ZETI (ORION) – Raphael Chacon

3 autres cas de contact dans la région de Tucson avec disparition définitive pour 2 d'entre eux et retour pour le 3ème, sont aussi expliqués en fin d'article, à titre de complément. Donc cet article propose en tout le récit de 4 contactés. C'est celui de Raphaël Chacon qui est entièrement détaillé ici, pour les 3 autres les informations sont très réduites, et c'est tout ce dont on dispose, et ça reste donc accessoire.

Sommaire cliquable de liens internes :
◻️ Planète d'origine des contacts
◻️ Identité du contacté
◻️ Époque et lieu du contact
◻️ Publication de l'histoire
◻️ Comment a eu lieu le contact
  ➳ Premier contact : 25 septembre 1979
  ➳ Deuxième contact : 26 septembre 1979
  ➳ Troisième contact : 27 septembre 1979
  ➳ Quatrième contact : 28 septembre 1979
  ➳ Cinquième contact : 29 septembre 1979
  ➳ Sixième contact : 30 septembre 1979
  ➳ Traqué par les extraterrestres : du 1er au 2 octobre 1979
  ➳ Septième contact : 4 octobre 1979
  ➳ Suite de l'aventure : 5 et 6 octobre 1979
  ➳ Huitième contact : 7 octobre 1979
  ➳ Neuvième contact : 11 octobre 1979 - évènement extraordinaire
  ➳ Piégé : 12 octobre 1979
  ➳ Témoins d'évènement : 14 octobre 1979
  ➳ Dixième contact : du 13 au 14 octobre 1979 - enlèvement physique
  ➳ Onzième contact : 15 octobre 1979 - matérialisation d'êtres de Zeti sur Terre
  ➳ Avant le départ de sa famille - nourriture miraculeuse : novembre à fin décembre 1979
  ➳ Disparition définitive de Raphaël Chacon le 2 janvier 1980
  ➳ Recherche fructueuse de l'autre homme en Suisse
  ➳ Épilogue de Wendelle Stevens
◻️ Apparence des habitants de Zeti
◻️ Description de leur monde et de leur civilisation
  ➳ Description physique de Zeti
  ➳ Astroport
  ➳ Villes et habitations
  ➳ Nourriture
  ➳ Familles
  ➳ Economie
  ➳ Energie
  ➳ Transport

Extrait 1 : vaisseaux spatiaux
  ➳ Description extérieure
  ➳ À l'intérieur du vaisseau
  ➳ Voyage spatial
Extrait 2 : voyage dans le futur proche sur Terre - évènements qui pourtant ne se sont jamais déroulés
Extrait 3 : histoire du lien du peuple de Zeti avec des anciens peuples terrestres - égyptiens mayas

◻️ Complément 1 : étude de la disparition à Tucson de Carl B. Cook - septembre 1976
  ➳ Qui est Carl B. Cook
  ➳ Récit des circonstances du contact
  ➳ Après le contact
  ➳ Disparition de Carl Cook
◻️ Complément 2 : étude de la disparition à Tucson de Ralph Brinder - février 1974
  ➳ Qui est Ralph Briner
  ➳ Récit des circonstances du contact
  ➳ Disparition de Ralph Brinner
◻️ Complément 3 : étude de la disparition provisoire avec retour à Tucson de Ralph Fillman et l'étouffement mystérieux du cas - mai 1979
  ➳ Ce qui est arrivé à Ralph Filman - décembre 1978
  ➳ Retour de Ralph Filman en mai 1979
  ➳ Mise au secret de Ralph Filman, disparition de dossiers
  ➳ Élimination des personnes qui ont parlé à Ralph Filman

🔗 Liens vers des documents plus complets sur ce contact

Planète d’origine des contacts :

Ils sont originaires de la planète Zeti dans la constellation d'Orion. Il a bien été précisé par les visiteurs qu'ils ne sont pas dans la nébuleuse d'Orion, simplement situés dans cette constellation (ce qui est extrêmement vaste et totalement non lié à la Nébuleuse d'Orion).

Carte stellaire simplifiée de la constellation d'Orion.
Carte stellaire simplifiée de la constellation d'Orion.

Les étoiles les plus brillantes constituant le motif de la constellation d'orion sont des étoiles allant de environ 600 à environ 1300 années-lumière de la Terre. Sans compter les centaines d'étoiles moins brillantes qui couvrent la surface de la constellation qui peuvent être à des distances aléatoires de la Terre.

Principales étoiles du motif de la constellation d'Orion.
Principales étoiles du motif de la constellation d'Orion.

Rappelons qu'une constellation est un motif illusoire vu de la Terre dans le ciel, constitué d'étoiles qui n'ont aucun lien entre elles et certaines peuvent être très proches, d'autres très distantes entre elles. Ainsi certaines sont aussi éloignées les unes des autres que des étoiles situées dans des constellations très éloignées dans le ciel l'une de l'autre. Dire que deux civilisations sont dans la constellation d'Orion n'indique absolument pas qu'elles soient voisines ou en lien l'une avec l'autre.

Donc cela ne nous informe pas de grand-chose.

Identité du contacté :

Raphael Chacon est un ouvrier, marié et père de 5 enfants, qui est devenu un contacté OVNI involontaire.

Raphael Chacon et sa femme, originaires du Costa Rica, se sont installés aux États-Unis le 22 mai 1964. Ralph a travaillé dans de nombreuses régions du pays avant que lui, sa femme, leurs deux filles et leur fils ne s’installent au 5435 East Calle Maverick, dans la municipalité de Marana pas très loin de Tucson, en Arizona (85704).

Ralph travaille dans les arts graphiques et, à cette époque, il était employé par la société Betts Printing Company à Tucson. Ralph est un homme de labeur qui gagne sa vie en travaillant de ses mains, et il fait un peu de jardinage comme loisir et pour se détendre. Il est très dévoué à sa famille et à sa vie domestique simple.

Il a un niveau d’éducation équivalent à celui du lycée et c’est un homme très pratique, peu enclin aux rêves d’avenir ou à l’imagination. Il est pragmatique et simple, et convaincu qu’il existe une explication logique à toute chose.

Il ne s’intéresse ni aux romans ni à la science-fiction, et en réalité, il n’est pas un grand lecteur du tout. Il ne croit pas aux OVNIs et ne s’y intéresse même pas, ou du moins, c’était le cas jusqu’au mardi soir 25 septembre 1979.

Il a été informé, puis montré, qu’il faisait partie de ces extraterrestres, et il a été invité à rentrer « chez lui » avec eux. Après qu’ils lui aient montré de nombreux événements de son passé sur Terre, il semble avoir été d’accord avec eux et a décidé de repartir avec eux, après avoir pris des dispositions pour sa famille terrestre ici.

L’enquête originale a été menée par Wendelle Stevens durant tous les événements rapportés dans ce cas, alors qu’ils se déroulaient en temps réel jusqu’au départ effectif de Raphael Chacon pour ZETI avec les extraterrestres, le jour où il a mis sa famille dans un avion pour le Costa Rica et n’est jamais revenu à sa petite maison mobile (mobilhome) près de Marana, en Arizona.

Wendelle Stevens à gauche, et Raphaël Chacon le contacté de Zeti, à droite, pris en photo à Marana (près de Tucson, Arizona, USA) en 1980.
Wendelle Stevens à gauche, et Raphaël Chacon le contacté de Zeti, à droite, pris en photo à Marana (près de Tucson, Arizona, USA) en 1980.

Une voisine, Amy Davidson, accompagnait occasionnellement Stevens lors de ses rencontres avec Raphael Chacon et s’occupait du magnétophone et des caméras pendant que Stevens menait ses discussions et interviews avec M. Chacon.

Wendelle Stevens écrit : « Le témoin, jusqu’à son éveil, était un simple ouvrier sans formation ni compétences particulières, vivant au niveau de revenu minimum. Il avait reçu peu d’instruction formelle, n’était pas particulièrement articulé et n’était pas un grand lecteur. Il ne s’intéressait ni à l’histoire, ni à la métaphysique, ni aux OVNIs.

Ce contact a tout changé. J’ai vu cet homme modeste, très dévoué à sa grande famille, et l’un des hommes les plus honnêtes que j’aie eu le plaisir de connaître, qui n’avait pour lui que sa sincérité réelle et sa volonté de travailler dur, se transformer d’un homme défavorisé en un individu égal, puis supérieur, doté d’une intelligence développée, bien informé sur l’histoire réelle et sur de nombreux sujets contemporains de l’époque.

Des soi-disant miracles se produisaient autour de lui, et il accomplissait de nombreux exploits dont il n’avait même pas conscience auparavant.

Encore plus significatif : d’autres expériences liées aux OVNIs, ailleurs dans le monde, étaient connectées à ce contact - et on m’a même donné l’identité d’un individu qui devait être contacté DANS LE FUTUR par ces mêmes extraterrestres. Et lorsque j’ai retrouvé cet homme, chaque information le concernant, fournie par ces extraterrestres, s’est révélée absolument exacte. »

Ce cas constitue une contribution importante à la littérature ufologique pour cinq excellentes raisons :

  1. Le témoin, après une série de rencontres avec les extraterrestres, et en plein milieu de l’enquête, est parti volontairement avec eux, sans intention de revenir, et en fait, il n’est jamais revenu, même vingt-quatre ans plus tard.
  2. Ces êtres extraterrestres ont indiqué que cet homme avait été contacté par eux parce qu’il était en réalité L’UN DES LEURS dans un corps terrestre, et qu’il pouvait désormais retourner à son véritable foyer s’il le désirait.
  3. Ces extraterrestres ont montré un intérêt pour l’évolution de la Terre depuis plusieurs centaines d’années, et ont révélé qu’ils reviennent ici depuis le début de leur première mission, laquelle a commencé à opérer dans la société terrestre il y a très longtemps.
  4. Ces extraterrestres ont démontré une maîtrise des techniques permettant de surmonter l’espace et le temps tels que nous les connaissons.
  5. Ces extraterrestres sont en train de clôturer leur mission ici et ramènent tous leurs gens chez eux.

Ce cas s’est développé rapidement et a entraîné de profonds changements dans la vie de nombreuses personnes.

Époque et lieu du contact :

Le premier contact a lieu le 25 septembre 1979 dans son jardin potager, accolé à son mobilhome au 5435 East Calle Maverick, à l'extérieur de Marana, non loin de Tucson, Arizona (USA).

Emplacement de Marana près de Tucson, en Arizona aux USA.
Emplacement de Marana près de Tucson, en Arizona aux USA.
Emplacement du mobilhome de Raphaël Chacon dans les environs de Marana, près de Tucson.
Emplacement du mobilhome de Raphaël Chacon dans les environs de Marana, près de Tucson.
Zoom sur la zone résidentielle (beaucoup de mobilhomes) où habitait Raphaël Chacon près de Marana.
Zoom sur la zone d'habitation défavorisée en bordure de l'autoroute i-10 (beaucoup de mobilhomes et caravanes) où habitait Raphaël Chacon près de Marana.
Vue 3D par google earth du 5435 East Calle Maverick, parcelle du mobilhome qu'occupait Raphaël Chacon (occupé sur la photo actuelle toujours par un mobilhome) au moment du contact.
Photo de Raphaël Chacon, le contacté de Zeti, prise le 16 octobre 1979 par Wendelle Stevens, devant son mobil home à Marana, Arizona, USA.
Photo de Raphaël Chacon, le contacté de Zeti, prise le 16 octobre 1979 par Wendelle Stevens, devant son mobil home à Marana, Arizona, USA.

Publication de l’histoire :

La publication a été faite par Wendelle Stevens, avec ses éditions "UFO Photo archive", dans sa collection des contacts Ovni. Mais c'est aussi lui qui a mené toute l'enquête sur ce cas, il a donc été aussi l'auteur du livre, bien qu'il y reporte les informations du contacté bien sûr.

Il a donc été enquêteur, écrivain et éditeur sur ce contact.

"UFO contact from planet ZETI in ORION", de Wendelle Stevens, édité par Wendelle Stevens, rapportant le cas du contact avec Raphaël Chacon et les êtres de ZETI dans Orion.
"UFO contact from planet ZETI in ORION", de Wendelle Stevens, édité par Wendelle Stevens, rapportant le cas du contact avec Raphaël Chacon et les êtres de ZETI dans Orion.

Comment a eu lieu le contact :

Ralph Chacon fit sa première expérience étrange le 25 septembre 1979 à Marana, en Arizona. Alors qu’il arrosait son jardin derrière sa maison mobile vers 17h30, il observa un petit nuage gris-blanc se déplacer anormalement vite dans sa direction. En avançant d’un pas, il constata avec stupeur que sa jambe droite avait disparu, comme si elle avait traversé une surface invisible.

À ce moment-là, il vit apparaître un petit être formé de millions de points de couleurs diverses (beige, brun, mauve, fauve), certains fixes, d'autres en mouvement. Ces points dessinaient une silhouette humaine suspendue à quelques centimètres du sol, dont la forme restait stable malgré les flux constants de particules.

L’être de points, qui se présenta sous le nom de Nardell, s’adressa à Ralph Chacon en espagnol, sa langue natale. Il se décrivit comme le capitaine d’un vaisseau spatial en mission depuis une planète nommée Zeti, située dans la constellation d’Orion. Il expliqua que leur voyage avait été retardé par une perturbation affectant les ondes d’énergie liées au rayonnement solaire, ce qui compliquait leur navigation interstellaire, bien qu’ils voyagent à de multiples fois la vitesse de la lumière.

Nardell annonça à Chacon qu’il serait appelé à partir avec eux un jour. Chacon refusa, invoquant sa famille et son ignorance de la destination. Alors qu’il poursuivait l’arrosage de ses plantes, suivi par Nardell, il fut soudain projeté à grande vitesse vers un nuage et se retrouva à bord d’un vaisseau oblong, de type cigare, doté d’un patin en saillie en dessous de 25cm de large, incurvé aux extrémités, dont la fonction lui était inconnue.

La chose suivante dont il se souvint, c’est qu’il volait à grande vitesse vers le sud avec ces créatures, et ils passèrent au-dessus de différents endroits qu’il connaissait et reconnut comme étant le Vieux Mexique, le Yucatán et le Guatemala. Dans ces lieux, il comprit que les scènes auxquelles il assistait étaient des scènes ayant réellement eu lieu il y a 400 à 500 ans dans notre histoire, voire peut-être bien plus encore. Il observa des pyramides, des temples et des cités qui n’avaient pas été altérés par le temps, mais qui étaient actives et prospères. Il vit une magnifique ville blanche près d’un océan, sans savoir s’il s’agissait de l’Atlantique ou du Pacifique.

Ralph Chacon fut ensuite emmené très haut dans les airs à bord du vaisseau, d’où il observa un paysage semblable à un aéroport, entouré de figures animales tracées au sol et sur les flancs des montagnes, dont une araignée et une sorte de chandelier. Le vaisseau longea la côte ouest de l’Amérique du Sud avant de remonter la côte est, lui permettant de voir de grandes villes aux styles variés. Il remarqua que les lignes côtières des continents sud-américain, africain et européen différaient notablement de celles qu’il connaissait, ce qui suggérait une époque ancienne. Puis, le vaisseau replongea en direction de Marana.

L’être de points mesurait environ 1,63 mètre. Il avait une tête ovale allongée, presque en forme de goutte inversée, sans cheveux ni oreilles visibles. Ses yeux étaient petits et rapprochés, séparés par un long nez recourbé comme un bec de perroquet, au-dessus d’une bouche rectangulaire faite de petites ouvertures. Son corps ressemblait à celui d’un humain, mais plus petit, avec des mains sans doigts distincts, qui ne s’ouvraient pas comme celles des humains.

Représentation de l'homme-point, Nardell, sur la couverture du livre de Wendelle Stevens "UFO contact from planet ZETI in ORION"
Représentation de l'homme-point, Nardell, sur la couverture du livre de Wendelle Stevens "UFO contact from planet ZETI in ORION"

Lorsque l’être de points, Nardell, s’approcha de Chacon, il se contenta de presser son propre poignet contre celui de Chacon, qui ne put se dégager. Les vêtements de la créature étaient eux aussi composés des mêmes points en mouvement, ce qui empêchait toute description précise. Après avoir relâché Chacon, Nardell disparut progressivement, et le nuage étrange s’éloigna rapidement.

Chacon, profondément troublé, décida de ne rien dire à sa femme ce soir-là. Il mangea peu, l’estomac noué, et passa une nuit agitée. Le lendemain matin, il se réveilla encore préoccupé par ce qu’il avait vécu.

Commentaire personnel :

Comme on le comprendra lors de son retour en fin du deuxième contact, c'est un corps énergétique de Chacon contenant sa conscience, qui lui est enlevé de son corps physique lors de ces enlèvements de contact. Son corps physique reste au sol et est en mode pilotage automatique en quelque sorte, avec probablement un contrôle du subconscient par des ordres télépathiques afin de maintenir le corps dans sa position.

Le mercredi 26 septembre, Ralph Chacon retourna à son travail comme à l’accoutumée, puis rentra chez lui et ressortit pour arroser son jardin, cette fois accompagné de sa fille de deux ans. En approchant du même endroit que la veille, il fut soudainement bloqué par une barrière invisible, se retrouvant piégé dans une sorte de cage transparente. Bien qu’il ne puisse plus bouger, l’eau de son tuyau passait librement à travers cette barrière.

Deux messages lumineux en lettres violettes apparurent alors dans l’air. Le premier en espagnol disait « Tú vienes con nosotros » (Tu viens avec nous), le second, au-dessus de sa maison, disait « No te asustes » (N’aie pas peur). Peu après, il fut aspiré vers le haut, emmené à bord du même vaisseau en forme de cigare argenté qu’il avait déjà vu, reconnaissable à son étrange patin et ses cinq fenêtres rectangulaires.

Lors de ce nouveau voyage, il observa depuis le vaisseau deux continents s’enfoncer sous les eaux. L’un d’eux se trouvait dans l’hémisphère sud, à l’ouest de l’Amérique du Sud, vers la latitude de la Bolivie. Une gigantesque vague frappa alors violemment la côte sud-américaine. Chacon vivait ces scènes comme très réelles, en présence des trois êtres faits de points.

Commentaire personnel :

La localisation semble être celle décrite par plusieurs contacts extraterrestres comme celle du continent de Mu, situé à l'Ouest de l'Amérique du Sud. Voici une carte de l'emplacement présumé du continent de Mu provenant d'autres sources :

Emplacement présumé du continent-île de Mu, provenant d'autres sources (carte selon James Churchward, 1926). Selon James Churchward, Mu aurait existé dans l’océan Pacifique, s’étendant du nord des îles Hawaï jusqu’aux Fidji et à l’île de Pâques. Il aurait été le berceau de l’humanité, peuplé par 64 millions de Naacals, une civilisation avancée technologiquement et spirituellement, qui aurait atteint son apogée il y a 50 000 ans. Churchward affirme avoir appris l’existence de Mu grâce à un prêtre indien qui lui aurait montré des tablettes sacrées rédigées dans la langue morte des Naacals qui lui a été appris à lire, connue seulement de trois personnes à son époque. Il soutient que les grandes civilisations de l’Antiquité – indienne, égyptienne, maya, babylonienne et perse – seraient les héritières de colonies issues de Mu.
Emplacement présumé du continent-île de Mu, provenant d'autres sources (carte selon James Churchward, 1926). Selon James Churchward, Mu aurait existé dans l’océan Pacifique, s’étendant du nord des îles Hawaï jusqu’aux Fidji et à l’île de Pâques. Il aurait été le berceau de l’humanité, peuplé par 64 millions de Naacals, une civilisation avancée technologiquement et spirituellement, qui aurait atteint son apogée il y a 50 000 ans. Churchward affirme avoir appris l’existence de Mu grâce à un prêtre indien qui lui aurait montré des tablettes sacrées rédigées dans la langue morte des Naacals qui lui a été appris à lire, connue seulement de trois personnes à son époque. Il soutient que les grandes civilisations de l’Antiquité – indienne, égyptienne, maya, babylonienne et perse – seraient les héritières de colonies issues de Mu.

À bord du vaisseau, Chacon réalisa que son propre corps avait été transformé en une structure de points, semblable à celle des êtres qui l’accompagnaient, bien que ses points à lui soient d’un type différent. Il expliqua que le passage à bord s’était fait instantanément, simplement par le contact du bras de l’être contre le sien, le paralysant brièvement avant de se retrouver à l’intérieur du vaisseau, qui était en vol stationnaire à faible distance de chez lui.

Durant ce voyage, il eut la conviction que les scènes observées dataient de 3 000 à 4 000 ans dans le passé. Il vit une grande ville construite sur des collines dans le sud de l’Amérique du Sud, au bord d’un fleuve, avec d’énormes blocs de pierre empilés au sommet de la plus grande colline. L’« aéroport » aux figures tracées au sol réapparut, visible depuis une très haute altitude. Il y retrouva les motifs d’une araignée et d’un candélabre, tous formés par des myriades de points semblables à ceux des créatures. Le sol était dur et résonnait comme une surface normale lorsqu’on le frappait. Il nota également un puma et une section de colline taillée en ligne droite, facilitant l’accès à une large piste. Un grand lac se trouvait non loin de la ville.

Note de Wendelle Stevens :

On pense alors à la grande cité de blocs de pierre de Cuzco et à l’immense forteresse de Sacsayhuamán, semblable au temple fortifié du Machu Picchu, toutes deux construites avec des blocs de pierre géants aux formes rectangulaires irrégulières, de taille et de poids colossaux, assemblés avec une telle précision qu’il est impossible d’y glisser la lame d’un couteau. L’ancienne ville de Tiahuanaco, sur le lac Titicaca, fut aussi construite avec des blocs de pierre multifacettes et gigantesques, parfaitement ajustés malgré leur taille énorme. On pense que cette construction a été réalisée avant que les Andes n’atteignent leur altitude actuelle, car de nombreuses preuves suggèrent que cette ville se trouvait autrefois sur la côte pacifique avant le soulèvement andin. Voir « UFO Contact from Apu », de ce même éditeur.

« En s’approchant davantage, Chacon vit des hommes utilisant une petite boîte d’environ 1 cm x 1 cm x 3 cm, qu’ils touchaient contre d’énormes blocs de pierre mesurant jusqu’à 2,70 m de long sur 90 cm à 1,20 m d’épaisseur, soigneusement façonnés pour s’ajuster aux blocs voisins. Grâce à ces petites boîtes rectangulaires, ils soulevaient et positionnaient les blocs avec facilité. Il vit d’autres hommes en train de découper ces gigantesques blocs de pierre et de les façonner à l’aide d’un très petit instrument métallique qui se plaçait entre l’index et le majeur. Avec cet outil, ils pouvaient tailler la pierre à leur guise, comme si elle était faite d’une matière plastique ou similaire. »

Les pyramides :

Raphaël Chacon raconta avoir été emmené par les êtres extraterrestres à l’époque de la construction de la Grande Pyramide d’Égypte. Il observa que le site se trouvait alors dans une vallée verdoyante et fertile, avec une rivière, des habitations et des temples en pierre. Il n’y avait pas encore de Sphinx. La construction de la pyramide était dirigée par une race avancée utilisant des technologies sophistiquées, assistée par des travailleurs locaux.

Il fut ensuite conduit au Mexique, au Yucatán, au Guatemala, puis en Amérique du Sud, où il vit d’autres pyramides construites de la même manière. Enfin, ils lui montrèrent une pyramide immergée au sud de la Jamaïque, dans la région des Caraïbes. À sa question sur le sens de ces visites, les êtres lui expliquèrent que ces pyramides avaient été érigées pour aider à stabiliser la planète face à de futures catastrophes géologiques majeures, comme celles qu’il avait vues lors de son précédent voyage.

Note de Wendelle Stevens :

« Cet homme ne s’intéressait absolument pas à la métaphysique ni aux concepts spirituels. Il n’avait aucune connaissance de l’histoire ou des légendes et ne croyait en rien de surnaturel. Il n’avait ni livres ni magazines chez lui, et n’en aurait de toute façon pas lu s’il en avait eu. Toutes ses connaissances sur le passé lui ont été directement transmises par ces visiteurs extraterrestres. »

Raphaël Chacon rapporta que les êtres lui avaient affirmé que la Grande Pyramide d’Égypte était la plus importante et que toutes les autres pyramides du monde avaient été construites pour l’aider à équilibrer la planète. Il reconnaissait que ses récits pourraient le faire passer pour fou, mais insistait sur le fait que c’était exactement ce qu’on lui avait montré.

Après ces révélations, il fut ramené chez lui à Marana et réintégré dans son corps par le haut, retrouvant sa petite fille accrochée à ses jambes. La cage invisible avait disparu et il se retrouvait à nouveau en train d’arroser ses plantes, sans que le sol ait été creusé par l’eau, ce qui laissait penser qu’il avait continué à bouger pendant l’expérience.

Il se souvint alors de l’outil utilisé pour couper les blocs de pierre : un grand anneau métallique argenté contenant un cristal facetté, lourd et grossissant, monté sur une structure ressemblant au platine. Une pointe métallique prolongeait l’anneau vers l’avant, tenue entre les doigts. L’énergie captée par le cristal était apparemment transformée en une force capable de découper et modeler la pierre. Mais cette expérience n’était que le début, car d’autres événements étranges devaient encore suivre.

Le jeudi 27 septembre, pour la troisième fois consécutive, Raphaël Chacon sortit arroser ses plantes, mais évita cette fois l’endroit habituel où ses précédentes expériences avaient eu lieu. Inquiet de ces événements, il en avait parlé à un collègue de l’imprimerie, qui lui conseilla de contacter l’APRO. Celle-ci lui transmit le numéro de Wendelle Stevens, connu pour ses recherches sur les OVNIs.

Chacon avait donc appelé Stevens la veille, cherchant une personne compréhensive à qui parler. Il lui expliqua brièvement les phénomènes des deux derniers jours et exprima sa peur. Stevens le rassura, lui expliquant qu’il gardait son libre arbitre et pouvait rester maître de lui-même. Chacon, réconforté, refusa une rencontre immédiate mais proposa de voir Stevens le lendemain soir.

Ce jeudi, après le travail, Chacon retourna dans son jardin, cette fois avec son chien qu’il attacha à lui pour se sentir plus protégé. Malgré ses précautions, il disparut à nouveau, cette fois avec son chien. Il fut transporté des milliers d’années dans le passé. Là, les êtres lui demandèrent s’il croyait à la Fontaine de Jouvence. Lorsqu’il répondit que non, ils lui dirent qu’ils allaient lui en montrer une.

Raphaël Chacon fut transporté dans un lieu de l’Arizona reconnaissable depuis les airs par deux collines spécifiques, autrefois connu sous un autre nom. Nardell lui expliqua que, bien qu’il ait longtemps cherché un lieu d’ancrage, c’est cet endroit précis qui constituait son point d’arrêt désigné. Toutefois, il ne devait pas y rester, car il serait bientôt emmené avec eux. Il disposait d’environ sept mois pour préparer sa famille à ce départ.

Nardell révéla alors que Chacon avait été, huit à neuf mille ans plus tôt, un esprit d’origine orionienne incarné sur Terre. Il était lié à l’humanité par l’ascendance, mais son cycle terrestre arrivait à son terme. Il pouvait désormais rentrer chez lui, et son rôle serait ensuite de transmettre à nouveau la lignée génétique d’Orion.

Ils lui montrèrent ses origines en le faisant voyager à travers sa lignée jusqu’à un vaste complexe semblable à un aérodrome, peuplé de divers êtres humanoïdes. C’était là son point d’origine. À ce moment, ils lui présentèrent aussi des visions effrayantes de l’avenir de l’Arizona : des explosions massives, des foules paniquées, la chair fondant sur les corps, une nature ravagée.

Ils lui montrèrent enfin l’endroit exact où il serait emmené avant son départ final : un lieu lié à une source traversant une veine d’or sur sept kilomètres. L’entrée d’une caverne secrète ne pouvait être révélée que le 8 novembre, grâce à l’ombre projetée par une montagne à la suite d’un alignement planétaire — mais aucun détail précis ne fut donné à ce sujet.

Chacon fut ensuite renvoyé dans son corps, non pas lentement par le haut comme auparavant, mais projeté avec une grande force, tel un flux d’étincelles. Son chien, toujours attaché à lui, montrait un comportement anormal et semblait extrêmement apeuré.

Le vendredi 28 septembre 1979, alors qu’il arrosait ses plantes, Raphaël Chacon fut de nouveau abordé par Nardell, l’être formé de points. Comme lors des précédentes rencontres, Nardell plaça son bras contre celui de Chacon, ce qui eut pour effet immédiat de le faire sortir de son corps et de l’emmener à bord du vaisseau spatial.

Cette fois-ci, Chacon fut conduit dans une grande ville inconnue, peuplée d’une foule active. La ville ne possédait ni rues ni routes, mais fonctionnait comme une vaste communauté intégrée regroupant logements et services. Tous les habitants étaient habillés différemment et possédaient la capacité de quitter leur corps physique à volonté, devenant alors des êtres de points semblables à ceux qu’il avait rencontrés. Ils se déplaçaient librement dans les airs, tout comme Chacon et les êtres qui l’accompagnaient. Il ne sut pas où se situait cette ville, ni même si un nom lui avait été donné.

Durant cette expérience, on lui rappela tout ce qui lui avait déjà été transmis, et on insista de nouveau sur l’importance de préparer sa famille à son futur départ. Il lui fut également révélé qu’aucun de ses enfants actuels ne faisait partie de sa lignée extraterrestre d’origine, mais que le prochain pourrait l’être. Il lui fut donc recommandé d’éviter toute nouvelle grossesse. Chacon confia plus tard à Wendelle Stevens qu’il n’avait d’ailleurs plus eu de rapports intimes avec sa femme depuis sa première expérience avec ces êtres.

De retour dans son corps, Chacon se retrouva à nouveau dans son jardin, en train d’arroser les plantes. Cependant, il eut une surprise inattendue : il flottait à quelques centimètres du sol. Cette lévitation dura quelques instants avant qu’il ne redescende doucement et retrouve l’usage normal de ses jambes. Il dut s’agripper au tuyau d’arrosage pour retrouver son équilibre.

Lors de ce contact, Nardell rappela à Raphaël Chacon que leur planète d’origine se nommait Zeti (ou Zedi) et se situait dans ce que Chacon identifiait comme la constellation d’Orion — non pas la nébuleuse. Une ambiguïté demeura toutefois : Chacon n’était plus certain si les êtres faisaient référence à la planète elle-même ou à la constellation entière, notamment lorsque ceux-ci indiquèrent qu’Orion n’était pas toujours visible depuis la Terre, sauf durant les mois de décembre et janvier.

Durant le voyage de ce vendredi-là, Chacon remarqua qu’il communiquait avec Nardell dans une langue différente. Celui-ci expliqua qu’ils utilisaient une langue intermédiaire, entre l’aztèque ancien et la langue maternelle de Chacon. Il lui révéla que de nombreux Aztèques, ayant achevé leur mission sur Terre, avaient été transportés dans des cieux nommés Cocutematsuleng, où leur civilisation renaissait ailleurs.

Nardell parla ensuite de la pyramide immergée sous les Caraïbes, près du Yucatán, comme d’un point central énergétique. Avant une grande catastrophe, les anciens habitants de la région s’y étaient rassemblés et avaient été évacués à bord d’un immense vaisseau spatial. Selon lui, les pyramides fonctionnent comme des récepteurs d’énergie, enregistrant et retransmettant les vibrations issues des pensées et des actions humaines. Ces structures sont capables de stocker ces données ou de les transmettre à distance, donnant ainsi à leurs visiteurs un accès constant aux événements terrestres.

Il précisa enfin que les pyramides servaient aussi de centres de puissance : elles avaient été conçues comme lieu de collecte pour des évacuations massives, permettre des contacts avec les survivants restés sur Terre, et stabiliser la planète en réduisant les mouvements verticaux importants de sa surface.

Chacon rappela Wendelle Stevens encore une fois le vendredi soir, lui disant que cette étrange série d’événements continuait, et qu’il pensait devenir fou. Il voulait savoir comment s’en débarrasser. Stevens lui répondit encore qu’on ne peut être envahi contre sa volonté, et qu’il pouvait résister par une volonté ferme, et que ces entités le laisseraient probablement tranquille. Mais Stevens lui demandai aussi s’il le voulait vraiment. Il répondit qu’il ne pensait pas pouvoir supporter davantage. Stevens lui dit de rester calme et de refuser de suivre le contact s’il voulait vraiment en sortir.

Le samedi 29 septembre, Raphaël Chacon, inquiet des contacts précédents, décida de rester à l’intérieur toute l’après-midi, espérant éviter une nouvelle rencontre en ne sortant pas. Mais alors qu’il était allongé dans sa chambre, une impulsion irrésistible le poussa à sortir. Sur les marches de sa caravane, Nardell l’attendait. Bien que Chacon ait d’abord refusé de le suivre, Nardell le rassura en lui disant de ne pas avoir peur, ce qui apaisa immédiatement Chacon.

Comme les fois précédentes, Nardell toucha son poignet contre celui de Chacon, le projetant instantanément hors de son corps pour un nouveau voyage. Cette fois, Chacon fut emmené observer des artisans taillant d’énormes blocs de pierre à l’aide de petits instruments tenus entre les doigts. Ils utilisaient aussi un liquide d’origine maya, semblable à du mercure, pour ramollir la pierre avant de la modeler.

Pendant ce temps, son corps resté au sol était simplement assis dans la cour. À son retour, sa fille de 14 ans se trouvait près de lui en larmes. Lorsqu’il lui parla de ce qu’il avait vécu, elle lui répondit de façon troublante : « Papa, tu ne m’as pas déjà raconté cela ? », alors qu’il était persuadé de ne jamais en avoir parlé à personne. La nuit suivante, elle refusa de dormir dans sa chambre, affirmant sentir une présence dans la pièce.

Le dimanche 30 septembre 1979, Raphaël Chacon vécut une nouvelle expérience avec l’homme fait de points, Nardell. Cette fois, il fut transporté dans un autre lieu et temps, où il observa des artisans travaillant les métaux. On lui expliqua que cela se déroulait dans un lointain passé terrestre, à l’époque où des êtres venus de l’espace avaient enseigné à l’humanité l’extraction et l’utilisation des métaux. L’artisan qu’il observait utilisait un petit appareil entre ses doigts, émettant un faisceau d’énergie capable de souder les métaux sans laisser de jointure visible. Il façonnait une plaque composée de segments en forme de parts de tarte, faits d’or, d’argent, de cuivre et de deux autres métaux inconnus.

Chacon affirma ensuite quelque chose de surprenant : lors de son premier retour d’un voyage temporel, il n’avait pas été réintégré exactement au même moment, mais légèrement dans le futur. Il avait alors entrevu une scène où lui et Wendelle Stevens se retrouvaient assis à la même table de la même cafétéria Frampton Stone, entourés des mêmes personnes dans le stables autour que dans la réalité présente. Cette impression de déjà-vu soulevait de profondes questions sur le libre arbitre.

On lui rappela que l’humanité n’était pas seule dans l’univers et que de nombreux êtres terrestres avaient déjà quitté la Terre pour retourner vers leurs mondes d’origine. Lorsqu’il exprima son attachement à sa famille, les êtres lui répondirent qu’ils avaient déjà emmené des hommes ayant encore plus de responsabilités familiales que lui. Cela le troubla, mais ils lui assurèrent que la décision finale, lorsqu’elle viendrait, lui appartiendrait totalement — bien qu’elle serait alors irréversible pour cette incarnation.

Lors de ce nouveau contact, Nardell expliqua à Raphaël Chacon que lui et les siens — ou leurs prédécesseurs — visitaient la Terre depuis très longtemps. Bien avant les Aztèques, ils avaient enseigné à ces civilisations des connaissances avancées en astronomie et en cycles temporels, notamment pour établir un calendrier adapté au temps terrestre. À l’époque des civilisations pré-incas, la présence de visiteurs de l’espace était plus fréquente et plus physique. Ils étaient souvent incarnés parmi les humains, ce qui est devenu plus rare aujourd’hui. La plupart sont retournés dans leurs civilisations d’origine, bien que certains soient encore présents en tant qu’observateurs.

À la question de Wendelle Stevens sur d’éventuelles distorsions temporelles, Chacon répondit qu’il avait effectivement constaté un décalage. Le vendredi après-midi, après sa journée de travail, il vit un train à un passage à niveau vers 16h25. Il passa les rails, prit l’autoroute, et se retrouva soudainement à la sortie de Marana, 29 kilomètres plus loin, à 16h32. Il aurait fallu rouler à une vitesse invraisemblable pour effectuer ce trajet en seulement 7 minutes.

Plus tard ce même jour, alors qu’il arrosait ses plantes et vivait une nouvelle expérience de contact, il constata que sa montre avait perdu 54 minutes. Il la remit à l’heure après être rentré chez lui.

Début octobre 1979, Raphael Chacon vécut une série d’événements perturbants liés à ses expériences avec les extraterrestres. Le lundi 1er, il ressentit une présence dans sa voiture sans rien voir. Le mardi 2, il observa un vaisseau dissimulé dans un nuage arc-en-ciel, mais décida de ne pas s’arrêter malgré la présence d’une voiture de police. Le soir même, il vit à nouveau le nuage contenant le vaisseau, et son moteur s’arrêta subitement avant de redémarrer seul, après que la voiture ait roulé 13 kilomètres sans propulsion.

Sa fille de deux ans, témoin d’un précédent événement, était depuis sujette à des terreurs nocturnes, et sa femme semblait comme endormie de manière anormale. Une nuit, alors qu’il la tenait dans ses bras, Chacon vit avec elle une lumière dans le ciel. Il ressentait une forte envie de sortir, mais résistait, préférant rester enfermé chez lui.

Le mercredi 3 octobre à midi, Chacon appela Wendelle Stevens en déclarant qu’il avait pris la décision de déménager, ne supportant plus les événements. Il avait peur de retourner dans son jardin et avait confié ses plantes à sa femme, sans succès. Il avait parlé à sa fille aînée de ses expériences pour qu’elle soit informée.

Plus tard ce jour-là, Wendelle le retrouva pour lui remettre une copie notariée du récit, au cas où il disparaîtrait. Chacon rapporta alors avoir vu une inscription suspendue dans l’air à son travail, disant : « YOU ARE NOT MOVING OUT ». Il se sentait prisonnier de la situation.

En réponse à une question de Stevens sur d’éventuelles preuves physiques, Chacon indiqua que ses plantes avaient réagi étrangement : celles qu’il arrosait le jour de la première apparition de Nardell avaient triplé de croissance, tandis que les concombres présents dans la « boîte invisible » étaient tous morts. Le phénomène restait inexpliqué.

Chacon promit de rappeler si quelque chose de nouveau survenait.

Le lendemain, Wendelle Stevens, occupé toute la journée, ne contacta Ralph Chacon qu’à 19h. Ralph lui expliqua qu’il avait tenté de l’appeler une dizaine de fois sans succès, et ne connaissant pas son adresse, il ne pouvait aller à sa rencontre. Il lui annonça que beaucoup de choses s’étaient passées ce jour-là, au point qu’il doutait pouvoir tout se souvenir, mais qu’il essaierait.

Il raconta être rentré chez lui la veille après le travail, avoir arrosé le jardin sans incident, puis avoir regardé la télévision jusqu’à 23h, pendant que sa femme prenait sa douche. En s’allongeant, alors qu’il entendait encore l’eau couler, il se mit soudain à léviter verticalement au-dessus de son lit, jusqu’à toucher le plafond. Pris de panique, il parvint à se calmer, ce qui lui permit de redescendre lentement sur le lit. Sa femme, sortie de la salle de bain, se coucha aussitôt et s’endormit, tandis que lui, toujours agité, n’arrivait pas à se détendre. Il perçut alors une présence et entendit une voix lui dire : « Tu peux sortir maintenant. »

« Cette fois, ce n’était pas Nardell, mais l’un des autres êtres de points qu’il avait déjà vus à bord du vaisseau. Celui-ci lui dit s’appeler Ixchtoc. Chacon demanda où se trouvait Nardell, et Ixchtoc répondit que Nardell était en mission en Espagne. La conversation suivante eut lieu :

Chacon : Que voulez-vous de moi ?
Ixchtoc : Je veux que tu viennes avec moi.
Chacon : Pourquoi ? Vous savez que je ne veux pas venir.
Ixchtoc : Nous avons quelque chose à te montrer qui va t’émerveiller.
Chacon : Eh bien, moi je ne veux rien qui m’émerveille. Ce que je veux, c’est la paix et la tranquillité.
Ixchtoc : D’accord. Tu auras la paix et la tranquillité.

À cet instant, Chacon se détendit et fut immédiatement extrait de son corps, comme les fois précédentes, et emmené à bord du vaisseau désormais familier. Cette fois, il fut emmené à la fois dans le passé et dans le futur. »

Raphael Chacon fut emmené par Ixchtoc dans le passé, plusieurs millénaires en arrière, pour observer un projet de grande envergure mené par les êtres de Zeti. Dans une vaste caverne, il vit l’extraction de dalles de pierre utilisées pour recouvrir un ancien sentier indien menant à une fontaine sacrée. Ces travaux étaient dirigés par un être nommé Natl, originaire de Zeti, qui utilisait des bracelets technologiques pour découper et déplacer la roche avec facilité. Les pierres étaient ensuite transportées par lévitation sur plusieurs kilomètres afin de bloquer une ancienne route d’accès. La fontaine fut ainsi cachée sous un toit de pierre.

Natl et son groupe vécurent ensuite près de ce qui est appelé actuellement « A » Mountain, où ils gardèrent le chemin menant à la fontaine pendant dix ans avant de descendre au Mexique. Là, ils construisirent une ville dotée d’un système hydraulique sophistiqué, puis Natl quitta ce peuple qu’il avait guidé.

Ixchtoc ramena ensuite Chacon dix ans en arrière, au 29 septembre 1969, jour où lui et sa famille survécurent miraculeusement à un crash d’avion au Nicaragua. Ixchtoc révéla qu’ils avaient volontairement adouci l’impact de l’appareil, car ce n’était pas encore l’heure pour Chacon de mourir. Il lui rappela aussi son arrivée aux États-Unis en 1964, et lui annonça qu’il serait emmené entre le 22 et le 29 mai 1980, soit sept mois après le début de ses expériences actuelles.

PLANÈTE D’ORIGINE : ZETI

Ixchtoc dit alors qu’ils allaient emmener Chacon sur Zeti pour lui montrer une partie de la ville où il irait, et que dans environ une semaine et demie, ils lui montreraient le reste, ainsi que l’endroit où il vivrait et travaillerait.

Voir la description dans la section de la description de leur monde de l'article, plus loin.

Lors de ce nouveau voyage, Chacon confirma à Wendelle Stevens qu’il s’était bien déroulé à bord du vaisseau, en l’absence de Nardell. Seuls Ixchtoc et un autre être constitué de points l’accompagnaient. Il précisa qu’il s’était senti très bien dans ce lieu visité, au point d’oublier complètement son foyer terrestre et d’avoir envie d’y rester, tant l’atmosphère y était agréable. Le voyage dura environ quatre à cinq heures.

Au cours de cette visite, Ixchtoc l’informa que le temps avançait dans son pays et qu’ils ne pouvaient pas lui montrer davantage pour l’instant. Il annonça qu’ils reviendraient dans une semaine et demie pour le prochain et dernier voyage avant son départ définitif, prévu dans environ sept mois. Ce futur voyage devait lui révéler le lieu où il vivrait et ce qu’il y ferait.

Sur le chemin du retour, Ixchtoc lui rappela qu’il devait mettre à profit les jours restants pour organiser ce qu’il fallait pour sa famille. En réponse à une demande de Wendelle Stevens concernant la possibilité de photographier leur vaisseau, Chacon transmit la requête. Les êtres répondirent qu’ils doutaient que son appareil puisse enregistrer leur vaisseau. Chacon demanda alors ce qu’il pouvait faire de concret pour sa famille. Ixchtoc lui répondit qu’ils lui remettraient un objet ou une preuve permettant d’attester la réalité de son expérience avant son départ, sans en révéler davantage. Il ajouta que tout ce que Wendelle avait documenté à ce sujet servirait à cette fin.

Le samedi 6 octobre, Wendelle Stevens contacta Ralph Chacon pour prendre de ses nouvelles et lui annoncer qu’il avait retranscrit leurs précédents entretiens, et qu’il allait lui remettre une copie. Chacon lui révéla alors un fait marquant : il avait retrouvé dans le présent un des lieux qu’il avait visités lors d’un de ses voyages dans le passé.

Alors qu’il se trouvait dans son jardin, Chacon vit apparaître de nouvelles lettres violettes pâles suspendues dans l’air, écrites dans une langue inconnue, mais qu’il pouvait tout de même lire. Le message disait : « Va faire un tour ». Intrigué, il décida de suivre l’instruction et monta dans sa voiture sans destination précise. Il se retrouva à circuler sur l’ancienne route appelée Old Spanish Trail, à Tucson, et comprit qu’il s’agissait d’un ancien sentier bien plus ancien que son nom ne le laissait penser, emprunté bien avant l’époque coloniale.

En atteignant les premiers panneaux indiquant la grotte Colossal Cave, Chacon eut une forte réaction émotionnelle : il reconnut aussitôt l’endroit comme étant celui où, dans le passé, les gens sous la direction de l’être nommé Natl avaient extrait de grandes dalles de pierre. C’était de là qu’elles avaient été transportées, sur plusieurs kilomètres, jusqu’à la région proche de la montagne « A » à Tucson. Cette reconnaissance soudaine le bouleversa profondément et le poussa à réfléchir sur le sens de toutes les expériences vécues jusqu’alors.

Carte avec l'emplacement du "Colossal Cave Mountain Park", zone montagneuse où est située la "Colossal Cave", une énorme cavité souterraine qui se visite.
Carte avec l'emplacement du "Colossal Cave Mountain Park", zone montagneuse où est située la "Colossal Cave", une énorme cavité souterraine qui se visite.
Vue 3D Google earth du "Colossal Cave mountain Park"

Raphael Chacon, en rentrant chez lui par l’Old Spanish Trail, vit une nouvelle fois les lettres violettes pâles suspendues dans l’air à l’intérieur de sa voiture. Cette fois, elles annonçaient : « Ta famille partira avant le 12 décembre ». Bien qu’incertain de leur signification, il pensait qu’elles se vérifieraient comme les précédentes.

Le même matin, dans un supermarché Lucky’s, il aperçut une jeune femme d’environ 23 ou 24 ans, dont le corps était aussi constitué de points, de teinte verdâtre et jaune. C’était la première fois qu’il en voyait une autre, mais elle était accompagnée d’un homme, ce qui l’empêcha de l’aborder.

Chacon interrogea alors Wendelle Stevens sur ses contacts en Europe, et plus précisément en Suisse, à Zurich. Stevens confirma. Chacon révéla qu’on lui avait montré un être de points nommé Jurg Kobler vivant là-bas, marié à Ana Lisa, avec deux filles : Beatrice (7 ans) et Sonja (5 ans). Seul Jurg était un être de points. Cela correspondait aux signes d’authentification que Ixchtoc avait dit que Stevens recevrait.

De retour chez lui, Chacon constata que son chien avait creusé trois trous dans le sol, correspondant exactement aux positions relatives des pyramides d’Égypte, du Mexique et d’Amérique du Sud, avec celle des Caraïbes à l’emplacement même du piquet où il avait été attaché. Le chien n’avait pourtant jamais creusé auparavant.

Stevens appela Zurich pour vérifier l’existence d’un Jurg Kobler. L’opératrice confirma des Kobler dans la région, mais pas de Jurg listé à Zurich même. Elle expliqua que Zurich n’était qu’une petite partie du canton, constitué de nombreuses autres localités. Stevens informa Chacon, qui précisa que les filles s’appelaient bien Beatrice et Sonja, que Jurg travaillait à Zurich mais vivait en banlieue, et qu’il était un frère orionien. Il ajouta qu’un père et un fils en Argentine faisaient également partie de la même lignée orionienne.

Stevens a appelé Chacon le lundi 8 octobre pour le mettre en contact avec un nouvel enquêteur qui rejoignait l’affaire, et il lui dit alors que quelque chose s’était aussi produit le dimanche 7 octobre.

Raphael Chacon, alors qu’il se trouvait dans son salon, vit un nouveau message en lettres violettes pâles suspendues dans l’air, dans la langue étrange des visiteurs : « Dis-le à ta femme ». Cela le décida à révéler toute son histoire à Flora. Il lui parla de ses expériences et lui montra les transcriptions, ce qui prit plus de trois heures. À sa grande surprise, Flora ne fut pas choquée. Elle lui raconta qu’elle faisait depuis plus de dix jours des rêves récurrents où elle et les enfants se trouvaient au Costa Rica chez des proches, sans lui, comme s’ils y étaient installés pour de bon. Cela la troublait, mais donnait un écho étrange à ce que vivait Chacon.

Raphael lui expliqua qu’il n’avait plus de désir pour les relations conjugales, non par désamour mais à cause de ce qu’il vivait, et notamment à la suite des avertissements des visiteurs. Une de leurs filles rapporta aussi un rêve où elle était dans une nouvelle école, ce qui contribua à rassurer Chacon sur la direction que prenaient les choses.

Chacon décrivit ensuite à Stevens la lumière qu’il avait vue avec sa fille Christina une nuit : une lumière brillante de la taille d’une demi-lune, apparaissant et disparaissant au-dessus de deux collines, se déplaçant rapidement d’un bord à l’autre du ciel avant de disparaître. Pendant toute l’observation, Christina émettait un curieux cliquetis dans sa gorge.

Enfin, Chacon évoqua une scène de son second voyage dans le passé où il avait vu une autre race extraterrestre, les Matzalans. Ces êtres très blancs, grands et vêtus de robes blanches, aimaient la lumière et construisaient des villes blanches. Ils vivaient au Mexique et influencèrent les peuples du Pacifique, notamment les Aztèques. Leur apparence était humaine, mais avec des têtes allongées et des fronts très hauts. Ils quittèrent la Terre peu avant l’arrivée des Espagnols. Ils venaient d’une constellation ressemblant à un « F » imprimé, et certains monuments anciens du Mexique conserveraient leur mémoire.

Le jeudi 11 octobre, Chacon a appelé Stevens à 12h45 et lui a demandé de le rappeler chez lui dans une demi-heure, ce qui l’a surpris, car il aurait dû être au travail à ce moment-là. Stevens l’a rappelé, et voici ce qu’il lui a raconté.

Raphaël Chacon : « Ce matin, alors que j’allais au travail et que je conduisais sur l’autoroute I-10 près de Ina Road en direction de Tucson, j’ai senti une présence proche de moi. J’ai regardé autour de moi, mais je n’ai vu personne, puis j’ai aperçu ces lettres violettes pâles étranges suspendues dans l’air juste devant le pare-brise de ma voiture. Elles disaient, dans cette écriture extraterrestre : “Tu ne prends pas cette affaire au sérieux”. Ces lettres ont disparu et d’autres sont apparues à leur place : “Nous t’avons dit de faire des préparatifs pour ta famille.” Puis celles-ci se sont effacées aussi et un troisième message est apparu : “Tu dois quitter ton travail aujourd’hui.” Ensuite : “Tu quittes ton travail aujourd’hui !” Et j’ai répondu : “NON, c’est impossible, je dois travailler pour subvenir aux besoins de ma famille.” Et les lettres ont encore changé : “Nous avons tout préparé pour toi.” Et j’ai dit : “Hors de question !” Puis j’ai continué à conduire vers Tucson et suis allé au travail comme si rien ne s’était passé.

Je me sentais très bien en travaillant, je sifflotais en accomplissant mes tâches, lorsque j’ai revu les lettres, cette fois à l’intérieur de l’atelier. Elles disaient : “Ce sera une affaire de 5 à 10 minutes”, ce qui m’a un peu troublé, mais j’ai continué à travailler, jusqu’à ce que mon contremaître arrive et me dise : “Tu dois remettre ton relevé d’heures pour cette semaine, car le patron part en voyage en Europe et veut faire les chèques avant son départ.” J’ai donc noté mes heures et les ai remises, puis la secrétaire m’a dit qu’elle ne pensait pas que j’avais travaillé autant d’heures, soit 8 heures par jour. Je me suis tourné vers mon contremaître et lui ai dit que s’il voulait qu’elle me donne mes heures, il n’avait qu’à lui demander lui-même. Et là, j’ai vu d’autres lettres, cette fois sur la poitrine de mon contremaître. Elles disaient : “Tu vas quitter maintenant.” À ce moment-là, j’ai dit : “Frank”, (c’est ainsi que j’appelle mon contremaître), “je vais faire un tour dehors, je me sens un peu excité.” Alors je suis sorti pour me calmer.

Je suis resté là à réfléchir. “Comment cela est-il possible ? Vont-ils me renvoyer ? Et pour quelle raison ? Si c’est une question d’horaires, on pourrait en discuter. Je n’ai jamais été en retard, jamais absent, j’arrive toujours quelques minutes en avance et je pars quelques minutes après. Je n’arrange jamais mes horaires. Quel est le problème ?”

Quand je suis revenu quelques minutes plus tard, je suis allé dire à mon contremaître : “Je vais continuer à travailler ici encore deux semaines, le temps que vous trouviez quelqu’un d’autre.” Et là, les lettres ont dit : “NON ! MAINTENANT ! Cela doit être MAINTENANT.” Alors j’ai dit à mon contremaître que je voulais voir le patron, le propriétaire du lieu, pour essayer de rester encore un peu.

Frank est monté avec moi et j’ai dit la même chose au patron, mais il a refusé. Il a dit que je ne pouvais pas rester, que j’étais déjà parti. J’ai dit que j’étais seulement sorti pour me calmer, parce que je ne voulais pas discuter en étant énervé, et il a répondu que pour lui, j’étais parti, et que je ne travaillais plus là.

J’ai répondu : “Très bien”, et je suis sorti du bureau. Là, j’ai vu à nouveau les lettres qui disaient : “Maintenant tu viens avec nous.” Et je me suis dit qu’ils allaient peut-être m’emmener faire un voyage maintenant, alors je n’étais pas trop bouleversé. J’ai dit au revoir aux autres, je suis monté dans ma voiture et j’ai démarré le moteur. J’ai regardé ma montre.

ET LÀ ILS ONT PRIS LE CONTRÔLE DE MA VOITURE ! Elle a commencé à bouger. J’ai appuyé sur les freins, mais rien ne s’est passé. J’ai essayé de tourner le volant pour rester dans le parking, mais cela n’a servi à rien. Le volant ne répondait plus, comme si les roues n’étaient même plus sur le sol. J’ai essayé de couper le contact, mais le moteur continuait à tourner et la voiture avançait. Elle a tourné à gauche, est entrée dans la circulation en direction du sud, puis a tourné à l’est sur Sixth Street. Et là j’ai commencé à avoir peur, car j’étais en circulation dans une voiture que je ne contrôlais pas du tout. Ma voiture a accéléré et a commencé à dépasser rapidement d’autres voitures. On aurait dit que certaines allaient me percuter, mais aucune ne l’a fait, comme si je n’étais pas vraiment là. Mes mains étaient sur le volant, mais je ne pouvais pas le bouger. Ma voiture a encore accéléré, puis a semblé s’élever au-dessus de la circulation. Elle a continué ainsi, ils m’ont fait parcourir toute la Sixth Street jusqu’à Wilmot (environ 13 à 14 kilomètres), puis la voiture a ralenti et a tourné à gauche sur Wilmot. Je me suis dit : “Qu’est-ce que je vais faire pour un travail ?”, mais la voiture a continué, a descendu la pente de Wilmot et est entrée dans une zone industrielle, devant un autre atelier d’imprimerie à Wilmot et Pima, et là, la voiture s’est arrêtée.

J’ai essuyé mon front et suis sorti. En le faisant, j’ai reconnu l’endroit : c’était là que j’avais déposé une candidature il y a 6 ou 7 mois. Un homme à l’intérieur frappait à la vitre et me faisait signe d’entrer. Quand je suis entré, le responsable m’a reconnu tout de suite, m’a appelé par mon nom et m’a demandé : “Tu cherches du travail ?” J’ai répondu oui, et il m’a dit de venir voir l’endroit et le poste que j’occuperais. Il m’a dit combien il me paierait et que je devais commencer demain à 8h, pour 8 heures de travail jusqu’à 16h30, et que plus tard mes horaires changeraient de 14h à 22h, ce que je pense être ce que les extraterrestres voulaient pour pouvoir me contacter la nuit quand je rentre chez moi ou quelque chose du genre. Pendant que la voiture était sous leur contrôle, je pouvais penser, mais je ne pouvais pas bouger.

J’ai regardé l’heure sur ma montre et j’ai réfléchi au temps de trajet. Je calcule que le trajet de la 4e Avenue jusqu’à Wilmot a pris MOINS D’UNE MINUTE ! Parfois, je me demande combien de contrôle nous avons vraiment sur nos vies. » Cette distance fait plus de 14 kilomètres, ce qui semblerait indiquer que Raphael roulait à environ 800 km/h à travers la circulation de Tucson en pleine journée. Nous n’avons toujours pas compris comment cela était possible. »

Ralph a travaillé le vendredi 12, de 8h à 16h30, et a commencé à s’habituer à son nouveau travail. Mais un gros problème le préoccupait. Il avait obtenu une avance de 40 dollars de son ancien patron pour une dépense nécessaire, et lorsqu’il a été licencié, cette somme a été déduite de son chèque de règlement final, ce qui lui laissait moins de 80 dollars pour vivre durant les deux semaines avant son prochain salaire. Il ne voyait pas comment il allait pouvoir payer son loyer et ses factures. À ce stade, il souhaitait encore pouvoir se retirer de ces contacts, s’il le pouvait, et être simplement laissé en paix.

Le vendredi 12 octobre au soir, Ralph Chacon informa Wendelle Stevens qu’il avait pris une décision importante : il comptait vendre sa voiture et ses meubles pour déménager ailleurs. Cependant, dans la nuit, il vit réapparaître des lettres violettes suspendues dans l’air, indiquant cette fois : « Tu restes ici. »

Peu après, lorsqu’il tenta de démarrer sa voiture, celle-ci refusa de démarrer : aucune électricité, aucun bruit du moteur. Le lendemain matin, le problème persista. Chacon voulait se rendre en ville pour passer une annonce dans le journal et vendre la voiture, mais il en était empêché. Envisageant alors de vendre sa machine à laver pour obtenir de l’argent, celle-ci tomba à son tour en panne, comme par un effet synchronisé.

Finalement, dès qu’il renonça à son projet de départ, la voiture se remit à fonctionner normalement, tout comme la machine à laver. Chacon en conclut qu’il était comme piégé dans une situation où toute tentative de changer de cap lui était interdite.

Le jeudi après-midi précédent, le jour du renvoi de Chacon de l’imprimerie Betts, Stevens avait discuté de cette affaire et de tous ses développements étranges avec Jim et Coral Lorenzen de l’APRO, et ils avaient convenu qu’un autre enquêteur devrait être impliqué dans l’évaluation, afin d’avoir de nouvelles idées sur ce qui se passait. Ils avaient choisi M. Leo Corby, un membre/enquêteur de l’APRO vivant à Tucson. Leo était un ancien agent de la National Security Agency avec une solide expérience en matière d’enquêtes. Ce même soir, Stevens a organisé une réunion chez lui avec Leo ainsi qu’avec M. Bob Dean, un troisième enquêteur de l’APRO également basé à Tucson. Bob était un sergent-major retraité de l’armée américaine et à ce moment-là adjoint du shérif du comté. Leo accepta de rendre visite à Chacon le samedi, ce qu’il fit. Il enregistra une heure et demie d’entretien et prit plusieurs photos du domicile et de la famille de Chacon.

Le dimanche, Wendelle Stevens accueillit chez lui deux visiteurs liés à un projet de film sur les OVNIs : Mme Betty Kline, de la société ABKCO Film Productions (New York), et M. Markham Clark, un réalisateur britannique récemment engagé pour diriger le documentaire. Il alla chercher le major Rudy Pestalozzi, ancien officier du renseignement de l’US Air Force et enquêteur expérimenté sur les OVNIs, aujourd’hui membre de l’APRO.

Tous se rendirent ensemble chez Raphael Chacon, près de Marana. Après un appel depuis une cabine téléphonique pour prévenir Chacon, celui-ci les accueillit à la sortie de l’autoroute et les guida jusqu’à sa caravane, située en retrait dans un secteur peu accessible.

Sur place, Chacon leur montra son jardin. Stevens photographia les plants de maïs qu’il avait arrosés le jour de son premier contact avec Nardell : ils étaient trois fois plus hauts que les autres. Chacon leur montra aussi l’endroit exact où la boîte invisible l’avait enveloppé lors du second contact. À l’intérieur de ce périmètre, les plants de concombres étaient complètement morts, tandis que ceux à l’extérieur continuaient de croître normalement.

Wendelle Stevens prenant des mesures au sol devant la maison mobilhome de Raphaël Chacon à Marana, sous le regard de Frand Forman de l'imprimerie Betts où travaillait Raphaël Chacon, après sa disparition définitive pour aller sur Zeti.
Wendelle Stevens prenant des mesures au sol devant la maison mobilhome de Raphaël Chacon à Marana, sous le regard de Frand Forman de l'imprimerie Betts où travaillait Raphaël Chacon, après sa disparition définitive pour aller sur Zeti.

Il leur rappela alors qu’il avait emmené sa petite fille de deux ans avec lui ce deuxième jour, et que lorsqu’il avait été enlevé, il avait eu la sensation qu’elle l’avait été aussi. Quand il était revenu dans son corps après le voyage, il avait trouvé la petite assise sur sa chaussure, en pleurs, agrippée à sa jambe. Dans sa main, elle tenait une pierre parfaitement circulaire de 7,5 cm de diamètre, en grès ou granite brun rougeâtre, plate comme une crêpe sur les deux faces et épaisse d’environ 1 cm. Chacon déclara qu’il ne l’avait jamais vue auparavant près de chez lui. En l’examinant, il remarqua une sorte de gravure hiéroglyphique sur l’une des faces, presque complètement effacée par l’érosion. Il pensait discerner une partie d’un symbole ressemblant au chiffre 29 – encore un 29 dans cette mystérieuse série. Son accident d’avion au Nicaragua avait eu lieu un 29 ; quand sa voiture n’avait pas démarré, les deux derniers chiffres de l’odomètre affichaient 29, et d’autres coïncidences similaires avaient eu lieu.

Wendelle Stevens : « Alors que Markham et moi tenions et examinions la pierre en forme de crêpe pendant que nous la photographiions, une ligne sombre, presque noire, commença à apparaître à environ deux tiers du centre et se propagea sur la surface plane. Une autre, plus courte, apparut près de la première et se mit aussi à grandir. Elles ne se rejoignirent jamais ni ne formèrent un symbole reconnaissable pendant notre présence.

À ce moment-là, Chacon se pencha vers moi et me rappela qu’il m’avait déjà décrit Rudy auparavant. Lorsqu’il était revenu de son premier voyage dans le temps, il avait dépassé son époque de quelques semaines et avait vu beaucoup de personnes qu’il rencontrait maintenant. Il avait aussi vu Betty Kline et Markham Clark, et il avait dit qu’il reverrait Markham.

Je demandai à Raphaël s’il y avait eu de nouveaux développements, et il répondit : « Oh, tellement – mais je ne peux en parler à personne. Ce n’est pas que je ne veux pas… je ne peux tout simplement pas le dire. J’ai essayé de le raconter à ma femme et je n’y arrive pas ! Je ne sais pas pourquoi. J’ai essayé de vous appeler plusieurs fois, monsieur Stevens, et je n’arrivais même pas à composer le numéro. » Il ajouta ensuite qu’il avait essayé d’écrire ce qu’il avait à dire, mais qu’il n’y parvenait pas non plus, et qu’il avait tenté d’enregistrer un message sur un magnétophone, mais l’appareil ne fonctionnait pas. »

Dans la nuit du samedi 13 octobre, Raphaël Chacon fut emmené physiquement vers 19h30 et ne revint qu’après 2h30 du matin, ayant été escorté cette fois par un troisième être composé de points, nommé Maliyl. À son retour, il découvrit son fils de onze ans assis au sol dans le salon, visiblement terrorisé. L’enfant lui raconta avoir entendu un bruit, puis vu deux petites silhouettes sombres d’environ 1,20 m de haut apparaître dans le couloir avec un objet ressemblant à une machine de découpe. Ces entités auraient ouvert un large trou dans le mur près du placard à chaudière, inséré quelque chose à l’intérieur, puis refermé le mur sans laisser de trace.

Chacon tenta d’abord de lui faire croire à un cauchemar, mais son fils, lucide, lui rappela qu’il l’avait vu rentrer à 2h30 et que tout semblait bien réel. Ensemble, ils examinèrent le mur avec une lampe de poche, sans trouver le moindre indice visible d’altération. Le garçon décrivit les êtres comme vaporeux et ombragés, contrairement à leur outil, qui paraissait bien matériel.

Chacon choisit de ne rien révéler à son fils sur ce qu’il avait vécu cette nuit-là et l’encouragea simplement à aller se recoucher, promettant d’en reparler le lendemain.

Raphael Chacon fut emmené à bord d’un vaisseau extraterrestre avec son corps physique, accompagné de Maliyl, resté sous forme de corps de points. Ils visitèrent ensemble de nombreuses installations militaires et sites stratégiques : silos de missiles autour de Tucson, bases aériennes et sous-marines, arsenaux d’armes atomiques, biologiques et chimiques, ainsi que des laboratoires de recherche sur des armements de destruction massive.

Les visiteurs lui montrèrent l’ampleur du potentiel destructeur de l’humanité, capable de s’anéantir elle-même. Chacon vit des armes activables à distance, capables de déclencher des épidémies ou des catastrophes chimiques. Il assista aussi à des projections comparant la beauté passée de la Terre à une destruction totale imminente.

Durant ces visites, Chacon fut parfois vêtu d’uniformes militaires adaptés à chaque lieu, ce qui lui permit de passer les contrôles de sécurité, bien qu’il n’ait jamais été militaire. Cela démontra que les extraterrestres pouvaient manipuler les systèmes humains sans difficulté.

Mais nous ne sommes pas seuls. Il lui fut montré des préparatifs équivalents au Canada, en Angleterre, en France et en Espagne, ainsi que certaines de leurs installations à l’étranger, dans des pays amis.

Ensuite, il fut emmené en Russie, où il put voir leurs préparatifs avec autant de détails. Ceux-ci sont tout aussi dévastateurs, mais il y avait une différence flagrante… La Russie possède beaucoup plus d’installations SOUTERRAINES, dans des complexes renforcés, et en bien plus grand nombre !

Il observa que le danger qui guette les États-Unis est immense, mais que la distance nous laisse un certain délai d’alerte, et il lui fut dit : « Ce n’est pas tout. »

Il fut alors conduit à Cuba, où on lui montra de nouveau des SITES DE MISSILES ET DES COMPLEXES DE LANCEMENT DE MISSILES ainsi qu’un centre de commande principal, tous profondément enterrés et renforcés selon les techniques les plus récentes et sophistiquées connues.

Là encore, il fut revêtu d’un uniforme et autorisé à observer et à vivre l’expérience sur place. On lui dit que 530 missiles étaient pointés sur 160 villes et installations rien qu’aux États-Unis, et que d’autres étaient ciblés en Amérique centrale et du Sud. On lui fit comprendre qu’en réalité, nous ne disposons pratiquement D’AUCUN AVERTISSEMENT en cas d’attaque, et que toute attaque, suivie de la riposte automatique qu’elle entraînerait, provoquerait le monde dévasté qu’il avait vu.

Il en fut malade, et incapable d’exprimer quoi que ce soit à propos de ce voyage pendant plusieurs jours.

Le lundi 15 octobre, alors que Raphaël Chacon se trouvait dans la cuisine de sa caravane avec sa femme Flora, deux nouveaux corps à points colorés apparurent soudainement dans la pièce. Les motifs étaient inédits, mêlant rouge, bleu foncé et bleu clair. Ces formes se densifièrent jusqu’à devenir un jeune homme d’environ 23 ans et une jeune femme d’environ 21 ans. Ils déclarèrent avoir une mission à accomplir et demandèrent à Chacon de les conduire en ville. Chacon accepta. Il s’installa à l’avant de sa Chevrolet break rouge avec Flora, tandis que les deux jeunes prenaient place à l’arrière. Arrivés à la sortie de Grant Road, ils demandèrent à descendre sous l’échangeur autoroutier, ce que Chacon fit avant de rentrer chez lui se préparer pour le travail.

Le mardi se passa sans incident, mais le lendemain matin, mercredi 17 octobre, Wendelle Stevens reçut un appel très enthousiaste de Ralph Chacon. Ce dernier affirmait avoir entre les mains une boîte de lévitation qui fonctionnait, mais souhaitait d’abord consulter son frère avant de la montrer à qui que ce soit. Une heure plus tard, Stevens tenta de le rappeler, sans succès. Sa femme Flora lui apprit que Chacon était sorti, après avoir appelé son frère puis affirmé devoir aller à la banque. Il n’était pas encore revenu.

Peu après, Chacon rentra chez lui juste avant l’arrivée de Stevens, visiblement bouleversé. Il expliqua avoir été emmené à 4 h du matin par l’être nommé Maliyl, pour un nouveau voyage, et être revenu vers 6 h 30. De retour dans sa maison, Maliyl l’avait accompagné jusqu’au mur situé près du placard de la chaudière – le même endroit que celui observé précédemment par son fils – et en avait extrait un petit appareil physique.

L’objet, de forme octogonale, mesurait environ 5 cm sur 4 cm, de couleur brun-rouge, percé de sept petits orifices sur le dessus avec un bouton central. Maliyl lui demanda s’il se souvenait de son utilisation, puis lui montra comment le tenir et activer sa fonction : la paume ouverte, quatre doigts dessous, le pouce sur le bouton, et un mouvement de rotation de droite à gauche pour soulever un objet.

Raphael Chacon testa l’appareil octogonal remis par Maliyl en l’approchant de sa voiture. En suivant les instructions – pression du bouton et geste rotatif – il parvint à soulever le véhicule d’environ 60 centimètres. En relâchant trop vite, la voiture retomba brusquement, compressant ses suspensions. Maliyl lui montra ensuite comment utiliser le même dispositif pour léviter lui-même, ce que Chacon réussit également. Ébranlé par cette découverte, il réalisa qu’il tenait entre ses mains un objet aux possibilités extraordinaires, capable peut-être de changer sa situation financière. Il était tremblant, submergé par l’émotion.

Chacon appela aussitôt son frère, qui lui conseilla de placer l’appareil dans un coffre de sûreté à la banque, proposant même de lui envoyer l’argent nécessaire. Chacon suivit ce conseil. Son frère évoqua également la possibilité d’obtenir une protection via un contact à Washington, et annonça son intention de venir à Tucson le samedi suivant.

Peu après, Chacon fit un dernier voyage de deux heures avec Maliyl. Au cours de ce trajet, une rétrospective complète de toutes ses expériences passées avec les êtres de Zeti lui fut présentée, y compris ses liens anciens avec eux et leur rôle dans l’histoire terrestre. Il fut laissé entendre que ce voyage pourrait être le dernier, sauf s’il décidait de les rejoindre définitivement.

Le samedi matin, le frère de Raphael Chacon arriva à Tucson, inquiet au sujet de l’objet de lévitation confié à Raphael. Il s’interrogeait sur les moyens de le protéger contre une éventuelle confiscation, ou sur la possibilité de le vendre ou de le reproduire. Après s’être renseigné, il apprit que tout objet placé sous la protection d’un consul étranger bénéficiait de l’extraterritorialité, et contacta le consulat du Costa Rica, qui confirma cette possibilité.

Sur place, il proposa à Chacon de partir immédiatement avec le strict nécessaire. Mais au moment des préparatifs, un message suspendu dans l’air apparut : « VOUS NE PARTEZ PAS ! ». Lorsqu’ils vérifièrent la voiture, ils constatèrent que les deux pneus avant étaient irrémédiablement endommagés. Après les avoir changés, ils décidèrent plutôt de préparer le départ de la famille de Chacon vers le Costa Rica, en prévision d’éventuels événements violents, comme ceux que Chacon avait vus en vision.

Le frère repartit et ils décidèrent de laisser passer une semaine avant toute décision définitive.

Le lendemain soir, Chacon réalisa que sa fille de deux ans avait disparu. Prêt à réveiller sa femme, il reçut intérieurement l’ordre d’attendre deux heures. Peu après, un message visuel apparut : « Nous désactivons les cellules ». Il comprit que les effets des contacts extraterrestres sur la conscience de sa fille étaient temporairement atténués, pour lui éviter une perception trop précoce de ces événements, lui permettant ainsi de vivre encore quelque temps dans l’insouciance.

Deux heures plus tard, il la retrouva dans son lit, dormant profondément, puis alla se coucher lui aussi.

Ralph Chacon avait décrit à Wendelle Stevens avoir vu, durant un de ses voyages dans le passé sur Terre, des lignes tracées au sol dans un désert, et plus tard, sur la planète Zeti, un terrain d’atterrissage similaire avec des motifs analogues, notamment une ouverture menant à une ville souterraine. Il avait évoqué en particulier la figure d’une araignée.

Intrigué, Stevens pensa aux lignes de Nazca au Pérou. Ne se souvenant pas d’y avoir vu une araignée, il entreprit des recherches et trouva dans le livre « Pathways to the Gods » de Tony Morrison une illustration de l’araignée en question. Il découvrit qu’une ligne droite traversait l’araignée de la tête à l’abdomen, pointant vers la constellation d’Orion. Cette orientation semblait suggérer une provenance extraterrestre liée à Orion. L’araignée se situait juste au nord-est du centre de la zone appelée le « Grand Rectangle » ou la « Place des Pléiades ».

Figure tracée au sol de l'araignée à Nazca, plan moyen. Identique à celle vue sur Zeti.
Figure tracée au sol de l'araignée à Nazca, plan moyen. Identique à celle vue sur Zeti.
Figure tracée au sol de l'araignée à Nazca, plan rapproché.
Figure tracée au sol de l'araignée à Nazca, plan rapproché.

Wendelle Stevens acheta le livre et retrouva Ralph Chacon à 22 h, à la sortie de son travail. En voyant l’image de l’araignée, Chacon la reconnut immédiatement et s’intéressa à l’auteur et à la date de publication du livre. Il examina d’autres figures, précisant qu’il ne connaissait pas celle du « Thunderbird », mais confirma que la spirale en œil de taureau, située au centre nord du plateau de Nazca, était bien présente sur la planète Zeti lors de sa visite.

Figure tracée au sol de la spirale à Nazca, plan moyen. Identique à celle vue sur Zeti.
Figure tracée au sol de la spirale à Nazca, plan moyen. Identique à celle vue sur Zeti.

Ralph Chacon, en feuilletant le livre, fut stupéfait en découvrant à la page 21 une photo de momie qu’il reconnut comme appartenant à la race de Natl, celle qui scellait la grotte et bâtissait les anciennes cités. Il déclara que certains très anciens pharaons égyptiens, à l’époque de la construction des pyramides, étaient issus de cette race dotée de crânes allongés et de fronts plats. Cette forme aurait influencé la coiffe royale égyptienne, conçue à l’origine pour s’adapter à ces têtes allongées, avant de devenir un symbole imité pour refléter l’intelligence supposée de ces souverains. Chacon expliqua que plus tard, les Égyptiens pratiquèrent l’aplatissement du crâne des nourrissons pour tenter de reproduire cette forme et activer le « troisième œil » au centre du front, dans le but de stimuler la perception psychique. Il précisa n’avoir jamais entendu parler de cette coutume auparavant.

Stevens enchaîna alors avec une révélation : en 1972, au cours d’une exploration en Équateur avec Lee Elders, un guide indien leur avait présenté une statuette découverte sur une montagne pyramidale près de Santa Rosa. La figurine représentait un être au crâne extrêmement allongé et évasé, en forme d’éventail vu de face, et pointu de profil, confirmant l’existence de cette morphologie chez des peuples anciens oubliés.

Photo du livre de Wendelle Stevens montrant la tête allongée de la statuette trouvée par lui en 1972.
Photo du livre de Wendelle Stevens montrant la tête allongée de la statuette trouvée par lui en 1972.

Wendelle Stevens poursuit en expliquant que la statuette trouvée en Équateur ressemblait fortement à un crâne résultant d’une ancienne aplastie égyptienne, ou même à un spécimen authentique, car elle ne montrait aucune trace de ligatures. Cela soulevait la question de la présence d’un tel vestige en Amérique du Sud, dont l’unique lien apparent était la grande pyramide encore inconnue à proximité du lieu de découverte.

Peu après, toujours en Équateur, des fouilles archéologiques sur les versants orientaux des Andes, à l’est de Quito, révélèrent des figurines en argile présentant la même morphologie crânienne caractéristique des Zetis, semblable à celle observée sur certaines momies de l’Égypte ancienne.

Plus tard, en 1976, Stevens reçut un exemplaire du numéro 34 de la revue argentine « Cuarta Dimensión », publiée par Fabio Zerpa et l’O.N.I.F.E. À la page 16, il y découvrit des photos de deux figurines issues de fouilles dans la région de la culture Jama, au nord de l’Équateur. Ces statuettes, dotées du même crâne en éventail, portaient également des combinaisons spatiales, avec casque et visière transparente, ce qui renforçait encore le lien supposé avec des êtres extraterrestres.

Photo du livre de Wendelle Stevens d'une autre statuette avec un personnage en combinaison spatiale montrant une tête allongée dans le casque.
Photo du livre de Wendelle Stevens d'une autre statuette avec un personnage en combinaison spatiale montrant une tête allongée dans le casque.

Cette correspondance est presque concluante, et Raphael Chacon n’avait accès à aucune de ces preuves, ni le moindre fondement à ses remarques et à son intérêt, si ce n’est son expérience personnelle.

En 1977, Luis, un guide jivaro ayant collaboré avec Wendelle Stevens lors d'une expédition en Équateur, fit un long voyage jusqu'aux États-Unis pour lui révéler une découverte majeure : une ancienne cité enfouie dans la jungle, entièrement recouverte de végétation. Au centre de cette ville abandonnée depuis des siècles se trouvait une grande structure en pierre représentant un engin circulaire à dôme, construite avec des pierres taillées irrégulières parfaitement ajustées.

Cette découverte, liée à d'autres indices, suggère l’existence passée d’une civilisation avancée. Parmi ces éléments troublants figure un sommet équatorien recouvert d’une couche de verre fondu épais, résultant d’une chaleur extrême sans origine naturelle connue. Ce phénomène pourrait indiquer une explosion de type nucléaire dans un passé très lointain, impliquant potentiellement une société technologiquement évoluée ayant visité ces lieux.

Le vendredi 2 novembre, trois semaines après son embauche, Ralph Chacon perdit son emploi à l’imprimerie, le contrat avec le client ayant pris fin, il n'y avait plus autant de travail et il a été licencié en tant que dernier arrivé. Il se rendit aussitôt au centre-ville pour demander des allocations chômage, déposer une partie de son indemnité à la banque pour le loyer, et entama une demande de bons alimentaires. Il dut patienter plusieurs jours dans les files d’attente, son rendez-vous pour l’aide alimentaire étant fixé au 28 décembre.

Malgré les conseils des êtres à points de se consacrer à la préparation du départ de sa famille prévu le 12 décembre, Ralph poursuivit activement sa recherche d’emploi. Le 3 décembre, sans avoir encore reçu son premier chèque de chômage, il se rendit avec Wendelle Stevens au consulat du Costa Rica à Phoenix pour finaliser les démarches du voyage.

Connaissant ses difficultés, Stevens lui proposa une aide modeste. Ralph accepta seulement cinq dollars à condition de les rembourser par chèque le soir même, refusant tout don gratuit. Stevens accepta cet arrangement.

Après l’avoir déposé au consulat, Stevens partit mais croisa Chacon plus tard par hasard dans Phoenix. Ralph se réjouit que Stevens ait eu son message à temps, car il n’avait plus de monnaie. Il tenta de lui rendre les cinq dollars, mais Stevens lui demanda de les conserver jusqu’au lendemain.

De retour à l’adresse prévue, Wendelle Stevens trouva quatre messages de Chacon sur son répondeur. Intrigué par le fait que Chacon ait pu téléphoner quatre fois avec seulement vingt cents, ce dernier expliqua qu’après son premier appel, soixante cents étaient mystérieusement tombés dans la boîte de monnaie. Il tenta encore une fois de rendre les cinq dollars prêtés, mais Stevens lui dit de les garder.

Chacon partagea alors un fait étrange : depuis la perte de son emploi un mois plus tôt, bien qu’il ait réservé 300 dollars pour le loyer et qu’il n’ait plus de revenus, les provisions de la maison semblaient inépuisables. Il donna plusieurs exemples : la veille, ses enfants avaient mangé plusieurs tranches de pain, du fromage, du beurre, et des œufs, et pourtant, le lendemain matin, le pain était encore présent en grande quantité, le beurre suffisant, et il restait dix œufs dans le réfrigérateur.

Il expliqua que ce phénomène durait depuis presque trois semaines. Même les rouleaux de papier toilette semblaient ne jamais s’épuiser. Selon lui, cette abondance discrète ne persistait que tant qu’il se contentait du strict nécessaire et n’acceptait aucune aide excessive. Il vivait ce dernier mois avec sa famille dans une forme de grâce silencieuse, qu’il refusait de perturber.

À l’approche du 12 décembre, Wendelle Stevens se demandait comment Raphael Chacon parviendrait à envoyer sa famille au Costa Rica. Malgré leurs craintes initiales, aucune agression ni intrusion ne se produisit, probablement grâce à leur discrétion concernant l’existence du dispositif de lévitation. Cela, ainsi que l’absence de tout moyen de transport soudain, laissait supposer que la date de départ prévue avait peut-être été modifiée.

Peu avant Noël, Chacon reçut enfin les arriérés de ses allocations chômage, ce qui permit à sa famille de fêter modestement mais joyeusement Noël, avec un bon repas et même quelques cadeaux pour les enfants. Les bons alimentaires, en revanche, n’arrivèrent pas à temps.

Quelques jours plus tard, son frère lui fit parvenir 1 500 dollars par courrier, une somme suffisante pour couvrir les billets d’avion de toute la famille. Chacon vendit alors sa voiture et ses meubles, et remit l’argent à sa femme pour organiser leur départ vers le Costa Rica prévu pour le 2 janvier 1980.

Cette somme provenait de la vente inattendue d’un petit terrain que Chacon avait acheté des années auparavant - un triangle résiduel d’un ancien chantier routier. Son frère, qui en avait gardé le titre de propriété, avait saisi une offre d’un acheteur souhaitant y construire un fast-food, réalisant ainsi in extremis une transaction providentielle.

Wendelle Stevens : « Le matin du 2 janvier, Ralph et sa famille m’appelèrent depuis l’aéroport international de Tucson pour me dire au revoir. Ralph me parla ensuite au téléphone et proposa que nous nous retrouvions le lendemain matin pour discuter. Je l’invitai à prendre le petit déjeuner quelque part, et il accepta. Ensuite, ils se rendirent à la porte d’embarquement, Ralph accompagna sa famille jusqu’à l’avion pour le Costa Rica, puis rentra chez lui.

Le lendemain matin, j’appelai chez lui, mais la communication n’aboutit pas : il avait fait couper tous les services en livrant ses meubles la veille. J’attendis toute la journée, mais aucun appel de Chacon. Je pensai qu’il était peut-être occupé. Il avait dit qu’il me rappellerait. Peut-être plus tard. Toujours rien.

Je me rendis chez lui le lendemain matin pour le retrouver. Il n’était pas là, et n’y avait pas été depuis la veille non plus, car son courrier était encore dans la boîte aux lettres, y compris un chèque de remboursement de la compagnie de téléphone. Il n’y avait aucun signe indiquant qu’il était rentré depuis le 2 janvier, après avoir accompagné sa famille à l’aéroport.

En regardant par la fenêtre, je vis un sac de couchage déployé au sol, mais encore fermé, une petite cafetière avec une tasse, une soucoupe et une cuillère posées sur le comptoir de la cuisine, prêtes à être utilisées. Rien n’avait été touché depuis leur mise en place.

Je laissai un mot dans la boîte aux lettres lui demandant de me rappeler immédiatement pour une affaire très urgente. Aucun appel ne vint.

Je suis retourné à sa caravane le jour suivant, le 5 janvier, puis à nouveau le 8, et j’ai constaté que de nouveaux courriers s’accumulaient dans la boîte aux lettres. J’ai appelé le propriétaire au numéro de téléphone indiqué sur un panneau près de la boîte aux lettres, et j’ai appris que Chacon ne les avait pas contactés depuis le paiement de son loyer un mois plus tôt. En fait, le loyer était à nouveau dû ce jour-là, le 8, et ils n’avaient reçu aucun message de Chacon. Il payait toujours son loyer à temps. Il ne les avait pas informés de son départ, n’avait remis aucune clé et ne s’était pas présenté pour faire un état des lieux. Il avait toujours été très ponctuel. Ils n’avaient aucune idée de ce qui avait pu lui arriver. Ils sont venus vérifier la propriété.

Selon les services du chômage, ils n’ont eu aucun contact avec lui depuis le 2 janvier non plus. Il n’est pas au Costa Rica, ni en Californie avec son frère. Personne ne sait où il se trouve actuellement.

L’objet que les êtres à points lui avaient remis a vraisemblablement disparu avec lui. »

Wendelle Stevens interviewé par la TV Japonaise par Mr. Jun-Ichi Yaoi devant le mobilhome où habitait Raphaël Chacon à Marana en Arizona, peu après sa disparition définitive pour aller sur Zeti.
Wendelle Stevens interviewé par la TV Japonaise par Mr. Jun-Ichi Yaoi devant le mobilhome où habitait Raphaël Chacon à Marana en Arizona, peu après sa disparition définitive pour aller sur Zeti.

Wendelle Stevens raconte qu’il lui restait un dernier élément crucial pour corroborer l’affaire Chacon : identifier un homme mentionné par les extraterrestres comme étant d’intérêt et susceptible d’être contacté. Après quatre mois de recherches infructueuses en Suisse, notamment dans les annuaires du canton de Zurich, il commença à douter de l’existence de cet homme, Jurg Kobler.

Le tournant survint grâce à Mme Elsi Moser, une Suissesse impliquée dans une autre affaire, qui séjournait à Tucson. À sa demande, elle poursuivit les recherches en Suisse et, le 30 juin 1980, six mois après la disparition de Chacon, elle appela Stevens pour lui annoncer qu’elle avait retrouvé Jurg Kobler. Tous les détails fournis par Chacon se révélèrent exacts : son épouse s’appelait bien Ana Lisa, ses filles Beatrice et Sonja avaient les âges correspondants, et il résidait à Thalwil, au sud de Zurich, tout en travaillant en ville.

Peu après, Kobler vint aux États-Unis et arriva à Tucson le 6 juillet 1980. Stevens le rencontra dans un restaurant, où il put vérifier tous les éléments fournis : l'identité, la composition de sa famille, sa ville de résidence, son lieu de travail. À l’exception d'une légère variation sur l’âge des enfants, tout correspondait précisément aux informations reçues de Chacon, renforçant l’authenticité des expériences rapportées.

Photo de Jurg Kobler prise par Wendelle Stevens lorsqu'il l'a rencontré, mise dans son livre. Il serait un prochain contacté prévu par les êtres de Zeti.
Photo de Jurg Kobler prise par Wendelle Stevens lorsqu'il l'a rencontré, mise dans son livre. Il serait un prochain contacté prévu par les êtres de Zeti.

Wendelle Stevens décrit sa rencontre avec Jurg Kobler, un homme d’environ 35 ans, en bonne condition physique, actif et travailleur. Jurg n’était pas particulièrement intéressé par les OVNIs et ne possédait ni livres ni revues sur le sujet, bien qu’il ait déjà entendu des récits étranges à ce propos.

Stevens lui expliqua, sans entrer dans les détails, que son nom avait été mentionné comme futur contact potentiel par les mêmes entités extraterrestres impliquées dans l’affaire de Raphael Chacon. Il lui raconta quelques épisodes des expériences de Chacon et lui demanda de le prévenir immédiatement s’il lui arrivait quelque chose de semblable. Jurg accepta de le contacter sans délai en cas d’expérience.

Mais après cette rencontre, Stevens indique qu’il n’a plus jamais eu de nouvelles de Jurg Kobler pendant les vingt-quatre années suivantes.

Wendelle Stevens : « Aussi étrange que cela puisse paraître, ce n’est ni le premier ni le dernier cas d’enlèvement par des OVNIs que j’ai perdu en pleine enquête, sans que la personne ne réapparaisse jamais, et que l’on suppose être partie avec ses visiteurs extraterrestres.

Et ces disparitions concernent uniquement Tucson, et seulement celles que je connais personnellement. Je suis convaincu que toute ville de 100 000 habitants aurait une histoire ufologique similaire à la nôtre si tous les faits étaient connus.

Ce n’est pas un phénomène isolé, mais bien universel par son ampleur et son étendue, et il s’applique probablement de manière égale partout sur cette planète.

Nous manquons simplement d’informations en raison du caractère intrinsèquement secret de ce phénomène. Et les informations dont nous disposons ne sont pas correctement relayées ni rapportées, soit par manque d’intérêt des médias, soit en raison de pressions venues d’en haut pour supprimer de telles données.

[...]

Cette ville de Tucson à elle seule a vu disparaître trois hommes adultes, contactés par des OVNIs, vraisemblablement emportés par des visiteurs extraterrestres au cours des dix dernières années, sans jamais revenir.

Aucun de ces cas n’a jamais été enregistré officiellement par les autorités ou la police, en raison de politiques internes. Soit aucun membre de la famille proche n’était disponible pour signaler la disparition, soit ceux qui le pouvaient ont refusé de le faire pour leurs propres raisons, notamment parce que cette personne devient alors généralement le premier suspect dans la disparition, une situation que personne ne souhaite vivre.

Ces hommes étaient :

Ralph Brinder — février 1974
Carl Cook — septembre 1976
Raphael Chacon — 2 janvier 1980 »

Une étude des deux autres cas de disparition mentionnés est faite dans les compléments en fin d'article : complément 1 et complément 2 ainsi que d'un cas de disparition avec retour et étouffement mystérieux du cas : complément 3.

On peut aussi mentionner des cas d'enlèvement avec retour dans le cas de Carl Higdon et un autre aussi sans retour laissant à penser à un éventuel enlèvement extraterrestre, dans le Wyoming, qui sont l'objet d'un cas d'article du site concernant Carl Higdon.

Apparence des habitants de Zeti:

Raphaël Chacon : « Le petit homme formé de points mesurait environ 1,63 mètre et avait une tête ovale plus longue, presque en forme de goutte d’eau, avec l’extrémité étroite en haut. Aucune chevelure n’était visible et aucune oreille externe ne se distinguait. Les yeux étaient petits, rapprochés, séparés par un long nez presque en forme de bec de perroquet, qui commençait au-dessus des yeux et se terminait juste au-dessus d’une bouche ressemblant à un rectangle formé de petites ouvertures ou trous. La tête reposait sur un cou court, relié à un torse assez semblable à celui d’un humain, mais en plus petit. Les mains de la créature étaient différentes et ne s’ouvraient pas comme les nôtres. Chacon ne vit pas de doigts. »

Croquis réalisé par Raphaël Chacon pour Wendelle Stevens, des êtres de Zeti qu'il avait vu.
Croquis réalisé par Raphaël Chacon pour Wendelle Stevens, des êtres de Zeti qu'il avait vu.
Peinture sur la couverture du livre de Wendelle Stevens, faite par Jim Nichols, qui reprend la description de Raphaël Chacon pour une représentation plus réaliste de l'être de Zeti observé.
Peinture sur la couverture du livre de Wendelle Stevens, faite par Jim Nichols, qui reprend la description de Raphaël Chacon pour une représentation plus réaliste de l'être de Zeti observé.

Raphaël Chacon : « Ils vivent très longtemps. Certaines des personnes que j’ai rencontrées avaient cinq ou six mille ans. »

Description de leur monde et de leur civilisation :

Raphaël Chacon : « C’est l’endroit le plus beau que j’aie jamais vu. Il n’y a pas de lumière artificielle. Le soleil est plus faible. Il ne fait pas froid. Il ne fait pas chaud. »

Raphaël Chacon : « À leur arrivée sur la planète Zeti, il y avait beaucoup d’autres vaisseaux, de types et de formes différents, dont un qui ressemblait à un sous-marin avec d’autres vaisseaux attachés à lui. Chacon vit un appareil composé de sept à huit vaisseaux assemblés en une seule unité. Puis un autre descendit du ciel et se divisa en plusieurs parties.

Là, Chacon vit d’autres êtres de points, de différentes formes et couleurs, et toute cette activité se déroulait sur une plaine autour d’un grand tube vertical circulaire qui menait à la ville souterraine.

Toute la ville était construite sous terre. Sur la surface plane, semblable à un aérodrome, il vit des marques en lignes droites, ainsi que la silhouette de l’araignée tracée au sol, exactement comme celle qu’il avait vue en Amérique du Sud en compagnie de Nardell. Les vaisseaux ne se posent pas mais semblent léviter au-dessus du sol.»

Raphaël Chacon : « Toutes les maisons et tout le reste sont sous terre. Ils peuvent collecter uniquement ce dont ils ont besoin.

[..]

Ils vivent en colonies : certaines regroupent les plus âgés, d’autres les plus jeunes, et d’autres encore les scientifiques et les spécialistes. Les scientifiques vivent dans une section, les travailleurs dans une autre. Et la plupart vivent hors de leur corps. »

Raphaël Chacon : « Donc j’étais dans cette ville en particulier, et j’ai remarqué de l’eau, mais je n’en ai pas bu. J’ai remarqué un métal, un métal différent, ce n’était pas de l’or, rien de ce genre, mais ce métal jaune était… une sorte de nourriture pour eux. Quand ils se tenaient près de ce métal, les points qui composaient leur corps s’agitaient et s’activaient. Quand j’ai été près de ce métal, j’ai ressenti comme une grande soif qui avait été comblée. Ixchtoc m’a dit de faire cela, et quand je me suis approché, c’était comme boire de l’eau. Et j’étais satisfait. »

Raphaël Chacon : « Quand je posai des questions, il me dit : “Viens, nous allons te présenter un parent à toi.” Nous avons alors traversé la section scientifique, où la plupart des gens étaient d’âge moyen, pour nous rendre dans une autre section plus âgée.

Nous avons continué jusqu’à rencontrer cet homme qui dit être mon parent, et JE L’AI DÉJÀ VU ICI SUR TERRE ! C’est lui qui est le principal responsable de ma venue ici. Et ce n’est pas seulement lui : beaucoup d’autres ont aussi des parents sur Terre. Ce qui était le plus intéressant, c’est que cet homme était composé du même type de points que moi. Il était comme moi, différent de Nardell et d’Ixchtoc.

Chaque lignée descendante possède son propre type de points, et il y en avait d’autres comme moi, mais aussi d’autres encore différents. Mes points étaient dans des teintes jaunes tirant principalement vers le violet. J’ai vu d’autres parents qui avaient six mille ans et qui étaient tous heureux de me voir. Ils m’ont dit que nous avions des parents vivant dans d’autres sections de la ville, certains dans la section scientifique. Ce parent m’a dit que son nom était Spitllec, et que toute la lignée est une lignée violette, comme lui et moi, et que lorsque je reviendrai là-bas, je pourrai reconnaître tous les membres de ma famille grâce à la couleur et à la forme de leurs points. Ils vont m’assigner un endroit spécifique, et mes proches viendront me voir. »

Raphaël Chacon : « Leur société n’a pas de gouvernement central, pas d’argent, pas de magasins ni de rues, même dans leurs villes comme les nôtres. »

Raphaël Chacon : « Ensuite, il m’a emmené dans un autre endroit où il y avait quelque chose comme une mer, mais sans vagues. Il attira mon attention sur l’absence de vagues ; cela paraissait figé, comme gelé. Je demandai à Ixchtoc ce que c’était, et il me dit que je ne devais pas le savoir maintenant. Je lui dis : “Pourquoi pas ? Est-ce que je peux m’approcher ?” Il répondit non, n’y va pas. Puis il s’en approcha lui-même, et je vis que, sans trembler, il changeait de couleur, ses points prenaient une teinte différente, mais cela ne dura qu’un court instant.

Ensuite, il m’a conduit à la section scientifique, et là, il y avait tellement de choses que je ne pouvais tout simplement pas comprendre. De nombreux êtres y travaillaient avec une énergie qu’ils collectaient de leur soleil. Ils la traitaient d’une certaine manière et en envoyaient une grande partie vers cette mer figée que j’avais vue. Un autre type de rayonnement capté depuis leur soleil était envoyé vers un autre endroit.

Raphaël Chacon : « Ils n’ont pas à voyager comme nous, et ils n’ont pas à utiliser leur corps en permanence. Leur forme de vie est très similaire à la nôtre, et ils se reproduisent exactement comme nous, mais ils n’utilisent pas toujours leur corps. Leur corps, comme le nôtre, est une sorte de cage, dont ils peuvent sortir à volonté.

[...]

Nous nous déplacions dans les airs, en lévitation sous forme de corps faits de points, et nous croisions beaucoup d’autres personnes qui voyageaient de la même façon. Nous flottions tous dans les airs. Ce qui m’a surpris, c’est que ces gens, quand ils nous croisaient, semblaient me saluer. Je ne leur parlais pas, mais en les approchant, c’était comme si j’avais une télévision dans l’esprit, je voyais leurs visages, ils souriaient. »

Wendelle Stevens : « Nous avons ensuite discuté de son croquis provisoire du vaisseau spatial, qui était assez vague, car Raphael est un dessinateur médiocre, et parce que j’ai du mal à saisir clairement ce qu’il a en tête lorsqu’il essaie de me le décrire en détail.

Croquis réalise par Raphaël Chacon du vaisseau de la planète ZETI dans la constellation d'Orion.
Croquis réalise par Raphaël Chacon du vaisseau de la planète ZETI dans la constellation d'Orion.

Je voulais coucher sur papier le maximum d’éléments pour que mon bon ami Jim Nichols, aujourd’hui artiste ufologique de renommée mondiale, puisse tenter de produire une représentation fidèle du véhicule extraterrestre. La peinture de Jim représentant ce vaisseau figure sur la couverture de ce livre.

Peinture représentant le vaisseau de ZETI, faite par Jim Nichols, sur la couverture du livre de Wendelle Stevens.
Peinture représentant le vaisseau de ZETI, faite par Jim Nichols, sur la couverture du livre de Wendelle Stevens.

Par exemple, la roue qu’il mentionne — et que j’avais d’abord interprétée comme un patin situé sous le vaisseau — est en réalité autre chose. Tel que je le comprends maintenant, il s’agit plutôt d’un ovale que d’une roue, visible sur le côté du vaisseau en forme de cigare trapu. C’est une sorte de long ovale d’une autre couleur, faiblement lumineux, entouré de petites étincelles scintillantes émanant de son contour. Les cinq fenêtres se trouvent au-dessus de cette forme ovale. Puis il ajouta une note intéressante : le vaisseau semble métallique et solide, mais constitué d’un métal différent de tout ce qu’il avait vu jusque-là. Il possède un panneau de commande avec des points de contact, des lumières clignotantes et mobiles de différentes couleurs, sur des tableaux de commande petits et grands, parfois allumés, parfois éteints. »

Une partie des commandes est manuelle, mais la plupart fonctionnent par la pensée. Le vaisseau est toujours piloté par les trois mêmes êtres faits de points, sous la direction de Nardell.

Quand Wendelle Stevens lui a demandé comment étaient les sièges dans la salle de commande, Raphaël Chacon décrivit une structure étrange composée de deux bras côte à côte, séparés d’une courte distance, faits en spirale comme des cornes de bélier, reliés entre eux par un arc en forme de U, formant la base du siège.

Siège du vaisseau de ZETI dans la salle de commande décrit par Raphaël Chacon. Dessin du livre de Wendelle Stevens.
Siège du vaisseau de ZETI dans la salle de commande décrit par Raphaël Chacon. Dessin du livre de Wendelle Stevens.

Les êtres s’installaient entre les deux bras comme s’ils étaient en lévitation magnétique, et pouvaient s’asseoir ou s’allonger dans n’importe quelle position avec un grand confort. Les bras en spirale semblaient eux-mêmes suspendus dans l’espace. Lorsque Chacon s’assit dans l’un de ces sièges, il se sentit profondément détendu.

Raphaël Chacon ajouta alors un détail des plus fascinants : le vaisseau est en métal solide, mais d’un type différent, comme n’importe quelle machine lorsqu’il y monte et qu’il ne se déplace pas à grande vitesse. Mais lorsqu’il passe en vitesse rapide - ce qui inclut souvent des voyages dans le temps -, le vaisseau et tout ce qu’il contient se transforme en points, tout comme les êtres. Et lorsque Chacon est à bord, lui aussi devient un être de points, mais d’un type différent.

L’un des événements qui retint l’attention de Chacon eut lieu alors qu’ils voyageaient dans l’espace profond. Ils approchaient d’une région bleu-violet qui inquiétait beaucoup les membres d’équipage. Cet endroit devait être évité, et il y eut de l’agitation à l’approche. Les êtres de points réglèrent les commandes du vaisseau, puis s’assirent entre les sièges en forme de spirales de corne de bélier, et appuyèrent sur un bouton : le vaisseau passa alors en pilotage automatique le temps de traverser cette zone.

Suit maintenant la partie la plus effrayante de toute cette histoire. Quand Chacon revint cette fois-ci, il avait voyagé trop loin, jusque dans notre futur, tel que nous étions en train de le construire. Il se rendit compte qu’il n’était pas à Tucson. Le temps semblait être vers la fin des années 1983. Tous les gens semblaient préoccupés, inquiets d’une menace invisible. Puis une chose apparut, et soulagea l’humanité pendant un an ou deux. Il y eut beaucoup de bonheur et de progrès, mais les gens commencèrent à oublier le passé et la menace surmontée. Et puis, vers 1987, en pleine période de répit, de grandes bombes tombèrent partout. Plus de la moitié des États furent détruits.

34 d’entre eux devinrent totalement inhabitables. La Californie se retrouvait dans le golfe du Mexique. L’Amérique centrale présentait de gigantesques cratères partout, et le canal de Panama n’était plus qu’une série d’énormes cratères par lesquels la mer s’engouffrait. Il y eut de grandes explosions, d’immenses incendies, toute matière organique brûlait. Les gens couraient vers les collines, la chair se détachant de leurs os. Beaucoup avaient d’énormes plaies et des tumeurs. Il n’y avait ni nourriture ni eau, certains en venaient à manger leur propre chair.

Chacon dit alors : « C’était une scène horrible et j’ai dit que je ne voulais plus rien voir. Ils m’ont répondu : “Tu dois voir, mais tu n’es pas obligé de rester et de le vivre.” J’essayais de ne pas regarder. Ils m’emmenèrent vers l’Est : New York avait disparu, les Carolines aussi, ainsi qu’une partie de la Floride. Mon pays, le Costa Rica, n’était plus qu’un trou dans la Terre, tout comme la Colombie et le sud du continent. Les gens y avaient les mêmes tumeurs et afflictions. Le ciel partout était très couvert, les nuages épais, et lorsqu’il pleuvait, le sol luisait ensuite, comme sous une sorte d’énergie fluorescente. J’ai dit : “Je ne veux plus rien voir.” Ixchtoc m’a alors dit : “Veux-tu encore rester ici ?” Et j’ai répondu : “Non, je ne veux pas rester ici.” Et j’ai dit : “Et ma famille ?” Il a répondu : “Elle ne souffrira pas autant.” »

Puis Ixchtoc dit : « Dans une semaine et demie, nous allons te montrer où tu vivras et ce que tu feras. Tu dois comprendre que nous avons fait tout cela pour t’aider à comprendre qui tu es, où tu vas, et ce qui va t’arriver. Comme nous te l’avons dit auparavant, tu auras le choix, mais nous doutons peu de celui que tu feras. »

Chacon ajouta : « La grande dépression que j’ai vue dans les années 1983 était due à une pénurie aiguë d’énergie. Mais soudain, une nouvelle forme d’énergie fut découverte, quelque chose de différent, qui semblait venir d’Israël. Ensuite, j’ai vu les calottes glaciaires fondre, et de nouvelles terres apparaître au nord, là où la glace avait disparu. C’était le seul endroit où la végétation persistait. »

« Je ne veux pas que qui que ce soit me considère comme un prophète, parce que je ne connais rien à tout cela, et je ne veux pas que les gens croient ces choses, car moi-même je n’y crois pas entièrement. Ce sont juste les choses que j’ai vues pendant ce voyage, et je ne sais même pas si c’était réel. On m’a aussi dit de ne plus boire d’alcool à partir de maintenant, que ce n’était pas bon pour moi, que cela causerait des problèmes. »

« Je ne sais tout simplement pas quoi faire. Si je disparais effectivement avant la fin mai 1980, ce récit pourrait être une partie de la réponse. »

En répondant à mes questions, ils dirent qu’ils avaient déjà ramené plusieurs centaines de milliers de personnes, et qu’il restait environ quatre-vingt mille autres à contacter.

Commentaire personnel :

On voit que dans ce cas du contact de Raphaël Chacon par Zeti dans la constellation d'Orion, comme dans celui de Roseline Pallascio avec Mératos de la galaxie Agni (article sur ce site), celui du professeur Hernandez concernant Inxtria dans la constellation d'Andromède (article sur ce site), celui de Jacques Carter avec des extraterrestres d'origine non déterminée (article à venir sur ce site) et d'autres cas de visions du futur de la Terre par des contacts extraterrestres, il était prévu des catastrophes importantes, destructions et guerres, divers cataclysmes avec une évacuation de certains peuples par des extraterrestres qui étaient préparés pour des évacuations en masse, pour les années 1980 à 2000. Cela se retrouve plusieurs fois et de façon convergente. On trouve aussi cela dans des messages canalisés anciens, cela ciblait l'époque des années 1990 surtout. On peut ajouter le contact de Artur Berlet avec Acart (article sur ce site) qui prévoyait une destruction nucléaire des terriens à coup sûr sans date, le contact de Stephan Denaerde avec Iarga (article sur ce site) qui prévoyait des destructions cataclysmiques sur Terre sans date.

Mais on voit aussi que tout ceci n'a pas eu lieu, ce qui signifie qu'un changement de ligne temporelle a eu lieu, le futur de la Terre a été fortement modifié par des actions qui nous sont inconnues à des niveaux qui nous sont inconnus, mais à priori de manière moins négative sur la période passée.

Les extraterrestres en contact avec Raphaël Chacon évacuaient les leurs comme beaucoup disaient soit le faire soit être prêts à le faire en ces raisons d'un futur qu'ils voyaient se dérouler avec leurs machines temporelles. Il y a vraiment eu donc des changements importants dans les lignes de temps à cette époque.

Quand Wendelle Stevens a parlé un peu plus tard avec Chacon, ce dernier se rappela une autre information qui lui avait été donnée pendant l’observation des fouilles. En observant l’utilisation des bracelets, il comprit que l’un des anneaux de commande (bracelets), celui qui portait une pierre magenta, se trouvait aujourd’hui dans un musée aux États-Unis. Nous ne savons pas ce que c’est ni comment l’utiliser. Ixchtoc expliqua à Chacon que cet anneau avait été retiré d’un tombeau en Égypte. Il avait appartenu à l’un des premiers pharaons, qui savait peut-être ce que c’était, mais après avoir été transmis à plusieurs pharaons, son identification s’était perdue. Il fut redécouvert comme artefact égyptien et catalogué comme tel.

Chacon se souvint alors d’un autre commentaire : Ixchtoc lui avait dit que beaucoup d’anciens Égyptiens étaient de leur lignée et avaient gardé un certain souvenir. Anticipant le moment où ils devraient repartir chez eux, et incertains de la réincarnation, ils avaient fait préserver leur corps contre toute éventualité. La plupart de ces anciens Égyptiens sont aujourd’hui retournés à leur origine comme êtres de points. Apparemment, au moment du retour sur Zeti, les individus concernés reprennent le dernier corps incarné qu’ils ont utilisé, déjà préparé et conditionné.

Chacon apprit aussi que bon nombre des anciens Mayas étaient des êtres de points, et que la majorité d’entre eux étaient déjà retournés. En fait, ils furent si nombreux à repartir à un moment donné que les anciens Mayas semblèrent disparaître mystérieusement de la surface de la Terre - ce qui est exactement ce qui s’est passé. Les Aztèques, un peuple indigène, remplacèrent les anciens Mayas.

Chacon fut ensuite montré une époque où une grande bataille terrestre fut livrée dans ce qui est aujourd’hui le sud-est des États-Unis, entre la Floride et la Virginie, au cours de laquelle 850 000 hommes furent tués en une seule journée. C’était à une époque où une partie des Caraïbes se trouvait encore au-dessus de l’eau, et les hommes marchaient depuis l’Amérique du Sud pour aller au combat. Il existait alors des sociétés technologiquement avancées sur les deux continents, et une arme énergétique très meurtrière fut utilisée. La société connut un immense recul à cette époque.

En 1976, Wendelle Stevens enquêta sur un cas étrange impliquant un ancien adjudant-chef de l’armée et sa voiture, retrouvés tous deux de l’autre côté des montagnes Catalina, en Arizona, après avoir été transportés par un itinéraire impraticable. Le véhicule, qui n’avait qu’un quart de réservoir au départ, affichait toujours le même niveau d’essence après un trajet qui aurait dû couvrir plus de 120 kilomètres.

La victime, un expert reconnu en neutralisation d’armes ayant servi au centre d’essais de Fort Huachuca, avait également participé au désamorçage d’une bombe atomique tombée au large de l’Espagne. Homme rigoureux et méthodique, profondément dévoué à l’armée, il affirma n’avoir jamais vécu quelque chose d’aussi inexplicable, malgré une carrière remplie de situations inhabituelles.

L’événement survint après sa retraite, alors qu’il profitait de sa liberté retrouvée pour explorer les montagnes Catalina. Veuf, ses enfants adultes et engagés à leur tour dans l’armée, il n’avait plus d’obligations familiales ou professionnelles. C’est dans ce contexte que ses mystérieuses expériences commencèrent.

La nuit du 26 août 1976 est une date que M. Carl B. Cook n’oubliera jamais. Sergent-major de l’armée, Cook avait 53 ans, était veuf, et père de quatre enfants adultes vivant désormais loin de chez lui. Il était en visite à Tucson, une ville qu’il connaissait bien depuis ses années passées en tant qu’expert en démolitions à Fort Huachuca. Retraité avec le grade de sergent-major (E-9) depuis quelques années, il avait désormais le temps de partir explorer les montagnes Catalina, au nord de Tucson, ce qu’il souhaitait faire depuis longtemps.

Cook quitta la localité d’Oracle, située sur le versant nord des montagnes Catalina, en fin d’après-midi, en direction du sud-est, empruntant l’ancien sentier reliant Oracle à Summerhaven, une petite ville perchée sur la crête montagneuse. Par moments, il pouvait apercevoir la mine de San Manuel sur sa gauche, à travers les broussailles et les arbres du désert. La route, d’abord asphaltée sur 2 ou 3 kilomètres, devenait ensuite une piste de terre sur environ 6 à 7 kilomètres, avant de se transformer en un sentier rocailleux montrant peu de signes de passage récent. Le trajet sur ce chemin accidenté était lent et difficile à bord de sa vieille Mercury Comet de 1969, chargée de ses outils et équipements à l’arrière. Il avait également avec lui tous ses vêtements de voyage et effets personnels, n’ayant pas encore trouvé d’endroit où loger dans la région.

À ce stade, le sentier était devenu extrêmement chaotique, semé de grosses pierres et de blocs, et bordé de pins atteignant 9 à 12 mètres de haut. La nuit était tombée et il dut allumer ses phares pour distinguer la route, ou plutôt le sentier. Il commençait à se demander s’il serait même capable de faire demi-tour. Il se rappelait avoir entendu, des années auparavant, qu’on pouvait atteindre le sommet par ce sentier, mais cela semblait désormais clairement impossible avec ce véhicule. Le lit de sable entre les rochers avait été emporté, ne laissant que des pierres apparentes.

Il parvenait encore, de temps à autre, à distinguer les lumières de la mine de San Manuel sur sa gauche, légèrement en retrait. Puis elles réapparurent à travers les arbres, mais il vit aussi d’autres lumières DANS LE CIEL dans cette même direction. Ce qu’il aperçut, c’était une rangée horizontale de lumières suspendues au-dessus du sol, et elles semblaient grossir, comme si elles se rapprochaient. Il constatait qu’elles devenaient de plus en plus grandes à chaque seconde, et maintenant toute la zone était illuminée par une lumière orange éclatante. Cette lumière semblait provenir d’une zone très brillante située au centre de trois ou quatre lumières rondes et blanches disposées de chaque côté, selon un schéma horizontal. Elles semblaient toutes faire partie d’une masse sombre plus grande, allongée horizontalement, avec deux petites lumières supplémentaires à chaque extrémité, au-delà des trois principales. Il ne remarqua pas si les phares de sa voiture restaient allumés ou non, tant la luminosité ambiante était intense.

Il pouvait désormais distinguer clairement que ces lumières faisaient partie d’un objet beaucoup plus vaste, lequel était orienté parallèlement au sentier, avec les lumières tournées vers lui, et effectuait une lente descente verticale à plat, à la manière d’un ascenseur.

Juste avant d’atteindre la cime des arbres, la partie de l’objet tournée vers lui, avec toutes les lumières vives, s’inclina vers le bas à un angle de 20 à 30 degrés - comme si l’engin l’observait. Les poils de sa tête semblèrent se dresser.

Dessin dans le livre de Wendelle Stevens, réalisé selon ce que Carl Cook a décrit de son observation. On a le dessin de la voiture de Cook pour la mise à l'échelle comparative avec celle du vaisseau dessiné dessous en vue de profil, incliné et de dessous.
Dessin dans le livre de Wendelle Stevens, réalisé selon ce que Carl Cook a décrit de son observation. On a le dessin de la voiture de Cook pour la mise à l'échelle comparative avec celle du vaisseau dessiné dessous en vue de profil, incliné et de dessous.

L’objet se trouvait maintenant presque au-dessus de sa voiture, à seulement quelques mètres au-dessus des arbres. Il glissa sur sa gauche et devant sa voiture, en direction du sentier, et abaissa son aile gauche d’environ 30 degrés, presque jusqu’au sol semblait-il. Cet engin était immense, remplissant complètement le chemin et débordant sur les broussailles et les arbres de chaque côté du sentier. Il dut freiner et arrêter sa voiture immédiatement, car il arrivait en dessous de l’objet et risquait de heurter sa partie inférieure.

Il perçut alors un bourdonnement qui devint de plus en plus fort, comme s’il lui secouait le cerveau, provoquant un mal de tête aigu - si intense qu’il perdit connaissance.

Carl Cook se réveilla en plein jour dans sa voiture, désorienté, torse nu, fiévreux et couvert de sable, souffrant d’un violent mal de tête et de fortes démangeaisons. Plusieurs effets personnels, dont sa chemise, ses chaussures, sa radio CB, sa boîte à outils et son médicament, avaient disparu, mais son argent et son portefeuille étaient intacts. En interrogeant un garde forestier, il apprit qu’il se trouvait à Spencer’s Camp, au sud des montagnes Catalina, alors qu’il s’était engagé la veille sur un sentier inaccessible depuis le nord, à Oracle. Aucun itinéraire ne reliait les deux lieux, séparés par environ 120 kilomètres, et il n’avait aucun souvenir d’un tel déplacement.

Carl Cook constata un écart entre sa montre (12h30) et l’heure réelle (14h10) et pourtant la montre n'était pas arrêtée, puis quitta Spencer’s Camp sans comprendre comment il y était arrivé. Affaibli, il s’installa au motel EZ-8 à Tucson, où ses symptômes s’aggravèrent : démangeaisons, maux de tête, rougeurs, desquamation, puis saignements inhabituels des gencives. Il tenta de se soulager par des bains fréquents et l’exposition au froid. Le lundi, un médecin de l’hôpital des anciens combattants suspecta une réaction à une plante toxique, mais aucune consultation spécialisée n’était disponible à court terme. Il reçut une prescription de Coumadin et d’huile médicinale, et poursuivit ses bains de soulagement.

Mardi, Carl Cook restait confus, avec des maux de tête persistants et un sentiment d’être observé. Mercredi, cherchant à raconter son histoire, il contacta l’université de l’Arizona et l’APRO, sans succès. Il réussit toutefois à témoigner à la radio KHOS le 1er septembre. L’émission fut diffusée à partir du 3. Vendredi, il entra enfin en contact avec Shila Kudre de l’APRO, qui alerta Wendelle Stevens. Ce dernier rencontra Cook le samedi 1er septembre au motel EZ-8. Cook, âgé de 53 ans, présentait des signes inquiétants : visage rougi, peau desquamée, enflures, fissure profonde à la main. Après un premier entretien enregistré, Stevens l’accompagna à une consultation médicale avec le Dr Spriggs, qui diagnostiqua une dermatite de contact, sans exclure une possible exposition à une forme de radiation.

Le Dr Spriggs orienta Carl Cook vers le Dr Marshall Brucer, spécialiste des radiations, qui l’examina le lendemain matin. Brucer confirma le diagnostic de dermatite de contact et écarta tout signe clair d’exposition radioactive. Il émit toutefois des réserves sur l’origine locale d’une réaction aussi sévère, bien qu’un sumac vénéneux rare ait été confirmé dans la région.

Stevens et Cook retournèrent ensuite chez les Lorenzen, où ils apprirent que plusieurs journalistes et médias cherchaient à localiser Cook. John Cathcart, du National Enquirer, s’engagea à financer ses soins et son hébergement. Pour sa sécurité, Cook fut transféré dans une autre chambre au El Sol Motel sous le nom de Cathcart, en attendant un test au détecteur de mensonge prévu pour le mardi suivant, auquel Jim Lorenzen et Stevens devaient assister.

Le lundi matin, Wendelle Stevens tenta en vain de joindre Carl Cook au El Sol Motel pour lui rappeler son test au détecteur de mensonge. Le gérant, ne l’ayant pas vu, pensa qu’il était sorti tôt. Plusieurs appels et un message laissé sur la porte restèrent sans réponse. Ce n’est que vers 21 h que Cook appela, affirmant se sentir suivi par un homme récurrent. Il évoqua également un besoin inexpliqué de « retourner » quelque part. Stevens lui recommanda de ne pas agir seul et proposa de l’accompagner où il devrait se sentir "retourner". Cook accepta mais il n'y eut pas de suite à cela, et ils confirmèrent le rendez-vous du lendemain.

Mais le mardi matin, Cook demeura introuvable. Sa voiture avait disparu, et le gérant découvrit sa chambre totalement en désordre, chose très inhabituelle pour un militaire rigoureux. Tout indiquait un départ précipité.

Stevens, inquiet, se précipita au motel. Il constata lui-même que Cook avait disparu sans faire de check-out, laissant derrière lui une chambre en désordre, sans serviettes utilisées, avec les effets personnels emportés. Aucun témoin ne l’avait vu partir, ni aperçu sa voiture.

Se demandant s’il était retourné sur le site d’Oracle, Stevens alerta la police, qui refusa de lancer une enquête sans demande d’un membre de la famille. Le dernier contact avec Cook remontait à la veille à 21 h, lorsqu’il avait affirmé être suivi. Stevens se rendit tout de même au bureau du polygraphe, espérant en vain que Cook s’y présenterait.

Une semaine s’écoula sans aucune nouvelle de Carl Cook. Stevens attendit en vain toute la semaine suivante. Il tenta d’accéder aux dossiers médicaux de Cook à l’hôpital des anciens combattants, mais se heurta au refus des autorités en vertu de la loi sur la vie privée. Le directeur administratif, M. Gordon, confirma simplement que Cook n’avait pas été traité à l’hôpital depuis sa dernière visite connue.

Stevens se rendit ensuite au motel EZ-8 pour vérifier la fiche d’enregistrement de Cook entre le 26 août et le 3 septembre, toujours introuvable malgré une nouvelle recherche en sa présence. Seule la fiche du 4 septembre au nom de John Cathcart, utilisée pour couvrir l’identité de Cook, fut retrouvée. Ce jour-là, deux chambres avaient été payées, mais seul le registre au nom de Cathcart subsistait.

Le 10 septembre, le Dr John T. Spriggs, qui avait examiné Cook, contacta Stevens, incapable de retrouver ses propres notes prises lors de la consultation du 4 septembre.

Face à la disparition de l’homme, des documents et de toute trace administrative, Stevens ne pouvait s’expliquer ces événements étranges. Il ne lui restait que les enregistrements audio des entretiens avec Cook — du moins, le croyait-il encore.

N’ayant plus d’espoir de le voir revenir, il renvoya le chèque de retraite de Cook à l’expéditeur. L’affaire fut alors classée, en attendant un éventuel développement qui justifierait sa réouverture.

M. Ralph Briner était un prospecteur de minéraux ambitieux résidant à Tucson, Arizona, au 1930 West Waverly Street, mais passant la majeure partie de son temps dans les montagnes Tortolita, au nord de Tucson, ainsi que dans une zone montagneuse à l’est de Red Rock, à environ 50 kilomètres au nord de la ville.

Il fréquentait souvent la librairie d’occasion Kerber, située sur Prince Road, dans le nord de Tucson, où il aimait discuter avec Mme Kerber lorsque le magasin était calme. Il lui parlait régulièrement de ses expériences dans la nature sauvage.

Il consultait fréquemment les rayons consacrés aux OVNIs et à la métaphysique, à la recherche de réponses à des choses qui le troublaient, comme s’il cherchait quelque chose de précis. Un jour, il se confia à Mme Kerber et lui révéla son secret : il avait en réalité rencontré des extraterrestres d’OVNI dans le passé, et il lui arrivait encore de les rencontrer dans le désert près de Red Rock, au sud-est. Ces êtres le connaissaient personnellement et l’appelaient par son prénom. Il avait déjà parlé avec eux.

Un jour de février 1974, il sembla particulièrement agité et préoccupé. Mme Kerber lui demanda ce qui n’allait pas. Il lui expliqua qu’il faisait face à un dilemme personnel : il avait un entretien d’embauche prévu à 18h, mais venait de recevoir un signal indiquant que ses amis extraterrestres l’attendraient à leur lieu habituel (à l’est de Red Rock) à 16h. Il ne pouvait s’y rendre et revenir à temps pour son entretien, et il était déchiré entre les deux.

Mme Kerber lui conseilla : « Si c’était moi, j’appellerais pour reporter l’entretien d’embauche et je profiterais de cette rare opportunité de rencontrer les OVNIs et leurs occupants aujourd’hui. »

Il réfléchit un moment tout en regardant distraitement les livres d’occasion, puis, soudainement décidé, dit à Mme Kerber : « Je vais à Red Rock ! » et il quitta la librairie, monta dans sa voiture et partit résolument.

Deux semaines après la disparition de Ralph Briner, Mme Kerber, inquiète de ne plus le voir dans sa librairie, confia son histoire à Wendelle Stevens, un habitué du rayon OVNI. Elle lui raconta que Briner lui avait révélé rencontrer régulièrement des extraterrestres dans le désert près de Red Rock, et qu’il avait quitté la boutique précipitamment pour un nouveau rendez-vous avec eux.

Intrigué, Stevens chercha à le retrouver. Mme Kerber lui indiqua que la femme de Briner travaillait à la bibliothèque de l’université d’Arizona, et lui donna leur numéro. Après plusieurs appels infructueux, Stevens parvint à joindre Mme Jeanne Briner, qui accepta de le recevoir à leur domicile.

Lors de leur rencontre, elle expliqua qu’elle n’était pas inquiète : son mari partait souvent plusieurs jours en prospection dans la nature et revenait avec des récits étonnants. Elle pensa qu’il referait de même. Stevens lui demanda de le prévenir dès son retour, ce qu’elle accepta.

Quelques jours après leur dernier échange, Wendelle Stevens retourna à la librairie et interrogea Mme Kerber sur un éventuel retour de Ralph Briner. Elle lui confia son inquiétude : Briner serait certainement repassé s’il était rentré chez lui. Le soir même, Stevens contacta à nouveau Mme Briner. Celle-ci confirma qu’il n’était toujours pas revenu, que sa voiture était absente, et qu’elle commençait à s’inquiéter sérieusement, craignant un accident.

Stevens lui proposa d’alerter le bureau du shérif pour qu’une patrouille vérifie la zone. Elle accepta, bien qu’elle n’ait aucune idée d’un lieu précis à inspecter. Le shérif refusa d’enregistrer un signalement officiel, car Stevens n’était pas un proche parent, mais accepta de prévenir les patrouilles locales. Il demanda le modèle de la voiture, que Stevens obtint difficilement de Mme Briner, réticente à impliquer la police.

Le lendemain, Stevens fournit cette description au bureau du shérif. Aucun développement ne suivit. Un mois plus tard, Stevens rappela Mme Briner : elle n’avait toujours aucune nouvelle et était désormais très inquiète.

Quelques mois après leur dernier échange, Wendelle Stevens rappela Mme Briner, qui se montra agacée par ses appels répétés. Elle lui confirma qu’elle n’avait aucune nouvelle de son mari, mais promettait de lui demander de le rappeler s’il revenait. Lors d’un nouvel appel, probablement en juin, Stevens constata que la ligne avait été déconnectée. En se rendant à leur appartement, il découvrit qu’elle avait déménagé.

En contactant la bibliothèque de l’université, il apprit que Mme Briner n’y travaillait plus et qu’elle aurait déménagé à l’est des États-Unis pour se rapprocher de ses parents âgés. Personne ne disposait d’une nouvelle adresse.

Des mois plus tard, le bureau du shérif informa Stevens qu’une voiture abandonnée avait été retrouvée dans le désert, à environ huit kilomètres à l’est de l’autoroute U.S. 10, au sud-est de Red Rock. Le véhicule avait été transporté à la fourrière puis vendu à un ferrailleur. Le rapport ne relevait aucun indice de crime.

Stevens admit que plusieurs hypothèses restaient possibles : un accident mortel en zone isolée, une fuite volontaire, un enlèvement - bien qu’aucune rançon n’ait jamais été réclamée. Mais au fond, il préférait croire que Ralph Briner était tout simplement reparti avec ses « amis » extraterrestres.

Les hommes dont on a parlé précédemment dans l'article font partie de ceux qui ont choisi de partir et de rester. Mais certains changent d’avis et souhaitent revenir, pensant pouvoir reprendre leur vie là où ils l’avaient laissée. Or, ce n’est pas la réalité.

Cet homme a été enlevé et emmené par les extraterrestres pendant quatre mois, puis il est revenu sain et sauf, seulement pour découvrir que ses véritables problèmes venaient de la société humaine, et qu’il ne lui serait pas possible de reprendre sa vie sur Terre en toute sécurité.

Le 15 décembre 1978, M. Ralph Fillman, un père de famille honnête et fiable vivant dans un appartement du complexe Citation Gardens au 1776 S. Jones Avenue, à Tucson, Arizona, partit pour un week-end de pêche au bord d’un lac bien connu près de Bisbee, Arizona. Il ne rentra pas à la date prévue. À Noël, sa famille commença à s’inquiéter et à soupçonner un acte criminel, sollicitant alors l’aide des autorités.

Le shérif du comté lança des recherches et retrouva la voiture de Fillman abandonnée près du lac, en parfait état, sans aucun signe de lutte. Le matériel de camping était installé comme s’il venait de l’utiliser, les aliments étaient sortis, tout suggérait qu’il était simplement parti faire un tour et allait revenir.

Quatre mois plus tard, un après-midi de mi-avril 1979, Ralph Fillman reprit conscience alors qu’il se trouvait, les yeux bandés, dans une voiture en mouvement. Celle-ci s’arrêta, on le fit descendre sur la route. En retirant son bandeau, il vit une berline noire avec deux hommes à l’avant qui s’éloignait. Il tenta de lire la plaque d’immatriculation, sans y parvenir.

Il fit du stop et demanda où il se trouvait. À sa grande surprise, il apprit qu’il se trouvait sur la route de Nogales, en provenance de Patagonia. Il rentra à Tucson en voiture et retrouva sa famille.

Son retour fut glacial, après avoir manqué Noël, le Nouvel An et Pâques.

Ralph Fillman, après sa réapparition mystérieuse, raconta une histoire si étrange que sa famille l’amena au Kino Medical Center de Tucson pour un examen médical et psychiatrique. Accompagné de son épouse et de leur pasteur, il fut admis sous son vrai nom avec un numéro de patient, et suivi par le Dr Haas et le thérapeute Lorenz Hansen. Après près de trois semaines de traitement, il fut jugé parfaitement sain d’esprit et autorisé à rentrer chez lui.

Cependant, son récit d’avoir été enlevé par un OVNI pendant quatre mois ne fut pas pris au sérieux par sa famille ni par le personnel de l’hôpital, bien qu’il ait commencé à circuler. L’APRO s’y intéressa et lança une enquête dirigée par Wendelle Stevens. Ils découvrirent rapidement que l’adresse d’enregistrement à l’hôpital était incomplète, et qu’il était difficile d’identifier le logement exact de la famille Fillman dans un vaste complexe d’appartements sans registre central.

Lorsqu’ils retournèrent à l’hôpital une semaine plus tard pour consulter les dossiers et rencontrer le médecin, on leur apprit que le Dr Haas avait quitté son poste, apparemment licencié, et que le dossier médical de Fillman était introuvable. Pourtant, certains documents confirmaient bien son admission et l’attribution d’un numéro de patient, bien qu’aucune trace du traitement ne puisse être retrouvée, malgré les trois semaines d’hospitalisation effectives.

Après sa sortie de l’hôpital, Ralph Fillman crut reconnaître la berline noire et les deux hommes qui l’avaient abandonné sur la route. Inquiet, il tenta de partager ses observations avec sa femme et ses proches, mais ceux-ci, pensant à une rechute psychologique, le firent réadmettre au Kino Medical Center le 30 juin, cette fois pour paranoïa. Étrangement, bien qu’il ait déjà été hospitalisé là, il fut traité comme un nouveau patient, bien qu’on lui ait attribué le même numéro d’identification. De nouveaux dossiers furent créés, ignorant complètement son précédent séjour.

L’APRO dépêcha alors un enquêteur pour l’interroger. Cependant, pendant les démarches administratives, Fillman fut transféré en urgence en ambulance, prétendument vers l’hôpital des anciens combattants (VA) de Tucson, un samedi – jour où cet établissement n'accepte normalement aucune admission. Toute la semaine suivante, aucune trace de lui ne fut retrouvée au VA. Ce n’est que le dimanche 8 juillet qu’on découvrit qu’il y avait bien été admis… mais sous un faux nom : Ralph Lymphlot, désigné comme sans-abri et sans famille proche. Il semblait abattu, sa famille ayant déménagé à San Diego durant son hospitalisation.

Peu après, le thérapeute Lorenz Hansen fut brusquement licencié dès que l'APRO s’intéressa à lui. Bien que le motif officiel fut l’insatisfaction des médecins, plusieurs d’entre eux assurèrent n’avoir rien à lui reprocher. Une enquête menée par un proche de Stevens révéla que le licenciement était lié à l’affaire Fillman. Le directeur du service refusa toutefois de justifier sa décision et mit fin à la discussion sur un ton hostile.

Plus tard, Stevens réussit à joindre Hansen, qui refusa d’aborder le sujet et déclara ne pas se souvenir de Fillman, ajoutant qu’il en voyait beaucoup des « bizarres ». Il refusa toute autre discussion.

Stevens informa la journaliste Marion Cole, à l’origine de l’implication de l’APRO dans l’affaire. Surprise, elle affirma avoir déjà discuté du cas plusieurs fois avec Hansen et accepta de le recontacter. Mais le soir même, la ligne téléphonique de Stevens fut subitement coupée. Ce même soir, Marion Cole reçut un appel d’un certain « M. Baron » qui, d’un ton autoritaire, lui ordonna de cesser immédiatement son enquête.

Le lendemain, Stevens constata que sa ligne avait été coupée au couteau à l’entrée souterraine de sa propriété. La compagnie téléphonique dut intervenir pour la réparer.

Wendelle Stevens poursuivit son enquête en vérifiant si Ralph Fillman avait été employé chez Hughes Engineering à Tucson. Aucun dossier ne mentionnait ce nom, mais il découvrit que deux hommes, Stewart Fillman et son fils Stewart Jr., y avaient travaillé jusqu’à huit ans plus tôt. Le père était décédé et le fils avait été embauché chez General Dynamics à San Diego. Stevens s’interrogea alors : Ralph Fillman pourrait-il être Stewart Jr. sous un autre nom ?

Il ne parvint à obtenir aucune information sur « Ralph Lymphlot » à l’hôpital des anciens combattants (VA), et l’enquête resta sans avancée pendant presque un an.

Le 6 janvier 1981, lors d’une rencontre avec Vickie English-Davis, membre locale de l’APRO, celle-ci mentionna qu’elle travaillait justement à la clinique ophtalmologique de l’aile psychiatrique du VA. Stevens lui demanda si un patient du nom de Ralph Lymphlot y était détenu sous haute sécurité, ce qu’elle nia. Mais lorsqu’il lui demanda s’il existait un autre patient en détention très surveillée, sans être particulièrement dangereux, elle mentionna un certain Dennis Bennett.

Ce patient était isolé dans une pièce insonorisée et ne sortait jamais sans deux gardes. Il cassait régulièrement ses lunettes, nécessitant des ajustements fréquents. L’opticien refusait de l’examiner en présence des gardes pour protéger son matériel.

Chaque fois que l’opticien se rendait dans une pièce adjacente, Bennett saisissait la main de Vickie et lui murmurait qu’il était parfaitement sain d’esprit, qu’il était drogué, et qu’il fallait l’aider à sortir. Dès qu’un médecin ou un garde apparaissait, il simulait un comportement stupide, ce qui dissuadait toute intervention.

Wendelle Stevens partagea avec Vickie l’histoire de Ralph Fillman et de son possible alias Ralph Lymphlot, lui demandant de vérifier si le patient Dennis Bennett pouvait en réalité être Fillman. Vickie sollicita l’aide d’un ami bénévole, Al Dittmar, qui travaillait dans l’administration de l’aile psychiatrique concernée. Mais après deux semaines sans réponse, elle s’inquiéta.

Dennis Bennett ne revint plus pour ses lunettes, et Vickie apprit que Dittmar avait été interné dans le pavillon 5 de cette même aile psychiatrique, sans autorisation de visite. En tentant de le voir en tant que membre du personnel, elle fut accusée d’ingérence par sa hiérarchie et reçut un avertissement : un nouvel écart lui vaudrait son renvoi.

Elle découvrit par la suite qu’après les premières questions posées par Dittmar, Bennett était tombé dans un coma profond et transféré dans un autre hôpital, sans que personne ne puisse obtenir d’information sur sa situation. La dernière nouvelle reçue indiquait que Dittmar était toujours hospitalisé au pavillon 5.

Parallèlement, Lorenz Hansen, l’ancien thérapeute de Fillman, fut soudainement renvoyé. Lui et sa famille quittèrent Tucson de façon précipitée, sans avertir leur entourage. Il fut plus tard rapporté qu’il s’était suicidé après avoir déménagé dans une ville de l’Est.

À ce jour, la localisation de Ralph Fillman demeure inconnue.

Liens vers des documents plus complets sur ce contact :

• Livre complet "UFO contact from planet Zeti in Orion" écrit et publié par Wendelle Stevens, en anglais - format PDF: Cliquer ici
☛ Traduction auto en FR : cliquer ici