terminée par une fine boucle bleu ciel.

Son apparence était militaire. Elle portait des bottines gris clair, ajustées à la forme de ses pieds, sans boucle, ni lanière, ni lacet, ni fermeture éclair.

Illustration générée par IA : Lya avec sa combinaison spatiale.
Illustration générée par IA : Lya avec sa combinaison spatiale.

Elle resta silencieuse, comme si elle savait que je l’observais attentivement. Tout ce qu’elle disait semblait, d’une certaine manière, avoir été programmé à l’avance.

Lorsque je terminai l’inspection de sa tenue, elle m’expliqua :

— « C’est la combinaison thermique de protection que nous utilisons pour descendre sur ta planète. La boucle possède des propriétés défensives importantes et vitales pour nous, mais elle émet aussi des sons spéciaux qui, détectés par des animaux dangereux ou un ennemi potentiel, les font fuir. Les humains avec qui nous ne souhaitons pas établir de contact ne supportent pas non plus les vibrations émises par cette sphère.

Nous disposons aussi d’autres types d’armes pour repousser toute attaque, mais cela seulement en cas extrême.

Les signaux émis par le centre de la boucle indiquent qu’elle est en action, c’est-à-dire qu’elle surveille, sonde tout danger. Elle nous avertit même des changements de température, de la proximité de gaz toxiques ou de personnes aux intentions criminelles, entre autres menaces.

Les barres que tu vois sur mes épaules sont des protecteurs et des stabilisateurs de champs magnétiques. La lanière autour de mon cou stabilise la température de mon corps, à l’intérieur comme à l’extérieur, créant une sphère qui produit une micro-atmosphère spécialement adaptée à mon organisme. En termes de température, je bénéficie d’une protection d’environ un mètre de diamètre autour de moi, c’est-à-dire qu’elle entoure tout mon corps.

Illustration générée par IA : Lya avec sa combinaison spatiale et le champ magnétique de protection tout autour.
Illustration générée par IA : Lya avec sa combinaison spatiale et le champ magnétique de protection tout autour.

Elle me protège aussi contre tout virus, microbe ou particule susceptible de me nuire. Elle protège également tout être vivant en contact avec moi, dans n’importe quel monde que je visite, afin de ne pas attirer de virus de l’espace qui pourraient perturber le fonctionnement normal de l’organisme des personnes avec lesquelles nous établissons un contact. »


Zitha : « J'ai une photo, apparemment la seule qui existe. Il en avait pris plusieurs, essayant, sans succès, de capturer LYA. Sur la première d'entre elles, néanmoins, on peut voir une forme humaine d'énergie qui semble être là, comme un fantôme lumineux. »

La photo prise en mars 1979 par R.N. Hernandez de Lya, qui l'avait prévenue que les rayons émis par le champ de force personnel qu'elle a en permanence autour d'elle, pour isoler l'environnement terrestre des germes extraterrestres dont elle est porteuse, rendrait la photo impossible. On voit seulement sa silhouette lumineuse. C'était aussi pour Hernandez une preuve de plus du caractère extraordinaire de Lya qui apparaissait ainsi sur sa photo alors qu'il la voyait très bien avec ses yeux (la pellicule capte des rayonnements sur d'autres fréquences qui sont un champ lumineux émis manifestement, mais invisible à l'oeil humain).
La photo prise en mars 1979 par R.N. Hernandez de Lya, qui l'avait prévenue que les rayons émis par le champ de force personnel qu'elle a en permanence autour d'elle, pour isoler l'environnement terrestre des germes extraterrestres dont elle est porteuse, rendrait la photo impossible. On voit seulement sa silhouette lumineuse. C'était aussi pour Hernandez une preuve de plus du caractère extraordinaire de Lya qui apparaissait ainsi sur sa photo alors qu'il la voyait très bien avec ses yeux (la pellicule capte des rayonnements sur d'autres fréquences qui sont un champ lumineux émis manifestement, mais invisible à l'oeil humain).

Description de leur monde et de leur civilisation :

[ D'après le voyage en vaisseau de Hernandez avec Lya du 17 janvier 1976, 2ème livre de Zitha de 2023, "profecías de una mujer extraterrestre", et le livre "UFO contact from Andromeda" deZitha et Wendelle Stevens de 1989 ]

Lya : « La vie sur ma planète n’est pas aussi compliquée que dans ton monde. À nous, habitants d’Inxtria, on nous apprend - dès notre plus jeune âge - à vivre et à aimer notre habitat. Je suppose qu’il existe aussi sur Terre une forme d’enseignement élémentaire à ce sujet, mais chacun des Terriens préfère l’endroit auquel il est habitué. Moi, comme mes compagnons, je voyage beaucoup à travers l’Univers, et je me souviens sans cesse de nombreux planètes que je visite. Je constate que beaucoup d’entre elles bénéficieraient de l’application de lois et de connaissances universelles, car il existe des races qui vivent de manière primitive, subsistant avec difficulté.»

Hernandez : « À quoi pourrait bien ressembler son monde ? » pensai-je.

« À peine avais-je formulé mentalement la question qu’elle commença à me parler de sa planète. C’était là un autre de ses « pouvoirs », ou bien il s’agissait tout simplement d’un sens naturel chez elle, utilisé couramment dans son monde : la télépathie. Elle pouvait lire mes pensées, et cela lui était aussi normal que l’est pour nous le fait d’entendre.

Elle effleura à peine de ses doigts une bande, et soudain, un écran tridimensionnel s’étendit devant nous. Je vis que les images montraient une immense ville. Je n’étais pas certain d’assister à une projection cinématographique ou si cela se produisait réellement à cet instant.

Sur l’écran apparut une vaste cité faite de bâtiments élancés qui ne semblaient pas construits en béton. Il n’y avait pas de fenêtres donnant sur l’extérieur, ou du moins on ne les percevait pas, et sur ce qui semblait être le toit de chaque édifice, on distinguait des cellules captant la lumière solaire et la dirigeant vers l’intérieur de chacun d’eux.

Sous chaque cellule, une végétation luxuriante de teintes variées - allant du vert à l’ocre - se développait. Les bâtiments étaient de couleurs claires : bleu, rose, jaune très pâle, vert très clair. Et le ciel présentait une étrange teinte rougeâtre, ou peut-être un peu violacée. »

Hernandez : « Je vis à l’écran d’énormes rails lumineux traverser les avenues. Sur ces lignes de lumière circulaient - ou du moins c’est ce qu’il me sembla - des véhicules à l’apparence étrange, ronds, dans lesquels je constatai qu’une seule personne pouvait s’asseoir. Je vis également des sortes de « bus » en forme d’escalier horizontal, sur lesquels plusieurs personnes étaient assises les unes derrière les autres.

Les rails pouvaient être aériens ou au sol, bien que Lya m’ait dit qu’il en existait aussi des souterrains, les bâtiments s’étendant également en profondeur. L’écran nous faisait traverser son monde, comme si nous volions au-dessus des rues, et le tout en « tridimensionnel » !

Ces rails avaient l’apparence de métal, ou peut-être d’énergie… mais elle interrompit alors mes pensées pour dire : « électromagnétiques, professeur ».

Je continuai à fixer l’écran et vis que, lorsqu’une personne descendait de l’un de ces véhicules, et que celui-ci restait vide, il poursuivait sa route jusqu’à destination. Si quelqu’un souhaite les prendre plus loin, il lui suffit de se positionner sur une sorte de bande et le « bus » s’approche automatiquement de la personne qui désire voyager. Celle-ci monte à bord, et ainsi de suite. Il en va de même pour les « autos » individuelles.

En effectuant un zoom sur le panneau de contrôle pour agrandir l’image, j’observai que l’intérieur de ces petits véhicules était très simple : ils n’avaient ni volant, ni levier, ni pédale d’accélérateur, car ils maintenaient toujours la même vitesse. De petits boutons lumineux apparaissaient sur ce qu’on pourrait appeler un tableau de bord, ainsi qu’un petit écran qui affichait rapidement les rues à travers un tracé de lignes droites et des indications codées. En montant à bord, le passager indique la destination, comme nous le faisons dans un ascenseur, et à l’arrivée, il descend sans avoir à le signaler au conducteur. »

Hernandez : « Dans le film tridimensionnel de son monde, je remarquai qu’ils s’habillaient presque tous de la même manière. C’est-à-dire qu’il n’y avait pas de modes comme dans notre monde. Tous semblaient porter un uniforme. Ils se distinguaient par des couleurs différentes sur leurs vêtements, et chez certains habitants, les insignes sur le côté gauche de la poitrine étaient différents.

Je regardai alors l’uniforme de Lya et observai son insigne :

Sur le côté gauche, elle portait un cercle doré à l’intérieur duquel figurait un triangle isocèle bleu ciel, et à l’intérieur de ce triangle, une spirale. Elle me dit que ces insignes correspondaient à la classe des cosmonautes.

En regardant à nouveau l’écran, je me rendis compte que la majorité des habitants ne portaient pas d’insigne sur leur uniforme, et je demandai :

— « Pourquoi ? »

Elle répondit :

« Chaque habitant s’habille selon la tâche qu’il effectue à ce moment-là », et elle expliqua :

« Les combinaisons pour les voyages cosmiques doivent être fabriquées avec des matériaux résistants, bien plus que ceux utilisés pour les tâches courantes, et même s’il ne s’agit pas d’un travail à proprement parler, chaque habitant peut offrir un service pendant quelques heures, en consacrant du temps à d’autres activités. »

Lya : « Le travail n’est pas obligatoire, mais chaque habitant le fait par principe, pour « payer » les services qu’il reçoit. De plus, ils effectuent fréquemment des services additionnels pour la communauté dans les domaines humanistes ou scientifiques. »

[...]

« Après la naissance, chaque être est orienté selon ses propres capacités et inclinations, de manière à ce que chacun de ces enfants, une fois adultes, exerce une activité qui lui plaît. Chacun accomplit une mission, » expliqua-t-elle. « Dans notre monde, tous les adultes ou êtres plus âgés sont nos guides, nos instructeurs. Ce n’est pas que nous soyons grégaires, car chaque être est éduqué pour vivre dans l’individualité, mais en même temps en harmonie avec sa civilisation. Nous sommes simplement comme une grande famille vivant en concorde. »

Hernandez : « Étrange, mais ces chambres n’ont pas de murs. De plus, certains accessoires pour dormir pourraient ressembler à nos brancards, mais elle me montre qu’ils sont très confortables, en voyant une des femmes s’y allonger avec aisance.

Le brancard semble suspendu, seulement par la tête, fixé au mur. Je ne vois aucun autre support, mais il semble bien accroché à quelque chose que je ne parviens pas à définir. J’ai observé que les tenues sont rangées dans d’immenses placards ou tiroirs, et ces tenues ne prennent pas beaucoup de place lorsqu’elles sont pliées, mais elles se dilatent jusqu’à atteindre la taille de la personne qui les porte. Une combinaison normale occupe généralement moins de cinq centimètres cubes, y compris celles utilisées pour la circumnavigation, qui incluent une protection pour la tête chez les hommes. Ces tenues doivent résister à d’énormes pressions atmosphériques, et elle m’a dit en plus :

« Elles nous protègent contre des températures extrêmement élevées dans l’espace et empêchent la thermo-radiation de pénétrer dans l’organisme. »

»

Lya : « L’existence dans notre monde repose sur l’ordre, » dit Lya lorsque je lui ai posé une question sur l’éducation sur sa planète, « sur l’harmonie et le respect mutuel. Là-bas, il n’existe pas la famille en groupe comme vous l’avez instituée.

D’autres planètes ont leurs propres systèmes sociaux, et l’on pourrait même dire que c’est un indicateur de l’avancement d’une civilisation, mais dans la nôtre, les enfants, dès leur plus jeune âge, sont séparés des adultes et éduqués spécifiquement pour leur apprendre comment vivre, et comment s’adapter à leur environnement, en étant en contact continu avec des personnes de leur âge, afin qu’ils apprennent ce qui est nécessaire pour maintenir la stabilité de notre communauté. On leur apprend à vivre en harmonie avec la nature. »

— « Vos enfants ne regrettent-ils pas leurs parents ? »

— « On ne regrette pas ce à quoi l’on n’est pas habitué, » répondit-elle.

Elle continua à me parler de son monde, tandis que l’écran montrait des images d’immenses champs aux formes géométriques, au centre desquels j’observai une énorme coupole cristalline, sur laquelle on voyait également un groupe de cellules. D’immenses, étranges et magnifiques jardins entouraient ce grand centre, où j’observai des centaines d’enfants qui semblaient jouer. Elle poursuivit ses explications.

« Dès leur plus jeune âge, les enfants apprennent dans des espaces adaptés à leur développement. On leur enseigne à s’apprécier comme êtres intelligents et on leur explique comment se produit la naissance, la structure organique qu’ils possèdent, comment en prendre soin et, surtout, comment développer et protéger leur esprit. Ce dernier point fait partie des sciences principales : on leur enseigne la gestion mentale et son application dans tous les domaines scientifiques.

On leur transmet aussi la connaissance de l’existence de races de morphologies diverses dans l’Univers.

On leur enseigne, fondamentalement, le respect mutuel ainsi que l’estime et la valorisation de leur propre espèce, par des stimuli biologiques cérébraux afin que, par association, ils acceptent ce qui leur est bénéfique et rejettent ce qui leur est nuisible. »

— « Est-ce que cela leur fait mal ? » demandai-je.

— « Oh… non, » répondit-elle, surprise par ma question. « Nous sommes farouchement opposés à l’idée d’infliger la moindre douleur à une quelconque espèce vivante. Encore moins aux enfants de notre monde, qui seront dans le futur les grands scientifiques ou les protecteurs de notre civilisation. C’est pourquoi nous devons veiller à leur éducation et à leur formation.

[...]

Les enfants sont soigneusement pris en charge, et un conseil de professeurs compétents et volontaires les instruit avec des connaissances sages, afin que, lorsqu’ils deviennent adultes, ils préservent la continuité de notre espèce et que tout ce que nous avons accompli ne soit ni oublié ni perdu. »

Lya : « D’autre part, je te dirai que dans notre monde, il n’existe pas ce que vous appelez l’argent. Personne n’a besoin d’en posséder, car chacun dispose de tout ce dont il a besoin.Il n’existe ni haine, ni envie, ni égoïsme, ni disputes, ni vol.»

Hernandez : « Et les malformations génétiques ? » demandai-je.

— « Il n’y en a pas, car dès le moment de la conception, la croissance fœtale est minutieusement surveillée à l’aide d’une vidéo ultrasonique. S’il y a la moindre anomalie génétique, elle est immédiatement corrigée. »

[...]

« À nos enfants, » ajouta-t-elle, « on enseigne que le corps est le meilleur véhicule de déplacement dont la nature physique nous ait dotés, et on leur montre comment le conserver propre. Pour cette raison, ils n’ont pas besoin de médicaments, car de plus, la structure mentale que nous possédons tous a été développée pour trouver en elle-même ses propres satisfactions. »

Hernandez : « Comment est le gouvernement sur ta planète ? »

L’écran montra alors un bâtiment bleu, de forme élancée, avec un prisme au sommet.

— « C’est ici que se réunit le Conseil qui régule le comportement de la civilisation et qui délibère aussi sur les événements dans l’espace. Tout est ordonné selon sa propre nature, jamais on ne va à son encontre. Chacun suit un processus spécifique, c’est-à-dire que l’ordre est fondé à tous les niveaux.

Ce Conseil a seulement pour mission de veiller à ce que les lois, déjà inscrites sous toutes leurs formes, internes comme externes, soient respectées. Ce sont des statuts que tous suivent, car nous sommes convaincus que c’est la meilleure manière de maintenir l’ordre sur une planète. »

Lya : « Il n’y a pas de surveillance, ou comme vous dites : de policiers. Il n’y a pas de prisons, car cela nous semble déprimant, arbitraire. Car nous pensons que si quelqu’un commet une erreur, c’est qu’il a besoin de l’aide de toute la communauté pour le réintégrer dans une vie normale.

Dans notre monde, il n’existe ni marché boursier, ni mode, ni compétitions mettant en danger la vie. Tout type de spectacles ou de combats entre animaux, où certains peuvent perdre la vie, est interdit. Cela ne se voit que sur des mondes qui sont encore en processus d’atteindre la civilisation, mais qui vivent dans un état primitif latent. »

Lya : « Nous nous nourrissons principalement de plantes ou de fruits, parmi lesquels la chlorophylle occupe une place prépondérante. Les éléments naturels sont filtrés à travers des cellules verticales afin d’atteindre un niveau de pureté optimal, lequel stimule, nourrit et draine en même temps l’organisme de ses impuretés. Tous les liquides et aliments solides que nous consommons passent par un processus similaire. De plus, ceux que nous utilisons lors de nos voyages intergalactiques sont emballés sous vide en gravité zéro afin de maintenir intactes leurs propriétés nutritionnelles. »

Sur l’écran, je vis quelque chose qui ressemblait à d’immenses laboratoires où l’on emballait dans de petits tubes transparents des milliers de contenants remplis de ces jus filtrés, dominés par des teintes vertes, c’est-à-dire, la chlorophylle.

Dans un autre lieu, on préparait des biscuits faits à partir de plantes étranges de couleur dorée.
— « C’est une nourriture d’intégrité absolue, pour que chacun de ses nutriments soit pleinement assimilé », m’expliqua-t-elle.

Lya : « Sur notre planète, nous sommes conditionnés pour enquêter grâce à la connaissance des étoiles, et notre plus grand amour est pour la connaissance. Le mot d'ordre est le SAVOIR. Nos esprits sont dotés d'une réceptivité à la connaissance et c'est vraiment le destin de notre communauté. C'est par la connaissance qu'ils obtiennent d'innombrables progrès. »

Lya : « La vie a pour objectif de surmonter la confusion lorsque vous manifestez l'antithèse de la vie énergico-magnétique, que ce soit vous ou moi. Mais pas dans une lutte à mort, ce qui est en fait... ce que je veux dire, c'est qu'il ne s'agit pas d'une guerre comme vous en avez l'habitude sur la Terre. La lutte est intérieure, pour créer des vertus et corriger des défauts. Je vous ai déjà dit que la vie en elle-même, en tant que principe, est un état électromagnétique de la mémoire. Très bien, lorsque vous naissez dans cette mémoire, vous arrivez comme une collection concentrée de connaissances que vous « découvrez » plus tard par inertie. Créer un aspect équilibré dans votre vie est votre véritable combat. Vous devrez élever un degré d'intelligence à un niveau tel que votre mémoire servira à prolonger votre survie. Car dans votre monde, ils survivent... en luttant contre les sentiments et les qualités. C'est ainsi que s'engage la véritable bataille, à l'intérieur de soi. »

Hernandez : « Le positivisme, peut-être ? »

Lya : « Non, plutôt un état émotionnel calme. Lorsque vous y parviendrez, vous constaterez des phénomènes intéressants en vous-même. Une personne qui a acquis la véritable tranquillité émet un flux d'énergie différent de celui qui est continuellement agité en lui-même. Ceux qui se laissent dominer par cette espèce de monstre qui grandit en eux, succombent, sont détruits, certains surmontent, affrontent et triomphent. Cela est déjà programmé dans votre mémoire pour toujours, alors vous passerez à un niveau supérieur à beaucoup d'autres. Le flux énergétique accomplira des changements en vous et vous transformera ainsi en une sorte de joyau à racheter. »


Lya : « La vie dans l’Univers devrait se développer à travers une simplicité totale, permettant aux connaissances bénéfiques de circuler dans les groupes sociaux, et éliminant celles qui nuisent à la communauté.»

— « Quelle est la finalité de la vie ?» demandai-je.

— « La vie a pour finalité l’apprentissage. Vaincre ou céder lorsque tu représentes l’antithèse de l’existence énergétique magnétique, c’est-à-dire comme toi ou comme moi, mais pas dans une lutte à mort, comme c’est le cas dans ton monde.

Sur notre planète, il n’y a pas de mort de l’organisme, donc nous ne nous inquiétons pas d’accélérer notre apprentissage « avant de mourir », comme cela se passe dans des mondes comme le tien. Je veux dire : pas dans une guerre comme celles que vous avez l’habitude de mener sur votre planète. Le combat est intérieur. Il consiste à créer des vertus et à rejeter les défauts. L’objectif est de polir le diamant appelé l’esprit. Il s’agit d’atteindre la perfection intérieure.

Autrefois, la vie avait pour principe un état permanent de mémoire universelle dans laquelle sont accumulées des données provenant de l’univers, que l’on peut capter par télépathie, par ce que je t’ai expliqué comme le transfert partagé, ou potentiel transféré : il s’agit d’une connaissance partagée d’une race à une autre afin qu’elles puissent mutuellement se protéger.

L’Univers contient une immense quantité de connaissances. Si tu demandes des informations, elles te sont envoyées. C’est cela, le potentiel transféré.

Lorsqu’un rat apprend une leçon, il la transmet à ses congénères. Il en va de même pour les dauphins, les baleines, les aigles, etc. Pourquoi cela ne se produit-il pas ainsi chez l’Homme ? Parce que son ADN a été réduit.

Dans des mondes comme le tien, on survit en luttant contre les sentiments et les émotions. Le véritable combat est à l’intérieur de toi, mais beaucoup semblent ne pas s’en rendre compte. »

- « Vous n'utilisez pas de combustibles ? »

- « Nos combustibles ne contiennent pas d'éléments comme les vôtres. Nous utilisons l'inertie pour la puissance et l'hydrogène pour l'énergie. »

Lya : « L'atome est de l'énergie, vous êtes de l'énergie et tous les animaux de votre monde sont de l'énergie... l'énergie prendra toujours la forme d'un vortex.

[…]

La force du mouvement du vortex peut être comparée à celle des cyclones, des ouragans, des tornades, etc., bien que l'origine soit beaucoup plus compliquée qu'il n'y paraît dans ces manifestations atmosphériques qui n'ont qu'une faible vitesse par rapport au vortex magnétique. Un vortex naît sous une forme similaire à un tube de drainage et il est nommé d'après cette forme primitive. Les tourbillons dans la mer nous montrent qu'ils ne sont pas seulement détectés dans l'air mais aussi dans les mers. Ce qui se passe, c'est que le vortex peut se former dans le flux de certains minéraux dans la terre ainsi que dans l'eau.

Il y a de nombreuses années, les civilisations qui ont précédé le grand holocauste ont contrôlé ces forces de manière irresponsable en concentrant les réserves de cette énergie qui s'accumulait. Imaginez garder en réserve la force de dix, vingt ou trente ouragans. L'homme a découvert qu'il pouvait faire de grandes choses avec cela, depuis provoquer la pluie là où les précipitations n'étaient pas fréquentes jusqu'aux endroits où ses ennemis avaient stocké des choses susceptibles d'être perdues à la suite d'un cyclone. Aujourd'hui, il existe aussi des formes d'attraction des pluies. Ce n'est qu'un début.

Eh bien, la force de ce vortex serait suffisante pour diviser une ville en deux ou pour submerger un village de pêcheurs. Cela n'était pas prévu dans votre empressement à accumuler de plus en plus de classes d'énergie. Il existe des endroits où l'on peut encore trouver des générateurs de cette force qui peuvent détruire tout ce qui l'entoure. Toute énergie se déplace à travers un réabsorbeur constant et se réunit. »

Lya : « Les pyramides ne présentent pas à la vue simple ce qu'elles sont réellement et pourquoi elles ont été réellement construites. Elles forment un losange équilatéral. Le losange divise le rhomboïde en son milieu au niveau du sol et l'autre moitié est souterraine.

Beaucoup de choses sont liées à des êtres d'autres groupes d'étoiles. Savez-vous pourquoi ? Parce que cela peut montrer que sur d'autres planètes existent aussi les connaissances sur l'accumulation d'énergie. Le savoir déposé dans un corps pyramidal vous montrera la piste ou la trajectoire par laquelle passent les personnes d'autres planètes qui diffusent le savoir. La forme de chacun d'entre eux viendra montrer l'avancée de leurs connaissances et la ligne de la lignée de votre civilisation. Pour cela vous voyez différentes constructions pyramidales le long de votre planète. 

[…]

La plus grande énergie sera toujours dans le vortex, sous forme pyramidale, et observez que la majorité des constructions les plus résistantes laissées à la postérité par vos ancêtres ont cette forme. Qui imaginerait stocker de l'énergie dans un vortex à l'intérieur d'un vortex pyramidal. Ils ont découvert par hasard que seul un récipient de stockage de cette forme pouvait retenir sans conséquences graves l'énergie du vortex. »

Lya (parlant des anciennes civilisations sur Terre) : « De plus, ils découvrirent qu’ils pouvaient provoquer de fortes pluies là où elles n’étaient pas fréquentes, même dans des zones où leurs ennemis avaient des récoltes qui pouvaient être perdues ou des installations humaines, ou des villages, qu’ils dévastèrent avec des pluies torrentielles.
Le contrôle climatique était devenu une arme létale à cette époque.
De nos jours (1976), il existe des moyens de provoquer la pluie n’importe où dans le monde, parfois à des fins militaires, mais ce n’est que le début.

La force de ce vortex, captée à travers une pyramide, serait suffisante pour scinder une ville en deux, ouvrir un canal, faire disparaître une forêt ou engloutir un village de pêcheurs, en utilisant le code nécessaire. Cela, et les désastres qu’ils provoquèrent, n’avaient pas été prévus dans les annales de l’ancienne science, dans leur obsession d’accumuler toujours plus d’armes létales afin d’obtenir le pouvoir sur leurs ennemis.

Il existe, sur votre planète, des lieux où l’on trouve encore des générateurs de cette force, capables de tout détruire sur leur passage. Ceux-ci renferment le secret de la manipulation de l’énergie par l’inertie naturelle, mais aussi des vortex énergétiques stimulés par l’intensité de l’énergie solaire. Apparemment, les deux se complètent, mais chaque énergie a sa propre nature : le rayonnement solaire est stimulant.
L’oxygène, au contact du rayonnement solaire, produit un effet : la chaleur.
Toute énergie se déplace entre répulsion et absorption. Et, comme pour l’individu lui-même, toute matière de l’univers respire et expire.

[...]

Eh bien, la concentration de l’énergie, c’est-à-dire la force absolue, se trouve toujours dans le vortex, c’est-à-dire au sommet, en forme de pyramide. Et observe comme les constructions les plus résistantes léguées par tes ancêtres à la postérité ont cette forme. Qui aurait pu imaginer stocker l’énergie en vortex dans un autre vortex pyramidal ? Seuls des génies extraordinaires.

Le principe se trouvait là, et ils découvrirent que seul un conteneur de stockage ayant la même forme pyramidale pouvait retenir sans conséquences majeures l’énergie en vortex.
C’est pourquoi les pyramides de ton monde, qui sont restées fermées pendant des millénaires, se sont surchargées d’énergie intérieure.
Lorsque quelqu’un ouvrait une chambre restée scellée durant des années, celle-ci libérait toute la charge accumulée et la dispersait avec toute sa puissance sur les intrus.
La sur-stimulation moléculaire que subirent les chercheurs, spéléologues ou archéologues qui s’approchèrent ou pénétrèrent dans ces lieux, les exposa à ces énergies. Ils en subirent les conséquences sur leur santé. C’est pourquoi beaucoup moururent.

Il s’agissait de radiation pure.
Étant donné qu’un être vivant émet de l’énergie, cette dernière attire, comme un aimant, celle qui a été libérée par la pyramide. Mais l’énergie la plus forte absorbe la plus faible, et la surcharge annule alors cette énergie moindre.

L’atome est énergie, tu es énergie, et tous les êtres vivants, végétaux ou animaux, de tous les mondes, sont de l’énergie en mouvement, en vortex, dans une continuité infinie.
Nous possédons tous une énergie de forme pyramidale, même si celle-ci ne peut être détectée à l’œil nu. Cette énergie est, à son tour, subdivisée en deux pôles : le pôle négatif et le pôle positif.

C’est pourquoi, depuis l’Antiquité, l’homme est représenté entre deux pyramides, formées par deux triangles qui produisent une étoile : l’étoile de David. »

Lya dit que leur laboratoire d’étude des autres mondes a étudié entre 3000 et 4000 mondes habités. Mais ceci constitue seulement leur base d’étude, les mondes habités sont en nombre beaucoup plus grand.

Lya : « Vers votre année 2015 vous serez capable d'obtenir de l'énergie à partir du son. Le son pourrait vous apporter une énergie d'une puissance insoupçonnée, mais seulement du son vibratoire accordé. Il doit s'agir d'une vibration comme l'accord d'un violon ou d'une guitare, ou d'une flûte ou d'un pipeau. La musique vibratoire peut accomplir des choses merveilleuses).

Dans notre monde, la musique est révélée comme un trésor pour l'énergétisation de tout spécimen d'énergie qui se trouve dans les environs. Des êtres d'autres mondes viennent à INXTRIA pour observer les changements vibratoires du son et leur étendue.

Mais il y a quelque chose que vous n'imaginez pas : l'énergie du son sert à préserver les corps ou les cadavres. Le son peut aussi toujours être utilisé pour contrôler le climat lorsqu'il est exécuté suffisamment finement et en une seule onde vibratoire pour ne pas provoquer d'erreur.

Il permet également de chauffer une habitation sans en irriter les habitants. Ce même son peut être une arme invincible car le son dans une note suffisamment aiguë et tranchante peut provoquer des tremblements de terre ».

Le professeur mentionne la grande variété de vaisseaux spatiaux spécialisés utilisés. Il a été transporté dans de petits engins pour deux personnes, des vaisseaux pour cinq personnes et d’autres encore de petite taille. Il a ensuite été emmené à bord de vaisseaux de taille intermédiaire (qui nous paraîtraient déjà très grands), capables de transporter de nombreux occupants ainsi que certains des petits appareils. Il a également été conduit jusqu’à un grand vaisseau-mère d’une taille immense, qui contient en son sein plusieurs vaisseaux intermédiaires et de nombreux petits engins.

S’arrêter pour décrire en détail à Zitha tous ces véhicules extraordinaires nécessiterait tout simplement trop de temps et d’énergie, ce que le professeur ne pensait pas pouvoir consacrer. Il passait donc sous silence une grande partie de ce type d’informations dans ses discussions, préférant se concentrer sur ce qu’il considérait comme plus important, comme les enseignements philosophiques et les messages que ces extraterrestres avaient pour l’humanité terrestre.

Il arriva un moment où le professeur ne couchait plus rien sur papier, et lorsqu’il se souvenait d’un détail à ajouter à ce qu’il avait déjà décrit à Zitha, il l’appelait pour lui fournir ces compléments, qui avaient pu être omis auparavant. Ainsi, les notes prises en sténographie sont devenues des fragments d’informations, parfois déconnectés ou éparpillés, rendant leur lien avec l’ensemble difficile à saisir.

C’est une véritable tragédie qu’il ait été tout simplement impossible de recueillir l’intégralité des informations que le professeur pouvait transmettre avant sa disparition.

Le professeur Hernandez était en train de passer le week-end dans sa maison de Cuautla (Mexique).

Hernandez : « Je venais à peine de m’allonger dans le hamac, je me souviens avoir ressenti un profond sommeil, et je me suis endormi. Ce qui suivit me surprit énormément : soudain, je me retrouvai à l’intérieur d’un vaisseau, et elle était devant moi. Mais... comment cela s’était-il produit ? Était-ce un rêve ?

Elle apparut devant moi en me saluant alors que je n’étais pas encore sorti de ma stupeur.

Je demandai :
— « Que se passe-t-il ? Est-ce réel ? »

— « Absolument, professeur, » répondit-elle. « Ceci, dans ton monde, s’appelle téléportation. N’aie pas peur, » dit-elle en me regardant fixement, « il ne t’arrivera rien qui puisse te nuire. »

— « Mais… c’est incompréhensible, » avouai-je.

— « C’est ainsi que tu le qualifies, mais ceci est parfaitement naturel. Il s’agit simplement d’un changement de fréquence moléculaire dans l’espace-temps ; le terme peut te sembler un peu compliqué. Le résultat, lui, est plus simple. »

Je restai pensif. Elle avait toujours une réponse insolite à mes questions. Ou peut-être que cela ne me paraissait insolite qu’à moi, alors que pour elle, tout cela était naturel.

— « Nous pouvons le faire d’un lieu à un autre, » dit-elle, « d’un monde à un autre… sans avoir besoin de parcourir de grandes distances. Parfois, nous préférons voyager en vaisseaux pour découvrir… pour observer ce que nous rencontrons en nous déplaçant dans l’Univers. C’est une question de priorités. »

— « Découvrir quoi ? » questionnai-je, pensant qu’ils n’avaient plus besoin d’accumuler davantage de connaissances que celles qu’ils possédaient déjà.

— « Les planètes, la vie dans l’espace, les modes de navigation, les lignes d’énergie, les corps célestes errants… enfin, l’Univers recèle encore bien des choses à connaître. »

— « Et pourquoi la téléportation ? »

— « C’est une méthode plus rapide pour la cosmo-navigation, » répondit-elle.

— « Et cette méthode, est-elle utilisée par toutes les races dans l’Univers ? »

— « Oui, par la majorité de celles qui sont venues sur ton monde, et surtout par celles qui possèdent cette technologie. »

Wendelle Stevens : « Bien que nous ne disposions d’aucune photographie des vaisseaux extraterrestres venant de Beta Andromède, nous avons en revanche des descriptions et des croquis, dont certains sont reproduits ici dans ce rapport.

Le professeur Hernandez décrit le vaisseau de LYA comme ayant environ trois mètres de diamètre au départ, puis il a révisé cette estimation à cinq mètres de diamètre après l’avoir vu de près et y être entré. Il est de forme circulaire, avec une partie supérieure convexe, comme une lentille. Il possède un large dôme transparent — ou du moins transparent dans une direction — sur le dessus. Il y a une bande rayonnante constituée d’un matériau différent dans la bride du disque, immédiatement autour de la coupole supérieure. Le reste de cette bride, de type métallique, a un aspect qui évoque fortement l’acier inoxydable brossé, avec un effet chatoyant. L’ensemble reflète la lumière comme un métal.

L’engin est entièrement entouré d’un halo, d’une couronne ou d’une lueur aux teintes violettes, et tout cela dégage de la chaleur. Le halo coloré déforme toutes les images vues à travers lui. Ce halo s’écoule autour du vaisseau et se fond ensuite dans une turbulence rotative observée sous l’appareil, accompagnée d’une lumière verdâtre irradiant du centre inférieur du vaisseau vers le bas. Hernandez a appris que cette lumière verte faisait partie du champ antigravitationnel généré par l’engin, et qu’elle résultait d’une conversion d’énergie dans ce champ.

Une formule, incompréhensible pour les analystes, a été griffonnée sur le croquis.

Nous reproduisons ici à la fois le croquis du professeur et notre dessin technique basé sur les mêmes descriptions, notes et esquisses. »

Le dessin esquissé par le professeur Hernandez et donné à Zitha Rodriguez, qui est inclus dans le livre  "UFO contact from Andromeda" (contact Ovni d'Andromède), de Zitha Rodriguez-Montiel publié par Wendelle Stevens. Extrait du dessin centré sur le vaisseau.
Le dessin esquissé par le professeur Hernandez et donné à Zitha Rodriguez, qui est inclus dans le livre "UFO contact from Andromeda" (contact Ovni d'Andromède), de Zitha Rodriguez-Montiel publié par Wendelle Stevens. Extrait du dessin centré sur le vaisseau.
Schéma du disque volant de Lya par Wendelle Stevens, mis dans le livre "UFO contact from Andromeda" (contact Ovni d'andromède).
Schéma du disque volant de Lya par Wendelle Stevens, mis dans le livre "UFO contact from Andromeda" (contact Ovni d'Andromède).

Leurs vaisseaux voyagent à 300 000 km/h lorsqu'il ne se déplace pas dans l'hyperespace, en subluminique. Lya indique que beaucoup de civilisations ont des vaisseaux qui voyagent bien plus vite en vitesse subluminique, que les leurs.

Image illustrative générée par IA : apparence possible d’un vaisseau de Beta Andromède selon les descriptions données.
Image illustrative générée par IA : apparence possible d’un vaisseau d'Inxtria, près de Beta Andromède, selon les descriptions données.

Hernandez a dicté ce récit à Zitha qu’elle a pris en note tel quel : « Je me trouvais dans un vaisseau intermédiaire, où ils disposent de certains laboratoires. Ce vaisseau n’est pas aussi grand que leur grand vaisseau principal, qui sert à accueillir les petits et moyens vaisseaux. Ce vaisseau-ci avait des laboratoires étranges, certains sans gravité, d’autres remplis de gaz différents de ceux de la Terre. Dans un compartiment, j’ai vu des échantillons d’un métal gris bleuté, mais bien qu’ils ressemblassent à du métal, ils avaient l’apparence de la peau d’un requin (ou d’une baleine). Bien que je ne sois pas biologiste, je ne sais pas si d’autres animaux possèdent ce type de peau. Je m’approchai pour mieux voir. Je ne savais pas à quoi correspondaient les boutons colorés qu’il y avait sur le côté.

Je regardais de près et j’avais l’impression que cela palpitait, comme si cela respirait. Cela m’a surpris. Je ne savais pas ce que c’était. J’ai essayé de m’approcher encore et j’ai vu que, en réalité, c’était en mouvement, de façon à peine perceptible. J’ai voulu toucher cette chose, mais avant que je ne puisse le faire, LYA m’a dit :

— « Attends, ne touche pas cela, car ce n’est pas encore le moment. Il est affaibli à cause d’un état d’hibernation suspendue dans l’espace, mais il se développera. Si tu t’approches trop, ta respiration pourrait l’endommager. Plus tard, lorsqu’il sera réactivé, tu pourras le prendre. Mais dans cet état, si je te le donnais, il mourrait au contact de ton atmosphère ! »

— « Qu’est-ce que c’est ? »

— « C’est le matériau avec lequel nos vaisseaux sont construits. Ce sont des cellules minérales. Cet organe nous fournira des centaines de vaisseaux, c’est pourquoi nous devons prendre grand soin de ce spécimen. »

— « Est-ce vivant ? »

— « Oui, bien qu’il ait dû subir dans l’espace des pressions qui l’ont affaibli. S’il meurt après le traitement qu’il a reçu, il libérera des gaz hautement toxiques - denses, liquides, mous et délétères - qui seraient létaux dans votre atmosphère. Sa taille n’est pas importante, ce qui compte c’est que, s’il ne se développe pas, cela devient un danger. En mourant, il perd sa texture, mais pas son noyau d’origine, ce qui le rend régénérable. Ce spécimen que tu vois est en cours de régénération. Nous pouvons l’implanter autant de fois que nous le souhaitons. Une fois arrivé à maturité, il est exceptionnellement résistant, adaptable à toutes les profondeurs de l’univers. Fondamentalement, il s’adapte aux accumulations stellaires, dans des conditions idéales pour la navigation spatiale. Ses minéraux sont similaires aux acides aminés stellaires. »

— « Est-ce qu’il croît ? »

— « Si tu le souhaites, oui. Il est fondamentalement régénératif, comme je te l’ai expliqué, même après avoir été désactivé dans le système du vaisseau. »

J’ai aussi observé un spécimen de cristal (cela me semblait être du cristal). Il ne semblait pas réagir. LYA m’a dit :

— « Souffle dessus à un demi-mètre. »

J’ai soufflé de toutes mes forces et ce spécimen s’est divisé en centaines de minuscules gouttelettes. Cela m’a surpris. Puis LYA m’a dit :

— « Touche-les. »

Je les ai touchées et j’ai senti que ces gouttelettes étaient dures. LYA les a ensuite éclairées avec un rayon vert très délicat, qui semblait provenir d’un bulbe fixé à une plaque, et ces gouttelettes ont repris leur place (peut-être voulait-elle dire leur forme antérieure).

— « Qu’est-ce que c’est ? » ai-je demandé.

— « Notre vaisseau possède un dôme, fait du même matériau que le reste, mais recouvert de cette substance qui le rend transparent. Il peut se gazéifier ou se rétracter si tu le souhaites, mais pas toujours, car cela dépend aussi du niveau atmosphérique d’origine cinétique. C’est un formidable bouclier d’alignement, résistant à la friction des énergies spatiales linéaires, et il s’adapte à ces énergies qui unissent chaque champ planétaire avec un autre. Nous ne voyageons que par ces alignements, et uniquement par ces quatre lignes qui relient chaque planète à sa plus proche voisine. »

Zitha ajouta : « Puis il esquissa ce schéma (diagramme) que j’ai joint en copie Xerox. »

Dessin provenant du livre, avec la reproduction du dessin du vaisseau et les notes d'accompagnement ainsi que ka formule.
Dessin complet provenant du livre, avec la reproduction du dessin du vaisseau et les notes d'accompagnement ainsi que la formule.

[17 janvier 1976, 2ème livre de Zitha : "profecías de una mujer extraterrestre" ]

Je l’ai rencontrée à nouveau. Les jours précédents, j’avais réfléchi à la nature des questions que je devrais lui poser, car à chacune de mes interrogations, elle initiait un processus explicatif élaboré et complexe. Je voyais qu’elle faisait de véritables efforts pour éclaircir mes doutes.

Aujourd’hui, j’ai encore voyagé à bord de la navette exploratrice. L’intérieur est assez simple. Au centre de l’appareil, deux compartiments peuvent se transformer en sièges confortables lorsque l’on appuie sur une petite bande. Une fois assis, elle et moi, j’ai observé qu’un écran d’environ 1,5 mètre de côté s’ouvrait lentement devant nous. En dessous, un petit panneau avec quelques boutons de couleurs différentes émergeait légèrement de la base (environ cinq ou six).

Je n’ai pas senti le décollage. Je me suis rendu compte que nous avancions parce que je voyais sur l’écran que nous montions. Soudain, quelque chose d’incroyable s’est produit. La navette a disparu, ou du moins c’est ce que j’ai cru, et toutes les parois se sont transformées en une matière transparente, mais ce n’était pas du verre : c’était quelque chose de subtil, à peine perceptible. Rapidement, à mes pieds, j’ai vu notre planète devenir de plus en plus petite.

Un bouleversement dans l’estomac m’a saisi et j’ai ressenti une terreur indescriptible dans le plexus solaire. Lya l’a remarqué, et immédiatement je me suis calmé. Puis j’ai commencé à vivre cette situation naturellement. Que s’était-il passé ? Je ne le savais pas. De nombreuses questions me sont venues à l’esprit. Que s’était-il passé avec l’intérieur de la navette ? S’était-elle dématérialisée ? Ou bien le matériau avait-il simplement été transformé en une fine couche cristalline ?

Cela m’a impressionné au début. C’était comme si nous voyagions dans l’espace assis sur un fauteuil - confortable, certes - mais lancé dans le vide. Je crois qu’elle a perçu toutes mes émotions car elle m’observait attentivement. Soudain, sans savoir comment, j’ai commencé à profiter du paysage sidéral. Un sentiment de sécurité m’a envahi. J’ai commencé à admirer ce prodige, et la première chose que j’ai vue devant moi fut notre satellite, la Lune.

Je me suis senti voler vers l’infini, savourant cette sensation indescriptible, fasciné par les étoiles tout autour de moi, qui semblaient très proches. En regardant en bas, j’ai vu la Terre. Notre planète bleue, entourée de nuages, notamment au-dessus du continent américain. En la contemplant, j’ai ressenti une profonde nostalgie.

La navette était complètement transparente. Je lui ai demandé comment cet effet était produit et si, de l’extérieur, on pouvait nous voir. Elle sembla réfléchir un instant avant de répondre :

« Lorsque la navette, comme vous l’appelez, est mise en mouvement, un champ magnétique est activé en excès, dans le vide, c’est-à-dire à sa capacité maximale.
Si nous faisons interagir ce champ et l’adaptons à la fréquence à laquelle vous détectez les objets dans leur composition matérielle réelle, alors cette navette peut devenir entièrement visible aux yeux des Terriens, c’est-à-dire en trois dimensions, ou si tu préfères, en forme tridimensionnelle, ce qui revient au même. »

— « Peut-on nous voir en ce moment ? Pourrait-on nous détecter par radar ? » ai-je demandé.

« Non, les habitants de ta planète ne peuvent pas nous voir en ce moment, répondit-elle, et le radar non plus ne nous détecte pas. En revanche, d’autres vaisseaux, les nôtres par exemple, peuvent nous détecter. »

— « La navette se dématérialise-t-elle ? » demandai-je.

« Pas exactement, expliqua-t-elle. Simplement, un purificateur moléculaire modifie la densité du matériau dont est faite la structure de la navette. »

Comprendrais-je ce système ? Je ne le savais pas. J’ai fermé les yeux, juste pour mémoriser cette réponse.

Puis je les ai rouverts, absorbé par tout ce qui m’entourait, curieux, comme quelqu’un qui vole dans l’Univers assis sur une chaise métallique, sans autre sécurité que quelque chose d’intangible ou invisible, appelé « champ magnétique ».

En silence, nous avancions à grande vitesse, mais je ne ressentais ni friction, ni mouvement. En vérité, c’était indescriptible.

Hernandez : « Quelques jours auparavant, j’avais demandé à Lya de me faire connaître le vaisseau-mère ou vaisseau principal.

Réalisant un de mes rêves, je me suis retrouvé à bord du vaisseau-mère. Exactement de la même manière que la première fois où je fus emmené. Je dois dire que plus rien ne m’étonne de ce qu’elle me montre.

Soudain, je me vis marcher dans un couloir qui me sembla fait de caoutchouc. J’étais entouré d’un certain type de gaz, qui me protégeait.

À l’intérieur, les gens, de la même race que Lya, travaillaient avec une telle concentration qu’ils ne semblaient pas prêter attention à notre présence. Tous effectuaient leur tâche respective, bien que je n’aie vu personne fournir de grands efforts. Tout étant automatisé, les travaux étaient relativement simples.

Le couloir glissait de lui-même. Ensuite, nous avons embarqué dans un petit véhicule où seuls Lya et moi pouvions tenir. Nous avons continué à nous déplacer dans ce petit véhicule, qui semblait fabriqué en aluminium, avec des sièges aussi doux que du velours, mais parfaitement adaptés au corps. Et après quatre ou cinq kilomètres de végétation, je vis quelque chose qui me sembla être un zoo. En remarquant mon intérêt, Lya dirigea le véhicule vers cet endroit.

J’y observai d’énormes oiseaux dans des cages d’étrange fabrication, qui semblaient faites d’une barrière comprimée et transparente. Des animaux qui semblaient être des mammifères, mais avec un pelage long et curieux, émettaient d’étranges grognements et quelques sifflements. Cela ressemblait vraiment à une jungle exotique.

— « Pourquoi avez-vous des animaux ici si vous ne les utilisez pas comme nourriture ? » - demandai-je.

— « Ce sont des animaux que nous avons sauvés dans l’Univers. Lorsqu’une espèce est en danger d’extinction, nous en prenons un couple et procédons à l’étude de leur reproduction. De plus, ils reçoivent ici un traitement excellent. »

Et en effet, je remarquai un climat chaud dans certaines cages, et dans d’autres, une température adaptée à chaque espèce. Ainsi, dans certaines cages, il faisait 23 degrés Celsius, tandis que dans d’autres, on aurait dit un congélateur où régnait une température inférieure à moins quarante degrés.

Mais à aucun moment je n’ai vu de congélateurs ou de réfrigérateurs comme ceux que nous utilisons pour conserver les aliments. Elle m’expliqua :

« Ces tubes transparents qui entourent les compartiments servent à créer la température idéale pour chaque spécimen. »

Plus loin, au cours de notre promenade, j’ai pu admirer de magnifiques cascades au design complexe, en arrivant à la conclusion que tout cela était une merveilleuse création architecturale réalisée par eux-mêmes, bien qu’à première vue tout semblait avoir été généré par la nature elle-même. Dans la jungle se trouvait une fontaine contenant d’énormes et magnifiques fleurs de lotus.

Le véhicule que nous avions pris ressemblait à un glisseur aquatique, et il en existait deux types, comme je l’ai déjà mentionné : un avec un siège, et un autre avec deux, plus deux supplémentaires à l’arrière.

Émerveillé, j’observais tout cela, qui ressemblait vraiment à un paradis, et je ressentis un sentiment de culpabilité en constatant la différence absolue entre ces immenses jardins parfaitement entretenus et les parcs ou vergers de la Terre. Je m’arrêtai un instant pour réfléchir, essayant de définir le concept exact ou l’immense dimension de ce lieu. De l’extérieur, tout semblait appartenir à une zone spécifique, peut-être d’un kilomètre de long, mais à l’intérieur, l’endroit était bien plus vaste - cela ressemblait à une ville. Tout ressemblait à un immense jardin, et l’on aurait dit que l’amour avec lequel ils traitaient les plantes les faisait pousser dans toute leur splendeur.

Une mélodie relaxante se faisait entendre doucement dans tout le complexe. Aux accents métalliques harmonieux, elle me parut être une magnifique combinaison de musique japonaise et d’un orchestre de violons parfaitement accordés.

Si nous, hommes et femmes de cette planète, décidions de transformer notre monde en un paradis et nous engagions à utiliser toutes les terres en friche que l’on aperçoit en voyageant d’une ville à l’autre, notre monde pourrait générer largement de quoi nourrir toute la population.

Soudain, dans ces réflexions, j’entendis un beau chant d’oiseau qui semblait provenir d’un arbre. Je la regardai, interrogatif, et Lya me répondit :

— « Chaque arbre a besoin du chant des oiseaux… C’est un complément extraordinaire. »

La promenade continua. J’essayais, avec effort, de graver dans mon esprit tout ce que je voyais.

Elle sembla le comprendre, car elle ajouta :

— « Tout ce que tu désires te rappeler, tu pourras le faire quand tu le voudras. »

Le véhicule s’arrêta devant une plantation aussi étrange que magnifique. Je vis de magnifiques plantes aux feuilles d’un jaune très clair, aux tiges brunes, couleur tabac, qui produisaient de petits fruits marron semblables à des noix, mais sans coque dure.

Elle tendit la main et coupa soigneusement l’un de ces fruits pour me l’offrir. Toutes mes papilles gustatives s’éveillèrent en mâchant cette petite graine, et je savourai le goût sucré-acide de cette délicieuse plante.

Ce jardin - indubitablement - était un monument à la nature.

L’endroit était immense. Je pourrais assurer que l’intérieur mesurait cinq kilomètres de long, et sa forme, m’expliqua-t-elle, était ovale. Elle continua à m’informer.

Les graines extraites des fruits sont soigneusement conservées pour de futures plantations. Rien n’est gaspillé ici, tout suit un cycle naturel. Cet endroit était d’une propreté impeccable. Les arbres offraient des teintes variées dont les nuances conféraient au paysage l’aspect d’un jardin japonais. De petits ponts reliaient certaines bandes de cultures d’arbustes ou de buissons, servant uniquement à acheminer l’eau à ces végétaux.

Je soupirai. Comme j’aurais aimé vivre parmi tous ces parfums d’arbres fruitiers, à écouter sans jamais me lasser le chant d’oiseaux exotiques de diverses espèces, en savourant le murmure des ruisseaux et des cascades répartis avec art.

Les arbres, chargés de fruits orangés ou rouges, offraient un spectacle merveilleux. Des lianes sensuelles grimpaient le long des branches et des murs, et au loin, de petits palmiers aux noix de coco se balançaient doucement au bord d’un lac artificiel aux eaux bleues.

— « Tous les fruits que nous rencontrons au cours de nos voyages dans l’univers sont rapportés ici par paires (deux par deux). »

Je respirais profondément cet air pur émanant de tant de végétaux généreusement disséminés, harmonieusement combinés les uns aux autres.

— « Comment est-il possible que des palmiers à noix de coco, qui appartiennent à un climat déterminé, cohabitent avec d’autres espèces de climats plus froids ? » - demandai-je.

— « Chacun de ces arbres est maintenu dans une zone où son climat idéal a été recréé », répondit-elle.

Absorbé par tout cela, je compris que la nature pourvoit à tout ce dont l’homme a besoin, et que la simplicité même de cette nature nous montre qu’avec un peu de soin et de connaissance, nous pourrions offrir une abondance alimentaire aux habitants de la Terre.

Ce voyage semblait sans fin, mais je continuais à admirer avec extase chacune de ces espèces de flore et de faune interstellaires. Soudain, elle décida qu’il était temps de rentrer. Elle fit pivoter une petite bande à droite du véhicule et le dirigea vers l’extrémité d’un corridor.

Nous descendîmes alors et nous dirigeâmes vers une trappe ovale de couleur gris métallique, d’environ deux mètres de diamètre. Elle s’ouvrit latéralement lorsque Lya pressa le bouton central de sa ceinture.

Nous pénétrâmes de nouveau dans un tube lumineux transparent. Cette fois, le voyage ne serait pas vertical, mais horizontal, pour retourner à l’endroit où nous avions laissé la petite soucoupe.

Nous descendîmes, et sur un tapis magnétique en mouvement, nous traversâmes d’immenses couloirs où se trouvaient des dizaines de petits vaisseaux stationnés. Certains avaient un dôme transparent, d’autres un dôme foncé. Je vis aussi des emplacements circulaires vides, prêts à accueillir d’autres vaisseaux.

Inexplicablement, je me sentais heureux. Ce jardin m’avait inspiré une paix profonde, et je m’efforçais de repasser dans mon esprit les scènes de ce paradis pour ne jamais oublier cet endroit merveilleux.

La bande magnétique s’arrêta et nous arrivâmes à la petite soucoupe, qui paraissait encore plus minuscule dans cet immense hangar. Une petite porte s’ouvrit, révélant quatre marches. Nous montâmes à bord. Ensuite, en silence, elle et moi prîmes nos sièges respectifs.

— « Heureusement, professeur », dit-elle par télépathie en rompant le silence, « l’homme a la capacité de transformer son habitat, s’il le décide.

Ce que tu as vu n’est pas l’apanage d’une seule civilisation. La science, plus elle se montre simple, plus elle devient accessible. »

À bord du vaisseau explorateur, nous avons repris notre voyage vers l’autre côté de la Terre. Le monde technologique de Lya me fascinait. Tout semblait si facile qu’il ne restait plus qu’à profiter de ce qu’ils possédaient.

— « La simplicité de notre science est le résultat de centaines d’années de recherche, » déclara-t-elle à titre informatif. « À la fin, nous avons compris que l’harmonie avec la nature rendait tout plus simple. Mais nous avons aussi appris à manipuler la nature elle-même à notre avantage, sans jamais la détériorer. »

Nous gardâmes le silence tous les deux tandis que le vaisseau avançait, cette fois à basse vitesse. J’observai à travers l’écran la ligne de démarcation entre le jour et la nuit. Des nuages s’étendaient sous mes pieds, recouvrant de vastes portions de territoire, et les grands océans s’étendaient à perte de vue.

Lorsque j’aperçus le Nevado de Toluca (volcan mexicain), je sus que nous étions sur le point de nous dire au revoir, et ce fut bien le cas. Cette fois, elle me demanda de me placer devant l’écoutille et, si j’avais peur du vide, de fermer les yeux.

Je ris de ce qu’elle me proposait. Je savais qu’elle aimait aussi plaisanter… Avais-je encore peur des hauteurs après tous ces voyages ? Je décidai de garder les yeux ouverts. Peu à peu, elle me fit descendre à travers un rayon lumineux, me déposant près du bord de la route.

Ce fut simple, agréable. Je fus déposé à quelques mètres de ma voiture. Je me demandai… Quelle sorte de technologie possédaient-ils pour passer inaperçus aux radars dans notre espace et pour descendre de cette manière ?

N’ayant aucune réponse à mes réflexions, je me dirigeai vers mon véhicule et pris la route en direction de Mexico, tout en savourant le merveilleux souvenir de ma visite dans cette immense cité volante. Ou vaisseau-mère. Ou peu importe son nom. Un véritable prodige de technologie intergalactique. »

Une suite à ce récit sur la rencontre avec des êtres robotiques sur le vaisseau-mère est disponible plus loin dans cet article dans un Extrait.

Hernandez : « 7 janvier 1979

Je suis chanceux. Aujourd’hui, j’ai été à l’intérieur d’un autre vaisseau, plus vaste et plus grand que celui qu’utilise normalement Lya et son équipage.

À son invitation, je suis allé découvrir l’intérieur de cet objet de forme ellipsoïdale, qui mesurait, dans sa circonférence, plus de 1 200 mètres dans sa partie la plus étroite et un peu plus du double dans sa partie la plus large.

Ce n’est pas un vaisseau-mère, mais un vaisseau-laboratoire, m’explique-t-elle.

Lorsque je lui demande la différence entre l’un et l’autre, elle me répond :

« Celui que nous utilisons habituellement est un vaisseau d’exploration. Bien qu’il soit petit – il mesure quinze mètres par cinq, selon vos unités – il est équipé de presque tous les éléments que possède celui-ci, notamment pour nous défendre en cas d’attaque. Il sert aussi à la recherche. Il dispose de son propre champ gravitationnel et magnétique. Il peut rester longtemps suspendu à un endroit sans être détecté par le radar terrestre le plus avancé. Il nous sert également de base de ravitaillement et de protection, car il nous abrite lorsque nous survolons la planète.

Les deux vaisseaux - celui d’exploration et ce laboratoire - peuvent utiliser divers minéraux comme propulseurs, y compris l’oxygène à sa concentration maximale. »

Je ne comprends pas très bien, mais je ne pose pas plus de questions. J’observe encore et encore les commandes devant moi. Je suis un peu déçu de la simplicité des boutons et des écrans à l’intérieur de ce vaisseau, surtout si je compare cela au tableau de bord complexe des avions terrestres.

Je suis assis justement face à un immense écran de trois mètres sur trois. Mon siège, bien que simple, est très confortable, car il s’adapte parfaitement à la forme du corps.

Lya prend place à côté de moi, également face à cet écran, et elle en prend le contrôle en actionnant une manette placée sur le côté de son siège.

Sa surface lui donne l’apparence d’un miroir mince, mais suffisamment clair pour y projeter tout type d’images, et en même temps s’ouvrir pour observer le cosmos pendant une navigation.

— « Veux-tu voir quelque chose en particulier ? » me demande-t-elle en déplaçant légèrement la manette. Soudain, la planète Terre apparaît sur l’écran.

Je ressens une sensation de sérénité en contemplant mon monde… celui que nous appelons vert, mais qui est bleu à cause de la réflexion de l’immense surface recouverte par les mers.

Le vaisseau de Lya se trouve à plus de 300 kilomètres au-dessus de l’Équateur, de sorte qu’on peut l’admirer dans toute sa splendeur.

Lya regarde avec beaucoup d’intérêt le monde devant elle. Puis elle dit :

« Je ressens une grande admiration pour ton monde.
La Terre a ressurgi maintes et maintes fois de ses cendres et elle a droit à la vie. Si chacune de ses roches millénaires pouvait parler de son passé, elles te raconteraient d’un côté de magnifiques histoires, et de l’autre, des récits épouvantables. »

— « Oui, répondis-je, l’histoire de ma planète est vraiment incroyable, mais qui peut réellement la connaître ?
Qui peut savoir quel âge elle a, quel est son passé, et quel sera son avenir ? Qui pourrait déchiffrer tous ces signes qui reposent dans ses chemins, ses montagnes, ses mers ?
Qui pourrait nous traduire tout ce que taisent les monuments, les ruines archéologiques, et même les pyramides ? » dis-je en regardant amèrement la planète projetée dans ce vaste cadre bleu ciel à travers l’écran. Et je poursuivis : « Même les historiens ont pu se tromper dans leurs interprétations. »

— « L’histoire de ton monde est longue, dit-elle. Nous pouvons en savoir beaucoup, car nous connaissons une grande partie de l’histoire interspatiale, transmise à travers des codes intergalactiques.

Nous possédons ce que tu appellerais des microfilms tridimensionnels hérités de nos ancêtres, car lorsque nos scientifiques ont appris à voyager dans le passé, ils ont obtenu des milliers de documents filmés de nombreux mondes, notamment de ceux qui sont habités. C’est ainsi que nous avons appris l’histoire de chacun d’entre eux. »

Commentaire personnel :

On retrouve une information identique à celle donnée par d’autres civilisations sur l’utilisation du magnétisme pour se propulser en subluminique et de l’existence d’un réseau de courants magnétiques dans l’espace qui relie les corps célestes. Ces informations ont été données par les races de Koldas, Klermer. La race de Iarga ou de Clarion, et celle de Korendor parle aussi de déplacement magnétiques dans des courants magnétiques, que la nature de l’antigravité telle qu’on l’appelle est du magnétisme dans un état incompris de nous.

De même, les races les plus avancées disent qu’ils utilisent l’hyperespace, état dans lequel la matière est dématérialisée, de l’autre côté de la barrière de la vitesse de la lumière, qui contrairement à ce que nous pensons, peut être atteinte (et non pas jamais atteinte comme limite asymptotique). Mais cette vitesse marque la limite d’une frontière de changement d’état de la matière qui devient alors un flux énergétique immatériel capable de se déplacer à des vitesses de centaines, milliers ou millions ou milliards de fois la vitesse de la lumière suivant les capacités technologiques de la race. C’est cet état de déplacement qui est appelé hyperespace par plusieurs races qui en sont capables. Le contact de Koldas et de Korendor en parle clairement en ces termes, de déplacement en mode dématérialisé. C’est le seul mode qui permette de dépasser la vitesse de la lumière. Koldas utilise le courant magnétique dans lequel ils se couplent avec leur propulsion magnétique pour atteindre la vitesse de la lumière et arriver à l’hyperespace. Les races qui ne savent pas utiliser ce mode, sont limitées à un déplacement subluminique (la matière se déplace sous la barrière de la lumière), comme par exemple la race de Iarga ou celle de Klermer qui disent connaître cette technologie de voyage dématérialisé mais ne pas la maitriser, et pouvoir emprunter des vaisseaux avec cette capacité à d’autres races amies lorsqu’ils ont besoin de se déplacer entre étoiles. A noter que la race de Méton parle aussi clairement de cette barrière de la lumière comme étant la frontière pour les changements d’état vibratoires, pour passer vers des zones de l’univers dimensionnellement différentes de la nôtre. Les Pléiadiens de Billy Meier parlent aussi de voyage dans l’hyperespace et atteignent de lointaines galaxies ainsi de manière rapide (mais sans préciser en quoi cela consiste).

Lya : « L’Univers est une immense spirale », dit LYA au professeur Hernandez. « Les galaxies, dans certaines zones, se superposent les unes aux autres. Elles forment des niveaux parallèles. Elles sont contrôlées par des groupements, et même au sein d’un même ensemble céleste, elles se repoussent à cause de leurs propres champs magnétiques. C’est comme un droit d’avoir leur propre espace et leur propre mouvement, le droit absolu à l’individualité. On retrouve cela aussi chez les humains.

D’énormes réseaux d’énergies diverses entourent toutes les planètes. L’hyperespace reste un grand secret pour votre communauté ; néanmoins, une fois que vous aurez maîtrisé l’hyperespace, vous comprendrez pourquoi nos vaisseaux vont si vite. Dans la prochaine décennie, on parlera de trois des plus grands accidents nucléaires, d’accidents spatiaux et d’autres catastrophes similaires. Cependant, les accidents liés aux vaisseaux spatiaux sont surtout dus à l’absence de systèmes de propulsion adéquats pour atteindre l’hyperespace. L’un des accidents spatiaux les plus importants se produira au milieu des années 1980 ! Vos problèmes énergétiques vous retarderont de plus de quinze ans avant que vous ne parveniez à écarter le danger. »

Image illustrative générée par IA : Lya explique au professeur le réseau d'énergies qui interconnecte les planètes et étoiles dans l'espace, que leurs vaisseaux empruntent.
Image illustrative générée par IA : Lya explique au professeur le réseau d'énergies qui interconnecte les planètes et étoiles dans l'espace, que leurs vaisseaux empruntent.

— « Comment voyagez-vous dans l’espace ? »

— « Eh bien, nous atteignons l’hyperespace en utilisant notre propre champ magnétique, ainsi que des éléments énergétiques qui ressemblent beaucoup aux gaz minéraux qui entourent l’univers. Mais souvent, nous choisissons de voyager à travers d’énormes réseaux d’énergie qui nous propulsent vers l’hyperespace, et qui, en termes de frottement énergétique, aident également à éviter la désintégration dans l’espace. Nous utilisons aussi des énergies telles que l’hydrogène et l’oxygène lorsque nous descendons sur votre planète. Nous voyageons avec notre propre champ magnétique, ce qui nous permet de nous déplacer dans n’importe quelle atmosphère comme une petite planète dans son propre système. Nous sommes ainsi isolés pour nous protéger des virus caractéristiques des mondes voisins du nôtre. Nous évitons les bactéries spatiales aux caractéristiques inconnues de votre humanité. Néanmoins, la faible densité d’ozone à certains endroits, plus qu’à d’autres, réduit la filtration de certains germes, qui tombent lentement sur les champs fertiles de votre monde.

Un dessin du réseau d’énergie des courants magnétiques qui relient les étoiles dans l’espace comme des sortes d’autoroutes qu’empruntent les vaisseaux, provenant du contact extraterrestre du contacté Edwin avec la planète Koldas.
Un dessin du réseau d’énergie des courants magnétiques qui relient les étoiles dans l’espace comme des sortes d’autoroutes qu’empruntent les vaisseaux, provenant du contact extraterrestre du contacté Edwin avec la planète Koldas.
Dessin provenant du contact avec Koldas encore qui montre qu’une galaxie a elle aussi un flux magnétique global et est reliée à d’autres galaxies par des flux tubulaires magnétiques aussi.
Dessin provenant du contact avec Koldas encore qui montre qu’une galaxie a elle aussi un flux magnétique global et est reliée à d’autres galaxies par des flux tubulaires magnétiques aussi.
Les Koldasiens expliquent que ces tubes de flux magnétique existent aussi pour relier notre univers avec un autre univers jumeau dans lequel le temps s’écoule à l’envers. Cet univers peut être considéré par nous comme de l’anti-matière (car c’est une considération de physique théorique qu’une particule de matière se déplaçant dans le sens inverse du temps est équivalente à une particule d’anti-matière sur certains points : même masse mais charge électrique opposée), mais ce n’est pas de l’anti-matière, elle ne peut être en contact avec de la matière car son temps s’écoule sur un autre sens opposé : aucune rencontre n’est possible au sein d’un même espace-temps car elles occupent des espaces-temps différents. Ce n’est donc pas de l’anti-matière même si elle peut être interprétée ainsi partiellement pour ces raisons évoquées. Cet autre univers jumeau est mentionné par les races de Koldas, Ummo, Iarga, Plédiadiens qui l’appellent DAL. En voyageant d’un univers à l’autre la matière ne rencontre pas une anti matière avec laquelle elle se désintègre, c’est la même matière, mais qui change de cadre temporel simplement, en passant par le mode dématérialisé au-delà de la barrière de la vitesse de la lumière, qui permet de voyager dans l’interdimensionnel et changer de cadre temporel.
Les Koldasiens expliquent que ces tubes de flux magnétique existent aussi pour relier notre univers avec un autre univers jumeau dans lequel le temps s’écoule à l’envers. Cet univers peut être considéré par nous comme de l’anti-matière (car c’est une considération de physique théorique qu’une particule de matière se déplaçant dans le sens inverse du temps est équivalente à une particule d’anti-matière sur certains points : même masse mais charge électrique opposée), mais ce n’est pas de l’anti-matière, elle ne peut être en contact avec de la matière car son temps s’écoule sur un autre sens opposé : aucune rencontre n’est possible au sein d’un même espace-temps car elles occupent des espaces-temps différents. Ce n’est donc pas de l’anti-matière même si elle peut être interprétée ainsi partiellement pour ces raisons évoquées. Cet autre univers jumeau est mentionné par les races de Koldas, Ummo, Iarga, Plédiadiens qui l’appellent DAL. En voyageant d’un univers à l’autre la matière ne rencontre pas une anti matière avec laquelle elle se désintègre, c’est la même matière, mais qui change de cadre temporel simplement, en passant par le mode dématérialisé au-delà de la barrière de la vitesse de la lumière, qui permet de voyager dans l’interdimensionnel et changer de cadre temporel.

Lya : « Une fois que nous avons atteint l’hyperespace, nous voyageons par inertie à travers les réseaux normaux, grâce à ce qui alimente notre vaisseau. Je peux toutefois vous dire que d’autres civilisations venues sur votre planète se procurent de l’électricité grâce à de puissants absorbeurs, qu’elles stockent ensuite dans de petits réceptacles. L’énergie est captée par de longs tubes et conservée dans des boîtes millimétriques. D’autres univers utilisent des gaz d’origines variées - surtout l’énergie qu’ils peuvent extraire de votre monde.

Image illustrative générée par IA : un vaisseau va rejoindre un des filaments énergétiques de courant magnétique reliant les étoiles entre elles pour se placer dedans et être propulsé par lui.
Image illustrative générée par IA : un vaisseau va rejoindre un des filaments énergétiques de courant magnétique reliant les étoiles entre elles pour se placer dedans et être propulsé par lui.

Cependant, toutes les races de cette galaxie ne maîtrisent pas l’hyperespace. Atteindre ce niveau n’est pas facile. Le plus judicieux est d’utiliser l’énergie naturelle pour éviter les frottements et la pression à l’intérieur et à l’extérieur des vaisseaux, ce qui les accélère. Parfois - si cela n’est pas bien contrôlé - le métabolisme des êtres vivants à bord est détruit, qu’il s’agisse d’humains, d’animaux ou d’insectes. Les bactéries les plus simples peuvent résister à des pressions élevées. Si l’on n’utilise pas l’énergie naturelle, on risque de provoquer des altérations dans les lignes de force énergétiques, ce qui pourrait engendrer une catastrophe bien plus grave à l’intérieur du vaisseau.

Il est donc très important de bien connaître le métal le plus adapté à la construction d’un vaisseau. Il doit être fabriqué à partir d’éléments qui ne peuvent pas être repoussés par cet univers. Nous utilisons l’hydrogène et l’oxygène pour construire nos vaisseaux. »

— « Comment pouvez-vous y parvenir ? »

— « Eh bien, nous y parvenons en les utilisant sous forme solide. »

Note de Wendelle Stevens :

Stevens ajoute en commentaire qu’un groupe de contact avec des extraterrestre au Pérou appelé RAMA a rapporté que les extraterrestres leur disent utiliser de l’hydrogène et de l’oxygène métallique dans la construction de certains de leurs matériaux. On est donc dans une information convergente sur la possibilité de réalisation de ce type de matériau et leur usage par des races stellaires.

Wendelle Stevens : « D’autres vaisseaux extraterrestres, provenant de cas d’OVNI entièrement différents que nous avons étudiés, ont été photographiés et présentent une ressemblance remarquable avec les vaisseaux andromédiens décrits et dessinés ici par le témoin. Nous ne savons pas si cette similarité est purement accidentelle ou non, car nous ne disposons pas de connaissances définitives sur les occupants de ces autres engins.

Nous pouvons toutefois affirmer avec certitude que ces autres photographies présentées ici n’ont jamais été réfutées avec succès. Ces autres cas de photos d’OVNI sont les suivants :

Voir ces photos dans une section dédiée en fin d’article.

Ces visiteurs ont dit et démontré qu'ils étaient en train de réaliser un plan bien conçu et ordonné par eux-mêmes de collecte de données, d'études et d'analyses de notre planète et de ses habitants.

Ils atténuent aussi les effets des radiations nucléaires. Voir cet échange :

Hernandez : « Vous possédez un neutralisateur atomique, n'est-ce pas ? »

Lya : « Oui, mais... Je sais ce que vous pensez. Vous savez qu'il nous est interdit de l'utiliser contre les armes des sociétés. Vous avez vu que nous avons neutralisé des collisions atomiques en mer pour sauver la faune et la flore maritimes. Mais on ne peut pas toujours le faire. C'est un point respecté que les grandes civilisations avancées garantissent à toutes les sociétés et à toutes les planètes, toujours et quand elles ne font pas couler le sang innocent, car cela implique aussi un retour au début de la communauté stellaire. Mais vous m'avez demandé si les sociétés anciennes savaient utiliser l'atome, n'est-ce pas ? »


Hernandez : « LYA, sais-tu quelles seraient les armes qui mettraient fin à l'homme ? »

Lya : « Je vous dirai d'abord que l'arme la plus dangereuse à laquelle vous êtes confrontés est la haine entre vous. Elle détruit lentement et avec brio votre psyché. La haine est à l'origine de nombreux maux qui assaillent votre société. Mais comme vous m'avez interrogé sur d'autres types d'armes, je vais tenter de vous éclairer. Nous, habitants d'INXTRIA, sommes profondément préoccupés par la menace chimique, des armes utilisées sans provocation et qui laissent à peine une trace tangible sur Terre. Vos deux grandes puissances vendent des armes chimiques à une profusion jamais vue auparavant. C'est comme si votre propre monde était pressé de s'autodétruire.

Aujourd'hui, dans vos universités et même vos écoles, tout étudiant en possession d'une formule adéquate peut utiliser des armes chimiques pour attaquer le système nerveux humain et détruire les neurones de tout être vivant, ou tout simplement anéantir la vie végétale de votre civilisation entière. De plus, les eaux des rivières peuvent également être contaminées par une attaque d'une civilisation contre une autre, et l'origine est rarement décelable. Avec le temps, vous découvrirez qu'une forme de dégénérescence encore plus grave, au sein de votre propre espèce, attaque les particules primordiales de votre ADN et, avec un peu de chance, vous transformera en une race de mutants… Cela se produit fréquemment dans votre univers. L'utilisation aveugle d'agents chimiques provoque une dégénérescence cellulaire, même au niveau de votre peau, de votre sang ou localement, et provoque des crises cardiaques et des paralysies cérébrales. Vous expérimentez actuellement des gaz qui paralysent totalement le système nerveux de tout être vivant, avec des gaz ou des liquides solubles dans l'air ou l'eau. Les armes chimiques, silencieuses et difficiles à détecter, seront bientôt les plus fréquemment utilisées. Elles servent à saboter, emprisonner, corrompre, détruire, etc. »

Hernandez : « Est-ce que cela va arriver bientôt ? »

Lya : « Professeur », dit-elle en me regardant comme un esprit substantiel, « je suis émue que vous me demandiez si cela se produira bientôt, alors que je vous l'ai dit, et que vous donnez l'impression que votre temps étant précieux, il ne vous a pas été suffisamment précieux… Que signifie "bientôt" pour vous ? Cela se produit déjà dans votre monde. Le mot "pronto" est déjà applicable aujourd'hui. Vous avez déjà utilisé des agents chimiques lors de votre Seconde Guerre mondiale, mais aujourd'hui, ils sont plus… comme on dit, stylisés. L'être humain lui-même n'a absolument aucune idée de son degré élevé de bellicisme ni de la direction qu'il prend. Il n'a aucune conscience de la brièveté de ses pas, et celle-ci, grâce à son anéantissement prévu, sera peut-être accélérée pour votre propre civilisation, qui périra aux mains de ses propres frères…

[…]

Elles anéantissent non seulement ceux qui ont le malheur d'entrer en contact avec elles, mais aussi ceux qui ne sont pas encore nés. Non seulement l'agressé succombera, mais l'agresseur en contact avec ces armes mourra également. De ce fait, l'agresseur et la victime sont condamnés à subir les mêmes conséquences de la part de ceux qui ont développé ces armes chimiques. »

Hernandez : « Est-ce le plus mortel ? » demandai-je à LYA.

Lya : « Le plus dangereux et le plus sadique, car il entraînera lentement la fin de l'humanité. Nous sommes attristés de savoir qu'alors que les Terriens s'attaquent entre eux avec des armes chimiques, un autre monde, situé à l'extérieur de votre système solaire, prévoit également de vous attaquer avec des armes et des réactions chimiques. » « Dans mon monde, pourrions-nous empêcher la prolifération de ces armes ? » Vous ne pouvez les empêcher si l'humain terrestre refuse de renoncer à sa haine. Vous ne pouvez pas amener l'être humain à sa pleine conscience, ni lui apprendre à vivre intensément le cycle transitoire de l'existence que vous lui avez réservé, ni lui apprendre qu'il n'est propriétaire d'aucune des choses pour lesquelles il se bat, et qu'il serait au moins préférable d'agir pour son humanité, toujours majoritairement ascendante. Il a tellement endommagé sa propre humanité et continue de le faire… La seule chose qui puisse apaiser son agressivité, c'est la mort. »


Lya : « Lorsque nous sommes arrivés ici pour la première fois, vous inscriviez l'année 1249 sur votre calendrier, et la planète était, sans conteste, très différente de ce que vous voyez aujourd'hui. Nous, membres de l'équipage du vaisseau, avons exprimé notre surprise devant la simplicité des gens, utilisant des armes rudimentaires alors que nous possédions déjà une technologie qui aurait suscité une grande surprise parmi eux.

[…]

Je vais maintenant continuer à expliquer les changements atmosphériques en relation avec les formes de vie existant entre les années 1200 et 1350. Pendant cette période, nous avons effectué plusieurs voyages, au moins un tous les vingt ans. Nous avons découvert que les changements climatiques influençaient curieusement le comportement des Terriens. Votre planète, Professeur, fait partie des planètes habitées du groupe que vous appelez la Voie lactée, et c'est un corps extrêmement capricieux.

Il existe une grande diversité de climats autour de ce petit monde. Cela est dû aux modifications de votre système solaire. L'analyse de ces modifications nous a permis de découvrir quelques surprises dans l'espace. Les nuages cosmiques, ou nuages radioactifs par intermittence, comme nous les appelons, ont été rencontrés à une fréquence inhabituelle. Ils nous ont presque fait fuir petit à petit. Ils ne sont pas détectables par l'œil humain.

Nos capteurs les repèrent et nous évitons le contact, nous avons des capteurs spéciaux pour notre navigation spatiale. Pour nous, ces nuages (du fait de la capacité à les détecter et à les éviter) ne sont pas dangereux, et ne représentent donc pas une menace. Dans le but de nous protéger, nous ouvrons la porte d'un compartiment et expulsons un gaz neutralisant dont le composant principal est de l'oxygène hautement concentré. Néanmoins, pour vous, ce gaz est offensant. Il endommagerait votre monde. Il provoquerait des changements dans les ondes radio, des turbulences dans l'air et dans votre électricité, et générerait des problèmes par l'altération des longueurs d'onde de l'énergie. Mais le dommage le plus important serait pour votre neurones. »

Commentaire personnel :

Cette information confirme la venue des ancêtres de Lya sur notre monde depuis 800 ans au moins.

- « D'où viennent ces nuages ? » ai-je demandé.

- « Leurs origines », a-t-elle répondu, » sont diverses. Ces nuages ont également divers composants chimiques - gazeux - et souvent ces composants ne sont pas les mêmes en raison de l'effet de fusion entre un gaz et un autre. Le plus petit pourcentage d'entre eux est inoffensif, mais la plus grande partie est très dangereuse. Vous, vos scientifiques, avez choisi un mauvais moment pour vos essais nucléaires, car l'énergie libérée par l'atome attire ces nuages comme un aimant, entourant la Terre et adhérant à la stratosphère. Parfois, ils gravitent en formant des anneaux transparents autour de la Terre.

Dans les années 1220-1300, ces nuages, ne trouvant pas de point d'appui dans la stratosphère, ont été repoussés par l'énorme manteau d'oxygène que l'on trouve sur votre planète. C'est ainsi qu'une grande partie des gaz a été repoussée. Avec le temps, les dommages, bien que détectables, ont laissé des effets résiduels minimes. Nous avons trouvé des nuages cosmiques bien au-delà du système, expulsés d'une certaine manière par l'inertie spatiale, mais aujourd'hui les caractéristiques des armes chimiques et nucléaires sont telles qu'il sera difficile, je dois vous le dire, de les disperser des environs de la Terre ? Je dois vous dire aussi que certaines substances qui composent ces gaz sont hautement explosives !

Les satellites spatiaux pourraient y contribuer, mais la plupart d'entre eux ne détectent que des anomalies qui, souvent, ne sont pas interprétées correctement par vos scientifiques, faute de point de comparaison. Ce phénomène est inconnu de vos scientifiques. Et ces gaz, très dangereux et, comme je vous l'ai dit, explosifs, pourraient faire disparaître votre Terre si quelqu'un expulsait un gaz qui stimulerait les nuages cosmiques. La moindre couverture contient des particules lourdes (dont les composants particuliers sont l'azote, l'hydrogène et l'oxygène, entre autres) ainsi que du plomb émis par la contamination des pays de l'État. Cela commence à couvrir votre planète comme une coupole. Le mélange non modéré privera d'effet bénéfique les éléments neutralisants tels que l'oxygène. D'autres nuages proviennent d'autres endroits. Certains se transforment en gaz légers au cours de leur voyage dans l'espace, mais d'autres viennent former de véritables communautés de nuages d'une forme telle qu'il est impossible de les voir à travers plusieurs kilomètres d'espace.

Dans le système d'où je viens, il y a une bande de ce que vous appelleriez des photons. Il y en a également une dans les Pléiades, et c'est à partir de là que nous avons des liens d'échange scientifique avec eux. Nous appelons ce phénomène un phénomène de transformation. En effet, l'organisme qui entre en contact avec le photon (êtres humains, animaux et plantes) subit de profondes transformations. Il y a désintégration organique immédiate.

Ensuite, comme pour les cellules, ces atomes se propagent et lorsque la nébulosité est surchargée, elle explose et expulse ces nuages dans tout l'Univers. Ils voyagent lentement car il n'y a pas de gaz pour transporter ces nébuleuses, et comme ils sont très lourds, leur mouvement est lent. Ils ne vont pas très loin, mais dans l'espace, ils atteignent des distances énormes. Certains de ces nuages sont arrivés à des âges divers sur la Terre. Le photon a été connu sous une forme rudimentaire, sans calculs de propagation et de distance et sans aucune précaution, parce qu'à ces différentes époques où ces nuages de gaz étaient présents, les terriens n'étaient pas préparés. Vous n'êtes pas non plus préparés aujourd'hui, malgré vos avancées technologiques, parce que vous ne prenez pas le temps de vous informer. Vous remplissez votre espace de débris inutiles sans penser aux dangers qui viendront aussi de l'extérieur. »

Commentaire de Wendelle Stevens

Le livre de Wendelle Stevens fait remarquer qu’un contacté d’une race extraterrestre d’Alcyone dans les Pléiades (qui n’était pas en relation avec Billy Meier et les Pléiades) dit la même chose à propos de l’existence de cette couche de gaz et la manière dont elle affecte la Terre.

Et il est aussi fait remarquer que le contact avec la planète Koldas par Edward White parle de ces gaz hautement volatiles et d’un projet qu’ils appellent « Projet fireball » destiné à sauver le plus de personnes possibles au cas où ces gaz s’enflammeraient, ce qui serait déclenché par un certain type d’explosion nucléaire à l’extérieur de l’atmosphère.

Ainsi ces informations sont corroborées par 3 contacts indépendants (ici Andromède, puis Alcyone, et Koldas).

Lya : « D'une manière simple. Dans l'espace, il y a non seulement le tout et le rien, la matière et l'antimatière, mais aussi le champ d'énergie qui se situe entre ces deux concepts. Sur votre chemin la matière peut transformer toutes sortes de vie, y compris la détruire. L'antimatière réussirait à s'imposer même contre tous les éléments vivants, mais cette énergie neutre l'emporte toujours, pour s'imposer même contre les éléments d'antimatière. Dans l'espace, tout semble se mouvoir au même rythme vibratoire, bien que les énormes pulsars vibrent d'une manière différente des satellites, chacun ayant son propre mouvement. C'est pourquoi, lorsque la bande de photons s'est dangereusement rapprochée de notre système - il y a des millénaires - nos ancêtres n'ont pas su éviter ses effets nocifs, et certains mondes qui en étaient entourés ont péri, et avec eux la capacité de vie. Les mondes habités ont été complètement désolés après le passage des photons.

Cette énergie a éliminé tous les vestiges de la vie. C'est pour cette raison que certaines civilisations ont été sauvées et réimplantées sur d'autres mondes habitables. Mais avant cela, par manque de connaissances, nos ancêtres se sont souvent demandés ce qui s'était passé. C'était comme si, soudainement, une planète avec des habitants se transformait en une planète absolument hybride.

La bande de photons est l'une des plus grandes menaces qui existent dans l'univers, bien qu'elle ne soit pas aussi dangereuse que d'autres nuages dans d'autres galaxies. Elle n'absorbe que l'énergie des cellules vivantes. » « Ça ne voit pas grand-chose ? » demandai-je, surpris. « C'est qu'il existe d'autres classes d'antigènes. Certains absorbent complètement les systèmes (avec les étoiles et les planètes) bien qu'il s'agisse d'un processus caractéristique, car plus tard ils les vomissent et ils reviennent à leur forme originale bien que l'orbite puisse changer. Mais d'autres corps planétaires se dissolvent dans la collision avec ce que vous appelez l'antimatière.

D'autres types d'énergie se nourrissent des gaz qu'ils rencontrent sporadiquement dans l'espace, et d'autres de lumière, bien que leur nature puisse être froide et sombre. »

- « Mais... Qu'est-ce que c'est ? » demandai-je sans comprendre.

- « Ce sont des antigènes, dont la transparence est telle qu'ils semblent inoffensifs. C'est une force invisible comme l'énergie. On la sent mais on ne la voit pas. Cette caractéristique est essentielle à cette force. Et malheureusement, de nombreux systèmes, y compris votre système solaire, se dirigent vers une bande de photons. Bien sûr, il faudra de nombreuses années pour y arriver, peut-être des dizaines d'années, mais c'est le bon moment pour vous préparer afin que vos sciences progressent pour vous avantager et non pour vous porter préjudice, pour construire une protection pour les êtres qui habitent la Terre. La Terre est une colonie riche en gènes de formes diverses... la multitude des races montre qu'elle est une colonie exceptionnelle pour la réimplantation.

Il existe encore des civilisations plus ou moins pures. La menace ne pèse pas seulement sur votre planète, mais tout votre système solaire est exposé. Je vous ai déjà dit que dans l'espace, il semble que les corps se déplacent en harmonie, mais ce n'est pas tout à fait le cas, certains se déplacent lentement et d'autres complètent leur orbite plus rapidement. Surtout, les corps dont les caractéristiques minérales les rendent plus légers, non pas en poids mais en conductivité, réagissent différemment les uns par rapport aux autres. C'est comme si le déplacement d'une planète était d'autant plus facilité qu'elle possède davantage de cette énergie dite électrique. Ce n'est qu'un exemple pour illustrer ce que j'essaie de dire. Eh bien, certains voyagent plusieurs fois dans leur propre système ou galaxie. Votre planète, en faisant cela, est déjà entrée dans l'influence de ces photons à de nombreuses reprises.

Elle n'y a pas pénétré directement, mais l'influence a été ressentie à des millions de kilomètres de distance. Néanmoins, vers l'an 2024 ou 25, vous ressentirez cette influence de plus en plus fortement... mais vos scientifiques penseront qu'il s'agit d'une nouvelle sorte d'énergie venant de l'espace. Le photon menace depuis les gigantesques profondeurs de l'Univers. C'est ce phénomène et la bande magnétique qui entoure votre planète qui représentent le plus grand danger pour l'avenir de votre humanité.

Autrefois, il y a au moins 14 000 ans, votre planète a traversé la ceinture de photons. Les désastres n'ont pas laissé beaucoup d'espoir, bien que beaucoup de reptiles n'aient pas souffert autant qu'avant, parce que l'influence était légère. Et pourtant, les éléments ont été libérés ; la Terre a perdu sa coordination orbitale... mais alors la Terre n'avait pas le grand nombre d'êtres humains qu'elle a maintenant. »

- « Qu'est-ce qui s'est passé ? »

- « Eh bien, je dois vous dire qu'il s'est passé beaucoup de choses. Vous n'étiez pas encore entrés dans la bande photonique, et déjà les océans étaient agités par de grandes turbulences et les plaques terrestres se déplaçaient. Les animaux souffraient énormément de la stimulation moléculaire, et ce n'était que le début. Les scientifiques d'autres mondes connaissaient la nature approximative de ce phénomène et leur technologie les a amenés à construire de grandes cavernes souterraines et des structures qui, à un moment déterminé, seraient capables de repousser ce type d'énergie agressive. Une civilisation avancée était venue en prévision du problème et l'on peut dire qu'elle a fait preuve de beaucoup d'ingéniosité.

Ils ont sélectionné et abattu ceux qui, malgré les conditions, étaient d'accord et croyaient aussi qu'il faudrait au moins dix ans dans les profondeurs de la mer pour survivre et continuer sans subir les dommages possibles dus à l'influence des antigènes (la moindre petite erreur pouvait provoquer des dommages imprévus). Incroyablement, de nombreuses personnes sont restées à la surface, affrontant les dangers.

D'autres ont pu descendre et beaucoup plus ont pénétré dans les profondeurs des grandes grottes qui ont été creusées dans la terre. Les scientifiques de ma planète, dont mon père, étaient désespérés parce qu'ils voyaient la Terre si menacée et qu'ils ne savaient pas comment expliquer cette menace aux Terriens concernés. Les scientifiques de ma planète sont venus sur Terre pour aider. Certains sont descendus pour examiner la coupole. Ils ont examiné et sélectionné quelques animaux.

Comme la coupole pouvait souffrir d'une surpopulation, la plupart des mammifères ont été soumis à une altération glandulaire prolongée. Ce traitement des glandes est tout à fait inoffensif dans le cadre de nos procédures, car elles peuvent être restimulées lorsque la prolifération de l'espèce est souhaitée. Si les scientifiques de votre monde le savaient, ils n'utiliseraient pas autant de composés chimiques pour éviter une conception incontrôlée. »

- « Pourquoi n'ont-ils pas construit la coupole à la surface ? »

- « Si la bande de photons devait contenir des particules qui consomment de l'oxygène, votre humanité n'aurait pas beaucoup d'avantages et, en l'absence de cet élément vital, elle pourrait s'éteindre en tant qu'humanité. Ce ne serait pas le cas dans les profondeurs de la mer, car l'oxygène pourrait être extrait des eaux. »

Lya : « Lorsque votre système solaire était relativement nouveau pour nous, nous avons vu et compté 16 planètes, mais nous avons supposé que vous pourriez en avoir plus en tenant compte du fait qu'une étoile moyenne retient dans son orbite plus ou moins 32 planètes dont seules les dix à douze premières reçoivent, en fonction de leur phase orbitale, de l'énergie de l'étoile, suffisante pour entourer ce corps par son propre guide énergétique.

Le guide énergétique c’est l'énergie que l'étoile émet pour entraîner ses planètes. L'énergie attire l'énergie pour ses mêmes caractéristiques, de la même manière que lorsque le soleil émet sa chaleur en une étape réfractaire, elle est renvoyée à la même étoile ; ceci constituant une sorte d'échange qui sert enfin à guider les planètes. L'étoile exerce une forte attraction sur les planètes, sans laquelle celles-ci ne pourraient pas se mouvoir.

Si l'énergie solaire diminue ou augmente, votre monde y résistera vraiment. La rotation et la densité de l'énergie sont des facteurs importants pour une planète. La température et la pression déterminent la durée de son existence. »

[ 30 octobre 1979, provenant du livre "profecías de una mujer extraterrestre" ]

Aujourd’hui, j’ai eu un rendez-vous de plus avec elle.

Peu à peu, j’ai dû admettre que cette femme extraterrestre possède de vastes connaissances sur le Cosmos, qu’elle a partagées avec moi comme si elle le faisait avec un ami qu’elle connaîtrait depuis longtemps.

C’est ainsi qu’un après-midi, Lya m’a expliqué qu’il a fallu cinq cents ans pour que l’homme de cette planète comprenne comment est constitué notre Univers.

C’est pourquoi cela ne les surprend pas que ce même homme ait besoin de cinq cents années supplémentaires pour accepter l’existence d’êtres extraterrestres. Et le paradoxe dans cette acceptation, c’est que beaucoup de ces personnes qui s’opposent à cette théorie appartiennent à des races dont les ancêtres sont arrivés sur cette planète, s’y sont installés et l’ont habitée. Les descendants des extraterrestres seraient donc des sceptiques.

Néanmoins, en ce siècle (le XXe), des êtres extraterrestres sont intervenus de manière indirecte pour accélérer ces connaissances, afin que l’homme puisse tourner son regard vers l’espace et rester en alerte. »

« Les événements s’accélèrent, professeur, » dit Lya. « Il nous importe que l’homme ait la capacité de comprendre ce qui l’entoure et l’affecte directement, car le progrès scientifique et technologique qu’il a atteint est devenu une menace terrible, non seulement pour l’homme, mais aussi pour la survie de la planète et sa relation cosmogonique. Cela est dû au fait que ses connaissances ne sont pas en accord avec son niveau d’humanisme.

En raison de la position interstellaire de ta planète, toute altération qu’elle subit peut affecter, comme cela s’est déjà produit auparavant, les corps célestes qui gravitent autour d’elle ou qui s’en trouvent très proches. » Lya poursuivit :

Au moment où l’homme, quel que soit son âge, active son esprit, il commence à comprendre, pour la première fois, où il se trouve. Mais malheureusement, sa compréhension ne sera en accord qu’avec les connaissances qu’il porte dans son esprit. Si son archive mentale ne contient pas suffisamment de savoir, l’homme ne comprendra que ce qui est enregistré dans ses sphères mentales.

La civilisation, c’est-à-dire ta civilisation, a progressé lentement en quête de connaissance au fil de vingt-cinq mille années. C’est pourquoi, maintenant que le moment est venu et que les êtres terrestres sont prêts, la connaissance a été accélérée de 1950 à aujourd’hui. Elle a été accélérée parce que cela avait été établi ainsi, et parce que c’est à cette génération qu’est destiné le savoir universel.

Eh bien, professeur, je te dirai que les différentes races qui se sont installées dans ton monde montraient au départ des niveaux d’avancement différents. Elles ne possédaient pas toutes le même niveau de perception (Q.I.), ni d’apprentissage, et surtout pas la même ouverture mentale. Cela plaçait l’humanité à des niveaux inégaux.

Certaines races progresseraient davantage en matière de connaissance, tandis que d’autres avanceraient seulement dans le but de survivre. »

— « Pourquoi toute cette diversité de races et ces différences culturelles ? » demandai-je.

— « Cela est dû au fait que ta planète, de par sa situation cosmogonique, c’est-à-dire pour être située à la lisière de la Galaxie, a dû accueillir différentes races provenant d’autres parties de l’Univers, qui, pour diverses raisons, ont été contraintes d’habiter cette planète.

Certaines races sont arrivées dans ce monde parce que leur propre planète était en déclin, et elles ont été forcées d’émigrer. D’autres, en raison de conflits armés, et la majorité parce qu’elles cherchaient une planète offrant de meilleures possibilités de vie.

Les signes du changement (avancée scientifique) sont le résultat de la connaissance acquise par l’homme au fil de toutes les civilisations, manifestant un progrès non seulement scientifique mais aussi moral (ou spirituel, si tu préfères), en particulier lorsque l’homme parvient à manifester sa présence en dehors de sa planète.

Autrement dit, au moment où l’homme sort de son monde et explore d’autres planètes - et que cela est observé par d’autres habitants de son propre monde - c’est alors que cette ouverture mentale dont je te parle s’élargit encore davantage, et l’homme, dans sa sphère mentale, enregistre dans son esprit le savoir fondamental de l’exploration cosmique. En commençant à manier des énergies invisibles à ses yeux et en manipulant déjà ses données à l’échelle planétaire, l’homme atteindra un niveau de connaissances galactiques inconmensurable.

Son état mental était synchronisé avec la mécanique céleste. L’Univers lui-même, à travers le Conseil Intergalactique, savait dès l’origine dans quelle direction se dirigeait l’homme de ta planète. Mais il y a eu une métamorphose lorsqu’une des races qui a tenté de dominer l’homo sapiens (l’humain) a modifié son ADN dans l’intention de le soumettre.

Cela a interrompu son avancée dans la connaissance cosmique.

L’homme a perdu vingt-cinq mille ans de progrès, et tout au long de cette période, des êtres venus d’autres mondes ont établi des contacts avec des habitants de la Terre. Et il y a là quelque chose que tu dois savoir : chaque race qui habite actuellement la planète Terre a une racine cosmique. Des êtres de chaque civilisation extraterrestre à laquelle est affilié un peuple déterminé de ton monde sont venus pour éduquer et guider les habitants correspondant à leur relation génétique. Même si certains s’étaient déjà mélangés avec d’autres races, cela n’avait pas d’importance, car eux, ceux qui étaient venus chercher leurs congénères - c’est-à-dire ceux qui correspondaient à leur propre lignée génétique - pouvaient réadapter leurs gènes, et cela non plus n’était pas très important, car ce qui est proposé, c’est que ce soit l’ensemble de la planète qui atteigne le niveau de connaissance nécessaire pour permettre une avancée scientifique et humaniste, et que l’homme lui-même réadapte son ADN selon le modèle originel. »

— « Réadapte ? Que veux-tu dire ? »

Elle expliqua télépathiquement que certaines races avaient modifié l’ADN humain.

Les membres des civilisations intergalactiques les plus avancées, à travers leurs propres conseils de sages, ont influencé l’intelligence universelle, mais surtout celle de l’homme, non seulement de ton monde, mais aussi de milliers d’autres mondes qui montrent un développement mental et technologique lent.

Dans l’espace, l’interrelation remplace beaucoup de recherches, et celles-ci sont partagées, soit par télépathie, soit par apport direct. Cela s’appelle un apport de connaissance. Cela permet à des civilisations entières de progresser.

À court terme, ces avancées, encouragées pour l’évolution physique et mentale de l’homme, ont été mal utilisées, car l’homme, dont la tendance est égoïste, les a employées pour fabriquer des millions d’objets inutiles, épuisant vainement les ressources naturelles de la Terre, et d’autres races déjà présentes sur la planète Terre ont utilisé l’homo sapiens (humain). »

Lya poursuivit son explication, de façon télépathique :

« Les planètes sont des êtres vivants qui, en même temps, permettent la vie telle que tu la connais, mais elles possèdent aussi un mécanisme déterminé afin que, par une inertie intelligente, elles tournent dans l’espace en harmonie infinie. Lorsqu’une de ces planètes est soumise à des excès injustifiés et inutiles, comme l’homme l’a fait sur la Terre, ces planètes souffrent d’un épuisement non seulement minéral mais aussi énergétique, c’est-à-dire qu’elles épuisent l’énergie qui leur permettait de se mouvoir et de se déplacer dans l’univers.

Cela a entraîné un déséquilibre sur toute la planète, se traduisant par la faim, l’ignorance, la pauvreté, les maladies et les guerres.

Cela a provoqué la destruction tout au long du chemin, faisant que l’homme, au lieu de se comporter comme un être pensant sur sa planète, soit devenu le pire ennemi de lui-même.

En observant les erreurs commises par la civilisation terrestre, les instructeurs intergalactiques sont revenus et ont étudié le comportement des puissances qui, depuis l’année 1958, manipulaient l’atome de manière indiscriminée.

C’est ainsi qu’ils ont entrepris d’influencer certains groupes pour qu’ils cherchent la paix sur la planète.

Ils corrigeraient ces erreurs à la lumière d’une nouvelle science qui aurait pour base la connaissance intergalactique, et alors, si l’homme comprenait sa situation et sa position dans le Cosmos, il assumerait dignement sa place dans celui-ci et cesserait de gaspiller son énergie dans la construction de futilités terrestres. Ce pourrait être une opportunité de vivre et de continuer à évoluer sur sa planète, en développant des connaissances encore endormies, qui attendent d’être redécouvertes. »

Lya : « Vous êtes issus d'une grande race qui s'est détruite elle-même. » LYA me l'a dit lors d'une de nos nombreuses rencontres. Elle fixa le ciel et indiqua un point indéterminé dans l'Univers.

Lya : « Je t'ai déjà dit que tes ancêtres n'étaient pas nés sur cette planète. Il y a bien longtemps, ils habitaient un monde très important situé au-delà de Sion, dans cette même galaxie. Ces hommes avaient presque atteint la perfection. Leur état physique était optimal, leur état émotionnel tranquille avec une tendance au spirituel, au sublime.

Les scientifiques possédaient un savoir sans limite et ils étaient profondément conscients d'une grande partie des secrets de l'Univers. C'est alors qu'emplis d'arrogance et avides de pouvoir, ils se lancèrent à la poursuite de l'Univers. Ils voulaient s'élever au-dessus des colonies qui se trouvaient à leurs frontières. Ils devinrent ambitieux pour le triomphe et la gloire. C'est ainsi que tout a commencé.

Lorsque l'homme est entré dans des conflits de possession, tout est devenu plus difficile, et c'est là que le déclin a commencé. À cette époque, qui ne peut être mesurée que par les cycles d'arc dans l'univers, un peuple a développé des frictions avec un autre et vos ancêtres ont décidé d'intervenir auprès de tous, et ils possédaient des armes puissantes qui pouvaient éliminer n'importe quel système, quelle que soit sa taille. D'autres peuples vinrent en aide à ceux qui se trouvaient désavantagés.

C'est ainsi que commença l'une des plus grandes conflagrations de mémoire d'homme. Les armes qu'ils utilisèrent causèrent de graves dommages à la race humaine et les descendants de ceux qui survécurent commencèrent à montrer d'importants signes de distrophie mentale et d'instabilité émotionnelle et physique.

C'est alors, comme je l'ai déjà dit, qu'après une analyse consciencieuse, leur ADN a subi d'importantes mutations. Les scientifiques qui ont mené ces études ont compris l'incapacité de faire la guerre sans porter préjudice à leur propre peuple. Comme vous le savez, l'acide désoxyribonucléique porte en lui un registre intéressant de la personnalité de l'individu en question lui-même, qui porte à la naissance des signes fixes de personnalité.

La question était de savoir si l'ADN avait été gravement affecté, et que personne ne quitte la zone dans laquelle se trouvaient encore d'importants nuages radioactifs qui irradiaient la race, votre race, qui ne survivrait pas pendant de nombreuses générations. La situation était telle qu'ils ont finalement sollicité l'aide des grandes civilisations. Mais l'homme mourait rapidement. Nos propres compagnons souhaitaient ne pas s'exposer largement à ces radiations.

Finalement, l'aide est arrivée, mais lorsque l'on a commencé à évacuer les survivants, les savants, les scientifiques et les grands hommes à l'intelligence profonde étaient morts. Les grandes civilisations qui menaient l'opération laissaient entendre que la race humaine en tant que telle ne survivrait pas très longtemps. Elles devraient réfréner leurs impulsions destructrices car, à un certain moment dans le futur, cela pourrait revenir à tous les aspects négatifs, que je vais expliquer. L'explosion à laquelle vous avez été exposé a stimulé la dégénérescence de certaines cellules des neurones cérébraux.

Ces hommes étaient hystériques, fous, et la violence prédominait en eux. Il était nécessaire de réfréner ces pulsions. Les grandes civilisations ont jugé que, et les hommes des civilisations avancées ont déterminé que l'homme avait perdu le privilège de la connaissance et même de la vie, et que ces mêmes scientifiques avaient complètement détruit les grands manuscrits de la connaissance qui avaient été acquis au cours de milliers d'années et conservés pour la supériorité de la race et la prolongation de sa vie.

Au fil du temps, l'homme n'a jamais réussi à faire la part des choses entre le bien et le mal, ce qui a été détecté par les civilisations avancées. C'est ainsi que ce même homme a perdu sa place dans l'Univers. Tout cet abîme d'ambition, de pouvoir, etc. resterait en germe dans l'esprit au moins de ces mêmes hommes qui acquerraient le pouvoir de la connaissance pour vaincre ce qui pour eux était caché.

C'est pourquoi ces races ont été blessées par une limitation de l'esprit due à la distrophie de l'ADN, pour laquelle il faudra des années et de nombreuses générations jusqu'à ce que vous redécouvriez à nouveau, par l'hérédité et la persévérance, la plus grande connaissance de la vie que, paradoxalement, vous avez l'intention d'accompagner de la connaissance de la mort.

En découvrant l'atome, vous avez aussi découvert sa destruction, et donc pas l'origine de la vie. C'était la sentence de l'homme, l'autodestruction, une plus grande tendance à la mort qu'à la vie. Cela était inscrit dans l'ADN et, en tant que tel, persistera pendant des siècles, le temps de votre monde. Les mêmes descendants qui ont conservé intactes certaines qualités ont surpassé beaucoup d'autres dans votre monde, comme les artistes, les violonistes, les écrivains, les prêtres, et finalement même les scientifiques. C'est ainsi que vous avez recommencé à ouvrir une brèche dans les domaines de la science.

C'est comme si l'ADN interne se « souvenait » du passé glorieux avec des éclairs de lumière artificielle. Mais cela resurgira lorsque certaines des ramifications les moins affectées ressurgiront comme un effet de l'héritage. »

— « La race est donc en déclin ? » ai-je demandé.

— « En effet, vous l'avez dit professeur. Il y a encore des êtres dont la nature pure n'a pas été trop affectée par cela puisqu'ils n'ont pas été informés (note du traducteur : par la mémoire génétique dans l’ADN). C'est ce qu'on appelle la race nordique. Les races noire, rouge et jaune ont une autre origine. »

— « Suis-je peut-être un descendant de la race nordique ? » ai-je demandé, très surpris, car ma peau n'est pas blanche, mais plutôt rougeâtre.

— « Vos ancêtres appartenaient à cette race qui est née en Europe et qui s'est ensuite dispersée vers les Pyrénées et les pays d'en dessous, jusqu'aux États-Unis. Un autre facteur important serait donc l'arrivée de grands nuages magnétiques qui agissent comme un stimulant sur l'esprit de l'homme. Rappelez-vous que l'énergie peut stimuler, créer des fontaines de lumière de la mémoire, comme des étincelles traversant le tunnel du temps.

C'est pour cette raison que la science s'est développée à cette époque. Des esprits brillants issus de races pures ont reçu, par l'amplification de l'ADN dans les gènes, des connaissances venant d'un au-delà inconcevable. Ces mêmes hommes ont été attirés par certaines puissances actuelles et un nouveau cycle a été initié. Sans doute avez-vous aussi hérité de vos ancêtres la tendance irrémédiable à la destruction.

L'être humain, après de nombreux siècles de survie et de travail titanesque de reproduction, confronté à des crises climatiques, est finalement arrivé au point d'où il était parti. »

— « Pourquoi ont-ils laissé ou permis à ces races de subsister ? Pourquoi ces intelligents ont-ils proposé de sauver une race décadente ? »

— « Cela découle d'une valeur énormissime d'origine cachée que chacune des races ou des grandes civilisations de l'Univers connaît et doit respecter, la vie est l'une de ces valeurs, le droit de jaillir, de vibrer en accord avec les notes universelles doit être respecté.

Comme il n'existe pas dans votre pays un seul être identique à un autre, nous ne pouvons pas, en tant que communauté, rejeter quelqu'un uniquement parce qu'il n'est pas apte. Nous dégraderions notre si nous n'apportions pas notre aide à ceux qui la sollicitent. »

— « Mais si l'homme est condamné à se détruire, pourquoi vivre ? »

— « Beaucoup... trop de vos congénères se posent la même question : pourquoi vivre ? Mais il y en a aussi trop qui se disent : pourquoi pas ? Le mot d'ordre, amplement promis à toutes les civilisations de l'Univers, le grand objectif, le défi qui se présente non seulement à votre espèce mais à toutes les espèces disséminées dans les Galaxies, est la survie de votre propre espèce. Ainsi, dans toute votre pureté, vous vous renouvelez en descendant les uns des autres.

Si cela avait été destiné à vos ancêtres et à chacun de ceux qui ont vécu comme vos ancêtres l'ont compris, la race humaine se serait considérablement améliorée, mais ce ne fut pas le cas. L'héritage de toutes les races, c'est la connaissance, la découverte éternelle, comme si l'on vivait dans une boîte à surprises où l'on découvre chaque jour quelque chose de fascinant.

Ils continuent à chercher, inutilement, les changements chimiques auxquels vous avez été exposés à l'origine de votre existence pour arriver peut-être à nouveau à la destruction, en croyant toujours à des raisons fictives pour cela, une forme de justification pour votre élan de violence. Pour mesurer le temps écoulé, l'homme s'est compliqué la vie.

J'ai une idée vague de ce qui s'est passé pour intervenir dans le changement chimique au niveau organique de la vie de l'homme. Si vous me comprenez, je peux enfin vous dire que j'en suis venu à croire que l'homme a hérité d'un monstre à l'intérieur de lui, contre lequel il doit lutter toute sa vie et en même temps coexister, dormir, manger, aimer - si c'est possible -, se reproduire, et enfin mourir. Bien que ce monstre n'existe pas dans l'espace-temps du cycle de l'existence, la mort ne représente pas une barrière pour lui ».


Lya : « Dans l'espace, il existe de nombreuses races qui, pour différentes raisons, n'ont pas proliféré normalement. Il fut un temps où la Terre était un paradis où vivaient des civilisations aujourd'hui disparues. C'est alors que les communautés de civilisations supérieures ont décidé d'en sauver certaines. Lorsque votre planète a offert une certaine sécurité, des populations de plus en plus nombreuses ont commencé à arriver. Les premières étaient blanches (de type nordique), et grandes, mais elles devaient être placées dans un niveau de climat optimal pour leur survie. Certaines races se développaient mieux dans des climats désertiques et d'autres dans des climats froids. C'est ainsi que sont arrivés les Blancs, les Noirs, les Cuivrés, les Jaunes, etc. Sur Terre il y avait une race d’Égyptiens qui se sont installés dans ce qui est aujourd'hui le Nil. »

Selon Lya, chaque peuple doit atteindre l'autosuffisance en cultivant sa propre nourriture et en apprenant à comprendre les besoins nutritionnels adaptés à son métabolisme. Il explique que les différentes races humaines ont des caractéristiques génétiques distinctes, ce qui affecte leur adaptation aux environnements et aux régimes alimentaires. Bien que tout ait commencé positivement, des problèmes ont émergé avec le temps, notamment à cause des guerres liées à l'expansion des populations. Les civilisations les plus avancées ont prévu que ceux qui favorisaient la guerre finiraient par dominer la Terre, ce qui a conduit à un monde cosmopolite où les problèmes sociaux se sont intensifiés. Les humains se sont montrés incapables de s'adapter socialement, et les anciens penseurs ont vu la paix comme une utopie. Finalement, des clones ont été implantés dans différentes cultures pour éveiller la conscience de la survie chez l'humanité.

C’est un procédé permettant de préserver le savoir d'un membre important de la communauté intergalactique lorsqu'il est en péril. Pour ce faire, ce membre utilise une de ses cellules pour créer un nouvel être, dépourvu d'infirmités. Dans un premier temps, on obtient un être hybride, doté d'une conscience universelle qui le rend presque individuellement optimal et exempt d'instincts agressifs. Parallèlement, les clones originaux issus du corps primitif sont soigneusement conservés par les scientifiques dans des laboratoires situés dans des endroits inaccessibles, comme en haute montagne.

Lya décrit une technologie de clonage avancée utilisée par des races supérieures. Ces dernières programment leurs clones pour qu'ils survivent indéfiniment, grâce à un stimulus électronique, magnétique et énergétique, de la même manière que la mémoire est gérée. Lorsqu'un individu est jugé digne du privilège de l'éternité, il est cloné à un niveau très élevé, presque incompréhensible pour certains. On y explique également que ces êtres se seraient séparés de la matière, ne conservant que leur mémoire sous la forme d'un être générant sa propre énergie, le tout dans un environnement chimico-électrique semblable à celui de la gestation pour permettre à l'être de se matérialiser.

Lya : « Nous disposons d'amples connaissances sur la vie. Nous pouvons être de l'énergie pure ou de la matière organique. La matérialisation est importante pour ceux d'entre nous qui s'intéressent à l'étude de l'agglomération des planètes et de la prolifération des êtres humains de diverses races. Les civilisations qui obtiennent la connaissance de la longévité, comme vous appelez la prolongation naturelle de la vie, ne désirent pas nécessairement être « choisies » (pour le clonage) comme vous l'appelez, bien que dans tous les cas nous désirions rester dans la perspective d'une éternité. »

Lya : « Lorsque votre monde a été conçu, il avait déjà des cycles d'arc par centaines - restant sur son orbite, mais néanmoins à une certaine époque de la vôtre jusqu'à ce jour, nous avons été votre connexion cosmique. Vos ancêtres connaissaient parfaitement notre existence. Certains ont vécu dans des civilisations supérieures grâce à une conception par le biais d'un clone.

Je vous ai déjà expliqué que les Hindous étaient un peuple qui s'est établi sur Terre au début de la vie (telle que nous la connaissons) sur la planète, ceux qui se préparaient à un niveau de conscience optimal ont été extraits. »

Lya : « Si tu le souhaites, je vais te raconter quelque chose à propos de ce corps énigmatique qui nous attire, toi et moi.

La Terre, en tant que telle, a commencé comme un corps incandescent, émergeant ou expulsé de l’étoile originelle, laquelle est encore active aujourd’hui, précisément au centre de la Voie Lactée, ce que nous appelons la nébuleuse mère.

La Terre possédait une masse supérieure à celle qu’elle a aujourd’hui, cependant, en raison de sa période de rotation, cette masse s’est comprimée avec le temps.

Chaque galaxie a été créée à partir d’une nébuleuse de proportions gigantesques, dont les éclats sont encore perceptibles à plus de trois cents millions d’années-lumière, après avoir été projetés dans les labyrinthes cosmiques.

Elle était si puissante qu’en une heure de ton temps, elle pouvait énergiser plusieurs étoiles à la fois, avec leurs systèmes planétaires respectifs, chacun de la taille de ton Soleil, et continuer à attirer des planètes dans leur orbite pendant des milliers d’années. »

« — Ta planète, » poursuivit-elle, « orbitait en première position autour du Soleil. En raison de sa proximité avec cet astre, la Terre a reçu pendant des millénaires l’énergie puissante de cet astre. À cette époque, les volcans de ton monde vomissaient continuellement de la lave par leurs soupapes d’échappement appelées cratères, et d’énormes geysers élevaient des colonnes géantes d’eau bouillante. Tout être était stimulé au niveau moléculaire à tel point que batraciens, insectes, ainsi que certaines espèces d’oiseaux atteignaient des tailles incroyables.

Les insectes, dont la structure cellulaire est plus sensible, atteignaient la maturité et la croissance avec une rapidité extraordinaire.

L’orbite de la Terre autour d’elle-même était plus rapide, et les jours étaient donc plus courts. Sa période de rotation n’était alors que de 11 heures et 57 minutes environ.

L’alignement planétaire était le suivant :

Soleil :

  1. Vulcain
  2. Mercure
  3. Terre
  4. Mars
  5. Maldek
  6. Uranus
  7. Vénus
  8. Saturne
  9. Jupiter
  10. Siglo
  11. Noran
  12. Gobet
  13. une planète sans nom, en phase embryonnaire.

Lors d’autres conversations, je t’ai parlé d’une planète qui, en raison du désir de ses habitants d’acquérir plus de pouvoir que de connaissance, a fini par provoquer une énorme explosion à l’échelle planétaire, ce qui a causé de lourds dégâts dans le système solaire. Deux planètes furent perdues à la suite de cette collision.

La Terre vacillait sur son axe, causant des tremblements de terre dévastateurs, lesquels provoquaient d’énormes fissures et cratères, tant sous-marins que terrestres, ainsi que des glissements et affaissements de terrains. Cette planète était Maldek.

En raison des chocs entre les astéroïdes et les planètes, beaucoup d’entre elles changèrent d’orbite et de position, bien entendu. Pour la Terre, l’impact avec ces débris planétaires freina son mouvement de rotation.

La planète perdait beaucoup d’énergie à cause de l’incertitude de son orbite. Certains astéroïdes devinrent des satellites. Les cratères visibles sur la Lune furent provoqués par les impacts subis lors de cette collision planétaire.

La planète, tout comme les autres corps composant le système solaire, s’éloigna peu à peu de ce sinistre théâtre où eut lieu l’explosion gigantesque, et progressivement, au fil de son voyage sidéral, les effets destructeurs s’atténuèrent. Mais il fallut pour cela que s’écoulent 22 millions d’années terrestres, au terme desquelles la Terre retrouva sa stabilité.

Une civilisation, venue en fuyant cette confrontation, adapta la planète Terre. Elle stabilisa son axe orbital et, bien sûr, son climat.

Douze races arrivèrent sur ta planète, et chacune adapta le climat selon ses besoins.

C’est pourquoi, dans ton monde, on observe que certaines personnes s’adaptent aisément aux basses températures, tandis que d’autres ont besoin de températures élevées pour survivre. La planète prospéra, la vie apparut, et un jour, la végétation s’installa, promettant une prospérité végétale qui favoriserait la vie - pas seulement animale ou végétale, mais humaine et intelligente également.

Chacune de ces races apporta avec elle des graines de végétaux afin de faire de la planète un jardin.

Ces civilisations peuplèrent la Terre, mais elles cherchaient toujours à dominer les autres, et les conflits continuèrent.

Après des centaines d’années, les descendants de ces générations rejetèrent la collaboration, les normes et les lois sur lesquelles on avait cru pouvoir fonder le comportement et les attitudes humaines.

Ces descendants des races immigrées, nés sur la nouvelle Terre, avaient dans leur sang l’empreinte de la guerre, et commencèrent à rejeter les nouvelles lois et les nouvelles migrations venues de l’espace, pour imposer les leurs.

Ils refusèrent d’aider les civilisations en conflit. Cette Terre, selon eux, avait désormais des propriétaires, et puisque eux-mêmes y étaient nés, seuls eux avaient le droit sur les mers et les montagnes.

Ils décidèrent de ne pas partager leur propriété avec d’autres civilisations venues de l’espace. Les peuples déjà installés sur la Terre durent se soumettre à ceux qui, par la force, prirent le pouvoir sur ton monde.

Maladies, pauvreté, égarement et morts prématurées commencèrent à ravager la planète. Ceux qui s’étaient proclamés rois et gouvernants avaient choisi leur peuple, et ne partageaient entre eux que les rares secrets qu’ils avaient hérité de leurs ancêtres - des connaissances devenues de plus en plus déformées.

Des races de l’espace vinrent leur apporter aide et coopération. Elles leur montrèrent des voies pour que les peuples établis sur ton monde puissent perdurer, mais en paix. Mais la race dominante de la surface rejeta toute aide.

Une fois encore, l’homme se crut omnipotent, puissant et maître du destin de ces tribus qui, telles de vastes oasis, embellissaient même les terres qui, pendant des millénaires, avaient été des déserts arides. La civilisation venue du futur pour offrir son aide décida d’agir de manière limitée, afin d’éviter que les hommes de la surface terrestre ne s’entretuent.

La civilisation qui s’était installée dans des cités sous-marines savait qu’elle devait émigrer. Toujours en direction de terres offrant la sécurité de la survie, et pour s’éloigner de leurs ennemis intergalactiques, qui les poursuivaient encore. Ceux qui ne comprirent pas la nécessité de cette émigration, alors que le champ magnétique terrestre était en train de varier, subirent les attaques de civilisations venues d’autres mondes.

Après ces confrontations guerrières entre deux races extraterrestres ayant pris la Terre pour champ de bataille, ceux qui restèrent durent affronter de terribles vagues de froid. Les civilisations avancées étaient capables de geler des planètes en modifiant leur climat.

Un peuple refusait égoïstement de partager ses connaissances, non seulement en astronomie, mais sur l’essentiel : l’agriculture. Ils ne transmirent pas non plus leur savoir concernant les modifications climatiques à but militaire. Ainsi, certaines races se distinguèrent, tandis que d’autres furent anéanties par la faim et les maladies.

Mais ils ne furent jamais totalement seuls... des civilisations d’autres mondes arrivèrent comme des voyageurs du temps pour observer les progrès de ces guerriers. Une race venue du futur s’établit dans une base souterraine dans l’océan Atlantique, fuyant d’autres races qui la poursuivaient à travers le cosmos. Ainsi, il y eut ici des gens du présent et du futur... des primitifs et des scientifiques très avancés qui ne souhaitaient pas partager leur science, de peur que l’homme de la surface n’en fasse usage pour guerroyer avec des ressources militaires encore plus sophistiquées.

Les mouvements de la croûte terrestre provoqués par les changements de polarité avaient fragmenté la planète. D’immenses déserts, sur lesquels étaient tombés des résidus nucléaires, étaient désormais totalement stériles, victimes de la radiation. Et les races qui avaient survécu ne possédaient pas les connaissances nécessaires pour régénérer ces terres.

L’homme de la Terre devint sauvage, tuant à tout prix pour survivre. Il commença à se nourrir non seulement de la viande d’animaux sauvages, mais aussi de ses semblables ou des membres d’autres tribus.

Ce fut le début du cannibalisme.

Pendant ce temps, la race qui s’était installée dans les fonds marins se nourrissait correctement de végétaux et de graines. Ceux de la surface, privés de toute orientation, se perdirent dans leurs propres instincts. Ils régulaient leurs actions selon leurs propres lois et agissaient en fonction de leurs propres désirs.

Des dizaines de fois, l’obscurité de l’ignorance s’abattit sur la Terre. C’était la noirceur épaisse dans laquelle la compréhension se perdit. Ils devinrent anarchiques, arbitraires, mais aussi, par génétique, très superstitieux.

Ils se souvenaient, comme à travers le brouillard de leur propre histoire, que leurs ancêtres observaient constamment le ciel, dans l’attente d’un possible salut, sans jamais réellement comprendre pourquoi. Ils commencèrent alors à adorer les astres, le Soleil, la Lune, les étoiles. Une seule race, un petit groupe parmi tous, parvint à les surpasser en astronomie, mais elle aussi finit par succomber à l’homme.

Le monde, cependant, n’était pas habitable car les connaissances n’étaient pas appliquées, même aux lois les plus élémentaires de la vie quotidienne, de l’agriculture, de la vie sociale ou du comportement individuel. De nouveau, tous périrent, et une fois encore, la Terre resta vacante.

Des civilisations spatiales revenues du futur pour étudier l’homme ne pouvaient pas croire ce qu’elles voyaient. L’habitant de la Terre s’était anéanti lui-même. La Terre était devenue un corps aride, sans vie.

À ce moment, Lya activa l’écran et apparut un monde différent, complètement distinct de ce qu’est actuellement la Terre. Une grande partie de l’hémisphère nord était entièrement recouverte de neige, et une toute petite portion très proche de l’équateur était entourée de végétation.

Elle montra à l’écran d’immenses plaines où seul le silence respirait.

Je vis la Terre telle qu’elle pouvait avoir été il y a des millions d’années. Un immense continent fissuré qui se séparait lentement.

À la suite de cette catastrophe, le système solaire était aligné de la manière suivante :

Soleil : 1) Vénus, 2) Terre, 3) Mars, 4) Astéroïdes (ou fragments de Maldek), 5) Jupiter, 6) Saturne, 7) Uranus, et 8) un embryon sans nom.

Il n’y avait ni Pluton, ni Neptune, ni Vulcain, ni Mercure.

Ainsi, le système poursuivait sa marche inévitable vers la constellation d’Hercule… ou vers un destin incertain et indéfini.

Dans son mouvement de translation, la Terre sombrait à nouveau dans la solitude.

Elle interrompit mes réflexions et m’expliqua… désormais par télépathie :

« Ce qui est arrivé durant des millions d’années a laissé des traces sur la planète. Eh bien - poursuivit-elle - il y a plus de 600 000 ans (selon ton temps), de petites migrations de civilisations d’autres systèmes solaires ont commencé à arriver, cherchant de nouveaux mondes à explorer et de nouvelles terres à habiter.

Elles arrivèrent sur la planète et décidèrent de la coloniser, en constatant son exceptionnelle aptitude à abriter la vie.

À des millions de kilomètres du système solaire, dans un système appelé Antarès, s’était également produite une tragédie. La planète s’était écrasée contre un immense corps céleste mort qui, errant dans l’Univers, était arrivé jusqu’à cette planète après avoir percuté le soleil (l’étoile nourricière) - et une fois que celui-ci avait repoussé l’impact - le corps s’était écrasé sur la planète habitée. Les scientifiques ne purent l’éviter. En constatant le danger, ils commencèrent à évacuer la planète. Cette catastrophe avait été prédite par les grands astronomes de ce monde. L’exode fut sans précédent. Ils avaient l’avantage de la connaissance, car en détectant la collision, ils eurent le temps suffisant pour abandonner leur planète. Cette race, originaire d’Antarès, vint implanter ici le berceau d’une race millénaire.

Cependant, il existait des peuples primitifs sur ton monde, et il fallut établir une division sociale qui se fit en quatre groupes.

Ceux qui arrivèrent les premiers fondèrent une immense cité et appliquèrent à leur nouveau monde toute la technologie accumulée durant des centaines d’années sur leur planète, une technologie qui leur avait permis de voyager à travers l’Univers à la recherche de nouveaux horizons.

Cette nouvelle Terre promettait d’être le témoin d’une nouvelle ère d’or.

Les immigrants d’Antarès inscrivirent sur des tablettes tout ce qu’ils avaient vu et vécu. C’est pourquoi, dans ton monde, les chroniques retrouvées dans des grottes, des monolithes ou sous les décombres terrestres ne coïncident pas avec l’histoire même de la planète. Car l’homme est lui-même un étranger sur cette Terre. Cette civilisation fut connue sous le nom d’Atlantis, les héritiers d’Antarès.

Après avoir erré dans l’espace à la recherche de nouveaux horizons, d’autres millions d’êtres d’Antarès - descendants des premiers habitants - furent rejetés par ceux qui s’étaient déjà établis sur Terre. Ils se retrouvèrent impliqués dans des combats, une sorte de représailles contre ces intrus qui, bien qu’étant de leur propre race, étaient repoussés pour conserver la possession de la planète Terre…

La grande sphère terrestre se couvrit une fois de plus du sang de frères, devenant le théâtre d’injustices et d’égoïsmes multiples.

Cela se produisit vers l’an 12 000 avant l’ère terrestre.

Après cela, les habitants restés à la surface souhaitèrent reprendre cette glorieuse phase scientifique.

La Terre, comme tu le sais - poursuivit-elle - est située à un point stratégique que traversent des milliers de vaisseaux venus de multiples mondes. Il n’était donc pas étonnant que d’autres civilisations viennent ici en quête de colonisation. Tu seras surpris d’apprendre qu’il existe dans l’Univers plus de mondes hybrides que de planètes comme la tienne, qui est en réalité un véritable paradis. Mais il existe aussi des civilisations capables d’adapter un monde hybride en un lieu paradisiaque. D’autres civilisations venues d’ailleurs arrivèrent sur Terre avec l’intention de cohabiter pacifiquement avec les races déjà présentes, en partageant leurs connaissances et leur technologie. Elles s’installèrent dans ce que vous appelez aujourd’hui l’Inde. Les Atlantes d’Antarès avaient déjà progressé et se considéraient comme une super-civilisation présentant des avancées technologiques stupéfiantes.

De là naquirent des peuples comme les Mayas et les Égyptiens, issus de la même race. Ils avaient de grandes similitudes physiques et des connaissances avancées en astronomie, en génétique et en médecine.

Cependant, cette même civilisation trouva le moyen de poursuivre ses voyages pour chercher d’autres mondes compatibles. Les Mayas, après un affrontement avec d’autres races, partirent pour Vénus, cherchant à s’éloigner des races belliqueuses qui s’étaient établies ici. En une seule nuit, la ville resplendissante, l’Atlantide, sombra dans l’océan… comme le disent vos propres chroniques.

À cette époque, le continent s’ouvrit. Se perdirent dans les eaux les formules de la technologie la plus avancée que la Terre ait possédée à cette époque.

Ceux qui restèrent, descendants des Atlantes, s’étaient établis entre ce qui est aujourd’hui l’Europe et l’Amérique, sur une immense île appelée Atlantide, dont il ne subsiste aujourd’hui que quelques petites îles situées au sud de la Floride.

L’Atlantide a prospéré scientifiquement et économiquement pendant une période de quatre mille ans de votre calendrier actuel, si on le mesure selon vos méthodes actuelles.

L’avancée des continents n’a pas arrêté le changement de polarité, lequel se poursuit encore aujourd’hui, bien que de façon plus lente. Les continents se sont ouverts et continuent de s’étendre vers l’Orient et l’Occident.

Ceux qui sont restés ont concentré leur pouvoir et bâti leur civilisation dans la région que vous appelez aujourd’hui l’Égypte.

En raison de son emplacement, elle est considérée comme le centre de la Terre, et partant de ce principe, ils commencèrent à construire d’énormes pyramides avec l’aide de scientifiques venus de Vénus, et des êtres à la peau bleue de la cinquième dimension.

De leur côté, les Mayas, ceux qui restèrent sur ce que vous appelez aujourd’hui le continent américain, apprirent également à construire leurs propres pyramides.

Du fait de leur vaste domination des terres et du savoir détenu par bon nombre de leurs semblables, ils se retrouvèrent livrés à eux-mêmes.

Les pyramides furent construites pour fonctionner comme des sources absorbantes d’énergie. Et aussi comme régulateurs du champ magnétique, dans le but de stabiliser les pôles errants de la Terre.

Les habitants qui étaient restés ici attendaient le retour de leurs semblables. Pour l’avènement de ces êtres, ces pyramides furent activées à cette époque. Au fur et à mesure de leurs explorations, ils découvrirent que la Terre possédait d’autres continents habitables.

Au sud du continent africain et au sud de l’Égypte, ils trouvèrent des races dispersées le long des côtes et des rives des fleuves. Des races instables, nomades, exposées aux forces de la nature.

La Terre est toujours en mouvement, et le changement de polarité apporte de nouveaux dangers. De petites migrations ont lieu, mais aujourd’hui, la possession de la Terre est davantage contrôlée par les gouvernements eux-mêmes.

Pourtant, il y a dix mille ans, un important mouvement terrestre provoqua une vague de migration massive, et de vastes territoires furent évacués en raison d’un cataclysme imminent. Les races qui disposaient de vaisseaux capables de voyager dans l’Univers partirent en quête d’autres planètes à adapter à leur climat. »

— « Et ce cataclysme a-t-il vraiment eu lieu ? » - demandai-je, intrigué.

— « Oui. Il fut causé par celui-là même qui entraîna l’engloutissement de la cité de l’Atlantide. La terre qui s’était ouverte continua à se déplacer des deux côtés. Il y eut de grands tremblements de terre, des convulsions volcaniques et, par conséquent, des inondations dues à une importante fonte des pôles.

Les mers - dit-elle - augmentèrent en superficie à cause de l’accumulation d’eau résultant de cette fonte.

Les pyramides commencèrent à se détériorer en raison des mouvements terrestres. Pendant de nombreuses années, le territoire égyptien resta sous les eaux à cause des débordements constants du Nil. Je t’expliquerai que ce fleuve a été construit par des architectes venus d’autres mondes.

Les populations restantes désiraient reprendre le chemin de la prospérité ; c’est pourquoi, en premier lieu, elles reconstruisirent les pyramides et les réactivèrent énergétiquement. Mais à cette époque, les ressources et les connaissances étaient limitées.

Comme elles ne fonctionnaient pas comme prévu, certaines pyramides furent démontées, déplacées et reconstruites afin de les positionner exactement au point magnétique souhaité. Avec le changement de polarité, la Terre perd beaucoup d’énergie, énergie qui peut être absorbée à travers la structure pyramidale.

En l’an - 6 500 de ton époque, un important changement de polarité se produisit, et à nouveau les pôles furent recouverts de neige.

En l’an - 5 200, la Terre subit la plus grande inondation de toute son histoire, et s’enfoncèrent les lieux où s’étaient établis les Atlantes. Mais cette inondation fut la conséquence d’un affrontement guerrier avec une autre race venue de l’espace.

S’il est vrai que la planète Terre est régie par une phase orbitale, il est aussi vrai qu’elle semble condamnée à accueillir toutes sortes de destructions à sa surface. »

Elle actionna doucement l’écran qu’elle avait éteint, et je vis un monde florissant, vibrant, enchanteur. Une Terre paisible, prospère, idéale.

— « Qu’est-ce que c’est ? » - demandai-je.

— « C’est l’image que nous aimerions tous avoir de ta planète. C’est bien dommage qu’elle ne soit qu’une simple utopie. C’est précisément dans l’un des plus beaux mondes qu’auraient dû s’épanouir non la haine, mais l’amour ; non la destruction, mais la compréhension. »

Cet échange est extrait de la première sortie en vaisseau de Hernandez avec Lya.

Image illustrative générée par IA : Lya et le professeur Hernandez sont dans le petit vaisseau d'exploration de Lya et voient la Terre depuis une orbite, par le dôme.
Image illustrative générée par IA : Lya et le professeur Hernandez sont dans le petit vaisseau d'exploration de Lya et voient la Terre depuis une orbite, par le dôme.

- « Regardez en bas », dit-elle soudain. J'ai regardé et j'ai vu la planète dans toute son ampleur, du côté éclairé par le soleil, montrant l'Asie. « Ajustement du réfracteur de lumière », dit-elle, « c'est la limite bleue. Pouvez-vous percevoir quelque chose ? »

- « Quelques satellites en orbite et... »

- « Observez bien et vous verrez quelque chose comme un halo rosé, comme une ceinture qui s'étend. À première vue, vous ne le remarquerez peut-être pas, mais avec le réfracteur, si. Avez-vous remarqué que le même réfracteur donne l'effet inverse de la lumière, d'abord violette, rouge, puis bleue. Sinon on ne peut pas détecter les éléments qui composent la ceinture. Notre réfracteur calcule une analyse des composants chimiques de ce halo. Vous le voyez ? », dit-elle.

- « Oh oui, je le vois. »

- « Le bouton active également l'ultrasenseur de telle sorte que si nous nous approchons et entrons dans la zone d'influence de la ceinture, vous devriez être en mesure d'entendre même les sons des atomes en mouvement. Normalement, aucun son n'est perçu. De plus, le petit bouton bleu qui se trouve sur la bande fonctionne également comme un capteur de détection des métaux qui la composent et des gaz qui unissent la conjonction des éléments. Tout minéral uni à un autre produit un gaz, qu'il soit perceptible ou non. Le murmure produit par les atomes lorsqu'ils se frôlent, aussi léger soit-il, peut être entendu clairement par le capteur. Le frottement d'un atome sur un autre produit une minuscule explosion. »

- « Pourquoi cela ? »

- « Je vais vous l'expliquer. Ces dernières années, les caractéristiques de l'atmosphère autour de la Terre ont été modifiées à un point tel que les experts ont été obligés d'examiner différentes théories au niveau international pour essayer d'interpréter ces changements et de découvrir des paramètres comparatifs dans le but d'explorer ses origines.

Presque tous les pays ont subi des changements climatiques. Des pluies torrentielles soulèvent les rivières, inondent les lacs et les réservoirs d'eau artificiels ; des mètres de neige tombent qui non seulement recouvrent les maisons et les routes, mais qui refroidissent la Terre, l'air aussi, et les températures montent et descendent de façon incontrôlée. Très bien, vous observez la cause principale de cette réaction climatique qui provoque une implication thermique sur la Terre. La manière est telle que lorsqu'il fait froid, il est vif, et lorsque les rayons du soleil pénètrent ces gaz, ils sont aiguisés et concentrés.

Regardez bien la ceinture qui entoure la Terre. Tout cela est le fruit de nombreuses circonstances. L'une d'entre elles, les essais chimiques nucléaires, a réussi à neutraliser le gaz d'ozone qui protège des rayons solaires. De ce fait, l'atmosphère subit une sévère perte d'ionisation, qui elle-même provoque la stimulation des molécules gazéifiées par les rayons ultraviolets. La condensation de l'eau avec les gaz provoque des altérations, produit des cyclones, des ouragans, etc. Les chutes de neige frappent aussi bien les villes que les petites localités, bien qu'elles ne reçoivent pas de précipitations fréquentes. Cela ne s'est pas encore manifesté, mais vous en viendrez à subir des changements climatiques très brusques sur votre Terre. En raison de ces phénomènes, il est très probable que les zones arides se transforment et que bientôt la végétation abonde dans ces régions. Cela permettra également aux rayons solaires, qui tombent maintenant directement sur la Terre, de précipiter avec plus d'intensité sur des zones telles que les pôles nord ou sud et de provoquer des dégels importants. Cela aussi, comme je vous l'ai déjà dit, générera des inondations.

Nous passons maintenant au-dessus de Kansk, une ville de Sibérie. Ouvrez votre lunette. Appuyez sur le bouton jaune, il vous donnera des données sur le climat. À cette époque, le thermomètre a affiché ces dernières années -60 degrés centigrades. Aujourd'hui, il n'est plus que de -40 degrés C. Ici aussi, le climat se modifie, et certaines parties qui n'étaient que de la glace commencent à produire de la végétation. Les rayons solaires, qui stimulent les changements sur Terre, dans les eaux et dans l'air, modifient également la vie de la flore et de la faune. A la base, les calamités prolifèrent, l'action organique subit une stimulation dans ses molécules, et ces organismes vont se développer dans les endroits où tous ces phénomènes se produisent avec une plus grande fréquence.

Les rayons solaires sont de l'énergie, une énergie incontrôlable sans la filtration naturelle de l'ozone qui réagit directement sur tous les types de molécules. En même temps, ils stimulent la production d'une croissance plus importante. Les mouches, les abeilles et les insectes de toutes sortes subissent des changements organiques. Imaginez les changements qu'ils subissent et comparez cela avec un vaisseau qui vole à grande vitesse dans l'espace, et je peux vous dire que c'est à cette vitesse que non seulement la flore, mais aussi la faune, et l'homme aussi, subissent des changements importants au niveau organique, et par conséquent aussi au niveau mental. »

- « Cette ceinture, c'est un danger pour l'humanité ? »

- « Oui, ses composants sont en général des solides minéraux qui émergent comme conséquence de la fusion des gaz et qui, à force, retrouvent leur véritable origine et cristalisent, jusqu'à ce qu'ils se transforment en nouveaux gaz à cause de l'alliage avec d'autres métaux qui, par attraction, continuent à adhérer un par un en rendant chaque fois plus dense la ceinture, dont la force est grande et qui, par conséquent, se condense encore plus. Ceci, au-delà de l'adoucissement du filtrage des rayons solaires, les condense maintenant. Si, comme on le suppose, les essais nucléaires se poursuivent, le cercle sera bientôt fermé autour de la Terre. Il contamine déjà vos plantes, accélère la vie des animaux et celle de l'homme. »

- « La ceinture est le sous-produit nucléaire de la Terre ? »

- « Oui, mais en plus des résidus nucléaires, vous avez aussi des résidus inorganiques d'autres modes de décomposition, par exemple la contamination des villes. N'oubliez pas que plus les gaz sont chauffés, plus ils s'élèvent... »

- « Y a-t-il une solution à cela ? » demandai-je, vraiment inquiet.

- « C'est une menace latente. Pourtant, lorsque l'homme décidera de ne plus faire d'essais nucléaires, à partir de cette heure-là, il faudra plus de 40 ans pour que cette ceinture minérale gazeuse se disperse. De même, les satellites les plus anciens ne perdront pas leur dangerosité même après 2075. Bien sûr, les scientifiques de votre planète pourraient découvrir une sorte d'antidote à ce que vous pensez, mais cela prendra aussi beaucoup de temps de votre temps. »

- « Comment résoudriez-vous cette situation ? »

- « Nous possédons un système délicat de récupération des déchets spatiaux. C'est un travail qui doit être effectué en permanence. Sinon, ils s'accumulent en d'énormes quantités de résidus au-dessus de nous. Je dois vous préciser que nous, sur notre planète, ne produisons pas ces déchets, nous qui voyageons dans l'espace, car nous avons découvert un moyen de les neutraliser. La ceinture qui entoure votre planète a été transformée en un aimant qui attire toutes sortes de déchets. Il peut s'agir de corps gazeux ou organiques ainsi que de minéraux. Un jour viendra où il sera pratiquement impossible de les éliminer. Ce n'est qu'avec un puissant neutralisateur que l'on peut réduire au minimum la capacité de danger ».

Lya : « Mais changeons un peu de sujet maintenant, car je veux te montrer quelque chose.

Je dois t’avertir que ce que tu vas voir maintenant possède une caractéristique particulière et tu pourras t’en souvenir chaque fois que tu le souhaiteras.

« Ici, » dit-elle en plaçant ma main sur ce qui me sembla être une petite plaque attachée à sa combinaison, « se trouve ce que tu désires savoir. Mais je préférerais que nous allions à bord de la nef pour que tu observes comment cela fonctionne. »

À proximité, à peine à quelques mètres, au moment où elle pressa la boucle de sa ceinture, une splendide lueur apparut devant nous, et sous mes yeux stupéfaits, le vaisseau apparut.

Elle me prit par la main et, posant la sienne sur le cercle de sa boucle, je ressentis une légère traction et me sentis aspiré vers le haut. Mon corps semblait s’étirer dans cette ascension. Tout se déroula en une fraction de seconde.

Quand je m’en rendis compte, nous étions déjà à l’intérieur du vaisseau.

Elle m’avait soulevé en l’air et nous étions passés à travers une mince couche spéciale qui recouvre toute la nef, comme si elle n’existait pas.

« Comment cela a-t-il été possible ? » me demandai-je intérieurement.

Chaque jour, elle m’émerveillait avec quelque chose de nouveau.

Le vaisseau, qu’elle appelait ainsi, était vraiment simple à l’intérieur. Un grand écran à l’avant pouvait s’ouvrir ou se refermer selon les besoins. Au centre, deux ou trois sièges, et d’autres dissimulés dans le sol, pouvaient surgir si un plus grand nombre de places était requis.

Au centre, une table circulaire dotée de diverses bandes.

Une fois à l’intérieur du vaisseau, j’observai que, sur le côté de l’écran, Lya plaça cette petite plaque d’environ dix centimètres de côté, d’apparence métallique mais totalement souple, que l’on pouvait plier et qui reprenait sa forme horizontale.

— « Je vais poser ma main dessus », dit-elle, « et toi tu placeras la tienne en dessous. »

— « D’accord », répondis-je en obéissant.

Soudain, plusieurs images apparurent sur cet écran. Je vis un bébé dans une grande pièce presque vide de mobilier.

Je vis peu de boutons sur les murs, mais un immense écran.

— « C’est moi », dit-elle, « quand j’étais bébé. Et voici mes parents », dit-elle en désignant un couple aux traits doux et au regard bienveillant.

Mes parents font partie d’une communauté de chercheurs interplanétaires », dit-elle fièrement.

Chaque fois qu’un couple du monde Inxtria souhaite avoir un enfant, il doit en faire la demande au conseil directeur. Mes parents l’ont fait aussi. Mais ne crois pas qu’il s’agit de répression dans la planification familiale. Non, cela n’existe pas chez nous. Il s’agit simplement de recevoir de l’aide pour garantir que la naissance d’un nouvel être se produise dans des conditions optimales, surtout génétiques.

Les enfants doivent être désirés. Le conseil assiste pour induire la naissance avec tous les avantages pour le nouveau-né. »

— « Par clonage ? » demandai-je.

Elle me regarda pensivement, puis répondit :

— « Non. Chacune de mes cellules, comme les tiennes, contient l’information de tous les événements passés et présents de ma vie et de celle de mes ancêtres. Et même si le cerveau conserve l’archive principale, toutes les expériences sont clairement imprimées dans tout ton être. »

— « Tu veux essayer ? » me demanda-t-elle.

Sa question me surprit, alors je répondis :

— « Essayer quoi ? »

— « Oh ! » fit-elle en souriant avec candeur et innocence. « Observe », dit-elle.

— « Pose ta main sur la plaque. Je poserai la mienne aussi, de sorte que nous pourrons voir seulement ce que tu souhaites. »

 J'ai placé ma main et j'ai vu le visage de ma fille Norma et de Rodolfo, mon fils aîné, qui regardait la télévision dans sa chambre. J'ai vu ma femme en train de faire la sieste et j'ai désiré de toute mon âme qu'elle puisse avoir les 900 ans de LYA et être comme elle, jeune et belle. LYA me regarda d'un air compréhensif.

Elle me dit ensuite « C'est tout ce que tu veux savoir ? » À ce moment-là, j'ai regardé ma mère, déjà décédée, qui allait et venait dans sa petite maison en s'occupant de ses oiseaux et de ses perroquets à Coyoacan.

Tandis que j'avais la main sur cette délicate plaque, tout ce qui me venait à l'esprit se transformait en images vivantes.

- « LYA, quels sont ces souvenirs pour toi ? demanda-t-elle en observant ma mère avec nostalgie.

- « Pour moi », dit LYA, » ces souvenirs sont la vérité de la vie. Dans ma communauté, les souvenirs sont les trésors vivants de l'homme, les structures émotionnelles de ce qui est suspendu dans votre personnalité et les colonnes de votre existence. » « Et pour vous, que sont les souvenirs ? » demanda-t-elle.

- « Pour moi ? Eh bien, parfois, les souvenirs ne sont pas très beaux. Si je continue à poser la main sur l'assiette en observant ma mère, je finirai par pleurer. »

- « Ce n'est pas une assiette ». dit-elle. « C'est un ultrasenseur d'énergie plasmatique intercellulaire. Ces souvenirs sont du plasma énergétiquement actif. Ce qui me surprend chez vous, c'est la définition de vos sentiments à travers vos souvenirs. Cette tendance à regretter le passé et à revoir votre mère est née en vous et comme maintenant elle n'est plus là, elle doit être brutale. Chaque fois que tu réussis à contrôler tes émotions, tu augmentes la force de ton âme. »

« À d'autres occasions, elle m'avait offert des preuves en prédisant des résultats politiques qui, en leur temps, se sont produits comme prévu : la mort d'Anouar el- Sadate, la tentative d'assassinat du président des États-Unis (de Ronald Reagan), la mort de Brejnev un an avant l'événement et la mort prématurée d'Andropov, ainsi que la tentative d'assassinat subie par le pape, plus des inondations catastrophiques, de fortes chutes de neige et de graves inondations, des tremblements de terre, ont tous été prédits avec une précision surprenante. Pendant cinq ans, LYA avait prédit des événements politiques qui se sont déroulés exactement comme elle l'avait annoncé. »

Lya : « Vous et les hommes de la Terre ignorez que vous devez encore affronter de plus grands dangers. dangers qui proviennent de l'espace extérieur.  Souviens-toi », dit-elle, « qu'en parlant des différents caractères d'un être vivant, je t'ai parlé d'autres civilisations. Tu m'avais demandé s'il existait des êtres plus agressifs que les humains de la Terre dans cet univers. J'ai mentionné l'existence de ces êtres et j'ai parlé de ceux qui sont venus à diverses occasions sur ton monde.

[…]

Professeur, et maintenant, non seulement moi, mais aussi ma communauté sommes sûrs que ces races guettent et étudient votre humanité, et elles représentent une réelle menace pour vous.

— « Sous quelle forme ? »

— « En ce qu'ils dédaignent votre empirisme et la forme rudimentaire de la science que vous possédez. Ils sont venus dans votre monde en toute liberté et ont capturé des êtres vivants, des enfants, des anciens, des hommes, des femmes, des animaux, des poissons, et ils vous volent de l'oxygène, de l'hydrogène et absorbent même le fluide électrique des approvisionnements de vos grandes villes. Des humains qui, malheureusement, disparaissent et ne reviennent plus ont été enlevés par eux. Il est évident que tous ceux qui sont perdus n'ont pas été emportés par cette race, mais ils ont effectué d'innombrables captures. Ils prennent également des spécimens en danger d'extinction, pour implanter des races ou pour extraire leur ADN et cloner tout l'organisme pour l'implanter plus tard ou pour créer de nouvelles créatures, et ils ont également réalisé ces implants avec des êtres humains. Ils ont mis en danger à plusieurs reprises la paix de la Terre... et... »

— « Seulement cela ? » demandai-je quelque peu soulagé, pensant que le problème provenait de l'esprit de LYA.

— « Non, pas seulement cela. Dans les années précédentes, cette race, classée dans nos archives sous le nom de XHUMZ, est venue sur votre monde où elle a étudié l'ionosphère, la stratosphère, l'atmosphère, les qualités et les densités des gaz existant dans l'air : mais surtout, elle a mis en pratique des découvertes qui ont parfois été néfastes pour la planète, dans le but de la dominer lentement et silencieusement. »

— « Vont-ils venir nous attaquer ? » J'ai demandé.

— « Le cadeau qu'ils ont fait à la Terre n'est pas la paix. Il y a plus de six mille ans, ils sont venus sur Terre pour la première fois. Leur stature élevée a vite fait apparaître qu'ils étaient au-dessus des terriens, mais leur connaissance les a surpris de telle manière qu'ils se sont complètement soumis à ces êtres, à l'époque ils ont violé les femmes et ont pris plusieurs milliers d'êtres humains à leur service. Néanmoins ils n'avaient pas démontré un pouvoir supérieur aux terriens, en parlant de ces hommes de votre civilisation actuelle, de la capacité technique que vous possédez maintenant, ils avaient encore le rayon dématérialisant matériel et le pouvoir du contrôle de la pesanteur.

Ils possédaient des vaisseaux volants qui étaient une merveille pour les êtres de la Terre. Tous les souverains écoutaient les paroles de ces êtres puissants venus du ciel. Profitant de cet avantage, ils prenaient des esclaves pour eux et étaient traités comme des dieux pour cela. Aujourd'hui, ils sont devenus encore plus supérieurs et leur puissance est remarquable. Les xhumz sont dépourvus de sentiments et n'éprouvent aucune émotion. Cela est dû au fait que leurs ancêtres scientifiques ont réussi, il y a plus de deux mille ans, à éradiquer la peur dans leur esprit, afin que leur monde vive dans des conditions individuelles optimales.

Les XHUMZ ont néanmoins réussi à éradiquer tout sentiment. Ils se sont privés de l'amour, de l'amitié, de la bienveillance, et finalement de tous les sentiments qui pouvaient faire obstacle à leur pouvoir. Cela a été programmé pour les civilisations qui allaient suivre. Dans votre monde, les émotions de ce type prédominaient. Ils ont observé comment l'hypersensibilité de l'individu pouvait être utilisée pour développer une haine profonde, et comment l'absence d'amour induisait souvent non seulement le suicide d'une personne, mais l'anéantissement d'une race entière.

Eux, les XHUMZ, ont définitivement éradiqué de leur race la conscience et tout respect de la vie. Dans ces conditions, les XHUMZ pourraient être, comparativement, l'antithèse de votre monde. Ils sont venus sur Terre il y a longtemps, et après leur arrivée, ils ont commencé à analyser tous les types de vie ici. Ils connaissaient parfaitement les points vulnérables de l'homme et ont découvert que l'homme avait subi des altérations génétiques. Après avoir délibéré entre eux, ils ont décidé que si l'homme de la Terre était déjà prédestiné à disparaître à la merci de ses propres tendances, il serait plus approprié de le conditionner à les servir, ce pour quoi ils ont commencé à se l'approprier lentement, de son propre gré. Ils réussirent, selon leurs propres objectifs, à faire de la Terre une planète pilote, ou auxiliaire, destinée à faire face à n'importe quelle urgence qui surviendrait. Ils implanteraient dans vos plans eux-mêmes des lois dont les habitants ne pourraient se défaire. Ceux qui résisteraient seraient soumis à l'anéantissement pur et simple.

Ils ont conditionné l'homme terrestre au niveau mental, lentement, sans recourir à de graves confrontations de violence, en utilisant des produits qui, en combinaison avec les gaz atmosphériques, produisaient des modifications mentales dans la race. Ils ont utilisé des éléments chimiques dans l'air, dans les eaux et dans la terre elle-même. Ils ont jeté des dérivés du SMOUNR (un liquide qui peut être produit dans trois états : gazeux, liquide et solide, selon nos études), dans les océans et les mers, les rivières, les lacs, les nuages, etc.

Cela a favorisé les régressions dégénératives de la vie humaine. Dans votre monde, il n'y a pas encore de scientifiques capables d'étudier ce type d'armes. Ainsi, selon le niveau mental présenté par l'être humain, ils pourraient, favorisés par la même violence qui propulse cette finalité, provoquer des affrontements entre les continents. Les différents pays qui procèdent à la tête scientifique se trouveront soudain devant une violence inhabituelle inexplicablement provoquée par eux-mêmes, escaladée à un niveau au-delà duquel elle ne pourra plus être ramenée. Alors les XHUMZ attaqueront. Les humains de la Terre seront trop occupés par des confrontations belliqueuses avec leurs voisins pour prêter attention aux dangers qui les guettent dans l'espace. Car lorsque les humains de la Terre détecteront une anomalie, il sera déjà trop tard. »

— « Ma planète n'a pas d'autre choix ? » demandai-je, pensif.

— « Si les scientifiques de votre monde peuvent s'unir et analyser point par point tout ce qui a été découvert dans les laboratoires, et avancer à partir de là, non seulement en partageant, mais en amplifiant leurs connaissances, d'autres, d'autres mondes, d'autres galaxies ; non seulement les XHUMZ, qui sont à un peu plus de cent années-lumière de votre planète, mais certains bien au-delà de votre propre galaxie, contempleront votre monde avec respect.

Actuellement c’est l'époque à laquelle ils désirent à revenir dans votre système solaire. Ils possèdent des armes insoupçonnées par votre peuple, possèdent une technologie supérieure à la vôtre, ont plus de trois mille ans d'avance sur le plan scientifique ; vous avez un monde dégradé, contaminé, violent. Vos êtres, les humains de la Terre sont destructeurs, libéraux, incrédules... Vous n'avez pas les connaissances suffisantes... même pas la primordiale qui serait l'unité de la race humaine. Par exemple vous savez faire la séparation de l'atome, mais vous êtes à peine au début de votre phase primaire de la capacité de les unir ou de provoquer l'antithèse qui serait l'« implosion ». Eux, les XHUMZ, ne possèdent pas d'armes atomiques.

Pour anéantir les êtres humains, ils utiliseront l'hydrogène que chaque corps stocke dans sa propre nature. Ils possèdent des technologies avancées devant lesquelles vous seriez dévastés. Il faudra l'étranger de toute votre planète pour repousser une attaque de l'ampleur de celle à laquelle on peut s'attendre. Les XHUMZ dominent votre monde depuis les années 1914, vous proposent de vous anéantir les uns les autres, et peut-être que lorsque votre monde sera désolé, ils viendront le coloniser. Ainsi, ils augmenteraient encore plus le territoire qu'ils dominent. »

— « Si vous le savez depuis si longtemps, pourquoi ne l'avez-vous pas dit à l'humanité terrienne ? demandai-je en regardant LYA avec inquiétude.

— « Votre monde nous inquiète. Il abrite une ingéniosité technique qui ne mérite pas de succomber aux mains d'êtres qui désavantagent la Terre. Vous demandez pourquoi nous n'avons rien fait. Ce serait prendre la Terre comme champ de bataille en oubliant qu'une fois l'attaque repoussée, votre humanité n'existerait plus et votre monde serait une planète hybride. Tous essaient d'éviter cela en sachant que si la vie sur Terre prend fin, ce sera la fin d'une planète belle et pleine de diverses formes de vie. Ce qu'il faut, c'est préparer vos scientifiques. Nous nous sommes entretenus à une infinité d'occasions avec des personnes éminentes et clés dans certains pays. Vous serez surpris si je vous dis que nous avons eu des contacts avec des ambassadeurs, des professeurs titulaires et d'autres personnes de votre civilisation. Ils ne nous croient tout simplement pas.

Ils voudraient nous voir comme des êtres difformes, verts, bleus, avec des écailles à la place de la peau, avec d'énormes yeux amphibies, mais ils ne savent pas que tous les types d'êtres humains présentent toujours une forme similaire. Nous avons apporté des preuves irréfutables, des photographies, des formules, et nous avons parlé de choses que l'homme de la Terre ne pouvait pas connaître, j'ai parlé de l'homme du commun.

Depuis le début, comme pour vous, nous les avons invités à voyager dans nos vaisseaux et nous les avons emmenés dans nos plus grands vaisseaux et leur avons parfois donné des échantillons de métaux qui n'existaient pas sur Terre. »

— « Qu'en avez-vous tiré ? »

— « Fondamentalement, les Terriens avec lesquels nous avons eu des contacts sont considérés comme déments. Si une preuve est offerte, elle est mal placée ou cachée lorsqu'elle représente un défi scientifique difficile à expliquer avec les mots de votre monde. En général, ils gardent les preuves pour lesquelles ils n'ont pas d'explication ».

— « LYA, s'il te plaît, ne parle pas ainsi simplement parce que tu as vu que l'humain est incrédule par rapport à la génétique. »

— « L'expérience du traitement de vos cogénères nous donne une certaine autorité pour parler ainsi. N'oubliez pas que nous avons étudié votre monde à travers ce qui, sur ma planète, équivaut à vos études terrestres de sociologie-archéologie, d'exobiologie, de cosmobiologie et des origines fondamentales de l'être vivant. Je vous ai parlé sur la base d'expériences antérieures. Ecoutez, il y a des années, de votre temps, nous avons rencontré un homme qui vivait dans une cabane dans les Alpes. Il vivait seul. Depuis un certain temps, nous parlions avec lui, nous lui rendions visite dans sa cabane. Non seulement moi, mais aussi HENDER et COST, deux de mes amis. Un jour, il a décidé de se rendre au palais du gouvernement avec une preuve irréfutable de notre présence.

Nous lui avions donné une sorte d'échantillon, à sa demande, un disque métallique d'un élément inconnu sur votre monde et appelé Kro-1367 par nous. Après avoir vu cet échantillon et entendu l'histoire qu'il a racontée, ils l'ont saisi et emprisonné, ont enquêté sur lui, l'ont accusé de travailler pour un service de renseignement étranger et pire encore. On a jugé qu'il avait probablement réussi une incursion dans un laboratoire et volé des épreuves minérales. Au bout d'un an, il a été enfermé dans un hôpital pour handicapés mentaux. Les infirmières ont déclaré que toutes ces nuits, elles l'ont entendu dire : « Croyez-moi, la paix du monde est en danger. Mais personne ne l'a cru ».

[…]

« Nous essayons d'inculquer la connaissance des mondes menacés comme le vôtre chaque fois que nous avons connaissance de dangers potentiels. Les XHUMZ se sont étonnamment bien préparés à entrer dans des conflits belliqueux avec des mondes plus préparés que le vôtre, mais lorsque les habitants d'une planète s'unissent et repoussent l'attaque sous une forme simultanée, ils ne peuvent pas résister longtemps en dehors de leurs niveaux ambiants, et choisissent de laisser cette planète en paix. »

— « Et si ce n'est pas le cas ? »

— «  ?..... ? »

— « Viendront-ils bientôt ? » J'ai demandé.

— « Ils essaient de dominer votre monde d'ici la fin de ce siècle, tout cela commencera à faire une faible apparition d'ici la fin des années 1980. Néanmoins, ils pensent que vous ne serez pas en mesure de repousser l'attaque. »

— « Est-ce vrai ? Sommes-nous à la merci de ces mercenaires de l'espace ? N'avons-nous pas d'alliés extraterrestres, LYA ?

— « Il y a une civilisation importante qui pourrait s'en charger, mais nous ne pouvons pas décider pour elle. »

— « Et vous ? »

— « Nous ne sommes pas un escadron d'attaque.... Nous sommes ce que l'on appelle dans votre monde des enquêteurs archéologiques ou astronomiques. Nous sommes prêts à faire face à des attaques sur nos vaisseaux, mais des éléments plus importants sont nécessaires pour protéger un monde comme le vôtre. Nous pourrions alors vous demander de venir à vous par le biais d'une trêve de pacification que vous préparez et qui permet de surmonter vos frictions et d'accroître votre capacité de connaissance. L'homme peut le faire. C'est une race importante. De plus, nous pourrions aider ces extraterrestres, comme vous nous appelez, à continuer à accumuler en vous toujours plus de nouvelles connaissances.

Depuis une époque jusqu'à aujourd'hui, on a observé un progrès scientifique dans l'humanité, étant donné que nous avons accéléré l'accumulation de connaissances par le biais d'idées pour l'implantation mentale à un niveau vibratoire psychique. Tel un récepteur, tel est le cerveau, auquel nous envoyons des signaux. À l'heure actuelle, vous êtes déjà en train de progresser vers la connaissance de l'antimatière et la découverte de nouvelles armes. Selon la manière dont vous recevez les signaux, celui qui les capte découvre des idées inhabituelles qu'il n'avait jamais imaginées auparavant. Comme des méduses, elles émergent de l'esprit.

En même temps, la capacité d'analyse et d'absorption des connaissances par l'inertie est accordée. Généralement, nous le faisons avec des scientifiques qui représentent des pays potentiels ou des scientifiques qui, d'une certaine manière, ont une forme de réception rapide de ces découvertes. Pour cela, aujourd'hui, les connaissances dérivées d'autres découvertes se produisent avec fréquence et un rare changement dans la science a été constaté. Votre race est une civilisation en voie de mutation psychique. »

— « N'avons-nous pas d'autre recours que la connaissance ? »

— « Non, le primordial est la paix en vous-mêmes. » dit-elle sans l’ombre d’un doute.

Nous avions parcouru une distance plus ou moins longue. Mes émotions fluctuaient. Le temps s'était arrêté un instant, ma conscience était envahie par tout cela. Après cela, il me sembla que moi-même s'était arrêté là, et je ressentis horreur et terreur en analysant tout cela, hormis la certitude de ce que LYA avait prédit. Je savais qu'elle ne m'avait jamais menti, et je désirais ardemment maintenant que tout cela ne soit qu'un cauchemar.

[…]

— « N'aurait-il pas été préférable que tu ne me dises rien ? Pourquoi moi ? Pourquoi ne pas être quelqu'un d'autre, moins savant sur l'énergie et l'atome, qui ne comprendrait pas aussi bien ce que tu as dit ? Ne vaudrait-il pas mieux mourir que de savoir tout cela ? »

— « Professeur… » dit-elle avec une délicatesse infinie, « vous n'êtes pas le seul à savoir. Bien plus de personnes de votre monde vous ont écouté que vous ne l'imaginez. Non, Professeur, ce n'est pas parce que nous vous avons sélectionné la première fois que nous avions l'intention morbide de vous faire souffrir. Il nous est apparu que vous sembliez serein et en paix avec vous-même, mais surtout, la clé indubitable résidait dans votre personnalité de professeur titulaire. Nous savions que, pour des raisons éthiques, vous refusiez de partager ce savoir avec vos étudiants. Mais au final, après vous être libéré de votre scepticisme, vous seriez capable d'agir, selon votre bon plaisir. Personne ne vous y obligerait. Professeur, vous savez que votre monde est précieux, non seulement pour vous-mêmes, mais aussi pour notre communauté intergalactique. Ce n'est pas un cadeau d'avoir été impliqué dans tout cela. C'est une impérieuse nécessité de sauver l'être humain terrestre en tant que tel, de l'extraire de ce monde turbulent dans lequel il vit et de le soustraire aux dangers latents, comme ceux mentionnés. »

— « Je… je ne peux rien faire », ai-je balbutié.

— « Peut-être, Professeur... Ne vous sous-estimez pas, Vous êtes humain, mais vous avez la même opportunité de faire quelque chose que le plus modeste des habitants de votre Terre, ou que le plus brillant des scientifiques qu'elle possède. »

— « Non, LYA… Je n'en parlerai jamais. Ils me prendraient pour un alarmiste ou un fou. Tu connais la planète mieux que moi et tu sais qu'ils me qualifieraient de dément. Toi, oui, ils te croiraient. »

— « Ne voudriez-vous pas tenter l'expérience vous-même et parler à votre monde avec vos propres mots ? Nous avons essayé non seulement avec les Terriens de votre époque, mais aussi avec des personnes d'autrefois, déjà disparues, et nous continuons d'essayer. Peut-être pas aujourd'hui, mais demain quelqu'un y croira… Un jour, nous parviendrons à éveiller la conscience des scientifiques de votre monde. »

— « Et si personne ne me croit ? »

— « Ils ne vous croiront pas. Ils se moqueront de vous. Ils vous accuseront d'être un charlatan. Mais que préférez-vous ? Se taire ou parler, même s'ils vous traitent de fou ? »

— « À ma place, LYA, je préférerais me taire », dis-je sans la moindre conviction, mais en pensant à mes enfants et à ma femme.

— « Professeur », dit-elle chaleureusement, « vos caractéristiques humaines ont atteint un tel degré de maturité qu'un moment viendra où, connaissant la connaissance et surmontant votre orgueil, vous faiblirez et parlerez comme si c'était une nécessité impérieuse — vous le ressentirez ainsi. »

Commentaire personnel :

Dans la ré-édition remaniée et complétée par Zitha du livre de 2023, "profecías de una mujer extraterrestre", la race qui est un danger pour l'humanité n'est plus appelée XHUMZ mais avec l'appellation que nous leur donnons sur Terre : les gris. Est-ce une déduction que Zitha a faite seule et elle a changé le terme ou une information exixtait-elle déjà à ce sujet à l'époque, sachant qu'il est indiqué dans la nouvelle formulation que les humz sont des êtres à peu grise (pas indiqué dans le premier livre) ?

Le contenu est aussi reformulé un peu différemment, je mets ici à titre de comparatif ce qui constitue le début du même contenu que précédemment exposé avec la nouvelle forme, sachant qu'il y a aussi des éléments nouveaux additionnels ensuite qui sont mis aussi.

Lya : « Il existe des civilisations qui ont réussi à dominer le temps… vivant dans un éternel présent. Il n’y a ni jours, ni heures, ni minutes, ni secondes pour elles.
Par conséquent, le vieillissement tel que tu le connais n’existe pas non plus » - m’avait-elle dit.

POURQUOI NE NOUS AIDENT-ILS PAS ?

Malgré toutes ces conversations, un danger planait désormais sur l’humanité : une race menace de nous dominer.

— « Si vous le savez depuis toujours… pourquoi ne l’annoncez-vous pas à l’humanité ? Pourquoi ne nous aidez-vous pas ? » demandai-je, la regardant avec anxiété.

— « Ton monde, comme bien d’autres, nous inquiète. Il est piégé dans une naïveté scientifique dont il semble ne jamais pouvoir sortir, limité à l’aspect matériel. Il ne mérite pas de succomber aux mains d’êtres qui ont un avantage certain sur la Terre.

Tu demandes pourquoi nous n’agissons pas. Voici un message pour les dirigeants de ta planète, car certains d’entre eux connaissent la présence de ces êtres : si nous devions affronter cette race, il faudrait nécessairement prendre la Terre comme champ de bataille, et oublier qu’après une attaque de cette ampleur, l’humanité n’existerait plus et ton monde deviendrait une planète hybride, comme le sont aujourd’hui les astéroïdes et d’autres planètes.

Nous essayons d’éviter cela. Eux (les Gris) savent que s’ils détruisent la planète, ils anéantiront toutes les formes de vie qu’elle abrite, et perdront les ressources humaines dont ils disposent actuellement.

Ce qu’il faut, c’est préparer vos scientifiques… si tant est qu’on les laisse faire quelque chose à l’avenir. Tu demandes pourquoi nous ne le disons pas à l’humanité. Nous avons déjà parlé à des dirigeants de ton monde à différentes époques. Tu serais surpris d’apprendre que nous avons eu des contacts avec des ambassadeurs, des professeurs, des chercheurs, des gens du peuple, voire des gouverneurs.

Simplement, ils ne parlent jamais de ce que nous leur disons ou montrons. Ils préféreraient nous voir comme des êtres difformes pour accepter notre origine extraterrestre. Mais nous ne sommes pas difformes comme les Gris. Ce n’est pas notre espèce.

Il est vrai qu’il existe des êtres à la peau bleue ou verte, grise, avec des écailles, plus petits, plus grands, plus blonds… mais nous sommes comme vous, et vous êtes comme nous… la différence, c’est la connaissance. »

[...]

« Il existe des intelligences, de ton monde et d’autres extraterrestres, qui ne souhaitent pas que tout cela soit publié » - dit Lya. Lya me regarda intensément et, à ce moment-là, je ressentis quelque chose d’intérieur, de différent et d’inexplicable… comme si soudain, à travers son regard, je comprenais et assimilais plus profondément tout ce qu’elle m’avait dit.

— « Existe-t-il une preuve irréfutable permettant de convaincre les habitants de la Terre de la présence de ces extraterrestres ? » - demandai-je.
— « Oui, répondit-elle. Il y en a une. Cela s’est produit en Russie. Un vaisseau extraterrestre a dévié de sa trajectoire et s’est posé très près de la Sibérie. Ce vaisseau appartenait au système que vous connaissez sous le nom d’Orion. De petits êtres pilotaient des vaisseaux également petits. Une forte turbulence antimagnétique a perturbé la sustentation électromagnétique du vaisseau.

Le commandant en charge de l’équipage est descendu et a déposé, près d’un refuge alpin, deux êtres mutants qui avaient été secourus d’un monde détruit par des météorites. Après avoir constaté leurs faibles chances de survie, il décida de les laisser à cet endroit.
Ils étaient deux. Ils furent déposés dans une sphère de matériau transparent dont le composant principal était de l’oxygène solide, sans alliage.

Ensuite, l’autre vaisseau est reparti. Le commandant pensait que le climat froid de la Russie pourrait leur permettre de survivre un peu plus longtemps. Il savait qu’il pourrait faire davantage pour eux s’ils atteignaient sa planète, afin de rectifier leur système électromagnétique. Cette nuit-là, des paysans ont donné l’alerte... et l’opération de récupération des mutants s’est déroulée dans la plus grande discrétion. »

— « En quelle année cela s’est-il produit ? »
— « En 1973. »
— « Les deux mutants sont-ils morts ? »
— « Oui. C’était l’époque de la guerre froide, et la Russie a alors compris qu’elle n’était pas seule, qu’il existait des êtres intelligents au-delà de la Terre, et que, tôt ou tard, des preuves encore plus impressionnantes apparaîtraient… Mais ils ont eux aussi pris leurs recherches très au sérieux. D’autres dirigeants, avant cette époque, connaissaient l’existence d’êtres extraterrestres sur votre monde, mais ne l’ont jamais dit à la presse.

Les membres de l’équipe de sauvetage et les scientifiques ont convenu de garder cette affaire strictement confidentielle. Plusieurs années auparavant, ce sont les Russes qui ont été les premiers à découvrir une petite navette tournant autour de la planète Terre. Ce satellite de surveillance avait été placé là par les gris de Zeta Reticuli, afin de détecter des races ennemies susceptibles de venir au secours de la planète. Ce vaisseau a stupéfié les scientifiques russes car il n’était pas facilement détectable avec un radar classique.

Jusqu’alors, il ne s’agissait que de spéculations sur l’existence de la vie extraplanétaire. À partir de ce moment-là, des sauvetages de ce type ont eu lieu dans différentes parties du monde. Ce furent les États-Unis, l’Australie et l’Afrique du Sud qui, durant cette décennie et la suivante, commencèrent à récupérer des corps dans le plus grand des silences.

Les États-Unis sont en tête pour les découvertes de corps carbonisés ou encore en vie, ainsi que pour leur analyse, mais ils gardent jalousement, comme secret d’État, films, analyses et documents concernant les êtres extraterrestres avec lesquels ils ont réalisé des échanges technologiques, en contrepartie d’expérimentations sur des êtres humains. »

Ce que j’entendis me glaça d’horreur. Elle poursuivit :

« Les deux pays, la Russie et les États-Unis, n’ont cependant ouvert qu’une petite lucarne sur quelque chose de bien plus profond que ce qu’on peut imaginer. Mais ils ne disposent pas de paramètres correctement documentés qui permettraient de comparer une situation à une autre.

Si un scientifique ne dispose pas d’un point de référence pour appuyer une théorie sur un objet, et que cet objet ne peut être classifié selon les règlements de votre science, il est très probable que cette preuve soit perdue ou simplement conservée pour la postérité.

D’ici la fin des années 1990, ils trouveront le moyen de publier, à l’échelle internationale, tous les corps et preuves qui sont aujourd’hui (en 1977) conservés dans des tiroirs secrets, et tout le monde sera profondément surpris.

— « Alors pourquoi les gouvernements ne font-ils rien pour expulser ces êtres ? »
— « En premier lieu, les États-Unis ne peuvent pas le faire parce qu’ils reçoivent une technologie de la part de ces êtres gris. »
— « Les autres pays mènent bien des enquêtes, mais ils sont aussi limités technologiquement. Tout cela se fait avec une grande discrétion. Ils savent à quoi ils ont affaire et, bien qu’ils ignorent la nature de la vie dans l’espace et des diverses espèces qui y vivent, ils restent sur la défensive. Cependant, l’offensive est surtout orientée vers les pays voisins et la surveillance des frontières contre d’éventuelles menaces spatiales, car ils ne croient pas cela réellement possible.

Notre but est de transmettre à des mondes menacés comme le vôtre tout ce que nous savons sur les dangers potentiels. Les Xhumz (les êtres à peau grise) se sont préparés de manière stupéfiante à entrer en conflit armé avec des mondes bien plus avancés que le vôtre. Mais lorsque les habitants d’une planète s’unissent et repoussent l’attaque de manière simultanée, ils ne peuvent pas résister très longtemps hors de leurs conditions environnementales et choisiront de laisser ce monde en paix. Les Xhumz ont besoin de basses températures pour ne pas se dégrader organiquement. »

— « Et si ce n’est pas le cas ? » - demandai-je.
— « Ce sera le cas, professeur… mais c’est un travail collectif. »
— « Arriveront-ils bientôt ? - insistai-je. »
— « Ils sont déjà ici depuis des centaines d’années, comme je te l’ai dit, mais à la fin de ce siècle, beaucoup de choses changeront dans ton monde. En réalité, tout commencera à se manifester vers la fin des années quatre-vingt. Cependant, ils pensent que vous ne serez pas capables de repousser l’attaque. »

Je réfléchissais pendant qu’elle continuait à expliquer des événements futurs dans lesquels ces êtres à la peau grise joueraient un rôle.

Note : Une partie du reste du contenu est similaire à ce qui était publié dans la version d'origine, il ne sera pas répété. On a mis ce qui contient de l'apport nouveau ici. Voici la suite du contenu nouveau.

« Même si je te dirai que la guerre elle-même est une stratégie pour dissimuler la présence d’êtres d’autres planètes sur ton monde.

L’homme en est capable. Son origine provient d’une autre planète, où ses ancêtres vivent encore… et ils entendront, par la télépathie, ce qu’on leur demande, mais jusqu’à présent, l’homme a perdu le pouvoir de cette communication. Presque personne n’utilise ce pouvoir. Tu peux demander de l’aide à tes ancêtres. Ils peuvent capter tes pensées sous forme télépathique. Tu as cette capacité de communication. C’est la seule chose nécessaire pour entrer en contact avec des races intelligentes.

Nous pouvons aider ceux d’entre nous qui viennent d’autres mondes et disposent d’autres ressources, à continuer de faire croître chez vous les connaissances. Au cours des cinquante dernières années, des avancées scientifiques ont été observées chez l’humanité, comme résultat de l’échange avec les êtres intelligents à la peau grise. Cela a été réalisé par leur intermédiaire, mais de nombreuses idées destinées à l’évolution de ton monde viennent par inspirations télépathiques du monde d’où est issue la race humaine.

Le cerveau est le grand récepteur vers lequel nous envoyons des signaux, stimulant ainsi les zones de la connaissance neuronale. Ainsi, lorsqu’il reçoit une certaine stimulation, celui qui la capte découvre des idées inspirées ou parvient à des conclusions inédites, jamais imaginées auparavant. Il fait des rêves en rapport avec le travail qu’il accomplit, et les idées viennent à lui comme des méduses surgies de l’inconnu. En même temps, il lui est accordé une capacité d’analyse, puis une assimilation des connaissances par inertie.

En général, nous faisons cela avec des scientifiques représentant des pays influents, et avec des chercheurs qui, d’une manière ou d’une autre, sont en mesure d’apporter rapidement ces découvertes. C’est pourquoi, aujourd’hui, les connaissances provenant d’autres planètes se succèdent fréquemment, et l’on a constaté un changement extraordinaire dans la science.

Tu appartiens à une race en cours de mutation psychique - me dit-elle. Des sages d’autres mondes expérimentent continuellement la stimulation mentale, et d’autres races qui captent ces idées par voie télépathique à travers l’univers perçoivent des informations extraordinaires. La raison en est que l’esprit de l’homme commence à développer d’autres champs, et les zones frontales et préfrontales sont sur le point d’élargir leur capacité.
Essaie, chaque fois que tu le peux, d’utiliser la télépathie. N’aie pas peur. Cela te sera très utile dans le futur.

— « Avons-nous une autre ressource, en dehors des connaissances, pour affronter nos ennemis ? »
— « Non. La principale est la paix entre vous » - répondit-elle d’un ton ferme.
— « Et les éléments à utiliser ? » - demandai-je.
— « La chimie naturelle de la Terre, pour neutraliser les attaques venues de l’espace ou générées ici. »
— « Et quels sont les risques ? »
— « L’accumulation d’énergie (atomique et nucléaire) sur votre propre sol. C’est un danger, car cette énergie pourrait être utilisée contre vous-mêmes. »
— « Et, en plus, vous ne savez pas comment la neutraliser en cas de besoin. »
— « Comment pourrait-on l’éviter ? »
Une mesure d’urgence consisterait à congeler les armes nucléaires jusqu’à leur solidification dans des chambres les protégeant de la chaleur intense. »
— « Ce processus devrait être lent, car autrement il provoquerait des réactions chimiques sur Terre. »
— « Les congeler ? À quelle température ? - demandai-je. »
— « À plus de 1 500 degrés en dessous de zéro. »

Commentaire personnel :

Il y a une erreur de transcription dans le livre (cest quelque fois le cas sur les sujets techniques dans les notes de Zitha qui n'était pas scientifique), c'est certainement 150° en-dessous de zéro puisqu'il est impossible d'atteindre une températire inférieure à 273° en dessous de zéro.

[Traduit à partir de notes rédigées en 1975]

LYA n’a jamais cherché à éluder mes doutes. Elle était toujours disposée à répondre à mes questions. Cependant, je remarquais qu’elle faisait un grand effort pour expliquer avec la plus grande clarté tout ce que je lui demandais.

Ce soir-là, je lui posai une question qui me troublait depuis plusieurs nuits.

— « LYA, tu m’as dit qu’il existe des civilisations hautement scientifiques, qui ont néanmoins un profond respect pour la vie. Tu as précisé que beaucoup d’entre elles ont instauré des règles pour protéger la survie d’autres sociétés. Alors comment se fait-il qu’il existe des races qui cherchent à soumettre d’autres mondes ? »

— « Je vois que tu es préoccupé depuis que je t’ai informé qu’une autre race avait l’intention de vous soumettre. Mais ce que tu ignores encore, c’est qu’aucun monde ne peut en dominer un autre sans le consentement ou l’accord de ceux qu’ils veulent soumettre. Vous avez été conditionnés à cette soumission, et il semble que vous finirez par l’accepter. »

— « Comment peux-tu dire cela ? » demandai-je sans comprendre.

— « Écoute-moi bien, professeur, car ce que je vais te dire est peut-être l’une des choses les plus importantes de toutes nos rencontres. Je t’ai déjà dit que vous étiez menacés par une possible invasion d’une civilisation - et même si tu ne le crois pas, ils vous ont préparés à accepter cette invasion par de nombreuses formes d’interventions. Je t’ai aussi dit que nous ne sommes pas ceux désignés pour intervenir en temps utile afin de sauver des mondes comme le vôtre. Mais tout comme une civilisation souhaite soumettre votre monde, une autre s’intéresse à sauver ceux parmi vous qui le désirent. Dans l’univers, le libre arbitre est respecté.

Ce que tu vas entendre maintenant, il se peut que tu ne puisses pas le comprendre immédiatement. Certains termes seront mieux compris avec le temps, et il y aura sûrement aussi des personnes qui, en accédant à cette connaissance, comprendront mieux, car leur capacité mentale leur permettra de le faire à un niveau approprié.

L’un des grands signes qui permettra de détecter la domination de cette race sera que les deux tiers des pays de ta planète se retrouveront confrontés à de graves problèmes de survie. Eux, les ennemis de ton monde, sont hautement intelligents. Ils ont planifié cette invasion lentement et progressivement, en vous conditionnant pour que vous acceptiez ce changement de domination. Une sorte de soumission acceptée par métamorphose.

Bien sûr, ils doivent justifier cela devant la communauté des civilisations avancées, et ils ont argumenté que les plus hautes hiérarchies de votre monde sont incapables de le gouverner correctement. Ils disent que vous créez une technologie incontrôlée, sans régulation fondamentale. Que la puissance de vos armes a été obtenue au prix d’un gaspillage indiscriminé des ressources naturelles, surtout par les pays les plus puissants de la Terre. Les arsenaux ainsi constitués au fil des années constituent une menace latente en soi, non seulement pour vous, mais aussi pour ceux qui estiment que ce système pourrait être en danger. Je parle ici du système stellaire.

Car tout l’univers est en harmonie. Votre Soleil, que vous croyez « en train de brûler quelque chose », ne brûle rien. C’est un corps parfaitement conçu pour fournir l’énergie nécessaire à la vie. Mais si une catastrophe devait survenir sur Terre, non seulement votre système solaire pourrait être violemment déplacé vers d’autres orbites, mais votre étoile elle-même pourrait être perturbée, et plusieurs de ses planètes perdraient leur source d’énergie en raison des altérations d’orbite. Comme vous n’avez pas observé les lois interstellaires de respect mutuel, et comme vous n’êtes pas intégrés à un groupe de scientifiques interstellaires, vous êtes connus comme des êtres d’existence éphémère, à faible niveau de développement, aux capacités mentales limitées, et - plus encore - à un degré élevé d’agressivité.

Les extrêmes n’existent pas parmi les grandes civilisations de cet Univers. Il n’y a ni bien ni mal, ni noir ni blanc, ni haine ni amour - chaque chose étant l’antithèse de l’autre - mais tout est harmonie. Je devrai te parler un autre jour du premier désastre qui a frappé votre monde et modifié profondément votre trajectoire orbitale. Mais c’est l’une des raisons pour lesquelles ils envisagent de neutraliser votre planète, devant les grandes civilisations... cela, et votre niveau élevé de violence.

C’est pourquoi ils envisagent votre subjugation, une soumission, peut-être en partie pour sauver votre communauté, peut-être aussi pour obtenir la suprématie sur votre planète. Néanmoins, des êtres de civilisations comme MU, Dales, SIAN, et d’autres, sont venus sur Terre pour étudier précisément le degré de bellicosité que vous représentez, et s’il constitue désormais une menace pour la communauté interstellaire. Leurs intentions sont claires : ils ont établi des plans pour évacuer une partie de votre humanité - ceux qui désirent vraiment donner une nouvelle chance à leur monde, empêché par ses propres tendances destructrices. Leur départ a été envisagé au niveau spatial.

L’humain terrestre a accompli d’importants progrès scientifiques, mais il n’a pas changé ses caractéristiques fondamentales. De grandes controverses sont nées à propos de votre monde, car de nombreuses civilisations se demandent où elles pourraient accueillir les humains de la Terre. En même temps, les grandes civilisations ne peuvent rien faire si ce n’est en votre faveur, ou à condition que vous acceptiez cette soumission. Et dans tous les cas, vous ne pourriez pas repousser une telle attaque - qui pourrait bien vous submerger. »

Note de Wendelle Stevens :

Stevens dit que le professeur Hernandez ne reparlera pas de ces civilisations appelées Mu, Dales et Sian. Toutefois un contact extraterrestre au Pérou, du groupe RAMA, a parlé d’une civilisation appelée « Mu ». Quant à « Dales », Stevens se demande si cela fait référence à la race des « DALs » qui sont des descendants lyriens habitant l’univers jumeau qu’ils appellent DAL, dont il est question dans le contact avec les Pléiadiens de Billy Meier. Et « Sian » n’a pas de référence connue pour le relier. En 1975, date de traduction de ces notes par Zitha déjà antérieures, il paraît impossible que Hernandez au Mexique ait connaissance du mot « DAL » provenant des notes de contact de Billy Meier diffusées après 1975 et qu’il ait été en contact avec le groupe RAMA paraît improbable, il venait d’être créé en 1974 au Pérou de manière confidentielle, et internet n’existait pas à l’époque, ces informations n’étaient pas publiques.

Aussi Stevens rappelle que de tels plans d’évacuation d’une partie de l’humanité ont déjà été formulés par Koldas par exemple dans les contacts extraterrestres (et ce ne sont pas les seuls).

Stevens précise que dans le cas de l’enlèvement de Joao Valerio à Botucatu, qui est allé en soucoupe en voyage interplanétaire, a échangé avec un extratererstre nommé Rama, qui lui a donné un scénario similaire de danger d’attaque par des races extraterrestres qui nous considèrent comme des menaces pour elles a été formulé.

Lya : « Je t’ai téléporté dans le vaisseau pour que tu puisses comprendre l’effet, afin que tu comprennes ce que je vais te dire.

Cette race qui menace ta planète utilise beaucoup cette méthode de téléportation, mais aussi celle de l’hypnose contrôlée et du blocage mental et neuronal pour pouvoir expérimenter sur des êtres de la planète Terre, ainsi que d’autres planètes.

De cette façon, ils annulent complètement la volonté de l’homme, formant un voile inhibiteur de la capacité de raisonnement. Ils annihilent la capacité de discernement et la mémoire.

Si l’homme, consciemment, refusait d’aller avec eux avant la téléportation, avec fermeté, ou s’il parvenait à discipliner son esprit pour réagir à un moment donné, ses ravisseurs devraient respecter cette décision, c’est-à-dire la volonté ou le libre arbitre de chaque individu. Mais pour cela, l’homme devra apprendre à contrôler par lui-même toute sa capacité mentale, afin de ne laisser aucune ouverture énergétique qui permettrait à une race dotée de pouvoirs suffisants de s’emparer de l’esprit d’êtres intelligents.

L’homme devra apprendre à fermer son esprit.

En cette époque, il faut que l’ère mentale s’impose sur ta planète. Il est prioritaire d’apprendre à contrôler et à protéger les sphères mentales, à les ouvrir et les fermer à volonté.

De la même manière qu’il existe une civilisation qui nourrit des intentions de domination à votre encontre, il en existe aussi une qui sauvera l’humanité en l’aidant à progresser scientifiquement - si tel est son désir. Dans l’univers, le libre arbitre est respecté. »

Lya : « Six millions d'années avant votre époque, les continents ne formaient qu'un seul territoire et les nations étaient relativement proches les unes des autres. Mais une nuit, la mer a englouti une ville entière que vous appelez l'Atlantide. La race qui vivait au centre de ce grand continent a été noyée lorsque la terre s'est séparée en deux. Ils étaient parvenus à un haut degré de connaissance, mais leur ambition d'en savoir toujours plus les a conduits à la ruine totale.

Là-bas, dans cette grande ville, les grands scientifiques atlantes luttaient pour atteindre la suprématie martiale. Ils voulaient contrôler la galaxie, sans avoir la capacité mentale d'y parvenir. Le résultat recherché était d'obtenir une domination absolue sur votre monde et sur l'ensemble du système.

Ceux-ci, les Atlantes, étaient venus de la troisième planète de ce système solaire qui était alors Maldek (aujourd'hui connue sous le nom d'astéroïdes). Cette troisième planète était un refuge pour les êtres venant de SION, dont les puissantes sciences les avaient rendus invincibles. Cependant ces scientifiques étaient divisés par des frictions entre eux et certains, également scientifiques, émigrèrent vers la Terre. La Terre occupait alors la quatrième place dans ce système (solaire). En tant que colons de la Terre, ils devinrent indésirables et intolérables pour les habitants établis auparavant, en raison de leur perversité et de la domination qu'ils exerçaient grâce à leurs armes sophistiquées et aux armes avec lesquelles ils subjuguaient les nations plus petites.

La Terre devint un énorme récepteur d'êtres venus d'autres mondes, dont la diversité des croyances et des coutumes ainsi que les différences génétiques étaient grandes. La planète récemment peuplée attira de nombreuses civilisations en raison de la richesse en minéraux qu'elle contenait. À l'époque, il n'y avait qu'un seul continent. Votre planète était une sorte de grande serre observée avec méfiance depuis l'énorme planète Maldek.

Une fois sur la Terre, ces scientifiques émigrés ont exploré l'origine de l'homme en utilisant des animaux en voie d'extinction, provoquant des mutations terribles et monstrueuses entre les gènes humains et animaux. Ils capturèrent des animaux d'autres mondes pour les expérimenter dans les domaines non seulement de la génétique, mais aussi des clones ; et les monstres qu'ils produisaient en laboratoire furent relâchés plus d'une fois dans des cirques de diversion les confrontant à des esclaves et à des prisonniers. Leurs expériences englobaient de grands domaines d'étude, allant jusqu'à des tests de résistance humaine à des gaz toxiques qui provoquaient des imitations génétiques chez les descendants de ces humains, causant ainsi eux-mêmes des épidémies incontrôlables qui isolaient des nations entières. (Est-il possible que la presse à sensation européenne ait eu un indice en disant que l'épidémie actuelle de SIDA était le résultat d'expériences américaines de guerre biologique devenues incontrôlables ?)

Les Maldékiens se sont beaucoup inquiétés. Mais les Terriens ne voulaient pas appliquer les restrictions imposées par les accords cosmiques et se rebellaient contre les lois de Maldek, où le respect de la vie était le premier mandat à prendre en compte. Il y avait de grands astronomes qui, connaissant le mouvement exact de chacun des corps de votre système solaire, ont découvert, en perfectionnant l'arme antimatière, un moyen de modifier l'orbite de chacun d'entre eux.

Les étoiles rayonnent de l'énergie en quantité suffisante pour alimenter des vaisseaux à grande distance. Néanmoins, malgré ce qu'ils avaient accompli, les Atlantes terrestres n'étaient pas satisfaits de leurs réalisations et voulaient atteindre une plus grande puissance sur la planète Terre, une puissance supérieure à celle obtenue par les scientifiques de Maldek.

Ils avaient à leur disposition de nombreuses formes d'acquisition de la domination sur la science, mais ils n'en savaient pas assez sur quelque chose qui les dérangeait : L'ANTIMATIERE. Rappelez-vous, professeur, que l'antimatière entoure la matière, qu'il y a plus d'espace vide dans les galaxies que de planètes qu'elle entoure, après quoi le rien est beaucoup plus grand que ce qui existe. De plus, les morts sont énormément attirés par elle. On demande souvent, comme on le fait aujourd'hui, où vont les morts. Au cours des années d'études et d'expérimentations approfondies, en essayant anxieusement de contrôler la puissance du vortex magnétique qui produit la vie, ils ont réussi à découvrir l'origine antimagnétique de cette même existence.

Ils soupçonnaient qu'une énergie puissante produisait la vie, mais ils ignoraient que c'était cette énergie qui soutenait le néant dans la galaxie. Ils voulaient dominer la psyché de l'être humain, l'énergie biologique qui fait bouger l'homme ainsi que la dynamique qui soutient le mouvement des planètes, des soleils et des étoiles. Ils avaient l'ambition d'obtenir l'immense pouvoir de dominer et de soumettre l'univers lui-même.

C'est alors qu'ils en vinrent à perfectionner une arme autorisée seulement aux grandes civilisations : UNE ARME QUI CONVERTISSAIT LES CORPS VIVANTS EN ESPACE D'ANTIMATIÈRE. Cette arme annihilait tout, et absolument tout l'être vivant. Vous savez que la matière meurt mais que l'essence énergétique (psyché bioénergétique) survit. C'est une énergie mentale puissante qui conserve une grande quantité de vitalité et dont la mémoire traverse les siècles. C'est l'énergie qui nous anime, vous, moi et tous les autres. Les planètes qui possèdent la vie, possèdent la mémoire.

Eh bien, ces petits Atlantes, les terrestres pour ainsi dire, de l'époque, en créant cette arme puissante, ont pu avec elle anéantir aussi l'énergie qui nous anime, celle-là même que vous appelez l'esprit.

Mais revenons à Maldek : « La loi intergalactique interdisait de telles armes à des civilisations ou à des scientifiques comme ceux-là, qui faisaient preuve d'imprudence et de rébellion insensible. La loi du respect mutuel s'est perdue dans la diversité des races et des croyances qui ont commencé à se multiplier sur votre monde.

Comme la Terre (et votre système solaire) se trouve aux confins de la galaxie, les Terriens savaient qu'ils étaient isolés des grandes civilisations qui existent dans la galaxie et, de ce fait, ils savaient qu'ils étaient à l'abri de toute inspection de la part de ces civilisations, du moins pendant un certain temps. Cette arme possédait un réacteur antinucléaire et antiénergétique, ainsi qu'un désintégrateur moléculaire, un déstabilisateur magnétique, un neutralisateur de force et un récepteur d'énergie de toute classe. Avec elle, ils pouvaient contrôler la vie et le mouvement.

La nouvelle arme s'appelait un dispositif d'antimatière et elle leur donnait un pouvoir qu'ils n'avaient jamais possédé auparavant. La différence entre l'arme à antimatière et les armes conventionnelles de l'époque était abyssale. Les armes courantes de l'époque pouvaient exterminer la matière, mais pas l'énergie organique.

Mais la nouvelle et sensationnelle découverte - telle qu'elle leur apparaissait - leur permettait de détruire l'énergie psychique et spirituelle de l'être humain. Cette arme pouvait exterminer les deux entités : le matériel et le spirituel. »

- « Pardon, LYA. Je ne comprends pas ce que vous voulez dire par 'les deux entités' », ai-je demandé

-  « Vous donnez les noms d'esprit et de matière aux composantes psychiques et organiques de l'être humain. Ils sont tous deux des entités. Ce que vous appelez esprit est indestructible par la mort conventionnelle. Son énergie continue même après la mort.

Mais cette arme a absolument exterminé tout l'être vibratoire ou psychique, qu'il soit en mouvement ou non. Et une fois activée vers un objectif, elle le détruisait en cherchant seulement le son, guidée par la respiration des personnes dans la zone ou par l'expiration de la végétation. Elle rasait des villes et des forêts entières, étant le seul absorbeur de toute son énergie et pouvant les désintégrer.

Cette arme alarma le reste des Maldékiens qui cherchèrent, sans résultat, des moyens de lui résister. Sa force puissante exterminait toutes les cellules vivantes aussi petites soient-elles. Elle pouvait changer ou modifier le cours de n'importe quelle planète aussi grande soit-elle, et provoquer des catastrophes dans les systèmes solaires comme la vôtre provoquant des collisions des mondes en orbite en créant un courant tourbillonnaire antimagnétique.

La création de cette arme monstrueuse a tellement inquiété les Maldékiens qu'ils se sont sentis responsables de tout ce qui pourrait arriver à la Terre. Ils furent donc décidés à venir sur votre planète pour tenter enfin de dissuader ceux qui voulaient abandonner le projet et revenir aux temps de la paix. Mais il était déjà trop tard, les terriens ayant trop progressé sachant que cela leur donnait un grand pouvoir auprès des grands scientifiques interplanétaires.

Les Maldékiens confrontés à plusieurs reprises à la résistance des terrestres ont décidé d'eux-mêmes de désactiver cette arme, tout en sachant qu'ils risquaient la stabilité de votre monde.

Malgré tout, leurs intentions furent vaines. Les Terriens décidèrent d'abriter cette arme sous une énorme pyramide qu'ils gardaient jour et nuit. Voyant cela, les Maldékiens déclarèrent la guerre, qui dura près d'un an. Ce fut un affrontement belliqueux aussi difficile que puissant entre des structures de forces identiques. Néanmoins, les Terriens avaient décidé d'utiliser l'arme le moment venu.

Une fois de plus, au milieu de ce conflit, les scientifiques de Maldek reprirent les négociations pour convaincre les Atlantes de renoncer à leur décision, mais ces derniers répondirent par des agressions belliqueuses plus fréquentes. Ils ne voulaient pas abandonner ce symbole de leur nouvelle puissance. Les terriens n'étaient pas prudents ni caractérisés par le respect des lois cosmiques, ayant toujours violé celles de leur propre civilisation.

En refusant de livrer ou de désactiver cette arme qui annulait la vie cellulaire et menaçait la technologie, toute l'énergie bio-organique et la paix du système solaire, ils renforcèrent à nouveau la lutte fraternelle. Dans la fureur de la bataille, les Terriens perdirent le terrain. De grandes civilisations d'autres systèmes solaires vinrent aider les Maldékiens. C'est alors que les terriens décidèrent d'activer cette arme puissante destinée à faire perdre à la planète Maldek son champ magnétique afin de provoquer des collisions avec les planètes les plus proches (la plus proche étant Mars).

En perdant son orbite, la planète Maldek a perdu d'énormes quantités d'énergie. Les scientifiques s'en aperçurent et décidèrent une nuit de détruire la force puissante qui encourageait l'agressivité et la puissance des terriens.

Les ennemis des Atlantes connaissaient toutes les armes que les Atlantes possédaient, ainsi que celles en cours de développement. Un élément semi-sphérique contenait la formulation de la première phase expérimentale de l'arme à antimatière des Atlantes. Un puissant faisceau d’ondes électromagnétiques projeté depuis les laboratoires maldékiens tomba sur la grande cité (Atlantis), ils surstimulèrent le noyau même qui activait le principe de l’antimatière, et en une nuit, l’Atlantide (et sa cité d'Atlantis) sombra dans l’océan, scindant en deux le continent unique. Cette sphère contenant le principe de l’antimatière s’enfonça pour toujours dans l’océan. L’eau a servi de neutralisant.

Quoi qu’il en soit, ces ennemis finirent par arriver et récupérèrent l’arme. Aujourd’hui, il existe là-bas une base extraterrestre soumarine.

D'autres cités moins importantes avaient été averties qu'une grande inondation était sur le point de submerger les terres habitées, et certaines d'entre elles construisirent, avec l'aide des scientifiques de Maldek, d'énormes embarcations dans lesquelles elles secoururent ceux qui voulaient fuir ce danger. En se divisant en deux, l'énorme continent se brisa et tua également de nombreux innocents, s'enfonçant lentement dans la mer qui avait surpris la grande ville, et déplaçant les territoires divisés l'un vers l'est et l'autre vers l'ouest, perdant ainsi le pôle magnétique de la Terre. Depuis lors, elle est toujours errante. La Terre, votre planète, a changé d'orbite et, pendant tout ce temps, de grandes inondations se sont abattues sur des nations innocentes, ignorantes de ce conflit. Aujourd'hui, les continents continuent de se déplacer et font émerger des eaux des territoires qui ont été submergés au cours de cette nuit. Votre monde est en perpétuel mouvement depuis lors.

La planète Maldek a continué à perdre de l'énergie orbitale pendant un certain temps, jusqu'à ce que ses habitants émigrent vers d’autres mondes qui leur ont donné asile. Enfin, cette planète est entrée en collision avec Mars et Jupiter, et même avec votre propre Terre. Ses énormes aérolithes sont tombés comme une pluie d'étoiles sur les planètes adjacentes. Une partie de cette poussière cosmique se retrouve encore dans les anneaux de Saturne... et d'autres se recomposent dans la région que vous appelez aujourd'hui les astéroïdes.

Cette arme se trouve toujours dans une grande pyramide au fond de la mer, au large de la Floride, entre un chapelet d'îlots que vous appelez BIMINI.

Je l'ai regardée avec incrédulité. Elle savait que je n'étais pas très sûr d'admettre et de digérer cette histoire. Je me suis senti humilié. Subtilement, j'ai demandé : « Est-il toujours dans l'océan ? »

— « Oui, professeur. Elle a répondu. « Et la communauté stellaire est plus que jamais inquiète, car les rayons du soleil font plus que provoquer l'activation de sa force, qui, bien que faible, peut encore provoquer des changements magnétiques sur votre monde et des désintégrations moléculaires.

Cette arme d'antimatière manifeste encore ses terribles effets sous une forme imprécise mais avec une fréquence suffisante pour que les scientifiques de votre monde soient attentifs à ce qui s'est passé en ce lieu. Elle fait subir aux boussoles, aux communications et à la navigation maritime des altérations d'une régularité considérable. Il déplace encore des énergies en vortex lorsqu'il détecte de l'énergie vivante dans son environnement, une fois activée par la force solaire, et son champ antimoléculaire est stimulé lorsqu'il détecte n'importe quel type d'appareil mû par réaction. En fait, elle se déplace avec un son. Elle reste manipulable et très dangereue et pour vous il n'y a aucun moyen de l'atteindre sous peine d'être exposé à sa force aussi destructrice que puissante. »

— « Après tant d'années, est-il toujours aussi mortel que vous le dites ? » demandai-je.

— « En fait, professeur, répondit-elle avec insistance, de nombreuses civilisations stellaires s'efforcent encore de l'obtenir et, bien qu'elles n'obtiennent pas la permission des grandes civilisations, elles se rendent dans votre monde pour l'étudier, l'analyser et chercher à l'extraire, mais ni elles ni vous, mais seulement les grandes civilisations qui ont les connaissances suffisantes et qui contrôlent totalement l'antiénergie et l'antimatière peuvent la désactiver. »

Commentaire personnel :

Les effets perceptibles de cette arme dans une pyramide sous l’eau vers Bimini correspondent aux effets observés dans le triangle des Bermudes.

— « Pouvez-vous le faire, LYA ? »

— « Bien sûr, professeur. N'oubliez pas qu'il s'agit d'un groupe scientifique et d'exploration, mais cela serait de nature à exposer votre planète à l'émission de forces d'antimatière. Nous respectons profondément la vie, non seulement matérielle, mais aussi énergétique. Nos principes sont fondés sur l'attention portée aux espèces et à leur épanouissement. »

— « Pourrions-nous un jour le contrôler de manière adéquate ? »

— « Dans les circonstances actuelles, non. Les scientifiques de votre monde, avec votre science et vos connaissances ne comprennent toujours pas parfaitement le contrôle des forces de l'hyperespace pour la navigation, ni que vous avez besoin d'énormes forces d'énergie pour contrôler vos vaisseaux.

L'exploration de l'espace vous coûtera encore des millions d'heures avant que vous ne compreniez les dangers de l'espace. A cause de cela, vous n'avez pas pu le contrôler (suffisamment) pour l'amener à la surface sans que votre peuple ne subisse de terribles effets génétiques. En l'amenant à la surface terrestre, des villes situées à des centaines de kilomètres pourraient disparaître en un instant, comme cela s'est déjà produit dans l'Antiquité.

Les VAISSEAUX EXTRATERRESTRIELS pourraient le faire, mais l'évacuation de l'énergie serait fatale à beaucoup d'entre vous. Seule une civilisation très avancée pourrait le faire. Sinon, le champ magnétique de votre monde subit des modifications notables. »

— « Ces autres civilisations dont vous parlez, savez-vous où elles se trouvent ? »

— « Effectivement professeur. L'émission d'antiénergie est détectable par nos détecteurs. De nombreuses civilisations cosmiques connaissent sa localisation. Vous le saurez aussi, car très bientôt les scientifiques de votre monde essaieront de se rendre là où elle se trouve, mais peu ou presque personne ne sait vraiment ce qu'elle est et ce qu'elle représente, et encore moins détecter son origine. De nombreux vaisseaux qui traversent ce champ antimagnétique, lancés vers l'espace, subissent des altérations dans leur programme de navigation, ce qui provoque parfois des accidents. De tels vaisseaux, avec leur force énergétique, stimulent la puissance antimagnétique par leur passage.

[…]

Vers la fin de 1987, professeur, vous rencontrerez des signes vraiment alarmants que des êtres d'autres mondes ont l'intention de venir sur votre planète à partir de coordonnées spatiales différentes. Cette arme, comme appât, attire des extraterrestres de diverses races et de niveau distinct, qui n'a pas encore rencontré la méthode pour en développer une semblable. Si quelqu'un décidait d'essayer de la récupérer, il serait exposé à son immense champ de désintégration ou pourrait devenir fou si ce champ s'affaiblit.

Beaucoup d'animaux en migration évitent par instinct de passer là où se trouve cette arme, bien que je puisse vous dire qu'en une nuit des troupeaux entiers ont été littéralement « avalés » par l'antiénergie sans que vous en soyez informés. La vie en apnée est incertaine pour l'antiénergie qui l'entoure. Les mondes à l'intelligence supérieure survivent.

Des CENTAINES de nuages d'antimatière fourmillent sur la longueur de galaxies entières, absorbant les corps célestes sur leur passage. Je vous l'ai déjà expliqué, la civilisation qui ne connaît pas ces dangers succombe devant eux. Pour cela, le savoir des grands scientifiques intergalactiques est important car eux seuls connaissent les grands mystères enfermés dans l'Univers. Mon père est un grand scientifique. Nous connaissons grâce à lui les lignes les plus sûres de la navigation intercosmique.

Eh bien, cette force est concentrée dans un petit réceptacle fixé à un endroit entre les îles que j'ai mentionnées. Il viendra un temps où vous travaillerez sur la désintégration moléculaire et antimoléculaire sans utiliser le niveau atomique. Ce ne sera pas facile, mais pas non plus impossible puisque vous possédez le niveau génétique de la recherche pour la développer.

Vous voulez la puissance d'une planète sans avoir encore découvert le secret de la longévité pour jouir des gains que vous avez en réalité, car si petite est l'ambition et beaucoup moins le temps que vous vivez pour voir les fruits de cette science à laquelle vous contribuez, mais qui continue de progresser, même si ceux qui contrôlent toutes ces forces sont aujourd'hui des enfants, ceux à qui vous avez apporté l'agressivité et la violence.

Le temps qu'il faudrait aux scientifiques des autres pays avancés de votre monde pour désactiver cette arme serait imprévisible, de même que les effets qu'elle pourrait provoquer, mais quelqu'un ou un groupe pourrait commencer à entreprendre l'idée de la désactiver, toujours avec une intention pacifique, au contraire de laquelle votre monde se transformerait en une planète aride, comme beaucoup d'autres dans l'Univers, si pour une raison ou une autre ils avançaient avec imprudence.

Je dois aussi vous dire que certains scientifiques de votre monde expérimentent des armes d'une telle sophistication qu'ils ne tarderont pas à comprendre la nature de l'ANTIMATIERE dont l'océan est le gardien. Je vous le dis, professeur, vous qui avez étudié les hauts niveaux d'énergie nucléaire de votre monde, et ce qui dans nos niveaux se trouve encore en phase primaire, comprenez que cela représente une grave menace pour votre monde, mais aussi pour des civilisations ultérieures. »

— « LYA, ne penses-tu pas qu'il aurait été préférable que tu n'admettes pas cela dans cette affaire ? »

— « Je ne serais pas loyal avec vous, professeur, si je me taisais, sans vous aviser des problèmes auxquels votre civilisation est confrontée. »

Lya dira à Hernandez qu’une autre personne est contactée par eux de la même façon que lui à Chicago, et qu’il aura l’occasion de le rencontrer.

Puis un certain temps après Hernandez apprend qu’on lui demande de représenter son université à une conférence à Chicago, il fait le lien.

Une fois arrivé sur place, il cherche à contacter la personne dont Lya lui a donné le nom, pour le rencontrer : Thomas Haskins.

Voilà leur conversation, dans laquelle Hernandez parle librement de son contact avec Lya pour la première fois avec quelqu’un.

Hernandez : « Avez-vous cette expérience de contact depuis longtemps ? » ai-je demandé.

— « Plus ou moins 10 ans » a-t-il répondu.

— « Et que pensiez-vous à ce moment-là ? » demandai-je.

— « Que tout était irréel. C'était comme si, soudain, mon propre psyché me prenait au piège. Maintenant, je me suis habitué à la chose. »

— « Mais, avez-vous cru dès le début à tout ce qu'ils vous ont qu'ils vous ont dit ? »

— « Oui. J'ai cru que quelque chose de très exceptionnel s'était s'était produit dans ma vie. »

— « Tom, était-ce un homme ou une femme ? »

— « Un homme. »

— « Son nom ? »

— « HAMIL »

— « Vous a-t-il dit d'où il venait ? »

— « Il m'a dit que sa planète était AINSTRIA ? C'est ce à quoi quoi ressemblait la pronconciation du nom plus ou moins. »

— « Avez-vous déjà pensé à transmettre à quelqu'un toute cette expérience ? »

— « Ceci », dit-il en indiquant la couleur de sa peau, “est parfois un obstacle”.

La couleur sépia de sa peau n'est pas un obstacle à la vie, ni à la respiration, ni de vivre, de respirer, de dormir... Néanmoins, je n'ai rien dit.

— « Dis-moi Tom, t'ont-ils invité à voyager dans leur vaisseau ? »

— « Est-ce que cela a de l'importance pour vous ? » dit-il.

Il m'a regardé longuement. Il aspirait la fumée de sonde son cigare et expirait à chaque mot :

« Oui, j'ai voyagé dans leur vaisseau, mais je l'ai mémorisé comme si c'était un rêve. Ils m'ont emmené observer le monde. Et j'ai pu voir à travers un capteur le passage de la comète Hally.

— « Est-ce que Hamil t'a dit quelque chose à ce sujet ? »

— « De quoi ? »

— « De la comète. »

— « Ah oui », dit-il. Il ferma les yeux un instant, comme s'il évoquait un passage de sa vie et poursuivit : « Quand j'étais petit, ma mère nous interdisait de sortir chaque fois qu'il y avait une éclipse ou lorsqu'on disait qu'une comète passait.

— « En avez-vous parlé à Hamil ? »

— « Oui, et il m’a dit que nos ancêtres pensaient que les comètes étaient une puissante source d’énergie. Ils pensaient que leur passage dans l’Univers était nuisible à tout ce qu’ils rencontraient, comme s’ils étaient d’énormes aspirateurs qui absorbaient une grande partie des gaz qu’ils rencontraient, répartis dans tout l’Univers. Ces gaz sont souvent très dangereux pour la vie dans l’espace, et beaucoup d’entre eux se nourrissent d’énergie. Il a dit qu’une comète absorbant de l’énergie, par la force de la friction ainsi que la forte concentration de particules, devenait saturée, et que certains gaz se détachaient pour former la queue, dispersant ainsi le flux, pour ainsi dire, de ces gaz déjà fortement contaminés par d’autres. Une fois dispersés dans l’espace, ces gaz sont attirés par des planètes relativement proches de leur trajectoire. Là, ils rencontrent la force gravitationnelle de ces corps. La vitesse à laquelle ces particules voyagent les fait arriver plus rapidement que d’autres qui se déplacent dans l’espace. Celles qui orbitent dans l’Univers mettront des milliers d’années à arriver, alors que les particules de la comète sont projetées à une vitesse extraordinaire.

— « Comme si elles étaient lancées par une catapulte ? »

— « Oh non », dit Tom. « Une telle comparaison serait une plaisanterie grossière. On peut appeler cela friction en raison de son effet désénergisant accumulé, et ce serait un terme plus approprié selon ce qu’a dit HAMIL. »

— « Cela représente-t-il un danger pour notre planète ? »

— « Oh, bien sûr que oui », répondit Tom. « L’atmosphère de notre planète attire toutes ces particules disséminées, qui se condensent ensuite dans les nuages. La pluie les transporte au sol, puis elles sont absorbées dans les lacs, les ruisseaux et les mers, et surtout dans les cultures récoltées. L’air participe aussi à la distribution de ces particules. Avec le temps, cet air contaminé entre en contact avec environ 30 % des habitants de notre planète. »

— « N’est-ce pas extrêmement dangereux pour notre humanité ? »

— « Oui, c’est ce que m’a dit HAMIL. Il m’a aussi dit que l’espace est saturé de dangers et que nous ne connaissons pas encore l’étendue de ces dommages. Il m’a dit que si les scientifiques de la Terre s’unissaient pour rassembler un savoir exact afin d’expulser toutes ces particules vers l’extérieur, peut-être qu’en vingt ans nous serions en mesure de le faire et ainsi d’éviter une plus grande contamination de la planète. »

— « Que t’a-t-il dit d’autre ? »

— « Il m’a dit que ma planète était magnifique… une planète pleine de vie, a-t-il dit, et qu’elle palpite dans le champ de l’Univers comme une planète choisie, mais qu’elle s’est néanmoins détériorée à un point tel qu’elle n’offre plus de sécurité pour la vie. Et cela depuis longtemps, malgré les avancées de ses sciences. »

Il y eut un silence. Je continuai à réfléchir à la situation de Haskins. C’était un homme de couleur, au chômage, vivant plongé dans toutes sortes de problèmes raciaux, sociaux et économiques. La violence était clairement visible dans la rue où il vivait. Des groupes étaient postés aux coins, regardant avec une curiosité agressive tout passant qui leur semblait inconnu.

Il était évident que Tom avait été choisi dans un environnement hostile, comme on cueille une rose au milieu du lierre vénéneux. Il me convainquit, par ses paroles, qu’il considérait cette expérience comme quelque chose de rare dans sa vie, mais non pas comme quelque chose de transcendantal.

— « As-tu fait quelque chose pour rendre publiques les expériences que tu as vécues avec HAMIL ? » demandai-je en rompant le silence.

— « Oui, mais cela a été difficile pour moi. »

— « Même pas un article publié ? »

— « Non, mais regarde », dit-il en sortant un petit livret d’une cinquantaine de pages, « ce livret, j’ai reçu l’ordre de le faire. Il n’y a eu qu’un seul tirage de 2 000 exemplaires. »

Il avait consacré toutes ses économies à cette édition. Je savais que cela lui avait demandé un grand effort. Thomas Haskins était brillant, intelligent, noble, et surtout en paix avec lui-même. Il paraissait être un homme exceptionnel, issu d’un environnement malsain, mais ce qui m’avait le plus impressionné, c’était sa résignation face aux conditions dans lesquelles il devait vivre. Il croyait que son amitié avec des êtres extraterrestres n’allait pas améliorer sa situation concrète. Je comprenais parfaitement ce qu’il voulait me dire, mais les révélations qui concernaient notre rôle, à nous, les Terriens, chargés de chercher une amélioration à l’échelle mondiale, devaient viser quelque chose de plus profond. Du moins, c’est ainsi que cela m’était apparu.

Allongé sur le lit de ma chambre d’hôtel, regardant le plafond, je découvris ce que je n’avais pas vu auparavant. Il me vint à l’esprit qu’une minuscule brèche s’ouvrait devant moi dans le mur de confusion. Il y aurait des obstacles.

Si Thomas Haskins avait eu le courage de publier un livre par lui-même, je devais le faire aussi. Mes conditions étaient différentes des siennes, car je devais considérer qu’en livrant mes souvenirs, je mettais également en jeu mon prestige de professeur titulaire. Lui était sans emploi et son nom n’était pas bien connu. J’occupais un poste à haute responsabilité à l’Université, et c’est par cette position que le Recteur m’avait choisi comme représentant de mon pays. Tout ce que je projetais allait modifier ce que je devais faire. Cela en valait-il la peine ?

À ce moment-là, j’eus envie de me proclamer vainqueur sans livrer bataille. Tout s’éclaira en un instant, et dans ce même microseconde, je compris aussi que les valeurs matérielles ne comptaient pour rien face à la vérité. On m’avait proposé de révéler mes conversations avec LYA, mais ne suffirait-il pas de signer les inscriptions du mot PAIX pour que tous ceux qui comprennent ce que je proposais y trouvent leur sens ?

Non ; sentis-je, ce n’est pas la voie.

Je devais accepter les épines qui viendraient avec l’émergence du scepticisme. J’avais moi-même été un sceptique intransigeant. Je pouvais imaginer les moqueries, les doutes et les rires compatissants. Je me voyais déjà dans un marécage, en train de m’enfoncer lentement.

Je revins à cette journée exaltante au congrès, tenant encore le volume de Haskins dans mes mains, mais j’avais déjà trouvé une solution. J’allais tenter la preuve de LYA, et, bien que mon prestige fût en jeu, je parlerais à tous ceux qui voudraient bien m’écouter de LYA, de sa présence dans notre monde… et de ses conseils face à un avenir incertain, dont la solution ne pourrait être trouvée qu’en nous-mêmes.

Commentaire personnel :

Il est à noter que Hernandez appelle son contact « Lya » car c’est la prononciation qu’il a entendu du nom de la jolie princesse Léïa dans Star Wars (la Guerre des étoiles) qui venait de sortir au cinéma depuis quelques années seulement, et en l’honneur de sa jeune et jolie Andromédienne il l’appelle ainsi. On pourra noter que « Hamil », le nom du contact andromédien de Tom Haskins fait beaucoup penser à « Mark Hamil », qui est le véritable nom de l’acteur jouant Luke Skywalker dans Star Wars, frère de la princesse Léïa. Coïncidence ou raison de son choix d’appelation ?

Pour rappel, Lya avait déjà parlé au professeur des contacts d’une civilisation qu’elle appelle les « Pliones » avec un manchot vivant en Suisse. Cette information a été communiquée au professeur en 1976, avant que quoi que ce soit sur les contacts des Pléiades en Suisse n'ait été divulgué, en dehors d'un très petit groupe local de personnes autour de cet homme, Billy Meier.

Les notes de cet extrait précis sont marquées de novembre 1978, la date permettant de comparer avec le fait que le contact Meier était bien en cours et aussi qu’il était quasiment inconnu du monde entier, les enquêteurs n’étant pas allés sur place pour publier les livres qui le rendront célèbre dans le monde entier à partir de 1980. Wendelle Stevens et d’autres enquêteurs amis étaient en Suisse justement en 1977 et 1978 pour enquêter auprès de Billy Meier pour collecter les informations qui finalement seront diffusées dans des livres ensuite. Rien n’était publié à propos de Billy Meier en 1978, dont le contact était encore confidentiel en terme de diffusion et le professeur Hernandez ne pouvait avoir eu aucune connaissance du cas Meier à cette époque, pas plus que le Suisses n’avait connaissance du cas Hernandez d’ailleurs.

Commentaire personnel :

C’est un des très rares cas de reconnaissance entre civilisations de contactés. Sauf que lorsque Billy Meier sera beaucoup plus tard contacté suite à cette information, il dira, comme il a toujours dit de tous les contactés autres que lui, que le contact est faux et destiné à le piéger et qu’il ne veut pas en entendre parler. Ce rejet vient de lui, sans même qu’il ait parlé de cela à ses contacts pléiadiens qui eux-mêmes de toute façon disent tout le temps pareil (sauf une fois lorsqu’un extraterrestre a dit directement connaître personnellement Semjase et la citant et que Meier a réimpacté cela à Semjase qui a confirmé). A part un contact de connaissance personnelle direct donc, les contactés sont toujours réfutés par Meier et/ou les pléiadiens avec qui il est en contact.

Hernandez : « Pensez-vous que si je disais à quelqu'un que j'ai eu des conversations avec une femme extraterrestre, il me croirait ? »

Lya : « Non... peut-être pas. Mais écoutez Professeur, c'est précisément la raison pour laquelle de nombreuses races d'autres civilisations peuvent venir sur cette planète en toute tranquillité. S'ils apportent des preuves à une personne, ils ne la croiront pas. »

Hernandez : « LYA, pourquoi ne parlez-vous pas en public ? Pourquoi ne pas vous présenter à la télévision ? »

Lya : « Ils ne le croiraient pas, Professeur. Notre apparence est similaire à la vôtre. Le schéma génétique à partir duquel nous avons été créés est similaire au vôtre, à la différence d'un certain nombre d'années. Votre ADN dégénère et cesse de produire des cellules saines, mais il n'y a pas beaucoup de différences chimiques entre nous, si ce n'est que nous avons un contrôle strict de nos organes. Notre ADN, au lieu d'empêcher l'avancée des cellules, les favorise et travaille à la poursuite de l'âge. Je vous l'ai déjà expliqué, car c'est ce qui s'est passé chez vos ancêtres.

J'ai eu l'occasion de connaître un homme en Suisse. Il lui manquait un bras. Il était en contact avec des personnes des Pléiades. J'y ai eu accès sous une forme essentiellement discrète. Nous, au niveau des civilisations interplanétaires avancées, nous nous aidons les uns les autres et nous partageons nos connaissances et autres au niveau des civilisations. Nous voyons avec une grande douleur que vous ne participez pas entre vous à cela.

Très bien, cet homme s'appelle « Billy » et il a fait de nombreuses rencontres. La civilisation des Pléiades lui a livré des échantillons. Ils l'ont autorisé à photographier et à filmer leurs vaisseaux. Il est monté dans les vaisseaux avec plusieurs femmes (extraterrestres). Ils lui ont donné un échantillon du métal dont sont faits leurs vaisseaux. Il s'agit d'une forme de métal qui se régénère lui-même. C'est comme vos cellules, mais avec une configuration chimique-minérale. Ils lui ont permis de prendre des échantillons et de les filmer. Il a pris de nombreuses photos. Vous savez que vous ne pouvez pas filmer ou prendre des photos de nos vaisseaux si nous ne le voulons pas. Ceux des Pléiades l'ont autorisé. »

Hernandez : « Que s'est-il passé ensuite ? »

Lya : « Au début, personne ne l'a cru. Néanmoins, lorsqu'il a proposé de montrer l'échantillon de minerai qu'ils lui avaient donné, les événements se sont précipités. Il a fait l'objet d'une enquête. Il a été interrogé à plusieurs reprises et longuement. On l'a accusé d'être, avant tout, le plus grand fanatique à prétendre qu'il avait des échantillons de ses mensonges, des gens très bien informés et quelques scientifiques en doutaient.

De même, comme pour lui, ils ont donné des échantillons à un Russe très important, qui est mort après ses interrogatoires, ou peut-être à cause de l'impact émotionnel qu'a eu sur lui le fait de savoir qu'il était contacté par quelqu'un d'origine extraterrestre. Vous n'êtes pas le seul à être informé des dangers qui existent entre vous.

À lui aussi, on a parlé d'une race qui menace votre humanité et qui arrivera vers la fin des années 1990, si ce n'est avant. Vous croirez qu'il s'agit d'une race comme la nôtre... mais non. Ils pourraient être d'une configuration différente. Mais ils sont très destructeurs et cruels. Lorsqu'ils arriveront, ils connaîtront votre position, tant défensive qu'offensive, car ils ne viendront pas en paix.

Billy le sait et eux, qui viennent des Pléiades, savent qu'un Suisse pourrait être mieux entendu dans le monde, et c'est ainsi... bien qu'il n'ait pas été écouté comme il aurait dû l'être, je vous dis, Professeur, que si une race quelconque vient sur votre monde, elle viendra avec tous les pouvoirs qu'elle a accumulés au cours des millénaires, et vous n'aurez pas d'autre choix que d'accepter leur présence. Billy le sait, et pas seulement lui ; il y en a d'autres dans le monde... mais certains ont préféré garder le silence. D'autres sont simplement des spectateurs au seuil de ces événements. Et vous, vous pouvez peut-être apporter un grain de sable, mais finalement, ils douteront de vous comme ils ont douté de Billy.

Après de longues discussions avec Lya, le professeur Hernandez ressent un profond changement intérieur et le désir d’explorer l’univers. Il commence à emporter son appareil photo dans l’espoir de capturer une preuve tangible de son existence ou de son vaisseau. En mars 1979, il lui demande la permission de la photographier. Lya le regarde au front (et non dans les yeux) et lui répond doucement : « Pourquoi ? » Lorsqu’il explique que des preuves seraient nécessaires s’il voulait un jour partager son histoire, elle l’informe que cela serait inutile.

Lya lui explique qu’elle est protégée par un halo antimagnetique et antigravitationnel, autrefois visible à l’œil nu, ce qui faisait prendre ses semblables pour des êtres divins. Ce champ perturbe les technologies terrestres, rendant les appareils photo inefficaces, tout comme cela a déjà endommagé sa montre ou empêché sa voiture de démarrer. Malgré tout, Hernandez persiste.

Quelques jours plus tard, il la rencontre près de Tlatelolco, en plein jour. Subjugué par sa beauté, il tente à nouveau de la photographier alors qu’elle recule légèrement, sourit et lui dit : « Cela ne fonctionnera pas, professeur… » Elle explique qu’elle doit rester protégée pour ne pas contaminer les terriens avec des germes extraterrestres, potentiellement mortels pour eux provenant d’elle.

Hernandez développe lui-même la pellicule. Sur une seule photo, il distingue une silhouette anthropomorphe lumineuse, plus grande que Lya, entourée d’un halo. Il comprend qu’il a saisi son champ de protection, et non son corps clairement défini. Les autres clichés sont vides.

Il conclut que leurs technologies sont bien plus avancées et que ce genre de preuve ne peut apparaître que si eux le permettent. Cette unique photo, même imparfaite, est pour lui une preuve personnelle, suffisante pour affirmer la réalité de ce qu’il vit, bien que personne d’autre ne le croira.

Photo de Lya prise par le professeur en mars 1979, près de Tlatelolco, on ne voit qu’une forme lumineuse.
Photo de Lya prise par le professeur en mars 1979, près de Tlatelolco, on ne voit qu’une forme lumineuse.
Cette photo qui ressemble beaucoup à celle prise par le professeur Hernandez, mais qui ne provient pas de lui : elle a été prise le 1er novembre 1975 par Ted Cash de Carlstadt dans le New Jersey. Il photographiait une guérison miraculeuse qui était en train d’avoir lieu par une femme visiteuse extraterrestre qui apparaissait de manière régulière 1971 à 1981 à Bayside Hills dans le Queens à New York. La photo a été prise par un Polaroïd en couleur (ici mise en noir et blanc). Il est intéressant de noter la similarité de l’apparence sur la photo du champ d’énergie qui entoure cette visiteuse extraterrestre et Lya.
Cette photo qui ressemble beaucoup à celle prise par le professeur Hernandez, mais qui ne provient pas de lui : elle a été prise le 1er novembre 1975 par Ted Cash de Carlstadt dans le New Jersey. Il photographiait une guérison miraculeuse qui était en train d’avoir lieu par une femme visiteuse extraterrestre qui apparaissait de manière régulière 1971 à 1981 à Bayside Hills dans le Queens à New York. La photo a été prise par un Polaroïd en couleur (ici mise en noir et blanc). Il est intéressant de noter la similarité de l’apparence sur la photo du champ d’énergie qui entoure cette visiteuse extraterrestre et Lya.

Pendant près de quatorze mois, Zitha Rodriguez a longuement échangé avec le professeur Hernandez au sujet de ses expériences avec Lya. Le professeur était toujours en contact avec Lya pendant que Zitha était informée du contenu des nouveaux contacts. Bien qu’intriguée et parfois sceptique, Zitha croyait à la sincérité du professeur, notamment parce qu’il ne cherchait ni célébrité ni profit. Elle constatait aussi l’impact émotionnel profond que cette rencontre avait eu sur lui. Il évoquait des communications télépathiques, des idées scientifiques soudaines qu’il ne comprenait pas, et des changements intérieurs notables.

Le professeur lui promit un jour qu’il lui présenterait Lya. Selon lui, Lya avait accepté à condition que cela reste discret, car les extraterrestres évitent de se montrer ouvertement pour ne pas être capturés ou disséqués.

Zitha, bien qu'intéressée, fut progressivement envahie par la peur à l’approche du rendez-vous. Elle souffrit de troubles émotionnels croissants, jusqu’à finalement refuser d’y aller le jour même, en prétextant du travail.

Plus tard, le professeur lui révéla que Lya savait qu’elle ne viendrait pas. Zitha se demanda si cette peur avait été provoquée ou si elle n’était tout simplement pas prête. Elle en ressentit de profonds regrets. Même après neuf ans, elle se souvenait encore avec émotion de cette occasion manquée, consciente que la peur de l’inconnu reste un obstacle majeur à l’acceptation des contacts extraterrestres.

Zitha écrira : « Quand j'en ai parlé à mon frère aîné, il m'a traité de lâche, et aujourd'hui encore, je regrette de ne pas y être allé. Neuf ans ont passé, et il me semble que je peux revenir à cette époque et ressentir la même sensation désagréable, rien qu'en imaginant que j'aurais pu être à bord d'un vaisseau spatial. »

Le professeur Hernandez  dit que leur galaxie est « Andromède » (confusion probable avec la constellation d’Andromède ou même plutôt un groupe d’étoiles au sein de la constellation d’Andromède car les étoiles ne sont pas proches les unes des autres dans une constellation, Zitha est sûre que le professeur a parlé de la galaxie d’Andromède mais il a probablement fait erreur car il n’était pas astronome et en ayant entendu Lya lui parler d’Andromède il a associé la galaxie naturellement à ce mot en faisant erreur). Lya lui a dit que leur zone d’Andromède se rapproche de notre système solaire, contrairement à d'autres galaxies (note : toujours probablement un groupe de systèmes, dans la constellation d’Andromède). Cette proximité rend plus aisés les déplacements interstellaires d'autres civilisations vers notre région de l'univers. Dans les régions périphériques de leur galaxie (note : toujours pas galaxie…), on trouve des milliers d’étoiles similaires à notre Soleil (le fait de parler de milliers seulement montre que c’est bien un groupe d’étoiles dont ils parlent, on trouverait des millions comme le soleil sinon dans une galaxie), certaines abritant la vie sous diverses formes. Leur monde se situe selon Lya dans « Bêta Andromède » (qui est une étoile appelée aussi par nous Mirak), mais certains corps massifs masquent leurs signaux, ce qui complique leur détection par nos moyens actuels.

Il est cité de Lya : « Notre galaxie s'approche de la vôtre car elle atteint déjà une plus grande vitesse dans son mouvement. Les autres galaxies sont plus lentes en raison du poids de leurs systèmes planétaires. »

Il est évident que cela montre bien alors que le terme galaxie désigne ici un système stellaire ou un groupe de systèmes stellaires, car le poids des planètes est négligeable face à une galaxie.

Il y aura précision ultérieure qui permet de comprendre les choses :

À bord de son vaisseau spatial, LYA fit apparaître une image d’un champ d’étoiles sur un écran de visualisation afin de montrer au professeur Hernandez d’où elle venait. Il essaya de mémoriser les différents points lumineux les plus brillants et la position relative de ce que LYA disait être son système solaire d’origine par rapport aux autres étoiles visibles dans ce champ stellaire. Elle expliqua que son soleil natal faisait partie d’une zone proche de ce que nous appelons Beta Andromède.

Beta Andromède serait apparemment le corps central d’un groupe d’étoiles situé dans la constellation d’Andromède, qui sont associées gravitationnellement entre elles et se déplacent ensemble dans l’espace (le groupe s'étend à priori sur des années-lumière). LYA a précisé que ce groupe se dirige actuellement vers notre système solaire et se rapproche de nous, si bien qu’avec le temps, nous pourrions même devenir voisins pendant un certain temps. C’est, dit-elle, l’une des raisons de leur intérêt pour nous. D’autres races voyageant dans l’espace, appartenant au même groupe d’étoiles, ont manifesté un intérêt similaire.

La position de la planète d’origine de LYA, INXTRIA, telle qu’elle a été montrée et indiquée sur l’écran de visualisation, ne correspond pas à la position de la galaxie d’Andromède, M-31, que nous voyons également sur nos cartes stellaires comme une faible nébulosité d’étoiles de l’autre côté de la constellation d’Andromède. La galaxie d’Andromède n’apparaissait même pas dans le champ stellaire visible sur l’écran du vaisseau de LYA.

Lya affirme que leurs ondes radio émises selon un code mathématique universel ne sont pas toujours détectées sur Terre, car elles doivent traverser des zones peu évoluées technologiquement ou perturbées. Toutefois, des civilisations très avancées se trouvent de l’autre côté de la Voie lactée (notre galaxie). Certaines sont déjà venues sur Terre. Bien qu’elles aient mille ans d’avance technologique sur nous, elles ne sont pas les plus évoluées de l’univers. Ces civilisations doivent traverser des zones dangereuses (étoiles en formation, mondes civilisés qui filtrent les passages, etc.) pour nous atteindre.

Lya explique aussi que certaines civilisations s’inquiètent du mode de développement et des lois humaines. Elles savent que plusieurs groupes visitent la Terre, provenant non seulement d’autres systèmes, mais aussi d’autres galaxies.

Concernant les ondes radio détectées sur Terre, Lya confirme que les Russes et les Japonais les ont captées, reconnaissant qu’elles proviennent d’une source intelligente, même si elles restent difficiles à interpréter à cause des structures linguistiques différentes. Ces ondes, influencées par la masse des corps célestes, sont plus ou moins capturées selon les zones de l’univers, et parfois renforcées ou bloquées par des réseaux énergétiques invisibles. Certaines ondes pourraient même déclencher des réactions en chaîne en interagissant avec certaines formes de matière.

Les vaisseaux extraterrestres sont capables de capter ces signaux d’ondes modifiées grâce à des microcapteurs sophistiqués capables d’identifier la provenance et la trajectoire de ces ondes. Enfin, Lya confirme que de nombreuses civilisations situées à l’autre bout de la galaxie s’intéressent à la Terre, par curiosité ou par véritable intérêt pacifique. Mais sur la possibilité d’en dire davantage, elle hésite, disant ne pas savoir si elle en a l’autorisation.

Lya explique en 1975 que les essais nucléaires par milliers comme nous l’avons fait sur Terre ont produit comme conséquence la destruction d’une partie de la couche d’ozone en progression, dont la diminution est prévue par eux de l’ordre de 8% pour l’année 1980. Cela va aussi créer l’apparition de nouvelles maladies par mutations, l’altération de l’ADN chez des espèces animales et humaines, la disparition de certaines espèces animales.

De plus les essais nucléaires provoquent des mouvements en sous-sol, cause de tremblements de terre

Lya explique en 1975 que la diminution de la couche d’ozone va provoquer un réchauffement du climat de manière globale.

Lya parle aussi de la pollution de l’eau, liquide essentiel à toute vie, et de l’assèchement de territoires par l’exploitation de l’homme, la destruction directe d’espèces animales. Toutes ces choses ajoutées aux conséquences du nucléaire montrent une destruction de l’environnement de la Terre par l’homme. Il faut ajouter encore selon Lya le manque de respect des terriens pour les leurs, et envers eux-mêmes.

Elle y ajoute les armes chimiques qui provoquent des maladies dégénératives.

Tout cela est désolant pour eux lorsqu’ils nous regardent. Une des priorités de base de toute civilisation avancée est la préservation de la vie, et les terriens font l’exact contraire.

Image illustrative générée par IA : Lya parle au professeur de la destruction de l'environnement terrestre par les hommes de la Terre.
Image illustrative générée par IA : Lya parle au professeur de la destruction de l'environnement terrestre par les hommes de la Terre.

Lya explique que les civilisations avancées partagent leurs connaissances et coopèrent entre elles, ce qui a permis à sa race de progresser. Mais elle déplore que, sur Terre, les grandes puissances soient guidées par l’ambition, au détriment de l’humanité et de la planète. Elle insiste sur le fait que les humains doivent commencer à regarder au-delà d’eux-mêmes.

Elle qualifie les humains de « créatures éphémères », vivant très peu de temps par rapport à d’autres races qui peuvent vivre des millénaires. Elle s’inquiète des dégâts causés par l’humanité en seulement un siècle — des destructions bien plus graves que tout ce qui a été fait durant les millénaires précédents. Ces dommages sont liés à l’usage destructeur du savoir, à l’ambition démesurée et à la soif de pouvoir.

Lya cite comme exemples les guerres sanglantes, les mercenaires sans scrupules et des civilisations criminelles. Elle pointe également le dérèglement climatique causé par la destruction de la couche d’ozone et un basculement de l’axe terrestre de 14,5 degrés, qui entraîne une perte progressive de l’orbite terrestre.

Elle affirme que certaines races extraterrestres hostiles envisagent de profiter d’un conflit mondial pour s’emparer de la Terre. Elles manipulent les esprits faibles pour semer la violence, tandis que ceux qui sont forts doivent se tourner vers la conscience, l’harmonie et le respect. Lya dit au professeur qu’il est fort, mais encore prisonnier d’un cercle difficile à briser. Elle ajoute que l’avenir de la Terre est sombre, que des temps dramatiques s’annoncent, mais que leur venue a pour but de proposer un changement, sans jamais imposer quoi que ce soit.

Enfin, elle appelle à stopper l’agressivité généralisée, y compris chez les enfants. Elle critique le manque d’amour dans les familles, le mépris de la noblesse de cœur et la glorification de faux principes. Et elle conclut :
« Un être intelligent, comme l’humain de votre monde, ne mérite pas de se détruire violemment. »

LYA décrit un nouveau danger pour nos grandes villes, conséquence de nos populations surpeuplées et de notre absence de contrôle sur les technologies industrielles.

Lya : « Néanmoins, l’humain terrestre doit prendre soin de lui-même, car la chaleur asphyxiera les grandes villes qui possèdent une vaste surface thermique propice à l’accumulation de gaz nocifs. Cela aussi représente un danger. La condensation de ces gaz pourrait survenir à tout moment. Sur d’autres mondes ayant un niveau de civilisation équivalent au vôtre, ils éliminent ou neutralisent toutes sortes de gaz toxiques… »

Commentaire personnel :

Cette information de déviation de l’axe orbital de la Terre de 14,5° paraît difficilement compréhensible ici si on le comprend comme déviation de l’inclinaison de l’axe. Une déviation de l’inclinaison de l’axe serait repérable par tous les astronomes amateurs du monde en observant le ciel au télescope, car on verrait la différence. Il faut donc comprendre une déviation de l’axe autour duquel orbite la Terre dans l’espace (le centre on le sait n’est pas le Soleil mais proche, et ce centre se serait décalé), un changement du centre autour duquel la Terre tourne. Cela est possible dans qu’on voit la différence vraiment au niveau d’un astronome amateur et cela correspondrait plus à une modification de l’orbite globale de la Terre comme Lya semble l’expliquer.

Note de Wendelle Stevens :

Stevens parle d’un autre contact extraterrestre d’Alcyone dans les Pléiades avec le contacté Lloyd Zirbes du Minnesota, qui parle de la déviation de l’orbite terrestre autour du Soleil à cause des essais nucléaires menés.

Stevens fait aussi la remarque que de nombreux peuples extraterrestres parlent d’espérance de vie de plusieurs centaines d’années ou de mille ans ou même plusieurs milliers d’années selon les races. Ceci est en convergence avec ce que dit Lya.

[Traduit des notes du professeur rédigées en 1975.]

En poursuivant la discussion sur la menace extraterrestre, LYA entama une réflexion sur nos religions, vues depuis son point de vue.

— « Cela a engendré des changements religieux, et avec eux, des centaines de dogmes qui se manifestent aujourd’hui sur votre planète. Vous avez déformé des faits anciens qui pourraient maintenant être mis en lumière à travers des paramètres comparatifs, et cela confirme ce que je t’ai dit, à la lumière d’une science naissante qui pourrait vous offrir une analyse pertinente de nombreuses formes que vous qualifiez d’extraterrestres. Beaucoup de vos chroniques parlent d’anges, d’êtres qui volent, etc. Tout cela, néanmoins, est parfaitement explicable aujourd’hui, ce qui n’était pas le cas auparavant. Chaque société, pour ainsi dire, interprète selon son idiosyncrasie ce qui lui paraît presque “divin”. »

— « Écoute-moi, LYA. Je crois avoir accepté une grande partie de ce que tu m’as dit, et cela me préoccupe réellement. J’ai vérifié que beaucoup de tes prédictions se sont réalisées. Sincèrement, je ne souhaite pas que tout cela se concrétise… Existe-t-il un moyen de changer l’avenir ? Et aussi, comment pouvons-nous entrer en contact avec des civilisations capables non seulement de nous aider, mais de nous orienter ? »

— « Eh bien, professeur, comme dans toutes les sociétés, il existe dans cet univers des civilisations qui démontrent divers degrés de connaissance. Pour atteindre les plus grands enseignements des civilisations supérieures, vous devez posséder un minimum de connaissances des lois de l’espace, et observer, par-dessus tout, un respect complet et authentique de la vie elle-même, modifier vos lois vers une réglementation d’acceptation et d’harmonie. Cela vous serait bénéfique. Votre tendance défensive a fait de vous des êtres hautement dangereux. »

— « Mais alors, comment savoir qui vient en paix et qui ne vient pas ? »

— « Il se trouve que ceux qui pourraient vous aider ne peuvent pas encore s’approcher de vous. Vous devez croître en connaissance, augmenter votre capacité de réception, modifier vos habitudes... »

Je savais déjà que LYA avait une base solide pour parler ainsi. Son expérience était immense, mais parfois ses paroles me troublaient, et plus tard, même moi, je ne savais plus comment la comprendre. Je sombrai dans la réflexion, après à peine quelques secondes de silence, puis je demandai :

— « Eh bien… et Dieu ? Où est-il ? Existe-t-il vraiment ? »

Elle regarda l’espace et poussa un profond soupir, peut-être en quête de mots adéquats pour définir le grand porteur de la nature… pour m’expliquer de manière détaillée qui était ou est Dieu.

— « Écoute, professeur. Dans les chroniques de votre monde sont apparus des êtres qui pouvaient voler, surpassant l’attraction de la gravité. Dans l’une de ces histoires, deux civilisations sont venues simultanément sur votre planète. L’une maîtrisait la gravité différemment de l’autre. La première volait d’un endroit à un autre, et pouvait se déplacer librement où elle le souhaitait. Leur champ magnétique leur permettait cela, mais ce champ n’était pas visible pour les autres. Les autres ne possédaient pas encore le secret de la négativation de la lumière dans le champ magnétique, c’est pourquoi ils étaient visibles. Avec le temps, beaucoup adoptèrent cette connaissance et commencèrent à utiliser des champs magnétiques d’énergie pour repousser la gravité de votre monde en arrivant et en descendant à sa surface. Ces êtres qui flottaient et brillaient d’une lumière surprirent grandement les habitants d’il y a presque cinq mille ans terrestres, ou entre trois et quatre cents de nos cycles. Ton étonnement grandit lorsque je t’ai parlé de leur capacité à se déplacer ailleurs, et surtout du vaisseau dans lequel les extraterrestres voyageaient, qui effraya beaucoup les habitants. À cette époque, les Terriens ne connaissaient rien de semblable. Pour eux, tout cela était “divin”.

Ils en vinrent alors à nous considérer comme des dieux venus sur Terre. Mais ces êtres étaient comme nous, et nous n’avons rien d’exceptionnel si ce n’est nos avancées scientifiques. Ceux qui se montrent décadents dans leurs sentiments et leurs actes peuvent perdre de nombreux droits au niveau interstellaire. Nous ne pouvons ni mentir ni détruire, c’est pourquoi beaucoup d’entre nous se connaissent et s’entraident dans l’espace. Ils sont venus sur votre monde avec l’intention d’informer tous ceux qui pourraient comprendre parmi les habitants de la Terre. Mais de nombreux obstacles sont apparus entre les ET et les humains terrestres.

Les humains ne comprenaient pas qu’il existait d’autres mondes habités comme le leur. Ils étaient contrôlés par un seul critère unifié sous un chef, de sorte que le chef imposait ses idées à tous les autres, qui les acceptaient ou s’y voyaient contraints. Les Terriens n’interprétaient qu’un seul cycle et une seule Terre, et ils croyaient que ces êtres extraterrestres étaient des dieux dont les pouvoirs surpassaient tout ce qu’ils avaient vu jusque-là. À cause de leur manière de s’habiller, les Terriens ne savaient pas si ces ET étaient des hommes, des femmes ou les deux à la fois. Ils les divinisèrent jusqu’au fanatisme. Les interprétations étaient si diverses et nombreuses que les humains formèrent des groupes séparés, et il existe encore aujourd’hui des confrontations entre sociétés entières à propos de ces idées. Chaque ville adopta sa propre interprétation selon son goût et ses histoires, lesquelles devinrent mythifiées… puis tellement déformées que même nous ne pouvions plus comprendre ce qui avait été gravé sur les roches.

Votre terminologie scientifique n’a pas encore atteint les niveaux spécifiques qui transmettent le savoir supérieur, et c’est pour cela que vous ne comprenez pas tout ce que je vous explique ; cela dérive vers des points incertains, glorifiant ces “apparitions” qui prenaient forme dans des lieux toujours plus nombreux… jusqu’à ce qu’elles soient identifiées à la société en question. Les générations suivantes ne comprenaient plus grand-chose et se mirent à poser des questions… et les maîtres d’autrefois ne montraient pas exactement le bon point.

Ceux qui venaient d’autres mondes voulaient expliquer qui était exactement Dieu, mais avant cela, ils devaient informer qu’eux-mêmes venaient d’autres planètes et qu’ils étaient des extraterrestres, et que d’autres possédaient la même structure génétique (forme, ADN, etc.) que vous. Leur forme anthropomorphique ne convainquait pas les habitants terrestres qu’ils étaient humains. Ils savaient avoir vu un être descendre du ciel, et ils ne voulaient jamais admettre le contraire. L’événement fut considéré comme tellement extraordinaire qu’il fut gravé sur des rochers pour la postérité, mais ils le firent selon leur savoir et leur mentalité. À cette époque, les peuples de votre monde ne comprenaient pas encore ces phénomènes extraterrestres, et cela explique en partie beaucoup des erreurs présentes sur vos monolithes.

Mais s’il était difficile alors de faire comprendre à vos ancêtres notre origine extraterrestre, il n’est pas plus facile aujourd’hui de leur faire comprendre que beaucoup de ces “apparitions” qu’ils ont vues n’avaient rien à voir avec la nature divine. Ceux qui sont venus sur votre monde étaient seulement des informateurs ou des chercheurs, qui étudiaient et analysaient l’avenir de votre monde et son comportement.

Les faits survenus impliquèrent les Terriens dans un labyrinthe plus mythique qu’historique, troublant les esprits et touchant les sentiments. Les gens eurent peur, et cela facilita leur manipulation par les rois, chefs, dirigeants et leaders. Bien que l’idée ne fut pas totalement perdue, le message fut détourné vers l’obscurité, changé dans sa substance d’une traduction à l’autre. Ceux qui ne comprenaient pas, le rejetèrent ou le mirent de côté pour une analyse ultérieure, perdant ainsi, souvent, des informations précieuses. Cela influença aussi le niveau de connaissance de chaque société, car cela contribua d’une manière ou d’une autre au retard toujours plus grand du progrès humain. »

« En vérité, nous n’avons jamais compris pourquoi vous n’avez pas saisi le message dans sa forme correcte, ne serait-ce que celui de l’origine des civilisations qui ont visité votre planète. Et aujourd’hui encore, nous craignons que vous échouiez de la même façon. Nous sommes tous, vous et tous les autres habitants de l’univers, l’excellente création d’un être infini… le plus puissant. Dieu existe, bien sûr », dit LYA avec une immense révérence, « et pour nous, c’est la force bioélectromagnétique la plus puissante, qui contrôle tout mouvement vibratoire d’un état passif à un état actif, et inversement. »

— « Alors Dieu est à la fois la vie et la mort ? »

— « Ce que vous appelez la mort est l’état vibratoire en repos. Effectivement, la grande force bioénergétique de Dieu crée et absorbe, afflue et reflue. C’est une source inépuisable de connaissance, dont la puissance ne vous est perceptible qu’à travers la matière, ce qui fait que vous la percevez de façon superficielle, et parfois injuste. Il existe en vérité des centaines de formes de vie, dont l’une est l’énergie sous sa manifestation la plus pure. Ces corps sont uniquement vibratoires. Pour nous, ce sont des entités invisibles ou des êtres, des corps semblables à des aimants qui attirent des structures de leur propre espèce. Ils peuvent se déplacer à travers tout l’univers. Et cela ne serait qu’un infime exemple pour vous donner une idée de ce qu’est Dieu. »

— « Un corps invisible peut-il en absorber un autre ? »

— « Pas exactement. Sur ce point, il n’y a aucune volonté de domination d’une entité sur une autre. Ces corps attirent ceux avec lesquels ils sont en affinité, mais ils ne les anéantissent pas. Ils possèdent également une puissante force répulsive et peuvent traverser des espaces incalculables, et être ici maintenant, tout en étant présents simultanément sur un autre monde. Oui, leur pouvoir est immense, mais Dieu est au-dessus de tout cela - ce que vous ne pouvez pas concevoir.

Dieu ne peut pas être compris à travers la menace, ni par la peur. Dieu a donné la vie, et la vie possède une force, un cycle, selon l’intensité avec laquelle elle a été créée. Personne dans l’univers n’a le droit de la reprendre (la vie), sauf pour assurer sa propre survie. Même devant une injustice, au moment ultime, vous ne devez pas tuer. Tout dans l’espace porte un état continu d’harmonie… perturber cela coûte très cher à quiconque essaie.

Dieu est au-dessus de toutes les formes vivantes qui peuplent l’univers, et je peux te dire que la matière, telle que vous la connaissez, est la manifestation la plus primitive de sa puissance. Dieu n’est pas soumis au temps ni à l’espace. Le temps et la gravité sont indissociables. Si nous mesurons quelque chose et qu’il a un poids, nous pouvons évaluer sa gravité, alors nous savons qu’il existe. Dieu existe, bien que nous ne puissions mesurer ni sa connaissance, ni son poids, ni sa capacité.

Nous avons aussi recherché les origines de notre science, des milliers de cycles après notre propre naissance. Nous avons commencé par étudier notre constitution génétique et sa formule du début à la fin, mais ce qui était le plus intéressant, c’était le système moléculaire de l’ADN - comme vous l’appelez - et la découverte que nous pouvions reprogrammer une existence entière de manière à produire une race de génies, capable de recevoir adéquatement une information universelle de niveau interstellaire. »

— « Je ne comprends pas bien cela », dis-je sincèrement.

— « Par exemple, votre ADN primitif ne subit aucune altération, ce qui fait que l’humain peut vivre un cycle de régénération, bien qu’il soit limité. Il n’y a aucun changement dans l’amour ou dans la haine qui viendrait réduire l’énergie. Il n’y a pas de reformation de votre structure. Vous pouvez vous reprogrammer vous-mêmes d’une certaine manière, selon votre capacité mentale (ou intellectuelle), à condition de ne pas vous imposer de limites, en remplaçant les anciens concepts par des nouveaux, ou en intégrant des connaissances qui améliorent vos perceptions - mentales, visuelles, auditives, etc. C’est ainsi que vous pouvez réellement améliorer le temps génétique de l’homme à travers son ADN. »

— « Et avez-vous réussi ces expériences sur votre planète ? »

— « C’était au commencement, lorsque nous nous interrogions beaucoup sur l’existence de l’être en tant qu’entité vivante et, surtout, sur l’origine de Dieu. Aujourd’hui, pour nous, cela relève déjà de l’histoire génético-scientifique ancienne. Sur nos planètes, de grands changements ont été développés et nos races ont été améliorées en reprogrammant les gènes sans provoquer de déformations génétiques. Cela a demandé beaucoup d’efforts, mais aujourd’hui cela est possible, et il existe encore des scientifiques qui travaillent sur cela dans d’autres mondes.

L’étendue de ce savoir progresse, et ils s’efforcent de découvrir toujours davantage, pour ensuite le transmettre aux races les plus évoluées, toujours dans le but de maintenir la communication, afin de retransmettre les résultats obtenus. C’est ainsi qu’ils ont appris à connaître de nouveaux mondes, et qu’ils ont offert le don de la vie à ceux qui présentaient un développement insuffisant, mais les ressources nécessaires à une survie intelligente.

La règle dans la société interstellaire est d’éradiquer les instincts dégénératifs et d’élever l’homme à un niveau supérieur, toujours meilleur que le précédent. Notre mission est celle de maîtres, qui commencent eux aussi à partir de zéro, comme vous tous, avec cette différence : sur votre planète, vous ne pouvez pas obtenir convenablement la connaissance, car vos scientifiques meurent, et à chaque génération, une partie du savoir initial est perdue. »

Illustration générée par IA : le professeur et Lya dans le petite vaisseau de cette dernière.
Illustration générée par IA : le professeur et Lya dans le petite vaisseau de cette dernière.

[Traduit de notes prises en novembre 1975]

La discussion de l’extrait précédent se poursuit, et le professeur Hernandez pose une nouvelle question à la femme extraterrestre, LYA.

— « Mourons-nous de la même manière que sur toutes les autres planètes ? »

— « Non ! » répondit-elle sèchement. « Toutes les planètes habitées vivent d’une étoile qui leur fournit de l’énergie. La vie dépend de la proximité ou de l’éloignement des rayons solaires. Je vais t’expliquer : l’énergie solaire stimule les molécules, mais il doit toujours exister un niveau vibratoire de conductivité. La majorité des planètes proches d’une étoile en mouvement en souffrent, mais certaines parviennent à équilibrer parfaitement les mouvements, évitant ainsi une grande partie des frictions énergétiques.

Bien sûr, ces mondes ne sont pas comme le vôtre, mais néanmoins, avec l’aide d’autres technologies, y compris des apports provenant d’autres civilisations, ils parviennent à préserver la vie sur ces planètes.

Peux-tu imaginer à quel point il est beau de penser que, dans l’espace, les corps vibrent de la même manière que les atomes de notre corps ?

Il existe des planètes dont l’atmosphère est si délicate qu’elle est totalement dépourvue de densité à la surface, qui semble, à simple vue, n’être que des tourbillons de dunes de sable. Logiquement, il ne pourrait pas y exister de vie telle que vous la connaissez, mais je sais qu’il y a un type de vie différent. Dans les étoiles ordinaires, on détecte des températures allant de 40 000 000 à 1 000 000 000 degrés Celsius (sic). D’autres, comme le Soleil qui alimente votre monde, génèrent 20 000 000 de degrés et, en leur centre, presque 60 000 000 (sic). L’intensité de cette énergie atteindrait donc n’importe quelle autre planète suffisamment proche.

Une autre planète, située avant Mercure, s’est approchée de la surface du Soleil, s’est cristallisée et a été absorbée par la puissante énergie du soleil de votre système. Nous sommes tous faits de matière stellaire. Vous trouverez des restes de roches dans toutes les parties de cet univers, contenant des acides aminés semblables à ceux de votre organisme. Tous, à partir des mêmes composants chimiques que vous connaissez - oxygène, carbone, hydrogène, silicium, etc. - sont concentrés, confinés et coordonnés par l’ADN.

Voilà la vie, et sa complexité nous montre la puissance de Dieu. Observe le développement de votre espèce : chacun des animaux qui vit sur votre monde possède une particularité… et cela est programmé dans l’ADN de chaque être. Chacun se reproduit selon son genre… sans changement, sans altération, jusqu’à ce qu’il accède à une nouvelle connaissance et franchisse une nouvelle étape, si Dieu accorde à ces civilisations une contribution de savoir - à des êtres capables de le maîtriser sans danger pour l’univers.

Pour revenir au thème de la mort, je peux te dire qu’autrefois, la Terre était bien plus proche du Soleil. Cela a alors provoqué une flore et une faune exubérantes qui se développaient à un rythme gigantesque. Quand le rayonnement solaire a augmenté, l’homme a vieilli prématurément. Pourquoi ? Il se trouve que les cellules mortes entraient dans un processus de putréfaction accélérée par la surstimulation moléculaire, tandis que l’organisme vivant fonctionnait de manière intense, ce qui produisait une sénilité précoce.

Sur d’autres mondes, où l’énergie solaire est adéquate, et où l’on vit à une distance convenable de l’étoile nourricière, les habitants atteignent des âges qui vous surprendraient. Le processus de vieillissement y est lent car il n’y a pas de surstimulation moléculaire.

La Lune de votre monde provoque également une dépense excessive d’énergie chez l’être humain. La Lune entraîne une consommation d’énergie excessive. En tant que corps en voie d’extinction, elle tente de capter ce qui est disponible. Au départ, la Terre n’avait pas de satellite.

Elle y a été conditionnée, si bien que, grâce à l’absorption d’une faible énergie résiduelle, de grandes quantités d’énergie solaire ont été provoquées vers votre monde. La Lune sert d’éponge pour compenser cette surcharge, mais elle est aussi un puissant point de référence pour la Terre, qui avait perdu de la force orbitale après l’hécatombe qui s’est produite sur votre planète. »

Commentaire personnel :

D’autres contacts extraterrestres ont aussi indiqué que le vieillissement accéléré sur Terre était dû aux radiations solaires. C’est le cas du contact avec la planète Méton par exemple qui dit « de plus le vieillissement accéléré est provoqué pour les terriens par les émissions instables du soleil ». La thématique aussi d’un accroissement de l’activité solaire qui a provoqué des effets indésirables sur les terriens est présente dans le contact de Méton (un être de Méton explique que certains de leurs ancêtres, restés dans le système solaire, n’ont pas pu évoluer à cause des conditions environnementales. Le Soleil, étant une étoile variable, provoque des bouleversements cycliques sur ses planètes. Une partie de leur population est restée sur Terre et, avec le temps, aurait dégénéré sous l’effet des conditions solaires»), mais aussi par exemple dans le contact avec Klermer (un être de Klermer parle d’un accident qui a affecté non seulement notre planète, mais aussi tout le système. Les corps humains ont été affectés par l'excès de radiations provenant de notre soleil. L’être de Klemer dit qu'à une époque déjà perdue dans les âges, notre soleil a émis de nombreuses explosions solaires à grande échelle, et les explosions ont généré une grande vague d'énergie qui a fait exploser les systèmes de protection de notre planète. Un système de filtres de radiations a été brisé. Et ces excès de radiations sous forme d'ondes pulsatoires ont poussé notre planète hors de sa position originelle dans l'espace, et en même temps la Terre a subi une accélération de ses mouvements, et a déplacé son propre axe).

Autre information, le fait que la Lune n’a pas toujours été là. C’est le cas du contact avec Thiaoouba par exemple qui en parle (un être de Thiaoouba dit que la Lune qu'on a actuellement a été capturée en orbite Terrestre naturelle lors son passage trop près de la Terre il y a 500 000 ans) ou encore avec Vénus (Tythania) où Omnec Onec dit que les lunes ne sont pas des satellites morts, mais de petites planètes tout aussi soigneusement conçues que les planètes en orbite autour du soleil, ou enccore dans un autre contact avec Vénus où Anne Givaudan rapporte qu’il lui a été dit « Votre lune a été maintenue artificiellement sur son axe depuis longtemps, c'est pourquoi vous percevez toujours une de ses faces ». Concernant l’aspect négatif de la Lune, Omnec Onec explique que « la Terre est négative aussi en raison de la présence d’une seule Lune. Les planètes sans Lune ou avec deux Lunes sont positives. Mais le fait d’avoir une seule Lune provoque un déséquilibre négatif dans l’eau contenue dans les corps humains, ce qui altère le comportement des peuples, les tirant vers le négatif ».

En jouant l’avocat du diable, Wendelle Stevens écrivit à Zitha Rodriguez à Mexico pour soulever tous les doutes que d’autres conseillers lui avaient exprimés au sujet de cette affaire très mystérieuse.

Il y avait la disparition du principal témoin, et probablement unique témoin direct des contacts. Il y avait aussi la disparition de la plupart des centaines de pages de notes et d’entrées de journal qu’il avait rédigées.

Il y avait l’hostilité apparente de l’épouse du professeur, qui ne montrait aucune volonté de coopérer ni de restituer les documents du professeur que Zitha Rodriguez lui avait rendus. Il y avait également le refus d’autoriser toute entrevue avec les enfants du professeur, qui auraient pourtant pu apporter des éléments utiles à l’enquête. Et il y avait l’absence de collègues professionnels ou même d’amis personnels avec qui le professeur aurait pu partager sa confiance, car lui-même, après quelques premières tentatives, en était venu à craindre leurs réactions face à une telle histoire.

Tout cela ne constituait pas un soutien très tangible pour une affaire de ce genre, et Stevens exprima le souhait de relancer l’enquête avec de meilleures ressources afin d’essayer de rassembler des preuves réellement substantielles. Il avait intéressé quelques soutiens prêts à financer un tel effort pour découvrir des éléments plus concrets, et avait remis à Zitha Rodriguez une liste de choses à tenter de préparer pour une réouverture du dossier lorsqu’il pourrait amener une équipe de chercheurs à Mexico.

Zitha s’efforçait de faire cela du mieux qu’elle pouvait, affrontant de grandes difficultés pour tenter de rouvrir l’affaire. Apparemment, certains enquêteurs du gouvernement mexicain étaient intervenus et tentaient de bloquer toute autre initiative en dehors de la leur.

Elle apprit que l’épouse du professeur elle-même était suspectée dans la disparition du professeur, et que les enquêteurs de la police n’avaient pas été en mesure de clore l’affaire faute de corps.

Zitha : « La femme du professeur Hernandez affirma que la première fois que le professeur avait été interné dans un hôpital, c’était en 1982, et qu’il y était resté à cause d’une très grave brûlure à un genou (elle disait ne plus se souvenir clairement si c’était le gauche). Bien que la brûlure fût très sérieuse, à la surprise des médecins, elle guérit beaucoup plus rapidement que la normale, compte tenu de l’âge du professeur. En réalité, le traitement fut prolongé malgré tout, et c’est à ce moment-là qu’on lui demanda comment il s’était brûlé. Il répondit, tout simplement, qu’il était sur le point de descendre d’un vaisseau extraterrestre. Le professeur déclarait avec insistance que ce qu’il vivait n’était pas une hallucination. Il disait simplement : « J’ai vu l’intérieur d’un vaisseau extraterrestre. »

Cela m’a surpris, Monsieur Wendelle, car il avait toujours voulu garder son secret par-dessus tout. Pourquoi l’a-t-il dit ? Lui seul le savait.

C’est là qu’ils l’envoyèrent au pavillon psychiatrique pour lui faire passer toutes sortes d’analyses, dans le but de confirmer s’il était dans un état mental altéré et de déterminer ce qu’était réellement ce qu’il avait vécu : un désordre psychique ou un véritable contact avec des êtres extraterrestres. »

On ne sait pas exactement ce qui s’est passé là-bas, car d’après ses propres mots, il croyait être surveillé en permanence à l’hôpital, et que, de l’intérieur même, certains tentaient de l’empêcher de révéler ce qu’il savait ou de contacter ceux qu’il considérait comme ses « amis célestes ».

Il y resta quatre mois jusqu’à ce qu’il sorte apparemment guéri.

Il fut ensuite vu à Cuautla pendant environ un mois pour convalescence. C’est à Cuautla que sa disparition aurait eu lieu, environ deux ans plus tard (note : Zitha parlera d'une disparition prétendue le 2 février 1984 dans la version espagnole du livre de 1989). Ce que madame (son épouse) dit est qu’un jour avant sa disparition, des voisins du lieu l’avaient vu en train de converser de manière animée avec un homme d’âge moyen, mais d’aspect sain et vigoureux.

Le jour de sa disparition, il portait un pullover, un short et des tennis sans chaussettes. La dernière fois qu’il a été vu assis sur un banc dans un parc situé à quelques pâtés de maison de son domicile, il tenait en main un journal qu’il lisait. Il n’avait pas retiré d’argent en quantité importante depuis une semaine de la banque, rien qui présageait une disparition volontaire. Il n’a pas dit au-revoir à sa fille de 12 ans qu’il adorait, et il ne s’est pas présenté au rendez-vous de jeu d’échec qui était prévu avec un de ses amis.

Au début, son épouse ne s’inquiéta pas, car il arrivait que le professeur sorte sans la prévenir. Mais cette fois, il n’avait même rien dit à leur fille. Un jour passa, puis deux, et au troisième, elle signala sa disparition à la police. Les enquêteurs lui demandèrent pourquoi elle ne les avait pas alertés plus tôt. Elle expliqua que ses intérêts à lui étaient très éloignés des siens, et qu’elle ne participait pratiquement à rien de ses expériences. Néanmoins, elle devint la principale suspecte. Mais comme le corps n’a jamais été retrouvé, ils ne purent engager aucune poursuite contre elle. Et cela, bien sûr, ne fit qu’accroître son ressentiment envers son mari. Elle retourna à Mexico dans l’automobile de son mari 15 jours après la date prévue. (Apparemment, ils vivaient déjà séparés.) Depuis, elle a refusé de parler à quiconque de cette affaire.

Au cours des dernières années, sa relation avec son épouse était devenue tyrannique, mais il n’en était pas de même avec ses enfants, à qui il accordait priorité et importance. Son épouse affirma que, durant les derniers mois, il menait une vie fortement orientée vers une philosophie presque entièrement tibétaine.

J’ai parlé avec leur fille, et elle m’a confié que parfois, son père, d’un ton grave, lui disait qu’il « en savait trop » sur certaines choses impliquant un danger - mais elle n’a jamais compris ce qu’il voulait vraiment dire par là.

Les discussions que j’ai eues avec elle (Zitha avec Mme Hernandez) ont été très longues, en langage clair, chacune exposant son point de vue. Je lui ai dit que oui, je croyais aux OVNIs parce que le professeur m’avait convaincue de leur existence, et que de nombreux contactés recevaient des informations intéressantes sur des êtres venant d’autres planètes. Je lui ai raconté comment j’avais connu son mari, et comment toutes nos conversations sur la vie dans d’autres mondes s’étaient développées.

Elle rejetait totalement l’idée que des êtres vivants puissent exister en dehors de la Terre. Elle NE croyait PAS que LYA puisse être un être extraterrestre. Elle est convaincue qu’il s’agit d’une supercherie terrestre.

Elle m’a dit qu’elle chercherait les documents qui restaient, mais je ne sais pas si elle les trouvera, car elle s’est montrée évasive sur certains points. Je ne veux pas me compromettre avec elle à propos des écrits du professeur, en supposant que c’est peut-être parce qu’elle poursuit encore son enquête. Malgré mes efforts auprès des amis du professeur, si ce dernier avait écrit quelque chose dans les derniers jours - ne serait-ce qu’un jour avant sa disparition - les enquêteurs auraient pu le découvrir. Mais je n’ai pas eu accès à ces écrits, et le peu de choses que l’épouse du professeur détient me sera remis lorsqu’elle reviendra d’un voyage qu’elle doit faire à Cuautla. (Ils habitaient Cuautla au moment de sa disparition.)

J’ai demandé à Mme Hernandez pourquoi elle ne m’avait absolument rien dit sur la disparition du professeur. Elle m’a répondu qu’elle ne voulait pas m’impliquer dans l’enquête. De plus, les détectives lui avaient recommandé de ne parler à personne de l’affaire, car ils craignaient que cela ne compromette l’enquête - car ils ont toujours cru avoir affaire à un crime, bien qu’aucun corps n’ait été retrouvé.

Elle m’a dit qu’elle chercherait les documents qui restaient, bien que je ne sache pas si elle les retrouvera, car elle s’est montrée évasive à certains égards. Je ne veux pas me compromettre avec elle à propos des écrits du professeur, supposant qu’elle poursuit peut-être encore ses propres recherches. Néanmoins, malgré mon insistance, j’ai agi avec subtilité et lui ai toujours laissé une part de décision.

Elle m’a demandé de ne pas interférer dans l’enquête, car je pourrais moi-même devenir suspect. J’ai vu qu’elle avait peur, car son mari avait disparu dans des circonstances qui étaient tout sauf normales.

Je lui ai parlé des avancées que j’avais déjà faites en vue d’un livre et j’ai essayé de la convaincre de m’aider en me fournissant une photo du professeur. Cela l’a mise en colère. Elle m’a dit que je cherchais à tirer profit de la situation. Elle m’a supplié que, si jamais je publiais un livre, je ne devais même pas mentionner le professeur, ni ses enfants, et encore moins elle-même. Mais, prenant cette affaire à titre personnel, je vais poursuivre l’enquête, même si cela doit se faire à mes frais. »

L'année de disparition prétendue du professeur est en 1984 selon l'information donnée par la femme de Hernandez à Zitha. Mais il serait parti en voyage dans l'espace pendant 2 ans à partir de 1983 selon le deuxième livre de Zith, il aurait donc plutôt disparu depuis 1983 en réalité. La femme de Hernandez disant ce qu'elle veut à Zitha qu'elle a cherché à éviter et à évincer tout en ne lui donnant accès à aucun des documents du professeur. Les informations qui suivent proviennent du nouveau livre de Zitha paru en juin 2023 "profecías de una mujer extraterrestre" qui contient le récit initial du contact du professeur Hernandez auquel sont ajoutées de nouvelles informations.

Après un long voyage à travers l’univers, commencé en 1983, en 1985 le professeur envoya un manuscrit à Zitha Rodriguez, par l’intermédiaire d’une femme qui, ne connaissant pas l’adresse de Zitha Rodríguez, ne le remit qu’en 1993. L’enveloppe était adressée à Zitha. C’était une enveloppe simple, jaune, au format lettre. L’inscription semblait avoir été faite à la hâte. Les feuilles à l’intérieur étaient ordinaires, manuscrites au stylo. Zitha reconnut l’écriture. Un frisson la traversa. Parmi ces pages se trouvait un récit incroyable.

Il commençait ainsi :

R.N. Hernández : « J’ai connu d’autres mondes et j’ai voyagé à travers les méandres de l’univers… mais malgré le fait d’avoir été témoin d’une parcelle de l’immensité cosmique, je continue à me sentir comme un homme parmi d’autres dans la vaste étendue de l’univers…

J’ai confirmé la date du calendrier, je viens tout juste de revenir sur la planète Terre. Je suis certain d’avoir approximativement compté les jours passés loin de ce monde. Aujourd’hui, nous sommes le 4 mai 1985.

Lorsque Lya m’informa, en 1983, que je pouvais être candidat à un voyage à travers le cosmos avec eux… j’ai été surpris. Surpris par ses paroles, mais après une profonde réflexion, j’ai été ému par une telle perspective. J’étais plongé dans une réflexion intense, car c’était vraiment inattendu.

— Combien de temps ? lui ai-je demandé.
Elle me regarda et me transmit, télépathiquement, que dans l’univers, le temps tel que je suis habitué à le mesurer n’existe pas.
— Tout est relatif, dit-elle, mais interconnecté par des cycles. Quand un cycle de vie se termine, un autre commence.

— Un temps indéfini ? pensai-je. Est-ce que le temps qu’il me reste à vivre me suffira ?
Elle me répondit que dans l’espace, l’homme ne vieillit pas et que, même si c’était le cas, ils possédaient les connaissances nécessaires pour me maintenir en bonne santé.

Dans le confort de mon lit sur la planète Terre, j’ai médité pendant de nombreuses nuits sur la possibilité d’un voyage intergalactique. L’idée me donnait un vide à l’estomac. Un sentiment indescriptible m’envahissait totalement.

Mon MOI INTÉRIEUR désirait ce voyage, mais mon MOI PHYSIQUE frissonnait rien qu’à y penser. Essayant de me convaincre, je m’interrogeais sans cesse.

— Et après, que se passe-t-il ? me suis-je demandé à maintes reprises. Que se passe-t-il après la mort sur la planète Terre ? Je ne le savais pas… à ce moment-là je ne le savais pas, mais maintenant je le sais, même si je ne peux pas encore en parler.

Et un jour de folie, de tumulte mental infernal, j’ai pris ma décision… et j’ai dit oui à ce voyage extraordinaire.

Avec le recul de tout ce temps de voyage, il me semble que je trouve moi-même les réponses à toutes mes interrogations… ou bien est-ce un élément informatif qu’ils possèdent, qui me transmet télépathiquement toutes les réponses à mes questions ? Peut-être.

J’ai vu qu’à l’intérieur du vaisseau piloté par Lya et ses compagnons, il existe une sorte de cerveau-ordinateur qui se connecte aux fréquences de tous ceux qui voyagent à bord, et parfois je pose une question à ce cerveau, qui me donne une réponse immédiate.

Par exemple, je sais désormais que la transcendance de l’esprit après la mort est absolue, que la matière telle que nous la connaissons n’est pas tout, et que l’homme est bien plus qu’un assemblage d’os et de chair. Ce qui a véritablement de la valeur chez lui, c’est son esprit. En ce sens, ce que nous appelons la mort n’existe pas.

Ils m’ont transmis de nombreuses connaissances, car une nouvelle race est en train d’émerger sur la planète Terre, dont je suis originaire et où je retournerai peut-être bientôt pour témoigner qu’il existe effectivement une vie intelligente dans d’autres mondes, et que toutes les pensées dans l’univers sont interconnectées par des cycles de vie. Tout est communication selon son propre genre : par exemple, la matière interagit avec d’autres matières de même niveau, c’est-à-dire que les plantes s’attirent entre elles par des structures similaires. Les ondes cérébrales s’unissent à d’autres de la même fréquence. Les niveaux d’énergie se rejoignent selon leur densité équivalente.

Dans l’univers, rien n’est en dysharmonie. Tout forme un ensemble où rien ne manque. De plus, le vide absolu n’existe pas.

Je sais qu’il existe des mondes qui en sont au même niveau d’apprentissage que nous, habitants de la Terre, et que beaucoup d’entre eux, vivant dans d’autres mondes, connaissent ou subissent des expériences parallèles à celles que nous vivons, tout comme nous.

L’univers regorge d’énormes surprises. Tout ce que j’ai vu jusqu’à présent avec Lya et son équipage est si différent de ce que l’on perçoit sur notre planète ; j’ai constaté que ma capacité mentale a subi d’importants changements et j’ai appris à analyser et à réfléchir aux constantes variations cosmiques.

Quand je repense aux détails futiles qui m’avaient tant préoccupé sur Terre, je souris avec tendresse.

Ici, dans l’immensité de l’espace, tout paraît si différent. Ici, nous sommes confrontés à la dimension exacte de chacun de nous. La volonté de notre propre être est la seule chose qui nous retient et nous soutient dans ces voyages sidéraux.

J’ai compris que je fais partie intégrante de cet univers et que je ne suis qu’en chemin vers l’unification avec l’univers absolu. J’ai repensé au temps que j’ai gaspillé à épuiser mes fonctions mentales en m’inquiétant de choses sans importance, lorsque je vivais sur la planète Terre. En réalité, les cataclysmes de l’univers feraient pâlir n’importe quel problème économique national sur ma planète.

Car j’ai appris que dans l’espace aussi se produisent des désastres, mais que ceux-ci sont rapidement surmontés, surtout lorsque les planètes impliquées ne portent pas de vie.

Les membres de la communauté intergalactique, à laquelle appartiennent mes amis, s’efforcent d’empêcher que les mondes abritant une vie technologiquement peu développée n’entrent en collision, ou qu’un aérolithe ne détruise la vie sur une planète naissante ou ancienne ; ainsi, ils se mobilisent comme des médecins volontaires pour éviter des pluies énergétiques ou neutraliser de possibles « accidents cosmiques » qui se produisent en chemin. Mes amis extraterrestres sont perplexes lorsqu’ils observent que, sur des mondes comme le nôtre, les gens oscillent entre le matériel et le transcendant, car pour eux, la chose la plus importante est le service à la communauté intergalactique et, bien sûr, l’application de la science pour l’harmonie universelle.

Lya m’a informé qu’il existe des races dont la mission est exclusivement dédiée à la préservation des espèces en dégénérescence ou en danger d’extinction. Et pourtant, nous, habitants de la planète Terre, sommes en danger de disparition. Dès à présent, des mutations génétiques apparaissent, et les générations actuelles naissent avec un pourcentage élevé de désordres biologiques et psychologiques. C’est pour cette raison qu’ils viennent nous observer et étudier le cycle de développement de notre race.

Les êtres qui visitent notre planète viennent de différents mondes, galaxies ou univers. Lya m’a dit que les civilisations qui parviennent jusqu’au point d’emplacement de notre planète sont également classées selon différents degrés d’évolution. Certaines de ces races possèdent des cultures qui, pour nous, seraient totalement incompréhensibles.

À mesure que j’analyse mes amis, je constate qu’ils possèdent en effet des caractéristiques très différentes des nôtres. Au cours des voyages intergalactiques, j’ai vu des êtres de morphologie variée. Certains ressemblaient à d’immenses oiseaux, recouverts d’un fin plumage, grands, avec des visages d’oiseaux stylisés. Ces êtres ailés étaient magnifiques, enveloppés de lumière, et leur plumage semblait injecté d’énergie et de clarté.

J’ai vu d’autres êtres avec une énorme tête et un petit corps mince, ainsi que des hommes très grands à la petite tête. D’autres encore, qui nous paraîtraient monstrueux, mais qui sont, selon leur constitution génétique, parfaits.

7 mai 1985.
Je commencerai par dire que nous avons voyagé alternativement à bord de la navette d’exploration et du vaisseau-mère.

Depuis que j’ai commencé à voyager dans le vaisseau-mère, je porte un uniforme d’une seule pièce, de couleur bleu marine, avec un emblème sur la partie supérieure gauche représentant un triangle jaune, à l’intérieur duquel se trouve une pyramide semblable à celle de Gizeh, en Égypte. On m’a dit que c’est l’emblème de ma planète selon eux. Cet uniforme est thermique. Il maintient une température constante de 18 à 23 degrés Celsius selon les besoins de mon propre corps. Je porte une ceinture avec une sorte de boucle. La boucle comporte un bouton violet. Ce bouton sert à avertir mes hôtes d’un danger éventuel, mais jusqu’à présent, je n’ai pas eu à l’utiliser et je ne sais pas comment il fonctionne. Ils m’ont dit que si je me trouvais en situation d’urgence et loin d’eux, je devais l’actionner. Mais je n’en ai pas eu besoin. Je ne porte pas de sous-vêtements, car l’uniforme est équipé de tout ce dont j’ai l’habitude.

La combinaison elle-même maintient une pressurisation constante, utile si je devais sortir du vaisseau. À bord, la pressurisation est stable. L’atmosphère intérieure est adaptée à moi et à mes amis. Mais je crois que c’est la ceinture qui me maintient continuellement adapté à l’atmosphère de la navette.

La friction des voyages n’est pas perceptible dans le vaisseau. Je ne transpire pas, mais si cela arrivait, l’uniforme émettrait une dose d’oxygène pour éliminer toute odeur. Je porte des bottes de la même couleur que l’uniforme, qui maintiennent mes pieds au chaud et me procurent une sensation de confort agréable. Parfois, j’ai même l’impression de marcher pieds nus tant les bottes sont légères.

La navette d’exploration a la capacité de se déplacer à travers l’univers sans limites, bien que l’équipage soit obligé de se réunir fréquemment avec leurs compagnons restés à bord du vaisseau-mère, que je considère en réalité comme une station spatiale, car elle mesure environ sept kilomètres de long sur trois de large. Sa forme ressemble à un énorme tube élargi en son centre.

Le grand vaisseau possède une capacité extraordinaire à voyager et à stationner en un lieu donné pendant des mois, voire des années. Il se réapprovisionne en énergie dans tous les segments qui relient les planètes, c’est-à-dire que chaque planète est reliée à une autre par des lignes d’énergie linéaires.

Nous voyageons à travers ces lignes, ce qui rend inutile tout ravitaillement à bord, puisque celui-ci se fait de façon naturelle.

Depuis notre départ de la Terre, je me suis senti très heureux, et en même temps coupable de ressentir autant de joie, alors que mes êtres chers sont restés là-bas, attristés. J’espère qu’un jour ils pourront se résigner et poursuivre leur vie normale. C’est une caractéristique de l’être humain, selon Lya : nous pouvons oublier facilement, mais en tentant de le faire, nous tombons souvent dans de profondes dépressions émotionnelles qui altèrent notre santé mentale.

Maintenant, nous voyageons à travers une route spatiale vers une destination inconnue. Même si, jusqu’à présent, personne ne m’a informé de l’itinéraire à suivre, je m’efforce simplement de profiter de cette grande aventure.

Je suppose que Lya et ses amis sont ceux qui prennent les décisions en matière de navigation cosmique, car je ne suis que leur invité. Mais tout ce que je vis a profondément transformé ma manière de penser.

Le premier endroit que j’ai connu fut la station spatiale sur la Lune. J’ai été surpris de découvrir un véritable prodige d’ingénierie à l’intérieur, puisqu’elle dispose des mêmes ressources qu’un vaisseau-mère. Autrement dit, elle contient des provisions pour de nombreuses années. Le problème de l’eau est résolu lorsqu’on l’obtient par distillation atmosphérique. Il se trouve qu’il y a plus d’oxygène et d’hydrogène dans l’espace que ce que je supposais et, à partir du mélange des deux, ils obtiennent facilement le précieux liquide. C’est intéressant. Parfois, ils obtiennent l’eau des mers des planètes qu’ils visitent, mais ils extraient aussi de la chlorophylle du plancton, élément naturel qui constitue pour eux un grand aliment et qui, selon ce que m’a dit Lya, contient des propriétés stabilisatrices capables de prévenir toutes les maladies que nous subissons jusqu’à présent. En réalité, nous, sur la planète Terre, nous nous alimentons de produits artificiels. Ici, dans le vaisseau, nous consommons des produits naturels hautement concentrés.

À mesure que nous avançons dans les profondeurs de cet océan cosmique, si inconnu pour nous, je me rends compte que la vie jaillit de manière inexplicable et inattendue sur différents mondes, comme des oasis de nature en tous genres.

Après la visite de la Lune, où l’on m’a conduit jusqu’au dernier des vastes salons-observatoires installés là, on m’a averti de la possibilité que l’homme, dans un futur proche, reconnaisse qu’il existe de la vie sur la Lune, ne serait-ce que comme station spatiale, car selon Lya, nos scientifiques savent déjà qu’une base lunaire dotée de technologie extraterrestre existe.

Ils ont déjà détecté certains mouvements, des points lumineux et des structures étranges qui changent de temps à autre.

Les scientifiques sur Terre commencent déjà à se demander s’il est possible que la Lune soit une base extraterrestre.

Il existe un grand mouvement souterrain sur la Lune. Certaines races fraternelles s’y réunissent pour nous observer, depuis cet endroit, avec une certaine discrétion. Cependant, ce n’est pas là le seul but de la base lunaire.

Là, ils ont développé une technique intéressante : celle de créer une atmosphère propre. Grâce à cette technique, ils peuvent adapter n’importe quelle planète et transformer un corps céleste inhospitalier en une terre promise.

Ils souhaitent réellement nous aider à éviter les cataclysmes terrestres.

La Terre, vue d’ici, est splendide, illuminée de tonalités bleues. Elle semble émerger de l’obscurité de la nuit, occupant une place dans l’espace, envahissant la nuit de sa lumière céleste intense.

Debout sur le sol lunaire, je me demande comment il se fait que les astronautes envoyés dans cette zone aient dû transporter un équipement aussi lourd, alors que les extraterrestres qui se trouvent ici ont adapté l’atmosphère de telle sorte que tout humain pourrait y respirer et s’y déplacer en toute sécurité.

C’est en pleine réflexion que je perçois, télépathiquement, que mes amis ont maintenant décidé de partir vers un autre point inconnu pour moi. Parfois, ils ont mentionné la direction, mais j’ignore les termes avec lesquels ils classifient les zones du cosmos, alors à quoi cela me servirait-il de le savoir si je ne peux pas localiser les planètes avec les noms qu’ils leur donnent ?

Le voyage commence exactement de la même manière : sans bruit, sans mouvement, sans friction, et dans le silence. Toujours en observant à travers un énorme écran l’univers dont la vue merveilleuse m’émerveille sans cesse. Abasourdi, je regarde la luminosité stellaire alors que nous passons par un système dont le soleil illumine tout ce qui l’entoure.

D’ici, là où je me trouve, regardant à travers l’écran du vaisseau, je vois l’infini tel qu’il est, illuminé par de multiples étoiles qui - telles d’immenses diamants - envoient de toutes parts de fulgurants éclats. Lors d’une journée normale de voyage, nous pouvons voir des planètes de nuit ou de jour, bien que dans l’espace, tout puisse être classé comme illumination totale ou obscurité absolue, car à ce point du cosmos, qui serait capable de compter les jours et les nuits, si chaque planète possède son propre mouvement de rotation, et que dès que nous passons près de l’une d’elles en plein jour, nous pénétrons immédiatement dans des zones d’obscurité totale ?

Sur notre route apparaissent - menaçants - des aérolithes solitaires qui, par moments, semblent prendre vie. Notre vaisseau avance avec fermeté et rapidité. Les planètes semblent s’approcher à des vitesses démesurées, mais en réalité, c’est nous qui nous dirigeons vers elles, ce qui donne cette impression de chute sur l’écran du vaisseau.

D’ailleurs, je ne me suis pas encore habitué à cet effet.

Quand on atteint l’hyperespace, le vaisseau atteint une vitesse que les amis de Lya appellent celle du « haut vide », et l’effet apparaît à l’écran comme si l’on faisait défiler un film à toute vitesse. Au début, quand je n’avais pas encore conscience des voyages dans l’univers, cela ne m’impressionnait pas, car je pensais qu’il ne s’agissait que d’images défilant rapidement. Mais lorsque j’ai compris qu’à cette vitesse nous atteignions réellement d’autres lieux dans le cosmos, j’ai eu peur que nous n’entrions en collision avec d’autres planètes, et je couvrais même mes yeux avec mes mains, m’attendant d’un instant à l’autre à entendre le bruit de l’impact… mais la technologie dont est équipé ce vaisseau rend ces voyages, dans une large mesure, sûrs.

Même s’il n’est pas facile de s’habituer à ce type de navigation, cela a été, en vérité, fascinant.

À bord du vaisseau, je n’ai pas eu d’horaires fixes pour mes repas. Mes amis non plus, d’après ce que j’observe, bien qu’ils essaient de conserver un certain ordre dans leur alimentation.

Nous nous nourrissons de nutriments à haute concentration. De petits morceaux, de forme carrée ou ronde, sont trempés dans des liquides de diverses couleurs et, une fois hydratés, ils prennent un volume qui se multiplie considérablement, atteignant jusqu’à dix fois leur taille normale.

Ces aliments ont des saveurs exquises, semblables à des desserts de notre planète, proches des fruits les plus variés, fraîchement cueillis.

J’ai goûté quelque chose au goût de figue que j’ai trouvé délicieux. Mes amis extraterrestres m’ont permis d’observer tout ce que je souhaite à l’intérieur du vaisseau, mais parfois, lorsqu’ils sortent à l’extérieur, ils m’emmènent aussi avec eux, équipé d’une ceinture spéciale qui me permet de respirer presque n’importe quelle atmosphère.

Mais l’intérieur du vaisseau est très simple. Nos ordinateurs sont plus complexes que le plus sophistiqué des dispositifs du vaisseau. J’ai exploré de nombreux endroits, comme un enfant dans un jardin.

Combien j’ai médité ici. L’immensité de l’espace est impressionnante. Au début, je dois l’avouer, tout cela me faisait peur. C’était inconnu pour moi. Parfois, nous étions entourés d’obscurité totale, d’autres fois, la lumière illuminait entièrement le vaisseau.

Je sais que je peux sembler sentimental et répétitif, mais si j’étais poète, je pourrais exprimer tout cela à travers la plus belle poésie imaginable, et peut-être, même en utilisant les mots les plus splendides pour parler de cette beauté spatiale, je ne rendrais pas justice à toute la splendeur que j’ai vue. Il y a des choses que j’observe que je ne peux pas définir avec notre vocabulaire courant.

Par exemple, la lumière que l’on voit dans l’espace est différente de celle que le Soleil envoie à la Terre.

C’est comme l’aurore d’un jour d’été.

La lumière dans l’espace prend des teintes merveilleuses, allant du rose le plus délicat à l’orange le plus intense. Cet océan cosmique est impressionnant. Je comprends maintenant pourquoi les hommes que l’on envoie accomplir des missions dans notre petit espace, là sur Terre, reçoivent une préparation intense.

En réalité, cela se produit dans notre monde parce que nous ne possédons pas la technologie nécessaire pour nous déplacer naturellement à travers l’espace. Nous, je veux dire Lya et ses amis, le faisons en toute sécurité à bord de ce vaisseau parce que mes amis extraterrestres disposent d’une technologie spatiale avancée.

Je n’ai éprouvé, jusqu’à présent, aucun malaise à l’intérieur du vaisseau, et pendant que nous voyageons dans l’univers, mon état d’esprit est chaque jour excellent. Tout ici est harmonie. J’ai observé que même la musique que j’écoute à l’intérieur du vaisseau semble servir à stabiliser la partie psychique de l’être humain, car elle me captive profondément.

Je dors dans une petite couchette qui, bien que étroite, m’offre un repos absolu. Je suis réveillé par une petite lumière composée de minuscules sphères vibrantes qui nourrissent mon esprit et me font me sentir heureux.

Tout me paraît beau et simple ici à l’intérieur, mais le paysage cosmique extérieur, qui change continuellement, est encore plus splendide.

L’univers inspire à la fois la peur et l’admiration.

J’ai appris que l’être humain se limite s’il pense qu’il n’est qu’une petite partie matérielle d’une minuscule planète située à la périphérie de la Voie Lactée (la planète Terre). Et, en vérité, j’ai vécu en moi un changement fondamental. Oui, je suis un mortel privilégié qui vole sur les ailes d’une science jamais décrite auparavant et encore inconnue pour nous, les hommes de la planète Terre.

J’ai demandé à Lya comment se déplaçaient leurs vaisseaux, admiratif de tout ce que je commençais à comprendre sur leurs méthodes de navigation. J’ai compris qu’un vaisseau extraterrestre ne doit pas toucher brusquement le champ magnétique d’une planète, car le choc entre les deux champs pourrait être chaotique, bien que pas aussi significatif que celui qui pourrait se produire entre un vaisseau-mère et une planète, car le premier possède un champ supérieur à celui de la navette exploratrice, et donc, le choc entre le vaisseau-mère et une planète serait réellement violent pour la planète, car il ne se passerait absolument rien au vaisseau. Sur la planète, le choc violent des champs électromagnétiques produirait des séismes d’une ampleur considérable.

Bien qu’un impact entre les vaisseaux eux-mêmes puisse provoquer une forte explosion et des dommages à ces derniers, cela ne se transformerait en véritable accident que s’il s’agissait d’un impact entre des vaisseaux de civilisations différentes.

Le vaisseau-mère est plus grand que le vaisseau explorateur, bien qu’en réalité, sous cet aspect, on pourrait dire que « ce n’est qu’une question de dimensions ».

Notre prochaine destination s’appelle Ganymède ; pour nous, c’est l’une des lunes de Jupiter, mais eux la classent selon une codification plus complexe que je n’ai pas comprise, car ils utilisent des clés géométrico-mathématiques pour chaque planète de l’univers.

En arrivant à Jupiter, nous nous dirigeons vers Ganymède. Lya me dit que cette planète a été adaptée avec une atmosphère spéciale grâce à une technique innovante. Là, j’ai vu un zoo étrange qui contient des espèces jamais connues du genre humain, ainsi que certaines races (qui m’ont paru exotiques, mais très belles). Les espèces ne sont pas enfermées derrière des barreaux. Dans ce zoo, chaque espèce dispose d’une micro-atmosphère spéciale ; c’est-à-dire que chaque être bénéficie de son propre habitat et de l’atmosphère nécessaire à sa survie. Il y a dans ce « zoo » des êtres étranges, semblables à l’homme, mais recouverts d’un étrange poil sombre. Leurs yeux révèlent une grande intelligence. Tous les « hôtes » de ce zoo sont traités avec familiarité et respect. Certains n’ont pas de traits animaloïdes, mais ne ressemblent pas non plus à des êtres humains.

Lya m’a dit que ce que j’appelle des animaux possède une intelligence aiguë et que beaucoup d’entre eux ne sont pas précisément des races inférieures. Ce sont simplement des races différentes qui ont une autre forme de communication. Chaque espèce raisonne selon son degré évolutif, tandis que d’autres êtres, plus rationnels, bien que présentant un aspect grotesque, appartiennent souvent à la catégorie des sages.

Là, j’ai vu un immense oiseau qui, chaque fois qu’il ouvrait le bec, émettait une douce lumière comme un souffle, comme si une énergie propre en émanait.

En marchant, il faisait des mouvements précis et contrôlés, et observait attentivement un autre animal, comme s’il l’analysait consciencieusement. Un autre animal avait l’apparence d’un tronc d’arbre et était de couleur brune. L’énorme oiseau sembla remarquer ma présence car, sans me regarder, d’un geste de sa grande aile, il m’invita à observer ce spécimen.

L’oiseau commença à me parler télépathiquement dans une langue étrange dont je compris très peu.

Puis, en découvrant que je ne comprenais pas sa langue, il m’envoya des images dans lesquelles je vis que des scientifiques de la communauté intergalactique arrivaient jusqu’à cette station pour étudier les races présentant des possibilités de développement mental. Il me montra par des images mentales que sa planète se trouvait au centre de la Galaxie et que certains de ses congénères étaient emmenés dans les laboratoires centraux pour sauver l’espèce par des reproductions induites.

Ensuite, je perçus que l’oiseau parlait ma langue.

Il m’expliqua qu’ils ne les éloignaient pas toujours de leur habitat car il est nécessaire que chacun de ces spécimens arrive à un lieu où il puisse s’adapter confortablement. Certains de ces êtres doivent être assistés par d’autres, pas forcément plus évolués, car une vibration trop intense pourrait perturber des êtres de moindre énergie.

Sa « voix » dans mon esprit avait un ton métallique, comme si elle sortait d’un vieux phonographe.

J’ai remarqué que cet oiseau était traité avec un soin extrême et beaucoup de respect.

Le petit animal, celui qui ressemblait à un tronc d’arbre et qui avait été assigné à l’assistance de ce magnifique oiseau - qui jusque-là n’avait fait qu’observer - semblait comprendre ce que cet être au plumage splendide tentait d’expliquer.

Quand il se redressa, je vis que c’était un oiseau bien plus grand que ce que j’avais cru, d’une hauteur approximative de trois mètres. Surpris, je fis un pas en arrière, mais son regard - c’est-à-dire l’œil avec lequel il me regarda - me convainquit qu’il était totalement inoffensif.

Sur Ganymède se réunissent des espèces de tous types.

Un biologiste aurait été émerveillé par tant de races différentes. Il y en avait de toutes sortes.

Je ne comprenais pas ce qui se passait. Je sortis de ce « zoo » accompagné de cet « oiseau pensant », et nous nous dirigeâmes vers un petit espace. Là, dans de vastes salles circulaires, se trouvaient, en apparente discussion, des groupes d’environ vingt « êtres » qui, à mes yeux, relevaient de la classification animale - sans vouloir être péjoratif. Ils semblaient participer à un « congrès » où se rassemblaient de nombreux spécimens venus d’autres planètes, et chacun des habitants y apportait ses connaissances.

Certains hommes étaient emplumés, d'autres couverts de poils, d'autres encore avaient des traits mongoloïdes, très minces ; ils semblaient diriger les sujets à traiter.

Les points les plus urgents concernaient l’évitement d’anomalies structurelles sur chaque planète, car certains de ces corps, en particulier ceux situés à la périphérie de la galaxie, comme notre planète, subissent l’impact du mouvement de toute la Voie Lactée avec beaucoup plus de pression que ceux qui se trouvent au centre. En effet, le déplacement des corps centraux se produit par pression, tandis que les mouvements des mondes en bordure sont dus à la traction des énergies, c’est-à-dire à l’accumulation de ces forces qui atteignent la périphérie avec toute la puissance du phénomène. Exactement comme cela se produit sur les plages, lorsque les vagues de la mer atteignent le bord sablonneux.

Cela fait que des systèmes planétaires entiers entrent parfois en collision.

Parmi les autres sujets abordés figurait également celui des races parasites ou guerrières qui, telles des pirates, s’emparent des mondes qu’elles rencontrent sur leur passage dans l’univers. Eux - les dirigeants de ce « congrès » - traitaient de ces questions par voie télépathique.

Et, à ma grande surprise, je me suis rendu compte que moi-même, j’avais commencé à m’adapter à ce système de communication.

À l’intérieur d’une immense coupole cristalline, je marchais, accompagné de cet étrange visiteur, à travers ces couloirs illuminés par une lumière « chaleureuse » et, bien que certains de ces « êtres » me regardaient, ils semblaient se familiariser avec ma présence bien plus que je ne le faisais avec la leur.

J’eus l’impression qu’ils étaient habitués à voir toutes sortes de races dans les couloirs de cet endroit.

Soudain, je rencontrai deux individus qui ressemblaient aux hommes de la planète Terre. Selon ce que j’ai appris, ils étaient français, et avec le peu que je connais de cette langue, j’ai essayé de communiquer en français, mais ce ne fut pas nécessaire. Ces hommes pratiquaient aussi la télépathie, et ainsi, je pus les comprendre, bien qu’ils communiquaient parfois par images, comme lorsque je leur demandai d’où ils venaient et qu’ils me montrèrent de splendides images mentales de la Riviera française (note : côte d'azur, dans le Sud-Est de la France).

J’étais émerveillé par leur façon de communiquer avec moi.

Tous deux, prénommés Jean et Denny, m’informèrent qu’ils avaient été emmenés volontairement à cet endroit sans but précis, mais que, grâce à la motivation qu’ils avaient trouvée ici, ils avaient décidé que, lorsqu’ils retourneraient sur Terre - si jamais ils y revenaient un jour - ce serait pour servir l’Humanité.

Ils devinrent mes hôtes. Lya et ses amis avaient des occupations à gérer, et je m’adonnai donc à la belle tâche de me promener dans les alentours, où je vis des jardins paradisiaques d’aspect ultraterrestre entourant ce lieu magnifique. La lumière dominante en cet endroit ressemble à celle d’un coucher de soleil en bord de mer, d’une couleur orangée.

J’étais fasciné. Je leur demandai s’ils éprouvaient de la nostalgie pour notre planète, et ils me répondirent que non, absolument pas. Ils m’informèrent qu’ils étaient arrivés là depuis environ 35 ans et ne souhaitaient pas encore revenir tant qu’ils n’auraient pas la certitude que les armes avaient été abandonnées. Trente-cinq ans ? Ils semblaient en avoir à peine 23 ou 24. Quel âge avaient-ils vraiment ? Le temps s’était-il arrêté pour eux ? Était-ce vrai ce que m’avait dit Lya, que dans l’espace les gens ne vieillissent pas ?

Ils sourirent. Ils me dirent qu’ils avaient été des fugitifs de guerres civiles et qu’à l’origine, ils avaient vécu longtemps en Espagne. À cette époque, selon leurs propres mots, ils avaient accepté avec joie de partir vers d’autres mondes… peu importait comment ni où, du moment qu’ils pouvaient fuir cette ambiance sinistre de guerre et de camps de concentration. Et c’est ainsi qu’eux, voyageant à travers l’espace dans un autre vaisseau, arrivèrent sur Ganymède.

J’ai aussi appris qu’ils avaient visité d’autres lieux tout aussi magnifiques que celui-ci et, d’après ce que j’ai compris, ils ont acquis un savoir complet en ce qui concerne la connaissance des races et la navigation spatiale.

Selon Denny, ils ont visité plusieurs autres planètes, et ils ont même, pendant quelque temps, vécu sur certaines d’entre elles pour mieux les connaître.

Ils m’ont dit que Lya était une cosmonaute respectée dans sa communauté et qu’elle accomplissait des travaux réellement importants, en particulier pour le sauvetage d’espèces en évolution, comme la nôtre…

Nous avons passé cette journée au-dessus de champs anti-collision, et dans cette zone, j’ai vu que nous pouvions voyager à des vitesses fantastiques grâce à quelque chose de similaire à ce que nous appellerions sur Terre un « pilote automatique », mais en beaucoup plus sophistiqué, car le vaisseau voyage toujours équipé d’ultrasenseurs pour éviter tout danger.

Ce système possède un champ laser qui pulvérise tous les météorites (quelle que soit leur taille) se trouvant à quelques kilomètres à peine du vaisseau.

Il élimine et neutralise les gaz toxiques et stabilise le champ magnétique des rivières d’énergie cosmique à travers lesquelles nous voyageons ; c’est-à-dire tout un système anti-turbulences, car Lya m’a informé que les énormes tourbillons d’énergie qui se trouvent dans l’univers pourraient facilement anéantir les vaisseaux-mères. Ce type de situation se produit lorsqu’une planète croise la trajectoire de ces énergies, ce qui engendre des collisions d’une magnitude incommensurable.

Ces anomalies doivent être extrêmement puissantes pour qu’un vaisseau-mère soit en danger. Mais elle me rappelle que cela peut être comparable aux cyclones qui, fréquemment, frappent les côtes de notre planète.

De multiples formes se présentent à ma vue dans ce que j’appelle les planètes oasis.

Dans ces planètes oasis, les vaisseaux ne s’arrêtent pas pour se réapprovisionner en carburant, comme cela serait normal dans mon monde, mais pour échanger des technologies et renforcer les relations internationales.

Les lunes de Jupiter étaient magnifiques, et parmi elles, Ganymède se distinguait, où nous sommes restés un temps que j’estime à environ deux mois, car, selon ce que j’ai compris, on y regroupe souvent des scientifiques ou chercheurs de la Voie Lactée, responsables des différents systèmes solaires dans lesquels se trouvent des planètes habitées par des entités intelligentes.

Eux, les représentants de chacun des mondes qu’ils représentent, les désignent par des noms différents. Certains les classifient par coordonnées spatiales à l’aide de noms que je ne comprends pas, et je dis cela parce que, par curiosité, j’observe parfois et j’écoute ce qu’ils « disent », et j’ai vu que sur les récepteurs (écrans en trois dimension) apparaissent les planètes avec leur nom et leur code. Toutes sont déjà identifiées par un symbole ou une codification. Celui qui correspond à notre planète possède un cercle à l’intérieur duquel se trouve un diamant décahèdre, dont les faces représentent notre degré d’avancement dans divers domaines ou zones spécifiques nécessaires à la formation de notre structure mentale, mais aussi la forme des pyramides existant sur notre planète, ce qui signifie également l’origine de la civilisation qui vint habiter cette planète, en provenance d’un monde qui possédait précisément ce type de constructions.

Ils disent aussi que c’est le symbole de la race qui progresse par elle-même, et que cela, dans l’univers, est important.

Bien que l’homme de la planète Terre reçoive de temps à autre ce qu’il croit être des « connaissances par inspiration », en réalité les principes fondamentaux du véritable humanisme, en particulier, proviennent de la « communication télépathique » envoyée par des maîtres qui aident les hommes à progresser dans notre monde.

Les hommes de divers mondes ont, de leur propre chef, négligé le travail complexe du polissage intérieur.

S’introduire en soi-même, vers l’être ou l’ego absolu, n’est pas facile. C’est pourquoi des êtres évolués d’autres niveaux comprennent les efforts que nous avons accomplis en matière d’évolution scientifique, mais ils déplorent le fait que les humains n’insistent pas davantage sur l’amélioration de leur moi intérieur.

Dans cet endroit, toutes les races sont engagées dans une aide mutuelle. Elles se traitent avec respect et vivent en parfaite harmonie. Presque tous les membres du congrès arrivent à bord de vaisseaux de forme et de structure différentes, ce qui signifie qu’ils appartiennent à diverses races extraplanétaires, car ici je ne peux déjà plus employer le terme d’extraterrestre. Ils arrivent sur Ganymède avec une délégation complète d’individus qui consacrent leur temps à chacune des disciplines concernées ; bien que j’aie appris que tous possèdent une formation de base en connaissances générales, chacun a l’opportunité de partager les connaissances qui développent l’activité dans laquelle il obtient les meilleurs résultats.

En raison de la sensibilité et de l’apparente fragilité que montrent les êtres emplumés, je remarque qu’on leur accorde des facilités pour s’occuper ou examiner les espèces ayant des difficultés à se reproduire.

Cette fois, selon mon ami Denny, la concentration de représentants d’autres mondes est plus importante et ils traitent de divers sujets, par exemple des problèmes de trajectoire orbitale. Denny m’informe que le représentant de ma planète n’est pas présent, car il est allé traiter ailleurs des changements de l’axe orbital que subit la Terre.

Je remarque que, pour eux - les membres et représentants de différentes planètes - le temps n’existe pas. Les aurores sont éternelles et ils pourraient passer des « jours terrestres » à « parler » de la problématique universelle avec le même intérêt et enthousiasme que lors du tout premier instant où ils l’ont abordée.

Et il semble que cela leur plaise de traiter ces sujets. Mais en pensant cela, Denny me corrige en disant qu’à des races évoluées comme celles qui se trouvent ici, cela procure de l’élan et du réconfort d’aider les races inférieures ou démunies, et je crois percevoir que cela s’apparente à un apostolat.

Pour l’instant, je m’adapte.

Je n’ai ni tensions ni préoccupations, et je passe mes journées absorbé par des événements que je n’avais jamais imaginé auparavant.

Oui, ma planète me manque, ma planète-foyer, la Terre, et parfois mon esprit me tend des pièges en me faisant me souvenir de mes êtres chers, et j’entre dans des phases de nostalgie, mais tout ceci est trop merveilleux pour qu’une de ces séances de tristesse se prolonge en moi. Ici, il n’existe aucun problème qui ne puisse être résolu, et je n’ai aucune nécessité qui ne puisse être satisfaite.

Même si l’on pourrait dire que cela ressemble au paradis d’un scientifique, je ressens également une paix extraordinaire… quelque chose qui apaise mon esprit et élève ma pensée. Aujourd’hui, d’autres individus sont arrivés ; ils sont comme nous, mais plus grands, plus minces, à la peau satinée de couleur blanche, ou peut-être grisâtre. Ils mesurent environ deux mètres trente et leurs têtes sont comme des ballons de basket.

D’autres, également anthropomorphes, ont la peau plus sombre que la mienne, sont grands, leurs cheveux sont courts mais blancs, et tous portent un uniforme bleu avec, au niveau de l’épaule gauche, un cercle jaune contenant un autre cercle rouge.

Comme je l’ai déjà mentionné, d’autres sont comme des « oiseaux », mais avec un comportement complètement « humain », ce qui peut donner une idée de leur intelligence. Certaines races sont si évoluées qu’on peut les comparer à des maîtres qui irradient en même temps sagesse, douceur et délicatesse, mais aussi une grande assurance.

Et ils sont respectés à ce niveau. Je sais que ce sont des sages capables de connaître tout ce qui concerne l’un d’entre nous, simplement en le regardant.

La proximité de ces maîtres produit une sensation de vibration qui modifie toute polarité dans l’individu.

En réalité, les « choses » que j’ai vues ici, je dois les analyser soigneusement pendant plusieurs jours et m’y familiariser pour pouvoir les comprendre… mais je me demande :

Comprendrai-je un jour tout cela ?

Parfois, j’ai honte de conserver les mêmes concepts que ceux qui persistent sur la planète Terre, comme par exemple classer les gens selon leur apparence. Classer les êtres évolués qui arrivent ici avec une forme « animale » comme des êtres sans intelligence, alors qu’en vérité, la plupart de ceux qui sont présents ici sont des sages. Je me sens comme un petit enfant de maternelle, qui a peur de parler de crainte d’être surpris en train de faire une bêtise… ou peut-être par peur qu’on découvre mon vrai niveau d’évolution et de connaissance. Mais eux, ils le savent. Tous ceux qui sont ici connaissent l’origine de chacun d’entre nous.

Lya m’a informé aujourd’hui que nous partirons bientôt vers sa planète. Mais elle ne mentionne jamais le jour ni l’heure, de sorte que je ne pourrais même pas dire la date à laquelle nous arriverons dans la constellation d’Andromède, car - si l’on y pense bien - quelle date pourrait être enregistrée dans l’univers ? Ils disent seulement : nous irons… mais le moment où cela se réalisera peut être retardé ou immédiat.

Peut-être me le dit-elle pour que je commence à me préparer psychiquement et mentalement.

Hernandez : « L’attente de me trouver dans son monde m’emplit d’émotion. Je ne veux omettre aucun détail de ce dont je me souviens en ce moment :
La capacité de communiquer télépathiquement avec d’autres êtres me fait développer un sens de perception jusqu’alors inconnu pour moi. Comme si cet « exercice mental » provoquait en moi une croissance cérébrale, et à travers ce sens nouvellement acquis, je prends conscience de nombreuses situations qui se produisent autour de moi. C’est pourquoi j’entraîne mon esprit afin que la communication avec les habitants du monde de Lya ne soit pas un obstacle.

J’ai découvert des progrès en moi-même. Par exemple, je peux savoir ce que pensent certains extraterrestres lorsqu’ils passent à côté de moi. Et découvrir que certains d’entre eux gardent leur esprit vide pour que personne ne puisse savoir ce qu’ils pensent. C’est comme s’ils avaient un double cerveau : l’un pour garder leurs pensées cachées, l’autre pour communiquer avec les autres. J’attends avec impatience de commencer le voyage vers le monde de Lya.

Pendant notre voyage, je découvre que de magnifiques arcs-en-ciel et aurores boréales illuminent nos journées sur Ganymède, mais ce que je souhaite, ce que je désire profondément, c’est le moment où nous pourrons partir vers Inxtria, la planète de Lya.
J’attends seulement la possibilité de reprendre les voyages dans l’espace. C’est quelque chose de réellement indescriptible.

Je crois qu’aujourd’hui nous sommes le 11 mai 1985. J’écris ces données dans le but que, si à un moment donné nous pouvions revenir sur la planète Terre, quelqu’un puisse les remettre à Zita. Je laisserai aussi une lettre expliquant à mon épouse ce que je fais. Je sais qu’elle ne me croira pas. Mais il vaut mieux qu’elle croie ce qu’elle voudra, plutôt que de passer sa vie à penser que je suis mort.

Nous voyageons à présent à travers l’univers. Nous avons déjà laissé derrière nous la planète Saturne, sur laquelle j’ai découvert que ses anneaux présentent une caractéristique différente de celle que l’on nous montre sur notre monde, notamment par l’astronomie. Les anneaux sont formés d’aérolithes de taille uniforme, allant de grains de sable très fins à des roches de la taille d’un ballon de football.
Lya m’explique que les fragments d’une planète qui se trouvait dans ce qui est aujourd’hui la zone des astéroïdes furent projetés, lors de son explosion, vers l’extérieur du système solaire, et que l’orbite de Saturne a capté une grande quantité de ces fragments, qui en tournant constamment se sont transformés en sable fin.

Nous avons passé quelque temps sur une planète au-delà de Pluton, appelée Squazatt (du moins, c’est ce que j’ai entendu), et Lya m’a expliqué que notre système solaire ne possède pas neuf planètes, mais douze principales, les autres étant secondaires jusqu’à ce qu’elles s’adaptent à leurs propres orbites.

Je me souviens que, durant le temps passé sur Ganymède, Lya et ses amis ont parlé de la capacité énergétique de Jupiter. Que celui-ci maintient une énergie en constante ébullition et que, bien que ce soit aussi une planète en raison de son orbite autour du Soleil, il présente des caractéristiques d’un soleil en déclin. Depuis son orbite, nous avons observé le déplacement de ses satellites (dont l’un est Ganymède).

Pendant que nous restions dans cette orbite, observant le mouvement de ses lunes, tandis que l’équipage mesurait la rotation de la planète, j’ai profité des plus belles aurores et couchers de soleil que l’on puisse imaginer. Et je n’ai pas vu la nuit en cet endroit, car il ne faisait jamais complètement sombre, en raison de la position du satellite par rapport au Soleil et à Jupiter.

Dans l’espace, le concept de « petit » n’existe pas. Ici, tout est grandiose. La planète Squazatt est un paradis à la nature automnale, et son côté éclairé par le soleil ressemble à un paysage enneigé de la steppe russe. Je suis étonné par la capacité des êtres que nous rencontrons au cours du voyage - mes amis, Lya et ses deux compagnons.

La majorité d’entre eux est véritablement préoccupée par les effets résiduels qu’a laissés, il y a douze mille ans, une collision planétaire. Beaucoup de cataclysmes qui surviennent dans l’univers peuvent avoir des répercussions pendant des millénaires.

Et eux, mes amis, m’ont dit que l’être humain est semblable à un univers. Que même penser négativement fait que les vibrations de faible intensité nuisent à notre apprentissage, autrement dit, ces vibrations se répercutent à travers les incarnations suivantes.
Tout dans l’espace vibre… tout est énergie.
Et j’entends à nouveau cet enseignement initial que m’avait donné Lya : l’homme évolue dans un océan d’énergie, et les civilisations jeunes ne savent pas comment l’utiliser.
Je suis maintenant capable de converser télépathiquement avec mes amis, et en plus, je comprends beaucoup de choses qu’ils « disent » entre eux.

Ce type de communication me place en permanence dans leur champ de relation. Ils peuvent converser à distance avec les gens de leur planète par télépathie.
Tous les êtres qui voyagent à bord de ce vaisseau sont « connectés » à une même fréquence, ondulatoire ou linéaire. Lya dit que le cosmos déteste le vide. L’univers ne serait pas complet si tous les champs de vie étaient vides. C’est pourquoi il existe des formes de vie dont la grandeur se mesure du microcosme au macrocosme.

Tout est rempli d’énergie. Parfois, c’est rempli d’êtres d’énergie de faible niveau, comme les bactéries, mais c’est rempli. Quel prodige ! Et penser qu’il faut la vie d’une fourmi pour que nous puissions comprendre ce que signifie la vie de l’homme, et apprécier l’ampleur du développement de chacune de ces sociétés.

Ce que j’ai vu sur Squazatt m’a étonné. Là-bas, les habitants se nourrissent d’énergie solaire, et en les rencontrant, j’ai compris qu’il s’agissait d’une espèce qui évolue d’une manière différente et ne nuit pas à son habitat. Lya, voyant ma surprise, me dit télépathiquement que les habitants de la planète Terre se nourrissent eux aussi d’énergie solaire et de l’énergie qui circule dans le cosmos, mais qu’ils le perçoivent à peine.

J’ai eu le désir de vivre sur cette planète, Squazatt, où cette conscience a été atteinte, dans la perspective de découvrir de meilleurs mondes - même si ce n’était que pour satisfaire ma curiosité et ma soif de savoir.

Lya et ses amis me disent que nous arriverons bientôt à Inxtria, et lorsqu’ils mentionnent le nom de leur planète, je perçois une teinte de bonheur sur leurs visages. Nous nous dirigeons vers cette planète d’où vient Lya, et je me demande : à quoi ressembleront ses habitants ?

Pendant que je me pose mille questions sur l’aspect de la ville et du monde, le vaisseau glisse dans l’espace comme une assiette sur un lac de cristal. Je reste absorbé dans la contemplation de l’espace. Moi, qui n’avais jamais éprouvé le plaisir de contempler ma propre planète « par manque de temps », je suis maintenant émerveillé devant cet immense chemin stellaire, d’où surgissent les planètes de manière inattendue, et, sincèrement, toutes les planètes que nous croisons mériteraient d’être étudiées. Mais même pour eux, Lya et ses compagnons, ce serait une tâche titanesque.

Peu après, Lya m’annonce que nous sommes sur le point d’arriver à Andromède - ce que nous appelons la « constellation d’Andromède ». L’un des deux hommes de son équipage regarde Lya d’un air significatif, et elle me demande si je veux voir. Je réponds que oui, sans savoir exactement ce qu’elle entend par là.

À ce moment-là, Lya ouvre l’écran et je vois, avec surprise, que nous tombons dans le vide. Une douleur aiguë dans l’estomac me fait plier les genoux. Je me rends compte que l’adrénaline a envahi mon corps. Lya me demande de m’asseoir sur un siège arrière, et là, je me détends. J’aurais aimé continuer à voir comment le vaisseau « chutait » vers la planète, mais elle jugea que ce n’était pas nécessaire.

Un virage plus tard, et à un signe de Lya, je m’approche de l’écran et j’aperçois une immense cité à l’aspect étrange. Nous étions en train d’arriver au foyer de mes amis.

Lya m’expliqua alors que la ville que l’on voyait sous nos pieds, bien qu’elle n’ait pas été construite nécessairement pour exposer sa beauté ou son esthétique, est très fonctionnelle.
Normalement, le vaisseau ouvre une petite porte de deux mètres sur un mètre par laquelle nous descendons, mais cette fois, la coupole supérieure s’ouvrit et une échelle latérale apparut, en éventail, pour nous permettre de descendre.

Nous descendîmes donc sur ce qui semblait être le toit d’un bâtiment, un bâtiment d’environ 500 mètres de hauteur. Par la suite, je comparai la zone d’atterrissage à un héliport, mais après avoir mieux observé l’endroit, je jugeai que cette comparaison était bien trop grossière, car cet endroit où le vaisseau se pose est équipé de couloirs coulissants permettant de rejoindre un ascenseur qui descend vers l’intérieur. L’ascenseur, selon Lya, se déplace à travers un amortisseur d’air, ce qui le rend particulièrement sûr. Tout semble simple.

Nous descendîmes dans cet ascenseur dont l’intérieur contenait des sièges semblables à ceux du vaisseau. Il mesure environ 8 mètres de long sur 5 de large. C’est comme un salon. Le sol est moelleux. Il n’y a pas de moquette, mais une sorte de mousse lisse. Mes bottes adhèrent facilement au sol.

Au rez-de-chaussée, des couloirs se déploient dans toutes les directions. Nous prîmes celui qui semblait conduire à « la rue ».

Ces couloirs débouchent précisément sur de grands corridors équipés de rails fonctionnant dans deux sens contraires. Sur ces rails se déplacent de petits monocycles. Des gens de toutes tailles et de toutes races les utilisent. Les rails sont illuminés - je ne sais pas si cela est dû à l’énergie qu’ils utilisent ou si c’est requis par leur fonctionnement.

Ce monde est spectaculaire, mais je ne comprends pas à quoi servent certaines choses, par exemple certains creux dans les « murs » des bâtiments, dans lesquels des « gens » de toutes sortes introduisent leur main gauche. Je pense alors qu’il s’agit peut-être d’un jeu courant, ou d’un jeu d’énergie. Lya remarque mon étonnement et m’explique que ce n’est pas un « jeu d’énergie » comme je l’imagine, mais que les gens s’en servent pour obtenir un placebo.

Je ne comprends pas vraiment à quoi cela sert, et nous continuons à marcher sur le trottoir étroit. Lya me demande si je veux introduire ma main - d’abord, je refuse, mais après réflexion, j’accepte et insère ma main. Je découvre alors que c’est relaxant, je souris, et je me sens différent. Je me demande mentalement s’il s’agit d’une sorte de drogue électronique, et Lya sourit et me répond que non, que c’est un stabilisateur d’énergie.

Je me sens réellement différent. J’espère qu’un jour, notre peuple sur la planète Terre pourra disposer d’un système comme celui-ci, où le stress se dissout.
Nous avons marché un bon bout de chemin, environ deux cents mètres, puis nous sommes entrés dans un bâtiment de plusieurs étages. Nous nous sommes assis sur des chaises disposées avec ordre dans un immense salon situé au quatrième étage, d’où l’on peut observer une partie de la grande ville.

Dans ce salon, il y a des chaises et quelques tables. C’est un restaurant. Lya se dirige vers un distributeur automatique, l’active, et plusieurs plats contenant des portions de nourriture en sortent. Ici, tout est automatisé. Elle me sert un repas dans une assiette carrée qui semble faite de verre. Sur celle-ci se trouvent deux sphères ressemblant à de la crème glacée, comme celle que l’on sert dans les glaciers de la Terre. Cela a le goût de pomme cuite. Je pense que la portion est bien maigre, mais je découvre ensuite qu’une seule de ces sphères suffit amplement à me rassasier.

Mes amis mangent lentement. Moi, je mange tout sans rien laisser. Au fond, on entend une musique apaisante, semblable à celle du Tibet, mais jouée avec des instruments que je ne connais pas. Il semble s’agir d’un ensemble harmonieux mêlant des sons naturels propres à ce lieu.

Une fois le repas terminé, nous sortons. Mes amis sont heureux de revenir chez eux.
Ici, au restaurant - comme pour les creux dans les murs des rues - ils ne paient rien, et je remarque que personne ne dépose la moindre monnaie nulle part.

Lya dissipe mes doutes. En effet, ici on n’utilise pas l’argent comme nous le connaissons sur la planète Terre - me dit-elle. Les compagnons de Lya nous quittent, et elle et moi montons séparément dans un monocycle.

Ici non plus, nous ne payons rien. Je suis derrière elle. Un peu plus loin, à peine dix rues plus loin, nous descendons et prenons un autre monocycle, qui circule perpendiculairement.
Après avoir parcouru plusieurs rues et m’avoir expliqué comment choisir les différents chemins à suivre, nous arrivons à un bâtiment. À l’exception du restaurant, je n’ai vu de fenêtres sur aucun bâtiment.

Nous descendons, et Lya me prend par le bras pour me conduire à l’ascenseur.
Moi, qui commence à avoir envie de dormir, je m’affale dans l’un des fauteuils de l’ascenseur. Elle me réveille à l’arrivée, et nous sortons de l’ascenseur.

Nous nous dirigeons vers un vaste salon. Là, Lya retrouve des amis et me présente à son père. Mais ici, personne ne se serre la main pour se saluer. On pose simplement la main sur sa poitrine, à la hauteur du cœur.

Le père de Lya m’invite à m’asseoir, puis m’offre une boisson au goût de cidre qui, une fois savourée, me remplit d’énergie. Il me propose ensuite un fauteuil qui peut se transformer en lit. Il est si moelleux que, dès que je m’y allonge, je ferme les yeux. Je comprends que le père de Lya m’a offert le meilleur meuble de sa maison.

Le père de Lya paraît très jeune, et je pourrais presque assurer qu’il ressemble à son frère. Il a un corps athlétique, est un peu plus grand qu’elle, et possède les mêmes yeux félins.
Il porte un uniforme vert foncé.

Je ne sais combien de temps j’ai dormi - j’ai perdu toute notion du temps - mais à aucun moment ils n’ont essayé de me réveiller. Je me réveille complètement reposé.

Le père de Lya m’invite à me rendre dans un petit compartiment pour me rafraîchir.
Je connais déjà ces cabines, car il y en a une à bord des vaisseaux, mais plus petite.
J’y entre après avoir retiré la combinaison que j’ai souvent changée depuis notre départ de la Terre, et je me prépare à prendre un bain de vapeur sèche à température constante. Je crois que ma propre température indique à un capteur proche le degré de chaleur à envoyer. Ce n’est pas de l’eau, mais une sorte de brume qui m’enveloppe. Ensuite, un système de vide aspire toutes les impuretés. Mon corps semble alors éliminer en même temps les toxines.

Je ne suis tombé malade à aucun moment pendant tout ce voyage, qui, selon mes calculs, dure depuis maintenant deux ans. Je ne saurais dire combien de jours nous avons voyagé, car même si j’ai emporté ma montre avec moi, elle s’est totalement arrêtée il y a quatre jours. Lya m’a expliqué que le champ énergétique du vaisseau est trop fort pour une montre à quartz comme la mienne, mais elle a promis de la régler.

Je sors du compartiment de nettoyage, et le père de Lya m’offre une boisson verte, au goût de miel mais au parfum de menthe. Je la bois, et je la trouve franchement délicieuse, mais j’ai honte d’en demander davantage. Ce liquide m’hydrate complètement.
Le père de Lya m’indique où se trouve un tiroir contenant des uniformes, et j’en choisis un bleu clair, sans emblème, que j’enfile.

Lya me demande si je souhaite faire une promenade en ville avec son père, et j’accepte avec plaisir. Son père m’invite à monter dans l’ascenseur, et une fois sur le toit, plusieurs petits vaisseaux semblables à celui utilisé par Lya sont disposés de chaque côté. Ces vaisseaux sont plus petits, puisqu’ils ne peuvent contenir que deux personnes.

Je m’installe aux côtés de son père, et nous commençons à discuter télépathiquement.
Il me demande ce que je pense maintenant que j’ai voyagé à travers l’univers, et je lui réponds aussi par télépathie que c’était incroyable. Je lui dis qu’en tant qu’homme d’étude, j’ai énormément appris.

Le père de Lya me dit que je peux l’appeler Dan, et je vois qu’il pilote le vaisseau avec une grande maîtrise. Mais ici, on n’utilise ni les mains ni les pieds… tout semble fonctionner par la pensée.

Nous nous dirigeons vers un immense dôme à l’aspect cristallin. Soudain, il s’ouvre : il est transparent, et la navette entre par cette ouverture. Dan arrête le vaisseau sur une sorte de plateforme dans un couloir, où se trouvent plusieurs entrées. Nous nous dirigeons à pied vers l’une d’elles.

Devant mes yeux ébahis s’étend une immense salle de laboratoire, remplie de compartiments de différentes tailles contenant des êtres ou des cellules de formes variées. Il m’explique que là se trouvent des cellules vivantes de tous les êtres qui habitent l’univers, conservées en état latent. C’est une sorte d’archive génétique, selon ce que je comprends.
Elles sont récoltées au cours de leurs voyages cosmiques et maintenues en hibernation dans de petits tubes de verre, reliés par divers filaments à un centre de contrôle.

Je marche en silence, observant cellule après cellule. Je me demande combien de personnes ont dû mourir pour « donner » leurs cellules, et il me dit que ce n’est pas le cas, que chacune de ces cellules a été prélevée lorsque la personne ou l’animal était déjà mort.

En vérité, chacune des cellules semblait vivante, et de petits thermomètres indiquaient la température régnant à l’intérieur de ces incubateurs… ou du moins, c’est ce qu’ils m’ont semblé être. Certains petits tubes transparents changeaient de couleur de manière très subtile, mais perceptible. Dan explique que la majorité des cellules humaines présentes dans ce laboratoire ont été prélevées sur des personnes ayant contribué, d’une manière ou d’une autre, à l’avancement de la science dans leur monde.

Il me conduisit, via une bande glissante, jusqu’à une autre salle de dimensions similaires à la précédente. Au centre de la pièce se trouvait un ordinateur spécial, qui semblait maintenir la vitalité de chacune des cellules et était programmé pour alerter en cas de possible défaillance ou de mort de l’une d’elles. L’écran indiquait le type de fluide requis par telle ou telle cellule pour la maintenir en vie.

Il m’expliqua que cet ordinateur - qui, soit dit en passant, a la forme d’une sphère de cristal - a été alimenté avec toutes sortes de données liées aux cellules : leur origine, leur forme, leur évolution, leurs combinaisons génétiques, leur groupe sanguin ou fluide vital, etc.
Cet ordinateur est capable d’émettre et de recevoir toutes sortes de signaux en provenance des galaxies les plus proches.

Ce cerveau semblait palpiter d’énergie et émettait un léger bourdonnement, tandis qu’il codifiait des données demandées quelque part sur cette planète.

Je compris alors que le père de Lya occupe effectivement une place prépondérante dans leur monde, car l’accès à cet endroit est strictement interdit à toute personne ne faisant pas partie des laboratoires. Quelques personnes apparurent sous le portique et le saluèrent avec respect - et pour certains, avec admiration -, lui laissant le passage comme s’il s’agissait d’un personnage important. Le père de Lya est un être humble : il leur répondit avec la même salutation et m’expliqua qu’il s’agissait de ses élèves.

Une autre chose qui m’a beaucoup surpris, c’est que dans ce monde, il n’existe pas de bruit. Tout se déroule dans un silence presque parfait. Tous les hommes portent des uniformes plus légers que ceux utilisés à bord du vaisseau, mais tout aussi résistants, car étant thermiques, ils permettent de ne pas ressentir les variations de température.
Ces uniformes supportent aussi bien une chaleur intense qu’un froid extrême - à des degrés en dessous de zéro - sans que la température du corps humain ne soit altérée.

Il me dit que c’est la première fois qu’un scientifique de la planète Terre visite ce laboratoire. Nous sortons de là et, à l’aide de bandes glissantes, nous nous déplaçons vers d’autres salles de forme similaire, presque toutes avec des murs concaves.
Il continue à m’expliquer, avec gentillesse, quelles sont les règles de leur monde.
Et il insiste sur le fait que l’harmonie est essentielle, que tous œuvrent dans un but commun, et que chaque habitant de ce monde accomplit ses tâches. Que chacun offre un peu de son « temps » au service de la communauté, et que les enfants sont entraînés dès leur plus jeune âge à considérer qu’il est prioritaire de vivre en harmonie.

Pendant la visite, je me suis interrogé : qui tire avantage de tout cela, d’un système si parfait ? Et j’ai repensé à deux concepts grossiers et négatifs que nous utilisons sur Terre : cette idée que tout a son côté négatif et son côté positif, et que - comme nous l’avons profondément ancré dans notre esprit - rien n’est parfait.

Le père de Lya me regarde et je rougis. J’oublie souvent qu’ici, la télépathie est couramment utilisée, bien que je les aie aussi entendus parler dans une langue gutturale et mélodieuse, proche du français.

Dan possède un nom imprononçable pour moi ; il me l’a mentionné plusieurs fois, et je sais qu’il est dans mon esprit, mais il m’est impossible de le prononcer. Quand je veux parler de lui, je le fais mentalement - c’est plus simple. C’est pourquoi il m’a été plus facile de l’appeler Dan.

Dans ce monde, il n’est pas facile de mentir. Les gens ici n’en ont tout simplement pas besoin. Si l’on analyse un monde où l’argent n’existe pas, où il n’y a pas de propriétés privées, mais où chacun dispose du monde pour lui-même et pour tous, où il n’y a pas d’intérêts économiques, alors il n’est pas non plus nécessaire d’élaborer ou de manipuler des stratégies pour tromper autrui dans le but d’en tirer un avantage, comme cela se produit souvent sur notre planète…

J’ai pu observer ici une société dans laquelle la monnaie n’existe pas, et je trouve cela fantastique : tout le monde a des droits et des devoirs, et aucune personne ne se sent lésée par une autre, c’est-à-dire par un voleur, et ils ne connaissent pas non plus le concept d’ambition ou d’avidité. Par conséquent, les banques n’existent pas. Je n’ai pas non plus vu d’horloges murales comme celles que nous utilisons sur Terre.

Il y a un étrange triangle qui s’illumine à certains moments et qui, sous forme de cercles sombres, indique le « temps de cette planète », m’a expliqué Dan. Mais cela fait aussi référence à la température ambiante.

Ici, on a éliminé la principale cause des conflits qui sévissent dans les sociétés de la Terre.
Quand on n’utilise pas l’argent, il devient impossible d’agresser une personne, de voler, de mentir pour obtenir un avantage, de vouloir posséder plus que son voisin, d’acheter en excès, de recourir aux drogues, ou de faire la guerre - car rien ici n’appartient individuellement. Le concept de propriété territoriale n’existe tout simplement pas.

À une de mes questions concernant sa profession, le père de Lya répond qu’il appartient au groupe de sages qui gouverne la planète, et que c’est une grande responsabilité, car chaque décision doit être parfaitement analysée pour éviter toute erreur ou mauvaise décision. Et je le crois, car dans un monde pareil, tout semble fonctionner de façon parfaite.

Nous poursuivons notre chemin sur des couloirs glissants. Au passage, des personnes d’autres sections saluent mon accompagnateur. Certains me regardent comme s’ils voyaient un habitant ordinaire, d’autres semblent habitués aux visites d’êtres comme moi.
Je reste émerveillé en observant des « êtres insolites » que je n’avais jamais vus auparavant, comme ceux rencontrés sur Ganymède ou sur Squazatt.

Le père de Lya m’informe que des habitants d’autres mondes viennent souvent sur cette planète et y restent aussi longtemps qu’ils le souhaitent. Je pense alors que ces visiteurs pourraient causer des problèmes, mais Dan me répond que personne ne peut entrer sur leur planète sans avoir l’esprit et la raison en équilibre, car il existe des rayons capteurs qui détectent toute intention dès qu’elle naît dans le cerveau de l’individu - ce qui permet de réagir immédiatement en renvoyant l’intrus. J’imagine combien un tel système serait extraordinaire sur la Terre.

Nous continuons à marcher, et je me demande s’il existe des prisons. Il me répond que ce serait une punition primitive et cruelle, car un être intelligent est né libre et doit toujours rester libre. Il affirme que tous les humains naissent sans malveillance ni tendance criminelle, et qu’il convient donc d’analyser pourquoi quelqu’un en vient à commettre un délit.

Ils ont des règles dans leur monde. Des lois que tous les habitants apprennent dès l’enfance, car il est important d’informer les citoyens dès leur plus jeune âge des normes qui régissent leur société - ce qui ne se fait pas dans des mondes comme le mien.
Mais Dan précise que sur sa planète, tous les enfants connaissent les lois établies. Punir quelqu’un qui ignore les règles de la communauté, c’est selon lui révéler l’échec des dirigeants qui n’ont pas su expliquer clairement les lois en vigueur.

On enseigne aussi à l’enfant la compréhension de la vie, pourquoi l’être existe en tant que tel, et ce qui l’amène à évoluer dans un monde comme celui-ci.
Ils apprennent dès petits non seulement des normes juridiques mais aussi morales, ainsi que la meilleure façon de se comporter pour vivre en harmonie au sein d’une société.
Ainsi, si un intrus arrive à Inxtria avec l’intention de perturber ou de rompre cette harmonie, il est immédiatement expulsé, sans être blessé - car une action contraire serait antinomique aux principes de cette civilisation.

Ici, c’est l’État qui éduque l’enfance. Ma réflexion est profonde. Sur Terre, les enfants ignorent ce que signifie se comporter dans une société comme la nôtre, et je réalise, avec stupéfaction, que nous nous dirigeons vers un désastre moral si nous continuons ainsi, sans que nos enfants ne soient informés de leurs droits et devoirs.

Le père de Lya « respecte » mes pensées et ne les interrompt pas. Nous arrivons à un lieu semblable à un observatoire planétaire. Je vois une immense chambre noire, équipée d’écrans gigantesques permettant d’observer l’univers. Chaque planète y est visible avec précision dans son mouvement exact à l’instant même où l’on l’observe dans cette vaste coupole.

Tout ce que je vois provoque en moi des sentiments contradictoires. J’aimerais tant rapporter ces connaissances sur ma planète d’origine… Mais j’« entends » alors les pensées du père de Lya qui me dit :
— « Chaque planète doit progresser à son propre rythme et apprendre par sa propre expérience. »

Et je me suis interrogé : devons-nous vraiment attendre que le chaos s’aggrave encore plus que ce qu’il est déjà sur Terre, pour enfin entreprendre les changements nécessaires vers un monde meilleur ? Pourquoi attendre que l’expérience nous démontre que les méthodes appliquées jusqu’à maintenant n’étaient pas les bonnes ? Je ne sais quoi penser. J’aimerais emporter - ou importer, si ce mot convient mieux - tous les modes de vie que je découvre sur cette magnifique planète, où l’amour est la loi.

Tous les habitants se promènent en toute sécurité dans la ville. Ici, je croise des êtres de ma propre race, comme ceux que j’ai rencontrés sur Ganymède, mais ils ne souhaitent pas parler de la planète Terre. Ici, je me sens comme un spécimen étrange.

Quelque chose en moi me dit qu’un jour je reviendrai dans mon pays, sur ma planète, et alors j’essaie de faire un effort pour profiter pleinement de tout ce que je contemple maintenant, et que je me sens privilégié de connaître.

Il n’est pas facile de « passer le temps » ici sans penser à ma famille, mais je sais aussi que ce voyage est unique et que, si je ne l’avais pas saisi, l’occasion ne se serait peut-être jamais représentée.

Je ne suis déjà plus le même. J’ai changé considérablement depuis que j’ai quitté la Terre.
J’ai beaucoup réfléchi à ce que je ferai lorsque je retournerai sur ma planète d’origine, si j’en ai un jour l’occasion.

Parfois, dans le paroxysme de mes réflexions sur la manière de revenir, j’ai pensé que j’essaierai de faire le bien à ceux que je croiserai, sans me soucier de savoir s’ils me remercient ou se moquent de moi. Après tout, rares sont ceux qui ont l’opportunité de réfléchir sur la vie elle-même dans un cadre aussi vaste que l’Univers, et de découvrir que, bien plus qu’un simple individu perdu dans une ville, nous sommes citoyens du Cosmos, dans un Univers magnifique.

Penser à mon monde me fait mal. Ses carences me blessent, les guerres me transpercent, et le souvenir des enfants qui souffrent me cause de profondes blessures dans l’âme…
Alors que dans des mondes comme celui-ci, les enfants sont chéris comme le plus grand trésor du pays. À propos, je n’ai vu aucun enfant ici, et je n’ai pas osé demander pourquoi.

Aurais-je un jour la possibilité de revenir, pour rectifier dans mon petit cercle sur la planète Terre ce qui peut encore être restauré ? Quoi qu’il en soit, en attendant de rentrer, que parvienne depuis ce monde où l’amour est loi, tout mon amour à ma planète d’origine… que j’aime profondément. »

[ En provenance du 2ème livre de ZItha : "profecías de una mujer extraterrestre" ]

Lya : « Le Cosmos, qui inclut l’univers tridimensionnel que tu perçois et comprends, possède d’autres niveaux dimensionnels. Tu es en ascension vers la quatrième dimension, et de là jusqu’à la dixième, en matière de connaissances.

Il existe des niveaux, mais ces dimensions sont différente de notre compréhension.

Ce que vous supposez être Dieu correspond en réalité à l’endroit où se trouvent les maîtres instructeurs du cinquième univers dimensionnel.

Ce Cosmos est lui-même divisé en huit univers. Tu te trouves dans le septième univers, comme tous tes semblables, et vous êtes donc soumis aux multiples du sept. C’est pourquoi les degrés dans lesquels se meut ton monde sont également régis par le chiffre sept. »

— « Je ne comprends pas bien, lui dis-je. Peux-tu m’expliquer cela ? »

— « Le chiffre sept active et régule les mouvements de particules vivantes en groupes de sept, exactement comme un code qui fait fonctionner les machines de ton monde. » Elle se tut. Je vis qu’elle cherchait les mots justes pour que je comprenne exactement ce qu’elle voulait dire. Comme si elle devait descendre des escaliers vers le bas pour atteindre le niveau de ma conscience.

Et elle continua :

« Nous, Professeur, au niveau cosmique, nous communiquons à travers un système mathématique. De cette manière, nous formons un code qui peut établir la communication avec des mondes en cours d'organisation de leur civilisation, comme le vôtre, même si ce code est encore à l’étude dans des mondes comme le tien. Mais à partir des principes mathématiques, tous les mondes ayant atteint un certain degré de connaissance pourront comprendre les principes mathématiques de nos codes.

Chaque Univers est composé de 2 844 systèmes galactiques, contenant chacun plus de 2 000 galaxies ou nébuleuses de différentes magnitudes, selon leur origine et leur polarité.

— « Lya, interrompis-je, cela revient à observer le Cosmos en chiffres superlatifs… tu ne crois pas ? »

— « Oui. Chaque monde possède son propre niveau mathématique de rotation et de translation selon le champ électromagnétique de chacun, cela tu le sais déjà...

Imagine que le Cosmos est une sphère gigantesque au centre de laquelle se trouve l’unité la plus grande que tu connaisses sous le nom de Quantum, qui est un générateur d’énergies cosmiques. Il possède à son tour une sphère entourée de trois gigantesques anneaux lumineux qui maintiennent en orbite, chacun d’eux, douze "compresseurs" (pour leur donner un nom) qui captent les émissions de la sphère, lesquelles sont produites par les réactions d’Act et d’Anim (c’est-à-dire action et animation) qui se trouvent à l’intérieur. Ces radiations sont expulsées du noyau avec une force de propulsion de plus de mille deux cents millions de mégatonnes par seconde.

Ces "compresseurs" filtrent les rayons, qui sont séparés, chacun selon leur propre polarité. Ils les compriment et les projettent vers l’extérieur sous forme de filaments vibrants.

De chaque "compresseur", on détecte une émission continue de ces rayons que vous appelez Quon (note : erreur de Zitha, cela est peut-être "muon"), qui, à la distance déterminée par la puissance initiale de propulsion, permettent qu’au bout du "rayon", se forme un noyau électrique que vous nommez Quantar (note : erreur d'appellation de Zitha encore, probablement "Quasar").

Selon votre compréhension, ajouta-t-elle, la rotation de ces immenses étoiles pulsars génère la formation de champs électromagnétiques qui empêchent la sortie des particules électriques, favorisant ainsi leur intégration progressive, leur transformation et leur cohésion.

C’est ainsi que naissent les univers, en très grands traits. Il n’est pas possible d’observer ce phénomène de près. Nous avons appris cela parce que nos ancêtres ont enregistré, il y a des milliers d’années, à l’aide d’appareils extrêmement puissants et à des distances admissibles, ce prodige sous forme d’images.

Ta galaxie est du type Kar Dual et elle est formée par des germes de matière plasmique de type Kar, c’est-à-dire à polarité positive par équilibre, et Dual, ce qui signifie double, car ce type de germes s’associent par paires, comme un homme s’associe avec une femme.

Ainsi est ton Univers, notre Univers. Dans ce type de galaxies se trouvent des systèmes planétaires de différentes magnitudes, selon le nombre de soleils et de planètes dans chaque système.

Le vôtre est de magnitude douze car il possède un soleil et douze planètes, bien que cela ne soit pas reconnu par ta science.

Pour les scientifiques de ton monde, déterminer les conditions concrètes de l’apparition de la vie, en partant du fait que, selon leurs connaissances, les lois de la nature sont identiques dans toutes les parties de cet Univers, conduit à penser que beaucoup d’êtres extraterrestres ne sont pas différents des habitants de ton monde. Cela s’explique par le fait que, sur ta planète, la vie est représentée par des êtres différents entre eux, bien qu’ils aient une constitution similaire (forme humaine connue dans ton monde, fondamentalement anthropomorphe).

Vous avez reçu de temps à autre des communications radio avec des messages exprimant des codes géométrico-mathématiques. Certaines civilisations utilisent la communication sonore-mathématique, incluant le nombre PI ou des constantes physiques.

Pour les déchiffrer, vous auriez besoin de nombreuses années de patience, en particulier dans l'observation des distances sidérales.

Cependant, bien que l’observation soit difficile pour vous, les Terriens, vous parviendrez, dans les années à venir, à décoder des messages en provenance du Cosmos. Vous serez confrontés, dans les années suivantes, à un changement de théories et de concepts à l’échelle cosmique. Mais cela fait partie du progrès de la science.

Alors, tout simplement, vous accepterez l’existence de la vie extraterrestre.

Il en sera ainsi, et alors vous remplirez les sphères mentales humaines de connaissance, et tous les savoirs erronés autrefois considérés comme importants auront été écartés, en particulier les concepts incorrects. »

Lya : « En tant que corps en voie d’extinction, la Lune tente de se réalimenter avec toute l’énergie disponible. C’est pourquoi, lorsqu’elle est en phase de plénitude, tous les êtres vivants subissent une stimulation moléculaire, car elle projette non seulement la radiation solaire, mais absorbe aussi, comme tout corps céleste, l’énergie émanant de la planète Terre.

De plus, la Lune a été conditionnée pour que, par l’absorption d’énergie, elle décharge de grandes quantités d’énergie (ou radiation) solaire vers ton monde, lequel a perdu une grande quantité d’ozone, un gaz qui sert de régulateur de l’énergie solaire et qui empêche que l’intensité des rayons ultraviolets ne “brûle” l’énergie émise par l’homme.

La Lune fait office d’éponge pour compenser la surcharge, mais elle est aussi un puissant pacemaker pour la Terre. Elle a été placée là par une race qui maîtrise la technologie interplanétaire la plus complexe, car ton monde avait perdu sa force orbitale originelle après l’hécatombe survenue sur ta planète il y a plus de dix mille ans.

À l’avenir, tous les habitants de ta planète devront être extrêmement prudents face à l’exposition aux rayons solaires - et je ne parle pas seulement des baigneurs occasionnels à la plage, mais surtout de ceux qui travaillent régulièrement à l’extérieur. »

« Les scientifiques de ton monde découvriront vers 1990, ou peut-être un peu avant, de nouvelles sources d’énergie en provenance de l’espace, ainsi que des virus ou micro-particules d’organismes parasites venant d’autres mondes.

Dans les années à venir, les chercheurs de ta planète s’intéresseront vraiment à l’énergie qui entoure certains planètes plus que d’autres, car tous les corps célestes ne vibrent pas à la même fréquence énergétique ni avec la même intensité. Mais ce sera vers la fin de 1985 qu’ils s’intéresseront davantage aux satellites qu’aux planètes.

Phobos et Deimos, comme vous appelez les lunes de Mars, contiennent une énergie supérieure à celle du satellite terrestre (la Lune). Cela amènera les savants de ta planète à commettre certaines erreurs, qu’ils corrigeront par la suite à l’aide de calculs physico-cosmiques et mathématiques.

Tout dans l’Univers est mathématique et géométrique… nous utilisons ces sciences pour classifier les corps célestes.

Mais pour revenir à Phobos et Deimos, en raison de leur structure et de leurs caractéristiques, qui vous paraissent très étranges à vous, les scientifiques de ton monde, je te dirai qu’ils ont été « implantés artificiellement », tout comme la Lune, par la même race qui les a positionnés pour équilibrer la planète Mars. Phobos et Deimos gravitent sur des orbites opposées.

Les maîtres d’une civilisation supérieure issue de mondes confédérés, qui régulent les lois universelles, ont entamé, il y a des milliers d’années, une reconstruction orbitale, énergétique et gravitationnelle des systèmes affectés par la collision qui a eu lieu dans ton système solaire, suite à la conflagration survenue sur la planète que vous connaissez aujourd’hui, en ruines, sous le nom de ceinture d’astéroïdes.

— « Une collision ? » - demandai-je.

— « Oui, une collision » - répondit-elle - « dans laquelle des races opposées se sont affrontées en utilisant comme champ de bataille le système solaire, c’est-à-dire ton système solaire. Une confrontation nucléaire a eu lieu sur cette planète qui s’est fragmentée, et de là, d’autres races se sont dirigées vers Mars et la Terre.

Les groupes de secours de la galaxie, en équipes de patrouille interspatiale, se sont rendu compte que les planètes perdaient leurs orbites d’origine dans un grand désordre gravitationnel, et ils ont lancé une impressionnante opération - en raison de sa délicate complexité - de réimplantation des satellites en dispersion qui occupaient, de manière arbitraire et continue, des orbites étrangères, provoquant ainsi des collisions fréquentes. C’est la cause des énormes cratères sur la Lune, sur Mars, sur Jupiter, sur le Soleil et sur d’autres astres plus proches. Les dégâts ont entraîné des pertes irréparables. »

« À certains de ces planètes, on a injecté de l’énergie pure ; pour d’autres, il a été nécessaire de leur implanter un pacemaker afin de réguler leur trajectoire orbitale.

La Terre, votre planète, à l’origine, ne possédait pas de satellite. La planète oscillait dangereusement sur son axe et, à cette époque, tout sur Terre était chaos..

La Terre n’avait pas initialement de satellite. Elle occupait alors la quatrième position dans le Système Solaire. À la suite de la collision, elle perdit son mouvement originel et connut de grandes convulsions, ainsi que des changements fréquents de polarité magnétique. L’axe de la Terre commença alors à se contracter, et son orbite devint plus erratique.

L’immense masse terrestre (le continent originel que les sages appelaient Pangée) se fractura pour former continents et îles. D’autres portions sombrèrent à jamais. La planète présentait alors un niveau de chaos vital si impressionnant qu’à certains moments on trouvait des reptiles amphibies à la surface, et qu’à d’autres, tout vestige de vie était balayé par d’énormes raz-de-marée, ce que vous appelez aujourd’hui des tsunamis.

Le plancton retombait sur les sommets des montagnes un jour, et le lendemain, d’énormes arbres déracinés gisaient au fond de l’océan. La planète libérait d’énormes quantités d’énergie dans son orbite incertaine, si bien que le niveau de vie y était réellement instable. Il était urgent de revitaliser la planète.

Après une réunion d’urgence entre civilisations intergalactiques - le Système Solaire étant lui-même en grand danger de générer davantage de collisions, et certainse de ses planètes menaçant de s’échapper au-delà de ses limites, risquant de créer un chaos encore plus vaste dans d’autres mondes habités, jusqu’aux Pléiades - les dirigeants des mondes confédérés décidèrent d’intervenir immédiatement. Grâce à l’assistance de dispositifs d’énergie condensée, il fut possible de contrôler progressivement l’orbite terrestre.

Des sages venus de plusieurs mondes arrivèrent alors sur la Terre.

La stabilisation de la Terre devait être menée ainsi, car si cette opération n’avait pas été réalisée rapidement, la planète aurait succombé à l’impact violent entre deux forces : interne et externe.

Un système atmosphérique fut aussi adapté, et il est encore préservé aujourd’hui. Comme les pôles terrestres avaient été détectés comme errants, il fut décidé de placer un satellite régulateur de l’orbite, et c’est ainsi que la Lune fut intégrée à une sub-orbite planétaire.

Pour les communautés supérieures, cela est simple, mais pour d’autres en développement comme la nôtre, celle d’Inxtria, cette rectification fut un exploit. Nous connaissions déjà ces systèmes, mais à cette époque, notre monde ne disposait pas des ressources nécessaires pour pratiquer la rétroalimentation planétaire.

En vertu du traité cosmique d’aide mutuelle, qui exige que tous les savoirs soient partagés, cette opération fut enregistrée dans les Archives de l’Univers comme précédent à destination des habitants de planètes encore en retard sur ce type d’assistance, mais aussi comme avertissement pour les mondes en développement comme le vôtre, afin qu’ils considèrent ce qui peut arriver lorsque des civilisations entrent dans des conflits mortels, où aucun des camps ne sort vainqueur.

Construire des systèmes de ce niveau, suffisants et efficaces, pour aider d’autres communautés planétaires, est l’un des objectifs des civilisations comme la nôtre. Mais nous devons être sélectifs et n’apporter notre aide qu’aux races ayant atteint un niveau élémentaire de connaissances scientifiques et de participation sociale.

Par conséquent, même si pour la communauté supérieure cet effort fut relativement simple, d’autres communautés moins avancées décidèrent de le consigner comme un véritable exemple de récupération physique planétaire pour éviter des pertes humaines.

Les civilisations inférieures n’étaient pas en mesure de reconnaître la juste valeur d’une telle opération, car elles ne comprenaient pas le processus scientifique en jeu, et elles manquaient aussi de points de comparaison pour en saisir toute la portée.

C’est pourquoi les scientifiques de votre planète découvrirent que l’un des satellites dont je t’ai parlé (Phobos et Deimos) émettait une énergie différente et tournait dans le sens opposé à l’autre, conséquence d’un impact avec d’autres corps célestes. En raison de cette collision, l’un de ces corps fut contraint d’adopter une orbite diamétralement opposée. »

« Bien que le mouvement de la planète Mars n’ait pas pu être totalement corrigé, il a été possible d’obtenir un équilibre grâce à l’imposition de deux satellites qui ont neutralisé son mouvement orbital sur les deux axes.

Une fois Phobos et Deimos énergisés, ils se sont immédiatement adaptés à leurs orbites respectives.

— « Tu es en train de me dire que certains satellites sont artificiels, y compris la Lune ? Que Phobos, Deimos et la Lune sont des satellites artificiellement placés en orbite ? »

Lya expliqua :

« Dans d’autres groupements planétaires, on procède à de véritables et extraordinaires implantations. Par exemple, il a été possible de revitaliser une étoile qui menaçait de mettre fin à la vie de deux planètes habitées qui recevaient son énergie (radiation) solaire et qui, grâce à la photosynthèse, subsistaient.

La vie là-bas n’est pas semblable à celle qui prédomine sur ta planète. Ce n’est pas un monde aussi beau que le tien, mais cette étoile, bien que son espérance de vie fût courte, avait réussi à maintenir une grande variété de spécimens. Les scientifiques de mon monde se sont alors demandé : comment perdre une si merveilleuse diversité de formes de vie ?

Sa fonction était donc indispensable. Ainsi, après de longs calculs mathématiques, de grandes quantités d’énergie furent extraites d’autres soleils, puis injectées selon des méthodes qui te sembleraient incroyables par leur simplicité et la facilité avec laquelle elles sont utilisées. Lorsqu’on injecte de l’énergie pure, on utilise l’énergie elle-même comme injecteur. Un décimètre d’énergie accumulée et concentrée, selon des procédés avancés, pourrait alimenter ton Soleil (s’il venait à mourir) pendant des milliards d’années supplémentaires. »

— « Est-ce possible ? » demandai-je, incrédule.

Lya, comme je l’appelais affectueusement, ne prêta pas grande attention à mon expression de surprise et poursuivit :

« L’oxygène peut être concentré de telle manière qu’il peut être adapté à une planète pour lui fournir une atmosphère adéquate à la survie des êtres qui l’habitent.

Parfois, il est nécessaire de construire des coupoles ou des dômes contenant des gaz, faits d’un matériau semblable au titane de ton monde, combiné à de l’oxygène cristallisé, et l’on y place alors un système d’approvisionnement continu en oxygène.

Ainsi, il devient possible de séjourner longuement à un endroit donné, que ce soit pour l’habiter ou pour l’étudier, comme cela a été fait sur la Lune.

Les communautés supérieures avancent constamment sur le plan scientifique, à tel point qu’à l’heure actuelle (1978), elles n’ont plus besoin de concentrer l’oxygène dans des coupoles comme nous le faisons, mais elles transforment entièrement une planète selon leurs besoins organiques, économiques et sociaux. C’est pourquoi je te dis qu’il est important de comprendre le principe énergétique moléculaire originel, afin de comprendre qu’en espace, tout est énergie. Tout circule à travers des rivières d’énergie primaire, chaque niveau d’énergie possède des cycles de magnitude. »

Suite à sa visite du vaisseau-mère, Hernandez raconte :

Hernandez : « Je suis rentré chez moi pour consigner dans mon journal tout ce que j’avais vu. J’y ai noté ce qui suit :

À l’intérieur du vaisseau-mère, tout était ordre. Il semblait avoir été conçu selon un calcul infiniment précis, afin de tirer le meilleur parti possible de ses ressources, tant techniques qu’« humaines » - bien que je ne sache pas si ce dernier terme convient pour désigner la race de Lya.

Tout le vaisseau était interconnecté par des couloirs de deux mètres de large, bordés de part et d’autre par des compartiments verticaux, avec des portes qui s’ouvraient dès qu’on y posait la paume de la main. À côté d’une étagère, j’ai vu défiler des tubes transparents transportant entre deux bandes quelque chose qui ressemblait à des capsules translucides. En demandant à Lya ce que contenaient ces capsules, elle m’a expliqué qu’il s’agissait d’extraits alimentaires destinés à compléter leur régime nutritionnel.

Nous avons ensuite embarqué dans un petit véhicule, juste assez grand pour nous deux, et, au bout du trajet, nous avons tourné dans un couloir qui se divisait en deux. Nous avons pris à gauche et sommes entrés dans une pièce de trois mètres sur trois. À l’intérieur, j’ai observé, stupéfait, un groupe d’êtres étranges alignés contre le mur, totalement inanimés, rangés les uns à côté des autres.

Deux d’entre eux avaient une apparence des plus insolites : ils ressemblaient à de petits buissons d’herbe synthétique, dotés de pattes et d’un tuyau terminé par de fins filaments. Ils avaient des yeux.

Lya m’a expliqué :

— « Ce sont des robots et des humanoïdes. Celui-ci, par exemple, est un robot conçu pour être envoyé sur des mondes végétaux comme le tien, afin d’étudier toutes sortes de plantes et de petits êtres vivants. Il peut rester indéfiniment sur votre planète et se “nourrit” - si l’on peut dire - d’énergie solaire. »

Chacun de ces spécimens était différent des autres, mais le camouflage de ces « buissons » intelligents était extraordinaire.

J’avais déjà vu dans le vaisseau explorateur de Lya une forme cubique en mouvement, dont la structure semblait malléable, douce. Mais j’ignorais que c’était un robot jusqu’à ce que je l’observe de près. En m’approchant, il s’est mis en mouvement.

Deux jambes métalliques, fines, se sont allongées jusqu’à atteindre environ un mètre, et de ses flancs sont lentement sortis deux bras articulés, terminés par des crochets en guise de doigts. Une demi-sphère à l’aspect cristallin émettait un léger bourdonnement, semblable à celui d’un essaim d’abeilles lointain, et une lumière douce illuminait ce dôme dont les teintes variaient entre le rose très pâle et le vert aigue-marine.

À côté de ce qui pouvait être le « visage », deux petits boutons enfoncés émettaient de curieuses lueurs d’un type énergétique particulier.

Je me tournai vers un autre être, situé à côté du robot. Il avait une apparence humaine stupéfiante, un visage pâle et des yeux inexpressifs de couleur vert clair, ainsi que des cheveux blonds. Mais… qu’était-ce donc ? En le touchant, j’ai senti que sa peau était tiède, comme celle d’un être humain vivant, et d’une douceur telle que j’aurais juré qu’il ne s’agissait pas d’un humanoïde.

En m’approchant, j’ai activé sans le vouloir un mécanisme quelconque qui a fait qu’il ouvrit encore davantage les yeux pour me fixer. Il redressa légèrement la tête. Il mesurait environ deux mètres et portait un uniforme bleu et blanc avec des bottes noires ajustées.

Lya le regarda et fit un geste de la main. L’être - ou quoi que ce fût - se déplaça vers elle et lui parla dans sa langue, articulant parfaitement ses lèvres et ses muscles faciaux.

— « C’est un humanoïde, » dit-elle.

— « Et… qu’est-ce qu’un humanoïde ? » demandai-je.

— « C’est une entité mi-robot, mi-humaine, pour faire simple.

Mais en réalité, c’est plus complexe, car l’énergie qui le dirige - contrairement à ce que l’on pourrait croire - se situe au centre de son corps et se transmet via ce que, dans ton monde, vous appelleriez une sorte d’ordinateur biologique, alimenté par rétroaction grâce à des microparticules à fonctionnement multiple, issues du rayonnement solaire. »

Je fixai l’humanoïde et notai que, lorsqu’il ouvrit les yeux et les tourna vers moi, il clignait des paupières et semblait désormais éveillé.

Il leva sa main droite et ses doigts articulés se déplacèrent avec un naturel saisissant.

— « Il s’active grâce aux signaux que lui envoient les neurones de ton cerveau. S’il détectait que tu représentes un danger pour l’équipage, il t’anéantirait immédiatement, » déclara Lya. « Mais j’ai temporairement désactivé cette programmation. »

Puis j’ai aperçu ce qui me semblait être un animal, d’apparence étrange : une sorte de loup avec une trompe de cochon, des ailes, et à la place des oreilles, de petites sphères.

Les pattes étaient métalliques, semblables à celles des chèvres.

Elle interrompit mon observation et dit :

— « Cet être est une entité différente. Il est envoyé pour enregistrer le type d’atmosphère de chaque planète, la flore et la faune, ainsi que la nature du sous-sol. Il peut détecter, grâce à ce qui ressemble à une "trompe", toutes sortes de gaz présents dans l’atmosphère.

Ses yeux sont des micro-caméras à sélection continue et à mise au point automatique. Il possède un mécanisme - si tu veux l’appeler ainsi - qui analyse tous les organismes vivants qu’il croise, à l’aide d’un capteur qui prend des photos en quatre dimensions ou plus, et les traite selon la numérotation des émissions neurocérébrales. C’est ainsi qu’il mesure l’intelligence de chaque être vivant.

Il envoie les données au vaisseau en une fraction de seconde, et c’est là qu’est déterminé le travail à effectuer sur ce territoire. »

Je souris, satisfait de son explication.

Nous continuâmes à observer les êtres (robots et humanoïdes), et là, je vis un robot qui, selon elle, avait plus de deux cents ans d’ancienneté. En réalité, je remarquai qu’il ne différait pas beaucoup de ceux représentés dans les films de science-fiction des années cinquante... Quelqu’un aurait-il rencontré cet exemplaire lorsqu’il est venu sur notre planète ? C’était un robot à structure métallique, d’apparence humaine, aux mouvements lents.

Je vis aussi un humanoïde féminin, vraiment magnifique. Le prototype idéal de femme tel que le rêve tout terrien.

Une étrange sphère semblait suspendue dans les airs. Elle avait la forme d’un ballon de football américain.

J’allais continuer à marcher, mais elle me retint pour que j’observe mieux cette sphère. Elle approcha sa main, et immédiatement la sphère s’illumina d’une lumière extraordinaire, si puissante qu’elle aurait pu servir de phare dans l’obscurité de l’océan. La lumière qu’elle émettait était orange. Bien que la sphère fût immobile, on avait l’impression que la lumière tournait à l’intérieur dans toutes les directions. Je dus me couvrir les yeux, car cette lumière blessait mes rétines.

Quand elle s’éteignit, je pus mieux la voir. Elle mesurait environ trente centimètres de long sur quinze de hauteur. Elle était entièrement transparente, à l’exception d’un petit pivot situé en son centre, dans la partie inférieure. Le petit tube central semblait être à l’origine du mouvement et de l’émission lumineuse.

Je posai mentalement la question : « À quoi sert cet objet ? »

Et elle, anticipant ma question orale, m’expliqua :

— « C’est une cellule de repérage. Elle est envoyée depuis le vaisseau et fonctionne comme un moniteur, bien que son travail soit bien plus complexe que celui de n’importe quel écran de télévision. Parmi ses nombreuses fonctions, elle détecte les changements biologiques chez les êtres vivants, envoie des signaux de toute nature vers les vaisseaux - qu’ils soient codés, chiffrés ou électromagnétiques.

Elle possède un système de contrôle et de détection autonome, ainsi qu’un cerveau élémentaire qui peut être reprogrammé en fonction des besoins de l’équipage qui l’a envoyée pour une mission de surveillance. Elle peut s’adapter à n’importe quel type d’atmosphère, même aux plus faibles enregistrées dans l’Univers. Elle se déplace aisément en vol vertical ou horizontal, et également par lévitation électromagnétique, comme les vaisseaux explorateurs. Elle peut descendre dans les mers, naviguer sur les rivières et détecter des éléments à des kilomètres sous la terre.

Sa force antigravitationnelle la maintient aussi suspendue dans l’air. Elle a une propriété intéressante : elle peut traverser n’importe quel matériau, aussi dur ou dense soit-il. Autrement dit, elle exerce un contrôle spécifique sur la matière et active la transpolatation et la transdimension moléculaire.

De cette manière, nous pouvons connaître l’intérieur d’une planète, son activité volcanique, sa température normale, la profondeur de son sol, la fonte des pôles sur des mondes comme le tien, et même des informations plus simples comme l’intérieur d’une maison ou le contenu blindé (que vous appelez bunkers) d’une nation. La lumière qu’elle émet indique le type de mission en cours, mais lorsqu’elle est en action, elle projette généralement des teintes intenses d’orange ou de vert.

Elle envoie toutes sortes de signaux à nos vaisseaux, en particulier ceux liés aux réactions neuronales de tout organisme rencontré sur son chemin, y compris les formes microscopiques ou à l’état larvaire. »

Je la regardai fixement. C’était l’objet le plus extraordinaire que j’aie jamais vu… et mes yeux se souvenaient encore de l’éclat lumineux avec lequel il m’avait accueilli.

Nous continuâmes à marcher, et je vis alors un être étrange, très mince, qui n’avait qu’un seul pied et deux mains.

— « Celui-ci détecte toute anomalie énergétique interne dans les vaisseaux. »

Plus loin, presque au bout, je vis qu’un tube vertical contenait de petits groupes de filaments vivants d’origine électrique.

De fins filaments semblables à ceux d’une méduse vivante s’entremêlaient comme s’ils jouaient entre eux.

Elle m’expliqua :

« Ce sont des cils cosmiques qui recueillent toutes sortes d’énergie, la classifient, la stockent et la distribuent directement aux couloirs des vaisseaux. Ils se nourrissent de fluides électriques, mais lorsqu’il y en a déjà trop dans des mondes comme le tien, ils peuvent absorber suffisamment d’énergie pour illuminer une ville pendant vingt-quatre heures. »

Ils volent à une vitesse supersonique et ne sont perceptibles que par la sensibilité des pellicules des caméras vidéo de ton monde. »

Je les regardai attentivement et vis que certains émettaient de minuscules étincelles. Fasciné, je dis à voix haute :

— « On dirait de petites et fines larves marines. »

— « Pas exactement, car ces cils ne sont pas organiques, mais composés de molécules synthétiques. »

Quand nous sortîmes du couloir, j’éprouvai une étrange sensation. Soudain, je cessai de percevoir tout mouvement de ces êtres, qui, ne sentant plus notre présence, reprirent leur posture inanimée.

Un détail qui n’avait jusque-là pas retenu mon attention fut le fait de marcher dans les couloirs. Ceux-ci s’illuminent grâce à des capteurs détectant la chaleur de nos corps et, lorsque nous quittons une pièce, l’éclairage diminue progressivement, bien que je remarquai qu’il ne s’éteint jamais complètement.

Lorsque je me retournai vers l’endroit où se trouvaient ces robots et humanoïdes, je vis que l’intensité lumineuse avait baissé et que ces êtres semblaient désormais inanimés.

Elle dit :

— « Ils s’activent avec la chaleur émise par tout corps vivant. Ils l’analysent, la calculent, l’enregistrent. »

— « C’est ce qu’ils ont fait avec moi ? »

— « Oui », répondit-elle.

Et elle ajouta :

« Certaines nefs s’activent par l’émission énergétique cérébrale d’une entité intelligente. En fait, n’importe quel robot ou humanoïde peut piloter un vaisseau seul, s’il est programmé pour cela. »

— « Une entité peut-elle avoir suffisamment d’intelligence pour piloter un vaisseau ? » demandai-je.

— « Oui, en effet, bien que si ce vaisseau se trouvait en danger, il pourrait être contrôlé par ce que vous appelez contrôle à distance, depuis la planète qui l’a envoyé. Bien entendu, cela se fait grâce à un code d’activation que nous seuls connaissons. »

— « Un genre de mot de passe ? » demandai-je.

— « Oui, exactement - répondit-elle - un code. Toutefois, dans notre cas, nous enregistrons nos empreintes digitales respectives dans le système de commande du vaisseau.

Une autre façon d’analyser entièrement une planète consiste à utiliser des rayons d’énergie par atomes d’intelligence, mais cela, je te l’expliquerai un autre jour, plus calmement. À présent, nous devons partir, car l’atmosphère du vaisseau n’est plus favorable pour toi... du moins pas pour l’instant. »

Je ne ressentis aucune altération physique, seulement une légère somnolence.

Voici diverses photos prises par des témoins d'Ovnis par le passé, que Wendelle Stevens recense comme ressemblante potentiellement à la description du vaisseau de Lya. Aucune étude détaillée de la véracité de ces photographies n'est faite ici. Certaines pourraient être des faux. L'idée de Wendelle Stevens avec ces photos est de voir si des photographies montrent un vaisseau proche de la desscription de Lya.

Passiac, New Jersey, 29 juillet 1952, 16h30.  Le dôme haut central peut suggérer un vaisseau du même type qu'Inxtria, zone de Beta Andromède. Cette photo a été considérée par certains comme la photo d'un simple chapeau de femme, donc un faux.
Passiac, New Jersey, 29 juillet 1952, 16h30. Par George Stock. Le dôme haut central peut suggérer un vaisseau du même type qu'Inxtria, zone de Beta Andromède. Cette photo a été considérée par certains comme la photo d'un simple chapeau de femme, donc un faux.
St. George, Minnesota, 21 octobre 1965, 18h10. Par Arthur Strauch. Objet lumineux photographié.  Le dôme haut central peut suggérer un vaisseau du même type qu'Inxtria, zone de Beta Andromède.
St. George, Minnesota, 21 octobre 1965, 18h10. Par Arthur Strauch. Objet lumineux photographié. Le dôme haut central peut suggérer un vaisseau du même type qu'Inxtria, zone de Beta Andromède.
Yungay, Pérou, mars 1967, 17h30. Par Augusto Arranda.  Le dôme haut central peut suggérer un vaisseau du même type qu'Inxtria, zone de Beta Andromède.
Yungay, Pérou, mars 1967, 17h30. Par Augusto Arranda. Le dôme haut central peut suggérer un vaisseau du même type qu'Inxtria, zone de Beta Andromède.
Playa Sangrilla, Uruguay, 23 septembre 1968, 18h30. Par Yamandu Lopez et ses 3 enfants comme témoins.  Le dôme haut central peut suggérer un vaisseau du même type qu'Inxtria, zone de Beta Andromède.
Playa Sangrilla, Uruguay, 23 septembre 1968, 18h30. Par Yamandu Lopez et ses 3 enfants comme témoins. Le dôme haut central peut suggérer un vaisseau du même type qu'Inxtria, zone de Beta Andromède.
Bogota, Colombie, 20 mai 1971, 12h30. Par Jaime Ponce Melo. L'objet est petit mais a visiblement un dôme haut au centre sur le dessus.  Le dôme haut central peut suggérer un vaisseau du même type qu'Inxtria, zone de Beta Andromède.
Bogota, Colombie, 20 mai 1971, 12h30. Par Jaime Ponce Melo. L'objet est petit mais a visiblement un dôme haut au centre sur le dessus. Le dôme haut central peut suggérer un vaisseau du même type qu'Inxtria, zone de Beta Andromède.
Balcarce, Argentine, 19 juillet 1974, 18h00. Par Antonio Le Pere. Photo prise depuis une voiture en mouvement par la fenêtre.  Le dôme haut central peut suggérer un vaisseau du même type qu'Inxtria, zone de Beta Andromède.
Balcarce, Argentine, 19 juillet 1974, 18h00. Par Antonio Le Pere. Photo prise depuis une voiture en mouvement par la fenêtre. Le dôme haut central peut suggérer un vaisseau du même type qu'Inxtria, zone de Beta Andromède.

Les informations purement canalisées sans rencontre extraterrestre sur un plan physique ou plus subtil de façon directe peuvent être des falsifications totales, car il est impossible pour le canal de vraiment en connaître la source, et ne peut pas être qualifié de contact extraterrestre. Ici on parle de cette information canalisée comme un complément additionnel seulement, car elle cible directement Lya et le professeur Hernandez de manière spécifique et volumineuse. Mais il faut considérer ce contenu comme très possiblement erroné.

Robert Shapiro
Robert Shapiro

Robert Shapiro est un canal professionnel par mise en état de transe, auteur de plusieurs séries de livres publiés.

Ultimate UFO series : ANDROMEDA. Channeled commentary by Andromedans and Zooh through Robert Shapiro.
Livre contenant des informations sur le contact du professeur Hernandez et les Andromédiens via Lya, par des messages canalisés par Robert Shapiro en première partie, des discussions avec Lya et d'autres de son vaisseau. Le livre inclut celui de Zitha Rodriguez-Montiel comme deuxième partie.

Le livre "Ultimate UFO series : ANDROMEDA. Channeled commentary by Andromedans and Zooh through Robert Shapiro" présente une série de communications canalisées en 2001 par Robert Shapiro, à travers lesquelles différents membres d’un équipage extraterrestre originaire de la constellation d’Andromède prennent la parole. Ces êtres affirment être de huitième dimension, très avancés technologiquement et spirituellement. Leurs messages sont livrés après la disparition du professeur mexicain R.N. Hernandez, premier contact humain de ce groupe. Les Andromédiens s’expriment à tour de rôle pour partager leur vision, leur culture, leurs actions sur Terre, ainsi que pour clarifier des aspects du contact initial qui avaient été mal compris ou partiellement documentés.

Dans ce livre, écrit en 2001, donc 22 ans avant les nouvelles informations de Zitha sur le fait que le professeur Hernandez qui avait disparu était parti en voyage avec eux, les contacts de Shapiro lui disent que le professeur vit avec eux.

L’équipage comprend notamment :

  • Leia, diplomate culturelle et figure centrale du contact initial.
  • Cheswa, médiatrice culturelle.
  • G-dansa, fille de Leia, équivalente à une fillette de huit ans.
  • Duszan, jeune scientifique.
  • Onzo, scientifique en chef, génétiquement modifié pour une intelligence supérieure.
  • Playmate, un petit être de deux pieds de haut, enseignant l’unité cœur-esprit

Les "andromédiens" ont dit à Shapiro : « Nous avons été informés qu'il ne fallait pas interférer avec vous, même de la manière la plus aimante et la plus bénigne, parce que vous, en tant que race exploratrice, essayiez de créer quelque chose qui bénéficierait à tous les êtres, même si ce n'était pas évident sur le moment. »

Shapiro : « Ils ont dit que le contenu original provenant du professeur qui a été intégré dans le livre — en raison de la dame qui l’a traduit à partir de ses notes en sténographie — n’était exact qu’à 30 %. »

Le contenu du livre en présentation ultra-résumée :

Cheswa ouvre le récit en expliquant la véritable nature du contact initial entre les Andromédiens et « le professeur ». Ce contact n'était pas un accident, mais une mission planifiée visant à établir un pont entre deux cultures. Toutefois, les émotions humaines, en particulier l’attirance du professeur pour Leia, ont brouillé la pureté de l’expérience. Cheswa révèle que plusieurs autres humains ont été contactés en parallèle du professeur, à titre de précaution, pour garantir que les informations ne seraient pas perdues si un problème survenait avec lui. Les Andromédiens ont intégré certaines données dans l’inconscient du professeur, notamment une technologie de bouclier de protection permettant à l'humanité de voyager vers Mars en toute sécurité. Il est également mentionné qu’une partie de leur savoir a été utilisée pour tenter de rétablir l’atmosphère terrestre. D’autres éléments technologiques sont abordés, comme le dispositif d’antimatière associé au triangle des Bermudes. Enfin, Cheswa décrit la vie andromédienne comme organisée selon un modèle communautaire représenté symboliquement par l’empreinte circulaire de leur vaisseau.

G-dansa intervient en tant que témoin privilégiée du contact avec le professeur, à bord du vaisseau. Elle apporte un éclairage personnel sur la culture andromédienne, en soulignant notamment la nature de leur enfance prolongée et l’importance de la guidance spirituelle avant toute spécialisation. Elle décrit la structure des communautés andromédiennes comme centrée autour d’un noyau énergétique. Elle évoque aussi la possibilité, grâce à la technologie de bouclier, de visiter d’autres planètes, y compris celles des Zeta Reticuliens. Il est parlé également des différences dimensionnelles perceptibles à bord du vaisseau, et des liens familiaux élargis entre espèces avancées. G-dansa exprime sa déception sur l’issue du contact avec le professeur, qui ne s’est pas déroulé selon leurs attentes.

Duszan expose une série de calamités auxquelles leur équipe a tenté de remédier, notamment un incident nucléaire évité de peu près de Kodiak, en Alaska. Il souligne que leur connaissance du phénomène de la « race exploratrice » sur Terre a empêché certaines formes d’invasion extraterrestre. Il est aussi abordé la création d’un bouclier protecteur, la traversée de la ceinture photonique, et le fonctionnement énergétique de leur vaisseau. Il est question d’un moyen de générer de l’énergie à partir du son, reliant directement la science à l’émotion. Duszan avertit que seule une science du cœur peut éviter des catastrophes majeures. Il confie que sa mission est de transmettre uniquement ce qui est strictement nécessaire, pour ne pas interférer excessivement avec le libre arbitre humain.

Leia décrit ses efforts pour entrer en communication avec les humains, et particulièrement le professeur, mais aussi un enseignant et un artiste. Ces tentatives nécessitaient d’ajuster les fréquences de canalisation, en tenant compte du voile terrestre qui fluctue. Elle parle de l’incident nucléaire évité grâce à une intervention temporelle. Leia affirme que le secret du voyage temporel réside dans la maîtrise du « temps émotionnel », une perception non linéaire du temps, accessible par la chaleur du cœur. Elle visite aussi des entités appelées les Siriens négatifs sur une planète nommée Terre 3.0. L’état émotionnel du professeur, dépressif, rendait difficile le maintien de la connexion. Cependant, une expansion de conscience s’était amorcée chez lui à travers ces échanges.

Leia revient sur la prévention d’une catastrophe atomique, rendue possible par leur intervention. Elle évoque la circulation des journaux du professeur et leur destin incertain. Elle aborde aussi la venue future d’autres visiteurs extraterrestres et la transition de leur peuple de la huitième à la troisième dimension pour établir un lien plus direct avec les Terriens. Le chapitre traite également de la sensibilité du professeur à Leia, ce qui rendait l’expérience émotionnellement délicate. Leia décrit d’autres réalités dimensionnelles et soutient que l’humanité devrait évoluer vers une société planétaire unifiée. Elle mentionne aussi la technologie de la fusion froide et un dispositif de prévention des séismes à base d’aiguilles métalliques insérées dans le sol.

Leia poursuit sa présentation en abordant le sort du professeur. Elle explique que l’échec de leur tentative de contact n’était pas imputable à une erreur humaine mais à une mauvaise synchronisation entre leur monde et les structures sociales terrestres. Elle parle des Xhumz, des entités négatives qui, par des moyens énergétiques, influencent l’humanité depuis des ancrages dans le temps comme l’année 1914. Selon Leia, la seule manière de contrer cette influence est de mobiliser une énergie qu’elle appelle la chaleur d’amour. Elle décrit sa planète d’origine, Inxtria, comme faisant partie du système andromédien, dans lequel les êtres deviennent progressivement plus sensibles et émotionnels. Elle mentionne aussi l’usage de l’hyperespace, qui permet des déplacements par le son et la perception au lieu de la propulsion classique. Leia aborde ensuite des sujets comme la présence de plutonium dans l’atmosphère terrestre, l’utilisation de puces informatiques humaines et le fait que la Terre possède toutes ses dimensions, mais que les humains ne perçoivent que la plus dense.

Playmate se présente comme un être de deux pieds de haut, large et jovial, originaire d’un monde basé sur la communion plutôt que la communication verbale. Il insiste sur la distinction entre la culture de la communication terrestre, centrée sur l’échange d’informations, et la culture de la communion, centrée sur la fusion des ressentis. Selon lui, la communion peut se faire à distance et constitue une forme supérieure d’échange. Il relate ses tentatives pour établir une communion avec le professeur, qui se sont avérées difficiles à cause des blocages émotionnels humains. Playmate parle aussi de l’apprentissage de la communion comme d’un chemin personnel vers l’unité entre le cœur et l’esprit. Il ne comprend pas vraiment d’où vient sa nourriture, mais explique qu’elle est générée selon des critères de goût plutôt que de nutrition. Leur nourriture contient automatiquement tous les éléments nécessaires à la santé, mais l’individu choisit ce qu’il consomme en fonction du désir ressenti.

Onzo s’exprime avec une grande autorité, car il est génétiquement modifié pour être le plus intelligent de l’équipage, bien qu’il soit le plus jeune. Il décrit un métal andromédien vivant et respirant, utilisé dans leurs structures et vaisseaux. Il parle aussi d’un type d’eau spécifique à leur monde, dont les propriétés surpassent celles de l’eau terrestre. Il explique que la nouvelle génération andromédienne est issue d’un ADN reprogrammé pour produire des êtres extrêmement brillants, ce qui, paradoxalement, diminue leur patience. Onzo évoque le rôle de la « race exploratrice », c’est-à-dire l’humanité, qui maintient le Soleil dans un état stable pour ocntinuer à exister sur Terre (par une action collective psychique). Il met en garde contre les dangers de l’armement spatial et souligne que l’évolution technologique sans sagesse est une impasse. Il relie la mécanique spirituelle à la stabilité de la couche d’ozone. Il termine en expliquant que la sagesse doit primer sur la connaissance, citant l’observation d’un vaisseau andromédien sur Terre dès 1952

Liens vers des documents plus complets sur ce contact :

• Livre complet "UFO contact from Andromeda" publié par Wendelle Stevens, en anglais - format PDF en 145 pages avec des textes mixés avec du scan de peu de qualité : Cliquer ici
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• Livre complet "UFO contact from Andromeda" de 1989 publié par Wendelle Stevens, en anglais - format en scan image de bonne qualité de 320 pages : Cliquer ici

• Livre complet "UFO contact from Andromeda" de 1989 en version espagnol, 244 pages - textes et scans : Cliquer ici

• Livre complet "Profecias de una mujer extraterrestre" de Zitha Rodriguez Montiel, juin 2023, plein d'informations nouvelles, espagnol : à acheter au format numérique pour moins de 3€


• Livre complémentaire provenant de contacts télépathiques avec les mêmes extraterrestres de Beta Andromède "UFO contact from Andromeda" publié par Robert Shapiro, en anglais, et contenant l"intégralité du livre de Zitha Rodriguez publié par Wendelle Stevens en deuxième partie au format texte d'excellente qualité - format epub : Cliquer ici


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Galactic.no/rune introduction
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Galactic.no/rune - Partie 1 à 15 (cliquer sur "suivant" en bas de page)
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