
Contactée : Elizabeth Klarer
Planète du contact : Méton, planète faisant partie d’un système de 7 planètes en orbite autour de l'étoile Proxima du Centaure (Alpha C), dans le système d’Alpha du Centaure. Proxima est une des trois étoiles de ce système ternaire. Le nom a été donné à Elizabeth car elle a besoin d'un nom, mais leurs planètes n'ont pas de nom, mais des nombres-fréquences harmoniques comme appellation, ce qu'un humain ne peut pas comprendre. Leur vie a lieu dans un plan vibratoire physique proche de celui de la Terre mais pas identique, originellement habitant Vénus il y a des éons, avant qu’un problème solaire ne rende la vie difficile dessus et qu’ils soient allés un temps établir des colonies sur la Terre et Mars, puis soient allés dans Proxima du Centaure lorsque le Soleil du système solaire terrien a fini de détruire la vie physique sur Vénus et a rendu la vie difficile dans le reste du système solaire.
Nom du contact principal : Akon : Astrophysicien spécialisé dans les étoiles variables, il est aussi l’âme jumelle d’Elizabeth, raison pour laquelle il est venu la retrouver. Leur lien remonte à des incarnations communes sur Vénus puis sur Méton, leur planète actuelle d'origine / Sheron : Pilote du vaisseau d’Akon et également scientifique (botaniste et astrophysicien). Il se distingue par son apparence différente (plus trapu, peau plus sombre), car ses ancêtres sont restés sur Terre, établissant une base souterraine au pôle Sud / Haben : Frère d’Akon / Pleia : Compagne de Haben / Theton : Frère de Pleia, également scientifique.
Sommaire cliquable de liens internes :
◻️ Planète d'origine des contacts
◻️ Identité du contacté
◻️ Époque et lieu du contact
◻️ Publication de l'histoire
◻️ Les photos
◻️ Comment a eu lieu le contact
➳ Observation d’un vaisseau spatial à l’âge de 7 ans
➳ Deuxième observation à l’âge de 7 ans, un mois plus tard
➳ Nouvelle observation plus âgée en 1937, depuis un avion
➳ On lui donne la mission de surveiller les vaisseaux
➳ Développement volontaire de ses capacités naturelles de télépathie
➳ Elizabeth est sauvée par un être d’un vaisseau spatial en 1944
➳ Elizabeth est emmenée voir les vaisseaux en sortie hors-du-corps
➳ Rencontre physique avec le vaisseau et Akon du 27 décembre 1954
➳ La grande rencontre du 7 avril 1956
➳ La rencontre de novembre 1957 où Akon mettra Elizabeth enceinte
➳ La rencontre de 1958 où Akon emmènera Elizabeth sur Méton
➳ D’autres photographies prises par Elizabeth
➳ Les temps difficiles et un sauveur bienvenu
➳ Nouvelle visite de Akon et de son fils extraterrestre Ayling en 1978
➳ Le dernier livre, « The gravity file »
◻️ Apparence des habitants de Méton
◻️ Les témoins
◻️ Description de leur monde et de leur civilisation
➠ Extrait 1 : vaisseaux spatiaux
➠ Extrait 2 : la rencontre du 7 avril 1956 – montée à bord, enseignements, visite du vaisseau-mère
➳ Rencontre avec Akon
➳ La technologie de la lentille d’observation
➳ Technologie de la lumière liée au champ temporel et de gravité
➳ Les micro-atomes et le champ de lumière
➳ L’harmonie intérieure pour franchir la barrière de lumière
➳ Arrivée dans le vaisseau-mère
➳ Les urgences pour l’humanité
➳ L’origine du peuple d’Alpha Centauri sur Vénus
➳ L’instabilité du Soleil
➳ Une vision de la planète Méton
➳ Les bases souterraines en Antarctique
➳ La vie et évolution des astres et galaxies
➳ La dégradation de la Terre
➳ Retour vers les hauteurs de Caithkin
➳ Information au Chef d’État-Major de l’Air
➠ Extrait 3 : la rencontre de novembre 1957 – montée à bord, Akon fait un bébé à Elizabeth
➳ Détente et salle d’eau
➳ La bague
➳ Relation amoureuse entre Akon et Elizabeth
➳ La cuisine dans le vaisseau
➳ Conception du bébé dans la cabine de repos
➳ La lumière intérieure à rechercher
➳ Le vaisseau détecte une surveillance militaire
➳ Tentative de capture d’Elizabeth par les russes
➠ Extrait 4 : Elizabeth est emmenée en 1958 par Akon sur Méton pour y faire naître leur fils
➳ Arrivée dans le système d’Alpha du Centaure
➳ Arrivée dans la maison de Akon sur Méton
➳ Paix et repos, problèmes cardiaques d’adaptation prévisibles
➳ La beauté de la planète Méton
➳ La nature sur Méton
➳ Les problèmes de la Terre
➳ Promenade sur Méton et des souvenirs rapportés
➳ Flore et faune sur Méton
➳ Les habitants de Méton viennent de Vénus
➳ Le système stellaire d’Alpha Centauri
➳ La naissance d’Ayling
➳ La vie avec son fils Ayling et avec Akon
➳ Le départ vers la Terre
➳ De retour sur Terre
➠ Compléments
➳ Autres contacts avec le système Alpha du Centaure
🔗 Liens vers des documents plus complets sur ce contact
Planète d’origine des contacts :
Les êtres originaires de la planète Méton (nom donné pour les humains, mais qui s'appelle par un nombre harmonique dans leur langue, pas traduisible), dans le système triple d’Alpha du Centaure, (Alpha A et Alpha B sont lointains mais très gros et Alpha C = Proxima plus proche, produisant des astres de taille environ comparables dans leur ciel) affirment venir à l’origine de Vénus. Ils ont quitté cette planète après une expansion solaire ayant détruit une grande partie de son atmosphère. Dans un premier temps, ils se sont installés sur Terre et sur Mars, mais une nouvelle phase d’instabilité du Soleil a de nouveau rendu ces mondes hostiles.
À la recherche d’un système plus stable, ils ont trouvé Méton, une planète qu’ils ont entièrement terraformée pour la faire ressembler à leur ancienne Vénus. Elle est en orbite autour de Proxima du Centaure (Alpha C), tout en étant influencée par les deux autres étoiles du système d’Alpha du Centaure, ce qui en fait un environnement beaucoup plus stable que notre propre système solaire.

Selon eux, notre Soleil est une étoile variable qui traverse des phases cycliques d’expansion, provoquant des émissions de radiations dangereuses qui peuvent détruire les atmosphères planétaires et provoquer des catastrophes climatiques. Ces cycles seraient à l’origine de disparitions massives d’espèces sur Terre, dont celle des dinosaures.
Une partie de leur population est restée sur Terre et, avec le temps, aurait dégénéré sous l’effet des conditions solaires, se métissant avec les humains indigènes de la Terre (eux-même déjà des descendants d'anciennes races et issus de croisement génétiques), formant ainsi les peuples actuels de la Terre. Une petite partie de la population seulement porte les gènes des vénusiens, plus ou moins exprimés dans les individus qui en héritent.
Ce type de récit est similaire à celui des extraterrestres de la planète Klermer, qui évoquent eux aussi des désastres dus à une instabilité solaire sur Terre. Une comparaison avec leur témoignage pourrait être instructive.
Identité du contacté :
Elizabeth Margery Woollatt, plus tard connue sous le nom d’Elizabeth Klarer après son mariage, est née le 1er juillet 1910 en Afrique du Sud, dans la province du Natal. Elle aimait rappeler qu’elle était née « l’année de la comète de Halley ». Selon son autobiographie, sa naissance a eu lieu à la ferme Stanger Hoek, située dans un paysage vallonné surplombant la rivière Mooi et la puissante Tugela, un cadre qu’elle décrit comme étant d’une beauté saisissante.
Elle est la plus jeune de quatre enfants : elle a deux sœurs, May (née en 1910, future épouse Flower) et Florence Barbara (née en 1908, future épouse McKenzie), ainsi qu’un frère aîné, Samuel John Jack (né en 1901).
Son père, Samuel Bancroft Woollatt (mort en 1951), était un vétérinaire diplômé depuis 1901, d’abord basé à Pietermaritzburg. En 1908, il abandonne sa profession pour devenir fermier. Il s’installe d’abord à Stanger Hoek, puis à la ferme de Connington, près de Rosetta, dans les Midlands du Natal. Il y devient un éleveur prospère de bovins shorthorn (ou Durham) et un promoteur actif du polo, sport qu’il enseigne aux jeunes. Il devient également directeur des industries fédérées de la viande à Durban.
La famille déménage ensuite vers une autre ferme, cette fois dans les hautes terres verdoyantes des Drakensberg (appelées « montagnes du Dragon » en français), dans le secteur du parc national. Cet environnement naturel, fait de vastes collines couvertes d’herbes grasses, influencera fortement l’enfance et l’imaginaire d’Elizabeth.



Le lieu est très proche du territoire Zoulou et elle est amie avec le vieil africain zoulou nommé Ladam, qui est le gestionnaire de leur ferme et les a suivis dans leur déménagement d’une ferme à l’autre. Elle parle le zoulou et il lui a été donné par Ladam un nom zoulou : « Hlangabeza, Inkosazana» qui signifie « Rencontrer celui qui réunit ».

Il est à noter que de manière remarquable ce lieu est situé seulement à environ 150 km de Durban, lieu du contact extraterrestre célèbre de Edwin (Edward F. White) avec la planète KOLDAS (objet d’un autre article) qui dura des dizaines d’années et commença en 1960.
Elizabeth Klarer a effectué ses études secondaires au St. Anne's Diocesan College de Pietermaritzburg, situé entre les montagnes du Dragon et Durban. Elle a ensuite poursuivi des études d’art et de musique à Florence, en Italie, avant d'obtenir un diplôme en météorologie à Girton College, à l’Université de Cambridge (Royaume-Uni), à l’issue d’un cursus de quatre ans. Elle revient en Afrique du Sud en 1932.
Dès son retour, Elizabeth forme avec ses deux sœurs, May et Barbara, ainsi qu'une amie nommée Maureen Taylor, l'équipe de polo féminine de Connington, du nom de leur ferme familiale. En 1932, leur équipe dispute un match contre celle de Durban, considéré comme le premier match féminin officiel de polo en Afrique du Sud, inscrit dans les archives publiques.
Elizabeth s’est mariée trois fois. Son premier mari, William Stafford Phillips, capitaine de la Royal Air Force, l’épouse en 1932. Ils ont ensemble une fille, Marilyn, née en 1933. Stafford lui enseigne le pilotage sur un avion Tiger Moth, et elle devient sa navigatrice lors de certains vols.
En 1937, au cours d’un vol entre Durban et Baragwanath à bord d’un Leopard Moth, le couple observe pour la première fois une soucoupe volante.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Elizabeth occupe un poste au renseignement de la RAF, spécialisée en météorologie, tandis que son mari est affecté comme pilote d’essai. Ils sont d’abord basés à la station expérimentale DeHavilland à Hatfield (Angleterre), puis rentrent en Afrique du Sud en 1943. Elle fait également état d’un événement marquant : un être extraterrestre semblant la sauver d’un incendie sur une base militaire, à un moment où elle avait des visions répétées de vaisseaux spatiaux depuis son enfance.
Le couple finit par divorcer peu après la guerre, probablement en raison de leur divergence d’opinion sur les ovnis ou d’un appel intérieur ressenti par Elizabeth, la préparant à une future rencontre d’un autre type.
En 1946, elle épouse Paul Klarer, un ingénieur établi à Vereeniging. Ensemble, ils ont un fils, David, né en 1949. Toutefois, Paul se montre sceptique et peu réceptif aux convictions de sa femme concernant les extraterrestres, ce qui entraîne leur séparation en 1950. Elizabeth continue à fréquenter régulièrement la ferme Whyteleafe, appartenant à sa sœur May et à son époux Jock (D. C.), un ancien major de l’armée.
Le tournant de sa vie survient à la fin de l’année 1954, lorsqu’elle se rend à la ferme Whyteleafe, après que les Zoulous du secteur ont signalé l’apparition d’un "oiseau de foudre" dans le ciel. Le 27 décembre, elle gravit une colline voisine, rebaptisée plus tard "Flying Saucer Hill", et y aperçoit un vaisseau spatial descendant à trois mètres du sol, émettant un léger bourdonnement. À travers un hublot, elle voit un homme de l’espace, qu’elle identifiera plus tard comme Akon. Toutefois, une barrière de chaleur l’empêche de s’approcher davantage du vaisseau.


Le 7 avril 1956, après plusieurs observations d’ovnis signalées localement, Elizabeth Klarer retourne sur la colline où elle avait aperçu un vaisseau deux ans plus tôt. Cette fois, elle est invitée à bord d’un vaisseau éclaireur d’environ 18 mètres de diamètre, piloté par Akon. Elle mentionnera plus tard que certains des vaisseaux rencontrés mesuraient parfois seulement 6 mètres.
À l’intérieur, elle fait la connaissance d’un second pilote, trapu à la peau plus foncée, qui lui est présenté comme botaniste et astrophysicien. Grâce à une lentille holographique, elle peut observer l’extérieur sans ressentir de mouvement, alors qu’ils sont transportés jusqu’à un immense vaisseau-mère en forme de cigare, dont l’intérieur évoque un jardin luxuriant.
Lors de cette visite, Elizabeth rencontre d’autres occupants du vaisseau. Akon lui révèle alors qu’elle est une Vénusienne réincarnée, son "âme soeur, et explique que leur peuple choisit parfois des partenaires humaines pour renforcer leur lignée. Il ajoute que certains Vénusiens vivent déjà discrètement parmi les humains.
À son retour sur Terre, sa sœur et plusieurs témoins locaux constatent sur la colline une vaste trace circulaire laissée dans les herbes, preuve visible de l’atterrissage du vaisseau.

Le 17 juillet 1956, Elizabeth Klarer retourna sur les lieux de ses précédentes observations et déclara avoir pris une série de sept photographies du vaisseau éclaireur d’Akon, à l’aide d’un simple appareil photo Brownie. En incluant une image presque illisible, la série compte en réalité huit clichés. Selon un enquêteur, deux témoins étaient présents avec elle lors de la prise de vue.
Elle rapporta avoir vu des éclairs de lumière se transformer en un engin gris terne, entouré d’un miroitement de chaleur. Pendant environ une heure, le disque aurait virevolté silencieusement au-dessus d’une colline proche de la ferme, décrivant des trajectoires en zigzag, et brillant comme de l’argent sous le soleil, avant de disparaître soudainement à grande vitesse.
Edgar Sievers, un ufologue basé à Pretoria, défendit l’authenticité des clichés en soulignant qu’Elizabeth, de constitution frêle, aurait eu beaucoup de difficulté à lancer un enjoliveur de voiture pour simuler un objet en vol et le photographier en même temps. Il ajouta qu’aucun enjoliveur connu ne correspondait réellement à l’apparence du disque visible sur les images.
En avril 1958, Elizabeth Klarer affirme avoir renoué le contact avec l’extraterrestre Akon, dans un récit qui se démarque des témoignages ufologiques classiques de l’époque. Sa sœur May et son beau-frère Jock Flower, ancien militaire, assistent à l’atterrissage du vaisseau spatial et rencontrent Akon en personne. Des militaires sont également présents, car la rencontre a été annoncée aux autorités.
Lors d’un rendez-vous sur le plateau de Cathkin Peak, Akon offre à Elizabeth une bague en argent, symbole de leur lien télépathique. Leur relation s’intensifie, et Elizabeth conçoit un enfant. Préparée à un départ, elle confie la garde de son fils David à sa sœur, tandis que sa fille Marilyn poursuit des études de médecine à Londres.
En 1959, enceinte, elle est transportée avec sa voiture MG sur la planète Méton, en orbite autour de Proxima du Centaure. Méton se trouve dans une dimension proche de la matière, mais non purement spirituelle. Elle y donne naissance à un fils, Ayling. Selon Akon, ce métissage vise à renforcer leur génétique devenue trop consanguine. Elizabeth a été choisie car ses gènes sont d’origine vénusienne, ce qui justifie aussi son lien d’âme avec Akon.
Après l’accouchement, Elizabeth revient à contrecœur sur Terre, son cœur ayant été affecté par les hautes vibrations de Méton, l’empêchant d’y retourner. Elle continue toutefois à recevoir la visite d’Akon et d’Ayling. Bien que l’aller-retour ait duré quatre mois terrestres, elle affirme avoir vécu neuf ans sur Méton, en raison des différences temporelles.
Après la mort de son beau-frère en 1960, puis de sa sœur en 1961, la ferme familiale est vendue à des voisins. Elizabeth retourne vivre à Johannesburg, mais la vie urbaine et la pollution aggravent son état de santé. Dès les années 1950, ses récits éveillent l’intérêt de la presse, entre fascination et moquerie. Elle considère néanmoins la transmission du message d’Akon comme une mission.
George Adamski lui rend visite en Afrique du Sud lors de sa tournée mondiale. Son témoignage est publié dès 1956 dans Flying Saucer Review, puis édité en 1959 par Edith Nicolaisen, et réédité en 1967. Entre 1960 et 1966, elle rédige Beyond the Light Barrier, intégrant l’histoire d’amour avec Akon. En 1968, Cynthia Hind l’interviewe dans Fate Magazine, et en 1984, une certaine Kitty Smith affirme avoir aussi vu un vaisseau d’Akon après avoir lu son récit.
Elizabeth commence une relation amoureuse en 1963 avec le Major Aubrey Fielding, un ex-officier britannique des services secrets que le Chef aérien avait envoyé pour prendre soin d'elle. Ils se marieront en 1963. Aubrey dira à un journaliste qui l'écrira dans un journal, "Ma femme a été amoureuse d'un homme de l'espace depuis 20 ans. Cela me va, tant qu'il reste dans l'espace auquel il appartient."



Elizabeth prit aussi position contre d'autres contactés sud-africains comme Ann Grevler et Philipp Human, qu’elle jugeait peu crédibles. En 1975, elle fut invitée par Hermann Oberth à s'exprimer au 11ᵉ Congrès international des groupes de recherche sur les OVNIs à Wiesbaden, où elle reçut une ovation. Elizabeth Klarer mit du temps avant de publier son livre Beyond the Light Barrier en 1980, relatant ses expériences extraterrestres.

Aubrey Fielding était un agent des services de renseignement britanniques, d’abord au MI10 (chargé des renseignements militaires), puis intégré au MI16, la section spécialisée dans les renseignements scientifiques et techniques après la Seconde Guerre mondiale. Il est mentionné dans les remerciements du livre Beyond the Light Barrier d’Elizabeth Klarer, identifié comme agent du MI10.
Lors de sa mort en 1981, un de ses anciens collègues du MI16 affirma qu’il s’agissait d’un assassinat par injection létale, lié aux révélations contenues dans le livre d’Elizabeth Klarer. Celle-ci y exposait notamment des opérations militaires secrètes visant à capturer un vaisseau spatial extraterrestre, ce qui aurait mis en péril certains secrets d’État.

Fidèle à son histoire, elle commémorait chaque année, le 7 avril, son union avec Akon sur « Flying Saucer Hill » (la colline soucoupe volante) comme cette colline a été surnommée. Des pilotes d’hélicoptère de la SAAF, qu’elle avait rencontrés lors d’une tempête, l’aidèrent à continuer ses visites lorsque la montée à cheval devint difficile. Lorsque son troisième mari, Aubrey Fielding, mourut en 1981, ses cendres furent dispersées sur la colline.
En 1992, une conférence qu’elle donna à Pietermaritzburg attira une foule si nombreuse qu'elle devint difficile à gérer.
Elizabeth Klarer décéda d’un cancer du sein à 83 ans, le 9 février 1994, à Durban, laissant inachevé son second livre, « The Gravity File », destiné à compléter son premier récit en abordant les aspects technologiques liés aux OVNIs. Le manuscrit n’est pas perdu, il n’a jamais été publié car il est incomplet. Des gens ont essayé de le compléter pour une publication, mais cela ne s’est jamais concrétisé.

Elle avait de temps à autres une visite d’un vaisseau et des nouvelles de Akon et de son fils de l’espace Ayling.
Avant sa mort, elle racontait encore que son fils extraterresyre Ayling, devenu astrophysicien, voyageait désormais à travers l'univers avec Akon, sa compagne Clea et leur fils.
À la mort d’Elizabeth, c’est Piroska Clements qui était la plus proche confidente d’Elizabeth sur toute la fin de sa vie, qui a hérité de la bague offerte par Akon à Elizabeth, ainsi que du buste d’Akon. À la mort de Piroska, c’est sa fille Audrey Rahme qui a hérité du tout et l’a actuellement.
Époque et lieu du contact :
Le premier site d’atterrissage eut lieu sur une colline surnommée ensuite « Flying saucer Hill » - la colline soucoupe volante, le 27 décembre 1954.


Les visites d'Akon ont culminé avec un rendez-vous d'une journée avec Elizabeth sur le deuxième site d’atterrissage sur le haut plateau de Cathkin Peak le 7 avril 1956, qu'il lui a offert une bague en argent qui a renforcé leur connexion télépathique, que leur amour a été consommé et qu'un enfant a été conçu. Il l’a emmené là-bas car un avion patrouillait le secteur de la colline soucoupe volante où avait eu lieu le premier atterrissage. Le vaisseau a atterri sur la partie plate du-dessus du Cathkin peak.





Publication de l’histoire :
Le récit de ses observations et de son expérience de contact dans la revue Flying Saucer Review de novembre-décembre 1956 a été remarqué par Edith Nicolaisen.
La correspondance de Nicolaisen avec Elizabeth consiste en 23 lettres, écrites entre 1956 et 1976 (en en a quelques unes en photo). Elle a publié l'histoire de Klarer dans le petit livret « I rymdskepp över Drakensberg » en 1959, et une deuxième édition est parue en 1967.
De 1960 à 1966 environ, Elizabeth a travaillé sur le manuscrit de son livre, qui incluait désormais la saga amoureuse d'Akon, car elle ne pouvait pas « cacher la vérité sur ces questions ».



Les photos :
Les photos montrent deux objets volants circulaires ; l'un planant très près d’un sapin, l'autre volant à grande vitesse au-dessus des nuages de tempête en haut. Les photos ont été prises en présence de deux témoins (mais je n’ai pas pu trouver leurs noms, c’est un enquêteur qui parle de deux témoins mais sans les citer).





Elizabeth Klarer a fait enregistrer les négatifs comme authentiques par un notaire et note qu'elle a regretté d'avoir pris si rapidement les quatre dernières prises de vue de son film (qui sont des mauvaises photos), car l’observation du vol qui a duré une heure entière lui aurait laissé largement le temps de prendre de meilleurs photos, mais sa pellicule était épuisée. Voici les 4 photos suivantes :


Elle a pris d’autres photos à d’autres occasions :



Comment a eu lieu le contact :
Elizabeth a évoqué lors d’interview de premières observations de vaisseaux dans le ciel faites lorsqu’elle avait 3 ans, vers 1913/1914, mais il n’y a aucun détail à ce sujet.
Observation d’un vaisseau spatial à l’âge de 7 ans, qui sauve d’un météore géant dévié vers l’espace, en 1917 :
À l’âge de 7 ans, alors qu’elle nourrissait les chiots Sealyham avec sa sœur de 9 ans dans la cour de leur ferme, Elizabeth Klarer vécut une observation saisissante. Le soleil venait de se coucher derrière les montagnes du Drakensberg, et le ciel, lavé par la pluie d’un orage d’été, était clair. Tandis que les pintades se préparaient à se percher dans les arbres près de la maison, leur soudain silence attira l’attention des deux fillettes.
Elles virent alors un immense disque argenté descendre en piqué dans le ciel, brillant comme une perle. Les chiots abandonnèrent leur nourriture pour courir, glapissants, se réfugier dans le chenil. Peu après, une seconde sphère, cette fois rouge orangé, apparut dans le ciel : elle semblait tournoyer lentement sur elle-même, marquée de cratères, semblable à un planétoïde incandescent. Elle traversait l’atmosphère terrestre en silence, impressionnante et menaçante.
Le disque argenté rejoignit alors cette sphère en vol, et tous deux traversèrent lentement le ciel ensemble. La sphère finit par disparaître vers le nord, laissant derrière elle une longue traînée sombre semblable à de la fumée.
Effrayées mais émerveillées, les deux sœurs coururent jusqu’à la véranda où leurs parents étaient assis. Essoufflées, elles tentèrent de raconter leur vision. Leur père, sceptique, suggéra qu’il s’agissait peut-être d’un simple météore. Mais Elizabeth, une fois calmée, exprima sa conviction que quelque chose avait sauvé la Terre d’une collision catastrophique avec un astéroïde. Pour elle, un vaisseau spatial venu d’ailleurs était intervenu à temps pour éviter un désastre.
Deuxième observation à l’âge de 7 ans, un mois plus tard, et la sauve d’une tornade destructrice :
Un soir, alors qu’Elizabeth Klarer était allongée dans l’herbe avec son ami zoulou Ladam, écoutant les récits traditionnels de son peuple, un orage éclata soudainement. Un immense nuage noir se forma, avec des éclairs violents, et un vaisseau spatial argenté apparut brièvement, illuminant le ciel au-dessus du nuage. Une tornade naquit à la base du nuage et se dirigea rapidement vers la ferme.
Elizabeth aperçut sa mère, inquiète, observer à son tour la scène et remarquer le vaisseau. La tornade, suspendue au-dessus d’eux, dévoilait un intérieur lumineux et étrange, animé de pulsations bleutées, avec des anneaux ondulants semblant vivants. Elizabeth ressentait ces mouvements jusque dans sa tête, sans entendre aucun son.
Le bord de l’entonnoir passa au-dessus de la maison sans la toucher, puis, un peu plus loin, arracha un pin qu’il pulvérisa en étincelles avant de détruire un hangar vide. Ladam, bouleversé, déclara que l’ "oiseau de foudre" aux écailles d’argent avait encore une fois sauvé la ferme, confirmant selon lui les dires du mfiti, le sorcier.
Alors qu’Elizabeth rentrait précipitamment, une boule de foudre entoura la maison, glissa sur les fils, entra, ressortit dans le jardin, grimpa le long d’un chêne, puis repartit dans le ciel dans un éclat fulgurant. L’explosion la projeta violemment au sol, marquant la fin de cette scène surnaturelle.
Nouvelle observation plus âgée en 1937, depuis un avion piloté par son mari :
Depuis l’enfance, Elizabeth Klarer ressentait une profonde connexion avec le ciel, persuadée qu’une présence extraterrestre répondait à son appel intérieur. Ce besoin constant d’observer le ciel poussa son premier mari à lui apprendre à piloter un avion léger Tiger Moth, pour lui permettre de s’en rapprocher.
Un soir, alors qu’Elizabeth et son mari volaient de Durban à Baragwanath à bord d’un DH Leopard Moth, ils survolaient les montagnes du Drakensberg sous un ciel clair. Le soleil couchant teinta l’horizon d’or, tandis que la nuit s’élevait à l’est, constellée d’étoiles éclatantes. C’est en regardant vers l’étoile Spica qu’Elizabeth vit une sphère blanche bleutée émerger rapidement de l’ombre de la Terre et se diriger droit vers leur avion.
Alertant son mari, ils observèrent ensemble l’objet ralentir, virer au jaune cuivré et se stabiliser à proximité. Elizabeth distingua la silhouette d’un grand vaisseau circulaire, doté d’un dôme, avec trois hublots diffusant une lumière plus douce. Sous la coque, une lumière intense bleu-blanc alternait avec des reflets violets profonds. Aucun son ne venait de l'engin, seulement le bruit du moteur du petit avion.
Le vaisseau bascula soudain de côté, roulant comme une immense roue, puis disparut dans un éclat de lumière. Elizabeth n’éprouvait aucune peur, mais ressentit une influence magnétique sur son esprit, convaincue qu’elle et son mari avaient été observés de près. Le vaisseau lui semblait être du même type que celui de son enfance, et son départ lui laissa un sentiment de profonde solitude.
Elizabeth : « C'est merveilleux ! » m'exclamai-je dans le casque.
— « C'était étrange », dit mon mari. « Lorsque je me suis éloignée de l'engin, il est resté à la même distance. »
Après avoir achevé leur plan de vol et atterri à Baragwanath dans un coup de vent du sud-est, son mari, impressionné par l'événement, rédigea immédiatement un rapport détaillé qu’il transmit au quartier général de l’armée de l’air à Pretoria.

Départ pour l’Angleterre où on lui donne la mission de surveiller les vaisseaux étranges dans le ciel :
Elizabeth suivit son mari lorsqu’il fut affecté en Angleterre en tant que pilote d’essai. Ils embarquèrent sur un navire à destination du Royaume-Uni, où il rejoignit le Centre de vol expérimental de Havilland. Elizabeth, souvent présente lors des vols d’essai, était régulièrement saisie de peur en voyant la vitesse et les manœuvres risquées de son mari à l’atterrissage. Elle craignait pour sa vie à de nombreuses reprises.
À leur arrivée en Angleterre, ils furent accueillis par le chef de la base, Air Chief Marshal Sir Hugh Dowding, célèbre pour avoir dirigé la Royal Air Force à la victoire contre la Luftwaffe pendant la bataille d’Angleterre. Devenu ami du couple, il salua chaleureusement Elizabeth, tout en l’observant avec le regard aigu d’un homme formé à la rigueur et au devoir. Elizabeth ressentit un profond soulagement de pouvoir lui parler, persuadée qu’il comprendrait la portée de ce qu’elle avait vécu.
Sir Hugh l’informa qu’un rapport récent faisait état d’un objet volant non identifié aperçu par deux pilotes dans la zone de vol du TK4, l’avion d’essai de son mari. Il évoqua également la dépêche qu’il avait reçue d’Afrique du Sud, confirmant leur propre observation dans le ciel du Drakensberg.
Elizabeth lui raconta alors en détail cette expérience, ainsi que les visions qu’elle avait eues depuis l’enfance. Le regard du chef se radoucit. Il lui confia que, selon lui, la Terre était sous la surveillance étroite d’une civilisation extraterrestre très avancée. Il ajouta qu’Elizabeth semblait destinée à cette mission de contact : elle avait l’intuition, la sensibilité, le courage, et surtout, la perception extrasensorielle nécessaire. Il lui demanda si elle accepterait de se consacrer à cette tâche pour eux.
Elizabeth accepta immédiatement. Sir Hugh conclut que cette mission pourrait conduire à une aide offerte à l’humanité, incapable de vivre en paix, et l’informa que son histoire personnelle, ainsi que la lignée ancienne de sa famille, avaient été étudiées. Il lui recommanda de noter chaque détail, même s’il semblait invraisemblable, car cette recherche nécessitait une ouverture totale à l’extraordinaire.
En 1943, Elizabeth et son mari furent rappelés en Afrique du Sud. Avant leur départ, Sir Hugh lui donna une dernière instruction : retrouver ce vaisseau spatial à tout prix, estimant qu’il pourrait représenter le salut de la planète et de l’humanité. De retour au pays, Elizabeth nota qu’elle était suivie discrètement par un inconnu, et qu’elle restait sous la protection d’un cercle de sécurité imposé par le chef. Elle ressentit pour la première fois une peur réelle, se demandant si elle n’en savait pas trop.
Elizabeth restera en contact avec Sir Hugh Dowding jusqu’en 1960, dix ans avant sa mort.
Développement volontaire de ses capacités naturelles de télépathie :
« Je savais qu'il s'agissait d'un vaisseau spatial venu d'une autre planète, d'un autre monde, quelque part au loin, et au fil des années, j'avais vécu avec cette certitude, persuadé au plus profond de mon coeur que le vaisseau reviendrait. Je me suis préparé spirituellement, mentalement et intellectuellement à atteindre la plénitude avec l'univers et à me connecter à l'infini. Je me suis efforcé de développer un sens de communication télépathique avec toute la nature et les créatures vivantes et, ce faisant, de devenir un être entier, esprit, âme et corps. Pour rencontrer des hommes d'une civilisation très avancée, des milliers d'années en avance sur les Terriens, je ne pouvais espérer un contact qu'en étant prêt à faire la moitié du chemin pour les trouver.
Consciente de leur présence dans nos cieux, je pratiquais la télépathie avec les chevaux, les chiens et les chats, et même avec les plantes, les machines et tout ce qui possédait l'étincelle de la vie. J'ai trouvé cela très précieux au fil des ans, et j'ai finalement pu communiquer avec l'homme venu d'au-delà de notre système solaire à bord du vaisseau spatial. Au fil des années de préparation, le lien télépathique est devenu de plus en plus fort. Grâce à la compréhension de l'harmonie universelle, je connaissais son nom au plus profond de mon âme et je savais qu'il était présent dans le vaisseau spatial. »
Elizabeth est sauvée de la mort dans un incendie par un être d’un vaisseau spatial en 1944 :
Alors qu’Elizabeth Klarer se trouvait dans son bureau, elle fut brusquement interrompue par un appel téléphonique signalant un incendie dans le hangar n°11. Craignant un sabotage, elle pensa aussitôt à son mari, qu’elle savait probablement sur place. Se précipitant sous une bourrasque glaciale, elle découvrit que les flammes avaient déjà englouti deux avions, et que son mari tentait courageusement d’en repousser un troisième.
Alors qu’elle courait pour l’aider, un réservoir d’essence explosa. Projetés au sol, Elizabeth perdit connaissance dans un nuage noir. Elle sentit alors le contact de la mort et comprit que cela faisait partie d’une préparation intérieure.
Peu à peu, elle reprit conscience dans un lit, entourée de chaleur, avant d’être enveloppée à nouveau dans des draps par une infirmière. Son esprit, agité, chercha un soulagement, puis une vision s’imposa à elle avec une clarté troublante. Elle se retrouva assise dans une pelouse fraîche, au sommet d’une colline surplombant une mer bleu foncé. Le paysage était d’une beauté irréelle : une baie étincelante, une brise parfumée, des montagnes aux pentes émeraude et aux sommets de roche rose, sous un ciel bleu intense. De l’autre côté de la mer, un grand vaisseau circulaire approchait, brillant dans la lumière. La scène s’évanouit soudainement, et Elizabeth entendit une voix masculine : elle était hors de danger, contre toute attente.
Revenant peu à peu à la réalité, elle reconnut l’ambiance d’un hôpital, le Groote Schuur, et vit à travers la fenêtre le flanc boisé de Devil’s Peak, avec un nuage flottant comme un drapeau au-dessus de la crête. Alors qu’elle recouvrait ses forces, l’image de cette vision ne la quittait pas. Elle comprit qu’elle avait entrevu une autre planète, une terre lointaine au-delà des limites de la lumière et du temps, peut-être la sienne. Elle se souvint avoir vu un homme dans le vaisseau, la regardant avec intensité.
Une fois sortie de l’hôpital, Elizabeth retourna dans les contreforts des Drakensberg. Elle considérait cette expérience comme une étape nécessaire : le contact avec les êtres interstellaires exigeait une paix intérieure totale, sans peur ni haine. Elle savait désormais que la rencontre physique ne pouvait venir qu’après un accord profond de l’esprit. C’est ainsi, lors d’une nuit d’orage, alors qu’elle méditait en silence, que ce contact allait se produire.
Elizabeth vit une sortie hors du corps, de retour à la ferme de Whyteleafe chez sa sœur et est emmenée voir les vaisseaux et rencontre Akon :
Elizabeth est informée en 1954 par sa sœur que l’engin spatial a été vu plusieurs fois dans le secteur de leur ferme à Whyteleafe, alors elle prend ses deux enfants, sa fille Marilyn, et son fils David, ainsi que son chien Susan, et ils vont avec leur voiture, une MG, depuis Johannesburg où ils habitent jusque dans la ferme.

Elle décrit la suite de son expérience dans son autobiographie :
« La pluie déferlait en torrents, poussée par des coups de vent, sur le toit en fer de la ferme, descendant parfois en rugissant dans la cheminée pour attiser les flammes du feu de bois. Ma sœur était allée faire du thé à la cuisine quand, soudain, j'ai été téléportée au plafond, bien que mon corps soit resté sur le canapé. Alors que je m'élevais à travers les nuages, je sentais le vent souffler sur mon visage et comprimer mes joues avec sa réalité.
Au-dessus des nuages, deux vaisseaux spatiaux planaient dans le ciel clair. Le vaisseau d'Akon s'est légèrement abaissé et j'ai su que nous nous étions trouvés. Je suis alors entré en communication étroite - un lien d'affinité et d'amour - avec Akon, qui m'a assuré de sa présence physique et m'a transmis de nombreuses informations sur son mode de vie, ses origines et la grande civilisation de son peuple. »

Rencontre physique avec le vaisseau et avec Akon du 27 décembre 1954 :
Le lendemain de son retour dans les montagnes du Natal, Elizabeth Klarer partit à la recherche du contact annoncé. Elle s’éloigna des villes et de la pollution pour retrouver la nature intacte des Drakensberg, où elle était née. Là-haut, les Zoulous, les Amazulus, lançaient des appels à travers les vallées, évoquant dans leur langue poétique l’arrivée du chariot céleste, l’oiseau-éclair aux écailles multicolores, et les visiteurs du ciel qui viendraient la chercher. Ces chants et ces prophéties, transmises par le médecin des tempêtes et la sorcière du peuple, l’accompagnaient depuis l’enfance.
Ils l’appelaient Inkosazana, « celle qui rassemble », affirmant que les Abelungu, les êtres célestes, viendraient pour elle. Elizabeth comprenait parfaitement leur langage et sentait que le moment était venu. Soudain, alors que de grands cumulus blancs dérivaient dans le ciel, un éclat lumineux apparut près d’un nuage. Le vaisseau spatial surgit peu après, glissant silencieusement sous la couverture nuageuse, puis se stabilisa au-dessus d’une colline avant de descendre lentement jusqu’à un mètre du sol.
Un bourdonnement pulsé emplit l’air, provoquant un choc de pression qui lui fit vibrer les tympans. L’engin, d’environ 18 mètres de diamètre, avait une coque circulaire surmontée d’un dôme et trois grands hublots dirigés vers elle. Derrière l’un d’eux, un homme se tenait debout, les bras croisés, la fixant intensément. Son regard avait une force hypnotique qui semblait l’envahir et la contrôler à distance. Il lui fallut un effort de volonté pour détourner les yeux.
Elle observa alors son visage, d’une beauté saisissante, empreint de douceur. Un sourire subtil adoucissait ses traits, et ce simple sourire accéléra violemment les battements de son cœur. Un sentiment d’amour et de profonde affinité monta en elle, la submergeant presque. Elle comprit que la rencontre qu’elle avait attendue toute sa vie venait enfin de se produire.

Elizabeth Klarer se tenait face à un homme venu d’une autre planète, dont la simple présence influençait profondément sa vie. Le temps semblait suspendu. Elle ne ressentait aucune peur, seulement un bonheur vibrant et une connexion immédiate, comme s’il répondait directement à ses pensées.
En observant le vaisseau à travers les hublots, elle perçut une luminosité intense émanant de la coque, lisse comme du verre. Cette brume lumineuse ne venait pas du soleil mais semblait propre à l'engin. Elle remarqua que la coque tournait rapidement dans le sens des aiguilles d’une montre, alors que le dôme central restait immobile. Le vaisseau descendit légèrement, et l’intensité de la lumière devint douloureuse. Des vibrations pulsantes se faisaient sentir dans son crâne, provoquant une gêne de plus en plus forte.
Le vaisseau s’éleva alors lentement à la verticale, se détachant sur le ciel bleu avant de disparaître soudainement dans l’atmosphère. Il ne resta qu’un miroitement de chaleur à l’endroit où il planait. Une bourrasque d’air chaud la frappe. Son chapeau s’envola et disparut très haut dans le ciel, comme libéré de la gravité, et une sensation d’apesanteur la força à s’asseoir dans l’herbe.
Trop secouée pour se relever, elle observa le paysage autour d’elle : les nuages s’étaient écartés, dévoilant le massif du Géant endormi, s’étendant de Cathkin jusqu’au Mont-aux-Sources. L’air pur de la montagne l’aida à retrouver son calme. Elle réfléchit à ce qui venait de se passer, acceptant son trouble. Ce premier contact n’était qu’un début, et elle savait qu’il y en aurait d’autres. Elle comprit qu’elle devait encore se préparer, apprendre par télépathie, et se rendre capable de suivre le vaisseau au-delà de la vitesse de la lumière.
Les yeux clos, elle revit le regard de l’homme dans le vaisseau, exigeant sa pleine conscience et sa discipline intérieure. Un amour profond et absolu envahit alors son cœur. Pour Elizabeth, il ne faisait aucun doute qu’il reviendrait - et très bientôt.
Notes :
Amazulu signifie littéralement "les gens du ciel" (Zulu voulant dire ciel ou paradis en zoulou).
Donc dans le texte d’Elizabeth Klarer, "les Amazulus" fait référence aux habitants zoulous locaux, qui, dans son récit, sont décrits comme en harmonie avec les signes célestes et les légendes liées aux visiteurs venus du ciel.
Dans la tradition zouloue, le ciel (iZulu) et les phénomènes célestes occupent une place très importante.
Le ciel est vu comme un monde sacré, lié aux ancêtres, aux dieux et aux puissances invisibles. Les Zoulous croient que les phénomènes comme la foudre, les orages ou certains signes dans le ciel sont des manifestations spirituelles ou des messages des ancêtres.
C’est dans cet imaginaire très vivant qu’Elizabeth Klarer s’inscrit : elle relie les récits de sa jeunesse, imprégnés des croyances locales, aux visions de vaisseaux célestes et aux légendes prophétiques que les Zoulous lui racontaient.
Dans son récit, elle reprend ces symboles pour donner une dimension mythique et sacrée à son propre contact extraterrestre.

Dans un interview vidéo elle fera une description complémentaire à celle de son livre, que voici :
« Le lendemain, je décidai de monter à la montagne où, enfant, j’allais souvent chevaucher mon poney. Cette fois-ci, pourtant, je n’étais pas à cheval - je gravis le sentier à pied. Arrivée au sommet, je me dirigeai vers un creux que je connaissais bien, et je m’y installai, comme jadis.
Soudain, j’aperçus un éclat dans le bleu du ciel. Je pensai d’abord qu’il pouvait s’agir d’un oiseau blanc. Mais voilà qu’un autre éclat illumina l’azur, et cette fois, un immense vaisseau émergea de derrière un nuage. Lentement, majestueusement, il descendit pour venir stationner à une hauteur équivalente à celle d'un plafond, à quelque distance de moi.
L’herbe haute et dorée de l’automne s’agita violemment, aplatie par la formidable force émanant du vaisseau. Une bouffée d’air brûlant frappa mon visage, et je sentis une barrière invisible m'empêcher d’avancer davantage. C’était comme un mur de chaleur infranchissable. Je restai là, figée, observant le vaisseau.
Je le contemplai longuement. Trois hublots faisaient face à moi. Très vite, je cessai de prêter attention au vaisseau lui-même, car, à travers l’un des hublots, je vis un homme. Il se tenait là, au centre, les bras croisés sur la poitrine, me regardant en retour. Malgré l’éclat intense du vaisseau, baigné d’une lumière bleu-blanc émanant de sa coque, je distinguais nettement son visage.
C’était un homme grand, au port noble. Nos regards se croisèrent, et je restai là, fascinée par ses traits.
— Avais-je peur ? Non, pas du tout. Je ne ressentais aucune crainte. Au contraire, une force irrésistible me poussait à aller vers lui. Mais c’était impossible, à cause de cette barrière invisible de chaleur. Je demeurai donc immobile, captivée par la beauté de son visage.
Puis, soudain, le vaisseau commença à s’élever lentement. En un éclair, il monta dans le ciel et disparut dans un grand flash de lumière blanche. Il était parti.
À cet instant, j’eus l’impression étrange d’être moi-même entraînée vers le ciel par une force gravitationnelle. Instinctivement, je m’assis brusquement dans l’herbe. Mon chapeau s’envola, aspiré par la force de gravité départ, et je ne le revis jamais - il disparut dans le firmament, emporté trop haut dans le ciel.
Je restai alors assise dans l’herbe, un peu hébétée, me demandant ce qui avait bien pu mal tourner. Qu’avais-je fait de travers ? Pourquoi ce départ précipité ? Je demeurai ainsi longtemps, perdue dans mes pensées, méditant sur cet incroyable moment. »
La grande rencontre du 7 avril 1956, presque 18 mois après la précédente :
Elizabeth finira par retourner chez elle. C’est à nouveau un appel téléphonique de sa sœur qui lui dit que le vaisseau est de nouveau visible dans le ciel par chez eux qui la fera revenir pour essayer d’avoir le contact de nouveau.

« Les mois passèrent et il n'y eut plus aucun signe du vaisseau spatial et de l'homme qui l'entretenait. Au-dessus des vastes et majestueuses montagnes du Dragon, les Amazulu poursuivaient tranquillement leur travail dans un silence feutré et impressionné - ils attendaient, ils attendaient.
Un matin, je me suis réveillé tôt et j'ai su qu'il revenait. J'ai regardé par la fenêtre dans les profondeurs du bleu et j'ai de nouveau senti l'attraction de l'inconnu, l'appel profond et puissant de quelque chose au-delà des cieux de la Terre. Mon cœur a répondu à l'attraction magnétique qui a touché mon esprit. La vibration est venue doucement du ciel mystérieux avec le vent du sud, avec la saveur du vent de mer qui bruissait et ondulait à travers les longues herbes des collines - le vent de mer frais portant le parfum de la brume, une entité plus fine de minuscules cellules d'humidité balayant les montagnes.
Ce parfum que j'avais connu et aimé au fil des ans emplissait maintenant mon être d'un désir soudain de retour. Je me suis empressée de m'habiller et je me suis mise en route pour le sommet de la colline. C'était une longue marche depuis la ferme et la brise fraîche de la montagne faisait claquer les plis humides de mon kilt contre mes genoux. J'avais froid lorsque le sommet de "Flying Saucer Hill" s'éleva et que la marche devint plus ardue. J'ai grimpé la pente raide jusqu'au sommet où j'ai vu le vaisseau spatial argenté reposant sur le sol dans la cuvette au sommet de la colline. »

« À côté de lui se tenait un homme de grande taille. Je l'ai regardé avec admiration et j'ai senti mon cœur battre. En cet instant merveilleux, je n'ai pas hésité et j'ai couru le long de la pente rugueuse, directement vers l'homme à côté de son vaisseau. En quelques secondes, j'étais à ses côtés. En riant gaiement, il m'a attrapé par la taille et m'a balancé sur la coque de son vaisseau. Nous avons ri tous les deux comme si c'était la chose la plus naturelle au monde. Puis il m'a parlé dans un anglais précis et sa voix était comme une caresse. »
— « Tu n'as pas peur cette fois ? » Il m'a serré dans ses bras et m'a souri doucement, tandis que je levais les yeux vers ses yeux gris et bienveillants
— « J'ai connu ton visage dans mon cœur toute ma vie », ai-je répondu.
— « Je ne suis originaire d'aucun endroit de cette planète appelée Terre », a-t-il chuchoté en posant ses lèvres sur mes cheveux. Il m'a transportée dans la cabine de son vaisseau spatial et m'a installée sur un banc circulaire et moelleux. Un autre homme était assis à un panneau de contrôle. Il leva les yeux et un sourire de bienvenue éclaira son beau visage. J'ai vu la porte se refermer entre les doubles parois. Sans un bruit, elle s'est refermée automatiquement. Le mur brillant et la porte ont semblé fusionner, et aucune ouverture n'est restée. »

La suite de ce contact qui est décrit précisément avec tout ce qui s’est passé dans le vaisseau pour Elizabeth, qui a été emmenée dans l’espace, est disponible dans les Extraits de l’article, plus loin.
La rencontre de novembre 1957 où Akon mettra Elizabeth enceinte dans son vaisseau :
Un jour, les événements prirent un tournant spectaculaire lorsque l’armée de l’air fit son apparition dans le ciel. Un grand vaisseau spatial brillait à très haute altitude, à environ dix-neuf mille mètres, observé silencieusement depuis la terre. Des chasseurs furent envoyés depuis la base de Waterkloof pour l’intercepter, mais ne purent dépasser quatorze mille mètres. Incapables de l’atteindre, ils poursuivirent leur vol vers le nord en formation, laissant de longues traînées dans le ciel.
Au-dessus des nuages, le vaisseau restait immobile, indifférent à l’agitation provoquée dans la grande ville en contrebas. Des milliers de personnes observaient le phénomène avec émerveillement, mais aussi crainte face à l’inconnu. Soudain, un second vaisseau spatial apparut. Tous deux restèrent en suspension un moment, se déplaçant lentement, avant que l’un d’eux ne parte à vive allure vers le sud et disparaisse. Le second descendit brièvement, puis disparut lui aussi, aussi mystérieusement qu’il était venu.
Depuis le jardin d’une amie, Elizabeth assista à la scène. Elle ressentit dans son esprit le contact d’Akon, dont la présence la remplit d’une lumière intérieure et d’un amour intense. Elle sentit une onde de bonheur parcourir tout son être, certaine que le vaisseau était le sien. Ses amis, voyant son émotion, lui demandèrent ce qu’il se passait. Elle leur répondit simplement qu’il s’agissait d’Akon, et qu’elle devait repartir dans les montagnes.
Elle prit congé et descendit la colline au volant de sa MG pour retourner à son cottage. À peine arrivée, elle reçut un appel téléphonique : une soucoupe volante avait été vue au-dessus de Johannesburg, provoquant un tumulte dans les rédactions. Un journaliste lui demanda si elle partait pour la ferme. Elle répondit brièvement qu’il fallait écouter les bulletins à la radio, puis raccrocha.
Elle demanda à son fils de préparer leurs affaires, y compris des vêtements chauds, pour leur départ imminent. En attendant l’appel de sa sœur, elle repensa à la tranquillité de la soirée précédente, à la montée de la lune, aux arbres verdoyants bercés par le vent et aux cris lointains des paons, signes d’un possible orage.
Le téléphone sonna à nouveau. Sa sœur l’appela avec insistance : elle devait venir tout de suite, en surveillant la météo. Elizabeth répondit qu’ils partaient sans attendre. Dans son cœur, une certitude s’imposa : Akon serait là. Elle ressentait une joie profonde, comme un chant intérieur.
[…]
Alors que le soleil se couchait à l’ouest, ses rayons rouge orangé illuminèrent la silhouette d’un vaisseau spatial, visible entre les pics du Drakensberg et les nuages d’orage s’éloignant vers le nord. Elizabeth vit le vaisseau et s’écria que c’était celui d’Akon, glissant sur la grêle pour rejoindre sa sœur. Ensemble, elles observèrent l’imposant vaisseau-mère descendre lentement dans le ciel assombri, bien plus bas qu’il ne l’avait jamais fait auparavant.
Elizabeth ressentit un mélange d’émerveillement, de désir et de pressentiment. Le vaisseau revenait comme promis, mais aussi pour faire ses adieux. Akon était sain et sauf, mais le message était clair : leur peuple quittait la Terre, s’éloignant des dangers d’un système solaire toujours marqué par la violence. Elle comprit que le temps de la Terre était à nouveau compté.
Jock arriva des écuries, traversant la grêle pour la saluer. Il reconnut qu’elle avait perçu l’arrivée du front orageux et, tout en observant le vaisseau, exprima le souhait que ces êtres puissent aussi dissiper les nuages destructeurs. Sa sœur, radieuse, observait elle aussi le vaisseau, bras autour de Jock. Lui, militaire respecté et d’une rare humanité, contemplait la scène avec gravité. Elizabeth voyait en lui un homme pur, lié d’âme aux êtres venus du ciel.
Muti et les palefreniers, silencieux, regardaient aussi. Le vaisseau-mère, baigné dans la lumière de sa propulsion, s’éleva lentement avant de disparaître soudainement dans le ciel.
Elizabeth déclara qu’elle devait monter au sommet de la montagne. Akon l’y attendrait. Elle courut chercher un chandail à la maison, puis gravit la hauteur sous le vent froid du sud. Peu après, une sphère bleu-blanc apparut dans l’obscurité étoilée. Le vaisseau d’Akon se posa en silence. Elle courut vers lui tandis qu’il descendait du vaisseau, l’accueillant dans ses bras avant de la porter à l’intérieur, à l’abri du froid.
Dans la chaleur de la cabine, Akon lui murmura des paroles d’amour profond. Il évoqua leur lien éternel, leur fusion d’âmes à travers les mers de l’espace, et la connaissance spirituelle née de leur union. Elizabeth, submergée par cette harmonie, sentit l’essence de la vie lui être révélée dans les rayons dorés de l’amour d’Akon.
Mais un cliquetis vint troubler ce moment. Ils regardèrent dans la lentille d’observation et virent un hélicoptère de l’Armée de l’air atterrir non loin, éclairé par un projecteur. Akon, contrarié, refusa tout contact. Il activa un dispositif sur le panneau de commande. Le vaisseau vibra légèrement : le champ d’invisibilité était enclenché, pliant les rayons lumineux autour de l’appareil.
Il expliqua qu’il ne souhaitait pas parlementer avec des militaires et que ce n’était pas la raison de sa venue. Avant que l’hélicoptère ne s’approche davantage et ne subisse les effets du champ énergétique, Akon décida de raccompagner Elizabeth à la ferme.
Nous atterrîmes dans le champ à côté du jardin dévasté. À travers la haie, j’aperçus une lumière dans la chambre de ma sœur - elle devait être inquiète, veillant sur moi.
La brume était retombée, drapant tout d'un voile blanc. Akon me porta hors du vaisseau, glissant rapidement sur la grêle. En baissant les yeux, je réalisai qu’il ne marchait pas, mais glissait au-dessus du sol avec une aisance surnaturelle. Avant que je puisse dire quoi que ce soit, nous étions déjà sur le perron de la ferme.
Ma sœur ouvrit la porte et poussa un cri en voyant la silhouette haute d’Akon, luisant faiblement sous la lumière tamisée, à travers le tissu de sa combinaison moulante.
— « Tout va bien, » disons-nous. « Ce n’est que nous. »
Akon alla immédiatement vers elle et l'embrassa sur les deux joues.

Avant de repartir, Akon s’adressa à May, la sœur d’Elizabeth, en lui disant de ne jamais avoir peur. Il lui annonça qu’un jour, elle viendrait à eux, car elle était trop douce pour un monde rude et matérialiste, privé de connaissance supérieure. Puis, se tournant vers Elizabeth, il la serra tendrement dans ses bras et l’embrassa sur le sommet de la tête en murmurant : « Les hauteurs de Cathkin. »
D’un geste souple, il disparut dans la brume, glissant au-dessus du sol. Elizabeth aperçut brièvement la ceinture d’antigravité qu’il portait avant qu’il ne s’efface dans le brouillard. Le vaisseau avait quitté leur réalité, basculant dans une autre dimension lumineuse, invisible à l’œil humain.
May, émue, déclara que ce moment avait été le plus merveilleux de sa vie. Elle entoura Elizabeth de son bras et l’emmena dans la cuisine, où elle lui tendit une tasse de lait chaud. C’est alors qu’un bruit métallique retentit dehors. Elizabeth courut jusqu’à la fenêtre et vit un hélicoptère de l’Armée de l’air se poser sur la pelouse, éclairée par un projecteur puissant.
Elizabeth : « Deux officiers de l'armée de l'air nous observent très attentivement du haut de la pente à l'aide de jumelles. »
Alors que Jock lisait tranquillement près du feu en écoutant la radio, un coup fut frappé à la porte. Il éteignit l'appareil, constatant qu’il semblait encore perturbé, puis alla ouvrir. Quelques instants plus tard, il revint dans la cuisine et annonça que des hommes de l’armée de l’air, perdus dans le brouillard, avaient préféré atterrir sur leur propriété plutôt que de risquer de continuer leur vol.
Elizabeth prépara du thé chaud pendant que Jock installait les militaires dans le salon, devant le feu. Il leur demanda sur un ton léger s'ils étaient toujours en quête de soucoupes volantes. Le jeune capitaine répondit sérieusement qu'ils avaient reçu l'ordre de surveiller ce secteur pour toute activité inhabituelle. Jock leur confirma avoir vu lui-même un grand vaisseau après la récente tempête, et proposa qu’Elizabeth partage aussi son témoignage.
À ce moment-là, Elizabeth sentit intuitivement qu’Akon était proche. Dans l'herbe, elle entendit un bruit et vit leur chienne Vicki venir frotter son museau contre son visage, heureuse de l’avoir retrouvée. Après quelques instants de tendresse, Vicki se redressa, renifla l’air et gémit doucement, ses oreilles tendues. Guidée par ce pressentiment, Elizabeth leva les yeux.
Elle aperçut alors Akon, grand et élancé, debout contre l'azur du ciel, la regardant avec un amour infini. Il saisit doucement sa main pour l'aider à se relever, et tous deux rirent en descendant ensemble vers un creux du terrain, où reposait le magnifique vaisseau lumineux.
La suite de ce contact qui est décrit précisément avec tout ce qui s’est passé dans le vaisseau pour Elizabeth est disponible dans les Extraits de l’article, plus loin.
La rencontre de 1958 où Akon emmènera Elizabeth enceinte et sa voiture sur la planète Méton :
Elizabeth apprend que le chien Cookie, devenu aveugle après avoir été exposé aux rayonnements d’un vaisseau spatial, a été sacrifié lors d’un rituel zoulou. Perçu comme porteur d’un pouvoir magique pour être resté calme face au "grand vaisseau nuage", il aurait absorbé la force d’un être venu des cieux. Son foie a été consommé pour transmettre ce pouvoir.
C’est Bolofet, une femme locale, qui informe May, la sœur d’Elizabeth, en désignant M’Kay, un palefrenier de confiance, comme l’auteur du sacrifice. May est choquée et se remémore l’état de Cookie, souffrant après être devenu aveugle. Elle s’interroge sur les intentions de M’Kay et sa perception du chien comme être “marqué”.
Elizabeth en conclut que Cookie a été utilisé comme réceptacle symbolique du pouvoir d’Akon. May, inquiète, craint que des croyances similaires ne mettent Elizabeth et l’enfant qu’elle porte en danger, surtout si l’enfant présente des traits visibles de sa lignée extraterrestre.
Elizabeth la rassure : leur fils naîtra sur la planète Méton, où il sera protégé de l’intolérance humaine. Elle précise qu’il aura la peau claire aux reflets dorés, signe de ses origines, mais qu’il grandira loin des peurs terrestres.
Elizabeth : « Un jour doré, je sentis la proximité d'Akon. Mon cœur devint fébrile alors que j’attendais un signe dans le ciel du soir. La pleine lune se leva au-dessus de la ligne des collines à l'est, et la lumière tranquille et silencieuse du crépuscule s'étendit sur les montagnes assombries à l'ouest. J’embrassai May pour lui dire adieu.
— « Je sais que tu prendras soin de David, » dis-je. « Que Dieu te bénisse ! »

Et je partis au volant de la MG, serpentant le long du chemin de montagne jusqu'au sommet de la colline derrière la ferme, au-delà du bois de chênes.
Je n’eus pas à attendre longtemps. Le magnifique vaisseau de lumière apparut, se déplaçant silencieusement dans l'atmosphère baignée de clair de lune. Opalescent et éthéré sous les rayons lunaires, il se posa doucement au sommet de la colline. Une lumière bleutée, irréelle, s’échappait des hublots, et le vaisseau resta silencieux quelques brefs instants. Puis, les portes automatiques s’ouvrirent et Akon en sortit. Il vint vers moi et me prit dans ses bras, me serrant tout contre lui.
— « Cette fois, je vais vraiment t’emporter avec moi sur une autre planète, » murmura-t-il, ses lèvres enfouies dans mes cheveux, alors qu’il me portait dans le vaisseau.
Sheron me salua d’un sourire depuis son pupitre de contrôle, et Haben était là lui aussi.
— « Bonjour, ma chère, » dit-il, tandis qu'Akon me déposait sur mes pieds. « Tu es belle et en pleine forme - et aussi bien avancée dans ta grossesse, comme nous l’espérions. Cela te va à merveille. Il y a une véritable aura autour de toi. L’enfant est prêt à naître. »
— « Lorsqu’un enfant naît, il nous faut atteindre les étoiles, » dit Akon. « Nous venons de quitter Mars, et devons maintenant repartir vers Alpha du Centaure. »
— « Mais ma voiture ! Je ne peux pas simplement l'abandonner là, sur la colline. »
— « Nous prendrons aussi la voiture, » dit Akon. « Nous n'avons jamais eu de moteurs à pistons comme celui-là, et puis, ton moteur nécessite quelques ajustements. Je m’en occuperai moi-même. »
— « Peux-tu tout visualiser maintenant dans ton esprit ? » demanda-t-il doucement.
Sheron actionna un levier à côté du pupitre de contrôle, et je vis une rampe glisser hors d'une ouverture dans la coque. Un faisceau éclatant de lumière blanche enveloppa la MG. Elle s'éleva, suspendue dans la lumière, et fut attirée rapidement vers l’avant sur la rampe jusqu’à l’intérieur de la coque du vaisseau. La rampe se referma instantanément, ne laissant aucune trace d'ouverture sur le flanc du vaisseau.
— « La MG est tout à fait en sécurité dans la soute, mon amour, » sourit Akon. « Tu n’en auras pas besoin sur notre planète d'origine - il n'y a ni stations-service, ni routes là-bas. Un mode de transport aussi archaïque y semblerait bien déplacé. »
Sheron ajusta les boutons-poussoirs sur le pupitre de commande. Je ressentis à nouveau cette vibration fantastique, comme un frisson venu de l'extérieur des cabines scellées, alors que le vaisseau se mouvait par interaction instantanée d'anti-lumière, augmentant la fréquence de la vitesse de la lumière, accélérant la géométrie du temps, modifiant les fréquences contrôlant les cycles matière-antimatière — la matrice géométrique de l’espace-temps.
Je fermai les yeux et me détendis sur le confortable banc tandis qu’Akon posait sa main sur mon front. Je sentis une affinité harmonique avec toute substance, une résonance accordée à la matière et à l’antimatière dans une pulsation alternée.
La suite de ce contact qui est décrit précisément avec tout ce qui s’est passé pour Elizabeth qui a été emmenée sur Méton pour une durée de 4 mois terrestres correspondant à 9 ans sur Méton, est disponible dans les Extraits de l’article, plus loin.
Elizabeth donnera naissance à un fils, alors qu’elle est âgée d’environ 50 ans, ce qui est inhabituel sur Terre.
D’autres photographies prises par Elizabeth après son retour de Méton, Akon revient la voir :
Elizabeth qui ne supporte pas son travail à la librairie à Joahnnesburg après son retour de Méton prend quelques jours de congé dès que son fils est en vacances scolaire, afin de retourner dans le secteur de ses rencontres avec Akon, même si la ferme a été vendue :
À l’aube, Elizabeth prit la route avec son fils David, leurs chiens Susan et Vicky, à bord de sa MG. Ils roulaient vers le sud, quittant le Transvaal pour rejoindre les montagnes du Natal. Elizabeth sentait l’appel des hauteurs, où elle percevait la présence d’Akon. La voiture, soigneusement entretenue grâce à lui, répondait parfaitement, et le trajet de plus de 480 kilomètres s’accomplit avec fluidité. Alors qu’ils s’approchaient de Cathkin, des souvenirs de Méton l’envahirent : le parfum de la brise marine, les fougères capillaires et la plante qu’Akon lui avait offerte, désormais acclimatée chez elle. Elle sentit qu’il était proche.
Elizabeth arrêta la voiture pour observer le ciel. De puissants cumulonimbus s’élevaient à l’horizon. Elle vit alors le vaisseau d’Akon apparaître devant la muraille nuageuse, au sommet plat et au dôme brillant. Un second vaisseau surgit ensuite à grande vitesse. Elle parvint à photographier les engins avant qu’ils ne disparaissent dans les masses nuageuses. Plus tard, le vaisseau d’Akon réapparut brièvement en vol stationnaire, et elle réussit à prendre d’autres clichés avec son appareil Brownie Box.
À la tombée du jour, ils rejoignirent l’auberge dans l’attente d’Akon. Elizabeth espérait qu’il se poserait, bien que la présence de son vaisseau dans l’atmosphère terrestre ne garantisse pas son atterrissage. Son temps sur Terre était limité à trois semaines avant son retour à Johannesburg, et les responsabilités quotidiennes pesaient à nouveau sur elle.
Mais un après-midi, le vaisseau d’Akon atterrit discrètement, en douceur, près du sol. Elle fut la seule à l’avoir vu apparaître, sortant du champ temporel terrestre. Elle courut à sa rencontre.
Les jours suivants, Elizabeth vécut un moment suspendu avec Akon, dans le calme absolu des montagnes. La nuit, il posait ses mains sur elle pour stabiliser son cœur, et ils partageaient une paix et un bonheur parfaits. Leur union retrouvée, elle se sentait complète, comme lors de la naissance de leur fils.
Un matin, elle se réveilla seule. Akon était déjà reparti. Levant les yeux, elle vit son vaisseau s’élever dans un vaste nuage de condensation, brillant d’une lueur ambrée. L’engin disparut dans le ciel, ne laissant derrière lui qu’un grand nuage en rotation, aux formes lenticulaires. Toute la journée, ce nuage évolua dans les hautes sphères, se transformant peu à peu en formations de cirrocumulus, puis en cirrostratus diffusant les couleurs du soleil couchant.
Akon repartait vers les profondeurs de l’espace, en mission scientifique dans la direction de Véga, une étoile bleu-blanc. Tandis que leur système solaire dérivait lui aussi vers cette lumière, le vaisseau d’Akon poursuivait son chemin à travers les multiples fréquences du temps, guidé par le plasma primordial de l’univers.
Les temps difficiles et un sauveur bienvenu :
Épuisée par une lutte quotidienne pour survivre avec son fils David dans une ville hostile, Elizabeth tombe gravement malade. Rongée par la peur du lendemain, sans ressources suffisantes pour assurer nourriture et logement, elle découvre la dure réalité vécue par des millions d'êtres humains dans un système économique impitoyable. Malgré sa détresse, elle conserve une apparence de calme pour préserver David, qui se montre d'un soutien exemplaire. Isolée et témoin de l'égoïsme ambiant, elle place sa confiance dans l'univers plutôt que dans ses semblables. Le major Aubrey, attentif à sa situation critique, l'aide et veille sur elle, notamment lorsqu'elle s'effondre à son travail. Après un malaise grave, Elizabeth est hospitalisée d'urgence. Dans l'attente de l'opération, alors que la mort semble proche, elle perçoit clairement que son cycle terrestre touche à sa fin : elle ressent avec certitude qu'elle retournera bientôt sur Méton, retrouver Akon, son véritable foyer, comme jadis sur Vénus.
Lors de la nuit à l'hôpital, Elizabeth ouvre brièvement les yeux et aperçoit le major penché sur elle, plein de tendresse et d'inquiétude. Il lui assure qu'il veillera désormais sur elle et David. À ses côtés, son fils, blessé au poignet, la rassure doucement avant qu'Elizabeth ne sombre à nouveau dans l'inconscience, la douleur de son opération la ramenant brièvement à la réalité. Le lendemain, la sœur de l’hôpital confirme que le major et David lui ont rendu visite et que le major a laissé de magnifiques roses rouges, promettant de la prendre en charge chez lui pour sa convalescence.
Elizabeth se mariera avec le major Aubrey en 1963.
Nouvelle visite de Akon et de son fils extraterrestre Ayling en 1978 :
Elizabeth : « Cela fait plus de vingt et un ans qu'Akon a atterri au sommet de la Colline des Soucoupes Volantes à bord de son magnifique vaisseau spatial de lumière. Notre fils, Ayling, a maintenant dix-neuf ans en temps terrestre. Et pourtant, ils sont revenus. Ils ne m'ont pas oublié. J'ai vécu en sursis pendant vingt ans afin d'achever ce livre et de transmettre aux habitants de cette planète la connaissance de notre environnement dans l'univers. Nous vivons dans un univers vaste et impressionnant, mais sa magnificence peut être comprise, aimée et apprivoisée par l'harmonie. Nous pouvons réfléchir et recueillir des indices pour forger notre destinée dans ce système solaire, alors qu'une crise énergétique se profile à l'horizon. Les humains sur Terre épuisent les combustibles fossiles qui les ont si fidèlement servis. La Terre a prodigué ses bienfaits au fil du temps : la nature pourvoit, mais l'humanité continue de se diviser.
Whyteleafe est aujourd'hui la propriété d'une charmante famille d'amis de longue date, dont je suis lié par alliance, qui en prend soin et l'a embelli plus que jamais. Ils ont repris les fermes, amélioré tout le paysage et ont fait de leur projet une grande réussite en construisant une série de lacs dans la grande vallée et en plantant des pins sur les coteaux. Quel bonheur de savoir qu'Akon était revenu, même pour si peu de temps ! Comme les lieux qu'il a visités ont tous changé pour le meilleur ! Les hauteurs de Cathkin font désormais partie d'une magnifique réserve, protégée par le gouvernement, où seules les personnes autorisées peuvent franchir les portes de sécurité. Plus loin, Flying Saucer Hill a été épargnée par la main destructrice de l'humanité, protégée et entretenue par des gens bons et civilisés. Là où se trouvait mon cottage à Parktown, un magnifique parc répand désormais sa joie aux habitants de Johannesburg.
Le bien naît de toute chose lorsque les contacts sont bons et que les gens vivent en harmonie. Les pentes abruptes du mont Flying Saucer Hill, orientées vers le sud, se jettent dans les eaux bleues du lac, où oies sauvages et canards effleurent la surface tranquille pour se poser et nicher dans les roseaux et les saules qui bordent les rivages lointains. J'ai été invité à revenir là-bas, sur les collines vallonnées de mon enfance, et nous avons tous fêté cela avec un délicieux déjeuner et des vins du Rhin. J'ai gravi les pentes du mont Flying Saucer Hill en Land Rover, car je ne pouvais plus le faire à pied à cause de mon problème cardiaque. Mes hôtes étaient tous si merveilleux et m'ont donné l'impression d'être de retour chez moi.
[…]
Le vaisseau spatial d'Akon planait au-dessus du sommet de la montagne, et l'excitation était électrique. Mes hôtes téléphonèrent à d'autres personnes de la région pour leur dire d'observer le ciel et de guetter le vaisseau avant que la brume ne descende sur les collines. J'entendis les Zoulous s'écrier, leurs voix résonnant dans les collines : « Dieu est venu. » Le Land Rover était équipé d'une radio bidirectionnelle, et le message fut transmis plus largement.
Je vis Akon apparaître à mes côtés par le biais d'un rayon de lumière projetant une image tridimensionnelle faite de simples motifs de charges électroniques. Il s'agissait d'une projection, mais je le voyais comme s’il était là en chair et en os - l'illusion de sa présence humaine était parfaite, hormis l'absence de sensations de toucher et d’odeur. Grâce à cette lumière laser, Akon pouvait projeter des images tridimensionnelles de lui-même et d'Ayling pour me parler et me rassurer sur son amour constant et ses pensées tournées vers moi. La proximité du tube de lumière dans lequel ils se tenaient me procura la même sensation de picotement que celle ressentie en approchant du rideau lumineux de l'astronef-mère.
— « Oh, » dis-je en les regardant, « ne pourrais-je pas venir aussi, même dans ce faisceau lumineux, plutôt que de rester ici ? »
— « Pas pour le moment, » répondit Akon avec douceur. « Mais dans les cinq prochaines années du temps terrestre, ma bien-aimée. »
Ayling m’envoya un baiser de la main. Il était aussi grand et agile que son père, et son visage possédait une beauté saisissante, rare et fascinante. Ses cheveux d'or tombaient jusqu'à ses épaules, et ses yeux dorés plongèrent dans les miens avec une expression d’amour profond.
Mais toute l’image s’évanouit, et il ne resta plus rien. Brisée de chagrin, je me détournai. Pas étonnant que mon cœur soit aujourd’hui si gravement affecté. C'était la deuxième fois que j’avais laissé l’émotion me consumer. La première remontait à de nombreuses années, lorsque mon amie Neslie m’avait réconfortée - elle était depuis restée ma plus fidèle amie. »
Le dernier livre, « The gravity file » :
Lors d’un interview Elizabeth dira que Akon lui a demandé d’écrire un autre livre expliquant la technologie de l’antigravité et la technologie sur Méton avec la façon dont on pourrait l’incorporer sur Terre, et qu’elle a cette tâche à faire avant un éventuel retour chez eux (qui de toute façon se fera quand elle décèdera car son âme retournera dans leur civilisation s’incarner là-bas et retrouver Akon).
Elle décèdera avant avoir pu achever ce manuscrit, dont aucune trace de ce qui avait était partiellement écrit n’a été diffusé publiquement.
Apparence des habitants de Méton:
Elizabeth Klarer disait que les Metoniens sont très grands (de l’ordre de 2 mètres), de belle apparence et minces. Ils ont l’air athlétiques. Leur présence et vibration est magnifique, pleine d’amour.
Par une façon d’être de manger, de vivre et de penser, ils arrivent à garder leur corps dans une apparence de jeunesse sans subir le vieillissement comme sur Terre, en adéquation avec les plus hautes vibrations de leur espace de vie dimensionnel.
Ils mangent des fruits et des légumes, qui poussent dans des liquides nourriciers dans les vaisseaux par exemple, mais aussi chez eux sur leur monde. Si on coupe un légume pour le manger ou on cueille un fruit nourri par ce liquide, cela repousse en remplacement tout seul, ainsi il n’y a pas de pénurie alimentaire. Cette nourriture est très riche en protéines et vitamines, aucun besoin de détruire de la vie animale pour se nourrir chez eux. Leur sauce salade par exemple est entièrement naturelle, provenant de noix écrasées, tout est naturel, aucune production artificielle.
Ils vivent de manière complètement naturelle, en interaction hamonieuse avec la nature, leur façon de vivre, d’aimer et de croître se fait de manière en accord parfait avec la nature, de manière utopique.
Ils ne souffrent pas de maladie grâce à leur bon état général harmonieux et une technologie médicale avancée. Mais surtout la plupart des maladies viennent de productions toxiques du mental humain (le stress, la peur, la haine, l’envie, la colère, etc), et eux ne subissent pas cela car ils ont appris à vivre de manière harmonieuse. De plus une autre partie des maladies vient de l’environnement. Sur Terre il est pollué à tous les niveaux, il n’existe aucune forme de pollution chez eux : l’air est pur, la nourriture est parfaitement saine et naturelle.
Le rythme de notre soleil qui n’est pas stable mais passe par un cycle de minimum et maximum (cycle de 11 ans affecte le cœur humain qui suit le même rythme, les attaques cardiaques survenant lors du maximum d’instabilité du Soleil (où il émet des puissantes tempêtes solaires). La stabilité de leur étoile assure un rythme cardiaque stable aux Metoniens, encore un point pour leur bonne santé. De plus le vieillissement accéléré est provoqué pour les terriens par les émissions instables du soleil selon les Metoniens. Un jour l’humanité devra décider de quitter le système pour aller vers une autre étoile plus stable pour améliorer sa condition comme eux. Les étoiles plus jeunes sont plus stables, c’est l’âge d’une étoile qui amène les conditions d’instabilité croissante. Donc le problème ne pourra que s’accentuer avec les millions d’années pour la Terre.
Akon a été parfaitement décrit par Elizabeth :
Un grand front, des pommettes hautes, des traits aquilins, des yeux gris incroyables attractifs et pleins d’amour. Ses cheveux étaient dorés (blonds) mais plutôt blancs au niveau des tempes. Elle apprendra qu’il mesure 1m 95.


L’enquêtrice Kitty Smith et amie d’Elizabeth Klarer dit qu’Akon lui avait dit qu’il ne voulait pas être pris en photo, pour ne pas risquer d’être capturé et disséqué dans un laboratoire sur Terre, car il venait sur Terre incognito à plusieurs reprises.
Certains critiques ont soulevé que Akon ressemble beaucoup à Elizabeth avec des traits masculins, suggérant qu’elle a inventé une version masculine d’elle-même pour ce personnage. On pourrait rétorquer que selon son récit elle a les traits caractéristiques de leur race plutôt, comme ils le lui ont indiqué ; et de plus ils sont des âmes jumelles selon son récit, ce qui peut induire des effets éventuels dans la ressemblance à certains niveaux, pourquoi pas.
Les témoins :
May et Jock (sœur et beau-frère d’Elizabeth) ont été témoins d’avoir vu le vaisseau et même l’atterrissage, May a été témoin de la rencontre avec Akon qui est venu la saluer (et l’embrasser). Mais ils étaient décédés en 1960 (Jock) et 1961 (May) respectivement et n’ont pas pu être interrogés par des enquêteurs qui sont venus sur cette affaire des années après.
En 1968, Elizabeth a accepté d'être interviewée par l'ufologue Cynthia Hind, et l'article de Hind sur son histoire a été publié dans le magazine Fate du mois d'août de la même année. En effet, Cynthia Hind, la plus respectée des chercheuses africaines sur les OVNI et représentante du MUFON, a réussi à localiser et à interviewer plusieurs témoins oculaires des contacts de Klarer.


Entre autre il y a deux témoins aux sept photos de l’appareil prises par Elizabeth.
L’histoire de ces 7 photos et la suivante : Sa série de photos d'un vaisseau extraterrestre, comme elle l'appelle, a été prise en présence de deux témoins à qui elle voulait montrer le lieu de son premier contact. L’enquêteur qui précise cette information ne donne pas les noms des témoins. Est-ce qu’ils veulent rester anonymes ou les noms n’ont-ils pas été donnés ? Un complément d’enquête à ce sujet serait intéressant. Avec eux, elle traversait le Zulu Land, les contreforts des puissantes montagnes Drakens, lorsqu'elle aperçut un éclair de lumière entre les puissants nuages d'orage. Elle s'arrêta immédiatement et quitta la voiture avec ses compagnons, tenant à la main l'appareil photo Brownie Box qu'elle avait apporté avec elle. Un instant plus tard, elle reconnut le disque métallique dans le ciel sombre et nuageux, qui s'approchait manifestement lentement. Immédiatement, comme dans une action réflexe, Elizabeth a pris 7 photos avant que le disque ne s'éloigne soudainement. Au même moment, un orage s'est déclenché et une pluie de grêle s'est abattue sur le champ.
Entre autres choses, dans UFO Afrinews n°20 de 1999, un article écrit par Cynthia Hind parle de divers témoins. Il est cité entre autre une personne travaillant à l’hôtel O’Hagan-Ward qui confirme avoir été témoin personnellement du fait que l’armée de l’air sud africaine est venue chercher Elizabeth Klarer pour l’amener à la colline « Flying Saucer Hill » où avaient lieu les contacts. La femme du directeur de l’hôtel a aussi vu une fois un homme grand très beau et remarquable qui était venu à la réception de l’hôtel demander à voir Elizabeth Klarer. Lorsqu’elle a vu plus tard le dessin représentant Akon publié, elle a reconnu immédiatement et sans l’ombre d’un doute que c’était exactement cette personne. C’était un hôtel où probablement descendait Elizabeth parfois quand elle venait dans la région de la ferme voir sa sœur avec son fils pour ne pas déranger (on sait qu’elle avait une chambre qui l’attendait chez sa soeur, peut-être était-ce moins possible quand elle était là avec son fils en plus).
D’autres informations sur Klarer sont données par Hind dans son livre « UFOs-African Encounters », Salsbury, Zimbabwe, Gemini 1982.
L'ufologue Kitty Smith établit un contact avec Elizabeth après avoir lu un article sur elle dans le magazine Outspan, et affirme avoir vu le vaisseau d'Akon en janvier 1984 à Champagne Castle, dans le Drakensberg. C’est à cet endroit même qu’Elizabeth Klarer retrouvait Akon chaque année entre 1954 et 1963, aux alentours du 7 avril. Elle dira : « Son histoire était vraie ; ils étaient des âmes sœurs », déclara la géologue Kitty Smith, devenue amie d’Elizabeth Klarer.
« Elizabeth m’a dit qu’elle avait arrangé mon observation. Elle avait parlé de moi à Akon, lui racontant combien je l’avais soutenue même lorsque d’autres se moquaient d’elle, et que je n’avais jamais vu d’OVNI de moi-même », raconta Kitty Smith.
Témoignages collectés pour la suite ci-dessous depuis un vidéo documentaire témoignage « Beyond the light barrier », réalisé par Uga Carlini (film documentaire sur la vie d’Elizabeth Klarer qui a été tourné de 2010 à 2023 et sorti en 2023, visionnable uniquement sur Amazon Prime dans certains pays, la France n’en faisant pas partie !) : Cliquer ici pour un streaming de cette vidéo
Kitty Smith a enquêté pendant 30 à 40 ans sur Elizabeth Klarer et tout ce qu’elle a découvert confirme la véracité du contact sans l’ombre d’un doute pour elle. Kitty Smith a créé une association ufologique en Afrique du Sud.
Petrovna Metelerkamp était journaliste en 1983 pour le plus grand magazine familial d’Afrique du Sud appelé Huisgenoot. Ayant la liberté de choisir ses sujets, elle choisit d’interviewer Elizabeth Klarer. Cette dernière lui montrera un document de 42 pages au format A4 envoyé par le département de la défense des USA qui lui demandait de raconter dans les moindres détails tout ce qu’elle avait vu et vécu dans ses contacts extraterrestres. Ceci est la preuve que son cas était pris au sérieux et pas considéré comme un canular du tout par les services de renseignement.
Le fils de Elizabeth Klarer, David Klarer, qui était avec elle à plusieurs occasions à la ferme, n’a jamais rencontré Akon. Mais il a été témoin d’observations d’Ovnis.

David n’ayant jamais pu être témoin lui-même d’Akon a des doutes sur la véracité de cette histoire avec sa mère, il aimerait lui-même savoir si cela est vrai ou pas, car il n’a jamais vu et ne peut donc rien en dire. Il y a notamment un évènement dans le livre d’Elizabeth, un moment où elle raconte comment David et elle, sont partis en ballade à cheval, et que le vaisseau de Akon a atterri devant elle et David, et qu’Akon est sorti de son vaisseau devant eux. Mais David n’a aucun souvenir de cet évènement précis. Il se rappelle des conditions de la sortie avec sa mère en cheval tels que racontés dans le livre mais pas de la rencontre ni du vaisseau. Il suspecte comme forte possibilité que sa mémoire ait été effacée par Akon de cet évènement, pour éviter un souvenir traumatisant pour un enfant et peut-être sur demande de sa mère. Il est très déçu de ne pas se souvenir car il aurait été alors un grand supporter des propos de sa mère.
Il a été accusé par certains de trahir sa mère en faisant part de ses doutes, mais il en fait part par honnêteté et intégrité. Il ne dit pas que c’est faux ou vrai, il dit qu’il n’a aucun élément permettant d’aller dans le sens de la preuve. Il a aussi du mal à accepter que sa mère ait pu avoir un enfant ailleurs dans l’espace, car connaissant sa nature qui avait besoin d’être auprès de ses enfants terriens et qui ne supportait pas leur manque, il ne comprend pas comment elle pouvait supporter de ne jamais voir cet enfant de l’espace, même si elle disait être en contact télépathique avec lui et de rares fois avoir une visite. Ce ne serait pas assez pour elle la connaissant très mère poule comme il la connait. Il n’arrive pas à croire cela.
Par contre David se rappelle avoir vu plusieurs fois des Ovnis, brillants ronds qui ont des formes de soucoupes volantes, et parfois gros comme la pleine Lune, dans la nuit, et il en témoigne. Ces engins apparaissaient subitement dans le ciel et se déplaçaient, stoppaient soudainement, et disparaissaient aussi soudainement, ils brillaient d’une lueur verte.
Lors d’une interview que donnait Elizabeth à propos de son histoire, un hologramme lumineux est apparu à coté d’Elizabeth pendant qu’elle était interviewée. Le photographe a pris la photo de l’évènement. C’est dommage car il l’a pris alors qu’il commençait, une seconde plus tard le visage d’Akon était visible dans l’hologramme lumineux.


Helene Rabie a enquêté sur le cas d’Elizabeth et rassemblé et comparé des notes. Elle témoigne aussi avoir été emmenée après par Elizabeth Klarer déjà âgée sur la zone de l’atterrissage du vaisseau de Akon. Là Helene a pu voir que sur la zone indiquée il y avait une forme ovale correspondant à la marque au sol, détectable par le fait que des plantes particulières sauvages y poussaient qui n’étaient pas les mêmes que dans le reste de l’environnement. Elle voyait bien que ce n’était pas planté par Elizabeth qui de plus n’était pas en état pour ce genre d’activités physiques, mais un type de flore sauvage, qui bizarrement poussait exactement dans la forme de la zone d’atterrissage. Elizabeth lui avait dit qu’Akon avait promis qu’il y aurait une marque qui resterait.
En enquêtant sur le terrain, Helene Rabie a recueilli le témoignage de Zoulous qui disent avoir souvent observé dans le secteur des collines de la ferme d’Elizabeth « l’oiseau de lumière » comme est appelé par eux le vaisseau spatial.

Le sculpteur Bob Forbes témoigne que lorsqu’il a décidé seul de réaliser le buste d’Akon, il a décidé de faire appel à Akon lui-même pour réaliser un buste fidèle. Il s’est senti soudain dans un état particulier anormal et il a réalisé en 3 heures le buste en argile qui d’habitude lui prend 3 semaines quand il réalise ce genre de travail. Il a ensuite appelé Elizabeth pour lui montrer le résultat car il ne savait pas si cela ressemblait ou non à Akon vraiment. Elle est venue voir et a été enchantée, dans un état de joie intense car c’était exactement Akon tel qu’elle le connaissait. Il lui a donné le buste.
Moins d’une semaine plus tard, le fils de Bob Forbes appelle sa famille car il voit des lumières étranges danser dans le ciel en oscillant de haut en bas depuis la fenêtre de leur salon, en direction de l’horizon. Toute sa famille est sortie voir et ils ont compté 13 lumières qui dansaient à l’horizon, qui étaient très brillantes. Puis une à une elles ont disparu. Bob a appelé Elizabeth qui lui a dit recevoir par Akon l’information télépathique que c’était un escadron des siens qu’il avait emmené faire ce spectacle en remerciement pour le travail effectué sur ce buste et la joie procurée à Elizabeth d’avoir ce magnifique cadeau pour elle.
Elizabeth Klarer a confirmé l'authenticité de ses photos dans une déclaration notariée. Elle est restée fidèle à son histoire jusqu'à sa mort en février 1994, à l'âge de 83 ans. Elle continuait à raconter son histoire aux personnes qui s’occupaient d’elles sur son lit de mort à l’hospice, sans jamais la modifier.
Description de leur monde et de leur civilisation :
Toutes les informations de description sont disponibles dans les récits de ce qu’a vu Elizabeth Klarer sur Méton et sont à lire dans les extraits qui sont donc ci-dessous, ils ne seront pas répétés ici.
Extraits des divulgations, selon une sélection choisie :
Extrait 1 : vaisseaux spatiaux



Légende : Portholes = hublots / Rest cabine : cabine de repose / Lens : lentille / Kitchen = cuisine / Bench = banc / Door = porte / Hull = Coque
Elizabeth écrira : « L’harmonique universelle est la mathématique utilisée par la civilisation d’Akon. Il parle de mathématiques harmoniques, d’une affinité harmonique avec toute substance, d’une résonance accordée à la matière elle-même, exprimée en termes de lumière. Une équation simple nous donne la clé des systèmes de propulsion à champ unifié pour les vaisseaux interstellaires. Une équation de champ unifié fondée sur des harmoniques à sept chiffres est la clé du voyage spatial.
Cette équation simple est claire dans mon esprit. L'harmonique de l'antigravité, doublée par l'harmonique de la lumière, modifie la géométrie du temps, et notre perception de la réalité physique se déplace d'un point spatial à un autre. Tout cela repose sur les géométries espace-temps au sein du champ unifié qui imprègne toute existence.
Akon, en tant que grand physicien, peut inverser ce processus. Une substance physique, de n’importe quelle forme souhaitée, peut être produite à partir d'énergie pure - d'où la structure atomique des vaisseaux interstellaires de lumière, entièrement lisses, d'un seul tenant. La composition du matériau du vaisseau conduit l’énergie nécessaire à la génération des systèmes de propulsion à champ unifié. En tant qu'objet céleste naturel, il effectue un déplacement dans l’espace et le temps en utilisant les fréquences de la lumière, ce qui est très différent des soucoupes volantes construites par les peuples de la Terre, qui ne sont que des engins atmosphériques propulsés par des moteurs à réaction.
Le vaisseau d’Akon résonne sur des harmoniques accordées à la lumière, entre les deux cycles de la matière et de l’antimatière, qui se manifestent en impulsions alternées. Ainsi, il se déplace instantanément à travers le double cycle, au sein de la longueur d’onde électromagnétique de l’univers. Il utilise la trame même de l’espace, modifiant la matrice géométrique espace-temps. Le vaisseau agit comme une protection pour les êtres à son bord lorsqu’il change de position au sein du champ unifié. Nous sommes tous des créatures de lumière, composées de micro-atomes, les particules ultimes. Nous sommes constitués d’une combinaison de longueurs d’onde de la force créatrice que nous appelons lumière - ou Dieu.
[…]
Le noyau de notre galaxie émet un flot d’énergie — la lumière dont nous sommes tous constitués.
La libération de micro-atomes de lumière provenant de l’oxygène est la source de toute vie, et les micro-atomes, regroupés en unités plus grandes, équivalent aux atomes. Toute la création est lumière… »

Extrait 2 : la rencontre du 7 avril 1956 – montée à bord, enseignements, visite du vaisseau-mère
Elizabeth découvre l’intérieur du vaisseau, une cabine circulaire aux parois lisses et brillantes, éclairée d’une lumière rouge douce sans ombres, sans fils ni câbles visibles. L’air, riche en oxygène, est vivifiant. Un léger bourdonnement et une vibration indiquent le décollage, bien qu’aucun mouvement ne soit perçu. Le pilote, devant un simple panneau de boutons, renforce l’impression de haute simplicité technologique. Le sol est recouvert d’une moquette rose-rouge souple, et au centre se trouve une lentille de cristal en forme de bulle sertie d’or et de perles, émettant une lumière dorée. Akon explique que cette lentille réagit à la pensée et montre ce que l’on souhaite voir.
Commentaire personnel :
Ce type de vaisseau avec des hublots autour d’un dome et une lentille de cristal au centre servant de système de visualisation est très typique des vaisseaux vénusiens des contactés vénusiens, même si le type de vaisseau diffère dans la forme exacte, l’agencement global est le même, montrant une filiation avec les Vénusiens de façon claire.

Rencontre avec Akon :
Elizabeth : « Le grand homme s'assit à côté de moi et prit ma main dans les deux siennes. La chaleur ferme et rassurante de son contact me détendit complètement, et je m'appuyai contre le banc moelleux. »
— « Je m'appelle Akon », dit-il. « Je suis un scientifique et mes recherches m'amènent à visiter de nombreuses planètes au-delà de notre système d'origine. Sheron, qui vous a accueillis à notre arrivée, est mon pilote, et il est également scientifique. Notre système d'origine se trouve au-delà - bien au-delà - de cette petite étoile et de sa famille de planètes. Nous venons d'un système d'étoiles doubles. Émerveillée, je l'ai regardé dans les yeux, ces yeux fantastiques et irrésistibles. Il m'a souri de sa manière douce, puis son visage s'est illuminé pendant un instant.
J'ai été fascinée par son apparence forte et fine, sa grande taille et sa beauté frappante avec une force de caractère qui m'était inconnue. Son visage ascétique était à la fois grave et tendre, et ses cheveux dorés brillaient aux tempes lorsqu'il bougeait la tête pour jeter un coup d'œil à la lentille d'observation. C'était un visage très frappant, avec des traits aquilins, des pommettes hautes et des yeux gris clair inclinés vers les tempes. Son front est haut et sa peau est dorée et claire, sans trace de bronzage. Il y avait des rides d'humour autour de ses yeux et des rides profondes le long de ses joues.

L’homme, d’allure âgée d’une cinquantaine d’années, était grand (près de deux mètres), mince et vigoureux. Il portait une combinaison d’un seul tenant, argentée, douce et légère comme du nylon brillant, moulant son corps jusqu’aux chevilles et recouvrant ses pieds. Seuls son visage, ses mains et sa tête étaient découverts, bien qu’un couvre-chef assorti, avec fentes pour les yeux, le nez et la bouche, reposait à côté de lui avec une paire de gants.
Elizabeth, touchée par sa simplicité et son absence de feinte, tente de dépasser sa réserve. Akon capte immédiatement ses pensées et lui répond avec tendresse, affirmant qu’elle est désormais « l’une des leurs ». Il lui exprime son amour profond, disant la connaître déjà et avoir attendu qu’elle soit prête à comprendre et à partager leur façon de penser. Submergée d’émotion, Elizabeth ressent une chaleur et un bonheur immenses.

Akon révèle à Elizabeth qu’il l’a observée depuis son enfance, la voyant grandir et la cherchant à travers les âges, notamment lorsqu’elle volait dans le ciel. Il évoque un moment où la foudre l’a touchée, la liant symboliquement à lui. Émue, Elizabeth murmure que cela représente toute sa vie. Il l’embrasse tendrement, et un courant presque magique les unit, lui faisant comprendre que l’amour véritable dépasse le corps et touche l’esprit et l’âme.
Akon lui confie que les unions avec des Terriennes sont rares, mais servent à revitaliser leur lignée. Submergée d’émotion, Elizabeth ressent profondément la puissance de son amour, captivée par son regard intense.
Le moment intime est interrompu par l’activation de la lentille d’observation. Akon presse un bouton doré, et les parois du vaisseau deviennent translucides, dévoilant un panorama spectaculaire : le ciel d’un bleu saphir, les montagnes du Drakensberg, l’océan au sud-est, et des nuages éclatants au nord. Émerveillée, Elizabeth voit la Terre s’étendre autour d’elle dans une vision saisissante, mêlant beauté naturelle et technologie avancée.
La technologie de la lentille d’observation :
Depuis la lentille d’observation du vaisseau, Elizabeth contemple la Terre comme suspendue dans l’espace, révélant sa courbure et ses mystères avec une clarté saisissante. Les mers apparaissent sombres face aux terres plus claires, bordées d’une lueur bleue intense à l’horizon, semblable à une bande spectrale d’arc-en-ciel. Une brume atmosphérique, en couches comme des pelures d’oignon, souligne les contours de l’Afrique, tandis que des nuages éclatants ponctuent la scène.
La planète tourne lentement sur elle-même, dévoilant ses pôles : le sud, large et lumineux ; le nord, plus petit mais auréolé de teintes chatoyantes. Sa forme rappelle une pomme renflée, animée d’une énergie silencieuse. La nuit glisse lentement vers le jour, et dans les régions polaires, des aurores irisées dansent dans l’ionosphère, comme des bannières éthérées mêlées à la traînée atmosphérique étirée par le vent solaire.
Alors que le vaisseau s’éloigne dans l’ombre bleutée de la Terre, les parois internes changent de couleur, révélant un ciel étoilé aux nuances variées. Elizabeth ressent une émotion profonde : celle de quitter un monde vivant, fragile et isolé - ce globe bleu et blanc, flottant seul dans l’immensité noire du cosmos.

Elizabeth : « Aurais-je le droit de retourner auprès de ma famille sur cette planète lointaine ? Mes enfants étaient encore jeunes, et mon esprit se troublait.
— « Il n'y a pas lieu de s'inquiéter », me rassura Akon en me serrant contre lui. « Nous nous dirigeons vers notre vaisseau-mère, où tu seras notre invitée pendant une courte période avant que nous ne t'escortions jusqu'à la colline où nous t'avons trouvée. Je sais ce qui est le mieux pour toi et je veillerai toujours sur toi, ma bien-aimée. »
Elizabeth ressent au fond d’elle que cet amour était inscrit depuis longtemps, bien avant leur rencontre. Elle comprend que ce désir profond d’un ailleurs, éprouvé des années auparavant en contemplant le ciel, annonçait déjà cette union d’âmes. Pour elle, Akon l’a préparée à cet amour éternel - une communion harmonieuse au-delà des limites terrestres.
Technologie de la lumière liée au champ temporel et de gravité :
Akon explique que la clé de l’univers réside dans l’interaction harmonique de la lumière. À distance de la Terre, il perçoit l’humanité sous un nouveau jour : ses querelles et comportements destructeurs apparaissent dérisoires, comparés à l’équilibre qu’offre leur propre planète, pourtant aussi menacée par ceux qui abusent de ses bienfaits.
Dans la cabine circulaire du vaisseau, Elizabeth est frappée par la beauté simple du design, le confort et la sérénité ambiante. Les commandes sont minimalistes : une rangée de boutons, un écran de télévision très avancé, des projecteurs, des télescopes puissants, et une carte galactique projetée sur le dôme du plafond. Ce dernier, d’abord d’un bleu profond, révèle alors une vue saisissante de la Voie lactée : une galaxie en spirale aux bras serrés et lumineux, irisés de bleus, de roses et de halos colorés par la lumière des étoiles jeunes.
Une lumière clignotante indique leur position, perdue sur un bras extérieur. Émerveillée, Elizabeth contemple cette galaxie immense tournant comme une roue incandescente dans le vide cosmique.
Puis, à travers la lentille, apparaît le vaisseau-mère : suspendu dans l’espace comme une planète, baigné d’une lumière solaire blanche sur sa face exposée, et d’un éclat cendré sur sa face cachée. Son système de propulsion rayonne en bleu et violet, témoignant de son énergie silencieuse et puissante.
Submergée par la curiosité, Elizabeth interroge enfin Akon : ont-ils déjà voyagé dans l’espace intergalactique ? Akon lui répond que ce type de voyage n’est pas encore possible, mais en cours de préparation. Le vaisseau dans lequel ils se trouvent, de forme circulaire rappelant une galaxie, est un modèle de recherche. Leur vaisseau intergalactique en cours de développement aura le diamètre double de celui-ci - une expansion basée sur des principes harmoniques - et des modèles encore plus grands sont prévus pour s’adapter aux transitions vibratoires du champ unifié entre les étoiles et les galaxies.
Ces vaisseaux, explique-t-il, ne sont pas construits dans des chantiers sur une planète, mais créés directement dans l’espace par conversion d’énergie pure en matière physique. Leur coque est faite d’une seule pièce parfaitement lisse, sans rivets, générée par un rayon de courbure qui transforme la masse en un mélange de matière et d’antimatière. Cette structure favorise la production d’énergie à impulsions alternées.
Le vaisseau est activé par un bouton rouge sur le panneau de commande, déclenchant instantanément un champ lumineux unifié - un champ électrogravitique qui agit sur toute la structure, jusqu’aux atomes des corps à bord. Ce champ crée un vide autour du vaisseau, lui permettant de se déplacer sans friction, sans bruit ni contrainte de vitesse, même dans l’atmosphère.
Akon : « La lumière émanant du vaisseau est soumise à des ondes temporelles et gravitationnelles variables, soit raccourcies, soit allongées. Toutes les radiations et molécules sont repoussées à des vitesses et des quantités variables pour émettre de la lumière, et la différence de vitesse est perçue par l'œil sous forme de couleurs. Ces micro-atomes de lumière forment un bouclier électrostatique autour de ce vaisseau d'exploration interstellaire, ce vaisseau de lumière. Une poussée lumineuse de trois faisceaux contrôle et dirige sa manœuvrabilité en interaction harmonique. L'ensemble est une combinaison de forces cosmiques - électriques, magnétiques, temporelles et de résonance. C'est l'interaction harmonique des quatre forces du champ unifié. »
Ce vaisseau est ainsi conçu comme un microcosme autonome, un corps céleste miniature qui emporte son propre environnement à travers l’espace. Le champ temporel, clé du contrôle, permet au vaisseau de naviguer d’un niveau vibratoire à un autre. Quand ce champ s’intensifie, le vaisseau devient invisible depuis la Terre - il peut ainsi disparaître ou réapparaître instantanément, même en plein atterrissage.

Akon explique que, sur Terre, l’arrivée d’un vaisseau spatial peut se manifester par une vague de chaleur soudaine en plein jour. Selon les conditions atmosphériques, un nuage peut aussi se former autour de la zone d’apparition du vaisseau, dû à la condensation des molécules d’air. Ce nuage, souvent inorganique et dense, peut prendre l’aspect d’un cumulonimbus, parfois porteur de tempêtes, ou se dissiper lentement à haute altitude.
Les micro-atomes et le champ de lumière :
Le vaisseau lui-même, grâce à une température minimale maintenue autour de sa structure, peut se déplacer sans contrainte de chaleur, de pression ou de résistance, rendant possible un atterrissage en apesanteur, tout en douceur. Le souffle chaud ressenti à proximité n’est qu’un déplacement brutal d’air ; la lumière émise par les micro-atomes est arrêtée, créant une sensation de chaleur. Ces micro-atomes sont expulsés par les champs du vaisseau, qui tourne plus vite que le son — ce qui explique l’absence totale de bruit.
Ce champ crée aussi un bouclier : il repousse les animaux et empêche les avions de s’approcher, car toute intrusion dans les franges du vortex entraînerait une perte de portance dans l’air, causant une chute. Ce phénomène a déjà eu lieu par le passé.
Akon précise que la conception du vaisseau est fondée sur une synchronisation mathématique, augmentant la fréquence de la lumière au sein du champ unifié. Ce champ rend possible une modulation de l’espace-temps, ouvrant la voie aux étoiles. Le vaisseau, d’une grande simplicité et beauté, est vivant et lumineux : il pulse de l’énergie issue du plasma cosmique, formant un halo et une onde de choc brillante. Il est façonné à l’image d’une galaxie.
Enfin, Akon révèle que toute l’existence repose sur la lumière. Visible ou invisible, elle est la clé de l’univers. C’est à partir des micro-atomes de lumière contenus dans l’oxygène que naissent toutes les formes de matière, d’énergie, de vie. Ces micro-atomes, rassemblés, forment les éléments fondamentaux du cosmos.
Akon explique que toutes les formes de conscience, comme la pensée, l’esprit et l’âme, sont composées de microatomes de lumière à différentes vitesses. Électricité, son, couleur et chaleur proviennent aussi de ces microatomes. La lumière, selon lui, est une énergie intelligente qui peut être modifiée par la pensée. En maîtrisant sa vibration harmonique, on peut en changer la forme et la fonction.
Akon : « La clé de toute vie et de l'univers réside dans l'interaction harmonique de la lumière. Une formule mathématique pour tous les transports réside dans les fréquences vibratoires de l'harmonique de la lumière, avec des ondes d'antigravité et des ondes temporelles - qui sont simplement le taux de fréquence entre chaque impulsion de la spirale de lumière. En contrôlant ce taux de fréquence, l'écoulement du temps peut être modifié, et l'on se déplace simplement dans son environnement, dans la protection du vaisseau spatial, instantanément d'une planète à l'autre, ou d'un système solaire à l'autre. Le temps, en tant que géométrie, est contrôlé ou éliminé. »
La lumière n’a pas de vitesse réelle, elle résonne à travers le temps et la gravité.
La galaxie elle-même est fondée sur des harmoniques lumineuses. En modifiant l’énergie de cette lumière, on peut inverser le temps ou neutraliser la gravité. Les microatomes lumineux sont à l’origine de toute matière. Le vaisseau, en créant un champ unifié de lumière, repousse les molécules d’air, rendant ses déplacements silencieux et instantanés. Il ne voyage pas par vitesse, mais par changement de fréquence en résonance avec l’énergie qui traverse tout l’espace.

Akon explique que leur vaisseau n’a pas besoin de "voyager" au sens terrestre, mais utilise directement le tissu même de l’espace, qui est constitué de lumière vibrant en impulsions alternées de matière et d’antimatière. Cette méthode leur permet de franchir la barrière de la lumière sans contrainte. Contrairement aux scientifiques terriens encore bloqués par les limites du mur du son, leur technologie repose sur un principe simple : repousser les molécules plutôt que de les traverser.
Elizabeth, captivée, fait le parallèle avec le chemin ionisé que la foudre crée dans l’air pour se déplacer entre le sol et les nuages. Akon confirme l’idée, soulignant que leurs technologies sont souvent inspirées de la nature. Si les humains coopéraient avec la nature au lieu de la détruire, ils pourraient eux aussi parvenir à de telles avancées. Pour lui, la clé reste toujours la même : l’harmonie, l’interaction harmonieuse avec tout ce qui existe, dans l’univers comme sur Terre.
Il explique que leur mode de déplacement consiste simplement à quitter le champ temporel de la Terre pour entrer dans celui de leur propre planète, située dans un système solaire voisin. Ce n’est pas un trajet, mais un passage d’un état temporel à un autre. Il ajoute avec tendresse qu’Elizabeth les rejoindra naturellement dans un autre cycle temporel à venir.
Note : Elizabeth expliquera dans une interview que le vaisseau peut instantanément disparaître si besoin. Il suffit pour cela qu’il intensifie les différentiels de champs qui sont autour du vaisseau. Le vaisseau est propulsé par de la lumière en différentes fréquences. Ces différentes fréquences sont perçues par nous comme de l’électromagnétisme, de l’électricité, de la gravité. Et c’est pourquoi on appelle ceci de la propulsion par électrogravité.
L’harmonie intérieure est indispensable pour franchir la barrière de lumière :
Elizabeth demande si le déplacement du vaisseau semblait lent pour lui permettre de s’adapter au changement de dimension temporelle. Akon lui répond que ce n’était pas nécessaire, car elle était protégée dans l’atmosphère du vaisseau. La lenteur apparente visait seulement à ne pas l’effrayer. À l’avenir, elle percevra parfois une vibration extérieure, signe du passage en harmonique anti-lumière, lorsque le vaisseau augmente la fréquence lumineuse pour changer d’espace-temps.
Akon révèle qu’il a volontairement guidé l’esprit d’Elizabeth pour l’aider à suivre le vaisseau dans cette nouvelle dimension temporelle. Sans cela, sa conscience n’aurait pas pu supporter un tel déplacement, car la fréquence vibratoire impliquée dépasse ce que l’humain peut normalement traverser. Ce saut repose sur le doublement de l’harmonique de la lumière, permettant la création de champs antigravitationnels et anti-lumière - c’est le cœur de l’équation du champ unifié, qui rend possible le voyage spatial à travers les dimensions.
Elizabeth réalise que ses années de discipline mentale lui permettent maintenant de comprendre ces principes et la manière dont le vaisseau génère une énergie cosmique infinie. Akon insiste sur l’importance de l’harmonie intérieure : seule une pensée en équilibre permet d’interagir avec cette énergie. La réalité elle-même répond à une structure mentale.
Ainsi, utiliser la lumière ou la gravité comme propulsion devient concevable. Mais la vraie nature de l’univers échappe encore à la raison humaine, excepté lors de rares instants où l’âme transmet à l’esprit une vérité profonde - celle de la vie, née de poussière d’étoiles, et nourrie par l’harmonie de l’amour.
Elizabeth réfléchit au fait que, sur Terre, l’énergie cosmique -la lumière - est utilisée de façon destructrice. Elle comprend que certaines connaissances ne peuvent être accessibles qu’à ceux qui possèdent la maturité nécessaire : connaissance, harmonie, amour, discipline et absence de peur. La civilisation d’Akon, fondée sur l’harmonie de la lumière, ne peut en aucun cas s’associer aux systèmes politiques terrestres, sous peine de tout détruire.
Akon souligne que leur civilisation protège les secrets de la nature, qu’elle ne partage qu’avec ceux qui respectent leur origine cosmique et leur lien profond avec la nature. Tant que l’humanité terrestre reste marquée par la violence, ces secrets resteront inaccessibles. Ce n’est qu’en atteignant un niveau plus spirituel que l’humanité pourra rejoindre la famille interstellaire.
Elizabeth s’émerveille du potentiel bénéfique de la pensée. Akon confirme, mais avertit que sur Terre, les pensées peuvent être détournées à des fins de contrôle, notamment via les effets des micro-ondes. Leur peuple, au contraire, utilise la télépathie comme mode de communication naturel.
Il condamne l’usage terrestre de la lumière pour la guerre ou le pouvoir : ondes radio, bombes, nucléaire. C’est pourquoi ils refusent de partager leurs connaissances avec les Terriens. Pour eux, la lumière est le champ unifié de la matière et de l’antimatière. Leur vaisseau, protégé par ce champ, modifie la longueur d’onde de la lumière pour se déplacer à travers l’espace et le temps.

Alors qu’ils approchent du vaisseau-mère, Akon explique à Elizabeth que celui-ci génère un champ unifié en reproduisant les lois de la nature, ce qui le rend totalement sûr. Elle apprendra plus tard la formule précise permettant de créer ce champ et comment leur civilisation contrôle l’électricité et la gravité grâce à la lumière.
Il précise que l’humanité ne peut survivre dans l’espace sans un environnement recréant le cycle temporel et la pression atmosphérique d’origine. Le vaisseau spatial assure ces conditions, semblables à celles de leur planète. Cependant, le vaisseau-mère n’est pas conçu pour des voyages intergalactiques, car sa forme ne le permet pas, même s’il reste fonctionnel à long terme.
Elizabeth demande alors comment un vaisseau aussi grand peut s’amarrer au vaisseau-mère. Akon répond qu’il se connecte instantanément à une entrée projetée, sans besoin de transporteur. Les petits vaisseaux, eux, entrent par des sas avant d’être déplacés dans de grands hangars.
Note : Elizabeth expliquera de manière claire dans une interview que le vaisseau venait seulement s’accoler au vaisseau-mère, mais n’entrait pas dedans. Un passage était créé pour aller dans le vaisseau-mère depuis leur vaisseau accolé, par une porte d’accès côté vaisseau d’exploration et une autre côté vaisseau-mère. Un système de raccord en quelque sorte, par une porte-sas.
Elle expliquera aussi que ces vaisseaux-mères, construits depuis des millions d'années par leurs ancêtres vénusiens pour emmener le maximum de personnes avec leur forte taille lors es évacuations planétaires, contiennent aussi typiquement 24 soucoupes, des soucoupes prévues pour deux personnes en habitabilité. Les vaisseaux-mères sont de taille variable, plusieurs kilomètres de long, jusqu'à 10 km de long. Celui-là peut accueillir 5000 personnes, apartenant toutes à la Fédération des Planètes. Ils se mettent en orbite généralement à 1500 km de la surface planétaire.
Elizabeth : « Alors vous êtes totalement indépendants ? »
— « Oui. Ceci est mon vaisseau. Je peux voyager d'une planète à une autre, atterrir si je le souhaite, ou visiter d'autres systèmes solaires. Mon vaisseau est équipé de tout le nécessaire et, en tant que véhicule d’exploration scientifique, il est totalement indépendant de tout vaisseau plus grand. Je suis un scientifique et mon travail m'emmène sur de nombreuses planètes et systèmes solaires. »
Arrivée dans le vaisseau-mère :

— « Je sais. Dois-je aussi faire l'objet d'un examen scientifique ? » demandai-je.
— « Ma chère, ça suffit, » dit Akon doucement, en me prenant dans ses bras. Il se tourna vers une partie du mur circulaire et s’en approcha. Une porte s'ouvrit en glissant, révélant l'intérieur brillamment éclairé du vaisseau-mère. Il me porta à travers l'ouverture, puis me reposa au sol, gardant son bras autour de ma taille comme si j’étais un trésor capturé.
Note : lors d’un interview, Elizabeth dira que la première chose qu’elle a vu en entrant dans le vaisseau-mère, était des arbres, des plantes, des fleurs qui poussaient dedans. Et les couloirs et tout le sol des pièces étaient recouverts d’une herbe bleue magnifique au lieu de moquette ou autre revêtement. Elle cela avait une odeur magnifique. Il y avait aussi un cours d’eau et des chutes d’eau.
Aussi Elizabeth indique que pour l’amener à un moment, Akon active un dispositif à antigravité (en fait à contrôle de la gravité) à sa ceinture, en appuyant sur un bouton dessus, et alors tout ce qui est dans une bulle autour de lui est soumis à une gravité modifiée qu’il contrôle semble-t-il par des commandes télépathiques. Il a pris Elizabeth contre lui et l’a emmené avec lui pour se déplacer ainsi en volant à travers l’espace du vaisseau mère.
À leur arrivée sur le vaisseau-mère, Elizabeth et Akon sont accueillis par un groupe chaleureux. Une jeune femme, s’exprimant en anglais parfait, remarque les traits d’Elizabeth - yeux en amande, cheveux dorés - et affirme qu’elle descend de leur lignée originelle laissée sur Terre, ce qui justifie sa présence parmi eux.
Après un échange dans une langue proche du latin, Akon porte Elizabeth et l’emmène en riant vers les niveaux supérieurs. Ils montent facilement les escaliers confortables, malgré la présence d’ascenseurs. Au sommet, ils sont accueillis par le frère d’Akon, qui salue Elizabeth avec chaleur et l’embrasse sur les joues.
Ils entrent ensuite dans une vaste salle magnifique et paisible, baignée d’une lumière douce et d’un air pur. Les murs bleu saphir, les plantes, les fleurs éclatantes, les arbres exotiques et le sol d’herbe bleue créent un cadre à la fois naturel et raffiné. Des divans en soie rose ajoutent au confort.
Émerveillée, Elizabeth demande si tout cela est réel. Akon confirme en riant, puis la dépose délicatement sur un divan. Sentant sa fatigue, il lui annonce qu’ils vont prendre des rafraîchissements adaptés à ses besoins.

Elizabeth observe Akon et son frère, le commandant Haben. Tous deux partagent la même allure noble et paisible, reflet d’une ancienne civilisation éclairée. Leurs uniformes moulants, légers et respirants, sont conçus pour le confort. Bien qu’elle ait de nombreuses questions, Elizabeth reste silencieuse, consciente que leur mode de communication est surtout télépathique. Akon capte ses pensées avec douceur.
Allongée sur un divan, Elizabeth retire ses chaussures et savoure la fraîcheur de l’herbe bleue sous ses pieds et ses mains, rêvant de troquer ses vêtements terrestres pour une tenue plus adaptée. Soudain, un plateau de fruits et salades, accompagné de verres de cristal remplis d’un jus doré, apparaît par un rayon lumineux. Akon lui explique qu’elle doit manger avant d’obtenir des réponses.
Le repas, léger et savoureux, est entièrement végétal, cultivé à bord du vaisseau. Haben lui précise que leur alimentation couvre tous les besoins nutritifs, sans recours aux produits animaux, contrairement aux habitudes terriennes qu’elle devrait abandonner. Intriguée, Elizabeth lui demande son nom et comment il connaît si bien la culture terrestre. Il répond s’appeler Haben et explique qu’ils observent la Terre depuis des éons, l’invitant à regarder leur “mirage électrique” pour mieux comprendre.
Akon expliqua : « Tu sais, nous n’avons aucun problème de langage. Nous apprenons toutes les langues en surveillant vos émissions de radio, de télévision, et en observant de très près les habitants de la Terre grâce à cette lentille d’observation. Nous pouvons même voir à travers les bâtiments, jusqu’aux caves souterraines. Nous entendons tout ce que vous dites, comme si nous étions présents parmi vous. Tout cela nous parvient à travers cette lentille. »
À côté du plateau de nourriture, Elizabeth remarque un coffret irisé contenant un petit rouleau brillant. Haben insère ce rouleau dans une fente murale, et une scène hyperréaliste de Durban (Parade de la Marine) apparaît devant eux, avec sons, couleurs et mouvements. Grâce à une technologie qui active les molécules de l'air, l’illusion est si parfaite qu’Elizabeth sent même un picotement en traversant l’image.
Haben lui révèle que c’est ainsi qu’il l’a vue pour la première fois, lorsqu’elle était assise sur une montagne, observée avec Akon. Ce dernier l’avait déjà remarquée enfant, fascinée par le passage de son vaisseau. Depuis, ils l'ont suivie à plusieurs moments de sa vie.
Elizabeth comprend qu’elle n’a jamais été une inconnue pour eux. Haben confirme qu’elle est maintenant des leurs, choisie pour s’unir à Akon afin de régénérer leur lignée à travers la galaxie. Submergée d’émotion, Elizabeth se blottit dans les bras d’Akon, consciente qu’aucun homme sur Terre ne l’a jamais autant touchée.
Appuyée contre Akon, Elizabeth lui demande si sa planète natale correspond à la vision qu’elle voit : un monde d’océans bleu saphir, d’îles émeraude et de montagnes rosées sous le soleil. Akon confirme qu’elle verra bientôt Méton dans le mirage électrique et que sa description est exacte. Cette connaissance vient de sa mémoire raciale, preuve qu’elle est liée à eux depuis toujours.
Les urgences pour l’humanité :
Akon lui parle alors de l’amour comme force fondamentale de l’existence, comparable à une énergie vitale, une source de beauté, de santé et d’harmonie. Il affirme que ceux qui ne savent pas aimer tombent dans le déséquilibre. L’amour véritable rayonne vers tout ce qui existe, unissant l’être à l’univers. C’est par cette harmonie avec la lumière et la vie que leur peuple évolue, sans haine ni conflit, contrairement à la Terre ravagée par l’ignorance et la peur.
En tant que physicien, Akon explique qu’ils observent la nature pour vivre en équilibre avec elle. Leur planète est préservée grâce à cette approche, et son climat reste constant. Les humains, dit-il, doivent cesser de vivre dans le passé s’ils veulent survivre. Ils ignorent que leur souffrance vient de leur propre environnement et de leur orgueil, croyant être seuls dans la galaxie.
Mais l’humanité est une race spatiale parmi d’autres, vivant sur une planète en orbite comme tant d’autres civilisations. Ce qui distingue une civilisation avancée, conclut-il, n’est pas sa technologie, mais son degré de compassion.
Akon explique qu’il est temps pour les Terriens de dépasser leur lien strict à la surface de la Terre et de s’élever dans la troisième dimension, en repensant leur manière de vivre et de penser. Sans cette évolution, leur destruction est inévitable. Si cela se produit, leur civilisation pourrait devenir une menace pour l’harmonie du système solaire, et il faudrait alors envisager la destruction de la planète pour préserver l’équilibre.
Il révèle que dans le passé, l’humanité a déjà ravagé des mondes entiers, détruisant de belles terres dans le système solaire. Lorsque Elizabeth lui demande si Mars en fait partie, Akon confirme. Il explique que certains de leurs ancêtres, restés dans le système solaire, n’ont pas pu évoluer à cause des conditions environnementales. Le Soleil, étant une étoile variable, provoque des bouleversements cycliques sur ses planètes, freinant l’évolution des civilisations. Il annonce ensuite qu’ils vont lui raconter l’histoire du système solaire.

Akon annonce à Elizabeth qu’il part bientôt en mission interstellaire vers la constellation de la Lyre pour observer une supernova. Pendant le ravitaillement de son vaisseau, ils auront encore un peu de temps ensemble. Émue, Elizabeth peine à cacher sa tristesse. Akon la rassure : leur lien est indéfectible, uni par la télépathie et un amour éternel. Il lui promet de revenir, de la retrouver et de lui transmettre son amour de manière profonde et durable.
Il la prend dans ses bras et l’emmène hors de la pièce luxueuse. Ils traversent un grand vaisseau aux couloirs moelleux et colorés, bordés de pièces aérées où des êtres gracieux, hommes, femmes et enfants, évoluent paisiblement. Tous sont beaux, grands, à la voix douce, et se déplacent avec fluidité.
Les femmes portent des robes diaphanes ajustées, laissant la peau respirer, tandis que les hommes et les enfants portent des vêtements simples en soie, souvent pieds nus. Elizabeth, consciente de son inconfort dans ses habits terrestres, exprime son désir de s’habiller comme eux. Akon lui répond en riant qu’il avait orienté son esprit pour qu’elle se synchronise avec le vaisseau, oubliant toute gêne matérielle dès son arrivée.
Émerveillée, Elizabeth s’exclame sur la beauté et l’harmonie du lieu, mais aussi sur la richesse du langage et de la communication, perdue selon elle par les humains du système solaire, devenus passifs et simplistes à force de dépendre de la télévision.
Akon nuance en disant que cela dépend des programmes, puis l’invite à observer. Autour d’eux, la pièce est éclatante de couleurs - rouges rosés, dorés, verts émeraude et violets - rappelant le spectre lumineux. Un homme s’approche d’eux, l’accueille chaleureusement, et lui rappelle que le travail d’Akon peut être dangereux, l’invitant au courage.
L’origine du peuple d’Alpha Centauri dans le système solaire :
Il se présente comme étant accordé à la vibration de leur planète d’origine, située dans le système triple d’Alpha Centauri. Il explique que leur monde bénéficie d’une écosphère idéale, renforcée par les radiations de trois étoiles semblables au Soleil, offrant un environnement optimal pour une civilisation avancée. Alors que ce système se trouve à 4 années-lumière de la Terre, un voyage qui serait très long pour les Terriens, leurs vaisseaux leur permettent d’y accéder instantanément.

L’homme explique qu’avant de s’établir ailleurs, leur civilisation existait sur Terre, après avoir quitté leur planète d’origine, Vénus. Le départ fut motivé par les conseils de leurs scientifiques, qui avaient anticipé un cycle d’expansion solaire projetant des radiations mortelles, un phénomène naturel récurrent qu’ils surveillent attentivement.
Elizabeth s’exclame avec joie en comprenant que leur origine est liée au système solaire, ce qui crée un lien avec les Terriens. L’homme confirme : leur grande civilisation a prospéré des millénaires sur Terre avant d’émigrer vers un système stellaire plus stable. Ceux restés sur Terre et Mars ont vu leur évolution altérée par les changements solaires, devenant destructeurs.
Il ajoute que Vénus a été anéantie lors du dernier cycle d’expansion solaire, détruisant toute vie à sa surface. Cette proximité avec le Soleil a poussé leurs scientifiques à comprendre que l’activité solaire affecte directement tout le système planétaire.
L’instabilité du Soleil :
Akon s’arrêta un instant, puis poursuivit : « L’étoile de votre système est une étoile jaune, d’âge moyen, de type variable, montrant des irrégularités dans l’émission des courtes longueurs d’onde. Nous vivons tous dans l’écosphère de nos étoiles respectives, et la stabilité des planètes dépend des radiations qu’elles reçoivent.
Le Soleil présente une tendance naturelle à l’instabilité, en raison de son enveloppe gazeuse. À mesure que sa vitesse de rotation ralentit, des inversions magnétiques surviennent suivant un cycle variant entre sept et dix-sept ans, en moyenne tous les onze ans. À chaque cycle, la polarité magnétique est inversée, déclenchant des taches solaires par le biais du magnétisme, lesquelles provoquent d’intenses et dangereuses éruptions solaires. Ces éruptions traversent la photosphère pour projeter de l’hydrogène ionisé - des flux rapides de protons et d’électrons - vers les planètes, sous forme de vents solaires mortels.
La densité électronique de l'ionosphère terrestre croît et décroît en synchronisation avec le cycle de onze ans, » poursuivit-il. « De même, les manifestations d'aurores boréales augmentent et diminuent alors que la Terre respire dans l'atmosphère de son étoile.
La couche d’ozone terrestre peut être détruite lors d’un cycle d’expansion solaire, tout comme celle de Vénus fut anéantie, exposant sa surface aux radiations et éradiquant toute végétation. La Terre a survécu au dernier cycle d’expansion solaire, bien qu’il ait causé l’extinction massive des terribles reptiles qui prospéraient dans un climat subtropical. Pendant des millions d’années, ces dinosaures avaient dominé la planète, leurs épaisses peaux agissant comme des armures naturelles contre le bombardement radiatif, à une époque où le Soleil, plus jeune, avait rendu le climat de la Terre bien plus chaud.
Se nourrissant de violence et de destruction, dotés de cerveaux petits et faibles, leurs perceptions étaient limitées. Incapables de s’adapter aux changements de leur environnement, ils furent balayés lorsque le Soleil, dans une violente expansion, inonda le système solaire de radiations mortelles. Ils disparurent sur toute la surface terrestre, dans les marécages comme dans les mers peu profondes.
La Terre, agissant comme un baromètre sensible à son étoile, inversa ses pôles dans des éruptions cataclysmiques à travers toute sa surface, ensevelissant ces formes de vie prospères dans son sein. Tandis que son étoile se rétracte, devenant plus petite et plus brillante à chaque cycle d’expansion, les périodes séparant ces vagues de mort massive raccourcissent. Le vieil astre, dans cet âge, se dirige à nouveau vers une agonie faite de radiations expansives. »

Akon explique qu’à cause de l’immense couronne solaire, la Terre, ainsi que Mercure, Vénus, Mars et la Lune, baignent en permanence dans l’atmosphère du Soleil. L’intensification des radiations solaires perturbe l’ionosphère terrestre, provoquant instabilités climatiques : sécheresses lors de faible activité solaire, tempêtes et inondations lors d’activité élevée. Le Soleil influence aussi les vents, les séismes, et contribue aux grands changements climatiques, annonçant l’approche d’une nouvelle ère glaciaire.
La physique terrestre, rappelle-t-il, ne peut être étudiée indépendamment du Soleil. Elizabeth, émue, assiste à une démonstration dans le mirage électrique où elle voit le Soleil dans toute sa fureur : éruptions géantes, courants d’énergie chaotique, agitation électrique semblable à une mer de cellules vivantes.
Inquiète pour Akon, exposé à ces forces lors de ses missions scientifiques, elle exprime sa peur. Mais Akon la rassure tendrement, affirmant que leur amour est éternel, une flamme immortelle liant leurs âmes au-delà du temps et des dangers.
Haben tente de rassurer Elizabeth en affirmant que le vaisseau d’Akon est hautement performant et équipé des technologies les plus avancées. Pourtant, alors qu'elle observe les éruptions chaotiques du Soleil à travers le mirage électrique, Elizabeth est submergée par une inquiétude croissante. Elle voit un immense vortex se former sur la surface solaire, suivi d'une éruption de particules ionisées - une tempête solaire intense - engloutissant temporairement le vaisseau d’Akon.
Akon explique qu’il a lancé un disque-laboratoire automatique pour collecter un échantillon de plasma, essentiel pour leurs recherches sur les étoiles variables. Theton approuve, soulignant l’urgence d’analyser ce phénomène. Akon précise qu’ils doivent désormais s’approcher encore davantage de la photosphère afin d’étudier de près ces vortex magnétiques, les taches solaires, et tenter de prévenir leurs effets destructeurs avant le prochain pic d’activité solaire.
Elizabeth, bien qu’admirative, ressent une peur profonde. Elle comprend l’immense danger que représente cette mission pour Akon et pour l’équilibre du système solaire. Le Soleil, source de vie, lui apparaît aussi comme une entité hostile, capable de réagir violemment à toute tentative d'intervention. Akon, concentré et imposant, semble incarner la force tranquille face à cette puissance cosmique.
Émue et bouleversée, Elizabeth réalise que peu d’êtres humains saisissent les efforts silencieux accomplis pour stabiliser leur monde. Akon, pour elle, détient la clé de cette survie. La scène du Soleil s'efface lentement, ramenant le calme de la salle. Akon annonce alors, d’une voix douce, qu’il est temps de retourner à son vaisseau. Elizabeth, le cœur serré, comprend que la séparation approche.

Alors qu’Elizabeth se prépare à l’idée de cette séparation, Akon la serre tendrement. Une femme magnifique entre alors : Pleia, la compagne de Haben. Avec douceur, elle embrasse Elizabeth et lui exprime sa compréhension, affirmant qu’une union avec un être comme Akon est éternelle. Elle ajoute qu’Elizabeth saura qu’Akon est sain et sauf lorsque le vaisseau-mère reviendra dans l’atmosphère terrestre. Elle présente ensuite Theton comme son frère.
Une vision de la planète Méton :
Haben invite Elizabeth à le suivre au jardin intérieur pour lui montrer leur planète d’origine. De retour dans la salle-jardin, ils s’installent sur un canapé tandis que Haben insère un rouleau dans une rainure murale. Une planète lointaine apparaît dans un mirage visuel, grandissant comme si elle s’en approchait.
Akon explique alors que leur civilisation occupe sept planètes autour du troisième soleil d’Alpha Centauri, connu sur Terre sous le nom de Proxima Centauri. Ce système triple comprend deux étoiles dont l’une émet une lumière semblable à celle du Soleil, et une plus grande au rayonnement rougeâtre. Leur planète d’origine, baignée dans la lumière stable de Proxima Centauri, ressemble à l’ancienne Vénus lorsqu’elle était encore habitable. Leur peuple s’est depuis étendu aux autres mondes du système, tous baignés dans les couronnes lumineuses des trois étoiles.

À travers les nuages, Elizabeth découvre la planète natale d’Akon, flottant dans son atmosphère. Elle est frappée par la beauté céleste d’un immense arc-en-ciel complet, aux couleurs éclatantes, au-dessus d’un cumulus doré par les rayons d’étoiles. Ce spectacle grandiose l’envahit d’un sentiment de paix profonde et de vérité, comme si elle touchait l’essence même de la vie, consciente que cet instant, bien que fugace, marquera son être à jamais.
Akon : « Notre dimension est l’espace et la surface des planètes - jamais leur intérieur. »
En survolant la planète, elle observe un vaste océan bleu foncé, parsemé d’îles et surmonté d’un ciel étoilé. Une grande île se révèle ensuite, avec ses collines émeraude, montagnes teintées de rose, rivières scintillantes et forêts majestueuses aux teintes dorées. Tout évoque un paradis naturel intact, sans aucune trace de civilisation industrielle.
Ce paysage réveille en elle une ancienne vision qu’elle avait eue à l’hôpital : elle comprend que cette planète est liée à sa mémoire profonde, à une dimension plus élevée perçue au-delà du temps terrestre.
Akon précise que l’image est transmise en temps réel par un disque de surveillance. Le disque descend, révélant une prairie où galopent librement des chevaux blancs, sans clôtures ni routes. La planète est totalement préservée, sans pollution ni infrastructures artificielles. Ce monde paisible incarne l’harmonie parfaite entre nature et liberté, loin de toute trace de société mécanique.
Des habitations disséminées se laissaient apercevoir parmi les arbres et les fleurs : de grands bâtiments circulaires faits d’un matériau étincelant comme de la nacre, posés sur des socles entourés de marches circulaires.

Depuis le mirage électrique, Elizabeth survole les montagnes majestueuses de la planète Méton. Elle admire les falaises rosées, les collines verdoyantes et la mer étincelante. Des vaisseaux argentés volent dans le ciel, leurs coques rondes et irisées renvoyant des signaux au disque d’observation et au vaisseau-mère en orbite.
Une ville apparaît, élégante et harmonieuse, s’étendant en demi-cercle autour d’une baie aux eaux bleu saphir. Les bâtiments, blancs et argentés, sont circulaires, de faible hauteur, conçus pour accueillir des petits vaisseaux personnels. Certains édifices plus imposants ont une architecture pyramidale aux lignes douces, intégrée parfaitement dans la nature. Aucun réseau routier ne vient troubler la beauté naturelle du lieu.
Akon lui explique que leur énergie est propre : elle est captée directement dans l’atmosphère, et tous les vaisseaux individuels sont électriques, sans aucune pollution.
La scène disparaît soudain, laissant place à l'intérieur somptueux du vaisseau. Un peu désorientée, Elizabeth reste assise calmement. Puis, sans un mot, Akon la prend par la main pour quitter le vaisseau-mère et regagner la cabine de son propre vaisseau d’exploration. Elle ressent à nouveau ce bourdonnement doux et familier, symbole de sécurité - une sensation absente à bord du grand vaisseau-mère.
Les bases souterraines en Antarctique :
Elizabeth fait la connaissance de Sheron, un membre de l’équipage plus jeune qu’Akon, beau et chaleureux. Il se présente comme un scientifique dont les ancêtres sont restés sur Terre durant l’époque du pléistocène, construisant une cité souterraine dans les montagnes de l’hémisphère sud pour échapper aux radiations solaires croissantes. Cette base existe encore aujourd’hui, secrètement maintenue en Antarctique.
Elizabeth lui demande si, comme Akon, il porte des vêtements protecteurs contre les radiations. Sheron confirme et explique que leur peuple n’expose jamais sa peau au Soleil. Il précise que leur mission est l’étude des étoiles variables et des origines de la vie, affirmant qu’ils sont tous issus de la poussière d’étoiles, liés par un destin commun dans cette galaxie vivante.
Akon complète ces propos en insistant sur le fait que leur peuple n’a jamais été troglodyte : ils vivent à la surface, pas dans les profondeurs. Les cités souterraines appartiennent au passé, mais une ancienne base existe toujours sous les lacs thermiques du pôle Sud, protégée par une faille atmosphérique. Cette région est encore accessible grâce à une faible intensité des radiations.
Akon décrit ensuite le phénomène des aurores polaires : causées par des particules solaires piégées par le champ magnétique terrestre, elles créent des lueurs spectrales en frappant la haute atmosphère. Ces effets varient avec le cycle solaire de onze ans. Il conclut que, bien qu’invisible depuis la Terre, le Soleil, par ses émissions d’ultraviolets extrêmes, est bien une étoile variable.
Akon : « Le rideau électrifié des aurores coupe littéralement le continent antarctique, la zone aurorale sud étant centrée autour du pôle magnétique sud, à plus de mille kilomètres du pôle sud géographique. Le pôle sud lui-même se trouve sur un plateau élevé, balayé de vents glacés, recouvert d’une neige poudreuse reposant sur des centaines de mètres de glace compacte. L'Antarctique est la région la plus froide et la plus venteuse du globe. Il y fait beaucoup plus froid qu’en Arctique, où la fine couche de glace sur l’océan permet encore un certain réchauffement par en dessous, tandis qu'en Antarctique, l’air est privé de toute source de chaleur. C’est un véritable continent recouvert de glace, vivant encore en pleine ère glaciaire. Les températures peuvent y descendre jusqu’à -100 degrés Celsius. Ainsi, le toit isolant de la troposphère disparaît en plein hiver, laissant l’atmosphère inférieure totalement ouverte sur l’espace. »
Alors qu’Akon termine son explication, Sheron désengage le vaisseau scientifique du vaisseau-mère. Elizabeth s’installe sur un banc confortable tandis que la porte se referme en silence. À travers l’écran d’observation, elle contemple le vaisseau-mère illuminé par le Soleil, flottant dans l’espace profond, avec la Terre en arrière-plan, fragile et solitaire, bleue et nuageuse.
Émue, Elizabeth pense à sa famille restée sur cette petite planète perdue dans l’immensité. Akon, la réconfortant, éteint l’image et reprend son explication sur l’influence solaire. Il lui rappelle que la Terre est entièrement enveloppée par la couronne solaire, ce qui rend son climat et son ionosphère directement dépendants des activités du Soleil.
Elizabeth s'intéresse alors à la localisation de leur base. Akon lui révèle qu’elle se trouve au cœur de la zone aurorale antarctique, au point de convergence de trois méridiens majeurs — un lieu où les boussoles deviennent inopérantes et les communications radio sont perturbées, surtout lors des éruptions solaires.
À sa question sur la proximité de stations terrestres, Akon confirme : la base française se trouve à environ 300 km du pôle sud géographique, les Russes y possèdent deux stations, et les Américains en ont une au pôle sud lui-même, utilisée pour observer l’ionosphère et les tempêtes magnétiques. Leur base reste discrètement intégrée à cette région déjà occupée à des fins scientifiques par diverses nations.

Akon exprime son respect pour les scientifiques terrestres, saluant leur détermination malgré les conditions extrêmes des régions polaires. Il évoque notamment une découverte sud-africaine : une anomalie magnétique au-dessus de l’Atlantique Sud, qui pourrait indiquer l’émergence d’un troisième pôle magnétique, lié à la dérive naturelle des pôles.
Il explique que le champ magnétique terrestre a changé de position au fil des âges. Les pyramides, dit-il, furent construites par leur peuple sur Terre et Mars pour résister aux séismes et aux radiations, avant d’être reprises par d’autres civilisations. Elles contiennent des savoirs cosmiques destinés à guider les humains vers les étoiles.
La vie et évolution des astres et galaxies :
Akon affirme ensuite que la Lune n’est pas originaire du système solaire : elle aurait accompagné Jupiter, une étoile inachevée. Sept de ses satellites abriteraient encore une forme de vie. La Lune, désormais stérile, a été marquée par l’explosion de son étoile d’origine. Elle orbite désormais avec la Terre dans un système binaire, dont la formation aurait déclenché de profonds bouleversements terrestres.
Note : Elizabeth Klarer rapporte notamment dans des interviews, qu'il lui a été dit que Jupiter se réchauffe et s'embrasera dans un futur très proche, notre système devenant bistellaire. Jupiter est en train de devenir une étoile.
Commentaire personnel :
Cette thématique de Jupiter se transformant en étoile est la trame de fond de la trilogie de Science-fiction d'Arthur C. Clarke, avec 2001 l'odyssée de l'espace et les deux livres suivants.
Poursuivant sa vision cosmique, Akon décrit la naissance et la mort des étoiles et des galaxies. Celles-ci naissent de nuages intergalactiques, évoluent, interagissent, se condensent ou explosent selon des cycles influencés par la gravité, la matière et l’antimatière. Elles sont liées à des structures plus vastes encore, invisibles.
Enfin, Akon conclut sur une pensée philosophique : chaque être perçoit l’univers selon son point de vue unique, comme un arc-en-ciel personnel. Pourtant, tous sont interconnectés, et ce qui affecte l’un résonne à travers les autres.
Sheron explique à Elizabeth que, depuis des années, Akon communiquait déjà avec elle à travers l’espace-temps, au-delà de ce que les Terriens perçoivent comme la réalité. Le temps terrestre, dit-il, n’est qu’une illusion fondée sur les mouvements de la Terre ; dans leur système stellaire, une autre dimension temporelle existe. Grâce à une technologie modifiant la longueur d’onde de leurs vaisseaux, ils peuvent pénétrer l’espace-temps terrestre et apparaître dans ses cieux.
Akon confirme qu’ils viendront la chercher, et que tout ce qu’elle vit à présent est une préparation à ce départ futur. Il lui révèle que des millions de systèmes stellaires, semblables au Soleil, parsèment la galaxie, où les rayons cosmiques déclenchent la création de matière et de vie à partir des nuages d’hydrogène galactiques. La création est perpétuelle, alimentée par une énergie divine à courte longueur d’onde.
Il explique que ce mouvement incessant de la matière et de la conscience crée la notion de temps. Chaque système solaire possède sa propre vitesse temporelle. Vénus, autrefois berceau de leur civilisation, a été détruite par une expansion solaire. Ses mers fertiles ont disparu, mais sa mémoire reste préservée. Le peuple d’Akon dut quitter Vénus pour s’installer sur Terre, s’adaptant à un nouveau rythme temporel.

Dans cette suite du récit, Akon explique que leur peuple a dû quitter la Terre pour éviter une future extinction massive causée par l’évolution du Soleil. Pour survivre, ils ont perfectionné leurs vaisseaux et appris à s’adapter à une nouvelle dimension temporelle, plus élevée, dans le système d’Alpha du Centaure. Leur migration depuis Vénus jusqu’à Méton représente un saut évolutif autant spirituel que technologique.
Il souligne que la véritable réalité ne réside pas seulement dans la matière, mais dans une connexion magnétique entre les êtres vivants et leur étoile mère. Le cerveau humain émet des ondes et le cœur bat en résonance avec le Soleil, mais les Terriens ignorent encore ces vérités fondamentales.
Akon met en garde : le Soleil est en mutation naturelle, et l’humanité devrait cesser ses conflits et unir ses connaissances pour explorer l’espace et trouver refuge ailleurs. Malheureusement, leur obsession guerrière et leur matérialisme les empêchent d’atteindre le niveau spirituel requis. C’est pourquoi les peuples évolués comme celui d’Akon refusent tout contact direct pour l’instant. Les humains doivent d’abord devenir pacifiques, responsables, et respectueux de toute vie. Actuellement, ils restent prisonniers d’une perception limitée, aveuglés par leur environnement immédiat.
La dégradation de la Terre :
Akon et Sheron expriment leur profonde inquiétude face à la dégradation de la Terre. Ils observent une humanité en proie à la confusion, à la violence et à l'autodestruction, conséquence de son éloignement des cycles naturels et de la sagesse cosmique. Les civilisations antiques, autrefois en harmonie avec l'univers, ont laissé place à une société moderne polluée et spirituellement appauvrie.
Akon souligne que les Terriens, en perturbant les lignes de force magnétiques et en empoisonnant leur atmosphère, compromettent leur propre survie. Il déplore que leur civilisation soit incapable de s'élever spirituellement, rendant tout contact direct impossible. Les tentatives de communication ont été accueillies par l'hostilité des autorités terrestres, motivées uniquement par le désir d'accéder à une technologie supérieure.

Face à cette situation, Akon insiste sur le fait que leur civilisation, guidée par des scientifiques, exploite l'énergie cosmique de manière responsable et protège jalousement ses secrets pour éviter toute utilisation abusive. Ils ne peuvent rester longtemps dans le système solaire en raison de la pollution croissante, ne trouvant refuge que sur les hautes montagnes où l'air reste pur.
Retour vers les hauteurs de Caithkin :
Elizabeth est témoin de la beauté poignante de la Terre vue de l’espace - une planète fragile, solitaire, mais porteuse de la vie humaine. Flottant dans le vide cosmique, la Terre apparaît comme une perle bleue, survolée par le vaisseau d’Akon. Ils approchent lentement de l’atmosphère, traversent la contre-lueur, et atterrissent en douceur sur la colline d’où il l’avait autrefois emmenée.
Akon, le cœur partagé, l’accompagne hors du vaisseau pour un moment de séparation empreint de tendresse et de tristesse. Il lui annonce qu’il reviendra bientôt. Après un dernier baiser, Elizabeth s’éloigne à contrecœur tandis que le vaisseau se referme sur Akon.
Sous le coucher de soleil africain, elle observe le départ du vaisseau qui s’élève silencieusement dans le ciel. Captant les derniers rayons du soleil, il scintille de couleurs irisées, puis disparaît soudainement dans une explosion de lumière vers l’infini cosmique — franchissant à nouveau la barrière de lumière pour retourner au-delà du temps, là où règnent les destinées stellaires.
Elizabeth : « La nuit tombait rapidement tandis que je me dirigeai vers la maison.
Le domaine familial était à environ cinq kilomètres, blotti dans une vallée, au creux des collines herbeuses du piémont du Drakensberg. Les montagnes n'étaient plus que des masses sombres sur le fond doré de l’ouest, hormis le mince ruban du sentier serpentant par le col.
Alors que je restais là, seule dans le veld, un bruissement soudain attira mon attention.
Des abafana surgirent du haut des herbes, s’éparpillant comme une volée de cailles, les yeux écarquillés de peur dans la pénombre. Je leur criai en zoulou de ne pas avoir peur du grand chariot du ciel, mais mes paroles restèrent vaines. Aucune explication ne pouvait apaiser cette terreur instinctive, superstitieuse, face à quelque chose d'aussi extraordinaire dans le ciel. Les enfants s’enfuirent en silence, regagnant leurs kya (petite hutte ou abri traditionnel en Afrique du Sud) dans la vallée.
[…]
Je fus ramenée à la réalité du temps terrestre par la jeune domestique zouloue qui m'apporta le thé du matin. Elle s’arrêta un instant avant de repartir, ses grands yeux bruns emplis de douceur et de dévotion.

— « Tu as vu le chariot du ciel ? » lui demandai-je doucement, dans sa propre langue.
— « Inkosikazi, nous avons vu le wagon umlingo (magie, miracle en zoulou) dans le ciel. Nous avons couru nous cacher dans un donga (ravin, crevasse en zoulou), en nous couvrant les yeux pour nous protéger de l’éclat, aussi vif que l’éclair.
Nos pères nous ont raconté de telles choses descendues du ciel, et l’inyanga yezulu (docteur des tempêtes ou sorcier du ciel, sage ou chaman observant les phénomènes célestes) affirme qu’il les a vus souvent, et qu’il leur a parlé lorsqu’ils créent un grand nuage noir accompagné d’éclairs et de tonnerre. »
Elle parlait avec crainte, n’osant à peine évoquer ces choses qu’elle ne pouvait comprendre.
« Umthakathi, » (terme zoulou désignant un sorcier ou une personne pratiquant la magie, souvent avec une connotation de crainte ou de mystère), murmura-t-elle, avant de se précipiter par la porte et de fuir vers la cuisine.
Plus tard dans la matinée, ma sœur et moi montâmes deux de nos juments les plus dociles pour chevaucher jusqu'au sommet de la montagne. Là où le grand vaisseau spatial avait atterri, l'herbe longue restait aplatie en un immense cercle. Les chevaux refusèrent d’approcher, restant figés, la tête basse, soufflant bruyamment et tremblant de tous leurs membres.
Sensible à la présence étrangère, la vieille jument que je montais se cabra soudainement et fit volte-face pour fuir, mais je la maîtrisai avec des paroles apaisantes et des gestes rassurants, la ramenant au calme.
Elle resta alors immobile, ses naseaux dilatés, émettant de temps en temps un souffle bruyant, défiant l’étrange présence qui avait laissé son empreinte sur le veld.
Les réactions des juments rendirent ma sœur très nerveuse ; elle laissa alors sa monture s’éloigner du cercle impressionnant d’herbe écrasée.

— « N’as-tu donc pas eu peur, Elizabeth ? » me demanda-t-elle.
« Comment savais-tu et as-tu appris à ne pas avoir peur ? »
Sans attendre ma réponse, elle descendit de sa jument et confia les rênes à un umfana qui se tenait là, bouche bée, fixant le cercle aplati dans le veld.
Tout le quartier était là, accroupi dans les hautes herbes au sommet de la montagne.
Les amakhehla (vieillards) et izalukazi (vieilles femmes) gesticulaient vivement et parlaient tous à la fois.
« Je vous l’avais bien dit ! » criaient-ils. « Madame l’avait prédit. Cette montagne est umlingo ! »
Laissant ma jument à ma sœur, je m’avançai dans le cercle d’herbe aplatie.
Debout en son centre, je levai les yeux vers les profondeurs du bleu, vers les confins du ciel et les mers insondables de l’espace, connaissant la vérité et la gloire dorée de la lumière de l’amour.
Les femmes zouloues commencèrent alors à chanter, poussant un gémissement aigu, leurs visages tournés vers le ciel, suppliant Unkulunkulu - le grand créateur - de préserver à jamais la montagne sacrée et le lieu où le grand chariot des cieux avait atterri.
Information au Chef d’État-Major de l’Air :
Après son retour sur Terre, Elizabeth informe le Chef d’Etat-major de son incroyable expérience. Ce dernier, convaincu de l’importance capitale de son témoignage, se rend immédiatement en Afrique du Sud. Ensemble, ils retournent sur la colline du premier contact, mais l’endroit est désormais surveillé de près, notamment par un avion militaire, et envahi de curieux. Le Chef lui conseille alors de patienter et de ne pas chercher à reprendre contact immédiatement avec Akon.
De retour à Johannesburg, Elizabeth est assaillie par les passionnés d’ovnis. Elle choisit prudemment de ne pas tout révéler, consciente que la vérité dépasse leur niveau de compréhension. Le milieu ufologique local, en pleine effervescence, est gangrené par l’orgueil, la division et la désinformation. Les querelles internes minent toute véritable recherche, et certains individus deviennent ouvertement hostiles à son égard.
Face à la haine croissante, Elizabeth devient la cible d’intimidations : menaces d’enlèvement, harcèlement téléphonique, lettres anonymes. On exige d’elle des révélations sur la technologie des vaisseaux, au risque de mettre en danger sa vie et celle de sa famille. Le climat devient de plus en plus oppressant et dangereux.
Elizabeth : « Comment osaient-ils ! pensai-je.
Parce que je vivais seule avec mes enfants dans un cottage de Parktown, ils pensaient pouvoir facilement m'enlever et me détenir.
Je fis appel aux autorités pour demander leur protection, et elles réagirent rapidement et de manière très efficace. Un ancien policier fut chargé de veiller sur notre maison, et à partir de ce moment-là, il ne me fut plus permis d'aller nulle part seule.
Ce fut un véritable soulagement de retrouver enfin la paix et de ne plus être sous la menace. Les jours s’écoulaient, et le temps était parfait, comme il ne peut l’être que sur le highveld. Ma fille poursuivait ses études de médecine à l’université toute proche, et mon fils fréquentait l’école de jour. »

Extrait 3 : la rencontre de novembre 1957 – montée à bord, Akon fait un bébé à Elizabeth
Le vaisseau brillait d’un éclat exotique et surnaturel. Je m'arrêtai, émerveillée, submergée d’admiration devant la proximité d'un tel engin et tout ce qu'il représentait pour moi. Ma main trembla dans celle d'Akon alors que la grandeur de l’instant s’imprimait dans mon esprit avec une clarté indélébile, et je contemplai Akon, debout à mes côtés, ses yeux emplis d'amour et de tendresse, un doux sourire plissant ses traits nets.
Mon esprit grava à jamais la silhouette souple et élancée de son corps, la noble force de son visage, ses cheveux clairs, son large front, chacune de ses expressions.
— « Oui, mon amour, tout est réel, bien réel, et moi aussi je suis réel, » murmura-t-il avant de me soulever dans ses bras.
Il monta sur la coque de son vaisseau, passa par l'entrée automatique et me déposa sur le banc moelleux à l’intérieur de la cabine. Puis il revint chercher Vicki, qui, après avoir reniflé partout avec curiosité, comprit rapidement qu’il était malvenu de trop s’agiter. Honteuse, elle se coucha avec un air coupable. Akon lui tendit une figue, qu’elle dévora avec une dévotion attendrissante, fixant sur lui ses yeux bruns pleins d'adoration.
— « Nous avons d'autres visiteurs à l'extérieur, » remarqua Akon. « Deux officiers de l'armée de l'air nous observent de très près depuis le rebord du creux, avec des jumelles. Je les ai vus avant de te porter dans le vaisseau. Tu étais tellement absorbée par l'émerveillement, ma chère, que je n'ai pas voulu te troubler ni t’effrayer. Maintenant, nous allons partir immédiatement vers le haut plateau de Cathkin, où nous ne serons plus dérangés. »

Détente et salle d’eau :
Akon s'approcha du mur circulaire, et une porte glissa silencieusement.
— « Viens, mon amour, » dit-il. « À l’intérieur, tu trouveras des vêtements de rechange. Tes chaussures sont mouillées par l'herbe de la colline, et tu seras plus à l'aise si tu te détends un moment. »
Il retourna au panneau de contrôle pendant que je me levais pour traverser la porte et entrer dans une cabine étroite et courbe, intégrée au dôme du vaisseau. La lumière du soleil se déversait à travers des hublots, illuminant une moquette d'un rouge rosé éclatant. De longs miroirs doubles, placés entre les hublots, reflétaient mes mouvements.
Sur la droite, une plate-forme légèrement surélevée se fondait dans le mur incurvé, recouverte de soie chatoyante de la même teinte rose éclatante que la moquette. Au fond de la longue cabine, un bain enfoncé brillait comme de la nacre, diffusant une lumière douce. À côté se trouvait un siège bas et confortable, dont la base luisait comme le bain et dont l'assise était faite d’un matériau lisse de teinte rose.
Je me sentis immédiatement détendue en absorbant la beauté et l'harmonie vibrante du rose et de l'or, émanant des murs nacrés.
Quel bonheur de pouvoir enfin retirer mes lourdes chaussures écossaises, mon épais kilt en tartan et mon twin-set chaud, et de me tenir nue dans l’atmosphère délicieusement vivifiante du vaisseau. Un parfum subtil, semblable à l'odeur salée du vent marin, flottait dans l'air.
M'approchant du bain en nacre, j'appuyai sur un disque doré incrusté dans la paroi. Aussitôt, une eau verte, mousseuse et parfumée, jaillit en bouillonnant. Surprise, j’appuyai sur un autre disque : une douche fine tomba sur ma tête. Pressant un troisième disque, j’arrêtai la douche tandis que le bain se stabilisait juste sous le rebord, avant de se vider automatiquement.
Descendant dans le bain, je me délectai de cette eau douce et onctueuse. Elle était fraîche, mousseuse, légèrement salée, et caressait ma peau avec une douceur veloutée. Je sentis que la richesse minérale de cette eau recelait des éléments secrets, destinés à préserver la santé et prolonger la vie - sa pureté rendait tout savon superflu.

À regret, je finis par sortir de l’eau. Je me demandai comment me sécher, mais dès que je quittai le bain, un souffle d’air chaud et doux caressa ma peau. Très vite, j’étais sèche, ma peau douce, soyeuse, et toujours imprégnée de ce parfum subtil évoquant la mer.
La bague :
Debout nue devant les miroirs, je trouvai une brosse à cheveux ornée d'argent. Détachant ma longue chevelure dorée, je la brossai pour la sécher après la douche. Il y eut un mouvement dans les miroirs. Sans un bruit, Akon arriva derrière moi et passa ses mains dans mes cheveux, les pressant contre son visage et enfouissant ses lèvres dans cette masse dorée. Me tenant contre lui, il ôta une bague de son petit doigt et la glissa sur mon majeur. C'était une bague exotique et magnifique, faite d'argent battu et d'émail vert, avec en son centre une grande pierre de lumière.
— « Elle est trop grande pour toi, mon amour. Nous ajouterons donc une demi-bande d'argent à l'intérieur. Je veux que tu la portes toujours, comme une partie de moi-même, afin de maintenir notre communication télépathique pour l'éternité. »
Je pouvais sentir et percevoir les propriétés magiques émanant de la bague. Akon mit sa main sous mon menton, inclinant ma tête en arrière, et m'embrassa longuement sur les lèvres. Me soulevant dans ses bras, il me porta jusqu'à la plate-forme de soie près du mur incurvé. Sa douce fermeté soutint nos corps avec un confort luxueux, alors que je m'abandonnais à l'homme venu d'une autre planète.


Photographies de la bague offerte par Akon à Elizabeth Klarer



Note : Elizabeth dira qu’Akon lui avait signifié que ce bijou n’était pas décoratif seulement mais permettait d’amplifier le champ télépathique entre elle et lui-même à des années-lumière de distance, afin qu’il puisse savoir quand elle avait besoin de lui ou quand il voulait lui dire quelque chose. Il lui dit que le cristal principale de la bague au milieu est plus dur que le diamant.
Relation amoureuse entre Akon et Elizabeth :
Elizabeth vit une union totale et transcendante avec Akon, à la fois spirituelle, émotionnelle et physique. Leur amour atteint un niveau d'harmonie parfait, fusionnant leurs corps, leurs esprits et leurs âmes dans une extase intemporelle. Cette expérience lui révèle la vraie nature de la vie : une vibration magnétique continue présente dans chaque particule de l’univers. En reposant dans les bras d’Akon, elle ressent pleinement la conscience vivante de la planète Terre et de l’univers tout entier.
Après cette union, Akon coiffe tendrement les cheveux d’Elizabeth, les attachant en un chignon avec un cordon d’or. Ce geste attentionné incarne la profondeur de leur lien, symbolisant une union si complète qu’ils prennent soin l’un de l’autre comme d’un seul être.

Elizabeth découvre une robe diaphane et soyeuse, couleur rose profonde, posée près des miroirs. Akon l’aide tendrement à l’enfiler : elle tombe sans couture jusqu’à ses chevilles, légère et fluide, laissant ses pieds nus sur le tapis souple du vaisseau.
Akon lui parle avec douceur de leur union, expliquant que son but dépasse la simple reproduction. Il s'agit de fusionner les forces opposées d’électricité masculine et féminine pour préserver l’harmonie naturelle. Selon lui, l’union amoureuse et équilibrée influence positivement l’esprit de l’enfant à naître, contrairement à l’accouplement violent et désordonné qui domine la Terre, fruit d’un héritage agressif.
Il critique la conception terrestre erronée de la chasteté comme voie spirituelle, soulignant que la pureté réside dans l’amour véritable. Pour Akon, l’âme divine naît de cette union parfaite, comme en témoignera leur futur enfant. Il évoque la télépathie comme moyen naturel de trouver ses affinités, sans barrière de distance.
En marchant dans le vaisseau, une porte s’ouvre automatiquement, révélant une pièce baignée de couleurs apaisantes, suivant la courbure du dôme, où le tapis moelleux ravit encore les pieds nus d’Elizabeth.
La cuisine dans le vaisseau :
Akon montre à Elizabeth la cuisine du vaisseau, un espace lumineux et vivant. Des placards de cristal, éclairés d’un bleu doux, abritent des fruits et légumes frais poussant directement à l’intérieur. À une extrémité, un massif de fleurs aux parfums envoûtants rayonne de couleurs vibrantes. À l’autre, une table et un évier en nacre rose scintillante diffusent une lumière douce semblable à celle du soleil. Le plafond en dôme bleu profond évoque un ciel infini.
Ensemble, ils préparent un repas naturel : légumes crus, fruits mélangés à des herbes, noix, sauce épicée, jus frais et vin pétillant. Ils s’installent ensuite sur une plateforme basse, dégustant en silence leur festin dans de longs verres de cristal teinté.
Elizabeth exprime sa joie de ne pas dépendre d’aliments artificiels. Akon confirme que leur science permet une alimentation vivante et savoureuse. Allongés l’un contre l’autre, ils échangent dans le calme, par télépathie. Elizabeth ressent profondément qu’elle appartient à cette civilisation et qu’elle a été placée sur Terre enfant, loin de ses origines.
Après le repas, ils rincent leurs quelques ustensiles dans une eau mousseuse parfumée à la mer, puis les rangent soigneusement.
Elizabeth s’étonne de ne pas voir Sheron, et Akon lui explique qu’il est parti récolter des plantes des montagnes pour les transplanter dans les jardins interplanétaires de leur planète d’origine. Elle découvre qu’Akon est également botaniste, responsable des sciences exobiologiques et de l’étude des étoiles variables. Il prend soin des plantes avec amour, et celles-ci réagissent à sa présence, certaines repoussant même après avoir été cueillies.
Sheron revient avec des racines qu’il lave dans une solution spéciale avant de les placer dans un liquide bleu contenu dans une armoire de cristal. Grâce à un réglage de fréquence temporelle, les racines poussent à vue d’œil jusqu’à stabilisation, reproduisant leur croissance naturelle comme sur Terre.

En discutant, ils évoquent les difficultés des Terriens à explorer l’espace avec des fusées, tandis qu’eux voyagent grâce à une technologie basée sur l’énergie cosmique. Le vaisseau, posé dans les hautes herbes du plateau au pied du Cathkin Peak, symbolise la solution silencieuse et lumineuse à ces difficultés, même si des avions militaires tournent dans le ciel.
Ils parlent de l’influence des radiations cosmiques sur la vie. Ces énergies invisibles, amplifiées dans certains lieux géologiques ou par des pyramides géométriquement alignées, favorisent une croissance exceptionnelle de la flore. Toute vie est interconnectée, née de la poussière d’étoiles, et reliée à travers la galaxie par un fil de vie commun. Comprendre la nature, c’est s’unir à elle, en harmonie avec l’univers.
Akon avait choisi les hauteurs de Cathkin pour leur particularité géologique : un lieu où l’énergie cosmique est naturellement canalisée par la planète et revitalise l’atmosphère. Ce type d’endroit est indispensable pour poser son vaisseau durablement et y permettre les retrouvailles dans le champ temporel terrestre. Sheron, confirmant par télépathie cette explication, annonça qu’il partait récolter d'autres plantes sur la pente est de la montagne, descendant à la surface pendant que le Soleil faisait briller ses cheveux châtain clair.
Conception du bébé dans la cabine de repos :
Dans l’intimité silencieuse du vaisseau, Elizabeth se laisse appeler par la force mentale d’Akon, qui la porte tendrement dans la cabine de repos. Là, ils s’unissent à nouveau dans une étreinte pleine d’amour, de douceur et de passion, dans une harmonie parfaite des corps et des âmes. Cette union spirituelle et physique, vécue comme l’acte le plus pur, est destinée à concevoir un enfant — fruit d’un amour absolu, porteur d’un héritage pour les générations futures.
Après un sommeil profond et paisible, Akon l’éveille doucement, et lui remet sa robe légère d’un simple geste. Tandis qu’elle contemple le ciel par le hublot, Elizabeth atteint un état de calme et de plénitude. Elle ressent pleinement l’union avec l’univers, dans une sérénité qui symbolise la vraie évolution de l’âme.
La lumière intérieure à rechercher :
Elizabeth médite sur son union avec l’univers, ressentant l’élévation de son âme vers la lumière, source de sagesse et d’amour. Akon lui explique alors que l’humanité terrestre, depuis des millénaires, recherche cette lumière céleste, mais qu’elle reste incapable de la comprendre ou de la maîtriser, car ses connaissances sont limitées à des expérimentations purement matérielles. Les hommes construisent d’immenses laboratoires ou cathédrales qui, au lieu d’éveiller, les éloignent de la vérité spirituelle, et leur mode de vie, dominé par la compétition et le matérialisme, empêche toute réelle évolution.
Akon souligne que le véritable progrès viendra non par la force mais par l’exemple. Si eux, les êtres de Méton, restent en retrait, c’est pour préserver leur propre équilibre et éviter que leur civilisation pacifique soit absorbée par la brutalité des civilisations terrestres. Il révèle toutefois qu’un changement s’amorce : certaines personnes sur Terre reçoivent déjà leurs pensées de manière télépathique, consciemment ou non. Elizabeth, elle-même, est un canal d’influence positive, semant les graines d’une transformation future.
Mais cette évolution prendra encore du temps. Akon annonce deux décennies de troubles avant que l’humanité ne commence à respecter la nature et à comprendre son rôle dans l’univers. Leur mission est de maintenir, à distance, l’harmonie de la vie dans la galaxie, en guidant discrètement l’évolution des peuples, sans s’impliquer directement dans les sociétés encore dominées par la violence et l’ignorance.
Le vaisseau détecte une surveillance militaire :
« Silencieusement, Sheron rejoignit le poste de contrôle, et je compris que des événements allaient se produire.
— « Les États-Unis et la Russie ne pourraient-ils pas repérer notre position ici ? » demandai-je. « Nous sommes dans le temps terrestre et donc très vulnérables. »
— « En effet, » répondit Akon en appuyant sur le bouton de contrôle de la lumière. J'entendis de nouveau cette vibration fantastique provenant de l'extérieur du vaisseau alors qu'il glissait sans heurt dans sa propre dimension temporelle. « Tu as raison, ma chère. Nous pouvons désormais compter sur tes facultés de perception. Un satellite russe transmet notre position exacte, tandis qu'un appareil de surveillance installé à Shirley Bay capte et transmet les signaux issus de nos différentiels de champ. »
— « Nous sommes un prix trop précieux, » ajouta Sheron. « Ces nations tentent depuis des années de nous capturer et ont dépensé des millions de leur monnaie pour y parvenir. Avant tout, elles veulent obtenir notre système de propulsion et sont prêtes à tout pour y arriver. »
Les scientifiques terrestres resserraient maintenant leur piège avec leurs sondes magnétiques, encerclant ce magnifique vaisseau de lumière. Il était invisible aux yeux et aux radars humains, mais pas aux sondes magnétiques de Shirley Bay ni au Vostok en orbite, avec son équipage de trois hommes.

— « Des soucoupes volantes construites sur Terre ont été contraintes à l'atterrissage, » expliqua Akon, « et leurs secrets ont été sondés par les scientifiques lorsqu'elles se sont écrasées. Cela a semé beaucoup de confusion parmi les peuples de la Terre. Mais les systèmes de propulsion de ces engins ne permettent que le vol atmosphérique, et non le voyage spatial. Puisqu’il faudra encore deux décennies avant que les peuples de la Terre commencent à changer et à respecter leur environnement galactique, ils ne peuvent pas encore comprendre le sens des systèmes de propulsion électrogravitiques. »
Alors qu'Elizabeth observe le sommet de Flying Saucer Hill à travers l’objectif du vaisseau, elle sent que le retour à la Terre est imminent. Elle remet ses vêtements imprégnés du parfum caractéristique de Méton, puis ressent les vibrations indiquant que le vaisseau est revenu dans la fréquence du temps terrestre.
Dans une atmosphère chargée d’émotion, Akon l’enlace tendrement tandis que Sheron lui adresse un sourire rassurant. Elizabeth ressent la douleur de la séparation, mais l’intensité de leur amour, partagé silencieusement par Akon, lui donne la force d’affronter son destin sur Terre.
Ils sortent ensemble sur la coque du vaisseau, suivis par son chien Vicki, triste et hésitante. Akon prend le visage d’Elizabeth entre ses mains et lui réaffirme son amour. À la question d’Elizabeth sur leur futur enfant, il répond qu’il reviendra la chercher, car l’enfant n’est pas de la Terre, mais du peuple de Méton. Après un dernier baiser plein de tendresse, Akon se retire dans le vaisseau. La porte se referme sur lui, marquant leur séparation.
Elizabeth assiste au départ d’Akon, tenant sa chienne Vicki dans les bras. Elle s’éloigne du vaisseau, puis l’observe s’élever dans la brume du soir, brillant d’une lumière surnaturelle avant de disparaître. Il ne reste qu’un cercle d’herbe aplatie, qui repoussera bientôt, vivifiée par l’énergie cosmique du vaisseau. Malgré la séparation, elle ressent une paix profonde et une immense joie intérieure, unie à l’univers et à l’amour d’Akon.
De retour à la ferme, elle retrouve une certaine sérénité. Sa sœur la convainc de rester à l’abri dans les montagnes, tandis que ses enfants reprennent leur vie - l’un à Londres, l’autre en internat. Pourtant, l’intérêt des médias renaît, et les rumeurs attirent de nouveau journalistes et curieux jusqu’à leur retraite isolée. Peu à peu, Elizabeth prend conscience de la menace croissante : des forces hostiles convoitent l’enfant qu’elle porte - fruit de son union avec Akon - et projettent de la capturer.
Le lendemain, Elizabeth, accompagnée de David et d’un palefrenier zoulou, gravit le sentier escarpé jusqu’au haut plateau du Cathkin au lever du soleil. Le paysage est majestueux, baigné de lumière dorée. Mais soudain, les chevaux s’affolent : un effet de chaleur déforme l’air, et le vaisseau d’Akon apparaît, flottant au-dessus de l’herbe avant de se poser silencieusement.
Le palefrenier, pétrifié de stupeur, est incapable de comprendre ce qu’il voit. Pour lui, c’est de la pure magie. Elizabeth, en revanche, court dans les bras d’Akon, submergée de joie. Il lui redonne force et énergie après la chevauchée, et ensemble, ils savourent un moment de bonheur complet. Le bébé qu’elle porte bouge pour la première fois au contact d’Akon, et tous deux ressentent l’unité de leur famille naissante.
Akon lui assure qu’elle sera bientôt en sécurité et qu’il reviendra la chercher.
Elizabeth : « Il m’embrassa tendrement, puis retourna vers son vaisseau. C'était comme si David et le palefrenier n’existaient pas. Il ne leur prêta aucune attention. Une ondulation, semblable à une vague de chaleur, se propagea le long du sol et monta vers le ciel - et le grand vaisseau disparut. »

Elizabeth comprend qu’Akon perçoit la menace d’hommes armés de dispositifs magnétiques, venus espionner le vaisseau. Elle réagit aussitôt : ils doivent se hâter de regagner un lieu sûr à l’intérieur de la montagne.
Commentaire personnel :
Cette dernière scène où David part en cheval avec sa mère et le palefrenier, David s’en rappelle et en témoigne dans les années 2010, mais il dit ensuite n’avoir aucun souvenir d’avoir vu de vaisseau atterrir ou vu Akon. C’est pourquoi il doute de sa mère. Mais il admet aussi que sa mémoire a pu être effacée, et j’ajouterai ou même télépathiquement bloquée (dans la scène Elizabeth décrit explicitement que bizarrement Akon ne prêta aucune attention au palefrenier ni à David, qui semblaient ne pas réagir non plus, peut-être leur esprit a été mis en mode pause pour ce contact par une technologie télépathique).
Tentative de capture d’Elizabeth par les russes :
Elizabeth : « La brume tourbillonnante montait par-dessus le sommet du Drakensberg, poussée par le vent d’est grandissant. Elle s’effilait et se dissolvait dans l’air sec qui régnait au sommet de l’escarpement. Soudain, un bruit traversa le silence balayé par le vent. Rapidement, je me dissimulai derrière un buisson rabougri, niché dans un creux au pied d’un énorme rocher.
Avec un sifflement aigu, un engin spatial métallique gris sombre surgit brusquement et effectua un atterrissage vertical parfait sur un jet de flammes orange. Aucune lueur du Soleil du matin ne se reflétait sur le fuselage circulaire. Il demeurait terne et sans couleur, semblable à un roc contre les pentes verdoyantes et le bleu du ciel au-delà. Camouflé pour se fondre dans le ciel ou le sol, il était posé là, tel une araignée boursouflée, attendant - attendant avec des intentions sinistres. Pas étonnant qu'Akon soit parti aussi précipitamment. Il savait qu'ils observaient, mais pouvait me protéger d’eux. J'étais aussi certaine qu’il nous surveillait depuis juste au-dessus, totalement invisible, car je sentais sa présence. »
Deux hommes en sortent, visiblement fatigués par un long voyage. L’un d’eux, un Russe, tente de viser sa jument Selene avec une arme. Furieuse, Elisabeth l’interrompt et confronte l’homme, qui lui révèle être là pour capturer le vaisseau d’Akon, en espérant le forcer à coopérer en la prenant elle et son futur enfant comme otages.
Le Russe est bien renseigné : il connaît sa relation avec Akon et souhaite exploiter l’enfant hybride pour ses capacités exceptionnelles. Malgré son apparente brutalité, l’homme reste poli et tente de la convaincre de collaborer, allant jusqu’à lui offrir un pull pour se réchauffer. Mais Elisabeth reste ferme et gagne du temps.
L’ingénieur du vaisseau sort brièvement et retourne à bord après avoir pris du thé, confirmant qu’ils s’apprêtent à repartir. C’est alors qu’un avion de chasse de l’armée sud-africaine passe au-dessus, distrayant le Russe juste assez longtemps pour qu’Elisabeth s’échappe à cheval avec Selene et son palefrenier. Ils trouvent refuge sous un surplomb rocheux, à l’abri d’un tir énergétique qui détruit un rocher derrière eux. Elle comprend que l’intimidation est leur seule arme : le vaisseau ne peut rester au sol très longtemps.
À l’abri dans une grotte, ils attendent que la brume les enveloppe. Puis, regagnant discrètement les hauteurs, Elisabeth médite sur le danger persistant représenté par ces hommes et leur technologie avancée.
Elizabeth : « Je savais que ces hommes, dans leur appareil, possédaient des instruments électroniques ultra-sensibles capables de localiser toute cible, leur technique d’atterrissage orbital étant désormais d'une précision redoutable. Je repensai au rocher de grès fondu, bien en haut du sentier, et me demandai ce qu’en penseraient les géologues s’ils le découvraient un jour.
Accélérant l’allure, nous franchîmes le haut plateau pour trouver refuge dans les collines boisées du Little Berg.
De retour au petit refuge dissimulé dans la pinède, nous pûmes enfin nous reposer après notre épreuve. »
Enfin réfugiée dans une pinède, elle observe les signes avant-coureurs d’une tempête, soulignant la tension dramatique et l’intensité des événements vécus.
Extrait 4 : Elizabeth est emmenée en 1958 par Akon sur Méton pour y faire naître leur fils
Elizabeth est à bord du vaisseau d’Akon, en route vers sa planète d’origine, Méton, afin d’y vivre un temps et donner naissance à leur enfant. Pendant le voyage, Akon lui explique le fonctionnement de leur technologie de propulsion basée sur la maîtrise des micro-atomes de lumière - les éléments fondamentaux de toute matière et énergie, formés de pures ondes électromagnétiques. Elizabeth, illuminée par cette révélation, comprend parfaitement cette science et en perçoit la beauté et la simplicité : l’univers entier n’est qu’une pulsation d’énergie harmonique, et la matière n’est qu’un champ de force concentré.
Le vaisseau voyage dans l’espace-temps en modulant ses fréquences, apparaissant à volonté dans différentes dimensions spatiales, selon une équation du champ unifié que désormais elle visualise clairement. Cette connaissance s’imprime en elle naturellement, et Akon affirme que leur enfant naîtra avec cette compréhension innée. Il la félicite pour sa perception intuitive et l’accueille une fois de plus comme une des leurs, dans un moment de tendresse et d’unité.
Arrivée dans le système d’Alpha du Centaure :
Alors qu’ils approchent de Méton, Elizabeth aperçoit la planète, éclatante et vivante, évoquant une autre Vénus. Akon lui rappelle qu’elle porte désormais leur enfant, dont la naissance est imminente à l’arrivée. Il lui explique que son corps a été purifié par l’air du vaisseau, bien plus sain que celui de la Terre désormais entièrement polluée, et justifie ainsi leur choix de n’atterrir que sur des sommets isolés.
Il l’invite à se préparer dans une petite cabine. Elizabeth y revêt une robe longue en soie dorée aux reflets verts, fluide et confortable, dissimulant ses formes de future mère. Akon admire sa tenue et lui chausse des sandales de soie bleu saphir, tout en l’entourant de tendresse. Lui-même quitte sa combinaison habituelle pour enfiler une tunique de soie claire et assortir ses sandales aux siennes, soulignant ainsi leur harmonie et l’intimité de leur union dans ce moment de transition vers une nouvelle vie sur Méton.

Elizabeth : « Haben nous appela pour venir observer la lentille d'observation. Nous nous dirigeâmes vers la paroi incurvée et scintillante, nos pensées déclenchant l'ouverture électronique de la porte qui glissa sans bruit à notre approche.
Je retins mon souffle d'excitation en apercevant d'incroyables couleurs dans la lentille. Un spectacle des plus impressionnants prenait forme, baigné de jaunes éclatants, de rouge rosé et de bleu profond, avec de vastes nappes de rouge tendre qui s'étiraient dans la soie noire de l'espace sans fond. Les couleurs brillantes s'effacèrent peu à peu, révélant deux étoiles gigantesques resplendissant au plus profond du vide. L'une irradiait d'un bleu profond, l'autre flamboyait d'un rouge rosé somptueux. Une troisième étoile, bien plus petite, vibrait d'une douce lumière dorée, suivant une large orbite autour des deux premières.
C'était Alpha du Centaure, vu dans toute la gloire de sa radiation vierge. Ces grandes étoiles, en pleine maturité, s'équilibraient mutuellement, abritant une civilisation qui avait su apprivoiser les vents de l'espace pour propulser leurs magnifiques astronefs. À travers la lentille filtrée, j'observais les prodigieuses protubérances s'élever et se mouvoir dans une agitation continue, tandis que des ondes lumineuses jaillissaient de la photosphère dans une intense radiation. L'énergie colossale emplissait les vastes étendues entourant cet éblouissant système triple, emplissant la lentille de couleurs et de mouvements grandioses.
Et alors, je la vis - une autre sphère brillante, un autre berceau de vie, une autre île mouvante dans l'immensité cosmique, une autre Vénus. C'était Méton, ou Vénus II - le foyer d'une race avancée, un monde au climat doux, parsemé de vastes mers d'un bleu saphir et d'îles émeraude, baigné d'une atmosphère semblable à celle qu'avait connue Vénus à son époque florissante.
D'autres planètes, aux atmosphères éclatantes, se mouvaient avec grâce autour de la petite étoile dorée. Celle-ci, accompagnée de ses sept planètes, orbitait autour des deux grandes étoiles, bien à l'intérieur de l'immense couronne du système connu sur Terre sous le nom d'Alpha du Centaure.
— « L'étoile de notre système est connue des Terriens sous le nom de Proxima du Centaure, » expliqua Akon. « Toutes ces planètes sont habitées par notre civilisation. Nous vivons en harmonie constructive et en paix. Nous avons quitté Vénus dans le système solaire pour établir ici notre demeure permanente, car nous maîtrisons désormais totalement notre environnement. Notre science et notre compréhension des étoiles, des planètes et des systèmes solaires ont énormément progressé depuis notre vie sur Vénus. Vénus reste pour nous la planète-mère - le berceau de notre race - et c'est pourquoi nous revenons parfois dans le système solaire pour toucher sa surface et raviver sa vie. Sous son désert, elle palpite encore. Les magnifiques montagnes de roche rose respireront à nouveau sous un ciel céruléen, et les nuages nourrissants reformeront ses mers. »

— « Et le Soleil, cette étoile variable de son système... pouvez-vous désormais le maîtriser ? » demandai-je.
— « En effet, oui. Nous sommes en train d'y parvenir. »
— « Cela influencera-t-il le climat terrestre ? »
— « Bien sûr. Le climat de toute planète est contrôlé par son étoile. »
— « Et un système triple, comme celui-ci ? »
— « Ce sont des étoiles stables, en pleine expansion, sans anomalies magnétiques, » répondit Akon. « Elles interagissent par résonance harmonique, créant ainsi des climats équitables sur toutes les planètes. Cela rend aussi nos voyages spatiaux plus sûrs, en facilitant l'interaction harmonique avec le champ unifié de matière et d'antimatière. Les anomalies de l'atmosphère terrestre ont causé des accidents mortels à deux de nos vaisseaux, lorsque leurs systèmes de propulsion à matière-antimatière ont changé de fréquence au sein des champs résonants. Cela a entraîné d'énormes explosions libérant un fort taux de radiation. Nos scientifiques, alertés instantanément, ont orienté les vaisseaux vers des régions inhabitées de la Terre. Les explosions ont eu lieu dans l'atmosphère, et une radioactivité anormale a persisté au sol. »
— « Oh… Cela explique le mystère de la taïga de Toungouska, » murmurai-je, émerveillée, « où une explosion a rasé la forêt. Et bien sûr, l'équipage a simplement disparu. »
Je ne pus en dire davantage et me serrai contre Akon.
La splendeur de l’espace, emplie de grandes étoiles et de l’éclat du système natal d’Akon, emplissait la lentille comme un mirage électrique - le même que j’avais aperçu autrefois dans l’antique vaisseau-mère, cette sentinelle glorieuse qui pouvait projeter ces scènes fantastiques pour ses peuples disséminés dans la galaxie, afin de rester connectés à leur système temporel malgré les distances interstellaires.
Le vaisseau dans lequel nous voyagions se déplaçait avec la fluidité d’un astre céleste, apparaissant haut dans l’atmosphère de la planète Méton - ou Vénus II -, la seconde planète du petit soleil doré, Proxima du Centaure.
Alors que nous descendions, un grand nuage étincelant surgit au-dessus de la mer, tirant derrière lui un rideau de pluie s’épaississant à sa base. Les radiations des trois étoiles faisaient éclater une lumière dorée sur les vastes cumulus déployés au-dessus des mers saphir. »
Arrivée dans la maison de Akon sur Méton :
Elizabeth : « Nous approchâmes du toit circulaire d'une demeure étincelante, semblable à du marbre, posée sur un socle de marches circulaires, parfaitement symétriques, montant depuis des pelouses émeraudes et brillantes, parsemées de plates-bandes de fleurs éclatantes. Çà et là, des arbres aux feuillages verts vifs parsemaient le paysage, semblable à un immense parc.
Le vaisseau se posa silencieusement sur le toit, sa surface brillante demeurant intacte malgré les vastes distances et atmosphères traversées. Ayant dépassé la vitesse de la lumière telle que la conçoit l’humanité terrestre, il avait franchi la barrière de l’espace-temps, annihilant les abysses du cosmos par la pression même de la gravité et l’absorption de la lumière elle-même.
— « Je me souviens, » pensai-je, « à quel point ils redoutaient jadis la barrière du son. » La peur qu’ils avaient ressentie en voulant franchir le mur du son n’était rien à côté de la simplicité avec laquelle la barrière de la lumière pouvait être franchie aujourd’hui.
Sheron pressa un bouton sur le panneau de contrôle pour neutraliser les systèmes du vaisseau. Après quelques secondes, les champs différentiels se dissipèrent, et Akon s'avança vers la paroi étincelante. La porte glissa silencieusement à son approche.
J'entendis des éclats de rire et des voix joyeuses : la famille d'Akon montait à bord pour nous accueillir. Il me prit la main et me guida à travers une rampe descendant dans l’habitation, circulaire et merveilleuse, où nous allions entrer dans un monde de couleurs chatoyantes et de beauté sans égale.


L'escalier en spirale descendait au centre du bâtiment circulaire, les balustrades finement sculptées en un délicat entrelacs de fleurs et de vignes. Ces ornements étaient façonnés dans le même matériau lumineux que j'avais vu à bord du vaisseau spatial. Posant la main sur cette surface lisse et merveilleuse, nous descendîmes lentement.
— « Mais c’est de la nacre ! » m’exclamai-je. « De la vraie nacre ! Elle est légèrement irrégulière par endroits, et elle possède cette lueur rosée naturelle… Elle est vivante et elle émet de la lumière ! »
Nous nous arrêtâmes pour admirer la magnifique sculpture.
— « Notre atmosphère aqueuse ici et dans nos vaisseaux maintient la nacre vivante et vibrante, comme dans son habitat naturel, la mer, » expliqua Akon. « Nous utilisons la nacre pour la construction de nos demeures et de nos vaisseaux. Elle continue de vivre en diffusant la lumière de l'univers, répondant ainsi à nos besoins énergétiques. »
Akon offre à Elizabeth un collier de perles laissé par sa mère, destiné à la compagne venue d’une autre planète — un geste de reconnaissance et d’union profonde. Elisabeth est accueillie chaleureusement par Pleia, Haben, Theton, Lyra et leurs enfants, qui deviennent sa nouvelle famille.
La maison où elle séjourne est un lieu d’une grande beauté : un dôme orné des étoiles d’Alpha du Centaure, un mobilier doux, des plantes luxuriantes, une lumière naturelle, une musique envoûtante, et des couleurs éclatantes qui vibrent avec l’âme. Akon explique que leur mode de vie pacifique, sans guerre ni argent, permet à chacun de se consacrer aux arts, aux sciences et à l’harmonie spirituelle.
Il précise que seuls quelques êtres d’autres planètes sont intégrés à leur civilisation, et seulement ceux issus de la lignée originelle de Vénus — ce qui est le cas d’Elisabeth, dont la lignée a été suivie depuis sa naissance. Il révèle aussi que leur union avait été soigneusement synchronisée pour concevoir un fils, grâce à la connaissance précise des cycles vibratoires.
Enfin, Pleia apporte un breuvage irradié à la lumière stellaire, symbolisant la vitalité du monde de Méton. Elle confirme que l’amour entre Akon et Elisabeth est rare et précieux, et que leur fils sera exceptionnel. L’âme d’Elisabeth, bien que née sur Terre, est désormais liée pour l’éternité à Méton.

Paix et repos, problèmes cardiaques d’adaptation prévisibles :
Pleia explique à Elizabeth la nature cyclique de l’existence et de l’évolution spirituelle : l’âme passe par différents états de matière à travers le temps, en conservant la mémoire de sa race dans le subconscient. Avec l'évolution, l'être atteint un état d’éternité où le corps cesse de se dégrader, accédant à une forme de vie immortelle.
Elle révèle que l’attachement d’Elizabeth à la Terre est temporaire, et qu’elle rejoindra bientôt le peuple de Méton de manière permanente. Sur Méton, le rythme du cœur est en résonance avec des vibrations temporelles plus élevées qu’à la surface terrestre. Pour éviter tout choc physiologique, Pleia lui donne un jus d’herbes qui stabilise son rythme cardiaque.
L’enfant qu’elle porte naîtra sur Méton, dans une harmonie parfaite avec l’atmosphère pure et le champ vibratoire de cette planète, préservé des effets destructeurs de la pollution terrestre. Pleia conclut avec tendresse que cet enfant ne connaîtra jamais la lourde atmosphère de la Terre actuelle.
La beauté de la planète Méton :
Depuis le salon de la demeure d’Akon sur Méton, Elizabeth contemple la mer calme et scintillante. Le rythme harmonieux des vagues témoigne de l’équilibre climatique de cette planète, à l’opposé de la Terre secouée par des tempêtes chaotiques, fruits d'une atmosphère instable. Akon lui explique que sur Méton, les radiations stables de trois étoiles créent une ionosphère protectrice, des mers magnétiques et une atmosphère douce, propices à la santé et à la longévité. Les nuages eux-mêmes y sont irisés ou argentés, et vus de l’espace, Méton brille comme Vénus autrefois.
Envahie par le calme et la beauté, Elizabeth ressent un appel irrésistible de la nature. Akon l’invite à sortir se ressourcer. Ensemble, ils montent une colline verdoyante et s’installent sous un arbre majestueux aux feuilles brillantes et à l’écorce rosée. La brise marine lui rappelle une expérience lointaine sur Terre, comme si elle retrouvait ici la source de sa vie.
Elizabeth, pleine d’espoir, demande combien de temps elle pourra rester. Akon lui explique qu’elle ne peut survivre dans cette atmosphère que durant quatre mois terrestres, en raison de la haute fréquence vibratoire du système stellaire, incompatible avec le rythme cardiaque humain, calé sur le Soleil. Il contrôlera temporairement ce rythme grâce à sa science, pour lui permettre de rester auprès de lui et de leur futur enfant, car l’enfant aura besoin de sa mère proche après la naissance.
Il critique ensuite les conditions de vie terrestres : pollution, éloignement parental, isolement émotionnel. Ces facteurs engendrent maladies et troubles chez les enfants, notamment les problèmes ORL fréquents. Les habitants de la Terre souffrent parce qu’ils sont empoisonnés par leur mode de vie déconnecté de l’amour et de l’harmonie.
Émerveillée, Elizabeth accepte avec joie cette parenthèse sur Méton. Ces quatre mois seront les plus précieux de sa vie et lui donneront la force de retourner sur Terre avec foi et amour. Elle proclame que ce qu’elle vit ici est la vraie vie, que cela donne un sens profond à son existence, et que rien ne pourra jamais lui ôter cette vérité. Akon l’enlace tendrement, affirmant que l’univers répond toujours à celui qui pense et agit en harmonie avec lui.
La nature sur Méton :
Elizabeth découvre les merveilles naturelles de Méton : des vallées luxuriantes, des montagnes de roche rose, des rivières scintillantes, des fleurs éclatantes et des forêts tapissées de lys. La planète est un monde de paix et d’abondance où les animaux sont doux, les poissons nombreux et la biodiversité préservée. Il n’y a ni carnivores ni prédateurs, et la régulation naturelle des espèces se fait par transfert vers d’autres planètes, sans jamais recourir à la destruction.
Les bovins métoniens, blancs et sans cornes, sont élevés pour leur lait savoureux et nutritif, traités avec douceur en liberté. Les chevaux, semblables à des créatures célestes, possèdent la beauté et la noblesse des chevaux arabes, issus eux aussi d’une ancienne lignée vénusienne. Répondant à la pensée, ils approchent les humains avec affection.
Elizabeth est particulièrement émerveillée par les oiseaux colorés et apprivoisés, qui viennent chanter sur sa main ou son épaule, baignés d’un amour ancestral reçu au fil des générations. Elle s’endort paisiblement sur un tapis d’herbe douce, bercée par le bourdonnement des abeilles dorées. Akon reste à ses côtés jusqu’à son réveil, puis tous deux observent un vaisseau argenté glisser dans le ciel.
Akon partage avec elle la philosophie de leur civilisation : une vie simple, honnête, sans politique, fondée sur l’harmonie et la vérité. Il chante alors une mélodie céleste, émouvante et profonde, qui émeut Elizabeth jusqu’aux larmes. Il lui confie que sa voix chantera toujours pour elle, que leur amour est en harmonie avec les rythmes de l’univers. À travers ce lien parfait, il promet que la tristesse disparaîtra, remplacée à jamais par l’unité et la beauté de leur amour éternel.

Les problèmes de la Terre :
Akon explique à Elizabeth que chacun a un rôle dans l’évolution de l’humanité. Elle devra, malgré la difficulté, retourner sur Terre pour y accomplir sa mission. Son immersion dans l’environnement de Méton a modifié définitivement son rythme cardiaque, désormais accordé à une fréquence vibratoire plus élevée. Si une adaptation est possible par une alimentation spécifique et des exercices de respiration, elle devra néanmoins suivre un traitement pour réguler son cœur une fois revenue sur Terre.
Elizabeth, consciente du défi, tente de graver chaque instant dans sa mémoire comme source de courage. Inquiète, elle vérifie son pouls et constate que son rythme reste irrégulier. Akon la rassure, la masse doucement et lui donne un comprimé à base de plantes qui la soulage.
Akon explique que la longévité dépend de l’équilibre entre les radiations stellaires et le cerveau des êtres vivants. Les humains peuvent puiser directement dans la sagesse cosmique si leur esprit est accordé à leur étoile. Mais le Soleil, étoile variable, émet des radiations instables qui dégradent les cellules cérébrales, entraînant vieillissement, agressivité et maladies.
Sur Méton, la population est équilibrée grâce à une plante utilisée dans l’alimentation pour réguler temporairement la fertilité. Cette méthode naturelle favorise aussi la santé. Le surpeuplement est évité, et l’expansion vers d'autres planètes dans la galaxie assure un équilibre durable.
En comparaison, la Terre souffre d’un déséquilibre vibratoire croissant. La prolifération humaine, la concentration dans les villes et les technologies bruyantes créent une disharmonie dans les fréquences, notamment dans les basses et hautes octaves. Ces vibrations agressives nuisent gravement à la santé mentale, affectant les cerveaux sensibles des humains et même les plantes.
Promenade sur Méton et des souvenirs rapportés :
Elizabeth exprime son désir d’oublier les comportements humains négatifs sur Terre, se sentant désormais comblée par la présence d’Akon et de leur fils. Akon l’embrasse tendrement. Un grand oiseau blanc vient à leur rencontre, paisible et familier, incarnant l’harmonie de la faune de Méton, où les saisons sont douces, sans extrêmes climatiques ni tempêtes, grâce au contrôle scientifique exercé par ses habitants.
Elizabeth comprend pourquoi cette civilisation avancée choisit de se tenir à l’écart de la Terre : leur mode de vie pacifique et raffiné ne pourrait survivre au contact destructeur des civilisations terrestres. Akon lui montre les chevaux, évoquant les risques que prennent les Terriens en envoyant des signaux dans l’espace, ce qui pourrait attirer des entités hostiles.
Un vaisseau survole alors doucement la mer, salue et disparaît dans un éclair. Les chevaux, doux et intelligents, entourent le couple à la recherche de friandises. Akon aide Elizabeth à monter sur une jument sans bride ni selle, les chevaux répondant à la pensée et à la voix. Ils traversent les collines avec grâce, franchissent ruisseaux et haies, et atteignent les montagnes.
Là, Haben, attentionné, leur a laissé un panier de pique-nique au bord d’un ruisseau cristallin. Tandis qu’ils se reposent dans un vallon idyllique, un fragment de roche rosée roule près du pied d’Elizabeth. Elle le ramasse, touchée. Akon lui dit que c’est un cadeau de la planète elle-même, un symbole de son appartenance à Méton, un talisman qu’elle emportera sur Terre pour puiser force et réconfort.

Elizabeth : « Je plaçai le fragment lumineux dans la besace avec le pain d’avoine, recouvert de douce mousse verte cueillie au bord du ruisseau - et c’est alors que j’aperçus la fougère capillaire.
— « Oh ! » m’exclamai-je.
— « Bien sûr que tu peux, » répondit Akon à ma pensée. Très délicatement, il déterra la fougère avec ses racines et la plaça dans la besace. « Une fois de retour, je la mettrai dans un récipient spécial où elle pourra s’épanouir. Ces plantes vivent éternellement, comme nous, et tu pourras en prendre soin toujours. »


— « Ainsi, j’ai maintenant la roche, le sol, la flore - et la faune en moi, » murmurai-je à Akon, la voix tremblante d’émotion. « Oh, mon bien-aimé, que tout cela est merveilleux - et toi, tu es mon amour et ma vie. »
Akon remet Elizabeth en selle, et tous deux traversent paisiblement la campagne luxuriante de Méton. Ils passent à travers des champs ondoyants de maïs, de blé, d’avoine et d’orge, cultivés naturellement, sans pénurie. Les fruits et légumes sont répartis selon des zones spécifiques. L’absence d’intempéries extrêmes ou de l'influence d'une Lune permet à la végétation de croître en continu.
Cette végétation abondante maintient un équilibre parfait entre oxygène et dioxyde de carbone, dans une atmosphère pure et régénérante, sans pollution ni appauvrissement de la couche d’ozone. L’air y est frais, stimulant, et l’on ne connaît ni fatigue ni stress.
Les fermes de Méton, vastes et bien gérées, nourrissent non seulement la planète mais aussi des colonies installées sur d'autres mondes. Des vaisseaux spatiaux transportent cette nourriture à travers l’espace, participant à l’amélioration des conditions de vie pour les générations futures au-delà du système d’Alpha du Centaure.
Flore et faune sur Méton :
Le climat doux et maîtrisé de Méton, équilibré par les radiations du système stellaire triple, a permis à ses habitants de développer un esprit paisible et harmonieux. Les phénomènes extrêmes comme les orages et tremblements de terre sont absents ; les conditions climatiques sont stables, favorisant une végétation luxuriante répartie sur de nombreuses îles équatoriales. Les calottes polaires régulent l’atmosphère, et l’équilibre magnétique du système solaire maintient la stabilité des masses terrestres.
En traversant les champs sur sa jument, Elizabeth apprend qu’Akon et les siens ont autrefois transporté depuis Vénus les chevaux et le bétail blancs qui prospèrent désormais sur Méton. Ces animaux ont aussi été acclimatés sur Terre et Mars, et leurs lignées survivent encore dans les chevaux arabes ou les bovins sacrés d’Inde.
Ils croisent une ferme de vers à soie, où la production textile se fait dans le respect de la nature : les vers filent une soie dorée solide, transformée ensuite en vêtements simples et confortables. Chaque habitant de Méton exerce une activité en accord avec ses talents et son inclination naturelle, dans une société libre, individualisée et heureuse — à l’opposé de la Terre, où règnent uniformité et conformisme.
De retour chez eux, Akon et Elizabeth relâchent les chevaux, qui galopent vers la mer, tandis qu’ils retrouvent Pleia et Haben, dans la joie anticipée de la naissance prochaine du fils d’Akon.
Les habitants de Méton viennent de Vénus :
Dans le salon de la maison sur Méton, Akon et Elizabeth assistent à une projection holographique d'événements historiques, appelée « mirage électrique ». Ils y voient d’abord la première arrivée de la civilisation d’Akon sur Terre, dans un passé très lointain. Les premiers explorateurs, à la peau claire et aux yeux en amande, découvrent une Terre tropicale, sauvage, volcanique, dominée par une nature féroce. Leur petit vaisseau repose sur une plage, marquant le début de leur difficile acclimatation à cette planète hostile.
La scène change ensuite pour dévoiler Vénus, la planète-mère de cette civilisation. Dans une splendeur rayonnante, Vénus apparaît comme un monde idyllique : mers bleues, îles verdoyantes, climat stable, atmosphère dense et protectrice. Ses anciens habitants, aux cheveux blonds ou dorés, vivent en harmonie avec la nature et développent leur science. Leurs cheveux longs les protègent des radiations cosmiques, et leur peau reste blanche, non pigmentée, grâce au climat doux et à leur vie aquatique originelle. Ils naquirent des mers salées, ce qui explique la composition saline du sang humain.
Theton explique qu’après avoir vécu dans cette paix, les Vénusiens développèrent des vaisseaux pour explorer l’espace, visitant d’abord la Terre, puis Mars, formant une trilogie planétaire harmonieuse. Mais leur Soleil, devenu instable en vieillissant, menaçait leur survie. Pour fuir cette radiation croissante, ils construisirent d’immenses vaisseaux-mères et émigrèrent vers Alpha du Centaure, où ils établirent une nouvelle civilisation sur plusieurs planètes.

Ils emmenèrent avec eux leurs animaux familiers (chevaux, bovins, oiseaux) et laissèrent une souche de leur peuple sur Terre, dans l’hémisphère nord, pour maintenir un lien avec leur passé. Cependant, au fil des âges, les descendants se sont métissés, altérés par les changements climatiques extrêmes, devenant presque méconnaissables. La race d'origine à la peau dorée et aux traits fins n’existe quasiment plus.
Theton prévient : l’humanité terrestre, si elle ne change pas son état d’esprit, est condamnée à la violence et à l’autodestruction. Seul un éveil aux lois de l’univers et une ouverture à leur véritable héritage stellaire pourraient lui permettre d’échapper à ce destin. La Terre reste prisonnière d’un système primitif, régi par la politique et l’ignorance. Akon conclut que le moment est venu de révéler la vérité entière.
Le système stellaire d’Alpha Centauri :
Akon approfondit les cosmiques transmises à Elizabeth sur le système d’Alpha du Centaure, les distances stellaires et la vision avancée des civilisations extraterrestres. Akon et Pleia lui expliquent que les mesures terrestres (parsecs, années-lumière) sont très limitées, et que les scientifiques de la Terre ne saisissent pas encore l’ensemble du fonctionnement cosmique.
Akon : « Theton mentionna auparavant, alors que nous étions dans le vaisseau-mère, que ces étoiles, un système triple, sont de type G ou K, similaires au Soleil. Ce système stellaire connu sous le nom d’Alpha du Centaure est à 39 000 milliards de kilomètres - ou 4 années-lumière - de la Terre. Ce système est donc plus proche de la Terre que ce qu’ont calculé les astronomes. Avec vos instruments actuels, la détermination des distances stellaires reste difficile, même pour les étoiles les plus proches. »
La Terre, Vénus et Mars sont toutes situées dans « l’écosphère » du Soleil, zone où la vie est possible. Les Vénusiens, ayant anticipé les dangers du Soleil devenu variable, ont quitté leur planète natale pour coloniser Alpha du Centaure.
Une scène holographique projetée dans le salon montre leurs premières explorations de la Terre, puis l’âge d’or de Vénus, planète autrefois luxuriante, baignée d’une lumière filtrée et douce. Theton raconte comment la vie est née dans les mers salées de Vénus, et comment les humains vénusiens ont évolué en harmonie avec la nature, développant une science avancée. Ayant fui leur étoile vieillissante, ils ont transporté leur civilisation, leurs animaux et leurs savoirs vers Alpha du Centaure. Certains furent laissés sur Terre pour engendrer une nouvelle race. Hélas, ces descendants ont été altérés par des millénaires de climat hostile et de conflits.
Akon avertit que transmettre ces connaissances à la Terre serait dangereux : elles seraient utilisées à des fins politiques ou militaires. Leur mission est de réhabiliter Vénus et Mars, non pour les conquérir, mais pour les protéger d’une humanité encore immature. Enfin, Pleia explique que leur mémoire est conservée non dans des livres, mais dans des archives visuelles électromagnétiques permettant de revivre le passé, le présent et des visions du futur — reflet de la conscience d’une civilisation unie, connectée à la vie des planètes.
La naissance d’Ayling :
Puis vient la naissance de l’enfant d’Elizabeth et Akon sur la planète Méton. Pleia guide doucement Elizabeth vers sa chambre, une pièce ouverte sur un balcon circulaire, baignée d’air frais et meublée avec confort et raffinement. La salle d’eau attenante, luxuriante et baignée de lumière, comprend une grande baignoire en nacre entourée de plantes exotiques.
Elizabeth s’allonge sur un divan de soie rouge rosée. Pleia commence à lui masser le dos pour l’aider à se détendre. Akon la rejoint ensuite pour l’accompagner tout au long de l’accouchement. Il la soutient physiquement et émotionnellement avec une grande tendresse, utilisant ses mains guérisseuses pour soulager toute tension et installer un climat de confiance absolue.
L’accouchement se déroule dans le calme total, sans douleur ni stress. Akon guide Elizabeth avec douceur, lui demandant simplement de respirer profondément et de pousser légèrement. Dans une atmosphère emplie d’amour et de paix, le bébé naît sans effort, dans une sensation de bien-être complet, suivi du placenta. Pleia s’occupe ensuite de sécher l’enfant dans l’air parfumé aux senteurs marines.
L’événement se vit comme une célébration d’harmonie et de conscience — une naissance naturelle, enveloppée de beauté, d’unité et de profond accomplissement.
Note : Elizabeth expliquera dans une interview que c’est par l’usage de capacités de soins avec ses mains et aussi ses massages qu’Akon a permis d’aider à mettre au monde l’enfant dans le plus grand confort et sans douleur. Elle a été aidée aussi par la soie ultra douce qui recouvrait le lit d’accouchement qui apportait fraicheur et douceur pour accompagner ce moment. Lorsque le bébé est né, il n’a pas pleuré, il a juste pris une grande inspiration d’oxygène.
Pleia : « Un magnifique fils pour vous deux », dit Pleia en le déposant dans mes bras pour qu’il tète. « Il est parfaitement formé, avec tes cheveux et tes yeux dorés. Né naturellement et aisément, sa venue au monde s’est faite sans aucun choc pour son organisme. »
Sa peau dorée et lisse ne présentait aucune ride, et tandis que je serrais son petit corps chaud et nu contre mon sein, Akon passa ses bras autour de nous deux. Mon bien-aimé me ramena à l’univers et à la connaissance de qui je suis, à travers la gloire dorée de la lumière de l’amour, et les insondables mers de l’espace révélèrent la vérité de la vie, où l’amour et la création sont le secret.
Nous nous réjouissions tous dans le bonheur de notre unité. De nombreux amis et parents vinrent de loin pour voir le fils d’Akon.
— « Il est exceptionnel et très spécial », disaient-ils. « Il deviendra un grand scientifique. »
Elizabeth décrit avec émerveillement la vie paisible et harmonieuse qu’elle mène sur Méton après la naissance de son fils. L’enfant grandit entouré d’amour, de musique, de nature et de beauté. Il ne pleure jamais, dort paisiblement et montre déjà des signes d’intelligence et de sensibilité. Sa croissance se fait dans un environnement sain, entre baignades, promenades à cheval, moments de repos et apprentissages musicaux.
Elizabeth découvre le plaisir de jouer d’un petit instrument à clavier, d'une grande délicatesse sonore et esthétique. Les jours s’écoulent dans une parfaite harmonie : excursions avec Akon en vaisseau planétaire, visites d’amis sur d’autres îles, découvertes des merveilles du monde métonien. Le temps semble y filer sans qu’elle puisse le mesurer, tant le présent est comblé.
Akon explique que son cœur s’est ajusté aux fréquences temporelles et vibratoires de Méton. Cette adaptation rendra son retour sur Terre difficile, mais elle vit pleinement chaque instant sur cette planète d’abondance, sans pollution, sans violence, sans argent ni hiérarchie. Tout y est organisé pour le bien-être de chacun.
La civilisation d’Akon a consciemment choisi de se couper de la Terre pour préserver son équilibre spirituel et social, refusant toute influence néfaste des sociétés terrestres qu’ils considèrent comme encore barbares et dangereusement immatures.
Elizabeth observe avec bonheur son fils s’épanouir et la nommer « maman », ce qui remplit son cœur de joie. Elle participe à une vie active, créative et douce, faite de découvertes, de soins aux animaux, de musique, de jardinage et de voyages. Akon l’emmène parfois visiter les autres planètes du système d’Alpha du Centaure, également rendues fertiles et accueillantes.
De retour sur Méton, leur maison circulaire offre toujours un havre de paix, un lieu de repos et d’unité familiale dans ce monde de lumière et de beauté, où chaque chose est pensée pour servir la vie et l’harmonie universelle.
La vie avec son fils Ayling et avec Akon :
Elizabeth et Akon choisissent de nommer leur fils Ayling, un nom noble qui reflète à la fois douceur, grandeur et origine céleste. Une cérémonie est organisée dans leur jardin sur Méton pour célébrer sa naissance. L’ambiance est emplie de beauté et de paix, hors du temps terrestre. Akon explique que sur Méton, le temps n’a pas de prise : il n’y a ni jours, ni mois, ni vieillissement comme sur Terre. La fréquence lumineuse plus élevée ralentit l’âge biologique, et l’intemporalité devient une réalité vécue.
Des émissaires venus d’autres systèmes stellaires, notamment de la Lyre et du Cygne, participent à la fête et sont fascinés par Ayling. Ils souhaitent l’emmener pour contribuer à leur civilisation, mais Elizabeth s’y oppose fermement, pressentant qu’une supernova est imminente dans la constellation du Cygne. Impressionnés par son intuition amplifiée par le lien avec son fils, les scientifiques respectent sa décision et décident plutôt de se diriger vers Véga.
La séparation se prépare : Akon s’apprête à partir avec Ayling pour continuer son éducation, tandis qu’Elizabeth doit retourner sur Terre. Le stress de cette séparation à venir dérègle de plus en plus son rythme cardiaque, déjà affaibli par l’adaptation au champ temporel de Méton. Un traitement à base de jus d’herbes soulage ses symptômes, mais elle ne peut plus rester à l’extérieur : elle doit vivre dans une pièce pressurisée pour stabiliser son cœur. Un dispositif permanent d’adaptation aurait pu être implanté, mais Akon le refuse, car elle doit revenir sur Terre, dont le champ électromagnétique est incompatible avec celui de Méton.

Elizabeth sait qu’elle ne retrouvera jamais sa pleine santé sur Terre. Son organisme a été profondément modifié par le séjour dans une fréquence vibratoire plus élevée. Néanmoins, elle accepte son destin avec amour et gratitude. Elle sait qu’elle pourra toujours, dans son for intérieur, se connecter spirituellement à Akon, à Ayling et à Méton, et qu’ils la ressentiront au-delà du temps et de l’espace.
Elle contemple la nature vivante et bienveillante de Méton - les arbres, l’air pur, l’harmonie universelle - et comprend que cette expérience lui aura offert une vérité éternelle : celle de l’amour, de l’unité et de la vie cosmique.
Le départ vers la Terre :
Elizabeth vit son départ de Méton comme un moment déchirant, quittant son fils Ayling, encore petit, mais déjà empreint d’une sagesse ancienne. Né dans l’amour, entre deux mondes, il était destiné à croître rapidement dans un environnement harmonique où la mort n’existe pas. La séparation n'était pas marquée par la tristesse, car elle savait qu’elle reviendrait. Sa mission sur Terre était claire : transmettre les vérités de l’univers, éveiller les consciences humaines, et leur rappeler leur place dans le cosmos.
Akon pilotait le vaisseau, assisté par Sheron, dont la navigation reposait sur la télépathie et les ondes cérébrales. Bientôt, le vaisseau atteignit la Terre, apparaissant dans le ciel du Natal. Des Zoulous, témoins de l'atterrissage, s’enfuirent en criant que le « chariot céleste de Mdedelele » était revenu, terme qu’ils utilisaient pour désigner la montagne sacrée de Cathkin, lieu mystique de leur mémoire.
Elizabeth se remémora alors un souvenir d’enfance : un guerrier zoulou l’avait sauvée d’un cobra, démontrant la noblesse de ce peuple. Elle constata que seuls les hommes blancs seraient à craindre, non les Zoulous.
Le vaisseau atterrit doucement dans un paysage de brume et de vent, alors que la nature terrestre vibrait autour de la coque du vaisseau. Malgré la séparation à venir, Elizabeth gardait au fond d’elle la lumière dorée de l’amour d’Akon et d’Ayling, et la certitude de porter cette sagesse dans son cœur à jamais.
De retour sur Terre :
Elizabeth revient sur Terre dans un profond bouleversement intérieur. Dès sa sortie du vaisseau, elle ressent l’agression du vent terrestre chargé de poussière, reflet d’une planète déséquilibrée et agitée, en contraste violent avec l’harmonie de Méton. Son corps, fragilisé par l’adaptation à une fréquence temporelle plus élevée, peine à respirer, son cœur n'étant plus adapté à l’atmosphère terrestre.
Akon, protégé par une combinaison intégrale, l’aide à se stabiliser et lui explique que son cœur ne pourrait pas supporter un dispositif de régulation permanent, comme ceux qu’ils utilisent. La souffrance qu’elle affrontera sur Terre fait partie de son chemin. Il lui rappelle que seule l’expérience difficile élève l’âme, et que leur lien, bien que brisé dans le monde physique, subsiste par la télépathie. Leur fils Ayling viendra un jour la chercher.
Après un dernier baiser, Akon disparaît dans le vaisseau. Elizabeth monte seule dans sa voiture, la MG, et regarde le vaisseau disparaître dans la brume, emportant avec lui son amour et une part d’elle-même. Puis, dans un contraste émouvant, elle retrouve la ferme, la chaleur d’un foyer terrestre, la cuisine parfumée du vieux Muti et un lit préparé. Elle est de retour - extérieurement - mais intérieurement transformée à jamais.
Compléments :
David, le fils de Elizabeth Klarer a découvert quelque chose qui lui a provoqué un très fort doute sur le récit de sa mère. Il a découvert après le début des années 2000, dans les affaires de sa mère, qu’elle avait écrit un premier manuscrit intitulé « Autobiographie d’une vénusienne ».



Photographies du 1er manuscrit d’Elizabeth Klarer, "Autobiographie d'une Vénusienne", page 2.
Le contenu diffère en plusieurs endroits du second manuscrit retrouvé qui est le brouillon du livre « Beyond the light barrier ». David a montré des extraits du premier manuscrit, qui est donc totalement inédit et n’a jamais été publié. Mais l’histoire a changé entre les deux sur des points.
Dans le premier manuscrit, chaque chapitre commence par un verset de la bible. Il y a toujours une histoire d’amour entre elle et Akon, mais elle semble se dérouler sur Vénus et non sur Méton. Cela fait douter David.
Le manuscrit est indiqué écrit en 1958, et il ne parle pas de la naissance d’un bébé.
Toutefois Elizabeth a été claire sur le fait qu’Akon lui a expliqué que lui et elles étaient des vénusiens à l’origine et avaient vécu des vies ensemble comme amants sur Vénus il y a bien longtemps, en tant qu’âmes sœurs. Le récit d’une vie passée avec une histoire d’amour vécue sur Vénus n’est pas la preuve d’une histoire remodelée. Mais elle a parlé d’une autre vie. Elle n’a semble-t-il pas jugé que cela était important à publier et elle a préféré parler de sa vie actuelle dans le livre finalement publié.
De plus il parait normal qu’elle ne parle pas d’un conception d’un enfant avec Akon à naître sur Méton si elle parle d’une ancienne vie vénusienne. Cela n’est pas incohérent au contraire.
Il serait intéressant qu’on puisse lire nous-mêmes le contenu de ce premier manuscrit pour nous faire une idée de cohérence ou pas, pas seulement à travers des bribes de pensées et réflexions de David à ce sujet, qui montre quelques fragments extraits aux enquêteurs. La lecture complète permettrait un avis circonstancié. Au vu du peu fourni il n’y a aucun problème de cohérence ou de doute à élaborer. Il faudrait publier ce manuscrit pour juger sur pièce.
Autres contacts avec le système Alpha du Centaure :
On peut trouver des récits de contact avec d'autres mondes du système Alpha du Centaure. Il y a à priori plusieurs civilisations qui sont proches dans leur description physique et doivent être reliées par une ascendance commune, mais qui ont donné des civilisations ayant évolué de façon distincte, avec chacune leur histoire. Il est intéressant de comparer donc.

- On a le contact avec Bâavi, qui est un monde en orbite autour de Alpha A (Rigel Kentaurus) dans le système Alpha du Centaure, pour lequel un article complet est disponible sur le site en cliquant ici.
- On a le contact avec Apu, qui est le nom donné par ses habitants à un monde en orbite autour de Alpha B (Toliman) dans le système Alpha du Centaure selon Ricardo Gonzalez. Ce monde a le même nom mais n'est pas le APU dont il est question dans un autre article du site avec Vitko Novi.
Des êtres extraterrestres originaires du monde Apu, ont transmis à Ricardo González un enseignement à la fois technologique et spirituel visant à éveiller la conscience humaine. Leur contact a commencé par des messages télépathiques en 1993 et s’est intensifié avec des rencontres physiques, notamment avec l’être nommé Antarel (mesurant 3 mètre de haut environ, apparence élancée et majestueuse, avec des traits fins, aux yeux en amande et cheveux clairs) notamment en 2012, 2013, 2014 et 2015 lors de rencontres au mont Shasta. Il est per_u comme un guide spirituel par Ricardo Gonzalez. Selon les Apuniens, ils sont issus d’un ancien monde montagneux situé en dehors de la Voie lactée qui a été détruit. Après cette catastrophe, ils ont fondé un nouveau foyer, « Apu II », près de l’étoile Alpha B du Centaure.
Leur message central repose sur la notion de Minius, une particule fondamentale décrite comme la plus petite avant le néant, source première d’énergie et essence du vivant. Le Minius relie l’univers visible et invisible, et réside au cœur des êtres vivants, des planètes, des étoiles et des galaxies. Il constitue le centre de la « force » et représente une clé d’accès à des niveaux de réalité supérieurs. Les Apuniens affirment que le Minius peut être utilisé à des fins de guérison cellulaire, de régénération, et même pour naviguer à travers le tissu espace-temps.
Ricardo a reçu une méthode mentale d’activation à travers la visualisation d’un Teseracto (hypercube en quatre dimensions), conçu comme un outil de conscience pour interagir avec le Minius. Ce processus en quatre étapes comprend l’alignement avec les centres de force (corps, planète, étoile, galaxie), la visualisation du Teseracto autour de soi, sa rotation mentale, puis sa dissolution dans une méditation hors du temps. Cette pratique permettrait une reconnexion à la structure cosmique fondamentale.
Un article en français sur le contact avec Ricardo Gonzalez est disponible ici. - Le contacté Roberto Vargas de la Gala a aussi rencontré des êtres extraterrestres (Godar et Antar mesurant 2,50 mètres et flottant au-dessus du sol) qui lui ont dit venir d'un monde appelé APU situé dans le système Alpha du Centaure, l'information se retrouve. Ils se considèrent comme des guides spirituels, venus aider l'humanité à évoluer vers une conscience supérieure et à réactiver des codes génétiques latents liés à la spiritualité et à l'amour universel.vles Apuniens ont révélé que l'ADN humain contient des programmes conçus par des hiérarchies spirituelles élevées. Ces programmes peuvent être activés par des expériences spirituelles profondes, permettant une transformation de la pensée, des émotions et de la conscience. Cette activation favoriserait une évolution vers une humanité plus empathique et connectée au cosmos.
Les Apuniens ont expliqué à Roberto qu’ils sont sur Terre depuis longtemps, souvent invisibles à nos perceptions, et qu’ils cherchent à aider l’humanité à se souvenir de son origine cosmique. Leur but est d’activer un potentiel spirituel caché dans notre ADN, lié à un sentiment profond appelé Ayin Kausay, une forme d’amour inconditionnel que seuls les humains possèdent pleinement. Ils affirment que ce 1 % d’ADN actif chez nous est absent ou inactif chez eux, et que notre éveil pourrait aussi leur permettre de retrouver cette part perdue. Selon les Apuniens, l’humanité vient du futur. En retrouvant sa mémoire et son ADN spirituel, elle peut redevenir un pont entre les dimensions. Ce processus implique un changement de conscience global fondé sur la paix, la responsabilité et l’harmonie avec la Terre.
Liens vers des documents plus complets sur ce contact :
• Livre en ré-édition numérique "Beyond the light barrier, the autobiography of Elizabeth Klarer - the romantic story of the encounter between a South African woman and a man from Méton, a planet in Proxima Centauri", par Elizabeth Klarer, en anglais, sans aucune photo - format PDF: Cliquer ici
☛ Traduction auto en FR : cliquer ici
• Version originale de 1980 complet "Beyond the light barrier" par Elizabeth Klarer, scan empruntable numériquement, avec photos d'époque, en anglais : Cliquer ici
• Livre "Maverick : extraordinary women from South Africa's past" par Lauren Beukes, un chapitre complet dédié à Elizabeth Klarer, scan empruntable numériquement, en anglais : Cliquer ici
☝ Site web en français :
Lien 1
Lien 2 (Ère nouvelle)
☝ Site web avec des photos des vaisseaux pris par Elizabeth :
☝ Vidéos en anglais + traduction automatique FR :
Superbe documentaire d'enquête sur Elizabeth Klarer (en anglais)
Interview d'Elizabeth Klarer 3 ans avant son décés
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Memories of Elizabeth Klarer & Akon from Méton of Alpha Centauri Star System Valerie O’Hogan
☛ Sous-titrage auto en FR par Youtube possible
☝ Autres sites en anglais + traduction automatique FR :
Galactic.to / Rune
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Lien 1
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Lien 2 (site archivé)
Lien 3
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Lien 4
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Lien 5 (UFO Afri News sur Elizabeth Klarer)
Lien 6 (Transcription Interview Elizabeth Klarer)
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Lien 7
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Lien 8
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Lien 9 (avec pas mal de photos)
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Lien 10
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☝ Autres sites en aures langues + traduction automatique FR :
Rune / Elizabeth Klarer (Allemand)
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Rune / Livre Beyond Light Barrier avec des photos incluses (Allemand)
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Lien 1 (Hongrois)
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Lien 2 (Allemand)
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