
Contacté : Albert Coe
Planète du contact : Planète NORCA orbitant l’étoile Tau Ceti (à 12 années-lumières de la Terre), dont le peuple a émigré ensuite sur MARS puis sur VÉNUS. Se présentent comme Vénusiens car c’est leur lieu de vie actuel.
Nom du contact principal : Zret
Avertissement et commentaire personnel :
1) L’histoire n’est pas du tout en accord avec le récit d’autres contactés d’extraterrestres disant venir de Vénus et ayant habité cette planète de manière native depuis des millions d’années. Selon les Norcans, Vénus était inhabitée d’êtres humanoïdes lorsqu’ils sont arrivés dessus il y a environ 13 000 ans. Selon eux l’évolution des humains sur Terre provient d’une évolution depuis l’animal par une race de primates. Alors que selon de nombreux autres contactés, les humains sur Terre sont une implantation de races extraterrestres variées.
2) Le contenu métaphysique est quasi nul, le contenu spirituel l’est tout autant. On ne voit pas de profondeur dans les propos, les extraterrestres en question semblent des êtres peu avancés qui décrivent un monde matériel avec une évolution linéaire matérialiste simpliste ; sans contact avec d’autres races. Tout y paraît pauvre et en comparaison des autres contacts, il y a flagrant délit de récit médiocre. Il n'y a rien de fondamental d'expliqué, les choses restent vagues sur les points qui seraient importants. Tout paraît basique.
Le contenu des informations données au contacté semble peu fiable en comparaison des autres. Mais chaque contact a droit à la parole, savoir qui dit vrai ou pas est un choix individuel au vu des éléments énoncés. Je vous laisse juge. C'est un bon exercice de discernement de voir ce qui est convergeant ou pas.
Le contact peut être réel, mais l’extraterrestre peut dire ce qu’il veut, en altérant la réalité selon des plans qui lui sont propres. Le contacté peut aussi être un pur menteur et falsificateur. Mon avis est que, les éléments donnés laissent plutôt à penser que Albert Coe a vraiment été en contact, mais avec une personne qui même si elle avait accès à une technologie de provenance extraterrestre (ou de rétro-ingénierie extraterrestre), lui a raconté une version mensongère de la réalité. Une manipulation. Et il y a cru et nous a raconté ce qui lui a été dit.
Sommaire cliquable de liens internes :
• Planète d'origine des contacts
• Identité du contacté
• Epoque et lieu du contact
• Publication de l'histoire
• Comment a eu lieu le contact
➳ 1er contact accidentel avec l’étranger et son engin spatial
➳ 2ème contact avec l’engin spatial
➳ 3ème rencontre sur rendez-vous avec l’étranger
➳ 4ème contact important
• Apparence des Norcans / Vénusiens
• Description de leur monde et de leur civilisation
➳ Description de Norca
➳ Norca, monde mourant à évacuer
➳ Histoire contemporaine des Norcans sur Vénus et Mars
➳ Histoire de la colonisation des Norcans sur Vénus
➠ Extrait 1 : vaisseaux spatiaux
➳ Description des panneaux de la salle de contrôle
➳ Description du centre énergétique de la propulsion
➳ Principe magnétique gravitationnel
➳ Zones de vie du vaisseau-ville
➠ Extrait 2 : la mort de la planète Norca et son évacuation de masse pour arriver sur Mars
➳ Évacuation de masse de leur monde et adieux
➳ Histoire de l’arrivée catastrophique des Norcans sur Mars et description de Mars
➳ Reconquête spatiale
➠ Extrait 3 : passé de la Terre et colonisation des Norcans / Vénusiens
➳ Races de diverses couleurs sur Terre
➳ Éducation des indigènes de la Terre et premières cités bâties
➳ Destruction de l’Atlantide
➠ Extrait 4 : interaction des Norcans / Vénusiens avec la Terre actuellement
➳ Surveillance atomique et écran de neutralisation planétaire
➳ Surveillance des problèmes possibles que la Terre peut causer aux autres planètes
➠ Extrait 5 : philosophie des Norcans / Vénusiens
➠ Extrait 6 : le noyau galactique et son action sur les cycles planétaires et les catastrophes planétaires
➠ Extrait 7 : la forme de l’univers et le noyau universel
🔗 Liens vers des documents plus complets sur ce contact
Planète d’origine des contacts :
A l’origine, ils viennent de la planète Norca, orbitant l’étoile Tau Ceti. Les ressources de leur planète se sont épuisées il y a très longtemps, et ils ont dû émigrer, et abandonner leur planète d’origine. Norca est pour eux une planète morte, faisant partie de leur lointain passé.
Ils se sont installés sur Mars d’abord il y a 14 000 ans dans une évacuation de Norca qui se révéla catastrophique à l’arrivée, et la Terre et Vénus ensuite en exploration depuis Mars. Ils ont trouvé sur Terre des populations qui y résidaient déjà. Ils fondèrent 5 colonies sur la Terre par la suite, qui furent évacuées lors de la destruction de l’Atlantide [ colonies : en Atlantide du Nord (aujourd'hui submergée), au Pérou, à l'ouest des îles Marshall (aujourd'hui submergées), au Tibet méridional et au Liban].
Le livre de Wendelle Stevens dit qu’ils vivent depuis sur Vénus sur un plan plus fin que le physique, plus proche de l’astral inférieur (probablement plutôt ce qu’on appelle le plan éthérique), invisibles pour le plan physique dans lequel nous sommes. Avec un effort volontaire, ils peuvent abaisser les vibrations de leurs corps pour se densifier et devenir physique, perceptible par nous. Toutefois c’est la partie introductive de Wendelle Stevens qui affirme cela, car jamais un seul mot sur ce type d’information n’apparait dans la partie reprise en intégral du livre de Albert Coe qui suit, où les Norcans sont décrits comme des êtres physiques.
La majorité des gens de leur peuple vivent sur Vénus depuis dans des régions montagneuses fraiches de la planète, aussi ils se présentent comme Vénusien. Ils ont des centres de recherche sur Mars. Sur Terre ils n’ont plus qu’une centaine d’observateurs.
Zret fait partie d’un groupe d’observateurs du développement technologique terrien lié aux armes atomiques, qui sont une inquiétude pour son peuple et divers peuples galactiques.
Commentaire personnel :
Je pense que Wendelle Stevens a ajouté cette information, qui correspond à ce qu’on trouve en provenance d’autres contactés sur les Vénusiens, mais qu’elles n’ont jamais fait parties d’informations données par Albert Coe. En tous cas elles n’apparaissent nulle part dans son livre original. Pour moi, elles sont à éliminer de ce récit de contact car elles constituent un mélange avec d’autres sources, fait par Wendelle Stevens, pour apporter une cohérence de récit. D’ailleurs le fait de mentionner qu’ils vivent dans des régions fraiches montagneuses de la planète Vénus va dans le sens d’une vie physique, et non astrale
Identité du contacté :
Albert Coe est né en 1904. Il a été ingénieur mécanicien de profession dans sa vie. En 1920, quand il était un adolescent de 16 ans, lors d’un voyage en Canoë au Canada avec un ami pendant les vacances scolaires, il a sauvé la vie d’un homme qui était coincé dans une crevasse dans laquelle il était tombé, et s'était blessé, attendant la mort dans un lieu sauvage reculé en pleine nature. Cet homme s’appelait Zret, et Albert l’a vu repartir dans un engin volant en forme de disque dans lequel il l’a raccompagné, Zret lui ayant fait croire que c’était un avion expérimental. Zret s’est lié d’amitié avec lui à partir de là. Il lui a confié plus tard être un extraterrestre de la planète Norca.

Zret a gardé contact avec Albert pendant de nombreuses années, en lui envoyant des lettres postées depuis diverses grandes villes partout dans le monde, lui donnant des informations, avec la consigne de détruire la lettre à chaque fois, ce qu’il a fait. Il le rencontre physiquement de temps en temps pour lui parler.
Albert Coe n’en a jamais parlé, jusqu’au moment où Georges Adamski a fait connaître ses contacts avec les Vénusiens. Alors Albert a osé parler de son aventure, car il en a reçu l’autorisation par Zret, à qui il avait promis le secret, qu’il a tenu pendant 46 ans avant d’obtenir le droit de parler. Et il a alors écrit un livre intitulé « The Shocking Truth », qui n’a jamais été diffusé dans des librairies, et qui est resté diffusé de manière très confidentielle et avec très peu d’exemplaires, vendus uniquement à l’occasion de conférences que Albert Coe donnait.
C’est un de ces ouvrages qui avait été acheté par Wendelle Stevens pour ses archives ufologiques. Après le décès de Albert Coe, sa femme, qui a été témoin de contacts elle aussi et l’a attesté, n’a jamais voulu donner l’accès aux dernières lettres de Zret, que Albert avait cessé de détruire dans les dernières années de sa fin de vie, pour respecter le voeu de son mari de ne jamais montrer ces lettres. Une fois sa femme décédée, il ne restait rien du contact d’Albert Coe qui était perdu pour tous, et Wendelle Stevens a décidé de republier son livre originel, sous le nouveau titre « UFO contact from planet Norca », qui est un copier/coller complet du livre de Albert Coe « The Shocking Truth », après une introduction. On trouve maintenant facilement la version originale du livre de Coe en téléchargement PDF, depuis que le livre de Wendelle Stevens a fait connaître cette affaire à titre posthume pour Coe.
Il n’y a aucune photo de vaisseau, aucun autre témoin de ses contacts sauf sa femme. Il n’a jamais dit un mot de tout ceci avant la fin des années 1950 publiquement. Il n’a jamais retiré d’argent ou de célébrité de son récit. Donc ce ne peut pas être des motivations de récit fictif.
Timothy Good qui est un enquêteur Ovni a écrit ce petit texte à son sujet :
Les rencontres d'Albert Coe avec Zret - et d'autres membres de son groupe - se sont poursuivies jusqu'à la fin des années 1970, au rythme de 10 à 12 fois par an. Il a tenu sa promesse et n'a parlé à personne de ces réunions, jusqu'en 1958, date à laquelle, avec le feu vert de Zret, il en a parlé à sa femme. « Elle a d'abord cru que je plaisantais », a déclaré Coe au Dr Berthold Schwarz, psychiatre et chercheur en matière d'OVNI, en 1977. Puis elle a voulu le rencontrer. Bien sûr, ce n'est pas possible. Vous voyez, ces gens sont très secrets. Ils ont de très bonnes raisons de l'être, et je ne voudrais pas être celui qui dévoile ce secret.
Coe a également été autorisé à rendre publique une partie de son histoire. Il commença à donner des interviews à diverses stations de radio et de télévision à Washington, DC, et écrivit un livre détaillant certaines de ses expériences, publié à titre privé en 1969. Il affirme également avoir rencontré à plusieurs reprises des représentants du gouvernement américain à Washington. « Et ils me pompaient, dit-il, essayant toujours de briser mon histoire. »
En 1958, Coe a commencé à attirer l'attention de ce qu'il supposait être des agents fédéraux. « Pendant un an, ils m'ont suivi partout », affirme-t-il. Je vivais à Beverly, dans le New Jersey, et j'avais un petit appartement à côté d'un salon de coiffure. Le coiffeur était un très bon ami et il m'a dit que ces hommes avaient l'habitude de le pomper. Ils voulaient savoir où j'allais, ce que je faisais, qui étaient mes amis, etc. De nombreux contactés des années 1950, comme George Adamski, ont fait l'objet d'enquêtes de la part d'agents fédéraux, comme le montrent de nombreux dossiers du FBI, rendus publics en vertu de la loi sur la liberté d'information (Freedom of Information Act).
Que faut-il penser de l'histoire scandaleuse d'Albert Coe ? Coe avait d'excellents antécédents professionnels en tant qu'ingénieur en mécanique et, comme il l'a dit au Dr Schwarz, il n'avait pas souffert de délire, d'encéphalite, d'hallucinations ou de paranoïa, et n'avait pas non plus séjourné dans un hôpital psychiatrique. Après avoir écouté attentivement l'entretien de 90 minutes que lui a accordé le Dr Schwarz, et étudié son livre, The Shocking Truth - tous deux utilisés ici comme références - j'en conclus qu'il a dit la vérité ; du moins, la vérité telle qu'il la croyait.
Epoque et lieu du contact :
Canada, Ontario, juin 1920, lors d’un voyage en Canoë sur des rivières en allant de Trout Lake a Ottawa, en passant par la rivière Mattawa, dans la nature marécageuse. Le contact a eu lieu dans les terres marécageuses près de la rivière Mattawa, au niveau d’un surplomb rocheux.


Publication de l’histoire :
C'est l'un des livres d'enquête diffusés par Wendelle Stevens dans la série des contacts extraterrestres. Le livre s'appelle "UFO contact from planet Norca - the shocking truth", publié en 2010.

Il est écrit comme une ré-édition reprenant les informations du livre écrit originellement par Albert Coe et auto-publié par lui en 1969, et écrit de façon privée avant cela en 1964 : "The Shocking Truth" (La vérité choquante).

☝ Vous trouverez des liens de téléchargement de ce livre en Anglais et une traduction automatique en Français dans les liens de fin d'article.
Comment a eu lieu le contact :
1er contact accidentel avec l’étranger et son engin spatial :
Une rencontre fortuite avec l'un de techniciens de Norca en observation sur Terre eut lieu, bien avant que les « soucoupes volantes » ne soient connues de l’histoire moderne sous ce nom. Voilà le détail.
L'histoire se déroule en pleine nature, dans une zone de forêts et de montagnes, sous le ciel bleu et sur les ruisseaux qui sillonnent une nature sauvage primitive. Nous sommes en juin 1920 et deux adolescents, Albert Coe et un de ses amis appelé Rod, en vacances scolaires, ont expédié leur canoë et leur équipement au Canada et de là, ils doivent suivre les courants de la rivière depuis le lac Trout jusqu'à Ottawa puis retour aux USA à Hastings sur Hudson où il habitait dans l’état de New-York.
Pendant les trois premiers jours, ils ont descendu le cours d'eau tranquillement, en passant par la rivière Mattawa, campant, pêchant, explorant, avec l'excitation de descendre les rapides et de transporter leur canoë autour de quelques obstacles causés par des arbres déracinés, des rondins et des débris.

Lors d’un de ces obstacles, la rivière se divisait en plusieurs petits ruisseaux, étangs et Marais. Comme c'était tard dans l'après-midi, ils ont campé pour la nuit afin d'attendre le matin pour trouver un chemin facile, et localiser le chenal principal de la rivière à l'autre extrémité.
Levés à l’aube, ils sont partis à pied pour trouver un passage accessible à travers ou autour de ce marécage enchevêtré. L’ami d’Albert a pris le côté droit. Il a pris à gauche et avait parcouru environ un demi-mille, sur un terrain extrêmement accidenté.
Sur le côté d’un affleurement de rochers lors d’une ascension vers un petit sommet rocheux, il a entendu un appel à l’aide étouffé. Se rapprochant de la voix, il a entendu un « Oh, au secours, aidez-moi. Ici en bas ». Il finit par arriver à une fente de cinq pieds de large dans la base rocheuse qui courait en diagonale vers la rivière. Coincé dans cette crevasse qui se rétrécissait, se trouvait un jeune homme. Il était à environ deux pieds et demi de la surface. Il n'avait qu'un bras libre, alors Albert a tendu la main et attrapé son poignet, mais n’a pas pu le bouger. Alors Albert a coupé un grand arbre pour l'utiliser comme levier, et en passant sa corde sous le creux du bras coincé de l’inconnu, qu’il a enroulée autour de son dos et de sa poitrine, il l’a sorti en utilisant le bord opposé comme point d'appui, et a fini de l’aider à la main.

Les jambes de l’inconnu étaient si engourdies qu'il ne pouvait pas se tenir debout, et sa hanche gauche, son genou et son tibia étaient gravement lacérés. Il a d'abord demandé de l'eau, alors Albert a grimpé sur les rochers jusqu'à la rivière et en utilisant son vieux chapeau de feutre comme seau, il a apaisé sa soif. Il a coupé deux de ses bandanas, et lavé ses blessures, bandé son genou, son tibia et sa cheville, car ils avaient recommencé à saigner. Sous une déchirure de son costume, il a placé un chiffon humide et froid pour faire une compresse sur sa hanche.
Albert dit : « J'ai remarqué qu'il portait un étrange vêtement gris argenté, moulant, avec un éclat de soie. Il avait l'air solide, sans ceinture ni attaches visibles, mais juste sous la poitrine se trouvait un petit tableau de bord. Plusieurs boutons et cadrans étaient cassés, après avoir été coincés contre le rocher lors de sa chute.
Il se trouvait à tant de kilomètres de toute forme de civilisation. Je lui ai demandé avec insistance d'où il venait, s'il faisait une excursion en canoë, et aussi quand, et ce qui avait causé son malheur. Il m'a répondu qu'il ne faisait pas de canoë, mais qu'il avait un avion stationné dans une clairière à trois ou quatre cents mètres en aval, et qu'il était parti tôt le matin précédent pour aller pêcher. En essayant de sauter par-dessus la crevasse, la terre meuble et la mousse s'étaient effondrées sous ses pieds et il avait presque abandonné toute idée de s'en sortir vivant, lorsqu'il a entendu certaines des pierres, détachées lors de mon ascension, rebondir sur le rocher. Bien qu'il ne sache pas s'il s'agissait d'un animal ou d'un simple glissement de terrain, il a décidé de crier et a dit que mon cri de réponse était comme un miracle, car même s'il avait espéré, il ne s'attendait pas réellement à entendre une voix humaine dans cette nature profonde. Il m'a demandé mon nom et mon adresse.
Il me dit qu'il vivait aussi aux États-Unis et qu'il écrirait sûrement, car il serait éternellement reconnaissant de lui avoir rendu la vie. Il portait une petite boîte à pêche et une canne à pêche lorsqu'il est tombé et m'a demandé si je pouvais les chercher.
J'ai cherché et n'ai pas pu localiser la boîte à pêche. Elle était probablement tombée dans la crevasse, mais j'ai trouvé la canne à pêche sous des ronces, et le mystère de cette étrange personne s'est approfondi en moi. L'habit particulier, un avion atterrissant dans cette forêt rocheuse et maintenant une canne à pêche, comme je n'en avais jamais vu.
Le talon avait environ trois quarts de pouce de diamètre et avait le même toucher de cuir que son costume, mais bleu vif et formait une légère protubérance arrondie juste au-dessus. Il avait une minuscule fente de chaque côté, et une continuation dans un manche mince comme de l'aluminium. Il n'avait pas de guides ni de moulinet car la ligne sortait directement de l'intérieur à son extrémité, sous la forme d'un fin filament, auquel était attachée une mouche sèche conventionnelle. J'ai demandé où il avait acheté une telle canne et la question a été partiellement éludée par une réponse selon laquelle son père était un ingénieur de recherche et qu'il s'agissait d'une de ses propres conceptions.
La circulation était revenue dans ses membres inférieurs et, bien que j'aie remarqué quelques grimaces de douleur, il avait tendance à l'ignorer. Son sang-froid général était extraordinairement calme, sans réaction apparente au stress ou au choc, ce qui serait généralement évident après une épreuve aussi longue et torturée, mais je lui ai proposé de l'aider à retourner à son avion. L'offre a été refusée. Il a dit, d'après ce qu'il avait observé depuis les airs, que mon copain et moi avions cinq à six milles difficiles devant nous. Le côté opposé, à ses yeux, semblait plus bas, beaucoup moins rocheux et il pensait que nous pourrions peut-être tirer le canoë à travers une partie des eaux marécageuses peu profondes, en le traînant sur de nombreux obstacles moins importants. Il ne voulait pas s'imposer davantage, et m'a dit qu'il ferait mieux de penser à repartir, car il avait déjà été un sacré fardeau.
Vu l'état de sa jambe, je doutais qu'il puisse marcher, mais je ne fis aucun commentaire lorsque je l'aidai à se relever. Il fit deux pas, vacilla et s'agrippa à un arbre pour ne pas tomber. Je passai un bras autour de sa taille, soulevai son coude gauche par-dessus mon épaule et insistai pour qu'il accepte à nouveau mon aide, ne serait-ce que pour la simple compassion humaine. Je ne pouvais tout simplement pas le laisser partir seul, car s'il tombait et se cassait le cou, je ne me le pardonnerai pas.
Il finit par céder, mais à condition de me promettre de ne rien révéler à personne, pas même à mon ami, de ce qui s'était passé aujourd'hui, ni de ce que je pourrais voir. Il me raconta alors que son père avait développé un nouveau type d'avion qui était encore au stade expérimental et hautement secret, mais qu'il aidait souvent au laboratoire quand il rentrait de l'école. En guise de test, son père lui avait permis d'utiliser l'avion pour cette partie de pêche. Plus tard, il m'expliquerait en détail la raison de sa demande de tenir ma promesse.
[…]
J'essayais de comprendre comment faire entrer ou sortir un avion d'ici, sans heurter un arbre ou des rochers saillants. Quel gadget secret pourrait en lancer un sans piste ? Je m'attendais à voir un avion conventionnel, et la raison de sa réticence à l'accompagner me parut évidente, car ce que je voyais me stupéfiait !
Un disque rond argenté, d'environ vingt pieds de diamètre (note : cela fait 6 mètres), reposait sur trois pieds en forme de trépied, sans hélice, moteur, ailes ou fuselage. En approchant, j'ai remarqué un certain nombre de petites fentes autour du bord, et il s'inclinait vers un dôme central arrondi. J'ai dû me baisser pour marcher avec lui en dessous, entre les pieds, bien qu'il soit légèrement concave et à seulement environ quatre pieds et demi du sol.
Il a dit : « Surpris » ? Ce n'était pas vraiment le mot pour cela, mais je ne l'ai pas pressé de questions, réalisant qu'il souffrait beaucoup. Il a mis la main dans le fond de l'extrémité de l'un des trois encastrements, qui s'étendaient en éventail depuis la base de chaque pied. Il a appuyé sur un bouton, et une porte s'est ouverte avec deux échelons d'échelle moulés sur sa surface intérieure. J'ai joint mes mains sous son pied valide, et je l'ai poussé à l'intérieur. Il m'a regardé par-dessus le bord de l'ouverture et a dit : « Je ne t'oublierai jamais pour ce jour. N'oublie pas de tenir ta promesse et de te tenir à l'écart quand je décollerai. »
Je revins sur mes pas jusqu'à l'intérieur des arbres sur le côté de la clairière et me retournai pour regarder. Je réfléchissais à l'absence de fenêtres ou de hublots et me demandais comment il pouvait voir à l'extérieur, à moins qu'ils ne soient de l'autre côté. Juste à ce moment-là, le bord du périmètre commença à tourner. Au début, il émettait un faible bruit tourbillonnant qui s'est accéléré, s'est transformé en un gémissement aigu, dépassant finalement les capacités audibles de l'oreille.
À ce moment-là, j'ai ressenti une sensation de pulsation, qui était ressentie plutôt qu'entendue, qui semblait me comprimer en moi-même. Alors que l’appareil s'élevait à quelques pieds au-dessus du sol, il s'est arrêté comme dans un léger battement d'ailes, les pieds se sont repliés dans les creux alors qu'il s'élevait rapidement comme un chardon pris dans un courant d'air ascendant sans aucun effort, et disparut.
Je me dirigeai vers le camp, un peu déconcerté, car tout cela me semblait une pantomime d'irréalités. C'était un épisode qui ne dura pas plus d'une heure et qui m'emmena peut-être mille ans dans le futur, mais qui me laissa le sentiment inconfortable d'être témoin de quelque chose qui n'existait pas réellement, une impression de séquences déconnectées que l'on ne trouve que dans les rêves.
Un simple jeune homme à qui l'on confiait une invention aussi merveilleuse, le costume particulier, la canne à pêche étrange, le rocher déchiqueté de la crevasse, je commençais à me demander si ce n'était pas moi qui étais tombé, qui m'étais assommé, et qui souffrais de la distorsion d'un cerveau abasourdi. Je courus chercher la boîte à pêche, sans succès, mais je retrouvai une partie d'un bandana taché de sang, le levier, son moignon. »
Puis, revenu à leur tente, Albert revoit Rod qui l’informe qu'il avait parcouru quelques kilomètres, dont plus de la moitié était basse, marécageuse et beaucoup de débris partiellement submergés. Il a pensé qu'en attachant nos cordes à l'anneau de proue, Albert et lui pourraient faire glisser le canoë sur la majeure partie de la distance. Albert repense à cet inconnu qu’il a aidé et qui lui a décrit la même chose de ce qu’il avait vu du paysage « depuis son avion » avant de se poser, qu’il y avait plusieurs kilomètres de marécage à passer avant la reprise de leur chemin sur la rivière.
Albert dira pour conclure cette rencontre : « Tout ce que j'avais vécu était bien réel et j'avais fait le vœu silencieux de ne jamais rompre ma promesse à moins d'en être libéré. »
Ainsi il n’a pas dit un mot de son aventure à son ami Rod qui n’en a rien su.
2ème contact avec l’engin spatial :
Le voyage en Canoë a continué ainsi encore pendant 2 semaines. Une nuit, la veille d’arriver à Ottawa, pendant que Rod écrivait une lettre à sa petite amie, Albert est parti fumer sa pipe en se posant tranquillement dans la nature, posé sur une couverture près de la rivière. Là il revit l’engin, qui était dans un contact volontaire.

Albert dit : « Ma réflexion fut interrompue lorsque j'aperçus un éclat argenté au-dessus du contour noirci des collines de l'autre côté de la rivière, qui disparut pendant quelques secondes, puis je fus sûr, car il venait droit vers moi et la distance de plus en plus étroite nécessitait une élévation de ma ligne de vision et là, encadré par un arrière-plan d'étoiles, se trouvait l'avion plus étrange de mon étrange ami. Il planait immobile, à moins de vingt-cinq mètres au-dessus de moi et juste au large du rivage. Puis il se déplaça d'un côté à l'autre dans un geste indubitable de bonjour, à travers ce geste de la main simulé et continua sa route, pour disparaître de la vue au-dessus de la forêt derrière moi. Je savais que c'était sa façon de me dire qu'il allait mieux et je pris note mentalement que si jamais je le rencontrais, je devais absolument lui demander comment il pouvait savoir où j'étais exactement dans l'obscurité de la nuit. Le tabac avait depuis longtemps brûlé dans ma pipe et après avoir dilué les braises du feu, je me suis glissé sous mes couvertures, car mon ami dormait profondément.
C'était la dernière fois que je voyais ou entendais parler ce mystérieux aéronef ou cet inconnu bizarre pendant les mois qui suivirent, même si je me suis beaucoup préoccupé de ces deux-choses là pendant le reste du voyage. Plus d’une fois, j’ai songé à mettre Rod dans la confidence, ou à lui demander s’il avait vu cet étrange engin, mais à chaque fois, ces derniers mots, « n’oublie pas de tenir ta promesse », prédominaient et je me taisais. »
3ème rencontre sur rendez-vous avec l’étranger :
Après la fin de ses vacances scolaires, les études reprennent pour Albert.
Albert : « J’étais à la maison depuis trois mois et cela faisait presque six mois depuis ma première rencontre avec « l’étranger » et je commençais à penser qu’il m’avait complètement oublié, quand le mardi de la deuxième semaine de décembre, je reçus une lettre signée « Xretsim » me demandant de le rencontrer dans le hall de l’hôtel McAlpine (à Ottawa), à 12 h 30, le samedi suivant et de déjeuner ensemble. Mon cœur manqua quelques battements tandis que je lisais et relisais cette lettre. »
Après coup Albert comprendra que la signature « Xretsim » était une écriture miroir de « mister X », donc la signature était en quelque sorte anonyme sous une forme humouristique.
L’étranger lui dira de l’appeler simplement « Zret ». Il lui expliquera qu'il avait vérifié leur progression à Albert et Rod, jusqu'à Ottawa, pour être sûr qu’ils allaient bien. Il a éclairci le mystère de la nuit où Albert a vu son avion, expliquant qu'il pêchait sur la rive opposée, lorsque nous Albert et Rod ont installé le camp et qu’il pouvait voir la silhouette d'Albert à la lueur des braises, alors il s’est arrêté pour saluer Albert.
Albert : « Après le déjeuner, il m'a dit que je n'aurais plus de ses nouvelles pendant deux ou trois mois, mais m'a promis un concours de pêche le premier beau samedi du printemps. La tendance générale de la conversation a été un peu décevante, car j'avais tellement voulu tout savoir sur son petit avion, où il vivait et ses activités. J'ai réalisé qu'il évitait délibérément d'être amené à donner des informations réelles le concernant, bien que je ressentis en quelque sorte un lien mutuel très fort entre nous. En partant, il se tourna avec un regard entendu en disant : « Avec le temps, toutes tes questions non posées trouveront une réponse, car de tous les hommes de cette planète, tu es celui à qui je dois la vie. Ce fait marquant est inoubliable. »
Je ne pensais pas avoir accompli quelque chose d'aussi grand jusqu'à ce que j'apprenne plus tard à quel point il était proche de l'abîme de la mort, sans une lueur d'espoir, ce jour fatidique. »
4ème contact important :
Albert : « J'ai reçu un colis, juste avant Noël, contenant une belle canne à pêche, un moulinet, une ligne et un assortiment de mouches et de leurres pour la pêche à l'achigan, avec une carte.
Ce n'est que vers la fin du mois d'avril qu'une note m'a été envoyée pour me rencontrer à la gare à 5 heures du matin le samedi, pour l'expédition de pêche promise. Je savais que c'était un vœu pieux, espérant que ce serait un voyage dans son avion. Mais, comme pour le matériel de pêche qu'il m'avait envoyé pour Noël, il m'a rencontré dans une automobile réglementaire alors que nous nous dirigions vers le lac Mahopac, pour ce qui s'est avéré être l'une des rencontres mémorables de ma vie.
[…]
Il me demanda si j'avais parlé de lui à mes parents, mais je répondis non et je ne le ferai jamais. C’était un secret très profond et chéri, et cette connaissance que je possédais serait gardée comme si c'était la carte d'un trésor enfoui. »
Zret rit et dit : « Tu es vraiment un romantique, n'est-ce pas ? Tes cheveux blonds, tes yeux bleus, le sentiment de compassion et le grand sens de la beauté que tu trouves dans la nature sont presque identiques à mes propres traits et à mon caractère. Ils te marquent comme un véritable retour à mes ancêtres anciens, qui ont découvert ces terres il y a si longtemps. Tu as probablement déjà une idée que je suis un étranger à ton monde moderne. Cette décision d'explication est une responsabilité personnelle. Notre mission ici sera à jamais enveloppée dans le secret le plus strict. Si les événements que nous prévoyons ne se produisent pas, notre présence ne sera pas connue.
La grande gratitude que je ressens envers toi, associée aux choses que tu as vues et dont tu sais qu'elles existent, a influencé une violation d'une loi inhibée de divulgation.
J'ai le sentiment que tout l'incident est dû à la main du destin, car ma situation difficile de ce jour-là n'avait qu'une chance sur cinquante millions de se produire, et la probabilité de m'en sortir, un chiffre mathématique encore plus élevé. Je suis sûr que si tu es aussi discret à l'avenir que tu l’as été dans le passé, je n'aurai rien à craindre, mais un manquement à cette confiance pourrait avoir les conséquences les plus graves ».
Albert : « Il a également dit, qu’il ne se posait aucune question sur mon intégrité à honorer cette confiance. Il préférait que sa véritable identité ici, son adresse et sa vie personnelle restent secrètes, mais il proposait d'enseigner les vastes merveilles de l'univers dans le cadre d'une amitié à vie, dans laquelle il ne pourrait être connu que sous le nom de « Zret ». »
Zret lui expliquera les conditions de son accident au Canada. Il a dit qu'il n'était qu'un des membres d'un groupe d'hommes qui étaient venus observer nos progrès scientifiques. Dans la réalité terrestre, il était étudiant en électronique et, au moment de notre rencontre, il était en vacances d'été. Il avait profité de la période de vacances pour rejoindre certains de ses propres hommes, qui exploitaient l'une de leurs bases établies hors de la planète et, grâce à l'utilisation personnelle du petit vaisseau, il pouvait profiter de la merveilleuse pêche dans les rivières et les lacs du Canada, autrement inaccessibles. En quittant la base, il avait dit à ses copains de ne pas s'inquiéter s'ils n'avaient pas de nouvelles. Il m'a dit que c'était sa première erreur inexcusable.
Il expliqua aussi que divers capteurs mis dans la combinaison détectent des problèmes corporels et permettent d’envoyer un signal d’urgence par lecture des données cérébrales, via le panneau électronique sur sa combinaison au niveau de la poitrine, qui est censé être indestructible mais qui a été détruit lors de sa chute, ce qui était difficilement compréhensible. Une analyse ultérieure a montré un défaut de solidité du panneau, qui avait une probabilité faible d’arriver. Et une autre commande manuelle à son poignet, qui elle n’était pas cassée, était inaccessible à cause du bras bloqué par les rochers. Donc c’est pourquoi des secours ne sont jamais venus pour lui, et il a trouvé improbable tous ces faits, à commencer par sa chute dans ce trou sans avoir vérifié la solidité du sol sous ses pieds comme la raison l’imposait, comme si le destin avait cherché à provoquer tout ceci.
Zret expliquera à Albert qu’une fois à bord de son engin, grâce à l'aide d’Albert, il avait enclenché manuellement le signal de détresse, avant de s'évanouir. Il avait été récupéré peu de temps après par ses amis qui l’ont soigné.
Albert restera en contact toute sa vie. Sa femme à qui il parlera de ses contacts en 1958, aura du mal à le croire au début, elle sera choquée. Le livre écrit par Albert est constitué des récits de Zret mais aussi des lettres qu’il a reçues de lui, qui contenaient souvent des extraits de leurs archives historiques relatant divers faits et informations.
Voici une photo prise le 3 janvier 1975 par un certain Antonio Moreno, avec pour témoins sa femme et sa fille, d’un vaisseau en vol stationnaire plusieurs minutes à 300 mètres environ de leur maison de vacance en Argentine. Ce vaisseau correspond assez bien à la description de la forme de vaisseau observé par Albert dans ses contacts, bien que ça ne soit pas du tout une photo prise par Albert.

Apparence des Norcans / Vénusiens:
Zret expliquera à Albert qu’il a exactement 304 ans de plus que lui à la date de leur discussion en 1921, ce qui ferait donc 320 ans à Zret. A en croire Zret, cette longévité est le résultat d'un processus de rajeunissement :
Zret : « Nous sommes soumis à ce traitement une fois tous les 105 ans, explique-t-il. A cette condition, notre espèrance de vie est de 630 ans environ, car le processus, pour des raisons chimiques, n'est possible que cinq fois. Sans cela, nous devrions mourir à peu près au même âge que vous. »
Les habitants de Norca, outre ces étonnantes possibilités physiques, manifestent des capacités intellectuelles rares. La télépathie a atteint chez eux un stade très avancé.
Zret est caucasien et blond. A part cela, leur apparence est exactement identique à n’importe quel humain de la Terre. Selon Coe, les humains de la Terre étaient tous bruns et avaient les yeux foncés. La mutation s'est produite lorsque les Norcans ont commencé à se croiser avec eux, et des personnes aux yeux bleus ou verts et d'autres teints sont apparues.
Description de leur monde et de leur civilisation :
Leur seul désir est de vivre dans la paix et la beauté des merveilles de la nature. Grâce à leur philosophie, ils ont soudé « l'amour et la compassion ».
Leur planète d’origine, Norca, est une des 7 planètes du système Tau Ceti.
L'orbite moyenne de Norca est à 135 millions de kilomètres de son étoile Tau Ceti, et mesure environ 7/8 de la taille de la Terre, soit 11 000 kilomètres de diamètre.
Description de Norca :
Zret décrit l’arrivée du vol d’essai de leur premier vaisseau-ville sur Norca, permettant ainsi de décrire la surface de la planète :
« Les monticules et les lances sombres sont des montagnes qui surgissent à travers les champs glaciaires, la teinte jaunâtre est la brume, s'élevant des calottes glaciaires en train de fondre, car la planète se prélasse encore sous l'influence d'une tendance au réchauffement dans cette ère glaciaire.
Directement sous nous se trouvent maintenant les bords d'un monde gelé en recul, et vous pouvez voir de grandes cascades d'eau jaune verdâtre pâle dévaler ses flancs et jaillir de dessous le champ de glace et le glacier. Les vagues noires entrecoupées de roulement sont des nuages d'orage, déversant leur contingent, dans des rafales de pluie torrentielles.
Les ruisseaux, les lacs et les mers intérieures peu profondes sont le motif principal du paysage, mais le vert de la végétation devient évident et se fond ensuite dans le vert plus foncé des forêts. Cette ceinture n'est pas très étendue et, dans un rayon de quatre cents milles, nous passerons par-dessus sa frontière irrégulière, qui apparaît comme de courts doigts et des péninsules de sol fertile, avec sa vie végétale, faisant saillie dans la poussière brun-jaune, le sable et la roche d'une zone désolée qui couvre toute la zone équatoriale, car elle est déshydratée depuis longtemps. En survolant cette étendue stérile, il n'y a pas un brin d'herbe, un arbre ou un animal et le seul mouvement que nous avons détecté est le tourbillon spasmodique de nuages de poussière dans ce désert aride et sans vie. Mais regardez, notre scanner détecte des centaines de petits engins, filant tout autour de nous, les premiers d'un comité d'accueil pour honorer cette réalisation spectaculaire.
Notre cap est toujours plein sud et au-dessus des vagues de chaleur chatoyantes et de la brume de particules de poussière, les contours bas d'une chaîne de montagnes se dessinent, l'extrême nord de l'hémisphère sud de Norca et le navire est presque à la maison.
Des collines boisées s'étendent sous nos pieds, mais cette bande est également étroite car les champs de glace ne sont pas loin, car ils se massent vers le sud, mais l'adversité n'est pas apparente ici, en cette période estivale d'ère glaciaire. Notre navire s'incline brusquement vers le bas et un grand lac apparaît, alimenté par une rivière qui serpente à travers le fond de sa vallée pittoresque, la face d'une grande falaise blanche se profile devant nous et la vallée s'ouvre sur un joyau étincelant dans un cadre émeraude, la ville de Norma, la plus grande des trois villes restantes de mon ancienne race et centre de recherche qui a créé leur symbole d'espoir, sous la forme de ce merveilleux vaisseau.
Les lignes en forme de ruban qui entrelacent la campagne sont, en terminologie simple des "autoroutes" sur lesquelles glissent leurs véhicules sans roues, amortis par un champ magnétique et semblable à celui que nous avons utilisé lors de notre tournée dans le vaisseau. La fin du voyage est à quelques minutes, alors que nous planons immobiles, à sept cents pieds au-dessus de la surface de son énorme terrain d'atterrissage et que vous pouvez voir les bâtiments de la ville en terrasses sur les flancs des collines. Sur le plan architectural, leur conception est circulaire, avec des toits en dôme teinté et des murs de pierre blanc rosé, propres à cette vallée. Leur beauté est rehaussée par des arches gracieuses et des fontaines éclaboussantes, au milieu d'une profusion de fleurs, chacune décorée de bannières et de banderoles colorées, en l'honneur de cet événement de gala.
Le vaisseau descend lentement et juste avant de toucher le sol, une grille massive d'électrodes, qui enserrent la base du terrain d'atterrissage, déchargera son accumulation d'électricité statique et de radiations. Des flammes bleues clignotantes et blanches incandescentes parcourent sa structure pour créer un arc sur les électrodes situées en dessous, une action nécessaire pour éliminer tout potentiel d'effet nocif. Ce n'est qu'à ce moment-là que la maigre population de Norca, composée de sept cent vingt-cinq mille hommes, femmes et enfants, se précipitera hors des enceintes du vaste périmètre du terrain pour se rendre à l'aéroport. »
Norca, monde mourant à évacuer :
Zret : « Moins d'un siècle s'est écoulé depuis le vol expérimental de notre vaisseau Norca, lorsque la période capricieuse de l'« été » d'une ère glaciaire a pris fin. Avec le retour de son froid extrême, les glaciers en recul ont recommencé à avancer et, bien que moins massifs que ceux qui se sont formés sur Terre, en raison d'une distribution d'eau beaucoup moins abondante, ils ont volé une quantité considérable d'eau aux mers peu profondes, aux lacs et aux rivières, qui dans de nombreux cas étaient complètement gelés et sont restés dans cet état solidifié pendant plusieurs centaines d'années.
L'amincissement de l'atmosphère a continué d'ajouter ses complications et lorsque la tendance permanente au réchauffement est finalement arrivée, ils ont vu leur planète mourir lentement, car pendant les cinq mille années suivantes, le soleil a évaporé un pourcentage inégal d'eau et de glace fondante, qui est revenu sous forme de ruissellement et de pluie et de neige. Les habitants de Norca ont fait un effort vaillant, en utilisant tous les outils scientifiques à leur disposition, mais n'ont pas pu retarder le drainage de l'atmosphère qui se déshydratait et avait perdu sa capacité à diffuser efficacement le rayonnement thermique du soleil, ce qui a entraîné une accélération toujours croissante des fuites d’électrons dans les molécules d'air et d'eau.
Les calottes glaciaires ont fini par fondre, suivies plus tard par l'eau restante des rivières, des lacs et de la mer. Les terres fertiles se sont asséchées et se sont détériorées en poussière, sable et pierre du grand désert central en expansion inexorable. Toute la vie végétale de l'ancienne mer et du sol a dépéri et sans cette source fondamentale d'oxygène atmosphérique et d'approvisionnement en nourriture, les règnes animaux ont disparu, et avec eux s'est également évanoui l'espoir décroissant de l'homme d'endiguer les forces inexorables qui dépouillent une planète vieillissante de son manteau vivant.
Histoire contemporaine des Norcans sur Vénus et Mars :
Zret : « Notre civilisation actuelle est assez simple à expliquer et se compose en fait de deux mondes, l'un étant la planète Mars, qui s'approche de la fin d'une vie évolutive, et l'autre la planète Vénus, plus jeune que la Terre dans ses processus évolutifs, mais ses régions les plus élevées ne sont pas trop différentes de l'environnement ici. Les détails longs et complexes devront attendre de futures discussions. »
Zret : « Mars est en fait le tremplin ancestral qui, il y a environ quatorze mille ans, a donné la chance de la vie à une poignée d'êtres pitoyables, qui ont survécu à cette transmigration des systèmes solaires, et qui garderont toujours une place de profonde affection dans nos cœurs. Sans cette petite planète unique, une race entière d'êtres aurait péri et perdu sa place dans ce schéma des choses pour toujours, une étincelle de « vie » serait retournée dans l'oubli de sa source d'énergie. »
Un élément de "chance", pour ainsi dire (qui est considéré comme un acte de volonté du destin guidé par eux), a pris le dessus sur le vaisseau incontrôlable contenant le peuple de Norca qui cherchait refuge. Grâce à un angle de tangente exact, il lui a permis d'atterrir avec les deux tiers de son équipage, encore vivant, sur la seule planète de tout le système solaire qui ne l'aurait pas détruit par friction atmosphérique, produits chimiques ou état semi-solide.
Zret : « Ces ancêtres courageux ont ensuite affronté et surmonté le défi environnemental de la planète. Les générations suivantes ont, une fois de plus, progressé jusqu'au potentiel scientifique du lancement de sondes jumelles, vers Vénus et la Terre, qui ont ensuite été colonisées.
Dans les premières étapes de cette expansion, des bases de recherche furent établies sur Vénus pour étudier son atmosphère particulière, sa composition géologique et ses complexes de vie, car la colonisation principale se concentra sur la Terre, où ils rencontrèrent plusieurs races d'êtres humains primitifs, mais authentiques. C'est là que réside l'une de leurs grandes erreurs. Malgré une connaissance large et complète, ils étaient en quelque sorte « naïfs ». Ils furent confrontés à certaines tendances et conditions qu'ils n'avaient jamais connues ou visualisées auparavant. Le conflit mortel de l'homme contre l'homme.
C'était un acte de brutalité envers les autres ou envers les animaux, et la jalousie de possession qui était si évidente chez ces hommes primitifs était en fait considérée comme un trait de caractère ; une phase que l'éducation corrigerait. Ils enseignaient donc dans cinq grands centres qui furent fondés au cours des trente années suivantes.
Cent ans d'enseignement ont permis une transition étonnante, les anciennes tribus d'indigènes querelleurs accédant au statut d'hommes de science. Pas une seule fois au cours de cette période, on n'a sérieusement réfléchi au fait que la branche terrestre de l'humanité a évolué à partir de ses premiers ordres d'animaux et de primates. Il avait fallu aux humains de Norca plus d'un demi-million d'années après leur propre entrée à ce stade d'avancement primaire de la vie, afin d’avoir un cerveau avec un point de raffinement qui pourrait submerger les caractéristiques prédatrices dominantes de ses origines animales. Seul le temps affine, et l’évolution effectuée artificiellement sur Terre sur les indigènes était trop superficielle.
L'explosion de la connaissance, qui avait été dotée de bonté et d'amour pour le bien de tous, a été rapidement réduite à l'avidité de la possession égoïste, et au produit de la science, maîtrisée par un besoin de tuer, qui a introduit pour la première fois les horribles armes de massacre qui ne pouvaient être conçues que par l'impulsion animale et perfectionnées par l'intellect, mais produites par l'immaturité d'un cerveau humain. Lorsqu’un appareil de haute technologie destiné au bien général a été utilisé pour conquérir, il a échappé au contrôle humain, et le cataclysme qui s'en est suivi a exterminé une bonne partie de toute vie sur Terre, et notre race a été à nouveau brisée. »
Histoire de la colonisation des Norcans sur Vénus :
Zret : « Sur Vénus, la forme humaine n'était pas apparue et ce qui restait de notre peuple a découvert qu'il était bien plus avantageux de souder les forces primitives de la nature en une existence compatible, que la manipulation sournoise d'un cerveau indiscipliné, formé à l'intelligence, bien avant d'avoir la capacité d'acquérir la sagesse d'une culture égalisatrice, qui donnait la prédominance à l'amour et à la compassion dans une fraternité humaine.
Aujourd'hui, notre foyer principal est la haute terre de Vénus ; bien qu'une bonne partie de nos recherches soient toujours menées sur Mars, en particulier en sondage électronique. En raison de son atmosphère mince et de la particularité de ses champs magnétiques, Mars se prête comme un laboratoire idéal. »
Extraits des divulgations, selon une sélection choisie :
Extrait 1 : vaisseaux spatiaux
Description des panneaux de la salle de contrôle :
Zret : « Bien que nous ne soyons pas figés dans nos vaisseaux, ce même état d'unité synchronisée est atteint grâce à une méthode de fusion du vaisseau et de l'équipage en une masse intégrale, car s'ils voyageaient en tant qu'entités séparées, les vitesses extrêmes que nous pourrions employer au décollage ou au moindre angle de déviation ou de virage complet par rapport à une ligne droite, en vol, pulvériseraient n'importe quel humain contre son siège ou sur les parois du vaisseau. Je me rends compte que ce n'est pas une explication très scientifique, mais les principes impliqués sont, au moins, contemporains et devraient vous empêcher de devenir « fou ».
En vertu de certaines règles imposées, en venant sur votre planète, nous ne sommes pas autorisés à permettre à quiconque, à l'exception de notre race, de monter à bord des vaisseaux, car une condition négative pourrait éventuellement survenir, donc un « voyage » devra attendre un jour futur si ou quand cette règle devrait être révisée. »
Les Norcans avaient des vaisseaux-villes, comme celui avec lequel ils sont arrivés dans notre système pour évacuation de leur monde. C’était de véritables montagnes circulaires de métal brillant, de trente-deux mille pieds de diamètre (note : 9750 mètres) avec leur dôme central aussi haut que le Woolworth Building (grand gratte-ciel de Manhattan de 240 mètres de haut).
Zret décrit le vol d’essai du premier de ces vaisseaux-villes : « nous nous trouvons maintenant assis dans le centre nerveux de ce grand vaisseau, et avant de flâner pour regarder par-dessus l'épaule des différents ingénieurs, dans leur vérification de routine de ses fonctions opérationnelles, je vais expliquer quelques-uns des panneaux, écrans, compteurs et cadrans qui constituent une partie importante de cette zone de contrôle. Le grand panneau juste devant, avec les traînées de lumière et les lignes en zigzag qui traversent sa surface, est le noyau récepteur de toutes les informations recueillies par les grilles d'impulsion et les scanners, dont les doigts électroniques sondent constamment les confins d'un cosmos, et ces données électroniques sont transposés et évalués par le mécanisme interne de ce panneau, alimentant les instruments de réception appropriés.

À travers la série de cinquante panneaux de gauche, qui semblent avoir un verre laiteux pâle dans leurs cadres, diverses intensités électroniques se matérialisent dans un motif visuel, et les quarante cadres de droite avec des visages légèrement enfumés, relaient les rayons lumineux en couleur et en conformité avec leur émission originale, comme si vous regardiez un film dans les vraies teintes de la nature. Les rangées de cadrans, de compteurs, etc., qui s'étendent le long de la partie inférieure du mur, sont au nombre de quinze cents au total et enregistrent dans des blocs ou unités électroniques calculés à partir de la fréquence vibratoire d'un atome spécifique et ceux que nous examinons, je les traduirai dans les tables standard de temps, de vitesse et de chiffres ronds, utilisées par votre pays particulier sur Terre.
Avec cette acclimatation générale, nous rejoindrons les ingénieurs pour déterminer notre position exacte et la distance de Tau Ceti, la vitesse de notre navire, l'heure prévue d'arrivée à cette destination et comment ces facteurs sont établis. Si vous regardez le deuxième panneau de gauche à partir du bas, vous verrez sur sa face laiteuse, un gros point noir proéminent, et encerclant obliquement, à des intervalles irréguliers, sept petits points. Ce panneau est l'un des écrans indicateurs visuels du système de guidage synchronisé du vaisseau et les points sont des impressions électromagnétiques de Tau Ceti et de ses sept planètes. Le cadran, dont nous nous approchons maintenant, qui calcule l'énergie formant les points sur l'écran à ce moment, a été émis par le soleil de Tau Ceti, il y a quatre mois.
[…]
Lorsque vous regardez vers la droite, ce cadran enregistre la diminution du temps qu'il faut à l'énergie, quittant Tau Ceti, pour créer les points sur l'écran et pendant les dix secondes que nous avons observées, son compteur enregistre que cette durée a diminué de trois cent quatre-vingt mille miles, établissant la vitesse de notre vaisseau à trente-huit mille miles par seconde ou juste une fraction de plus d'un cinquième de la vitesse de la lumière (note : environ 60 000 km par seconde).
[…]
Sur l'écran à la fin de la rangée du milieu, vous observerez un disque circulaire incliné qui a les aspects d'une roue à aubes roulant sur le bord, prête à tomber. C'est une autre galaxie spirale, la plus proche de notre propre système en distance et de la même taille et de la même constitution approximatives. Si elle était dans le domaine du possible, un voyage vers ses franges nous prendrait près de sept millions d'années et l'espace, entre les deux, est vide, à l'exception de l'énergie primordiale des électrons et des protons. En analysant sa structure, vous remarquerez son centre brillant ou noyau, ressemblant légèrement au jaune d'un œuf au plat, le côté ensoleillé vers le haut, comprenant des milliards de ses soleils primordiaux très chauds et les stries et trous sombres, dans cette zone, sont causés par l'explosion solaire et l'évacuation de gaz qui se produisent à intervalles réguliers tout au long de sa vie. Les millions de globules brillants, qui se déploient de manière concentrique, sont des soleils et des planètes qui forment ses bras massifs et incurvés et ce n'est que sur certaines planètes des soleils, qui comprennent ces bras, que vous trouverez une matérialisation de la vie compatible avec la nôtre.
[…]
Le dernier écran que nous examinerons ce soir est le troisième cadre à droite, sur cette même ligne, qui montre un sphéroïde ardent sur un fond noir de jais, et les rayons qui forment cette véritable photographie de la vie ont été émis par cette boule rayonnante il y a sept milliards d'années-lumière. En d'autres termes, il a fallu un temps et une distance presque incroyables pour que ces impressions traversent le vide de l'univers et ce qui apparaît maintenant sur cet écran est sa forme et son caractère, comme dans ces innombrables éons passés qui peuvent impressionner la capacité du cerveau à interpréter, dans un sens absolu.
Ce que vous regardez est une galaxie à naître, à un stade avancé de son évolution, comprenant l'énergie et les gaz de milliards de soleils primitifs. Il roule librement et par à-coups, atteindra parfois une vitesse proche de celle de la lumière, pourra traverser des lignes de force magnétique, et s'il ne rattrape pas ou ne heurte pas une autre galaxie établie d'une distorsion spécifique, l'énorme pression interne finira par s'étendre avec une force explosive, pour disperser d'énormes globules de gaz et d'énergie surchauffés, dans toutes les directions à partir de son périmètre et dans cette phase, puis se stabiliser dans cette chaîne réactive de commodité, pour prendre sa place dans l'univers en tant que nouvelle galaxie, avec ses structures solaires, ses planètes et peut-être faire évoluer la vie selon nos modèles familiers, si elle mûrit en spirale.
L'observation de cette entité a une petite histoire qui lui est attachée, car un scanner sur tous leurs navires et plusieurs dans les observatoires nationaux, avait maintenu une fixation constante sur son empreinte, pendant plusieurs milliers d'années, alors que chaque génération espérait être l'honorée d'assister et d'enregistrer cette naissance d'une galaxie. »
Note du livre :
Au début des années 1920, lorsque les panneaux intelligents de contrôle du vaisseau ont été décrits à Albert par Zret pour la première fois, ils dépassaient un peu sa compréhension complète. À cette époque, la science était à un stade très primitif de développement de la radio. Radar, télévision, radiotélescopes, dispositifs de séparation de la lumière, ordinateurs et de nombreuses merveilles électroniques, qui sont aujourd'hui considérées comme acquises n’étaient même pas pensée lointaine dans l’esprit du profane.
Au fil des années d'enseignement de Zret et de notre arrivée à certains des principes incorporés dans ce centre de contrôle, il est devenu très clair que le grand panneau central était un ordinateur hautement spécialisé pour contrôler automatiquement chaque action du vaisseau, ses champs de force, ses champs gravitationnels et électromagnétiques. Les "scanners" ne sont pas seulement les yeux d'un système de guidage ; ils mettent également l'Univers à la portée de ses opérateurs. Un véritable exploit de magie électronique.
Description du centre énergétique de la propulsion :
« Zret : Après la salle de contrôle et en traversant l'ouverture, en face du mur du panneau, on peut émerger dans le couloir d'un complexe circulaire, de quatre cent quatre-vingts pieds de diamètre (note : 146 mètres), le centre exact et la zone du pôle magnétique du vaisseau. A quarante pieds du mur métallique (note : 12 mètres), par lequel nous venons d'entrer, se trouve une cloison transparente de quatre cents pieds de diamètre (note : 120 mètres), abritant son cœur de cellules énergétiques qui génèrent toutes les impulsions électroniques, les champs électromagnétiques, les champs gravitationnels, la stabilisation, le potentiel de vitesse, etc.
Albert : cette cloison est-elle en verre ?
Zret : Non, sa structure est composée de plusieurs gaz surchauffés et se combinant sous compression dans ces énergies thermiques intenses, ce produit solidifié a la clarté du verre, mais sa durabilité et sa résistance sont mille fois supérieures à celles de l'acier.
Et maintenant, en regardant à travers, vous pouvez imaginer une « aiguille » massive et hautement polie, de cinquante pieds de diamètre et de sept fois sa longueur exactement cette épaisseur, qui est placée dans un support semi-gyroscopique, mais contrairement à l'axe de pivotement libre d'un gyroscope, son cadre est fixé au centre en conjonction avec une « piste » qui encercle le boîtier. Cette aiguille tourne en synchronisation avec le bord périphérique rotatif du vaisseau, créant divers champs magnétiques et des forces majeures de sa performance opérationnelle.
Par exemple, la vitesse de rotation dans sa position verticale actuelle gouverne la vitesse du vaisseau et la légère oscillation, qui peut être remarquée occasionnellement, est due à son influence stabilisatrice. Si l'aiguille était positionnée sur un plan transversal, une inversion de polarité maintiendrait le vaisseau immobile, et une induction, ou le déplacement régulé des électrons dans ce plan, permettrait au vaisseau de monter ou de descendre verticalement, la vitesse dans les deux sens étant à nouveau contrôlée par la vitesse de rotation de l'aiguille.
Je sais que cela doit vous sembler du grec ancien, mais à mesure que nous étudierons les mathématiques supérieures de l'univers, nous comprendrons clairement sa motivation entière par l'énergie électronique, la formation de champs électromagnétiques de polarités identiques et opposées, et par la compression de ces champs magnétiques, une conversion d'énergie de proportions énormes a lieu.
En appliquant ce principe de conversion d'énergie à de nombreux besoins quotidiens, l'homme fait également progresser son sort dans la vie. Si, dans le futur, vous avez l'occasion d'observer l'un de nos vaisseaux atterrir ou décoller, vous remarquerez un petit « battement » caractéristique de tous, qu'ils soient grands ou petits, car nos vaisseaux actuels sont toujours conçus selon le même principe qu'un vaisseau-ville de Norca. Quel que soit l'angle sous lequel nous approchons d'un site d'atterrissage, une pause momentanée est nécessaire pour atterrir verticalement, et bien sûr pour la phase initiale de l'ascension, une élévation verticale.
Le changement de position de l’aiguille que j’ai décrite, de la verticale vers un plan horizontal ou vice versa, provoque ce petit mouvement de battement caractéristique d’un navire pendant cette opération, et je crois que cette explication éclaircira un peu votre mystère sur la façon dont vole mon petit vaisseau. »
Principe magnétique gravitationnel :
Zret : « Mes ancêtres étaient des génies de l'électronique et ils ont mis au champ gravitationnel « magnétique » qui s'écoulent dans une seule ligne de mouvement, en relation avec la direction du vaisseau, et toutes les entités synchronisées ou « fixes » dans ce champ stabilisé de pression égalisatrice. Bien qu'il ne restreigne pas la liberté d'action, le mouvement de toute sorte ne peut être obtenu que par l'impulsion motrice de l'entité elle-même.
[…]
Nos champs se déplacent comme un segment intégral du complexe de navigation du vaisseau, et se superposent, sur l'attraction unidirectionnelle d'un « champ gravitationnel », un champ électromagnétique circulaire et, par l'unité de ces deux champs, une pression uniformément répartie est exercée sur toutes les parties de chaque entité, animée ou inanimée, sous son influence.
En substance, il réagit de la même manière que l'adhérence d'une masse solidifiée, mais contrairement à l'inflexibilité d'une structure rigide, il permet une manœuvrabilité complète par moto-impulsion. En d'autres termes, nous nous déplaçons librement, en tant que partie et dans un champ de force égalisateur, qui interdit le potentiel d'équilibre contrecarré par une pression étrangère, quels que soient les changements de direction ou de vitesse du vaisseau, comme vous marchez aussi normalement sur la surface de la Terre, faisant partie de son champ de force unidirectionnelle, inconscient de sa rotation rythmique à l'unisson du vol méthodique autour du soleil. »
Commentaire personnel :
Le déplacement est donc lent, à 1/5 de la vitesse de la lumière. Il est en rapport avec l’électromagnétisme, mais pas décrit comme le font les autres civilisations qui parlent de propulsion magnétique en suivant des flux magnétiques stellaires, dans une compréhension du magnétisme qui inclut la gravité. Ici la gravité est séparée de l’électromagnétisme. D’autres civilisations atteignent des vitesses supérieures, atteignant la moitié de la vitesse de la lumière, mais toujours subluminiques avec le déplacement dit « magnétique ». Seules les civilisations avancées maitrisant la dématérialisation arrivent à se déplacer à des vitesses des centaines ou des milliers de fois supérieurs à celles de la lumière en mode flux d’énergie dématérialisé, ce qui n’est pas le cas de Norca ici.
Zones de vie du vaisseau-ville :
Zret : « Il faudrait une sacrée randonnée pour couvrir les vingt-quatre miles carrés de son niveau inférieur, où se déroulent une variété d'expériences plus intéressantes, nous utiliserons donc un véhicule de transport et en quittant le couloir circulaire central, une rampe descendante tourne à droite pour entrer dans une étendue 2100 acres (note : environ 850 hectares) de terres agricoles et de pâturages scientifiquement conçues. De nombreux tests sont à des stades progressifs de contrôle, le sol est rempli de bactéries, d'animalcules et d'insectes de surface, à la fois amis et ennemis de la vie végétale, à la seule différence que si l'équilibre naturel est perturbé par une espèce prédominante, sa prolifération est limitée par un contrôle électronique ou chimique de sa capacité à se reproduire.
À gauche, on trouve des champs de blé, d'orge et de maïs, des rangées de courges, de légumineuses, dont des variétés de soja, de pommes de terre et de betteraves. À droite, les pâturages et les vaches brunes dorées qui y paissent sont élevées uniquement pour la production de lait et sont un peu plus petites que vos vaches laitières. Les petits animaux qui paissent avec elles sont des antilopes. Les moutons du champ voisin sont élevés uniquement pour leur laine et le corral des chevaux se trouve au-delà. Ces magnifiques animaux sont la fierté des différentes branches de la science et la compétition est intense, car ils se disputent les honneurs du spectacle et des courses.
En regardant autour de vous, vous remarquerez que les abeilles bourdonnent parmi les fleurs de trèfle et dans les fleurs, bordant les deux petits ruisseaux qui traversent le pâturage. Le long des murs du navire, dans cette zone, se trouvent des postes de traite, des centres de recherche, des laboratoires et des installations de fabrication d'équipements.
À côté des terres agricoles, 900 acres (environ 365 hectares) sont plantés d'arbustes à baies et de vergers de pommiers et de pruniers, certains en fleurs, d'autres portant des fruits. Les deux ruisseaux continuent à travers le verger, on y trouve de temps en temps une croissance de cresson d'eau et un poisson ressemblant à une truite peut sauter pour attraper une mouche. Les morceaux de plumage brillants qui s'élancent dans le paysage représentent, en grande partie, les pinsons mangeurs de graines de base et les familles de grives mangeuses d'insectes et de vers du monde des oiseaux. L'effet d'éclairage artificiel produit un bénéfice identique de lumière, de chaleur et d'énergie, tel qu'émis par un soleil indigène, pour que cela donne une impression de véritable nature et il est difficile de réaliser que vous voyagez dans l'espace à une vitesse incroyable de trente-huit mille miles par seconde.
Au-delà du verger, nous entrerons dans une forêt de deux mille acres (note : environ 810 hectares), un centre principal de production d'oxygène, grâce aux processus de photosynthèse de la vie végétale absorbant le dioxyde de carbone et expulsant l'oxygène. Tous ces arbres appartiennent au genre conifère, un groupe de vinnospermes, dont les graines exposées se regroupent dans diverses configurations d'un cône et sont très similaires aux pins, cèdres et ifs de la Terre. Un ruisseau se termine ici dans un assez grand étang, regorgeant de spécimens de recherche de la vie aquatique et entouré de fougères et de joncs. Un bassin adjacent est une conservation du développement des algues. Des sentiers nuptiaux serpentent à travers les arbres, vous pourrez apercevoir une antilope et des oiseaux grimpeurs d'arbres de la famille des pics, ainsi que des pinsons et des grives, alors que nous traversons ce cadre idyllique pour émerger dans ce que je vais déduire, comme la zone « ville » du vaisseau.
Nous voyons d'abord une magnifique piste de course d'arène façonnée dans une splendeur à couper le souffle d'excellence architecturale. Le ruisseau trace des motifs à travers le motif floral exotique du champ intérieur, pour se terminer dans un petit lac au-delà de ses limites. On y trouve des logements pour deux mille deux cents familles, des théâtres, des terrains de sport et des terrains de tir à l'arc, le tout conforme à un motif de beauté qui symbolise tant ma race.
Sous le sol ou le « plancher » de ce niveau inférieur de seize mille acres (note : 6475 hectares) se trouvent un réservoir d'eau et un autre au niveau le plus élevé du navire. Les niveaux intermédiaires abritent une grande partie de ses mécanismes, des potentiels de fabrication, un centre de « réparation » électronique pour les dysfonctionnements physiques, des « magasins » de distribution de nourriture et de vêtements, etc. »
Extrait 2 : la mort de la planète Norca et son évacuation de masse pour arriver sur Mars
Évacuation de masse de leur monde et adieux :
Zret : « Il ne restait qu'une seule issue possible à l'extinction totale : l'évacuation et les dernières années d'habitation dans un environnement indigène étaient plutôt une existence frugale qu'ils enduraient, vivant entre leurs remarquables vaisseaux et la surface de ce monde mourant pendant qu'ils étudiaient, calculaient et traçaient une route vers un système solaire contemporain. Cette étude et son évaluation ont été minutieusement approfondies, car il y avait peu de marge tolérable pour des erreurs, et des choix limités aux éléments de vitesse, de temps et de distance, pour le contact avec une planète contenant de l'eau.
La vitesse des véhicules bien établie, en vol continu, à trente-huit mille miles par seconde (note : 60 000 kilomètres par seconde), et la distance de déplacement limitée par une durée de soixante-cinq ans : c’est le point d'épuisement des capacités d'approvisionnement en produits chimiques et en eau, par leurs systèmes de retraitement, pour soutenir un complément d'animaux, de plantes sélectionnés les évacués au nombre de deux cent quarante-trois mille hommes, femmes et enfants. Ils sont la représentation restante d'une nation autrefois puissante qui, à travers tant de milliers d'années d'adversité naturelle, avait été forcée de contrebalancer sa population par une pratique stricte de contrôle des naissances.
[…]
L'étoile qu'ils ont appelée Ni Runth, notre soleil, était située dans ce rayon d'espace-temps de Tau Ceti et toutes les sondes électroniques ont confirmé qu'au moins deux de ses planètes indiquées étaient porteuses d'eau et compatibles avec la matérialisation de la matière dans les composés à partir desquels elles avaient évolué. La voie de fuite vers ce système solaire fut unanimement acclamée. »
Commentaire personnel :
Tau Ceti est situé selon les terriens à 12 années lumières de distance, donc à 1/5 de la vitesse de la lumière, le voyage dure 60 ans, ce qui fait partie de la limite accessible par les Norcans avec leurs vaisseaux qui ont de quoi faire vivre leur population du vaisseau pour au maximum 65 ans.
Zret : « Au cours d'une touchante cérémonie d'adieu, une brève histoire de leur nation, avec la date et la destination prévue de la migration, fut inscrite sur la paroi de la falaise blanche qui jadis prêtait sa beauté au flanc d'une vallée verdoyante, pour se dresser maintenant nue et nue contre un ciel flamboyant, mais chaque personne qui défilait s'agenouillait pour embrasser la base de cette pierre, dans un vêtement déchirant d'adieu à une origine de naissance, leurs visages baignés de larmes sans honte, alors qu'ils se dirigeaient vers les emplacements prévus dans les soixante-deux navires de la flotte."
Chacun des quarante navires "passagers" est une "sœur" et une réplique du navire Norca, abritant 5100 personnes et plusieurs centaines d'animaux des familles bovine, équine, ovine, antilope, chien et chat, quinze espèces d'oiseaux, ainsi que de nombreux genres de plantes et d'insectes dans leurs "fermes" scientifiquement conçues. Les 22 "transports" étaient disposés selon des modèles similaires plus petits pour compléter environ 1770 hommes et femmes qui étaient les "techniciens" en charge de la majeure partie de tous les matériaux, machines, des appareils électroniques, des instruments de laboratoire et de recherche, etc., ont été chargés sur ces navires et ainsi une civilisation déterminée a entamé son fantastique voyage, vers un havre espéré, qui promettait le dernier et unique salut de sa race. »

Histoire de l’arrivée catastrophique des Norcans sur Mars et description de Mars :
Zret : « La durée principale du vol, qui dura 58 ans et sept mois, les amena aux influences marginales de notre système solaire et se déroula sans incident, sans trop de changement par rapport au mode d'existence qu'ils avaient connu et auquel ils s'étaient habitués, au cours de ces dernières années de proximité avec leur planète natale, à l'exception d'une appréhension compréhensible concernant le but ultime.
Mais avec ce but en vue et leurs espoirs axés sur l'euphorie de la victoire, le désastre frappa, car les polarités opposées de leurs vaisseaux, des appareils électroniques et des systèmes de guidage, qui avaient bien servi et avec précision sur ces millions de kilomètres, furent l'impulsion apparente qui termina un vol épique en un horrible holocauste. (Cette erreur de calcul n’a jamais été entièrement confirmée.)
Le soleil agissait apparemment comme un aimant gigantesque et ils étaient incapables de contrôler complètement les vitesses énormes, alors que leurs vaisseaux tombaient de manière incontrôlable dans sa masse ardente.
Les planètes étaient dans la ligne générale de chute et au moins deux des vaisseaux en chute libre ont heurté Jupiter (on n'en a plus jamais entendu parler). L'un s'est écrasé sur Mars et l'autre sur Vénus (des fragments ont été retrouvés plus tard).
Par un miracle du destin, le vaisseau expérimental original a croisé la trajectoire de Mars et n'a pas brûlé, explosé ou brisé à l'impact, mais a ricoché et après plusieurs orbites décroissantes de cette planète, a sauté sur le sable, la poussière et les monticules de sa surface pour finalement s'enfouir partiellement dans une grande colline qui s'est ouverte en deux, pour n'en démolir que le bord d'attaque, car l'événement le plus incompréhensible de tous a permis la survie de trois mille sept cents de ses occupants.
Après avoir récupéré du choc et du stress qui ont mis fin à ce voyage d'espoir, les soins aux blessés, animaux et humains, la "crémation" des morts, les tentatives répétées de communication avec d'autres vaisseaux de la flotte, ont abouti à une réponse négative alors qu'ils se préparaient à des explorations provisoires de cette étrange planète, sur laquelle ils étaient maintenant échoués et qui, à première vue, ne semblait pas beaucoup plus hospitalière que la patrie qu'ils avaient fuie.
L'atmosphère était assez mince, avec une pression d'une fraction inférieure à six livres par carré au niveau moyen de la surface, avec des journées modérément tempérées et des nuits froides, mais un champ d'exploration plus large révéla qu'ils avaient « atterri » sur l'un des vastes déserts de sa zone équatoriale, et qu'il y avait de l'eau, pas trop abondante, avec une pression atmosphérique plus élevée au « Nord » et au « Sud », avec quelques plantes et une petite vie animale, prédominée par les familles de rongeurs et de reptiles, quelques espèces de poissons et des millions d'insectes, mais aucune trace de forme humanoïde.
Il y avait aussi des calottes glaciaires peu profondes à chaque pôle qui représentaient un réservoir dormant à exploiter par des techniques d'ingénierie. La planète n'apparaissait pas dans une catégorie exacte d'extinction imminente, mais plutôt dans une sorte de temps suspendu de la détérioration naturelle. La durée pendant laquelle elle resterait dans cet état ne pouvait pas être immédiatement déterminée, mais au mieux, cela ne promettait aucun paradis.
[…]
La première décennie dans cet environnement étrange fut une période précaire. Leur grand vaisseau était paralysé et irréparable. Il était pourtant un havre de paix, avec certaines de ses fonctions vitales encore intactes. Mais les « transports » avec leurs précieuses cargaisons de matériel, de machines, d’appareils électroniques, d’équipements de laboratoire et de personnel de ces nombreuses sciences, étaient détruits ou hors de portée d’un système de communication désormais réduit. »
Reconquête spatiale :
Zret : « Notre programme d'enseignement a toujours comporté un semestre « élémentaire » de vingt et un ans, au cours duquel toutes nos sciences connues sont étudiées et un semestre final de cinq ans ou « majeure », dans la science pour laquelle l'étudiant a montré une adaptabilité plus complète au cours du semestre élémentaire. Avec cette connaissance générale de leurs connaissances antérieures
Grâce à l'éducation, une population clairsemée a été soudée à une ancienne structure nationale de cinquante-six sciences alors qu'elle s'efforçait de retrouver un mode de vie, sous des philosophies d'amour et de beauté.
Ce n'est qu'un peu plus de mille ans plus tard que ces scientifiques, issus d'une « nation » en pleine croissance, ont dévoilé les mystères des champs « magnétiques » de ce système solaire, de son potentiel énergétique et de ses sources d'énergie à grande vitesse. Ils ont ensuite conçu et construit les « vaisseaux » qui ont servi à exploiter cette énergie, alors qu'ils lançaient des expéditions jumelles d'exploration vers les planètes voisines de Vénus et de la Terre. Le succès de ces missions garantirait la sécurité de la vie, si leur planète devenait inhabitable et, peut-être, réaliserait un rêve, dans leur recherche incessante d'un environnement plus compatible, dans lequel étendre leurs études et profiter pleinement des avantages que cette connaissance et son application, dans un raffinement de la nature, peuvent apporter. »
Des lettres d’archives de Norca envoyées à Albert disent ceci : « Nous sommes arrivés à la conclusion que notre planète (Mars) est en train de mourir lentement et bien qu'il n'y ait pas de danger imminent, nous savons qu'à un moment donné, dans les millénaires prévisibles du futur, elle deviendra incapable de soutenir la vie, si on la laisse se détériorer dans son cycle naturel.
[…]
La base de ce récit concernera une partie du projet d'exploration des planètes jumelles, la Terre et Vénus, qui depuis tant d'années ont été étudiées par observation visuelle. Enfin, ce grand moment est arrivé, plusieurs vols de reconnaissance ont été effectués, des tests de radiation, de l'atmosphère et une évaluation générale de l'environnement que nous pourrions rencontrer, car la vie sur les deux planètes semble être primitif, car il n'y a aucune trace visible de villes ou d'autres formes et ordres indiquant l'homme civilisé. Deux expéditions sont prêtes à décoller, chacune avec un objectif différent, mais avec la même intention, l'atterrissage pour la recherche scientifique sur des planètes extraterrestres.
[…]
Notre destination la sphère teintée de bleu, la Terre. Plus bas, le modèle terrestre avec ses mers, ses lacs et ses rivières enclavés se détache, les montagnes prennent forme, certaines indiquent une activité volcanique, de grandes forêts aux racines profondes se distinguent de la végétation de fougères et de marais tandis que nous faisons plusieurs cercles de la planète en observation générale. Dans de nombreuses zones ouvertes, nous remarquons des silhouettes humaines qui se précipitent pour se mettre à l'abri et à chaque fois, nous laissons tomber quelques-uns de nos paquets de cadeaux. Après cet examen minutieux et cette étude du terrain, nous confirmons que la vie est à un stade primitif et nous nous préparons pour notre premier atterrissage. L'excitation est à son comble, car nous approchons de l'endroit que nous avions précédemment choisi pour cet événement sans précédent, un plateau, niché dans une vallée de pins, de palmiers et de cyprès. Il est situé à peu près à l'ouest des îles du Cap-Vert sur une grande étendue de terre qui s'étend de la pointe de l'Afrique actuelle jusqu'à six cents milles du Groenland. »
Extrait 3 : passé de la Terre et colonisation des Norcans / Vénusiens
Zret : « Voici une analyse de Mars et de la Terre, deux des trois planètes contenant de l'eau de ce système. L'emplacement, le volume et la dynamique de la Terre sont idéaux pour la production et la rétention d'eau abondante dans son atmosphère et ses mers, pendant une période de temps prolongée, mais une dépréciation est évidente dans nos treize mille ans d'enregistrement. Mars, d'autre part, bien que plus éloigné et plus petit que la Terre, entre dans cette norme de masse requise. etc., pour produire à l'origine une accumulation assez abondante, mais son volume moindre et en proportion, sa dynamique, n'ont pas pu empêcher l'échappement d'une grande partie de cette humidité, de son atmosphère et de sa surface. Les planètes naturelles plus petites, même dans un emplacement favorable par rapport à un soleil spécifique, n'ont pas la capacité de construire ou de retenir la vapeur chimique qui pourrait établir une atmosphère, ou se condensent sur leurs croûtes, sous forme d'eau.
En détournant momentanément notre visite, je pense que vous comprendrez mieux les forces énormes en jeu et pourquoi cet immense vaisseau (note : Zret parlait du vaisseau-ville d’exploration) doit transporter sa propre réserve d'eau, mais nous espérons que la sonde éternelle de l'esprit humain surmontera un jour ce problème et que la recherche scientifique résoudra l'énigme de la moindre dynamique dans la création de ce précieux fluide. »
Après s’être installés sur Mars, et exploré Vénus, les habitants de Norca ont fini par rejoindre la Terre, sur laquelle ils ont établi cinq colonies il y a environ 13 000 ans. L'une d'elles se trouvait sur le continent perdu de l'Atlantide. Ils sont partis après le déclenchement de la guerre atomique.
Les habitants de Norca ont doté nos ancêtres de leur intelligence, au cours d'une colonisation de courte durée sous ces préceptes, qui s'est terminée par un massacre de masse et une destruction quasi totale de la planète à cause de notre insatiable envie de conquête.
Il y eut période d'observation avant l'atterrissage et l'exploration de la Terre, il y a 13 000 ans, par les ancêtres de Zret.
Zret : « selon votre horloge galactique, « l'homme élémentaire » a évolué à partir d'un ordre animal inférieur, il y a plus de seize millions d'années. »
Races de diverses couleurs sur Terre :
Les hommes observés y étaient des Cro-Magnons, les derniers de nos ancêtres blancs primitifs. Ils parcouraient certaines parties de la planète, plus dans l'essence des troupeaux d'animaux que dans une science sociale de la civilisation. C'est environ 100 ans plus tard que l'homme moderne est devenu presque immédiatement un être essentiel, sans la longue transition de l'évolution : mais grâce à l'éducation et aux mariages avec cette race venue de l'espace.

La première exploration de la Terre s'est faite dans le centre nord de l'Atlantide. Une terre désormais légendaire où l'être humain élémentaire de la Terre est né, il y a 16 millions d'années. C'est ici qu'ont lentement évolué la race noire actuelle et la race bleue pratiquement éteinte.
La race noire fut la première « branche » d'une lignée ancestrale de primates à atteindre l' « être humain » primitif. Son évolution a commencé dans le sud de l'Atlantide.
La race bleue, a évolué dans le nord de l'Atlantide. Six petites filles de la race bleue furent les premières « contactées » avec ces explorateurs venus de l'espace.
Zret donne le récit des archives : « Finalement, la curiosité a dû vaincre leur peur car cent trente hommes, femmes et enfants sont sortis des bois, tous avaient la peau bleue et étaient légèrement vêtus. Les hommes portaient des gourdins, des haches de pierre et des lances à pointe de pierre et mesuraient entre six pieds six pouces et sept pieds de haut avec des corps bien proportionnés. Lorsqu'ils sont arrivés à environ cinquante pieds de nous, les armes ont été saisies à deux mains et tendues en travers au-dessus de leurs têtes, ce que nous avons pris pour un geste d'amitié, nous avons donc brandi des tissus aux couleurs vives, des rubans, des colliers et des types d'herminettes et de haches, des paquets, de la même manière et la réponse a été instantanée car ils sont arrivés en courant, riant et hurlant comme des enfants. Nous avons ouvert des contenants de jus, de fruits et légumes séchés, confits et en conserve, des gâteaux, une sorte de pain et du poisson fumé. Ce fut une grande journée de joie.

[…]
Nous avons classé les indigènes en cinq groupes principaux, selon la pigmentation de la peau. La race dorée (de loin la plus nombreuse) habite les terres de l'est de l'Europe du Sud, à travers l'Asie et la Lémurie presque jusqu'aux côtes de l'Amérique centrale. La race blanche au Groenland, à travers l'Europe du Nord et du Centre et l'Asie jusqu'en Sibérie. La race cuivrée de la Sibérie jusqu'à la pointe de l'Amérique du Sud. La race bleue du centre et du nord de l'Atlantide et à travers le centre-nord de l'Afrique. La race noire, du sud de l'Atlantide et de l'Afrique jusqu'à Bornéo. Ces races avaient une caractéristique commune : elles avaient toutes les cheveux noirs et leurs yeux variaient du brun clair au noir. »
Éducation des indigènes de la Terre et premières cités bâties :
Zret : « Notre première cité, qui devint plus tard la plus grande de toutes, fut établie sur le site de notre premier débarquement, la deuxième au Pérou, la troisième à un endroit situé juste à l'est des îles Marshall, la suivante au sud du Tibet et la dernière au Liban. À partir de ces cinq grands centres, nous avons commencé à étendre nos colonies. Nous avons eu très peu de problèmes avec les indigènes, en fait, ils attendaient tous avec impatience notre arrivée, étaient prêts à travailler avec nous et très désireux d'apprendre. Au début, notre seul grand problème était leur attitude belliqueuse et belliqueuse les uns envers les autres, car ils ne connaissaient qu'une seule façon de régler les conflits : la force.
Nos premières lois établies étaient des codes de représailles, blessure pour blessure, brûlure pour brûlure, etc., et démontraient que la force n'était pas bonne car un enfant avec un levier pouvait déplacer une pierre que l'homme le plus puissant ne pouvait pas déplacer, un homme plus faible avec un petit appareil pouvait couper un rocher en deux ou désintégrer aussi facilement un troupeau d'éléphants et que le seul atout de la force brute était la prouesse physique de l'athlète dans des jeux compétitifs pour le plaisir et non comme base d'un mode de vie. Ces codes furent plus tard adoucis par ceux de la cause et de l'effet et de l'arbitrage.
En vingt ans, grâce à la patience, à la tolérance et à une philosophie fondée sur la beauté de la pensée et de l'amour et sur l'éducation des enfants, nous avions développé cinq communautés intelligentes et culturellement avancées. Ils avaient appris à cultiver la terre et les rudiments de l'élevage car nous avions introduit le coton, le maïs, le blé, l'orge, les haricots, les ignames, les pommes de terre, les pommes et les prunes. Le cheval, la vache laitière, le mouton, le lévrier et le chat domestique et ils devenaient également experts dans de nombreux arts et métiers. À mesure que la sécurité remplaçait le besoin et la pensée négative, leur peur des esprits disparut progressivement. Nous avons colonisé sur la base de l'égalité pour tous, sans distinction de race ou de couleur, et notre seule supériorité était celle des enseignants et des guides dans un nouveau mode de vie. (Votre race blanche a toujours été la plus agressive et a donné un sentiment subtil de tolérance méprisante dans ses relations avec les autres.)
[…]
Au fil des années, nous avons établi de nombreuses villes, universités, centres de recherche et arènes pour les courses, le sport et les jeux.
Quelques incidents survinrent au cours des quarante années suivantes, ce qui aurait dû nous mettre sur nos gardes. Le premier se présenta sous la forme d'un ressentiment envers nos centres privés utilisés pour les visiteurs et les conseils de la mère patrie. La méchanceté envahissait souvent les jeux compétitifs, une flèche apparemment perdue trouvait sa cible dans l'un de nos peuples, lors d'un concours de tir à l'arc. Beaucoup de nos scientifiques qui faisaient des recherches sur les métaux, la propulsion, les rayons et l'électronique préféraient travailler en isolement et cette demande avait toujours été honorée par notre peuple, mais pas par vos ancêtres, car ils se sentaient exclus bien qu'ils aient accès à tous les principes, sauf un, ils travaillaient sur la majorité des projets avec nos scientifiques. Le seul principe, qui n'a pas été divulgué, était la décomposition de la structure atomique de la matière et il était un secret bien gardé depuis son développement, car bien que ses avantages soient nombreux, il avait également une force potentielle de destruction, même d'une planète, s'il était utilisé de manière imprudente. Au cours des années suivantes, ces griefs et d'autres griefs imaginaires ont suscité une certaine agitation, des sociétés se sont formées dans lesquelles nous étions bannis et des rumeurs se sont répandues quant à notre statut d'étrangers, d'envahisseurs venus d'un autre pays. »
Destruction de l’Atlantide :
Un appareil de désintégration a été dévié de son usage pour un pouvoir de destruction par la race blanche de la Terre, qui avait été éduquée et élevée à un haut niveau d'intelligence par les ancêtres de Zret.
Il y a seulement 12 800 ans, cet appareil fut utilisé. En conséquence, les barrières terrestres se détériorèrent, des milliards de tonnes d'eau de mer se vaporisèrent instantanément, libérant le contenu en sodium de son sel qui avait été stabilisé en solution, dans une énorme explosion, un tremblement de terre et une réaction volcanique qui noyèrent les cris des mourants, tandis qu’une partie du continent explosait.
L'océan a finalement inondé la scène de cet holocauste et cache aujourd'hui tranquillement un cimetière d'horreur ; qui était autrefois une terre de vie et de beauté.
Voilà le récit des archives donné par Zret : « Nous avions adopté une attitude magnanime envers les petites différences, les jalousies mesquines et les échauffourées, mais nous ne réalisions pas que l’envie de nationalisme, le désir de conquête n’avaient pas été effacés mais reposaient simplement en sommeil dans leur caractère émotionnel. Ils étaient maintenant bien éduqués, versés dans les sciences, l’ingénierie, les arts et l’artisanat, avaient leurs dirigeants élus et leurs conseils dirigeants qui avaient apparemment décidé que nous avions dépassé notre utilité.
Nous ne pouvions plus ignorer ces rumeurs, les menaces voilées et les incidents, aussi un comité d’enquête fut-il organisé pour déterminer l’étendue de leur plan, le but ultime et la méthode prévue pour y parvenir. Une bonne partie de la population était toujours loyale et nous avons rapidement découvert la stratégie opérationnelle de son plan. Un plan d’une ampleur stupéfiante, car nous n’avions absolument pas eu connaissance du vol de la formule de désintégration, au moyen d’un tour de réfraction de la lumière, et il était utilisé pour fabriquer des dispositifs de destruction et de conquête. Il pensait que notre annihilation ici serait la phase initiale de la campagne, puis sur les autres planètes. Nous avons rassemblé autant de femmes et d'enfants que le bateau disponible pouvait en transporter et les avons renvoyés chez eux en lançant un S 0 S pour demander de l'aide et nous avons tenté à la hâte, avec les moyens limités dont nous disposions, de mettre au point un système de neutralisation, mais nous ne savions pas exactement où ni dans quelle mesure ils avaient réussi dans leur préparation et notre aide n'a jamais eu le temps d'arriver car ils ont apparemment paniqué en apprenant notre découverte de ce complot insidieux.
Par précipitation, par erreur de conception ou par manque de méthode de contrôle préconçue, le monde a littéralement pris fin. La concentration principale de la puissance de l’arme s'est concentrée sur nos centres d'Atlantide et de Lémurie, de loin les plus grands et les plus gracieux de toutes nos créations artistiques dans ce nouveau monde. Des cités et des communautés enchantées d'une beauté merveilleuse, conçues avec amour et construites pour la joie, le confort et l'opportunité de tous. Une excellence culturelle qui n'a jamais été égalée.

Des vagues de force énergétique se sont propagées du nord au sud, grossissant à mesure qu'elles avançaient, tout sur leur passage s'est transformé en poussière et a disparu, les barrières terrestres naturelles se sont désintégrées et les mers ont déferlé, provoquant d'énormes tremblements de terre et une action volcanique, des continents entiers ont explosé et ont été projetés dans l'espace. La vitesse orbitale de la Terre s'est accélérée et elle a dérapé sur une légère tangente.
Mais elle s'est stabilisée à un million de miles plus près du soleil et, bien que sa rotation ne se soit pas arrêtée, une nouvelle oscillation s'est ajoutée à la dévastation et les turbulences n'ont pas cessé pendant de nombreuses années. Environ les deux tiers de la planète étaient recouverts de glace. Le plus grand miracle de tous fut qu'un petit pourcentage de vie ait réussi, d'une manière ou d'une autre, à survivre.
Pendant plus de trois mille ans, la planète resta comme morte, avec pour seul signe de vie des taches isolées de végétation verte, mais dont les graines semblent indestructibles. »
Note :
La première tentative de libérer le pouvoir destructeur latent de la nature, comme outil de la convoitise humaine, s'est soldée par la destruction d'une partie de la surface d'une planète. Qui peut prédire le résultat d'une prochaine tentative ?
Parallèlement à aujourd'hui, les descendants de cette même race blanche ont fait des recherches sur l'Atome, le pouvoir créateur d'un Univers, pour révéler ses secrets de massacre et de conquête par la puissance militaire. Alors voilà pourquoi la race de Zret s’inquiète.
Extrait 4 : interaction des Norcans / Vénusiens avec la Terre actuellement
Surveillance atomique et écran de neutralisation planétaire :
En 1904, ils ont ouvert la voie à une centaine de leurs observateurs spécialement formés, et les ont infiltrés en petits groupes de techniciens dans tous les principaux pays de la Terre. Leur travail consistait à surveiller et à évaluer chaque étape de notre progrès scientifique, à infiltrer la société humaine.
Albert écrit : « Nous étions en 1901, à une quarantaine de millions de kilomètres de distance, lorsque « Zret » et plusieurs de ses collègues se réunirent dans une salle de conférence pour discuter d'une question d'importance vitale avec leur conseil d'administration, un éminent organisme composé de vingt-huit hommes et vingt-huit femmes, chacun représentant élu des cinquante-six sciences. Le sujet qui suscitait le plus d'intérêt était cette même Terre et ses habitants modernes.
[…]
Définitions de solutions résolues dans une conclusion unanime ; contact intime avec les habitants de la Terre, par une infiltration cryptique, dans des familles spécifiques d'ingénieurs et de physiciens. Étudier avec eux, travailler avec eux, comme l'un des leurs et ainsi avoir le doigt sur le pouls de la tendance. Toute percée spectaculaire pourrait alors être immédiatement évaluée et si elle incarne une tendance à la réaction cataclysmique, la procédure dans les principes fondamentaux d'une neutralisation pourrait être élaborée, en secret.
[…]
L'ensemble de l'entreprise fut institué comme un système d'honneur, sur une base volontaire, avec une période maximale de participation fixée à cent ans, une limite de temps nécessaire pour leur retour, pour subir le processus de rajeunissement indispensable à l'allongement de l'espérance de vie. Au début, une controverse s'éleva avec l'élément féminin, à cause de leur désir de se porter volontaires pour cette noble mission ; mais après explication et décision, par le conseil, elles furent convaincues de l'impraticabilité de l'exposition aux pratiques inconnues et barbares de la Terre. Dans certains pays, une femme n'était qu'un simple bien dans le ménage ; l'horreur endurée par la féminité sous les armées conquérantes de la guerre et même dans les pays hautement cultivés, elles peuvent être soumises à l'humiliation des coups, des agressions, du viol et peut-être de la mort ; par la luxure ou le crime et que le physique masculin éliminerait beaucoup de ces potentiels imprévisibles.
Des spécialistes furent envoyés sur Terre pour « rechercher » trois cent cinquante familles afin de calculer et de synchroniser les détails complexes de ce programme complexe et de le coordonner avec leurs laboratoires respectifs. Cette étude fut réalisée en deux ans et cent « volontaires » se rendirent dans les villes désignées de chaque grand pays de la Terre, de février à juin 1904, selon une méthode sans précédent, pour infiltrer un noyau capable d'anticiper et de prévenir toute future débâcle résultant du génie mal dirigé du cerveau humain.
La liberté d'action complète de ces cent techniciens était limitée par un ensemble de cinq règles et sous-titres inviolables pour la durée de leur séjour sur Terre. »
L'apparition « prolifique » ultérieure des OVNI est contemporaine de nos recherches dans les années 1940, concernant la bombe atomique, envisageant la probabilité d'un engin nucléaire « incontrôlable » déclenchant la détonation de la plus grande bombe de tous les temps, la Terre elle-même.
Avec notre retour à la recherche sur l'atome depuis les années 1940, ce groupe de cent observateurs a été chargé d’évaluer une avancée des forces destructrices et pour déterminer notre potentiel à détruire notre planète.
Nous leur sommes redevables d'avoir fabriqué avec efficacité un écran neutralisant, englobant la terre, constitué par l’intérieur de ce qui est maintenant connu sous le nom de « ceinture de Van Allen ». Cette action était une prévoyance pour contrecarrer un éventuel cataclysme par une réaction en chaîne de fission l'atome d'hydrogène, lorsque nous risquons de perdre le contrôle, garantissant ainsi une chance de survie limitée.
La création de cet écran et son perfectionnement ultérieur ont donné naissance à la myriade des « boules de feu » et des « objets volants non identifiés » observés dans les années 1950 et suivantes.
Après la dynamisation de cet « écran », un groupe de ces hommes a cherché à instaurer un contact verbal, dans le but d'instiller un courant de pensée pour compenser nos entraves afin « d’essayer de faire rentrer l'homme adulte dans son manteau d'enfant ».
Ils craignent depuis le développement des armes atomiques que, sans stabilisation, notre dérive apparemment sans but vers un « âge nucléaire », accablé par le stigmate de la guerre, de la prolifération déraisonnable, de la famine et du chaos d'idéologies conflictuelles, ne mène qu'au gouffre de « l'oubli ».
Surveillance des problèmes possibles que la Terre peut causer aux autres planètes :
Zret : « Nous avons laissé les races de la Terre se débrouiller seules, sans aucune envie de répéter une erreur commise par nos ancêtres, mais en sondant des systèmes stellaires lointains, nous avons observé qu'une explosion occasionnelle d'une planète stratégiquement placée détruirait complètement toutes les autres planètes d'un système solaire spécifique et les débris récupérés par son soleil, qui dans certains cas a également réagi en un bouleversement violent. Le potentiel de catastrophe planétaire n'a pas encore été atteint par vos seigneurs de guerre, dans leur course effrénée pour recréer le summum des énergies destructrices ; mais vous vivrez peut-être pour voir le jour de cette probabilité.
[…]
Nous sommes pleinement conscients de la puissance impressionnante d'un cerveau humain et aussi que la pression de la férocité animale, lorsqu'elle est libérée dans la fureur aveugle et irraisonnée de la bataille, peut dépouiller même son contrepoids de bon sens. Si notre inquiétude se matérialise, nous ne serons pas « pris au dépourvu » cette fois-ci, car notre position ici permettra d'évaluer les contre-mesures appropriées qui, au moins, assureraient l'équilibre du statu quo de l'orbite planétaire. »
Extrait 5 : philosophie des Norcans / Vénusiens
Zret : « Les principes fondamentaux de nos philosophies glorifient la suprématie de « l'Être » car, tout au long de notre vie, nous nous efforçons d'accroître cette joie de l'existence dans un royaume d'amour désintéressé, qui combine les bienfaits de la science dans un mélange d'esprit et d'action. Cette beauté de la pensée ne se limite pas à la fraternité humaine, mais s'élargit pour englober toutes les manifestations de la « matière », car nous émergeons aussi de ce même segment minuscule d'un tout indéterminé et, même s'il donne une impression de limites illimitées, il ne représente qu'un modèle mineur de cette force universelle ; mais chacun a son droit inaliénable à accomplir un dessein passager dans un état de « vie ». Si un intellect supérieur peut aider dans le sort de ceux qui sont de moindre rang, qu'il en soit ainsi : mais si ces entités rejettent ou ne peuvent bénéficier d'un acte de bienveillance, elles sont laissées à poursuivre leur propre destinée, libres et sans être inquiétées. »
Extrait 6 : le Noyau galactique et son action sur les cycles planétaires et les catastrophes planétaires
Zret donne les informations suivantes :
« Les variations de la structure de la galaxie sont dues à la nature des systèmes solaires, sauf dans le cas d'une formule évolutive, et ces adaptations sont généralement confinées aux limites d'un système solaire spécifique. La conformation de ses innombrables complexes de vie dépend du type de soleil, de sa position dans la galaxie et de la position du périmètre de la galaxie par rapport au « noyau » qui tourne dans son cycle de rotation de 223 millions d'années.
Même la violence d'un tremblement de terre occasionnel, d'une éruption volcanique, d'un blizzard ou d'un ouragan qui apparaissent dans des cas isolés, sont comme un zéphyr d'été face à une tornade lorsqu'on compare les formidables contraintes que le « noyau » exerce sur les planètes de tous les systèmes solaires, à divers stades et positionnements d'un même système galactique.
Au cours de certaines phases, il plisse la surface d'une planète pour former d'énormes chaînes de montagnes ou leur permet de s'éroder en collines basses. Il déclenche une période de glaciation majeure et deux périodes de glaciation mineures et sa pression inégale d'énergie pulsatoire, s'associant pour être assimilées par un soleil, influence les oscillations de température drastiques, interfère avec les trajectoires normales des tempêtes provoquant, soit des pluies abondantes, soit des périodes prolongées de sécheresse et dans certains cas déshydrate complètement une planète. Dans le passé, il a fait aspirer les deux planètes extérieures de ce système solaire, et a été le principal moteur de la fragmentation d'une troisième. En fait, l'existence même d'une planète et ses cycles de vie, dépendent des réflexes capricieux entre le Noyau, la Galaxie et son Soleil spécifique.
[…]
Pour être plus précis, le Noyau est un formidable véhicule de mouvement, comprenant de l'énergie pure et au zéro absolu. Un formidable déversement d'énergie donne naissance à l'électron et au proton comme deux faces d’une pièce, et comme ils sont courbés dans les lignes de force magnétiques, entourant le noyau, leur accouplement crée les atomes d'hydrogène, blocs de fondation de toute matière, car par une fusion par synthèse, les soleils primitifs sont formulés, puis les soleils et les planètes dans le groupement éventuel des galaxies.
Dans cette action de synthèse, et les soleils des galaxies qu'ils forment, se trouve la seule « chaleur » de l'univers. Les grandes périodes glaciaires se produisent dans cette proximité plus étroite du noyau, car un bras spiral est tiré à son extrême le plus éloigné de la masse de la galaxie, et le soleil moyen n'est pas assez chaud pour compenser complètement cet impact direct de son souffle glacial. Pendant une bonne partie de cette ère, la majorité des chutes de neige et de glace qui s'accumulent sur une planète, en hiver, ne fondent pas avec l'arrivée de l'été et, au fil des milliers d'années, se développent dans les glaciers gigantesques qui couvrent sa surface, alors qu'ils rampent lentement vers l'équateur. Mais même une période glaciaire ne persiste pas dans un ordre méthodique tout au long de sa durée et est aussi erratique, dans ses modalités, que les innombrables autres déviations qui se matérialisent dans la rotation galactique, sous l'influence imprévisible qu'exercent les pulsations du noyau.
Cette pulsation n'est pas un cycle rythmique, comme le tic-tac d'une horloge ou un battement de cœur, mais des éruptions sporadiques en spasmes de mille ou de milliers d'années, dues à un bouleversement interne apparemment colossal et à l'extrême qui en résulte, dans son déversement d'énergie, qui non seulement forcent une courbure vers l'extérieur des déformations magnétiques dans lesquelles une galaxie voyage, mais aussi l'intensification des nuages d'hydrogène, qui, lorsqu'ils sont assimilés par un soleil, tendront à élever sa température, créant les oscillations ou les tendances au réchauffement qui se produisent pendant toutes ces époques de glaciation.
Dans une action similaire à celle d'une chaleur solaire accrue, la glace commence à fondre dans une récession du mouvement glaciaire qui soulève son propre type de ravages, sur une planète souffrante, avec des inondations d'eau de fonte et des pluies torrentielles, déchirant et déchirant sa terre, mais à mesure que ces bouleversements, au sein du noyau, s'atténuent, les déformations magnétiques se conforment à leurs trajectoires typiques, peuvent même se courber un peu vers l'intérieur, ce qui peut apporter des malheurs supplémentaires.
Alors que l’énergie du flux solaire reprend son cours régulier, les soleils se refroidissent jusqu'à atteindre des températures proches de la normale et la glace sur leurs planètes recommence à s'accumuler au fur et à mesure de l'avancée glaciaire, jusqu'à ce que la rotation de la galaxie porte leur localisation spécifique au-delà de cette attraction directe du noyau. Ensuite, dans une contraction progressive, ces systèmes solaires reculent, en affinité plus étroite avec la masse de la galaxie, permettant à la chaleur normale de leurs soleils de contrôler la formation de glace, tandis que les glaciers reculent lentement vers les pôles d'une planète.
Ces grandes périodes de glaciation se produisent sur toutes les planètes contenant de l'eau, qui sont suffisamment proches de la chaleur de leur soleil pour maintenir au moins un état liquide partiel dans l'eau de leurs lacs, rivières et mers dans des conditions tempérées et mettent en évidence l'une des adversités qui établissent les limbes de l'extinction pour de nombreux ordres végétaux et animaux. Comme je l'ai mentionné précédemment, elles apparaissent sur des périodes d'environ deux cent vingt-trois millions d'années, régulées par une révolution de la galaxie et leur durée fluctue également, d'un peu plus d'un million d'années pour la dernière, à laquelle nous avons survécu si récemment, à plus de six millions d'années pour la dernière.
[…]
Il y a de la glace, et cela n'arrive pas aux planètes avec des océans profonds, qui sont aussi proches de leur soleil que la Terre, car la chaleur de ces eaux aide à retarder une couverture complète et aussi les tendances au réchauffement interviennent. Cependant, il y a une exception quand une ancienne région équatoriale peut devenir une partie d'un champ de glace, dans l'inversion pas trop fréquente qui provoque le déplacement des pôles d'une planète, créant ainsi un nouvel équateur, et cela s'est produit plus d'une fois dans la longue histoire de la Terre. »
Zret : « L'emprise et l'attraction universelles du noyau, favorisées par une réaction centripète intensifiée, provoquant cette profonde déformation concave, ont entraîné la perte complète de votre neuvième planète, qui avait son orbite entre Uranus et Neptune, et la destruction de la cinquième, qui orbitait entre Mars et Jupiter, car lorsqu'elle s'est positionnée en ligne directe avec Jupiter et le noyau, elle a été attirée vers Jupiter et pulvérisée. La ceinture d'astéroïdes actuelle comprend une partie de ses fragments plus petits. Six lunes de Jupiter, comme plusieurs autres, en orbite autour des planètes extérieures, font partie de ses morceaux. La planète que vous appelez Pluton est un fragment plus grand et a été retenue captive par Neptune pendant plus de 200 millions d'années. Au cours de ce cataclysme, l'axe de la Terre s'est déplacé de 80°, les masses continentales se sont divisées, d'énormes chaînes de montagnes se sont formées, et la glace a recouvert soixante pour cent de sa surface pendant plus de six millions d'années, tandis que « l'adversité » engloutissait la plupart de ses « organismes vivants ». »
Extrait 7 : la forme de l’univers le noyau universel
Zret : « Nous avons découvert que le « noyau universel » est un « noyau » d’énergie pure, au « zéro » absolu et dépourvu de « lumière », et qu’il ne peut être pénétré, car une « décomposition » complète résulte, à l’entrée, de ce véritable véhicule « électromagnétique », résultant d’un champ de force en mouvement. Son énergie rayonne en ondes tourbillonnantes, courbées, concentriques, en lignes de force « magnétiques » et dans leur « emprise » tournent les galaxies, leurs soleils, planètes et éléments dans un mouvement incessant.
La formation et la nutrition galactiques dépendent entièrement de cette source de conception élémentaire, bien que des collisions et des explosions solaires aient lieu, comme le font également l’interpénétration et les collisions galactiques, mais la reconstitution de ces débris, au sein d’une galaxie, ne comprend qu’une fraction de sa structure. S’il n’y avait pas cette effusion continue, depuis le « noyau », de force énergétique dynamique et le modèle immuable des composants d’énergie supérieure cédant toujours de l’énergie à l’énergie de composants inférieurs, l'abstraction de « l'entropie » et la théorie scientifique du « chaos universel » seraient depuis longtemps devenues une réalité crue.
Cette caractéristique vexante de la « décomposition » défie toujours notre instrumentation pour le calcul mathématique de ses mécanismes internes, ou de son immensité ; mais en combinant une analyse spectrographique de la conformité galactique, avec le contour partiel du « noyau » sur des graphiques d'impulsion, lorsqu'il est effectué dans la symétrie de la nature, on définit une sphère légèrement aplatie en forme d'œuf, avec l'extrémité étroite dans la direction dans laquelle les galaxies se déplacent.
Ce qui se trouve de l'autre côté (?) est pour vous un mystère aussi grand que le côté « sombre » de la lune, mais vous devez supposer qu'il maintient cette symétrie. Quoi qu'il en soit, sa masse ou sa forme complète n'a pas été établie. Notre sonde s'étend sur quelque 15 milliards d'années-lumière, où nous arrivons au « virage » et cette courbure est assez prononcée. À environ 9 milliards d'années-lumière, les lignes de force magnétiques ont tendance à se rétrécir, provoquant un regroupement convergent ou plus proche de l'amas galactique. En Allant vers la convergence vers ce « point », toute « Lumière », émission « Matérielle » et « Signal » se termine, car tout se « fond » dans le contour d'impulsion, du « Noyau » et disparait.
Liens vers des documents plus complets sur ce contact :
• Livre complet "UFO contact from planet Norca" publié par Wendelle Stevens, en anglais - PDF : Cliquer ici
☛ Traduction auto en FR : 1ère partie-cliquer , 2ème partie-cliquer, 3ème partie-cliquer
• Livre complet PDF par Albert Coe, "The shocking truth", en anglais: Cliquer ici
Sites web divers en anglais :
Infinity-explorers
☛ Traduction auto en FR : cliquer ici
Dream-prophecy : site qui montre que les informations de Albert Coe sont cohérentes du point de vue de plusieurs éléments précis
☛ Traduction auto en FR : cliquer ici
On retrouve un article reprenant les éléments de ce site, mais en français, sur eveilhomme : cliquer ici
ATTENTION : cet article mélange d’autres sources totalement différentes parlant de Tau Ceti
Site web de Rune :
Partie 1
☛ Traduction auto en FR : cliquer ici
Partie 2
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Partie 3
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